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[RP] La République ou la Mort !

Kartouche
Lettre envoyée au trois capitaines Lonia, Lucasd et Feignant, et à eux seulement a écrit:
Salutations !

En raison des difficultés financières auxquelles nous devons nous attendre dans les semaines à venir, nous avons décidé, au conseil, de ne plus entretenir d'armées à grand coût. Par conséquent, nous vous invitons à dissoudre vos troupes dans les délais les plus brefs, sachant que dès ce jour tous les frais seront à votre charge, et prions de ne plus arborer étendard béarnais. Pour votre information, ce dernier a récemment été modifié. J'ai d'ailleurs le plaisir de vous faire parvenir une esquisse de ce blason, ce qui vous évitera des soucis inutiles lorsque vous croiserez des compagnies l'arborant.



Fraternellement, pour la gloire du Très-Haut et celle de Genève,

Kartouche, capitaine de la république réformée du Béarn, bourgeois de la bonne cité de Genève et reître de la compagnie


Kartouche avait fini son brouillon. Dans ces cas-là regrettait parfois de ne pas s'appeler Izaac ou Kirkwood ; ses vieilles manies de procureur procédurier resurgissaient toujours lorsqu'il s'agissait d'écrire ce genre de courriers, pas moyen de faire autrement. Mais bon, pour cette fois, ça suffirait. De toute manière, il doutait que le contenu du papelard n'influe de quelque manière que ce soit sur son accueil. Il fit trois copies, procéda à tout le tsouintsouin habituel, signature, pli et sceau, et le jeta sur un coin de la table.

«Parfois, j'aurais bien envie de tout saccager, mais mes réflexes aristotéliciens me retiennent de faire cela. En attendant, il faudrait que quelqu'un aille voir en quoi consiste l'arsenal ; il serait bête que nous ne profitions pas de notre situation pour remplacer les armes de nos frères et soeurs cassées au cours des dernières semaines. Vous pourriez aller voir, Tatoumi ?»
Varden
Soupir et dépit ... Pau était tombée ... Le Béarn si longtemps fier d'être le Comté le plus protégé du Sud du Royaume avait perdu son Castèth ...

Il écouta les béarnais prendre parole, et son sourire revint peu à peu ...


Cette immondice, cette République n'a aucune valeur que celle que ces hérétiques croient lui donner ! L'actuelle Comtesse du Béarn est Azilize et nous devons faire front à ses côtés !

Débarassons nous une bonne fois pour toutes de tous ces hérétiques !

Per lo Béarn !

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Paddy_versifiet
Paddy était en colère... On pouvait l'entendre grogner dans l'auberge du p'tit chauve... Sa colère était dirigée contre tout le monde... contre ces armées incapables de défendre le château... contre des conseillers qui passaient plus de temps à ergoter sur le sexe des anges plutôt qu'à s'occuper du comté... contre ces envahisseurs qui avaient jeté leur dévolu sur son comté... contre les traitre au comté qui avait trahi... contre son grouillot qui l'agaçait à ne rien comprendre ce matin... contre sa tavernière qui n'était pas là quand on avait besoin d'elle...

Il entendit la voix de son épouse dehors et il songea alors qu'il ne tiendrait pas sa promesse. Abandonner la vie politique ? voilà bien une promesse d'ivrogne... et pourtant Paddy était loin d'en être un.

Il se servit une pleine chope de whiskey qu'il bu lentement en réfléchissant à l'ordre dans lequel il fallait faire les choses... Une fois le chope vide reposée sur la table un plan avait germé dans sa tête... Il se leva, sorti de l'auberge avec son grouillot et rejoignit la foule sur la place.

Il écouta un moment les uns et les autres puis il dit brièvement...


Il n'est plus temps de tergiverser, il nous faut reprendre notre château et reconstruire notre comté.
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Nini89
comment ose t il vouloir change le blason béarnais
pas question il resteras comme il est
c honteux de voir sa il veule tout nous prendre
mais ils ne pourrons jamais enlever le fierté des béarnais

vive le béarn


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fière d être béarnaise
Azilize
Les Béarnais en nombre arrivaient pour dire leur colère et leur rage. Elle ne se posait plus de question. C'était inutile les questions viendraient surement en leurs heures. Un moment, un court moment elle s'était sentie seule mais en les voyant elle comprenait que c'était faux qu"ils étaient là !

