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[RP]"Rendez-vous avec la Lune"

--Lune_noire
rp ouvert à tous









La lune renvoyait ses reflets argent sur l’eau aussi lisse qu’un parchemin. Doucement la jeune fille s’avança vers le bord, à pas légers et dansants. Sur son visage fin se trouvait un masque en cuir noir et souple, laissant juste apparaître ses yeux brillants et sa bouche arrogante.

Vêtue d’une robe légère, si fine qu’elle en était presque transparente et voletant au gré du vent.
Ses pieds nus se dressaient de temps à autre sur leurs pointes, et elle effectuait de petits sauts, levant les bras vers le ciel.
Une danse envoûtante, inquiétante peut être…

Un mouvement de côté et elle plia les genoux, sautant avec grâce en l’air, les doigts pointés vers la reine de la nuit. Un sourire éclatant révélé une rangée de dents parfaites, comme un alignement de perles scintillantes…
Un hommage au plus beau moment de la fin du jour, quand les étoiles commençaient à apparaîtrent, prêtes à escorter le bel astre pour les heures sombres de la nuit.

Tournoyant encore plus vite, elle ne cessait de vouloir se surpasser, cherchant à atteindre ses limites, les dépasser même. Tant que son cœur ne s’emballait pas, que son souffle ne s’accélérait pas, elle continuait…
Trois pas sur la droite, laissant une jambe tendue glisser lentement au dernier, pointe en avant.

Elle prit alors de l’élan, se mit à courir aussi vite qu’elle le put et d’un bond de chat elle s’éleva dans les air, bras ouverts, puis se laissa retomber avec grâce au sol. Elle cambra le dos puis plia à nouveau les genoux qu’elle finit par poser au sol.
Sa tête bascula en avant, ses longs cheveux noirs venant cacher son visage…

Sa robe était étalée autour d’elle, laissant apparaître une de ses longues jambes fuselées qui avec le reflet de la lune prenait la même teinte.

Puis elle finit par s’allonger sur le dos, observant le ciel…
Une larme s’échappa de ses yeux et roula doucement sur son masque, comme un diamant perdu…

Le temps avait passé si vite. Elle n’avait rien vu venir.. Tant d’évènements, de choix à faire… Si entourée et pourtant si seule. Elle ne pensait qu’à eux et s’oubliait dans leurs yeux.
Une vie? C’était pour eux. Vivre pour eux…
Mais elle avait besoin de plus. Encore et toujours…

Alors elle dansait, pour ne pas penser… Mais la force la lâchait parfois le soir, et comme maintenant elle laissait aller une point d’émotion que devant les gens elle cachait. Toujours.

Elle resta allonger ainsi, les yeux brillants. Une main posée sur son ventre, elle tenait sa carte.





--Lune_noire


Au même endroit, toujours les yeux rivés vers la lune...
Une danse de plus pour une vie en moins. La mort donnée se fait oublier par cet hommage à son amie, si belle est silencieuse. Auréolée de rouge cette nuit là, indiquant sans doute le sang qui fut versé pour elle....

Les sauts légers se font plus haut, tourner toujours et laisser son coeur guider ses pas. Lame écarlate passe dans son esprit tandis qu'elle danse pour lui et pour cette Lune qu'elle admire.
Fille des enfers disent certains. Non, juste une merveilleuse famille qui fait couler en son sang ces chants blasphématoires et envoûtants.

La jeune femme en oublie tout, plus rien ne l'entoure, plus rien ne la touche. Elle tourne et saute, gracieuse et insouciante.

La chamade commence alors, transformant son sang en flamme salvatrice, changeant ses yeux en lueur flamboyante.
La vie est une danse qui commence pour ne jamais cesser... Jamais...
Si la musique s'arrête alors le monde n'existera plus.
Et cette musique dans sa tête...
Si forte...
Si prenante...
Comme une drogue.
Elle danse et ne s'arrête pas son sourire s'agrandit tandis que son coeur s'accélère, de trop...
Elle tourne et tourne...
Les bras écartés et le visage lumineux...
Puis s'écroule avec lenteur et grâce, la poitrine se soulevant au rythme de sa respiration saccadée.

Les yeux toujours rivés vers son astre.
Elle sourit.
--Lune_noire


La nuit était si belle. Et cette Lune pleine qui éclairait fièrement l'eau du lac.
Lune n'avait put résister plus longtemps. Elle savait qu'elle ne devait pas. Il fallait laisser le temps à sa blessure de guérir. Mais non... Son amour pour ces moments précieux était trop fort...
Elle retourna donc au même endroit.... Boitant légèrement, mais sans perdre sa grâce naturelle.

Ce soir là elle était vêtue d'une robe blanche, hommage à son astre de nuit. Ses longs cheveux couleur encre voletaient doucement sur ses épaules nues.

Elle vérifia d'abord que son bandage était bien serré en haut de sa cuisse, puis rabaissa sa robe.

