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[RP] Ouvert à tous/ Scènes de la vie quotidienne à Lectoure

--Alto




Dans le pigeonnier en face de la chaumière de Kachina, il attend le matin, Il guette le lever du soleil.
C’est à cette heure où le ciel s’éclaircit, que l’aventure commence pour lui.
L’humain arrive, les yeux encore voilés de sommeil.
Quelques graines concassées de blé, de maïs et d’orge, un peu d’eau fraiche.
De son petit bec court, il se régale.

L’homme ou la femme , suivant les jours le prend ensuite dans ses mains et lui attache un message autour de sa patte droite puis, le lache, le laisse s’envoler dans le ciel .

Là, enfin, il est dans son élément, il est libre. Il est fait pour ça, lui , pour déployer ses longues ailes et planer dans les airs.

Rapidement, il rencontre un courant ascendant, se laisse porter, savoure cette ivresse qui le gagne.



Son œil rond, cherche partout autour de lui, l’arrivée éventuelle d’un rapace, qui lui ôterait la vie.

Et puis, son petit esprit d’oiseau s’égare , il imagine sa destination finale , la fenêtre où il se posera pour délivrer son précieux message.


Il s’arrête de temps en temps pour picorer quelques cailloux sur le bord d’un chemin, se baigne dans une flaque d’eau ou une rivière et repart.

Pas le temps de roucouler, même quand il se sent d’humeur légère et qu’il rattrape en vol une douce aux plumes grises et au corps rond .
Il doit transmettre son message. Quelqu’un attend, quelqu’un espère peut être !

Il sait tout de ces messages.
Les humains ont pris l’habitude de les lire une dernière fois à haute voix avant de lui confier.

Il ne comprend pas tout, retient seulement des mots , souvent les mêmes qui reviennent toujours :


- tu me manques !
- reviens !
- pardonne moi !
- je me sens seule !
- je pars mais mon cœur reste là !
- je suis à toi !
- donne moi des nouvelles !
- tu m’as trahi !
- j'arrive !
- est ce que tu vas bien ?
- tu es belle !
- je t’aime !


Enfin, il arrive, il se pose, laisse quelques fientes sur le bord de la fenêtre et attend.

Il est arrivé. Dans quelques minutes, quelqu'un viendra, étonné ou souriant, le caressera du bout des doigts, le délivrera de son fardeau et après avoir lu la missive, se sentira plus heureux ou plus malheureux.

Il s'appelle Alto, il est pigeon voyageur..............
--Petitestella


Sa maîtresse venait juste de lui verser un peu de lait dans sa gamelle, que quelqu'un frappait à la porte.

" Rien à fiche, je ne bouge pas, j'ai mon lait moi "

La petite chatte blanche ne jeta même pas un regard à la fillette qui entrait dans sa chaumière, et à qui on proposait de délicieux mets.

" Des biscuits ? Et moi, on me propose pas ? "

Finissant son lait à toute vitesse, Stella s'approcha en miaulant.

- Miaou ! Miaou ! ( traduction : Et moi ! Et moi !)

La petite fille darda ses yeux sur le félin, et s'en approcha. A peine le temps de renifler cette intruse que déjà elle est installée sur ses genoux.

" Et minute toi, t'as pas un biscuit ? "

Ni une ni deux, pas sauvage pour un sou quand il s'agit de nourriture, la chatte pose les deux pattes avant sur le buste de la petite et renifle ses lèvres. Pas d'odeur biscuité, juste du fruit. Beurk !
Puis la gamine se met à lui raconter les aventures rocambolesques de choses avec des ailes, tiens, son repas de la veille : le moineau. Ah non, des chevaux ?
Penchage de tête du chat, qui ne comprend pas, et regarde sa maîtresse. Là v'là qui enchaîne avec l'escargot. Quoi, ce truc tout visqueux qui voudrait s'approcher trop près de sa gamelle d'eau et de sa couche ? Ah non, lui, elle ne l'aimait pas. Elle n'aimait que sa maîtresse, qui la laissait dormir avec elle quand le barbu n'était pas là, lui donnait ses restes de nourritures et la câlinait.
Alors à moins que cette mini-maîtresse ne lui fasse elle aussi des câlins, c'était tout vu.
Elle regagna sa maîtresse, fière comme un paon et la queue froufroutant, roulant des pattes. Et oui, une minette angora blanc, c'est joli. D'ailleurs, sa maîtresse lui disait tout le temps. " Ma toute belle", qu'elle lui disait. Ou alors "Stella", tout dépendait des jours et des moments.
Elle se glissa sous la houpelande de Cloé, ne laissant dépasser que sa tête pour observer la petite maîtresse.
--Keir





