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[RP] Au coeur de la forêt.

Belleayla
[des lunes et des lunes plus tard a leur retour d'Ixtenco]

Ayla traversa à nouveau le coeur de la foret pour rejoindre le lieu splendide qu'ils avaient choisi pour s'établir un peu a l'écart du clan. Ayla ne supportait de vivre au sol dans une hutte, aussi elle n'était bien qu'en haut des arbres.

Elle se plaçà au pied de l'Helvéa maintenant équipé de liane pour monter ou descendre facilement.

La végétation avait eu raison de leur absence. Les ronces malignes avaient déjà repris leur place comme si Cormo ne les avaient pas retiré. Ayla eu tant de peine en voyant cela, même si elle savait bien que la nature reprendrai rapidement ses droits , même sur le faible aménagement qu'ils avaient entrepris au coeur de ce coin de végétation tropicale.

Elle soupira, et revit les mains griffées et meurtries de Cormo lorsqu'il avait voulu tout arranger.

Elle sortit le couteau accroché à une de ses jambieres et entreprit de nettoyer à nouveau les lieux et de le dégager de ces plantes épineuses et grimpantes.

Cela lui prit un long moment, elle fini par regarder l'ouvrage satisfaite. Bien maintenant il n'a plus d'excuses je veux une belle hutte tout en haut de cette Helvea grandiose.


Il me l'a promis, je ne crois pas qu'il soit homme à ne pas tenir ses promesses.

Les mots lui avaient échappés de la bouche.

Arf tu te met a parler toute seule ma pauvre Ayla...

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Stoppez le flood...Grrrr
Pamuy
[Après le départ de la trotteuse...]

La journée était à peine entamée lorsque Pamuy sortie de la hutte de Brume où elle avait dormi les deux dernières nuit. La surnommée grenouille avait appris à apprécier la présence de la Brume. Elle était très dévouée et attentionné envers ce qu'elle entreprenait. Pamuy partie très tôt pour laisser son amie avec son petit ocelot, Tcheku.

Prenant la route vers la sortie de Matixco, vers la vertigineuse forêt, Pamuy emprunta un lama très fort pour amener, sur le "champs de construction", quelques planches qui leur seraient plus qu'utile dans le montage de la hutte pour ses amis, qui étaient présentement en voyage.

Le lama semblait douté à s'aventurer dans ce terrain qui cachait parfois des jaguars, animaux plus qu'aimée de la Belle. La femme-enfant caressa la crinière de la bête cracheuse et la calma avant de reprendre la route. Tassant les branchages et les feuilles gigantesque, le petit duo arrivèrent finalement près de la source d'eau. Elle détacha le lama pour lui permettre de se désaltérer et entreprit ce que le trio, Belle, Cormo et elle-même avait commencé il y a des lunes.

La grenouille attacha à sa taille plusieurs lianes solides qui lui serviraient une fois tout en haut, une fois à la bonne hauteur pour la hutte de ses frère et soeur. Elle s'appuya contre l'arbre qui devait avoir plus de centenaire que n'importe lequel du coin, selon la grenouille, et avec l'aide de liane laissé par Ayla les jours précédant, elle grimpa doucement. Plus agilement qu'une grenouille normale, Pam fit son chemin jusqu'à la hauteur défini par la cheffe du coeur de son frère.

Mmm... elle ne veut pas de murs... Ni de toit qui cacherait trop la vue du ciel étoilé la nuit ou encore des plus rafraichissante.... bon... Allons y simplement mais... efficacement alors!

Elle reprit son escalade vers les gros branchages souples, un peu plus haut. Elle regrouppa les feuilles et les branchages ensembles. L'être vivant, sous-elle, était souple et bien en santé, le fait de bouger ses extrémités de la sorte ne lui fesait que prendre plis pour plutard, et cela permettrait au futur habitant d'être assez couvert, tout en profitant de la beauté que les dieux ont offert dans se magnifique paysage. Après un bon 3h de regrouppement, la jeune femme suintante se laissa glisse sur le milieu du tronc, ou se trouverait éventuellement la base de la hutte.

*Gasp...* Fait chauuuud...... Allons ma petite Pam... encore un peu... et tu pourras allez te desaltérer avec un bon pulque en taverne, se dit-elle à elle-même.

Le travail paru plus facile, mais Cormo et Ayla avaient du avoir déjà tout nettoyer de ce qui pourrait encombrer la construction. La petite Pam s'aggrippa à se qui servait d'échelle et entoura sa jambe pour glisser lentement jusqu'au sol. Une fois au sol elle courru se désaltérer près du lama, qui était resté là, à l'observer travailler. Le visage et la gorge duement rafraichit, la petite grenouille épuisée regarda la hauteur de l'arbre, puis le nombre de planches apportées.

