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Info:
Trois mercenaires, trois élèves... Un homme.

[RP] Les apprentis Mercenaires.

Kar1
[Une arrivée Blondine..]


Deux jours qu’ils retardent l’entraînement tant demandés des petits faiblards. Enfin.. Plutôt faiblardes en l’occurrence. A part le Jules qui est censé être de la partie, que des donzelles. Dommage, la blonde aurait bien aimé en profiter pour faire touche pipi avec un de ses élèves. Mais ce n’est que partie remise. Un autre temps, un autre lieu.

Peut être..

Lieu, direction la plage. Au moins ya de l’espace. Si qui que ce soit flanche, c’est sur du sable fin. Pas de gros risques pour les apprentis. Pour le moment, la voilà seule à s’y diriger. Légèrement en avance. Empâtée qu’elle devient la blonde. Un bout de temps qu’elle n’a pas usé de sa force pour obtenir quelque chose. La géant l’avait même traité de.. Barf.. Je sais plus, mais elle n’a pas apprécié la blonde. Presque vexée d’ailleurs, elle avait fermé son clapet le temps d’oublier l’insulte et d’essayer de comprendre la raison pour laquelle le Colosse avait remonté ce genre d’information jusqu’à son cerveau. Jusqu'à en croire le moindre mot.

Agacée donc. Fatiguée aussi. Un peu lasse à vrai dire, bien trop lasse aujourd’hui. Mais qu’y faire. Pas grand-chose. Juste secouer la tête, se vider l’esprit, remplir ses muscles et ses poumons et aller de l’avant. L’apprentissage lui servira d’entraînement, ce n’est pas plus mal.

Empâtée que je vous dis.

Arrivée en haut d’une dune, un arrêt est de rigueur. Une pensée pour le Liam qui vogue au gré du vent entre ces vagues. Dernière fois qu’elle a atteint la plage Karine, l'Adieu au Noir. Des semaines maintenant. Déjà..
Et puis, ce blond qui est aux abonnés absent. Ce Troubaba qui ne chante plus pour elle. Qui ne donne aucun signe de vie. Qui préfère les nonnes à à une Blondine pourtant si sensuelle. Alors pour répondre à cette pensée, les yeux de la blonde se ferment un instant. Oublier ou l’on se trouve un instant, sembler flotter près du ciel, réchauffée par le soleil. Pas trop loin quand même, pouvoir revenir à un seul clignement de l’œil car la vie de cette blonde n’est pas terminée.
Mais l’ennui. L’ennui quand tu nous tiens..

Et elle s’élance. Ses pieds foulent le sable plat et fin de la plage. Ses épaules ne sont pas bien recouvertes, mais c’est tout bonnement recherché. Sa peau frissonne, ses bras ses croisent. Elle semble tellement fragile seule là au milieu d’un vide certain.

Mais ce n’est que le repos avant la bataille, la concentration avant l’échauffement.
En place la blonde.

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Karine de Pommières.
Brigide
Jules avait dit de les rejoindre aux aurores sur la plage. Non mais y avait pas idée de se réveiller à des heures pareilles et surtout avec le froid qu'il faisait. Le soleil et les poules n'étaient même pas encore levés ... Quelle idée saugrenue elle avait eu de se proposer pour aller s'entraîner à manier des armes. Si Xanaria n'était pas arrivée à lui apprendre, ce n'était pas Jules, Karine et Rodrielle qui allaient réussir ... Mais deux personnes lui revinrent en mémoire et c'est en grognant qu'elle s'assit dans son lit, à peine plus confortable que si elle avait dormi sur le sol. Il était hors de question qu'ils prennent de l'avance sur elle ...

C'était donc avec les yeux encore embrumé et les cheveux en bataille qu'elle se leva et affronta le froid qui régnait dans la pièce. Un frisson lui parcourut le dos quand elle enleva la couverture de laine qui lui avait tenu si chaud et qu'elle posa ses pieds nus sur la pierre froide qui recouvrait le sol de la chambre. A tâtons, elle se dirigea vers la cuvette de toilette posée sur une table et attrapant le broc, versa de l'eau froide dedans. Elle prit ensuite de l'eau dans ses mains et s'en aspergea le visage, ce qui la réveilla complètement.

Après s'être essuyé le visage, elle se dirigea vers un coffre. Coffre qui contenait tout ce qui pouvait lui rester, c'était à dire presque rien ... Quelques vêtements, des sachets de plantes qu'elle avait ramené de Chinon et une petite bourse avec une centaine d'écus, toute sa fortune ... Mais pour l'instant présent, c'était dans ses vêtements qu'elle farfouillait. Rodrielle lui avait dit d'oublier la houppelande pour l'entrainement. Elle rechignait à mettre autre chose qu'une robe, mais pour l'occasion, Rod avait raison. Quand elle trouva ce qu'elle allait porter, elle les prit dans ses mains et alla les poser sur le lit.

Comme le temps était au froid à l'extérieur, elle avait opté pour une chemise épaisse et un surcot de laine. Des braies en velours et des bas longs en laine également puis elle chaussa ses bottes. Avant de sortir, il lui fallait régler le problème de ses cheveux. Pour l'instant elle ressemblait plus à un épouvantail à corbeau qu'à une jeune femme, mais elle allait arranger cela d'un coup de brosse dans sa longue chevelure blonde qu'elle attacha ensuite dans une lourde natte qui lui tombait dans le dos. Satisfaite, elle attrapa son bâton et sortit de la chambre.