Il n’a pas écrit depuis longtemps .

Il a beaucoup arpenté les ruelles de la ville , a observé. Il connaît les intrigues, il sait quelques secrets.

Mais ce soir, il reprend sa plume car il a en vie de parler d’une femme.

Elle lui plait beaucoup. Elle vient souvent en taverne.
Elle aime aussi bien danser que rire et jouer mais aussi parler.
Elle s’implique beaucoup dans la vie de son village.

Blonde, ah non, c’est vrai !
D’un trait de plume,avec un petit sourire aux lèvres, il rature le mot et rectifie avec un sourire.
Chatain clair, magnifique chevelure qui lui descend jusqu’aux reins . Sculpturale, sensuelle.
Une dame, une beauté . L’œil vif et souvent moqueur . Tout en courbe et en sensualité. Racée, élégante. Gourmande aussi, de cette gourmandise qu’ont les amoureux de la vie.

Elle a connu beaucoup d’hommes. Quand elle aime, elle se donne, elle est ainsi. Entière, passionnée.

Mais lui, il a reconnu derrière la façade enjouée et moqueuse, un être rare, une femme sensible ,souvent blessée mais qui toujours est restée du côté de la vie.

C’est une amie fidèle, qui ne trahit pas, qui ne déçoit pas, généreuse . Comme en amour, quand elle donne son amitié, c’est pour toujours.

Cet été, elle a connu la passion, un instant de bonheur absolu, une parenthèse enchantée comme on en connaît peu dans une vie.
Il est parti. Elle est restée.......... seule, longtemps , cachant sa souffrance.

Pas le genre à se plaindre , elle est restée debout et fière.
Espèrant toujours …….gardant le sourire.

Et puis , elle a retrouvé l’amour. La tendresse, le désir. Un homme bon et généreux. Elle a recommencé à vibrer et à attendre….à aimer.

Cette femme, c'est une figure importante de Lectoure. Sans elle, la ville n'aurait plus cet attrait qui la rend si spéciale..........

Le conteur pose sa plume, boit une chope de bière et pense que cette belle chatain clair méritait bien qu'il lui consacre un instant.


A NOIRAUDE .....................

Bee.zee
Bee arpentait les rues, déhabulait entre les marchands sur la grande place, observait les uns, écoutait les dires et les disputes d'une oreille distraite. Elle suivit le chemin en dehors du village, marchant sur le sol humide, foulant distraitement du pied quelques herbes hautes.
Sans savoir où ses pas la mèneraient, elle écarta un rideau de feuilles, et déboucha sur un petit paradis.
Un petit lac calme réfléttait le soleil naissant. Seules quelques vaguelettes venaient troubler la rive, dérangeant un grand échassier qui posait un oeil impérieux sur le décor.
L'onde tranquille était encadrée pas un tapis de feuilles ayant revêties leurs couleurs d'automne. Le rouge se mêlait au orange vif, tantôt au marron, tantôt au pourpre foncé, clairsemées de touches d'ocre.
Les rayons du soleil mirroittaient sur la surface dorée de l'étendue d'eau, et jouaient sur les perles fines de rosée.