Et le ballet commença.

Tout doucement, elle se mit sur la pointe des pieds, au ralenti, jusqu'à être sur ses orteils.
Ses bras se soulevèrent en même temps, avec grâce, pour venir au dessus de sa tête, penchée vers le bas.
Puis une jambe se leva avec la même lenteur, droite, jusqu'à effleurer son oreille du mollet.
Puis elle se plia et d'un bond, elle sauta, comme une biche, pour atterrir un mètre plus loin sur une jambe.

La douleur fut telle qu'elle eut l'impression qu'une épée lui traversait à nouveau la cuisse, mais elle serra les dents, ignorant les larmes de douleur qui lui venaient aux yeux.
Sa réception avait été parfaite, c'était bien ainsi.

Elle tournoya sur elle même, faisant voler sa robe autour d'elle et repartit rapidement dans trois sauts enchaînés.
Elle tournait son visage vers la Lune, comme à chaque fois.

Le rythme était changeant, de rapide elle ralentit à nouveau, accentuant les mouvements gracieux de ses bras et de ses mains, tendues vers le ciel.

Puis quelques pas d'un côté, toujours sur la pointe.
Sa robe commençait à laisser apparaître une tache de sang au niveau de la cuisse, mais elle s'en moquait.
Le bandage était humide, elle le sentait bien... Mais l'envie de danser était trop forte.

Elle recommença à tourner, ondulant légèrement son bassin, sa jambe effectuant des demi cercle au rythme des balancements.

Elle se mit à chantonner à mi voix, puis s'élança à nouveau dans les airs, tel un oiseau libre, qui n'aurait jamais connut, et n'aurait jamais à connaître de cage.

Sa réception était encore parfaite, mais cette fois ci, au bout de trois secondes, ses jambes tremblèrent et elle tomba au sol.


Elle éclata en sanglot, comme si les nerfs lâchaient. Puis elle se redressa, essuyant d'un geste rageur ces larmes non voulues.

Puis lentement elle se remit sur ses pointes, remontant à nouveau les bras vers la Lune, puis une jambe.
Se cambrant ensuite elle tourna sur un pied, comme si un fil la guidait.
Tout semblait si naturel...

Enfin elle rabaissa les bras, avec grâce, plia les genoux qu'elle posa au sol, puis elle finit par se coucher sur le dos.
Les bras en croix.

Elle fixait toujours le ciel, les yeux brillants, un sourire émerveillé aux lèvres, sa robe blanche tachée de sang.
Karyaan


Il y a des choses qui ne peuvent se faire qu'à la faveur de la lune pleine.
Il y a des choses qui ne peuvent être cueillis, ramassés, offertes, qu'à la faveur de l'astre lunaire étincelant.
Il y a des nuits comme celle-ci où les forêts du royaume sont visitées discrètement, sans bruit, par des fantômes sans visage.

On lui avait appris à ne pas faire de bruit dans ces forêts là.
Même à la faveur de l'automne qui tapisse le sol de feuilles sèches qui se froissent à chaque pas.
Elle avait appris qu'il valait mieux attendre une pluie fine pour que le tapis en devienne boueux... silencieux.
Et puis, d'autres choses poussaient après un jour de pluie.
C'était mieux, oui, c'était plus sur aussi.

La nuit était si belle. Et la lune pleine perçait ça et là à travers les branches entrecroisées des arbres.
Elle avait fait le plein de ce qu'elle cherchait et marchait, en silence, ses doigts fins glissant sur l'écorce des arbres qu'elle croisait.
Lentement, comme redessinant chaque nervure. Doucement, comme un aveugle lit un visage aux traits burinés.
Elle se sentait si bien ici. Même si le froid pinçait les chairs, même si l'humidité s'insinuait jusque dans les os. C'est ici qu'elle se sentait elle-même. Entourée de ces arbres centenaires, entourée de la vie.

La nuit était si belle. Et ce silence lourd et pesant, de cette forêt endormie et qui s'éteint d'un sommeil hivernal.
Tous ces petits êtres qui s'y ébattent d'ordinaire et qui pour quelques mois, s'endormiront bien au chaud, laissant de côté les soucis de leur vie animale
Elle aimerait tant, parfois, pouvoir s'endormir quelques temps, histoire de laisser passer les choses. Histoire d'oublier. Histoire de... fuir.
Oui.
Ces silences, cette absence, ce goût de trop peu.
Fuir, partir.
Penser à autre chose, s'occuper l'esprit pour oublier ce corps.
Et puis...

