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Déclaration du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ

Grimoald
Grimoald sentit la main de Aleanore sur son épaule. Il se retourna et sourit, tendrement, sans arrière pensées, presque gentiment... Bon ça va, je continue !

« Vous avez raison, demoiselle... »

Puis il se retourna vers Ecatarina. Une curée ! Voila bien un type de femme qu'il connaissait bien !


« Oh bha tiens, je vous passe le bonjour d'Ingéburge et d'Ellesya ! Je suis presque de la famille... »


Sourire vicieux, suivit d'un rire franc. Il prit Aleanore par le bras, ne se retournant pas vers la Cardinale.

« Venez, l'excès d'idiotie pourrait nuire a votre teint si parfait. Si les cul terreux étaient capable de faire une armée digne de ce nom, ça se saurait... La France n'a rien à craindre de ses gens... ou de ces bêtes, choisissez le nom qui vous conviendra ! »


Toujours au bras de la jeune Alterac, il riait de sa voix enfantine, s'éloignant du lieu tant agité.
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Fccasper
Le Comte passait par là, voyant bien plus d'étrangers que de Franc Comtois. Il y avait même des gamins... Ils envoyaient leur gosses à la mort, faire la guerre... Incroyable !!

Votre Eminence, je crains que malheureusement, les français dans une grande majorité ne soient simplement aveuglés par la vengeance... Cette pensée n'ayant rien d'Aristotélicien... Et puis voyez, ce jeune garçon.. Il a tout au plus une dizaine d'année... Et le voilà déjà envoyé au front... Mais qui peut vouloir envoyer ses enfants faire la guerre ?? A part des fanatiques, je ne vois pas...

J'ai pourtant vécu de longs mois en France, en Orléanais, et personne n'aimait la guerre à cette époque. Tous pleuraient de voir partir leur armée en Bretagne... comme cela semble avoir bien changé...

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Verania
Verania avait eu une courte permission de son capitaine après s'être occupé de toute la logistique de l'armée pour ce jour. Elle avait ouï parler de discussions assez animées autour de la déclaration du Haut-Connétable Impérial et de l'intervention du Franc-Comte. Elle se rendit sur les lieux et vit de nombreuses personnes attroupées, tant François que Franc-Comtois. Elle reconnut le Chancelier et s'approcha de lui.
Mes respects Excellence! et s'adressa aux militaires françois qui étaient toujours présents.
Si votre Princesse s'intéresse vraiment à la situation du Béarn, pourquoi ne vous a-t-elle pas envoyés là-bas pour reprendre la province et la débarrasser de l'engeance qu'est le Lion de Juda?
Si vous êtes de réels croisés, c'est là que les sicaires se trouvent et peuvent être détruits. Là est l'urgence! Vous attendez qu'ils se multiplient en sol François et prennent d'autres provinces?


Verania ne comprenait vraiment pas ces François et leur stratégie... S'ils en avaient une!
Kranelamarmotte
Sourit en coin.

C'est très simple ma chère Verania ... La meilleure tactique c'est l'attaque !
Le problème est que certains attaquent avant de réfléchir ... Et voilà le travail: On lance l'assaut au mauvais endroit ... Réaction primitive de la vengeance aussi ... Certains lions viennent de Genève, du coup c'est Genève qui pâti ... Alors que ces mêmes lions n'y sont pas ...

Sur ces paroles, le Lieutenant ADC se dirigea vers le château de Dôle ou du travail l'attendait encore et toujours...

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Aleanore
La main se fait plus leste pour s'abattre sur le bras maigrelet du garçonnet, pas trop fort, juste ce qu'il faut pour lui faire comprendre que la prochaine fois, protégé ducal ou pas, la remontrance sera moins douce. Sourire aux lèvres pour adoucir l'effet produit par la tape.

-« Excès d'idiotie, allons bon, Grimoald, modère tes propos, ce n'est pas une raison pour manquer de respect à ces personnes.»

