[RP] La Fontaine de Calva

Une voix se fit entendre. Etait-ce dans sa tête ? Non, elle était quasiment sûre d'avoir entendu une voix dans la taverne. La jeune tavernière sortit de la réserve d'une démarche mal assurée, et s'accouda au comptoir. Les yeux dans le vide, elle regarda le grand brun qu'elle connaissait bien. Elle s'agrippa d'un main tremblante au bras de Coyotte. Elle ne voulait pas qu'il la voit comme ça, non, pas ivre comme elle l'était. Elle n'osait pas ouvrir la bouche, de peur qu'une odeur d'alcool se fasse sentir. Elle prit une chope pleine se trouvant à ses côtés, et la vida en un temps record. Elle aurait voulu oublier, au moins pour aujourd'hui ...


- Je suis désolée .. réussit-elle a articuler.
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La mort ne peut être ni lâche, ni belle, c'est simplement la mort. Seule sa raison peut avoir une signification.

A bout de forces, la tavernière fit un faible signe de la tête, qui pouvait se traduire par Non. Tirant la chaise la plus proche, elle s'assit aussitôt dessus. Elle passa ses mains sur son visage, comme pour essayer d'y enlever toutes traces de fatigue et de faim et dit :

- Non, je ne peux pas .. Si, si des clients arrivent ..

Elle lui lança un regard de détresse, comme un appel au secours. Elle se refusait de l'avouer, mais elle n'allait pas bien. Elle fit un petit sourire, espérant le convaincre que tout allait bien, et chercha du regard quelque chose à faire.
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La mort ne peut être ni lâche, ni belle, c'est simplement la mort. Seule sa raison peut avoir une signification.

Lakdan arriva dans sa taverne... gentiment gérée par Yliade pendant son absence... Il avait hate de revoir celle ci tout comme ses autres amis.

Bonjour !
Comment allez vous tous ?

Lakdan sourit voyant Coyotte débouler vers lui...
Il le prit dans ses bras tellement il était heureux de le revoir !

Ah, sa fait du bien de te revoir ! Comment vas tu toi ?
Comme tu vois, moi aucune blessure, juste quelque peu secoué par quelques coups mais rien de bien affolants.

Lakdan suivit Coyotte vers le comptoir hochant la tête suite à sa proposition d'une petite collation .

Lakdan leva sa première choppe.

Oui, à nous !!

Il but la deuxième rapidement, depuis le temps qu'il voulait reboire de la Calva...

Coyotte vit enfin un client arriver. Il fronça légèrement les sourcils et dévisagea la femme. Il la connaissait, il en était sur, mais ne se souvenait plus de l'endroit où il l'avait rencontré, ni de son nom... Peut être qu'elle ne le lui avait pas dit en fait. Il la regarda prendre place au comptoir, et lorsqu'elle lui demanda à boire, il comprit qu'en restant de ce côté là, tout le monde le prendrait pour le tavernier. Hors il ne l'était pas... Mais bon, puisqu'Yliade n'était pas là, il allait se charger de remplir les chopes.
Il lui adressa un sourire chaleureux, sortit donc une autre chope, la remplit à ras bord et lui tendit le verre :

- Je ne suis pas le tavernier, mais voilà pour vous.

Il la laissa discuter quelque peu avec son ami Lakdan, pendant ce temps là, il tentait vainement de se souvenir de son nom, il était certain de l'avoir su à un moment... Quoi que... sa mémoire lui jouait peut être encore une fois un tour. Il s'affala sur le comptoir, regarda avec attention la femme et lui demanda :

- On se connait il me semble, non ?
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Aimer une personne pour son apparence, c'est comme aimer un livre pour sa reliure

Enchantée Lakdan, moi c'est Nagashazar

Nagashazar levat sa chope et en dessendit une bonne rasade.

Hummm... pas mauvais du tout.

Nagashazar regarda le jeune homme derrière le comptoir.
Son visage ne lui été pas inconnu.
puis la lumière ce fit dans son esprit.

Mais oui, en effet.
Vous êtes le jeune homme qui pose des énigmes tordues sur la place du village.

Nagashazar lui fit un grand sourire.