Quand elle arriva en dehors de l'auberge, elle fronça le nez. L'air froid lui frappa son visage généralement pâle. Avec l'entrainement elle allait certainement prendre des couleurs ... Enfin si elle tenait le choc ... Choses on ne peut moins sur ... Prenant une bonne inspiration, elle accrocha son bâton dans son dos, traversa les ruelles encore sombres puis passant devant le port, elle arriva enfin sur la plage. Elle avança un peu sur le sable, regardant de part et d'autre pour voir si elle voyait quelqu'un. Elle finit par apercevoir une silhouette. En s'approchant encore elle reconnait Karine. Le sourire aux lèvres, elle s'avance encore jusqu'à arriver à sa hauteur.


Bonjour champ de blé, t'es bien matinal dis donc ... Voilà je suis prête ...
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L'atelier de Bri : Bannières
Jules.
[ Un temps sergent, un temps mercenaire, un temps... "Prof" ]

Le monde à l'envers. Si, si. C'est à se demander si au Poitou y a des hommes, ou juste si y a des courageux tout court en terre française. Il hallucine le rouquin. Déjà lui, qu'on lui demande de jouer le "prof", alors qu'il a bien du mal à s'en tenir à son rôle de nouvel aguerri dans la compagnie zokoïste... Mais alors de ne voir que des femmes qui souhaitent s'entrainer ou entrer dans une troupe mercenaire... Et le Maleus qui est un flemmard de première et qui les traitent de dingues quand ils parlent de la leçon à venir.
Dîtes... Vous êtes où les gars ? Va falloir le rassurer le roux hein ! Il se voit déjà enceint... Sait-on jamais une blague du Très-Haut.

'Fin, ça c'est le genre de réflexion que peut avoir un rouquin dès le matin, après une nuit ardente avec une brune sulfureuse, qui n'a toujours pas vu un poil masculin depuis le voyage, ni un motivé pour la Zoko. C'est vicieux hein...?

Sur ces bonnes pensées, le roc carmin s'attarde un moment sur la peau satinée du dos de sa préférée avant d'enfin se lever pour le baquet encore rempli de fleurs de lavande. Toilette en règle accomplie et pâte à dents recrachée, c'est un Sambre propre comme un écu à peine forgé qui s'habille de son équipement pour la leçon. Chemise rouge, gilet noir, braies sombres, bas gris et bottes cloutées habituelles sont enfilés rapidement. Seule lame pour compagnie, son poignard protégé de cuir à sa ceinture. Ça peut toujours servir, en tout cas mieux que son bâton...

Ses débuts... Il s'en souvient encore. Pas de cicatrices, pas de réflexion, tout à apprendre. Lui bien excité à en découdre avec le maistre d'armes orléanais, arrogance oblige... Un vrai massacre. Il l'avait touché presque en tout points pour lui montrer sa défense pathétique. Couvert de bleus à seize printemps, bien que considéré comme adulte, le gamin qu'il restait ne pouvait se résoudre à accepter la cuisante défaite. Alors il avait continué à le défier, à perdre sans l'avouer, à sourire discrètement - quand il n'était plus à ses côtés - du plaisir que lui avait procuré l'entrainement...
Est-ce-que les trois femmes à qui il doit inculquer quelques bases et exercices d'endurance vont prendre ce même plaisir ?... Il ne sait pas. Il s'en fout. Il ne les retiendra pas si elles feront marche arrière ensuite. Il n'est certes pas un débutant en matière de combat... Mais la route est encore longue avant de pouvoir espérer atteindre un niveau équivalent ou supérieur à un chevalier.

Ses doigts jouant avec des bouts de viande séchée, le rouquin se remémore les conseils du colosse. T'es pas là pour les martyriser ou les crever, tu te retiens, en un contre un tu te fais un avis... L'esquive à travailler pour les rapides... Mais le reste...?
Un léger soupir s'échappe de ses lèvres vermeilles tandis qu'il termine le copieux petit déjeuner. L'aime bien la chambre de son amante, rien n'est jamais loin, la table comme le lit...
Le soleil s'éveille, léger rayon qui vient chatouiller les onyx habitués à la pénombre, paupières capricieuses qui calment les pupilles délicates. L'heure de l'entrainement des trois jeunes femmes...

Ses mains viennent disposer la corde sur son torse rocailleux à la manière d'un fourreau dans le dos pour le bâton. La blonde a dit qu'elle en userait pour quelques sauts... Le rouquin a acquiescé sans sourciller. Dernier regard en arrière à celle qui doucement l'embaume dans un autre monde de douceur, sourire niais qui s'installe avant de sortir de l'auberge rencontrer la brise glaciale de La Rochelle en hiver...
Le froid lui fait oublier les dernières humeurs grognardes du matin, et c'est un fougueux roc carmin qui se dirige au pas de course à la plage de la riche ville pictave.

A son arrivée une blonde et... Une blonde pour changer. Bien échauffé par ce petit jogging forcé, c'est un Jules pas ténébreux qui vient rejoindre la subliminale (changé par l'auteur pour râle exagéré) et l'herboriste en mal de rigueur.


