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Le bain du Baron de Barbezieux

Manon
Jeune fille, vous me voyez navré si je ne puis vous escorter hors de cette baignoire afin que vous ne glissiez à nouveau mais j'ai peur de n'en avoir guère les moyens actuellement. Je peux cependant vous aider à vous en xtraire pour vous puissiez vous réfugier dans une toilette sèche.

Dans la baignoire de Roi mais surtout dans les bras du beau Baron ! Le rêve de Manon devenait réalité.

PALSEMBLEU DE PESTE DE CORNEGIDOUILLE DE FICHTRE DE BOUGRE DE CORNECUL !

Par Aristote, quel langage ! Si Dame Elayne entendait cela, elle mettrait bas de suite son héritier. Voilà longtemps que Manon n'avait entendu jurer ainsi. Depuis ... depuis sa prime jeunesse dans son village de vilains.

MATPEL DE BARBEZIEUX ! Qu'est-ce que tu fous tout nu dans une baignoire avec une servante ?

Manon rougit. Il est vrai que sa place n'était point en cette baignoire. De plus, sa robe mouillée collait à sa peau et elle sentait le regard intéressé de l'homme inconnu, celui qui se terrait dans un coin. Gênée, elle était horriblement gênée. Le rêve tournait au cauchemar.

"Heu ... je suis dé ... désolée, Mes ... Messire. Je vous ... heu ... prie de ... de m'excuser."

Essayer de se redresser sans trop toucher le corps nu du beau Baron. Difficile exploit s'il en est. Alors profiter de la discussion avec la ... le canard en sucre ...

Trop tard !!! Le petit coeur de Topinambour du Baron approchait, l'air menaçant.


Alors, dites-moi, vous qui êtes à deux doigts, il sent bon, ça ira ? Même sous les aisselles ?

Se faire toute petite. Aristote, Aristote, venez à mon secours !

Et l'eau qui devenait glaciale, tout comme le ton de la Brune.
Matpel
Matpel lacha un rire nerveux.

Mon petit bouchon. Voyons, ne sois pas désobligeante avec cette aimable servante.

Il l'aurait bien appelée par son prénom, mais sa mémoire de poisson rouge avait deja effacé l'information.

Dans l'état dans lequel je me trouvais, deux paires de mains n'étaient pas de trop, je t'assure. Et puis bon, j'ai perdu l'habitude de me laver seul, c'est l'avantage d'être noble et d'avoir des domestiques. La volupté passe parfois par quelques sacrifices de pudeur.
Tu comprendras cela quand toi aussi tu seras membre de l'élite.


*Si si, ça peut marcher ça.*
Raclement de gorge alors qu'il regarde la servante s'extraire de son bain.


Et puis de quoi as tu peur hum ? La damoiselle a au moins pfiouuuuuu ... deux ans de moins que toi. 3 ? C'est beaucoup trop jeune pour le vieux loup comme moi.

Décollant avec peine ses yeux insistant sur la robe désormais moulante de Manon.

Ma fleur de houblon ! Quel plaisir de te voir ! Te voila devant moi plus rayonnante que jamais. Tu as l'air en grande forme et fort bien appretée bien que ... qu'est ce qui est arrivé à ta robe au fait ?

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orkaange
Aaah ben voilà ça commençait à être drôle... La remareque de Ork avait mis le feu aux poudres... La jeune servante était négligement vautrée sur Matpel, l'air moitié affolé moitié heureuse, Jehan et Anatole s'étaient pris une baffe chacun, qu'ils avaient pas volé, pour toutes les moqueries passées et futures.. Ork se retenait de leur en coller une sur l'autre joue à chacun d'ailleurs, pour faire le symétrique. Elle s'était installé sur un tabouret, bien tranquillement, et mangeait du Popeuh en regardant le spectacle, qui était ma foi fort distrayant... Matpel essayait de s'en sortir comme il pouvait et ma foi il en était à ça.. Du coup l'ambiance retombait, et le spectacle était moins distrayant.; La blonde décida donc de réintervenir, pour recentrer le débat sur des choses ma fois essentielles..

Ah à propos roudoudou de Mahaut, tu lui avais pas promis des cadeaux?? *scrontch scrontch* nan pachque là che les vois pas.. TU les a caché ouuuuu??, *scrontch scrontch*.; Ah et chinon, pourquoi tu palpes la dame qui est dans ton bain là?? Ch'est comme cha que tu comptes l'echtraire de la baignoire?? Cha va pas marcher chte le dis moi... Pis à la plache de Mahaut, cha me plairait pas des maches *scronch scrontch*.. Enfin chinon continuez, faites comme chi chétais pas là *scrontch scrontch* che voudrais pas interférer dans une chène de ménache... *scrontch scrontch*


Elle postillonnait du mais soufflé partout, et souriait de toutes ses dents... Mon ptit coeur de topinambour.. Faudrait qu'elle la note celle là... Si jamais .. Elle pourrait toujours la ressortir à Mahaut un jour...