Souriant légèrement, Coyotte répondit à la femme en face de lui :

- Et bien, vous vous souvenez donc de moi en .. mal ?

Un petit rire sortit de sa bouche. Il but une gorgée de sa chope et ajouta :

- Bon en tout cas, je suis Coyotte.

Il la regarda ensuite avec attention, attendant qu'elle se présente. Lui aussi s'était souvenu d'elle, comme la jeune femme qui l'avait bien ridiculisé dans son énigme. Mais bon... Il regarda la porte, Aiyla ne l'avait pas suivi pour une fois ... bien étrange. Surtout que ce jour là, il aurait bien aimé la voir..
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Yliade reprit son poste derrière le comptoir. Une chope dans la main, elle salua Nagashazar.

- Vous avez beaucoup voyagé, alors ?

Demanda-t-elle d'un ton qui laissait entendre sa curiosité.





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La mort ne peut être ni lâche, ni belle, c'est simplement la mort. Seule sa raison peut avoir une signification.

La grande brune regarda l'homme entrer dans la taverne. Son visage ne lui disait rien, absolument rien. Elle attendit qu'il se présente, puis lanca :

- Ravie Giuseppino, et bienv'nue à Bourbon, j'espère que votre séjour, si j'puis dire, se passera pour le mieux. Appelez moi Yliade.

Elle lui servit une chope pleine, espèrant qu'il la trouverait à son gout (la chope, pas elle).

Ravie d'entendre que la bière était bonne, mais pas sur qu'il ne m'entait pas un peu, elle laissa apparaître sur son visage fatigué un sourire chaleureux, comme elle savait les faire. Elle désigna du menton la dame assise à l'autre bout du comptoir, quand elle entendit la question du voyage.

- Ca, faut lui demander à elle.




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La mort ne peut être ni lâche, ni belle, c'est simplement la mort. Seule sa raison peut avoir une signification.

La tavernière désigna les deux hommes, restés dans leur coin.

- Celui aux cheveux foncés et l'air sympa, c'est Coyotte. Celui avec les cheveux bruns, c'est Lakdan, le proprio.

Elle attrapa quelques chopes vides (et plutôt propres) et les remplit aussitôt. Elle en tendit une à chacun.

- Santé, à votre séjour Giuseppino !

Dit-elle en levant sa bière.





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Nagashazar levat sa chope et la leva en direction de Giuseppino en lui faisant un signe de la tête.

A ta santé Giusepé et vive Bourbon.

Shaza sifflat la moitié de sa choppe et alla s'assoire à coté du mineur.

Je suis Nagashazar des Sept Mers, et c'est moi qui fut pirate.
J'ai voyagée sur toutes les mers du monde connu et mon sloop à abordé les deux ciciles.
Nous avons coulé quelques navires battant votre pavillon, mais vous n'étiez surement pas à bord.
Sinon vous ne seriez pas là pour en parler.

Shaza finie sa chope tout en vérifiant discrètement que sa dague était bien à sa place.

Mais que faite vous donc messire si loint de votre pays?

Lakdan avait dormi tout le long de la conversation...
Lorsqu'ils se réveilla, il entendit: Qui est partant pour une bière???
Aussitot il leva la tête et s'exclama:

Ah mais c'est moi qui offre ! A votre santéé !

En entendant Lakdan prononcer la formule magique "c'est moi qui offre, à votre santé!", Giuseppino, 1/3 en transe, 1/3 hypnotisé, et un gros tiers assoiffé, se leva mécaniquement, tel le chien de Pavlof, pour remercier le plus chaleureusement possible le généreux seigneur:

-Merci! A votre santé! Longue vie à Lakdan, longue vie à Bourbon, longue vie au Roy! Que Christos veille sur vous!

Il se rassit et se jeta, sans vergogne, la tête la première dans sa choppe.
Avant même que Lakdan ait payé, la chopine de Giuseppino gisait déjà vide sur le bar. Seule quelques goutelettes qui perlaient au coin de sa bouche et dans sa barbe pouvaient permettre de deviner, qu'il n'y a pas si longtemps que ça, il y avait une bière en face de Giuseppino.