Des sanglots.
La Brindille se figea. Les doigts de sa main senestre sur l'écorce d'un vieux chêne. Elle tendit l'oreille.
Oui... elle avait entendu des sanglots.
Dans le silence de la forêt, des sanglots se répercutant comme des cris de rage.
Des sanglots et puis le silence.
Après quelques minutes, comme statufiée au pied du grand arbre, elle se remit en route, cherchant d'où pouvait provenir ces pleurs.
Tel un animal épié, elle avançait sur le tapis de feuilles humides, tendant l'oreille, cherchant à percevoir le moindre bruit.
Glissant d'arbre en arbre, se cachant de tronc en tronc, elle arriva aux abords d'une rive qui se noyait dans un lac.
Elle n'était jamais venue jusqu'ici auparavant. Elle fixa l'eau calme et le reflet de l'astre s'y dessinant.
Debout, sa main senestre posée sur le bois rugueux, comme accrochée à un lien sur, elle détaillait l'endroit.
Ses yeux d'un gris nuageux parcouraient la rive et son visage diaphane se figea quand elle aperçue la masse blanche couchée à même le sol.

Des mèches noirs, barrant son visage à la peau pâle, ses yeux couleur de pluie restèrent fixés sur la tâche blanche à une dizaine de mètres d'elle.
Lentement, elle pencha la tête sur le coté, fronçant subrepticement les sourcils comme concentrée.
Sa main dextre glissa sur le cuir noir de sa besace et y plongea en silence. Ses doigts trouvèrent ce qu'ils cherchèrent et elle ne bougea plus.

Le silence maitre des lieux, la lune son amante d'une nuit, seuls témoins de cette rencontre improbable.
Elle attend...

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit." [Aristote]
--Lune_noire


La jeune femme était toujours allongée au sol, sa longue robe blanche vaporeuse étalée autour d'elle tout comme ses cheveux au couleur de la nuit.
Elle n'avait pas perdu sa mimique mutine et ses yeux fixaient encore l'astre lunaire, émerveillés par sa beauté.

Sa cuisse la faisait souffrir, comme si une flamme venait lui lécher la peau sans cesse.
Mais elle n'y faisait plus attention, comme habituée à la douleur.
Elle ne remarqua pas non plus la tache de sang qui grandissait imperceptiblement sur le tissu fin de la robe.

Elle finit par se relever et reprit la danse. Avec une langueur et une élégance innée chez la jeune fille, elle tournoya à nouveau, se dressant sur ses pointes.
Offrant de nouveau ses bras au ciel, elle effectua quelques bondissements, avec légèreté, retombant avec grâce au sol.

Avec délicatesse, elle se remit droite, se soulevant du sol de part ses pointes et tourna sur elle même, avec une telle lenteur qu'on avait l'impression qu'elle glissait sur le sol.
Puis elle se figea.

Une étrange sensation vint lui chatouiller le ventre et le coeur.
Elle ne quitta pas pour autant sa position.
L'étrange sentiment d'être observé.
Et pas par quelqu'un de familier. Cela aurait été Lui ou Elle, elle l'aurait senti.
Mais là c'était l'inconnu....

Elle tourna lentement sur elle même, comme si de rien n'était, soulevant sa jambe avec volupté, puis la rabaissant lentement.

Enfin elle fit redescendre ses bras le long du corps et tel un mirage elle fixa la forêt noire.

Ses yeux recherchaient un mouvement, infime, elle tendait l'oreille, comme pour percevoir un battement de coeur, un craquement... Elle cherchait la lueur d'un regard parmi ce feuillage dense à dix mètres d'elle....
Karyaan


Sa main senestre était toujours posée sur l'écorce humide du vieux chêne. Juste posée, presque frôlée. Juste pour en ressentir sa présence, ce lien.
Sa mère lui avait apprit qu'il était source de protection, puissance et force pour les gens comme elle.
Il était l'une des pierres angulaires qui régit les choses de ce monde... le chêne.
Elle ressentait sa chaleur, malgré le bois rugueux sous ses doigts fins.
Elle ressentait son énergie, fluide intemporel qui imprègne et qui berce.
Elle ressentait sa présence centenaire comme autant de certitudes qui rassurent.

Elle fixait la masse blanche allongée et sa main dextre, dans sa besace, se crispa quand elle se mit en mouvement.
Alors que l'être se relevait, son regard se figea.
Comme happé dans une volute de sensations paradoxales, comme hypnotisé par on ne sait quel charme sans nom.
Ses yeux couleur de brume ne quittèrent pas une seule seconde la jeune fille qui dansa sous le regard de la lune.

Comme si l'astre enroulait ses rayons autour de la taille de la danseuse.
Comme si l'astre s'offrait à elle, tout comme elle à lui.
Comme si ensemble ils ne faisaient qu'un.
Pointes dressées, bras levés, robe blanche. Rayons dardés, se juxtaposant à ce tableau éclatant.
Ensemble, la danseuse de la lune, la lune qui fait tournoyer la danseuse.
Comme si la lune avait étendue ses bras vers elle et qu'ensemble elles évoluaient dans une danse langoureuse.

Elle restait figée, la regardant s'offrir.
Elle restait fixée au moindre de ses gestes.
Spectre qui semblait immatériel et pourtant si réel.
Belle... si belle...
Un long frisson la parcourue alors quand la jeune fille ralentie et lentement se retourna.