Bonjour les blondes ! Il caille hein ? Bon pour la leçon ça hein Karine...

Une lueur sadique et un sourire narquois viennent égayer son visage tandis que ses pensées vont pour celles non présentes. L'est où la Cerdanne qui dit jamais être en retard mmmmh ? Pis celle qui a pris la place du brun Lysyas ? Et enfin... La mature de tête mais pas de corps, Rodrielle ?
Et voilà ce que ca donne un homme dans un groupe de femmes... Pas sérieux tout ça... Déçu même qu'il soit pas le dernier à arriver, il l'aurait bien vu la sabreuse avant lui. Mais qui sait, l'est ptete en avance, alors on évite de faire l'exécrable pour un début.

Les sueurs et les gueulantes viendront de toute façon, d'une manière ou d'une autre... Et il s'en réjouit d'avance de voir ce que ça donne de rejouer le sergent plus souple.

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Kar1
[Et le petit dej’?]


A vrai dire, vous n’avez pas eu de description du réveil de la blonde. Ce n’est qu’arrivée à la plage que l’histoire commence. La raison en est simple. Elle avait vogué une partie de la nuit, entre les ruelles, près de la charrette, contre son Canasson. Seul être vivant qu'elle avait droit d'entourer de ses bras. Pas l'envie qui manque pourtant. Un peu de chaleur. Son nez s'était collé contre le dos du cheval pour regarder les étoiles apparaitre, et les heures défiler. Les bras s'étendaient sur le ventre de ce dernier, endormi sur ses quatre jambes. Elle n’avait pas pioncé de la nuit. La charrette était trop froide, la couche en était pire. Les astres ne se voyaient plus par la petite lucarne. Dur d’être seule.
Oublier, seule.

Mais ses années de quête à la recherche de soi sur les routes du Royaume lui avait appris à ne pas dépendre du sommeil. Pouvoir rester vingt quatre heures éveillée n’était plus un souci pour Karine. Et puis..
Elle serait plus lente comme ça. Pas plus mal pour les apprentis. Parce que la vue du sang ne l’amadoue pas. Bien au contraire. Alors il n’est vraiment pas nécessaire de laisser transparaitre son adoration pour ce liquide carmin. Garder ça pour soi, en soi, ne pas en montrer, jamais!

Les quelques minutes d’avance se transformèrent en une bonne heure. Mais cela lui permis de se ressourcer. Respirer au rythme du bruit d’un élément incontrôlable. Admirer les nuages grisâtres, à la limite du Noir, se déplacer dans la même direction que le vent, dès l’aube. Gonflés par l'aspiration de l'eau.
Pendant que ses cheveux virevoltent dans tous les sens, et qu’ils la gênent constamment, la blonde se concentre sur son souffle. Qu’il devienne le tempo de la séance pour faire son boulot proprement.


Bonjour champ de blé, t'es bien matinal dis donc ... Voilà je suis prête ...

Son visage est serein plus que jamais maintenant. Les yeux de la blonde se posent sur les épaules de Bri pour remonter ensuite vers son visage. Reluquer est de rigueur.

Faudra peut-être que tu te passes de quelques couches pendant l’entraî’nement.
J’te rassure.. Tu s’ras pas gelée..


Un sourire se cale sur son visage enjoué. Une main glisse sur sa propre besace remplie de toute sortes de trucs qu’ils utiliseront peut être aujourd’hui, ou peut être plus tard. Mais d’abord, il est important de s’assurer de la bonne condition de ses élèves. Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Alors son bras ne réapparait pas les mains vides. Une miche déjà entamée, quelques heures plus tôt à peine, pointe le bout de son nez. Le pot de miel ne fait que suivre la même trajectoire. Finalement tous deux visibles des yeux de Brigide, Karine lui murmure.

Et le p’tit Dej’..

Et oui, Karine sait. Ce sont des erreurs de débutants. C’est logique, implacable, le réflexe n’existe pas encore pour tout le monde, alors que ce petit repas sans importance peut changer toute une journée, et pourquoi pas toute une vie. Soyons fou! Elle est folle dingue. Sympathique!

Prends en, mais ne te goinfre pas..
Pas l'but de la manœuvre..


Et c’est au tour du Roux d’arriver. Aux cotés de son autre épaule. A l’heure, pile poil. Comme la Bri, rien à redire. Mais l’attente ne s’arrête pas là. Il manque encore la moitié du groupe. Des femmes, pas étonnant. Toujours à se faire désirer. Ça ne marchera pas sur la blonde, juste un léger agacement. Un grommellement peut être qui ne pourrait se traduire autrement que part un "j’déteste les gens en r’tard".

Bonjour les blondes ! Il caille hein ? Bon pour la leçon ça hein Karine...

Et puis, un sourire de plus apparait. L’œil claque, la blonde lance un regard entendu. Du défi dans les yeux. Un œil qui commence à briller. Elle est prête. Espérons que ce soit de même pour les autres.