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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Mahaut
C'est un fait reconnu que psychologie masculine et psychologique féminine ne communiquent que difficilement. Si bien des études tendent à résoudre ou du moins à expliquer les décalages entre arguments (exemple type "Mais tu as vu l'heure ? Et tu empestes l'alcool !" "Ah oui je rentre bourré, mais seul, réjouis-toi chérie !"), il est désolant de constater l'échec total qui conclue tout effort d'analyse.
C'est tout simplement parce qu'hommes et femmes ne pensent pas pareil et ne pourront jamais penser l'un pour l'autre.

Dans la situation qui nous intéresse, la situation est accentuée par le fait que nous avons affaire à Mahaut, alcoolique notoire, véritable truffe du Périgord, et que toute conception "d'effort intellectuel" ferait éclater en sanglots tout psychiatre digne de ce nom.
Aussi, il est amusant de constater que si la blonde n'était pas intervenue (et rendons grâce à son sens de l'à propos si pertinent), la situation aurait presque pu s'arranger. La vie a de ces surprises, hein ?


Dans l'état dans lequel je me trouvais, deux paires de mains n'étaient pas de trop, je t'assure. Et puis bon, j'ai perdu l'habitude de me laver seul, c'est l'avantage d'être noble et d'avoir des domestiques. La volupté passe parfois par quelques sacrifices de pudeur.
Tu comprendras cela quand toi aussi tu seras membre de l'élite.


Ah. Oh. volupté, sacrifices... membre de l'élite...


Bredouillant ces quelques mots et se mettant à apprécier la sonorité et le sens de la dernière affirmation, Mahaut hésitait sur la marche à suivre. A la base, elle se voyait bien éclater en sanglots bruyants, peut-être en hurlant un "espèce de mooonstre" bien senti avant de quitter la pièce avec fracas. Là, évidemment, si on lui disait qu'elle allait devenir l'élite de la nation... Le baron dut se sentir en confiance puisqu'il parvint à sortir ce que plus tard de nombreux experts ne manqueraient pas de nommer : "la boulette".

Et puis de quoi as tu peur hum ? La damoiselle a au moins pfiouuuuuu ... deux ans de moins que toi. 3 ? C'est beaucoup trop jeune pour le vieux loup comme moi.

Elle dévisagea longuement la servante enfin extraite de la baignoire, les vêtements collés et frissonnante. Deux ou trois ans de moins qu'elle... Machinalement, elle se tâta le visage. C'était un message caché ? Elle était vieille, sa peau commençait à se friper et il lui expliquait à mots couverts qu'il préférait l'avenir et la peau tendue ? Dès qu'elle sortirait du château, elle irait voir Makrel pour lui demander une de ses crèmes anti-rides "retenseur liffe tingue troidé".


Ma fleur de houblon ! Quel plaisir de te voir ! Te voila devant moi plus rayonnante que jamais. Tu as l'air en grande forme et fort bien apprêtée bien que ... qu'est ce qui est arrivé à ta robe au fait ?


Raaaah mais c'était quoi cette fixation sur les robes ? Pour un type à poil, il avait l'air vraiment intéressé par la question. Heureusement, la blonde intervint entre deux bouchées de popeuh.

Hochant la tête à chaque remarque de sa presque-demi-soeur-que-c'est-pas-encore-fait-cette-histoire, elle finit par exploser comme elle avait prévu.


HAN ! Mes cadeaux ! Où ils sont hein ? Et le collier de dents que tu devais me ramener... Oh non, pas un mot, j'ai bien compris ! Tu l'as refilé à madame "j'ai 3 ans moins que vous" hein ? Mais si elle a trois ans de moins que moi alors elle a... petite pause... Elle a... petite pause... C'est qu'une gamine ! Espèce de pervers ! Et je t'interdis de la tripoter ! Et de la regarder comme tu le fais AH ! Tu crois que je t'ai pas vu ? AH ! Après tout ce que j'ai fait pour toi ! Tous ces sacrific... Oui, bon... Je me suis occupée de ton château ! Il est rutilant ! Et tes poules, hein ? ANATOLE ALLEZ ME CHERCHER LES POULES ET LANCEZ LES LUI AU VISAGE ! Il va voir si je m'en suis occupée ou pas pendant que Môssieu batifolait dans de l'eau. De l'eau ! Quelle honte ! IMPIE ! Ah je pouvais l'attendre môssieu "Roudoudou en chef" hein ! Espèce de MONSTRE !

