Miramaz
Après avoir attendu de longues minutes, frissonnant sous le vent tourbillonnant, elle finit par se dire qu'elle n'avait pas pris la bonne décision, et qu'elle allait geler ici avant sans voir personne et surtout pas l'être détesté. Sa décision était prise elle allait rentrer au village, et chercher Alfou, au pire elle demanderait à Vroqu, celle-ci savait toujours où le trouver. Elle secoua ses vêtements pour y enlever la neige, se frictionna pour se réchauffer un peu et se mit en chemin le cadeau glissé dans son corsage. Retraverser la forêt la torche à la main en tremblant de froid n'était plus aussi simple qu'à l'aller, elle ne voyait plus trop les traces qu'elle avait fait à l'aller, d'autres les coupants en plusieurs endroit et finit par se perdre, arrivant dans une autre clairière vide cette fois-ci. Gelée, agacée, se sentant idiote d’avoir voulue aller seule voir ce maudit sapin, ne sachant plus comment retrouver son chemin, elle décida de fermer les yeux, de ne plus tenir compte des traces qu’elle ne voyait plus guère, se fiant seulement à son odorat et à son ouïe elle avança à l’aveugle bras tendu devant elle pour ne pas se cogner.
Elle marchait à pas lents, effleurant les branches du bout des doigts, essayant de se guider aux bruits des bêtes dans les étables, à l’odeur des repas cuisant dans les cheminées, se rapprochant petit à petit du village malgré les nombreux détours la menant à un champ ou une masure isolés. Elle finit par arriver à un endroit où les odeurs étaient plus fortes, le vent moins violent et les bruits un peu plus nombreux, ici un meuglement, là-bas un bêlement, encore ici le cri d’une mère, plus loin les rire d’un enfant. Ouvrant les yeux elle sut qu’elle était enfin de retour, elle voulut aller immédiatement en taverne réclamer son cadeau mais transie elle préféra se sécher et se changer avant. Elle se dirigea donc droit vers la taverne de son amie Sad, elle en avait encore la clef pour s’en servir de refuge à chaque passage à SA, elle alluma plusieurs torches et se dirigea droit vers le comptoir, se glissant derrière, elle se déshabilla et posa ses habits trempés devant la cheminée éteinte, avant de chercher de quoi se sécher. Une fois fait, elle enfila une longue chemise blanche, et se servit de ses vieux haillons comme d’une jupe n’ayant pas d’autres vêtements secs. Elle disposa deux torches près des frusques humides et elle s’assit en tailleurs devant attendant de pouvoir sortir à nouveau. Son cadeau dans la main gauche, elle se mit à rêvasser pour faire passer le temps, imaginant un monde impossible, où elle aurait tout ce qu’elle voulait, perdue dans ses rêves elle était sourde et aveugle à ce qui pouvait se passer autour d’elle.
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Zoko ad eternam
Elle marchait à pas lents, effleurant les branches du bout des doigts, essayant de se guider aux bruits des bêtes dans les étables, à l’odeur des repas cuisant dans les cheminées, se rapprochant petit à petit du village malgré les nombreux détours la menant à un champ ou une masure isolés. Elle finit par arriver à un endroit où les odeurs étaient plus fortes, le vent moins violent et les bruits un peu plus nombreux, ici un meuglement, là-bas un bêlement, encore ici le cri d’une mère, plus loin les rire d’un enfant. Ouvrant les yeux elle sut qu’elle était enfin de retour, elle voulut aller immédiatement en taverne réclamer son cadeau mais transie elle préféra se sécher et se changer avant. Elle se dirigea donc droit vers la taverne de son amie Sad, elle en avait encore la clef pour s’en servir de refuge à chaque passage à SA, elle alluma plusieurs torches et se dirigea droit vers le comptoir, se glissant derrière, elle se déshabilla et posa ses habits trempés devant la cheminée éteinte, avant de chercher de quoi se sécher. Une fois fait, elle enfila une longue chemise blanche, et se servit de ses vieux haillons comme d’une jupe n’ayant pas d’autres vêtements secs. Elle disposa deux torches près des frusques humides et elle s’assit en tailleurs devant attendant de pouvoir sortir à nouveau. Son cadeau dans la main gauche, elle se mit à rêvasser pour faire passer le temps, imaginant un monde impossible, où elle aurait tout ce qu’elle voulait, perdue dans ses rêves elle était sourde et aveugle à ce qui pouvait se passer autour d’elle.
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