La jeune femme, muette, fit quelques pas jusqu'aux bords du lac, et s'assit, émerveillée. Elle remonta un peu sa jupe, et immergea avec délice ses jambes dans l'eau glacée. Elle pencha la tête en arrière et ferma les yeux, profitant du soleil matinal qui jouait sur son visage. Ses pieds décrivaient de petits ronds dans l'eau et effrayaient de minuscules poissons argentés.
Bee s'allongea sur le matelas humide mais confortable du sol et sourit. Elle oubliait là ses cauchemards, ses deux jours sans sommeil à se tourner, et retourner dans ses draps, en espérant rejoindre les bras de Morphée, ou même éloingner ces songes qui la tourmentaient, venus de son passé. Elle la revoyait encore, hurlant, se débattant. Elle vit ses petits pieds, elle qui se mettait les mains sur les oreilles pour ne pas entendre, pour chasser ce rêve affreux qui ressemblait tant à la réalité que les deux univers se confondaient...

D'un geste de la main, elle chassa ses idées noires et rouvrit les yeux sur ce tableau superbe, presque rassurée...
Cortevax
ils sont là depuis quelques jours...
Eva cherche le lavoir..elle a promis de prendre son bain au plus vite..trop de jours de voyage...trop de voyages depuis 1 an et demi
au détour d'une ruelle elle aperçoit ce qu'elle cherche depuis une heure

descendre quelques marches...et virer ses chausses au plus vite..peut-être même les bruler

sont cuites...pffff
elle ira au marché en acheter des neuves en attendant...fait pas chaud ce matin...personne à l'horizon...elle enlève ses braies et ses bas..sa chemise

zou à l'eau
arrêt au premier doigt de pied en contact avec l'eau glacée
arffff..la vache
les dents qui claquent et les bras qui se referment sur sa poitrine menue

eva se rhabille à la hâte...attrappe ses chausses et finalement les fait tremper..rapidement les essore

bon pour le bain je vais voir à l'aubergedemi tour en trombe...et remontée des marches du lavoir sur la pointe des pieds nus
--Keir
MERTIN

Le conteur, ce matin est seul en taverne. Il y a longtemps qu’il n’a pas écrit.

Alors, désœuvré, il reprend sa plume. Ses pensées le mènent vers un très jeune homme.

On sait peu de choses sur lui. Il n’est pas très bavard, c’est le moins qu’on puisse dire. Il est arrivé un matin à Lectoure. Il fuyait, sale et terrorisé, à bout de forces. Esclave d’un maître cruel, il s’était échappé.

Les habitants l’ont pris sous leur aile, l’ont réconforté et soigné. Il est resté.
Nul ne sait où il dort. Il travaille chaque jour à la mine. Mais quand vient le soir, il pousse doucement la porte de la taverne et vient trouver chaleur et compagnie.

Kachina lui apprend à lire et à écrire. Chacun essaie de l’aider à sa façon. Une chose est sûre, il aime la bière. Petit à petit, ses épaules se redressent. La peur dans ses yeux s’estompe.
Parfois même, il sourit mais personne ne l’a jamais entendu rire.

Il est très mince, presque maigre même et jeune.
Sa joue gauche est marquée d’un signe, défigurant à jamais son visage. Mais pourtant le regard des femmes s’attarde souvent sur lui. Il réveille leur envie de consoler et de protéger.

Il n’attend rien, il n’espère rien. Il n’a jamais appris le bonheur………………………

Une question revient sans cesse sur ses lèvres : est ce que c’est mal ?

Il ne sait pas grand-chose, mais il apprend vite.

Dernièrement, le conteur à regardé d’un œil amusé, la jolie Dolmazee lui apprendre à boire cul sec sa chope. Depuis, c’est devenu un rituel pour lui. Il s’applique à bien faire………

Il intrigue, et dérange parfois. La différence fait peur. Elle inquiète………

Le conteur aimerait tout connaître de lui, s’il a une famille, d’où il vient exactement mais le jeune homme garde ses secrets.
Il se ferme et se trouble dès qu’on l’interroge.

Il vit seul, il travaille à la mine, se contente de pain et d’eau, d’un peu de bière le soir.

Mais il vit à Lectoure et à Lectoure, tout est possible ………………………………….


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