Le silence reprit ses droit, entrecoupé par quelques clapotis du lac sur les cailloux de la rive.
La lune pleine, tel un phare, éclairant la jeune fille à la robe blanche.
Image spectrale, venue d'un autre monde, d'un tout autre univers.
Moment sublime qui se fige et s'imprime.
Ses yeux gris détaillant l'inconnue qui semblait la regarder aussi.
Pourtant dans l'ombre, alors qu'elle était en pleine lumière.

Alors qu'elle ne le désira pas vraiment, elle fit un pas en avant, ses doigts glissant sur l'écorce râpeuse et l'abandonnant.
Elle entra dans le halo lumineux de la lune, se découvrant aux yeux de celle qu'elle observait.
Restant malgré tout à bonne distance, elle la fixa en silence, la détaillant sans réelle pudeur, comme cherchant à deviner ce que pouvait bien être cet être lunaire.
Elle remarqua la tâche de sang sur la robe immaculée. Son regard s'y attarda un instant, puis il se reporta sur le visage de la jeune fille.
Ses yeux gris plongeant dans les siens.
Sa main dextre toujours dans sa besace, elle pencha lentement son visage diaphane de côté, les mèches glissant sur sa peau aussi pâle que la lune.

Alors que l'inconnue était vêtue d'une robe blanche, elle était son contraire.
Habillée tout de noir.
Bottes crottées d'avoir marché longuement dans la boue de la forêt humide.
Bras, braies et haut noir, une cape à capuche de même couleur au tissu lourd, salie tout autant que les bottes.
Elle portait une besace de cuir sombre.
Seule sa ceinture de corde grise, donnait un peu de couleur... si on peut dire.

Elles se faisaient face. Comme l'ombre et la lumière. Comme le jour et la nuit.
Si différentes... peut-être...
La lune comme seule témoin...

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit." [Aristote]
--Lune_noire


Elle n'avait toujours pas bougé, immobile comme une statue parfaite, seul le vent faisant voleter ses cheveux autour de son visage.
Encore ce frisson qui doucement effleure la colonne vertébrale, cet ange vous avertissant d'un danger proche, ou d'une situation étrangère.
Les yeux toujours rivés vers cette obscurité angoissante, attirante comme le risque.

Puis un mouvement et une silhouette se dessine, sortant de sa cachette protectrice, s'offrant à la vue de cette fille des ténèbres.

Lune Noire resta stoïque, évaluant la menace qui se présentait face à elle, suivant son regard, comme un reflet dans un miroir, reflet qui pourrait montrer une réalité dérangeante.
Son visage prit la même inclinaison que celui de la jeune femme, sans la quitter du regard.
Elle avait également conscience de sa main cachée dans sa besace, tenant sans doute arme ou quelconque objet servant à se défendre si le danger se faisait ressentir.

Le masque de cuir de Lune ne laissait voir que ses yeux ainsi que sa bouche insolente.
Mais elle se sentait comme nue face à cet interrogatoire silencieux.

Elle détailla également l'inconnue, qui se reflétait face à elle, comme un contraire fascinant.
Ses yeux semblaient briller étrangement et contrastaient avec le reste de sa personne sombre.
Mais elle, malgré la candeur de sa tenue, une contradiction était là avec les ténèbres que reflétaient ses yeux.

La demoiselle savait qu'elle n'avait qu'un pas à faire pour se saisir de son épée dissimulée par les herbes hautes à deux mètres d'elle, et qu'en peu de temps une nouvelle tête pourrait être tranchée.
Mais cela ne semblait pas être le futur de cette rencontre étrange.

Enfin et contre toute attente, les lèvres de la jeune fille s'entrouvrirent et d'un murmure chantant et harmonieux, sa voix se fit entendre


Qui êtes vous...
Karyaan


La petite chose tout de noire vêtue faisait face à la danseuse.
Tête toujours de côté, ses prunelles grises dans les yeux étranges de l'inconnue.
Analysant chaque détail, glissant son regard sur le masque, le redessinant comme une caresse à la faveur de la lune.

Quand ses yeux glissèrent sur ses lèvres, les siennes se parèrent d'un léger sourire discret.
Arrogant, provocateur... ?
Elle semblait calme, celle qu'on appelle la Brindille. Pourtant sa raison en elle tempestait.
Et les mots de sa mère s'enchainant dans son esprit, sur ce que pouvait bien être cette danseuse.
Oh elle en avait vu des femmes danser sous les rayons lunaires.
A commencer par sa mère, et aussi elle-même. Mais elles, elles le faisaient nues et dans un but inavoué, inavouable.
Elle aussi sans doute...

Son regard glissa sur les épaules de l'inconnue, comme des doigts frôlant son corps, effleurant chaque pli du tissu blanc.
Pourquoi est-elle habillée si elle est ce qui semble être ?
Sa mère lui avait dit que chacun avait ses propres rites.
Mais pourquoi louer la Déesse affublée de tissu gênant qui ne semblent pas fait pour tenir chaud.