Un regard amusé en direction de l'Eminence, ainsi donc, ici, ils se préoccupent tellement peu de leurs titres qu'ils se passent même du respect dû à leur rang. Voici qui est réglé, cela lui apprendra à être civilisée. Néanmoins, elle se tourne vers le Comte, une couronne qu'elle ne connait pas, ignorance agaçante qui la prive de civilités et politesses d'usage, néanmoins, elle esquisse une révérence, ne pouvant se départir de ses bonnes manières malgré l'indifférence qu'on lui oppose. Elle se tourne vers la personne venant d'arriver et en profite pour lui ravir le titre donné et de nouveau, elle fait face au Comte.

-« Non, Vostre Excellence. Nous ne sommes pas plus barbares qu'auparavant, et nous n'envoyons pas les enfants à la guerre. Tout comme lui, je n'irai pas à la guerre, ou du moins sur un champ de bataille, ou autre. Je ne fais qu'accompagner les Croisés et surtout ma Duchesse. Et je préfère à l'instant me trancher les veines plutôt que de savoir que Grimoald pourrait être blessé, au même titre que l'enfant qui m'accompagne. Ne nous jugez pas trop durement pour la simple et bonne raison que nous passons sur vos terres. Désobéissants, fortes têtes, et même vaniteux pour certains, mais pas monstrueux, ni sanguinaires. Enfin, pas tous. »

Sourire taquin, main qui vient se plaquer contre les lèvres vermeilles pour étouffer un rire avant de reprendre et de se tourner vers les nouveaux venus.

-« Bonjour.»

Oui, la politesse toujours, elle y tient, c'est épuisant ? Elle aussi, cela l'épuise, mais elle n'abandonnera pas cette guerre-là.

-« Qui a dit que Genève allait pâtir de notre venue ? Hormis vous-même ?»

Et l'Etincelle de rire de plus belle, amusée de la proportion exagérée que prend la situation.

-« Moi, on m'a dit qu'il y avait là-bas des Edelweiss et qu'elles étaient rares et magnifiques, alors j'irai.»

Haussement d'épaules de la jeune françoyse avant de se tourner vers Grimoald.

-« Pour ma part, je dirai des gens, des personnes comme toi et moi, mon bel enfant.»
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Sous les jupons de l'Etincelle, une merveille.
Armoria
Luhpo a écrit:
Tiens, voilà qu'à la ravissante créature se joignait une autre, d'une beauté égale.

Après Aphrodite et Athéna, pourvu que n'arrive pas Héra, songea le jeune homme, ou le Pâris que je suis aura bien du mal à décerner la pomme de Discorde...


... Et voici qu'Héra avançait. Enfin, ce que le royaume de France avait de plus proche d'une Héra à proposer, en tout cas. Enfin, Armoria ignorait - encore heureux - que la rédaction, sous prétexte d'une introduction un peu loufoque, se permettait cette comparaison pour le moins hasardeuse. Ahem.

HérArmoria, donc - hé, ne le lui dites pas, hein - retrouvait la vie publique après un retrait en prières de quelques jours (1). Elle entendit les derniers mots échangés - mais pas les noms d'oiseaux, heureusement-bis.


La Princesse sera en première ligne : elle y est toujours, fit-elle en saluant les personnes présentes, et allant baiser la bague cardinalice d'Ecaterina. Et la Princesse n'est point guidée par un sentiment de revanche, encore moins de haine, sans quoi elle serait venue dès la première attaque de la Bourgogne, voici bien longtemps déjà - du reste, vous omettez de préciser qu'étant bourguignonne, si elle ne rêvait que de faire couler le sang des Helvètes, elle l'aurait fait quand sa propre terre a été attaquée.

Elle marqua une légère pause.

Mais non, la Princesse est avant tout une croyante : elle a entendu l'appel de l'Eglise, le tout premier, et y a répondu, utilisant ses ressources pour l'amplifier. Elle a longuement parlé avec les autorités de l'Empire, et de Franche-Comté : de cela, elle est ressortie persuadée que c'était le fait que les armées étaient considérées comme françaises et non pas croisées qui inquiétait. Donc, les armées ont pris la Saincte Bannière, et puisque l'on avait... "omis" de lui parler de cet extrait du Concordat qui a été utilisé depuis, elle était, comme tous les autres, persuadée de son bon droit à poursuivre, et à suivre les ordres. Parce que, oui, des ordres, elle n'en donne aucun : un Croisé ne fait que les suivre, les ordres, et ils viennent de Rome.