Vont en baver j’espère.
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Karine de Pommières.
Brigide
Elle était quand même un peu nerveuse, voir inquiète, mais aussi très excité. Elle n'avait jamais été très douée pour le maniement des armes, un comble pour un forgeron, mais entre la fabrication et le maniement, il y avait un monde. Ce qu'elle aimait dans le métier de la forge, c'était la création, donner une âme à l'arme qui prenait naissance entre ses doigts. Qu'il était loin le temps où elle forgeait et il n'était plus temps pour elle de pensée au passer. Si elle voulait « évoluer », elle devait faire abstraction de ses sentiments. Avoir une concentration maximum sur ce qu'elle faisait et surtout confiance en elle ... C'était les conseils que lui avait donné Jules avant qu'elle parte de la taverne pour aller dormir un peu.

Là elle regardait la blonde platine de ses yeux verts, qui la reluquait sans vergogne pour vérifier que sa tenu allait.


Faudra peut-être que tu te passes de quelques couches pendant l'entraî'nement.
J'te rassure.. Tu s'ras pas gelée..


Ca commençait bien tiens, voilà qu'elle était trop habillée. Elle verrait cela plus tard, car pour le moment elle supportait très bien son surcot, mais elle hocha la tête pour signifier au blé qu'elle avait compris. Restait plus qu'à attendre les autres en espérant que cela ne durerait pas trop. Pas qu'elle soit pressée de se prendre des coups, mais pour une fois qu'elle était à l'heure, elle n'avait pas trop envie d'attendre.

Son attention fut attirée par la main de Karine qui venait de sortir un morceau de pain et un pot de miel ... Son sourire disparu aussi sec et elle mit les mains sur son ventre qui se mit à gronder. Elle était partie tellement vite pour ne pas être en retard qu'elle en avait oublié de manger.


Et le p'tit Dej'..

Prends en, mais ne te goinfre pas..
Pas l'but de la manoeuvre..


Si elle les accumulait comme cela, elle ne ferait pas long feu. Elle tendit la main pour prendre un bout de pain et ainsi calmer son estomac qui réclamait sa pitance.

Merci Karine ... Comment savais-tu que j'étais partie sans rien avalé ?

C'est à ce moment-là que Jules fit son apparition. Elle avala une bouché de pain avant de le saluer.

Bonjour les blondes ! Il caille hein ? Bon pour la leçon ça hein Karine...

Elle tourna son visage vers lui et le sourire qu'elle lui adressa se figea. Cette lueur, ce regard. C'était le même que ... Elle n'avait jamais fait attention que ses yeux étaient aussi noirs. Peut être était-ce le reflet du soleil qui lui avait fait remarquer cette lueur. Son coeur manqua un battement. Pourquoi fallait-il qu'il ait le même regard que Reyan. Ce regard de Jais qui l'avait tant fasciné quand elle l'avait vu pour la première fois dans cette taverne a Valence ...

Elle ferma les yeux une seconde et secoua la tête pour faire disparaitre ses pensées. Elle ne devait pas penser à Reyan maintenant. Elle fit le vide en elle, avant de rouvrir ses paupières et d'afficher une attitude qu'elle voulait sûre d'elle. Pas le moment de montrer sa faiblesse à Jules après la leçon qu'il lui avait fait la veille ... Elle prit une inspiration avant de s'adresser à lui.


Bonjour Jules ...
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L'atelier de Bri : Bannières
Rodrielle
{En retard ? Non ! Pile à l’heure !}

Course à travers la forêt. Ces voix qui l’appellent, qui la supplient de venir vite. Et elle accoure, sachant très bien ce qui ce passait. Ultime erreur, ultime blessure mortelle. Rire machiavélique connu qui s’élève des feuillages, elle y est presque. Vite. Encore quelques mètres… Trop tard. Un corps étendu sur le sol dans une marre de sang. Son corps…

Le cri de la donzelle perse le silence de la nuit. Elle se redresse, en sueur, et comprend qu’elle est à La Rochelle dans sa chambre. Encore ce même cauchemar… Jamais elle ne sera libérée. Et c’est une Rodrielle déjà énervée qui sort du lit, le poing rouge après qu’il ait foncé sur le mur. Pourquoi tout cela la tourmente encore alors qu’elle pensait avoir enfin tourné la page ? Ce cauchemar, ce souvenir, la hante chaque nuit, comme un rappel de ses erreurs passées. Comme une alerte pour l’avenir…

Foutaise ! La donzelle se dirige vers le bac et prend le temps de se prélasser dans le bain. Détente dans l’eau chaude alors que le soleil n’est pas encore apparu, voilà de quoi la calmer pour la journée. Journée qui allait d’ailleurs être bonne vu les évènements prévus, et Rodrielle avait déjà hâte d’y être.
Elle passa donc une bonne heure à se préparer sans se presser : cheveux en chignon tout en prenant soin de laisser quelques mèches fendre son visage, éternel corset rouge et éternel jupon noir fendu jusqu’à la cuisse, en guise de tenue de combat. Et voilà la belle brune prête pour le départ !

___
Bien le bonjour tout le monde !

Cape rouge sang qui glisse sur le sable fin, lentement… Rodrielle retire alors la capuche et regarde autour d’elle avec un sourire ; la mer est assez éloignée pour laisser au groupe toute la place adéquate pour un bon entraînement, l’air est frais… Parfait ! Et voilà notre seule brune (pour l’instant) près de ses compagnons qu’elle salue d’un signe de tête avant de retirer sa cape et de la poser par terre avec son sabre, sa dague et son bâton qui quelques minutes avant étaient attachés respectivement à sa taille et dans son dos.