Et puis ce regard...
Et cette danse...
Elle qui trouvait sa mère gracieuse...
Ce qu'elle vit ce soir ne souffrait aucune comparaison.
Si les mots divine et sublime avaient un visage, elle les avait devant elle...

Le visage impassible, son regard s'arrêta un instant sur la tâche sanglante puis lentement replongea dans les yeux de la jeune fille.
Les battements réguliers de son cœur se stoppèrent un instant quand la jeune fille murmura.
Lentement, elle sortit sa main dextre de sa besace.
Ne tenant rien en main, la clarté de la lune faisant briller une multitude de grains blancs minuscules collés encore à sa peau.
Comme si elle avait eut les doigts dans un sac de poudre.

Redressant doucement sa tête, toujours impassible, elle parla d'une voix calme et posée. Murmurant tout autant, sans quitter la danseuse du regard.

Je suis une de ses filles...

Puis penchant de nouveau légèrement sa tête de l'autre côté, comme pour avoir un autre point de vue sur l'irréalité qui lui faisait face, elle murmura de nouveau sans un brin d'émotion dans la voix.

Vous saignez...

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit." [Aristote]
--Masque


Elle ne l'avait pas écouté... Il soupira.

Elle n'était qu'insolence et désobéissance, semblable au chat qui n'en fait qu'à sa tête, ou à l'enfant innocent inconscient du danger. Et elle n'avait pas de parents pour la protéger, mais elle l'avait lui...

Il se sentait lui même revivre dans l'ombre d'un arbre centenaire, silhouette immobile, dont seuls les yeux s'animait pour suivre ses mouvements. Il ne lui avait fallu que peu de temps pour redevenir familier des ombres de la nuit, pour se fondre en elles, pour ne faire plus qu'une avec elles.

Elle dansait... malgré sa blessure, malgré la douleur lancinante qui devait lui parcourir la jambe. Elle dansait avec une grâce irréelle, avec une maîtrise proche de la perfection, et l'on ne pouvait qu'observer et admirer lorsqu'elle se laissaient envahir ainsi par l'ivresse de la danse. Lui même observait... et admirait.

Ses yeux se voilèrent alors que l'image de Lune laissait parfois place à celle d'un autre danseur d'exception... Danse... corps brisé sur les rochers... Danse, si sensible et si humain... Danse, ami sincère, déchirant souvenir, corps brisé qui ne s'animerait plus jamais... Il lui semblait avoir devant lui sa digne héritière, capable de transmettre à travers la danse sentiments et émotions incroyables

Il sortit de sa rêverie lorsqu'elle tomba au sol. Ses muscles se tendirent alors qu'il était prêt à bondir pour la rejoindre, mais elle se releva, et reprit sa danse. Sa blessure se rouvrait, le sang recommençait à couler, il se maudit de ne pas oser l'interrompre, mais elle était si belle sous la lune...

Plus seuls. Présence étrangère qui se découpa bientôt sous les raies lumineux. Deux fins stylets avaient pris place dans ses mains, alors que son attention se focalisait sur l'inconnue. Il évalua rapidement la distance qui le séparait de la jeune femme... trop loin... trop loin pour être totalement sûr de lui traverser l'aorte en lançant une de ses armes.

Il commença à se rapprocher, se mouvant silencieusement à l'abri des ombres, évitant les raies lumineux de la lune presque pleine, attentif aux branches et brindilles qui auraient pu révéler sa présence, sans quitter des yeux les deux femmes, sens en éveil, prêt à l'action... prédateur mortel.
--Lune_noire


Elles s’observaient, sans crainte, aucune lueur d’angoisse ne venait troubler leurs regards. Pourtant la scène était quelque peu… dérangeante. La nuit était à son paroxysme, la lune pleine et ronde portait son col orangé comme lorsque qu’un évènement terrifiant était censé se produire, personne autour d’elles, pas de témoin ou d’aide salvatrice pour cette demoiselle venue des bois, si la folie meurtrière de la jeune Lune s’emparait d’elle.

Mais celle-ci était étrangement calme et sereine. La danse en ces moments magique la rassérénait. Sa question posée, elle ne la quitta pas du regard, ses lèvres formant un léger sourire indéfinissable.
Lorsque la main de l’inconnue quitta l’intérieur de sa besace, Lune enregistra, sans montrer de réaction, l’absence de danger, restant toute fois sur ses gardes face à la poudre restait sur sa peau, comme une multitude de paillettes aux couleurs de son astre.
Elle avait la connaissance de certaines substances aussi légères que le vent, aussi discrètes que la poussière, capables d’endormir, de faire perdre les sens, ou même de tuer une personne, en l’espace de quelques secondes.
Elle-même en connaissait le secret de leur fabrication, mais ne s’en servait que rarement, préférant l’art des armes.