Allait-elle poursuivre ? Elle hésita une seconde.

... Et la Princesse s'est demandé, ces derniers temps, de quel côté penchaient le droit, et la Foy. Mais passons... Passons, comme le lion est passé pour se rendre en France. Par trois fois au moins. Ah, au fait, comme la Princesse n'a pas cette facilité réservée au beau Cardinal de parler d'elle à la troisième personne : je suis la Princesse Armoria.

Sortant enfin les mains de son manchon, où elles se cachaient, bien à l'abri des morsures du froid, en sortirent, tenant un document que la blonde altesse accrocha près de la déclaration officielle.

Ceci ne porte nul scel, et nul autre moyen d'identification que mon écriture et le fait que je le place en ce moment-même devant vous... C'est la copie d'un courrier que je m'en vais mander en divers endroits...

Citation:


Il faudra également faire le tri entre qui fait quoi : soit nous nous sommes placés, comme dit officiellement - et comme nous nous devons de le faire en tant que Croisés - sous l'autorités des Sainctes Armées, et dans ce cas, ce n'est pas à nous qu'il revient de signer une trève comme cela a été fait, soit nous faisons semblant d'être des Croisés, et ce n'est pas à nous de signer quoi que ce soit.

Pour ma part, j'ai choisi, dans mon libre arbitre de croyante, et en toute conscience, d'être une Croisée parmi les autres, et je me comporterai en tant que telle. Autant dire que si c'est la seconde solution qui doit être choisie - ou qui l'aurait été sans que je le sache - je quitterai les actuels mouvements de troupe pour ne plus dépendre que des SA.

Ne voyez là nulle pression : dans cette Croisade, je n'agis pas en tant que Grand Maître de France, pas plus qu'en tant que Pair, bru du Roy ou même Française. Je n'agis qu'en tant qu'Aristotélicienne. Les caducées, la Couronne princière, le mantel bleu, sont dans mes coffres de voyage, et je ne garde par devers moi que mon épée bénie par un Cardinal, la relique de Sainct Bynarr offerte par ma suzeraine bourguignonne, mes effets personnels.

Et, bien évidemment, ma foy, qui est intacte et plus forte que jamais.

De ce que je rédige en ce moment-même, je ferai copie en divers lieux, puisqu'il s'avère que l'on souhaite connaître ma version des faits.

AdM


Cela fait, les mains retrouvèrent bien vite leur abri, la tête, d'une brève inclinaison, salua les présents comme elle l'avait fait en arrivant, et elle remonta dans sa voiture, dont les armoiries portaient toujours le voile du deuil, et que le cocher, fouettant les chevaux, eut tôt fait d'éloigner en direction du campement. (2)

[1/ explication de mon silence de ces derniers jours, dus à un tamagotage festif de bon aloi
2/ d'ordinaire, je laisse l'ouverture pour des réponses et réactions, mais j'ignore si je pourrai répondre, donc... Navrée de ce départ abrupt.]

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Grimoald
[Dans la tête du môme]

Il sentit la main de la poupée sanglante frotter son bras. Etait-il allé trop loin? Peut être bien... Il leva ses mirettes sur la jeune fille et lui sourit. Elle était belle... Un léger frisson lui parcourut le corps lorsqu'il la regardait. Cette fille était quand même stupéfiante. Elle inspirait la crainte et la protection, la gentillesse, mais en même temps la haine, la froideur.

-« Excès d'idiotie, allons bon, Grimoald, modère tes propos, ce n'est pas une raison pour manquer de respect à ces personnes.»

Elle jouait à quoi, la bougresse? Arf, ils étaient en train de les insulter, ces espèce de Comtois à la bouche trop franche, et il fallait se taire. Mouais, c'était bon pour elle, ça, de rester de marbre, Grimoald était trop virulent pour ça. Il ne répondit pas... A croire que la brune avait un effet bénéfique sur lui... Il attendit qu'elle ait fini de parler, puis elle se tourna vers lui.