Trois entraineurs pour une élève… t’en as de la chance Bri ! Mais on n’était pas censé faire cours à deux autres demoiselles ?

Son regard parcourt tour à tour les trois autres personnes et s’arrête sur le rouquin. Le pauvre, entouré de toutes ces femmes hystériques.

Ca va poisson rouge ? T’vas survivre même si t’es en infériorité ?

La donzelle ébouriffe alors les cheveux du jeunot en riant silencieusement, puis offre un clin d’œil complice aux deux blondes. Et elle attend que l'entraînement commence, en espérant qu'il prendra beaucoup de temps... C'est qu'elle adore être en leur compagnie en fait, même si elle ne l'avouerait pas de suite. Toutes ces petites choses qui lui redonne gout à la vie... Elle en a presque oublié la mauvaise nuit passée dit donc…

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Cerdanne
Face à la mer…Je prends mon dernier rêve….

En retard ?? Surement pas….Sont tous en avance...Pas pareil…

Son sommeil bien que profond ne durait jamais longtemps.
Un reflexe protecteur de plus…
Juste avant que les cauchemars ne s’engouffrent complètement dans la moiteur de sa couche.
Cerdanne se réveillait systématiquement, en sursaut le cœur au bord des lèvres.
Et comme chaque fin de nuit arrachée sans douceur au sommeil, elle se levait, la toilette, un morceau de pain, s’habiller.
Et vite sortir sous le vent.
Sa balade aujourd’hui l’avait amené bien loin du lieu du rendez-vous.
La nuit avait finit par abandonner la partie et elle commençait à distinguer la plage...
La plage oui, mais loin bien loin de l’endroit ou ils devaient se retrouver.

La bordée de jurons ne servirait à rien.
Rien d’autre à faire que d’allonger la foulée, voir ptet même de courir et avec un peu de bol elle serait pas la dernière…
La course peu à peu la libérait de ses démons de la nuit et lorsque les silhouettes apparurent,
Cerdanne avait l’esprit apaisé, fin prête pour ce premier entrainement.

Elle ralentit sa course et arriva d’un pas tranquille, le sourire aux lèvres. Se rendant compte qu’elle était plus que ravie de les retrouver.
L’envie d’apprendre, le plaisir des rires et de leçons….retrouver le plaisir de la rage.


Bonjour tout le monde !

Son regard pétille tandis qu’elle les observe tour à tour.
Regard en coin sur le pot de miel…Clin d’œil à Bri qui avait l’air d’apprécier le ptit déj...


Comment va mon Cap’tain ce matin ? Et le moussaillon, ah hemm Jules ??

Regard malicieux vers Rod…
Tu vas bien jolie brunette ?

Chu'is suis pas la dernière on dirait…

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Kasperriann
[Dans les dunes caché par la végétation allongé sur le sable]

Les embruns venus de la mer étaient glacés, et les dunes givrées laissaient apparaître le spectacle spartiate de ces machines à tuer débutantes.
Voyeur particulier, l’animation gratuite donnait à Kas des idées, mais surent pas celles de ce joindre à eux.
Comme elles étaient belles, finement vêtues et mouillé par un petit vent venant de l’océan.

Soudain son regard se posa sur Kar1, qui faisait preuve d’une autorité excitante.

Il continua, mateur pervers allongé dans le sable, la tête entre les mains, subjugué par l’entraînement de ses félines combattantes, lui qui venait pour au départ voir l’atlantique, lui qu’il ne l’avait jamais vu.

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Felina
Quand la Féline n'est pas là ... les souris dansent.

Nouveau matin, soleil qui se lève et transperce les minces rideaux de la chambrette des deux zokoïstes. Féline qui ouvre à peine un œil, une caresse sur son dos, immédiatement suivie d’une désagréable fraîcheur reconnaissable entre mille, celle d’un corps masculin qui s’éloigne du sien, bien trop tôt à son goût. Grognement à peine audible alors qu’elle s’enroule dans la couverture et entrouvre plus encore les paupières. Il ne la regarde pas, et elle en profite pour le regarder elle, iris gourmands posés sur lui comme il procède aux ablutions du matin. Une Féline moins épuisée par une nuit presque sans sommeil se serait sûrement levée pour partager ce moment avec lui, mais non … Elle ne fait que l’observer, encore à moitié endormie.

Ce n’est que lorsqu’il sort de la chambre que la curiosité se fait trop forte, et que la Rastignac saute à la hâte dans ses vêtements, enfilant cape et bottes tout aussi rapidement. Un morceau de lard et de pain attrapés au passage, qu’elle grignotera en chemin, et la voilà qui se met en chasse de son amant, le suivant de loin, en tentant de ne pas se faire remarquer. Par les cornes du Diable ... comme il fait froid ... tssss, ce qu'il faut pas faire pour assouvir ses instincts les plus bas parfois.

L’homme parvient à la semer, mais elle a vu la direction prise, aussi ne force-t-elle pas l’allure, sachant pertinemment qu’elle le retrouvera.
La plage tient donc … Sourcils qui se froncent. Mais que diable vient il faire en pareil endroit et à cette heure encore avancée de la journée? Du haut de la dune, elle aperçoit des visages bien connus en contrebas. Le roux, bien évidemment … entourée uniquement de … femmes !! Nom di diou … On se calme, on ne tire pas de plans sur la comète et on observe. Des blondes, des brunes … l’est bien accompagné pour sûr l’animal.
Jalousie ? Humpf ! Non curiosité on vous a dit !! Faut lire ... N’allez pas imaginer tout un tas de trucs hein ??!!