...........
................
Ne démoralise pas ma fille.... allez..... un peu de courage!
Encouragement toujours de elle, dirigez vers elle-même. ^^

Un autre bon 2 ou 3h se rajouta, le nombre de voyage en hauteur, de bas en haut pour monter les planches, une à la fois puisque ses petites mains ne pouvaient en prendre plus, n'avait fait qu'augmenter. Finalement tout les matériaux y étaient, enfin, selon l'opinion de Pamuy. Assise au milieu des planches regrouppés sur les bas des branches de l'arbre, Pam, couverte de poussière de terre, laissa un long soupire d'aise.

Bon... suffit pour aujourd'hui... j'ai besoin de se pulque là....
Et pis... Cormo il pourra la terminer! reste plus que... un semblant de plancher... et une echelle pour facilité l'accès...Bah... jleur laisse la suite et je viendrai les aidé rendu là...


Elle regarda sous ses pieds, l'écorce de l'arbre semblait s'être imprêgner dans la chair. Elle prit le temps de retirer 2 ou 3 petits echardes et elle massa ses cuisses et molets avant de rescdendre sur la terre ferme. Le retour vers Matixco, la merveilleuse, se fit sous le voile de la nuit, assise sur un lama complêtement dévouée au transport de la grenouille qui ne croassait plus manque de force. La tête appuyé sur le coup de l'animal, elle entendit ce qui semblait être une hululement. Un sourire s'equissa sur son visage, elle ferma les yeux et se laissa porter jusqu'en ville.
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Cormoran
De retour d'Olac

Imbuvable ces derniers jours, Cormo laisse derrière lui ses compagnons de route s'attardant à Xicco. Bientôt, la Merveilleuse s'étend sous son regard courroucé. S'efforçant d'éviter la foule, il écarte sans ménagements les ronces sur son chemin, sentant à peine leur caresse amère sur ses bras de moins en moins décharnés.

La cascade coule toujours, souveraine, mais l'oiseau des lacs s'y immergerait plus tard ...


Me laisserais-je dire, en plus de ne pas avoir été soumis à une épreuve suffisamment ardue, que je suis également homme à ne pas tenir mes promesses ??? Elle va voir si je n'vais pas la finir, sa hutte !

Il s'avance d'un pas décidé vers le pied de l'hévéa, et lève la tête afin de considérer l'ampleur de la tâche à venir. Quelle n'est alors pas sa surprise ! Certes, les ronces qu'il a lui-même sectionnées une dizaine de jours auparavant ont repoussé, attestant la toute-puissance de la nature qui a repris ses droits durant leur départ. Mais sur les branches inférieures repose déjà paresseusement une quantité appréciable de planches de paletuvier élancées, prêtes à l'emploi ! Cerise sur le gâteau, ou plutôt nappe de pulque sur les haricots, les branches supérieures sont nouées entre elles, formant un faîte feuillu et imperméable.

Retrouvant le sourire, il songe d'abord à une intervention divine. A moins que ...


Paaaaam, je t'adore !!!!

Revigoré par ce soutien inattendu, il s'accorde de longues minutes de réflexion, scrutant leur futur environnement de vie. Comment aménager un nid d'amour, un refuge sûr sans blesser l'arbre si hospitalier ? Déjà, lui faudrait une hache bien affûtée. Il peste intérieurement.

M'enfin, Cormo, vieux, t'irais à la chasse sans ta sagaie et ton propulseur ?

Et le guerrier inachevé de reprendre la route vers le clan afin d'aller en emprunter une. Il se glisse dans le Calpu, vide. Il saisit un des précieux outils. J'la rends tout de suite, mon cher Pouss, promis ! Avant de s'engouffrer à nouveau dans la jungle, il passe à l'Acapulco une jarre vide. Il la remplirait d'eau à la cascade. Il se réserverait une rasade généreuse de pulque plus tard ! Et il s'en retourne vers sa demeure.