-« Pour ma part, je dirai des gens, des personnes comme toi et moi, mon bel enfant.»

Regard perplexe.

« M'enfin, là n'est pas la question. Venez, on est trop bien pour ces gens là... »

Il la tira à nouveau par le bras, doucement. Disons qu'il faisait pression, le môme de Paris. Puis, une fois qu'elle eut clos la discutions, ils partirent dans les profondeurs de la ville... Non, vous en faites pas, elle était encore pucelle le lendemain... Rha j'te jure...
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Ponsdagoult
C'était l'heure d'une conclusion moins tragique qu'on aurait pu espérer, l'heure d'un heureux dénouement. Genève était aristotélicienne, cela Pons le savait il allait bientôt être le parrain d'une habitante dont il était inquiet du sort à venir. Il avait profité à Rome de faire copier les parchemins que l'évêque de Genève avait affiché en place d'Aristote. Il les placarda à côté de la dépêche impériale pour que tout le monde voit, pour que tout le monde lise :
Chapoto a écrit:
/SPAN>
Rgmax a écrit:
Moi, Rgmax, Avoyère de Genève,

Vu les outrages répétés du "Lion de Juda" (menaces en Franche Comté, proclamation illégale de République en Béarn...), je somme cette organisation de cesser ses activités sur le sol de Genève et ailleurs et invite vivement ses membres à renier leur appartenance à cette organisation. J'envisage ce jour un décret d'interdiction du Lion de Juda qu'il appartiendra au Conseil de discuter et de voter.

Les intérêts de la République Souveraine de Genève ne sont plus désormais compatibles avec l'existence sur son sol de cette organisation. De ce fait, je m'engage à tout faire pour faire cesser, pour le plus grand bien de Genève, les activités du "Lion de Juda".




Chapoto a écrit:


Missive à l'attention du Conseil de la République de Genève.

    C'est avec un grand plaisir que
    Nous, Chapoto, Evêque de Genève, Inquisiteur,
    devant le Très Haut et sous le regard d’Aristote,

    Remercions le Conseil de la République de Genève pour leur position prise face au Lion de Judas.

    Nous nous engageons, en tant que représentant de notre Sainte Eglise, à ce que les Saintes Armées et les Armées Croisées n'engagent aucune attaque contre la République de Genève tant que la République de Genève tienne son engagement contre le Lion de Judas.

    Il va de soit que quelques soldats des Saintes Armées resteront quelques temps à Genève,
    afin d'aider cette République à se défendre contre le Lion de Judas, ceci en gage de la bonne entente entre notre Sainte Eglise et la République de Genève.

    Je tiens personnellement à remercier Messire Geoffroy, Membre du Conseil de la République de Genève, pour son courage, son écoute, et son travail aux fins de cet accord.

    Nous en profitons pour vous informer des encouragements et félicitations de Son Eminence, le Cardinal Ecaterina, pour vos choix et décisions, en tant que Primat du Conseil Episcopal du Saint Empire.

    Que le Très-Haut soit avec nous !


Fait à Rome, le 27 décembre 1457.





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Diacre de Luxeuil
« Errare humanum est perseverare diabolicum : Il est de la nature de l’Homme de se tromper, persévérer est diabolique. »
Cymoril
Perplexe...

Elle s'est tenue loin, très loin de toutes ces discussion houleuses... A dire vrai sans grand intérêt dans la mesure où le françoys est tellement persuadé de tout savoir sur tout...


Elle se retient de coller sa main dans la figure du marmot. C'est qu'elle cultive la diplomatie la jeune femme depuis peu... Même que la dernière fois qu'elle l'a fait, elle a pique l'armée ducale angevine, c'est dire si elle est douée...^^



Tu sais p'tit gars... quand on est vraiment bien éduqué, on ne fait pas remarquer aux autres leurs manquements... Ca manque de classe...

Surtout pour ahaner les inepties dont on t'a bourré le crâne !



Passant ensuite à la nobliote dont le visage était enlaidi, bouffi par la prétention...