Quelques pas pour se rapprocher de la scène, toujours sans se faire voir, et la Féline entend un souffle non loin d’elle. Sourcils qui se froncent lorsque son regard tombe sur une silhouette, masculine cette fois à n’en pas douter, allongée dans les herbes hautes et qui assiste lui aussi à la scène. Non mais c'est qui ce gus qui vient de lui piquer son idée et qui plus est avec un bien meilleur point de vue sur la troupe qu'elle.
Groupmffff !! Un pas vers lui, senestre déjà posée sur la garde de sa courte épée, et la sauvageonne qui siffle entre ces dents.


On peut peut-être vous renseigner Messire ?

Méfiance …


édit pour ortho
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A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
Zouk59
Zouk avait bien tenté une approche sur le doux corps de Néférouré , mais ses mains trop froides avait convaincu la blonde de ne pas pratiquer d'échange de chaleur corporelle aujourd'hui...

Peux après, il partit à la recherche de son frère, toujours en train de faire je ne sais quoi je ne sais ou.

Après quelques renseignements, auprès de la faune locale, il apprit que quelqu'un ressemblant à la description de Kas à été vu en direction de la plage, ou il s'y rendit rapidement.[i]
Quelques minutes plus tard, il l'aperçu allongé dans les dunes ,regardant dans la direction d'un groupe de .....combattantes ......


Kas c'est pas vrai!!!
Depuis leurs départ d'Angoulême il était tombé amoureux au moins dix fois au moins. Le sourire au lèvres Zouk se dirigea vers lui, mais soudain une silhouette inquiétante s'approcha de lui.

L'épée décochée mais pas sortie, zouk se plaça derrière ....juste au cas ou

On peut peut-être vous renseigner Messire ?

Kas se retourna rapidement, mais zouk répondit à sa place dans le dos de la dame....

Mon frère est tout nouveau ici....il ne connais pas les usages, et surtout il oublie d'être prudent dit il en faisant les gros yeux à son frère Mais pire que tout il ne sait pas encore que des personnes qui s'éloignent, cherche un peu de tranquillité!!!

il rengaina totalement son épée

Je suis zouk dame....et le voyeur ici présent est Kas ....mon incorrigible petit frère

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Kasperriann
Oups !!!!mais quel monde d’un coup, moi qui pensais à être discret !!! se dit Kas qui venait de saisir rapidement son équipement pour faire face, euh je suis désolé dame je sais pas pourquoi j’ai fais ça !!! Mais que dire ? qu’il faisait le voyeur alors qu’on pouvait le considérer comme un espion et que dire à Zouk ?
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Brigide
Attendre, encore attendre ... Elle mâchouillait toujours le pain que Karine lui avait donné. Elle avait réussi à faire disparaitre ses pensées et elle s'était tournée pour voir les vagues qui venaient s'échouer sur le sable poussé par le vent. Vent qui jouait avec les quelques mèches de cheveux qui n'étaient pas tenus par la natte. Elle offrait son visage au vent, même si celui-ci la fouettait. Etrangement elle était bien. Elle tourna légèrement la tête pour voir ses compagnons. Elle se sentait bien avec eux et elle allait faire ce qu'il fallait pour pouvoir rester avec eux le plus longtemps possible ...

Elle en était là de ses entre fait quand elle vit arriver Rodrielle. Un sourire étira ses lèvres. Elle aimait bien Rod et elle s'entendait bien avec elle ... Comme avec la plupart du groupe à vrai dire, mais avec elle c'était différent. Elle ressentait une sorte de complicité ...


Bien le bonjour tout le monde !

Trois entraineurs pour une élève... t'en as de la chance Bri ! Mais on n'était pas censé faire cours à deux autres demoiselles ?


Un petit rire sorti de sa gorge. Oui elle commençait à croire qu'elle allait être seule pour cet entrainement. D'ailleurs Karine commençait à ronchonner et cela n'augurait rien de bon ...

Oui hein ... Mais je ne sais pas si avoir trois instructeurs rien que pour moi est une bonne idée, je vais avoir trois fois plus d'exercice à faire ... Va bien falloir qu'ils passent leur mauvaise humeur sur quelqu'un si personne d'autre ne viens ...

Elle fit une grimace qui en disait long en regardant Karine et Jules du coin de l'oeil, mais elle avait décidé de ne pas se laisser impressionner. Enfin pour l'instant elle attendait encore, elle déchanterait certainement plus tard ...

Ca va poisson rouge ? T'vas survivre même si t'es en infériorité ?

Elle sourit en entendant Rod parler. Il était vrai que Jules était le seul homme entre toutes ses femmes. Elle espérait juste que Félina ne pointerait pas le bout de son museau sinon les coups de griffes allaient pleuvoir ... Elle commençait un peu à connaitre la jeune femme et elle l'appréciait, mais attention pas touche à Son rouquin ... Elle poussa un soupir, elle la comprenait et elle en aurait fait autant si une femme avait eu le culot de tourner autour de Reyan ... Reyan ... Non ne plus y penser ...