Elle répondit alors, et l’intonation n’était pas tremblante, posée, comme une conversation anodine. Lune en fut presque impressionnée, l’intrigue commençant à chatouiller l’esprit de celle-ci.
Une de ses filles.
Elle ne se considérait pas comme tel.
Du moins enfant de la Lune, oui, mais sous un sens autre, comme une religion, une adoration, une inspiration…
Elle était la petite fille de deux être d’exceptions, deux personnes, quatre personnalités. Des loups à la patte blanche.

L’un n’était d’ailleurs pas loin. Comme un sixième sens, ou comme si son âme qu’ils se partageaient avait ressenti la présence de son autre moitié, elle avait la certitude qu’il était là. Il l’observait depuis longtemps.
Sûrement à la minute prêt à bondir comme un chat, tuant en l’espace de quelques secondes l’apparition étrange qui faisait face à Lune.
Il n’y aurait aucun cri, aucun son, une giclée de sang, donnant quelques couleurs à la scène, les longs cheveux si semblables aux siens voleraient comme dans un rêve, puis elle s’écroulerait avec autant de grâce que celle qui émanait d’elle et mourrait à leurs pieds.

Mais Lune ne voulait pas. Du moins pas encore. Un sentiment de sécurité l’entourait, protégeait par son Ami, sa Déesse. La jeune femme n’était pas un danger.
Lune la définissait pour l’heure comme une intrigue.
Et elle aimait cela.

Puis encore sa voix… Remarque sur sa blessure qui pourtant ne la préoccupait plus depuis un moment. La douleur pourtant toujours aussi présente était devenue comme naturelle.

Elle suivit son mouvement effectuant l’identique, émerveillée par l’assurance naturelle de cette femme qui pourtant aurait dut connaître la mort certaine de ses mains innocentes.
Puis ses yeux glissèrent lentement vers la tache sombre de sa robe, puis remontèrent vers le regard éclatant de son interlocutrice.


Blessure de chair… Mon âme n’a point été touchée. Mais comme elle lorsqu’elle est blessée, le sang ne cesse de couler. Jusqu’à ce qu’une autre âme stoppe la souffrance, ou l’achève…

Le sourire s’agrandit légèrement, laissant apparaître un léger scintillement. Une brise vint la frôler soulevant la chevelure de jais.
Elle murmura à nouveau


Êtes vous perdue…
Karyaan


Elle sourit légèrement quand la jeune fille suivit son mouvement. Amusée de ce mimétisme. Reflet étrange, miroir lui offrant son contraire.
Elle ne la quitta pas des yeux quand les siens reportèrent leur attention sur la tâche de sang.
Son sourire, froid, presque arrogant, s'élargit d'autant plus quand les yeux de la danseuse rencontrèrent de nouveaux la grisaille de son regard.
Elle l'écouta, sans sourciller.
Détaillant ses lèvres fines prononçant des mots qu'elle écoutait à moitié, son regard se fit plus perçant quand la danseuse lui sourit.

Elle la regardait la Brindille, calme et tranquille en apparence.
Sur le qui vive, attentive à chaque bruit de la forêt qu'elle connait si bien.
Attentive à chaque changement d'ambiance, de chaleur, d'univers.
Elle leva sa main dextre dans une lenteur presque dérangeante et suça son index poudré. Puis sourit, malicieuse.

Elle s'avança alors d'un pas lent, restant à bonne distance de la danseuse, la contournant, sans la quitter des yeux, s'approchant de la rive, elle s'y accroupit et se nettoya les mains.
Se redressant alors, ses yeux de brume toujours noyés dans ceux de son reflet, elle pencha de nouveau légèrement la tête de côté et murmura à son tour.

Perdue... non.
Jamais en forêt. Je suis ici un peu comme chez moi.
Surtout quand Elle veille.


Elle se tue alors un instant, laissant le silence reprendre ses droits.
Laissant les arbres qu'elle avait en face d'elle à présent, continuer leur propre danse au rythme du vent.
D'un geste automatique, elle plongea sa main dans sa besace et en prit un tissu de lin plié, propre, et s'essuya les mains encore humides.
Puis, après un moment, elle reprit. Parlant calmement, lentement, comme soupesant chaque mot prononcé.

J'allais vous poser la même question à vrai dire...
Souhaitez vous que je regarde votre blessure ?
Pour l'âme je n'ai pas les compétences... on va dire.
Pour la chair je peux faire que le saignement s'arrête.


Elle avait posé cette question tout naturellement, comme si la situation était normale et que rien ne paraissait irréel.
Mais elle ne quittait pas la danseuse des yeux. Le lac dans son dos, la lune au dessus d'elle comme protectrice, l'obscur de la forêt en face.
Visiblement sure d'elle, calme, impassible.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit." [Aristote]
--Masque


Observateur plutôt qu'acteur, il détestait cette position.