Le trajet lui a laissé l'opportunité de méditer encore un peu plus sur la construction. Aussi, lorsqu'il revient au coeur de la forêt, il sait immédiatement par quoi débuter. Au cours de son inspection, il a repéré deux branches larges et épaisses, placées à la même hauteur de part et d'autre du tronc. La jarre emplie à ras bord laissée au pied de l'hévéa, deux lianes d'une dizaine de mètres de longueur pliées sur elles-mêmes et couchées sur les épaules, il entreprend précautionneusement l'ascension de l'arbre. Humpfff, encore un effort ! Le voilà arrivé près des branches concernées ! Il attache fermement les deux lianes à chacune des deux branches, leur autre extrémité pendant dans le vide, pas loin du sol. L'une des deux lianes servirait de monte-charge, tandis que l'autre assisterait le Cormo dans ses fréquentes grimpes. Après avoir vérifié les noeuds, il se laisse glisser le long de la liane prévue à cet effet. Ouch ! Brûlent, les doigts ! En bas de l'arbre, trempe les mains dans la jarre d'eau pour soulager la douleur, et enroule deux étoffes de maguey autour de ses mains meurtries. Le corps comme huilé, il frappe de son poing la paume de sa main. Maintenant ça va barder !

Il noue fermement autour d'une planche plus longue que les autres l'extrémité de la liane monte-charge, puis remonte à l'arbre avec l'aide de l'autre liane. Arrivé en haut, il hisse jusqu'à lui la planche qui ferait office de solive principale et la glisse au creux de l'une des branches. Allez, à l'autre, à présent. Descente sans bôbô pour les mains jusqu'aux branches inférieures, là où une main secourable, celle de Pam sans doute, avait déjà disposé les planches, nouveau noeud coulant autour du bois, nouvelle ascension périlleuse, nouvel effort obélitztèque, et voilà la seconde solive calée à la base de l'autre branche. Un autre aller-retour, et il rampe sur les autres branches environnantes, tout aussi solides, afin de les relier aux solives par de nombreuses et solides cordes, ce qui garantirait ainsi l'équilibre parfait de la bâtisse sylvestre. Quelques lianes sont tombées au cours de son ascension, mais peu importe, il descendrait les reprendre.

Il lève la tête et donne quelques coups de hache bien placés, abattant çà et là les ronces qui entretemps avaient reconquis leur territoire. Il a alors tout le loisir de constater que la distance entre le futur plancher et le toit naturel formé par Pam, dépasse à peine le demi-tlaquahuitl (1,50 m). Il serait ardu de se tenir debout. Qu'à cela ne tienne ! Leurs débats sont davantage animés en station allongée, de toute manière. Un sourire malicieux se dessine sur les lèvres du Cormo à cette pensée. La hutte ne comporterait pas de murs, conformément aux voeux de la belle. Leur jardin secret ne doit pas revêtir l'aspect d'une geôle ! Il compterait juste un plancher suffisamment large pour y sommeiller, bras dessus, bras dessous. Aussi, il doute de l'utilité de renforts sous les solives. Quoique ... Cormo est certes un être à la fierté exacerbée, mais pas au point de vouloir rejoindre Tezcatlipoca immédiatement ! Et encore moins d'envoyer Ayla prématurément auprès du dieu au miroir fumant ... Pour davantage de sécurité, il relie également les solives au tronc. Le moment est venu pour les hôtes encombrantes des branches inférieures de trouver leur utilité.

Et débute ainsi la longue série de va-et-vient pour l'oiseau des lacs, qui à ce moment précis aimerait tant que des ailes lui poussent réellement dans le dos. Attachant les planches à la liane monte-charge, il hisse ainsi jusqu'aux solives les futurs chevrons, puis le futur plancher. Entre deux séances d'ascenseur, il prend soin de disposer les chevrons en travers des solives, à deux longueurs de main les uns des autres puis, lorsque vient le tour du plancher, de poser sur ces chevrons les planches qui formeraient le sol de leur habitat.

Et voilà ... Ainsi leur petit jardin secret dispose à présent d'un sol palpable. Cormo le foule quelques instants, histoire de vérifier la stabilité. Tiens, aucune papaye ne lui tombe sur le ciboulot, cette fois. L'arbre est parcouru de quelques tremblements, mais rien n'annonce un désastre imminent. Presque étrange ... Hmm ... Il doit forcément avoir oublié un détail. Hmmm ... Ah ben, il le tient le pépin qui enraye la mécanique. Comment redescendrait-il à présent que le plancher est installé ? Son regard se pose sur la hache ... A coeur vaillant rien d'impossible. A un bras puissant non plus d'ailleurs. A grands coups de tranchant, il fend tout simplement dans le plancher, à l'endroit où il avait fixé la liane permettant l'ascension et la descente non loin du tronc, une ouverture suffisamment large pour qu'un corps svelte puisse s'y glisser. Tout en veillant à ne pas sectionner le chevron en-dessous bien entendu. La testostérone ne prévaut jamais sur la matière grise, tout de même ! Quoique, c'est parfois discutable, chez lui.