Bonjour tout le monde !
Comment va mon Cap'tain ce matin ? Et le moussaillon, ah hemm Jules ??
Tu vas bien jolie brunette ?
Chu'is suis pas la dernière on dirait...


Petit sursaut, elle n'avait ni vu, ni entendu arriver Cerdanne. Encore un mauvais point. Elle devait faire plus attention. Diantre cela allait être plus difficile qu'elle ne le pensait, si elle se laissait distraire comme cela.

Bonjour Cerdanne ... T'es pas la dernière, mais ça fait un bout de temps qu'on est là ...

Sourire narquois au coin des lèvres. Cerdanne son amie de longue date était pour ce jour une adversaire ...
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L'atelier de Bri : Bannières
Rodrielle
Le vent lui chatouillait les bras à elle aussi, mais pour la donzelle ce n’était qu’une sensation agréable, douce qu’elle appréciait toujours. Ainsi, son sourire ne quittait pas on visage même si elle commençait déjà à s’impatienter. Et oui, la patience n’est pas très développée chez la donzelle. Enfin elle ne l’est plus. Marre de toujours attendre pour rien. Mais là, ses compagnons ne la laissaient heureusement pas s’ennuyer.

« Oui hein ... Mais je ne sais pas si avoir trois instructeurs rien que pour moi est une bonne idée, je vais avoir trois fois plus d'exercice à faire ... Va bien falloir qu'ils passent leur mauvaise humeur sur quelqu'un si personne d'autre ne vient... »

Oui t’as raison ! Et bien la première personne que l’on croisera fera l’affaire

Rire cristallin qui s’échappe de sa bouche avant d’apercevoir Cerdanne. Voilà que la compagnie s’agrandit et commence à être complète. Enfin ils allaient pouvoir commencer ! « Tu vas bien jolie brunette ? »

Parfaitement bien et toi ? Tu es prête aussi ?

La donzelle lui offre alors un sourire mesquin et un clin d’œil jusqu’à ce que son regard soit attiré plus loin sur la plage. Enfin plus précisément vers les dunes qui se dessinent à quelques pas. Trois silhouettes, dont deux massives et une plutôt élancée.

Tiens, on a de la compagnie… –quelques instants de réflexion et puis- Oh mais qui voilà ! Attention les filles, la Féline surveille son rouquin…

Parce que oui, cette silhouette là ne peut être que celle de Félina la belle. Le chaton à griffes acérées de la Zoko discute avec deux hommes inconnus. Ah curiosité quand tu nous tiens ! La donzelle est déjà partie, à grandes enjambées pour se rapprocher de la mercenaire et des deux inconnus. Ben oui quand il s’agit d’hommes hein… Enfin… P’t’être que la féline risque quelque chose ? Bon d’accord c’est une excuse, et alors ? Bref, rapidement elle arrive près des trois protagonistes et zieute les deux hommes.

Eyh Féli ! Tu préfères pas nous rejoindre plutôt que nous surveiller ?

Voilà qui est fait ! Et après un signe de tête en guise d’invitation pour les trois personnes, Rodrielle retourne avec les autres, joyeuse.

Je crois que nous serons plus que prévu les amis…

Ben oui, comme dit le dicton : plus on est de fou, plus on rit !

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Felina
Voix masculine qui lui répond, mais les mots ne sortent pas de la bouche du voyeur, provenant plutôt de quelqu'un dans son dos qu'elle n'a pas entendu venir. Maudite sois tu, voilà que tu viens de te faire surprendre.
Un rapide volte face, doigts qui se crispent plus encore sur la garde de son épée, on ne sait jamais, d'autant que là elle se retrouvait à deux contre une.
L'homme, en arme lui aussi, se présente ainsi que son frère. Pas un sourire ne vient éclairer le visage sombre de la mercenaire, malgré le pittoresque de la situation. Ce qu'elle n'est pas si facile à dérider la Rastignac. Un hochement de tête pour toute réponse, et un léger rire lorsque le dit "Petit frère" se confond en plates excuses, elle se décide enfin à leur répondre. Quelques mots suffiront; claqués presque sèchement, toujours aussi aimable, y a pas à dire.


Félina, 'chantée les frangins.

Bref, concis, comme elle sait si bien le faire la "bavarde".
Réalisant soudain que la discrétion dont elle voulait faire preuve vient de fondre comme neige au soleil grâce à l'intervention des deux hommes, elle ne peut que grogner lorsque la voix de Rodrielle se fait entendre non loin. Démasquée ... tssss. C'est malin. Elle les tue maintenant ou tout de suite les responsables de ce vacarme ?
Haussement d'épaules, il faut être sage qu'ils ont dit les chefs, on n'est pas ici pour faire du grabuge.
Sourire gêné à l'intention de la brunette, main qui lache enfin la prise sur son arme et vient gratter la féline caboche.


Heu bah ... vi hein maintenant que j'suis là, j'vais venir ... Mais j'fais que regarder cette fois.


Un salut de la tête vers les sieurs Zouk et Kas, qui peuvent se joindre à eux s'ils ne souhaitent, mais qu'elle ne va sûrement pas convier, pas son genre, et la Féline tourne les talons pour rejoindre la troupe de mercenaires et mercenaires en herbes sur la plage.