Merci à vous tous je savais que je pouvais compter sur vous. Que le Béarn pouvait compter sur vous.

Nous ne laisseront pas ces hérétiques sur nos terres.

Nous ne laisseront pas les béarnais sous leur domination.

Nous ne renierons pas notre foi pour une hérésie venue de loin.

Nous seront unis dans l'adversité

Qu'Aristote nous protège tous et protège le Béarn !

Per lo Béarn !

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Faster83
[A Tarbes]

Depuis le petit matin, partout dans le Béarn des crieurs annonçaient des nouvelles de Pau, des affiches étaient placardées sur chaque arbres, afin que les Béarnais sachent ce qui se passe.
Faster, enragé d'être parti de Pau la veille, reste la, devant l'annonce des félons.
Il ne manquait plus que ça. Comment avait t'on put se laisser avoir comme ça?
De rage, le seigneur d'Abidos racla sa gorge, et lâcha un crachat bien gras sur la gravure du soi-disant nouveau blason du Béarn.



Per lo Béarn !
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Tatoumi
Vous pourriez aller voir, Tatoumi ?

C'était Kartouche qui venait de lui parler.
Le grand Kartouche, le voyageur, le diplomate à ses heures, celui qui, sinon rabibochait, ramenait au dialogue deux contrées devenues ennemies.
Un fier combattant aussi, elle avait eu l'honneur de l'admirer au Grand Tournoi de la mine d'or à Genève.

Des armes !
Bien sur ! Le stock des compagnons reitres avait été mis à mal par les différents combats, elle-même n'avait plus qu'une épée d'avance....


Avec plaisir, Kartouche.

D'autant que ça lui ferait une occupation, avec ces histoires, elle n'arrivait pas à se concentrer sur sa tactique, une idée lumineuse lui viendrait peut-etre plus tard, quand elle s'y attendrait le moins...
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Numéro deux et capitaine des Aigles Genevois.
Ancienne avoyère de Genève.

Le coeur emmêlé à celui de Barkus...
Mariposa
Assaut du château, petit matin du 28 novembre.

L’heure est tombée, le petit groupe déployé. Les coqs dorment encore tout comme ces béarnais endormis sous les paroles réconfortantes de leur noble conseil aveuglé d’un surplus d’arrogance.

Sicaires et reitres avancent furtivement vers les immenses portes du château. La blonde helvète est du déplacement. Les yeux bien ouverts, elle avance prudemment ne manquant aucun détail au passage.

Soudainement, une porte de taverne s’ouvre devant elle. Bigre… La jeune femme se plaque de justesse contre le porche d’une maisonnette. Sueurs chaudes, sang froid. Le couple bien arrosé passe sans la remarquer. Lui, le nez dans le décolleté, elle, frémissante les yeux fermés. Esquive facile.


Mariposa reprend son élan mais n’aperçoit plus ses comparses. Heureusement qu’un lieu de rassemblement avait été défini. Quelques arpents, voilà. Une ombre, la seule qu’elle reconnaitrait parmi mille, cette ombre instinctivement lié à jamais. Le prix à payer pour patauger dans les mêmes libertés. Le Capitaine est donc en place, il n’avance plus.

Mariposa repère un amas de caissons près d’un mur juste devant les remparts. À angle calculée elle se positionne. À gauche le Capitaine qui lui donnera le signal, à droite un soldat, hautement juché. Elle glisse une main sereine dans son sac en bandoulière et en sort sarbacane et fléchettes. Se perdant quelques instants dans ses souvenirs d’enfances, elle caresse cette arme paternelle comme seul souvenir, souvenir fort utile il faut dire.


Tsiiiiyou !

Sorti de rêverie, le signal est donné! Elle dépose la sarbacane sur ses lèvres et d’un œil stable fixe le soldat dans sa mire. Fiiiou Zut ! manqué. Le soldat s’excite, il a senti quelque chose lui effleurer les oreilles, il bouge vivement. La jeune femme recommence, elle enligne avec soin la fléchette, son souffle est rapide, son esprit agité, elle doit réussir, elle ne peut échouer. Son œil se plisse légèrement, la cible est bien centrée. Fiiiou. Réussi ! L’homme tournoie sur lui-même avant de plier les genoux et s’écrouler sur les dalles de sa forteresse.