Maintenant, éclater en sanglots. Paaaarfait. Elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit en grand.

Si c'est ça !*snif* JE RETOURNE CHEZ MA MERE ! *snif*


Voilà, sortir en montrant bien ses larmes, et partir dans le couloir en faisant résonner les sanglots.

Bon, c'est pas tout ça mais je vais où, moi ? Bordel y'a combien de pièces ici ? Raaah pis y'a que des chambres ! C'est pas possible, il est où ce grand salon ?
Matpel
Quelle traitresse cette Ork ... Tssssssssss. Pis elle va finir obèse à se goinfrer de maïs soufflé à longueur de journée.

*Ne te venge jamais d'une femme disait le vieux sage ... le temps s'en chargera pour toi.*

Le baron assista en silence au dernier esclandre de sa dulcinée. Il n'en fut pas particulièrement intimidé. C'était là son mode de communication à elle. Comme un accent quoi.

La pauvre servante paraissait en revanche complètement pétrifiée.

Matpel regarda le cortège sortir.


Elle est merveilleuse n'est ce pas ? dit il à Manon.
Et quel caractère, pfiouuuu.
Nan mais ne vous en faites pas, c'est juste qu'elle est submergée par l'émotion de me revoir en bonne forme. Je reviens à peine de la guerre. Elle cache son bonheur par pudeur, voyez vous ...

Aimable damoiselle, dites moi. Je pense que le temps est venu de m'extraire de cette baignoire. Dès lors que vous aurez pu vous changer, auriez vous l'amabilité de me passer de quoi me sécher ?


Sans attendre la réponse, il enchaina

Ah. Et heu ... il me rebute assez de repasser ces loques puantes qui me servaient de vêtements à mon arrivée. Pensez vous pouvoir me trouver quelque chose de propre pour me couvrir ?
Ah oui et aussi peut être une lame bien affutée afin de me débarasser de cette ravissante crinière flamboyante qui me sert de barbe.

Ah et puis ça doit être drolement difficile d'enlever une robe trempée qui vous colle ainsi à la peau, donc si vous avez besoin d'aide ... je vous dois bien ça ...

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ElainedeTroy
"MANON !!?? BARON DE BARBEZIEUX !!??"

Elayne venait d'entrer brutalement en la salle des bains. Jehan était venu la chercher, lui annonçant que deux jeunes femmes faisaient un esclandre en ce lieu et qu'elle devait intervenir de toute urgence. Quelle ne fut pas sa surprise de voir sa servante debout dans la baignoire, en robe mouillée moulant son corps gracile, devant un Matpel qui lui tenait la taille d'un air hautement intéressé par ses formes prometteuses.

Jehan passa la tête et chercha de toute part les véritables protagonistes de l'affaire.


"Jehan ! Qu'est-ce à dire ? Je croyais qu'il fallait que j'intervienne dans une dispute. Et ce que je vois ne me semble pas particulièrement conflictuel. Tout au contraire."

Regard réprobateur à Jehan, puis grand sourire à Matpel.

"Baron, je suis fort honorée de vous recevoir en la Rabatelière. Voilà déjà quelques temps que je vous attendais. Mais je vous verrai plus tard. Détendez-vous, profitez de notre accueil et des plaisirs de la vie. Manon, je veux que tu satisfasses tous les désirs du Baron de Barbezieux. Il est ici chez lui et a besoin de réconfort après les durs mois passés en Berry. Sois très gentille avec lui."

Petit clin d'oeil de connivence. Elle saisit Jehan par le bras et s'en retourna dans le couloir tout en prenant bien soin de fermer la porte.

"Toi, tu me dois des explications !"

Doigt menaçant sur la poitrine du jeune page.

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Le vrai bonheur est dans le calme de l'esprit et du coeur / l'intolérance vient de l'ignorance
Jehan
Enfer et damnation ! Elles étaient passées où les deux furies ?

"Toi, tu me dois des explications !"

"Mais je vous assure, ma Dame ! Il y avait icelieu deux donzelles qui faisaient un scandale, enfin surtout une, une brune, qui hurlait après le Baron de Barbezieux. Le pauvre homme ! Lui qui se reposait dans un bon bain préparé par Manon. Lui qui allait recouvrer ses forces grâce aux bons soins de notre douce Manon. C'est pour cela que je vous ai appelée d'urgence. Ces deux jeunes femmes se sont permises d'interrompre ce moment de félicité alors que Messire Valnor leur avait demandé de le rejoindre dans le grand salon."