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A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
Jules.
[ Y en a qui sont pas doué(e)s pour l'espionnage, d'autres pour la patience... ]

Vont en baver j’espère.

Un léger rire du rouquin vient ponctuer les gestes et dires de la blonde. Parfait s'ils sont sur la même longueur d'ondes... Faut bien qu'ils marnent les "apprentis". Les onyx captent d'ailleurs le morceau de pain dans une pogne de l'autre femme aux cheveux de blé... Héhéhé, trop gentille la Karine au pot de miel. Si on peut même pas se marrer du jeu du petit déj'... Enfin, un bon point pour la Brigide... Elle a de la motivation à revendre pour venir en avance, elle ne lui avait pas menti. Un instant, Il se rappelle de la longue discussion qu'ils avaient eu en taverne hier soir... Beaucoup de douceur et de gentillesse à n'en pas douter. Mais il l'avait prévenu. Le monde guerrier n'offrait aucun cadeau...
Si elle voulait s'endurcir et protéger... L'effort serait de mise. Il verrait bien.

Le roc carmin adresse un léger salut d'une grande main dextre à la seconde blonde, très vite succédé par un froncement de sourcils et la fin du sourire esquissé. Non pas qu'elle le regarde droit dans les yeux le dérange, mais la façon oui. Un peu trop ancré... Le visage figé ne lui annonce rien qui vaille. Quoi... Impressionnée...?
Le roux a bien une grande carcasse et une cicatrice assez visible qui lui donnent un air moins aguichant de prime abord... Mais tout de même. Rien à voir avec un Colosse ou un Borgne ou une Lune ou toute autre fleur de l'âge...
Enfin... L'herboriste se reprend plutôt rapidement après prise de tête, sceau des paupières et oxygène. Le jeune mercenaire hoche de la tête en réponse tout en retenant l'étrangeté de la situation. Faudra voir ça aussi...


Bon... Sont où les autres "donzelles" ?


Ce serait bête de devenir grêlons...


Bien le bonjour tout le monde !

Parlé trop vite apparemment... En retard de quelques secondes quand même la brune zokoïste na ! Si si, en tant que seul homme dans ce groupe peut bien se le permettre non mais oh ! Et comme il le craignait... Elle le cherche déjà.


Ca va poisson rouge ? T’vas survivre même si t’es en infériorité ?


Vas-y ébouriffe-moi les cheveux et ris j'te dirais rien... Grommellement en règle tandis que le seul homme croise les bras. Qu'elle Profite, qu'elle profite la mature... Ils régleront ça en duel de toute façon un jour ou l'autre. A l'idée, Un sourire en coin peut se lire sur le visage du fougueux alors que la brune se détourne pour regarder les deux blondes présentes.

Et le temps passe... Et la seconde brune se dévoile enfin.


Bonjour tout le monde !
Comment va mon Cap’tain ce matin ? Et le moussaillon, ah hemm Jules ??
Chu'is suis pas la dernière on dirait…


Bin tiens... Savait pas que c'était sa fête aujourd'hui... Si même les "élèves" s'y mettent ça va pas le faire. Mais comme dict... C'est pas l'Armée alors on évite le coup de bâton sur la tête, même si ça démange sévère. Jais fixés sur Cerdanne, le jeune mercenaire s'oblige un sourire narquois comme la blondinette herboriste...


Te marre pas trop Cerdanne. Le "moussaillon", la sabreuse et le Cap'tain ont hâte de voir ce que tu vaux, garde toi des forces... L'entrainement va durer hinhinhin... T'es pas la dernière mais en retard quand même mmmmh ? Gaffe, je me demande ce qu'on a prévu avec ceux qui assurent être à l'heure d'habitude.


Pas de rire mais un regard entendu à ses coéquipières pour ce jour de leçon, histoire de faire monter la pression aux louveteaux qui veulent apprendre à montrer les dents. Être trop tendre n'est pas au programme... Et puis si les apprentis veulent se crêper le chignon, à leur guise aussi... Dommage pour l'esprit de groupe... et les punitions qui sait ?
Bah quoi, on reste prof gnark gnark gnark.


Tiens, on a de la compagnie…


Instinct qui lui crie de poser une menotte sur le manche de sa seule fine lame, réflexe habituel du fougueux lorsqu'on lui indique des inconnus. Enfin... Inconnus...

Oh mais qui voilà ! Attention les filles, la Féline surveille son rouquin…


Les jais fixés sur les trois silhouettes sur une dune de sable ne peuvent que donner raison à Rodrielle... Cette ombre là... Il l'a effleuré maintes fois. Long soupir qui s'échappe à nouveau des lèvres vermeilles. Curiosité féminine j'vous jure...
Le roc carmin baisse la tête pour marmonner tandis que la sabreuse va accueillir les vicieux. Tiens d'ailleurs -relèvement de tête- ... C'est qui les autres avec son amante ?
Et pendant que la prof brune laisse aller sa joie, le rouquin lui se pose mille questions sur la venue de la Féline et d'inconnus. Il aime pas ce genre de surprises... Vraiment pas. Le regard noir Sambre ne quitte pas l'amante... Explications exigées demoiselle, et les deux derrière aussi tsssss !

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