Souriante, fière et surtout soulagée elle reporte son regard vers la Capitaine. Il n’est plus là, pas plus que le garde de l’autre côté… Ont-ils réussi ? Mariposa sort de sa cachette et avance d’un pas rapide vers les portes, elle ne veut pour rien au monde manquer cette marche royale à travers les dédales du castel!
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Aimelin_

Peuple Béarnais prenez chacun l'étendard de notre comté

arborez le fièrement et faites fi des propos des lions !

n'ayez nulle crainte vous ne leur devez pas obéissance
vous ne leur devez rien !

ceux qui se sont introduits au chateau et en salissent les fauteuils périront !



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PER LO BEARN !!
Acar
Mes chers amis, coupez court à la discussion, ils ne le méritent poinct !!

Ne leur répondez plus, ils ne sont rien et nous leur feront rappeler !!

Chiens que vous estes, chiens vous resterez !!

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Sanctus
Citation:
Au peuple du Béarn qui s'est réveillé ce matin avec un grand mal de crâne, salut !

L'incompétence de vos dirigeants est la cause de vos maux. Ils ont accepté d'héberger le curé fornicateur Yohan65, que la justice genevoise avait condamné à mort par contumace. Ils ont fait la sourde oreille aux demandes d'extradition légitime qui étaient demandées. Ils ont répondu par le mépris ou n'ont pas répondu du tout aux missives des Genevois. Ils n'ont même pas daigner réagir à l'ultimatum d'un mois fixé par Genève sous peine de déclaration de guerre passé ce délai.

La suite, vous la connaissez. Ce matin, par la grâce de Deos, le château de Pau n'était pas gardé. Nous sommes rentré la fleur à la bouche et le sourire aux lèvres. Les conséquences seront lourdes pour le Béarn car c'est la loi de la guerre qui s'applique désormais.
Ainsi en ont décidé ceux qui osaient naguère se pavaner avec leurs titres de nobles et afficher partout leur domination sur le peuple. Ces gens doivent être au mieux pendus, au pire empalés.
Mais ils ont fait leur temps car la République est proclamée.

Per lo béarn !

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Cromwell dict Sanctus, dit عبد الواحد
Le Vieux Lion.

Anacron
Stupeur, incrédulité… Comment en était-on arrivé là ?

Mélange de colère et d’indignation … Rien dans la communication comtale de ces derniers jours ne laissait supposer que la prise du château était possible !

Aucun mobilisation n’avait été demandée ; aucun réseau activé … Le Béarn s’était endormi bercé par ses victoires récentes et engourdi par le froid de l’hiver et voilà qu’il se réveillait ce matin sous le joug de l’ennemi …

Certains savaient-ils ?

Que s’était-il passé ?

Découvrir que Pau était tombé aussi facilement était difficile à encaisser … Difficile surtout de se retrouver ainsi planté devant le fait accompli …

Que penser ? Que croire ?

L’ennemi avait-il profité des divisions béarnaises pour contre-attaquer ? Avait-il su tirer parti des querelles qui agitaient la noblesse comtale pour parvenir à ses fins ?

Frustrations, déceptions … Il y aurait sans doute des réponses à donner et peut-être des comptes à rendre mais en attendant il fallait une fois de plus faire front uni et refuser l’inacceptable ! Refuser qu’une puissance étrangère vienne fouler la souveraineté du Béarn …


Le dénommé Barkuss n’a pas été choisi par le peuple Béarnais. Lui et sa clique qui prétendez composer le Conseil comtal et occuper le château de Pau êtes des usurpateurs …

La seule Comtesse légitime est celle que la population de ce Comté s’est choisie, Azilise … Le seul Conseil que nous reconnaissons et celui sorti des urnes.

La dictature, l’usurpation et l’oppression ne pourront durablement gouverner le Béarn et soyez persuadé que vous finirez par rentrer à Genève …

Per lo Béarn !

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Ptitmec13
Ptit ne disait mot, de tout façon cela ne servait à rien...
Elle s'avança et pris place aux cotés de la Comtesse, arborant l'oriflamme aux couleurs du Béarn. Oui oui c'était bien elle à coté d'Azi..



Ptit avait en son cœur son Comté et ne reconnaitrait qu'un seul blason, celui qu'elle avait toujours connu. Que les hérétiques gardent le leurs qui ne correspondait en rien à l'histoire du Comté.
Qu'il lui mette donc un procès sur le dos, elle n'en avait rien à faire... l'habitude peut être..