Jeune fille... Vous n'êtes qu'une péronnelle dont le seul avantage est le hasard d'une naissance fortunée.
Si n'avez l'intelligence de comprendre par vous même que la seule présence de vos armées est une insulte à tout le peuple comtois et à notre Franc Comte, cessez donc vos interventions stériles... qui n'ont pour seul but de vous faire bien voir de vos congénères...


Elle passe...
Ces deux là sont gamineries sans intérêt.
La blonde duchesse angevine peut-être ?


Fitzounette... joli représentation que vous nous avez donné là... bien loin de celle des tavernes angevines... quand vous avez du mal à balbutier trois mots cohérents ou à mettre un pied devant l'autre...

Vous ferez mes amitiés à Kilia... J'espère ne pas la rater la prochaine fois...


Comprenne qui pourra, tout cela n'est qu'une mise en bouche avant la touche finale...
Elle sourit, railleuse, après la lecture du pathétique mot d'excuse de la GMF...


Ahem...
Armoria... puisque vous vous targuez d'être ici en simple croyante, permettez que je laisse vos titres de côté...

Sérieusement... Vous pensez les comtois aussi faciles à berner que vos troupeaux françoys ?

J'étais en Touraine lorsque ceci fut affiché sur tous les murs... Et c'est le genre de petit papier que j'aime à collectionner... J'suis une sentimentale que voulez-vous...
Attendez, je vous en fais lecture :


Citation:
Nous, membres de la Pairie, de la Curia Regis, du Conseil du Domaine Royal,

Au Conseil légitime du Béarn,
Aux habitants du Béarn,
Aux croyants de France et d'ailleurs,
A la vile engeance n'ayant de cesse de vouloir que les créatures du Très-Haut perdent leur âme éternelle à les suivre dans les pires abominations, et qui justifient par des actes de brigandage leur hérésie,

Ce jour, nous allons prendre les armes afin que de défendre l'intégrité du Royaume de France, et son indéfectible aristotélicisme.

Ce jour, nous appelons tous les fidèles à suivre à nos côtés l'appel de notre Saincte Mère l'Eglise à la croisade contre le lion de juda, et contre la vile province qui les a envoyés en France en toute connaissance de cause et de façon on ne peut plus officielle.

Que les hérétiques craignent le courroux et les armes des fidèles, qui sauront leur prouver du tranchant de leur épée que Dieu toujours soutient les justes causes.

Que les fidèles du Royaume de France les boutent, les chassent, et les envoient enfin comparaître devant le Très-Haut.

Que le lion nous redoute, que ceux qui les ont envoyés nous redoutent.

Ce jour, nous appelons tout noble à prendre la croix et les armes aux côtés de l'Eglise afin de laver l'affront qui a été fait à leurs pairs béarnais.

Ce jourd'hui, nous partons en croisade : que Dieu nous aide, nous qui allons arborer Sa Saincte bannière !

Armoria de Mortain


Ceci est bien un appel à la vengeance de VOS Pairs... Lancé par VOUS et la Pairie...

Cessez donc de vous faire passer pour blanche colombe... Petit canard...


Là aussi comprenne qui pourra... Souvenir de taverne bourguignonne estivale, de rencontres, croisements...

Quelles que soient les résolutions de Genève... Quittez nos terres que vous avez souillées en violant notre souverainté.
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Armoria
(Han, Cym', j'ai failli le rater, ton post, c'malin)

Une voix prononçant son nom : un impérieux coup de poing dans le plafond du coche le fit stopper. Elle pencha la tête par l'ouverture.

Peu me chaut votre façon de me nommer, dame, tant il est vrai que la politesse, comme l'intelligence, n'est point équitablement répartie en ce bas monde.

Le visage lui dit vaguement quelque chose : mais elle que l'on se plaisait à dire hautaine tant qu'on ne l'avait jamais vue en rencontrait beaucoup, du monde... Forcément.

La surdité partielle, elle aussi, est répartie, mais de façon semble-t-il plus générale, et généreuse... Hélas. Car je crois avoir dit à l'instant que j'ai utilisé mes ressources pour faire écho à l'appel de Rome. N'est-ce pas ? C'est ce que tout bon croyant se doit de faire, et il est vrai que de par mes charges, ma voix porte... Cette voix aussi, je l'ai mise au service de Rome.