Il observait... la jeune femme qui s'était approché de l'eau pour y tremper ses doigts fins. Mouvements lents, mesurés, appliqués... nulle trace de peur dans sa voix... Il se fit encore plus vigilant, car la maîtrise des gestes et des émotions est chose fort rare, réservé à quelques êtres d'exception.

Il était assez prêt maintenant, assez prêt pour frapper si la situation l'exigeait. Il s'immobilisa à l'ombre d'un arbre, adoptant la position la plus confortable possible.

Je suis une de ses filles...

Une nouvelle image se surimposa sur celui de l'inconnue. Un visage porteur lui aussi de douloureux souvenirs. Sélène au visage blanc encadré par une noire chevelure, Sélène aux yeux saphir pour qui il avait sauté du haut d'une tour. Une douleur ancienne mais jamais totalement guéri le tirailla soudainement dans le bas du dos, lui rappelant physiquement cette chute qu'il avait cru fatale. Il grimaça et changea de position.

Les deux femmes se jaugeaient, se jugeaient, et lui observait. Deux femmes, dans toute leur splendeur sous les raies blanc de l'astre de la nuit. Deux femmes nullement effrayées par la nuit, deux femmes adorant la lune lorsque tant d'autres la craignent. Il connaissait l'une d'elle comme si elle avait été son propre reflet, et cela l'effrayait parfois. Quand à l'autre... il restait sur ses gardes...
--Lune_noire


Elle tourna sur elle même, lentement, afin de la suivre du regard. C'était la première fois que l'on venait la "déranger" durant un de ses moments privilégiés.
Mais elle ne s'en formalisait pas. Normalement cela l'aurait sans doute agacé, et la patience se serait vite envolée, laissant place à l'envie de détruire ce qui la dérangeait. Ou alors elle se serait vite lassée, et la conclusion aurait été la même...
Mais là, c'était différent.
Lune n'éprouvait aucune gêne face à cette inconnue. La peur non plus, bien que cela fusse normal car il y avait bien longtemps qu'elle avait chassé ce sentiment d'elle.
Enfouie bien loin...

Elle n'était donc pas perdue, et loin de là. Comme si elle aussi se sentait pleinement en sécurité quand elle avait le regard divin de la lune posé sur elle.

La jeune femme l'écoutait en silence, enregistrant la mélodie de sa voix, comme une musique qu'elle aurait envie de chanter un jour.

Elle le sentait se rapprocher également. Une aura protectrice, doublée par celle de la lune venait lui apporter réconfort et confiance.

Soigner sa blessure... Lune ne faisait confiance qu'en sa famille. Les autres ne comptaient pas.
Mais elle savait qu'elle n'était pas en danger. Et Il n'était pas loin. Au moindre signe suspect, elle savait qu'il interviendrait et en moins de temps qu'il ne le faut pour lever les yeux, elle irait rejoindre l'astre.

Elle la fixa un instant, une lueur étrange brillant dans ses yeux, puis tout en soulevant le côté de sa robe pour laisser sa cuisse apparaître


Si cela ne vous dérange pas... Ce n'est pas la douleur qui m'insupporte. C'est la crainte... l'unique et seule crainte de ne plus pouvoir... Faire cela.

Une confidence sur ses émotions échappée sans s'en rendre compte. Comment était-ce possible. Elle esquissa un sourire mystérieux, se disant qu'elle avait bien choisi le nom de cette demoiselle. Intrigue... Quel qu'il soit, il resterait ainsi pour elle.

Elle écarta le bandage, laissant apparaître la plaie en haut de la cuisse. Elle n'était pas infectée, mais s'était rouverte dut à la danse.
La lame qui avait transpercée de part et d'autre sa chair tendre n'avait pas fait les choses à moitié...
Karyaan


Il y a des nuits où tout parait hors du temps qui s'écoule.
Oui... seule la nuit est capable d'une telle prouesse.
Il y a des nuits d'ivoire, sous la clarté de la lune pâle, où les mondes se croisent et s'entrechoquent.
Il y a des nuits où il faut accepter de se laisser bercer, emmener, envahir.
Il y a des nuits comme celle-ci...

L'instant irréel, dansant au rythme des clapotis du lac sur la rive.
Le vent, pourtant faible, qui aime toujours autant s'enrouler sur la cime des chênes et les faire jouer une sonate naturelle.
Et ce regard qui étincelle...
Et ce sourit qui se ferait presque... complice... ?
Elles se sentaient différentes et pourtant si identiques.
Si proches et éloignées.
Les même tout en étant opposées.
Et ces yeux perlant à travers ce masque. Ces lèvres qui se meuvent comme autant de caresses effleurées, murmurées, chantées.