Elle reprit en cœur avec les autres Béarnais:


PER LO BEARN!!!!
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Per lo Bearn
Kirkwood
Citation:
De Kirkwood, Lecteur réformé en Genève et sergent en la Compagnie franche du Brave-Capitaine Méliandylus ;
À ceux qui liront ces lettres, salutations en Deos et Ses trois prophètes !

Pourquoi voulez-vous que nous dissimulions l'émotion qui nous étreint tous, hommes et femmes de Genève, qui sommes ici, dans Pau, debout pour nous libérer et qui avons su le faire de nos mains ?

Non ! nous ne dissimulerons pas cette émotion profonde et sacrée.
Il y a là des minutes qui dépassent chacune de nos pauvres vies.

Genève !
Genève outragée !
Genève brisée !
Genève martyrisée ! mais Genève redressée ! redressée par elle-même, par son peuple, avec le concours des alliés du Lion de Juda, avec l'appui et le concours de l’Aristotélicité tout-entière, de l’Aristotélicité qui se bat, de la seule Aristotélicité, de la vraie Aristotélicité, de l’Aristotélicité éternelle.

Il n’est pas de foyer dans Genève, dans notre Helvétie chérie et même dans l’Aristotélicité, hormis dans les demeures des coupables, qui n’adresse sa gratitude aux Reîtres qui, courageux malgré les incertitudes, infatigables malgré la constance du défi et du danger mortel qu’ils affrontent, ont changé le cours de cette guerre par leur bravoure et leur dévouement.

Jamais, dans l’Histoire de l’humanité et de ses guerres, tant de gens n’ont dû autant à si peu d’hommes !

Eh bien ! puisque l'ennemi qui tenait Pau a cédé, Genève rentre fièrement dans l’Histoire.
Elle y rentre sanglante, mais bien résolue.
Elle y rentre, éclairée par l'immense leçon, mais plus certaine que jamais, de ses devoirs et de ses droits.

Je dis d'abord de ses devoirs, et je les résumerai tous en disant que, pour le moment, il s'agit de devoirs de guerre.
L'ennemi recule, mais il est loin d’être battu.
Certes, nous sommes maintenant sur son territoire comme il se doit, en vainqueurs.
C'est pour cette revanche, cette vengeance et cette justice, que nous continuerons de nous battre jusqu'au dernier jour, jusqu'au jour de la victoire totale et complète.

Méprisés au temps de la diplomatie, nous avons lutté.
Acceptant un combat inégal, nous avons été sévèrement bousculés, mais avons espéré que la démonstration suffirait. Certains en Béarn nous l’ont laissée à penser, et cette fin honorable pour tous, nous l’envisagions avec espoir.

Mais depuis que la diplomatie avait été reprise en main par une nouvelle équipe en Béarn, c’était encore une fois le mépris et le sarcasme, assumés, des nobles les plus infectés par l’Église Aristotélicienne.
Les propositions sincères de paix de Genève n’ont eu comme écho que le silence de ceux qui croyaient nous endormir.

Genève a contre-attaqué et montré à nouveau la force sacrée de sa colère.
Loin de ses bases, isolée en Béarn, elle se jette à nouveau de toutes ses forces et montre ce dont sont capables ses filles et fils.
Ce qu’elle fera, encore et toujours, sans jamais rien céder, tant que ne seront pas reconnus par tous, ses droits légitimes à la justice !

Fait à Pau, ce 28 novembre de l’an 1457 de l’Ère de la réformation de la Foi
Rosedeplantagenest


Apparemment les valets jà présents ne souhaictaient pas passer le message aux malvenus, et c'est d'un regard noir qu'elle s'approcha du seul garde qui se trouvait dans la grande salle du castel comtal.

"-Je vous ai mandé d'aller me chercher ces intrus sur le champ, et si vous ne vous dépeché poinct, je vous fais pendre àla prochaine aurore..."

Dans sa main se tenait l'accord qu'avait proposé Izaac le fourbe, ne laissant pas le temps à la comtessa et à Rose d'en discuter comme elle l'entendait.

La rage en elle, elle patienterait encore quelques temps avant de repartir et envoyer ses lettres dont elle commencait à entrevoir le contenu.

Au loin, elle pouvait entendre lepeuple gronder et elle savait que Pau n'appartiendrait jamais à Geneve..

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