L'orifice est taillé grossièrement, il le retravaillerait plus tard. Peaux de pécari et dindes empaillées orneraient bientôt les lieux. Il caresse d'une main tremblante l'hévéa, dont la croissance ne serait pas altérée par l'intervention humaine, ce dont il se félicite. Lui qui n'est guère rétif à taillader la chair, à estourbir les os, se refuse à lever la main sur les nobles hôtes séculaires de la jungle, qui innocents assistent impuissants à la folie des hommes. Il scrute l'horizon. Il ne peut qu'approuver la panthère : le panorama rend superflu tout mur. Il s'allonge sur les lattes de paletuvier, éreinté mais non moins fier de son labeur, prêt à s'octroyer un petit roupillon. Il sourit, sa fureur de guerrier à la superbe abattue s'est considérablement adoucie. Mais sa résolution, elle, reste intacte. Tililia, puis Ayla semblent le considérer comme une sorte d'assisté. Très bien ! Il balaierait d'un revers de main toutes ces allégations. Il n'a pas survécu aux mille tourments infligés par un Tlaxcallan complètement givré qui le tenait à sa merci, pour laisser croire à quiconque qu'il a besoin de se cacher sous le pagne de ses proches pour démontrer ses capacités. Mais en attendant ... les paupières se closent d'elles-mêmes. Une ultime pensée le fait sourire, avant de sombrer : les va-et-vient seraient d'une tout autre nature, ce soir-là, lorsque la panthère viendrait le tirer de son sommeil. Mais les débats évoqués plus tôt ne se tiendraient pas encore ici. Cormo le pas si suicidaire, ne place pas encore une confiance aveugle dans ses propres talents de charpentier !

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Le faible ne respecte personne et craint tout le monde.
Le fort ne craint personne et respecte tout le monde.
Belleayla
Ayla n'avait pas eu le temps de passer à sa hutte située en plein cœur de la forêt de Matixco.

Rentrant de son petit tour de trotteuse, qui devait se dérouler en tête à tête et qui avait été tout sauf cela, elle arriva a Matixco juste pour apprendre qu'elle était élue au Calpulli.

Elle prie donc le temps de saluer Pouss et d'admirer le rangement.

Ce n'est qu'une fois tout cela vu et les affaires courantes terminées, qu'elle prie le chemin de ce qui devait être sa hutte.

La nostalgie l'avait prise, elle n'avait pas revu son guerrier d'amour depuis qu'il était parti devant furax et piqué au vif dans son orgueil.

Malgré ses talons elle cheminait d'un bon pas vers la cascade. Elle espérait bien le trouver, il lui manquait tant et surtout elle était partie pour lui annoncer une grande nouvelle pour eux et n'avez pu le faire durant le voyage.

Les essences de bois étaient toujours aussi grandioses et elle croisa plusieurs bucherons au abord de la canopée.

Lorsqu'elle s'enfonça plus vers son cœur, le bruit des haches frappants disparu, laissant place aux champs des oiseaux et aux cris des singes. Enfin elle entendait l'eau s'écoulant gaiement de la cascade.

La nostalgie dont elle était emplie l'envahissait.


Mais quel insecte l'a piqué!
Quel caractère!
Hummm, si je peux plus rien dire sans que Monsieur prenne la mouche alors...


Elle bougonnait ainsi tout le long du chemin et arriva enfin face au magnifique Hévéa.

Ohhhhhh! Comme l'endroit a changé!

ELle lève la tête et aperçoit les planches formant le plancher de la hutte percées d'espaces pour y laisser pousser les branches de leur hôte majestueux.

Il l'a fait!

Pourtant toujours pas de Cormo. La tristesse se mèle à la joie du moment.

Où est-il son guerrier d'amour, son oiseau des lacs?

Féline elle grimpe sans prendre appuie sur les lianes pendantes jusqu'au lieu de leur nouvelle habitation.
Pas de porte et pas de mur, juste un toi et un plancher suspendu qui surplombe l'espace et permet de voir tout le clan d'un coté et Popocatepetl de l'autre.


C'est en baissant les yeux qu'elle sourit.

Paupières fermées, l'air serein, la peau tannée par le soleil lui donne l'aspect d'une sculpture de bronze...

Elle regarde le corps fin et musclé de l'être endormi à même le sol. Comment un être pareil peut-il ainsi avoir un tel caractère de pécari?

Sourire qui s'affiche doucement, elle vient alors se blottir contre le corps chaud.

Elle dépose doucement un baiser au creux de son cou et s'endort tout contre lui.


Merci mon Cormo, je savais que tu le ferais notre nid.
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Stoppez le flood...Grrrr
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