Le grand salon ! Elles devaient certainement se trouver en cette salle. Jehan prit Elayne par la main.

"Vite ma Dame ! Il nous faut nous rendre en le grand salon. Elles sont certainement là-bas."
Matpel
A nouveau un bruit de porte.

Matpel se retourna, pensant faire face à une nouvelle tirade endiablée de sa peluche de miel.

Quelle ne fut pas sa surprise ...

L'effroi, la honte, la chair de poule *bon sang, que Manon se presse, commence à faire froid dans ce bain*.

La Comtesse était là, devant lui, témoin de cette situation humiliante. En plus il n'était même pas encore rasé. Lui qui voulait se présenter tout beau devant ses futurs presque beaux parents.


Le baron blémit très sérieusement.

"Baron, je suis fort honorée de vous recevoir en la Rabatelière.

*Jusqu'ici tout va bien ...*

Voilà déjà quelques temps que je vous attendais.

*Non non, ce n'est pas un reproche ça , non non.*

Mais je vous verrai plus tard. Détendez-vous, profitez de notre accueil et des plaisirs de la vie.

*Gnéééé ?*

Manon, je veux que tu satisfasses tous les désirs du Baron de Barbezieux. Il est ici chez lui et a besoin de réconfort après les durs mois passés en Berry. Sois très gentille avec lui.

*Gnéééééé ???? Ca veut dire quoi ça ? Non mais pour qui me prend on là ?*
Bon il était temps d'en finir avec ce bain. Vite se faire beau. Vite retrouver sa dignité.

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Manon
"Manon, je veux que tu satisfasses tous les désirs du Baron de Barbezieux. Il est ici chez lui et a besoin de réconfort après les durs mois passés en Berry. Sois très gentille avec lui."

Après avoir eu un mouvement de crainte, au fur et à mesure que la Comtesse parlait, Manon retrouva le sourire. Quand sa maîtresse fut sortie, elle regarda Matpel d'un air intimidé et attendit. Mais comme il semblait décontenancé, et que le bain était à présent glacé, elle prit la parole.

"Si vous le permettez, Messire, je vous raserai la barbe. Et vous pourrez m'aider à ôter cette robe toute mouillée."

Elle rougit puis sortit de la baignoire pour aller prendre un grand drap de lin blanc. Elle le déplia devant le feu de la cheminée pour le chauffer un peu puis se plaça devant la baignoire.

"Si Messire le Baron veut bien que je l'essuie ?"
Matpel
Matpel se détendit. Un peu. Autant qu'on puisse se détendre quand on sait qu'on ne peut pas tomber plus bas en fait.

"Si vous le permettez, Messire, je vous raserai la barbe. Et vous pourrez m'aider à ôter cette robe toute mouillée."

Il sourit.

Allons, Damoiselle Manon. Ne prenez pas mes taquineries grivoises au pied de la lettre. Vous êtes une servante, non une esclave.

Matpel se leva et se refugia dans le grand drap blanc que lui tendait Manon.

Allez donc vous changer pendant que je me sèche. Vous allez attraper la mort à rester ainsi.

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Manon
Manon ne put retenir une moue de déception. Elle regarda avec envie ce grand corps musclé s'envelopper dans le drap blanc. Elle n'avait vraiment pas de chance ! Comment s'y prenait donc Louison pour s'attirer les faveurs des hommes de haute naissance ? Pourtant elle n'était, elle aussi, qu'une servante. Un peu plus âgée bien sûr, mais servante quand même. Louison avait de l'ambition et surtout peu de scrupules. Elle, elle préférait la douceur, la tendresse et était de nature réservée et timide.

Elle soupira et fit une belle révérence avant de se retirer. Peut-être ... un jour ...


"Messire, n'oubliez pas que vous êtes attendu en le grand salon.

Puis silencieusement, elle referma la porte de la salle des bains et rejoignit sa chambrette pour se sécher et se changer.
Matpel
Certes, Damoiselle Manon. Je finis de me préparer prestement et je m'y rends aussi vite que possible.
Merci infiniment pour toute l'aide que vous m'avez apportée. Ce chateau est un florilège de bon gout et de raffinement, et le Comte et la Comtesse ne gardent à l'évidence que ce qui se fait de mieux. Vous pouvez vous vanter d'en faire partie.


Il adressa une courbette de gratitude à la servante et commença à inspecter chaque recoin de son visage dans le miroir qui lui faisait face.

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