Vous parlez de souillure, dame ? Lors, laissez-moi vous parler d'autre chose... Que pensez-vous de gens qui vous disent blanc, puis agissent noir en sachant pertinemment que vos actes, basés sur les dires précédents, vous feront passer pour les méchants ? Songez-y... Moi, j'y songe depuis la parution officielle qui a eu lieu dans le même temps que notre avancée, laquelle s'est faite en toute bonne foi, persuadés que nous étions d'avoir fait le nécessaire pour être en règle. Partir ? Mais qui donc nous retient icelieu depuis plusieurs jours, si ce ne sont vos officiels ?

La bonne nuitée, dame, que Dieu vous garde.

Un nouveau coup frappé pour avertir le cocher : cette fois, ils étaient partis - le cocher, la voiture, et son blond contenu.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Imladris
Voici une annonce de notre Franc Comte :

Citation:
A la très Sancte Curie, la muette, représentante du Très Haut et de Sa Sainteté le Pape Eugène V auprès des fidèles de l'Eglise Aristotélicienne,

A vous tous qui me lisez, à vous tous qui entendrez ceci,

Que ceci soit su de tous,

Nous, Debenja von Riddermark, Franc Comte,

Nous présentons nos excuses aux personnes qui auraient pu être blessées par nos paroles, cela n'était point notre but et nous ne les considérions pas comme blessantes.

Nous ne changeons pas d'avis et pensons toujours que l'Eglise se trompe de chemin en envoyant ses brebis perdre la vie à Genève.

Nous tenons a préciser une chose aux membres des Saintes Armées, notre déclaration du 21 décembre acceptant les armées Croisées sur nos terres a été rendue caduque par le vote du parlement Franc-Comtois, légitime représentant du peuple Franc-Comtois, en date du 24 décembre, vote qui annonce notre refus de passage sur nos terres.

Nous espérons que la très Sancte Curie, et son représentant, Son Éminence le Cardinal Camerlingue Tibère de Plantagenêt, dict Rehael, prendront en compte les récentes annonces en provenance de Genève. Tant l'annonce du procès pour Haute Trahison à l'encontre de Sanctus que l'annonce de l'Avoyère de Genève, Rgmax, nous prouvent bien que Genève commence à se dissocier du Lion.

Nous avions prévenu qu'il fallait attendre, et le temps prouve que nous avions raison.

Les dernières déclarations en provenance du Béarn nous prouvent à tous que les membres du Lion sont toujours bel et bien sur ces terres.

Mesdames, Messieurs les membres de la très Sancte Curie, Éminence le Cardinal Camerlingue, nous vous invitons donc à reconsidérer votre attaque sur Genève.

Nous espérons cette fois, recevoir une réponse à notre quatrième courrier que nous vous adressons.

Dole, le 27 décembre 1457

Pour le Parlement Franc Comtois
Debenja von Riddermark



Et une autre de l'Artois

Citation:
A la Curie, à son Altesse Armoria de Mortain, et au peuple franc-comtois,

Salut et paix.

Nous, Erwyndyll d'Harlegnan, Comtesse d'Artois, regrettons vivement l'intrusion des armées saintes sur le sol de Franche-Comté. Le concordat liant cette dernière à la Très Sainte Église Artistotélicienne laisse la possibilité au Franc-Parlement de refuser la présence sur son territoire de soldats, fussent-ils mandés par la Curie. Nous enjoignons celle-ci à reconsidérer le passage en force qu'elle a ordonné, et affirmons tout notre soutien et notre compassion au peuple franc-comtois dans cette épreuve difficile. Nous prions également les commandants des armées saintes de ne pas tenter de poursuivre plus avant, de peur que des combats fratricides n'aient lieu avant même que le vrai ennemi soit à portée d'épée.

Faict à Arras le vingt-sixième jour du mois de décembre de l'an de grâce 1457,

Erwyndyll d'Harlegnan,
Comtesse d'Artois

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Grimoald
Hep, le matin même avant son départ, il arriva en place publique. Faut croire que les candide du comté ont oublié quelques plis, non?