Ses yeux de brume restèrent fixés dans ceux de son reflet quand celle-ci lui montra son bandage souillé.
Ses yeux, englués dans les sables mouvants de l'irrationnel. Épris, comme happés par un monde qui sommeil.
Attraction gravitationnelle, attirée par on ne sait quelle force, puissance ou... envie...
Elle ne jeta pas même un regard à la blessure. Les nuages de ses iris plantés dans les ténèbres des siens.
D'un léger mouvement d'épaule, presque imperceptible, sa besace tomba lourdement sur le sol.
Sans la quitter des yeux, son visage impassible, paré cependant d'un léger sourire en coin.
Elle parla alors, toujours sur le même ton, presque chuchotant, comme pour ne pas déranger la nature environnante qui s'endormait aux premières heures de l'hiver.

Il serait dommage en effet qu'une telle blessure vous handicape et vous clou au sol.
Dommage qu'une blessure vous empêche de faire... cela.
Ça serait du... gâchis.


Lentement alors, sans la quitter des yeux, elle s'accroupit à coté de sa besace.
Elle l'ouvrit sans hésitation, elle l'ouvrit de sorte que celle qui lui faisait face pouvait voir ce qu'il y avait dedans.
Comme pour la rassurer, comme pour lui montrer qu'il n'y avait aucun danger.
Beaucoup de feuilles fraichement ramassées.
De plantes fraichement coupées.
De racines fraichement arrachées.
Des petits sacs de toutes sortes et de toutes grosseurs.
Des fioles à foison et du tissu de lin.
Au milieu de ce qui semble être un bazar, un petit livre à la couverture de cuir noir.
On peut voir un des petits sac de cuir ouvert. D'un geste lent, elle y trempa son index senestre et y goutta.
La fixant toujours, impassible.

Sel...
On dit que c'est très efficace contre les sorcières... couplé à la limaille de fer...
Les superstitions sont parfois... amusantes.


Un instant le silence reprit ses droits, puis lentement, comme si elle ne voulait rien brusquer, comme si chaque mouvement était étudié pour ne pas la faire fuir, elle sortit quelques fioles et petits sacs de sa besace.
Ainsi que du tissu de lin propre.
Toujours accroupie, elle ne la quittait pas des yeux. Puis reprit la parole.
Parlant lentement, doucement, calmement.

Du peu que je peux voir de là d'où je suis, il semblerait que se soit une blessure faite à l'arme blanche.
Épée ou dague ?
Si ça a transpercé, c'est déjà superficiel... sinon vous ne pourriez plus marcher et encore moins... danser.
Mais il ne faudrait pas que ça s'infecte...
Puis-je vous demander si votre blessure est récente ou si elle date de déjà quelques jours ?


Elle fini par se taire et se redressa lentement.
A ses pieds, la besace ouverte telle une gueule d'animal affamé montrant tout ce qu'il y a à voir.
A ses pieds, tout le nécessaire.
A ses pieds, tout son savoir, toutes ses richesses même.
Ses yeux n'avaient pas décroché de leur lien. Par moment, suivant l'angle, la lune se reflétait dans les iris de la danseuse.
Elle se redressa et attendit les réponses.

Il y a des nuits où tout parait incongru.
Il y a des nuits où tout semble couler de source.
On lui a apprit que rien arrive sans raison.
Il y a des nuits qui le lui prouve...

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit." [Aristote]
--Lune_noire


Observer, comprendre, écouter... Même ce qui n'a pas de son, ce qui ne peut être entendu. Voir ce qui ne peut être vu. Elles étaient un imaginaire dans la réalité brute de la vie.
Une vie bercée d'évènements incongrus, de choses anodines qui lorsque l'on essaye de comprendre, deviennent magiques et attrayantes.

Le bruit de la besace tombant au sol fut comme s'il n'avait pas existé. Les yeux de la jeune femme ne se baissèrent pas pour le suivre, préférant lire en l'âme de cette énigmatique inconnue.

Des mots chuchotés comme le murmure de la brise caressant leur peau, une clairvoyance aux tourments dissimulés.
Puis l'intérieur du mystère dévoilé, rien d'apparence néfaste. Un soulagement sans en être, juste une confirmation des pensées précédentes.

Puis le questionnement sage et avisé, naturel pour soigner les maux.
Ses yeux toujours dans les siens, sans avoir vraiment bougé, comme si elle pouvait rester ainsi une vie durant, contemplant un double fascinant.

Puis tout de même elle répondit à l'examen, gardant voix basse comme confidence


C'est l'oeuvre d'une épée, qui effectivement m'a traversé, sans heurter l'os... J'ai eut la chance de ne pas subir d'infection...
C'est arrivé il y a deux jours à peine...


La fixant toujours, sans parvenir à comprendre l'étrangeté de ces instants. Également sentant Son regard sur elle. Il veillait. Il devait aussi penser à la même chose qu'elle.... Intrigue... Sentiments identiques. Sans doute de l'agacement, et une once de crainte et de colère de la voir s'ouvrir et ne pas fuir, agacement de ne pas la voir se débarrasser de cet intrus. Mais intrigue en première ligne, sans doute aucun.
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