Cromwell. a écrit:
Au nom de Dieu qui sait tout : le présent, le futur, le passé, le caché et l'évident, le visible et l'invisible,
Qu’il soit connu de tous, y compris dans Romanylone, que les récentes déclarations de la mairie de Genève ne valent pas plus que roupie de sansonnet. Lors de la première croisade, le Lion a été interdit à Genève, les sicaires bannis. Mais les jugements des Hommes sont sans valeur aucune. Seul le Très Haut a ce pouvoir. Le Lion de Juda est dans le cœur de chaque Genevois, hormis quelques traîtres qui seront dignement châtiés à la Fin des Temps. Le Lion de Juda a un sanctuaire éternel, Genève. Et il est partout chez lui. Tuez-moi et un autre prendra ma place. Mais déposez les armes devant la vraie foi réformée et vous sauverez vos âmes.

Cromwell, depuis sa bonne ville de Pau, le 28 décembre 1457.




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Imladris
Imladris leva les yeux au ciel devant cet enfant qui préfère croire la parole d'un hérétique doublé d'un brigand que le gouvernement légitime du canton de Genève.
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Ponsdagoult
    « Hé! Pitchoun! S'exclama le Provençal à la limite de lui mettre une claque en le voyant afficher un torchon tandis qu'il lisait les quelques proclamations clouées plus tôt. Tu te fais l'écho du lionceau pour mieux insulter Comtois et Genevois aristotéliciens ?
Le diacre était amusé de voir un prétendu croisé parmi les Français n'être qu'un suppôt de la Créature sans nom, qu'attendaient les gens d'armes du Comté ou les inquisiteurs pour se saisir de l'hérétique!
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Diacre de Luxeuil
« Errare humanum est perseverare diabolicum : Il est de la nature de l’Homme de se tromper, persévérer est diabolique. »
Cymoril
[Ah beh oui Armoria... mais c'est d'ta faute la prems, c'est toi qu'a attendu aussi longtemps pour poster. T'as pas honte d'avoir une vie IRL, nan mais !]


La jeune femme éclata d'un formidable rire... Retentissant. Que répondre aux arguments fallacieux de la GMF qui se barrait déjà en carosse, excusez du peu.
Alors elle répond au vide, juste pour le plaisir:


Enfin, on peut se demander ce qui de la mauvaise foi ou de la tendance à avoir des ânes bâtés sous votre coupe ressort le plus...

Vous avez mis à mal notre souveraineté, peut-être dans le but inavoué de créer un incident diplomatique. Faut-il que vous vous embetiez tout de même... Et sous un prétexte relativement médiocre et fort peu honorable.

S'il reste trois adeptes du Lion à Genève, le plus fort de leur troupe se trouve depuis plus d'un mois en Béarn... Oserions-nous penser qu'en plus vous autres françoys manquiez des certains traits caractéristiques qui font des hommes de bien de vrais guerriers ?

Personne ne vous retient... Puisque nous ne voulions même pas de vous en nos terres.
Quant à notre manque de courtoisie, regardez donc du côté de votre prétendue noblesse croisée qui s'est conduite comme une bande de petits sagouins en territoire conquis.



Sans doute que la GMF ne se rappelle pas l'avoir croisée l'été précédent, trop occupée qu'elle était à jouter verbalement avec le capitaine dont le regard était fixé sur son décolleté. Elle s'en fiche royalement, c'est le cas de le dire. Tout comme elle se contrefiche de ce qu'on pense d'elle en général.
Un soupir, et une main qui démange de plus en plus...


Dis donc morveux... Il est daté d'aujourd'hui ce papier du Lion et tu l'as en instantané après sa parution en Béarn ?...

J'suis de l'avis du prélât...
T'es un enfant du Sans-Nom...
Un de ces fichus Sorciers.


Un large sourire éclaire son visage. Vrai qu'un ptit bûcher rajouterait une touche festive pour l'occasion de la fin d'année...^^ Pis c'est qu'on se les caille aussi.
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