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[RP] La Peur en Berry ?

--Hugues_aux_bosses


Hugues aux Bosses était aux anges... déjà, des blondes gueuses bien bêtes se pressaient autour de son étal. Il se frotta les mains avant de se mettre à vanter les atouts et les bénéfices de ses onguents.

Une nouvelle voix :


Bonjour messire c'est quoi votre produit ?

Il se redressa un peu pour mieux voir la personne qui s'adressait à lui. Une blonde, bien évidemment... mais qui n'avait pas l'air de croire à ses boniments. Devant la tête sceptique de la gueuse, il se mit à jouer le grand jeu, et se mit à parler d'une voix méliflue, mais toujours sifflante. Il parlait bien mieux, tout d'un coup.

Bonjour chhhère dame ! Qu'est-ccce donc que mon produit ?
Eh bien, chhhère dame, ccc'est un onguent tout à fait nouveau, créé par mes sssoins pour vous permettre, gentes dames, de perdre l'éclat de cccette blondeur nauséabonde et malfffaisante.
Il réprima un air de dégoût. Il sssuffit de l'appliquer sssur votre chhhevelure, trois fffois par jour, jusssqu'à ccce que l'efffet ssse produise. Avec les elixirs d'Hugues aux Bosssses, ccc'est tout un immenssse talent au ssservice de la beauté ! Mais il fffaut aider l'onguent avec la chansssse ! Et cccelle-ci se monnaye... Il ricana.

Hugues la regarda, de son air faussement réjouit.
Alfred555
Alfred, qui se trouvait toujours en place publique, à essayer de répondre de la façon la plus vague possible aux questions qui lui étaient posées, questions qui franchement commençaient à les lui briser menu, vit arriver un bien curieux personnage, tout bossu. L’aspect du gueux était tellement… bizarre (vous avez dit bizarre ?) qu’il se mit à l’observer attentivement. Celui-ci se mit à vanter les mérites d’un nouvel onguent pour les cheveux – Norf, encore une histoire de cheveux - et attira à lui la gueuserie nouvellement blonde, et même de celle qui se trouvaient à attendre que le barbier soit disponible. Tout était bizarre en lui… son attitude générale, son langage, son ton mielleux, ça façon de siffler en parlant. Sans compter sa grosse bosse sur le dos, qui le déformait… quelque peu.

Se détachant tant bien que mal de la foule en délire au pied de son fût, fût qui rappelons-le lui servait d’estrade, il se dirigea vers l’homme. Devant l’étal de ce gueux, cela tournait à l’émeute. Tiens donc, Sandrine avait réussi à aller aux première loges, et même à discuter avec lui… enfin elle discutait, et lui sifflait… Un peu chahuté, Alfred se rapprocha, et prit une des bouteilles pour voir de quoi il s’agissait.


Citation:
Hugues aux Bosses, la lotion capillaire miracle.
Redonnez à vos cheveux tout leur éclat de leur couleur d’antan.


Norf ! Hugues aux Bosses… un nom bien prédestiné pour cette personne toute déformée. Voyons voyons… mmh… pas de petit caractère. Il retourna la bouteille. Non, vraiment rien… c’est louche !

Il interpella alors l’homme, alors qu’il venait de finir ses sifflements avec Sand.

Olah ! Messire ! Je sais que j’ai un poil dans la main, mais il semblerait que vous ayez un cheveu sur la langue pour devoir siffler ainsi. D’ailleurs, pour cela, je vous conseillerait la colline, en dehors de la ville… vous ne dérangeriez personne, et vous pourriez y attendre vos… Hum. Bon. Venons en au sujet qui m’intéresse.

Qu’est-ce donc que cette… chose ? Vous vendez vos bouteilles à la criée, mais cela est-il au moins efficace ? N’est-ce pas une supercherie ? Si vous l’avez créé, comme j’ai cru comprendre, dites nous au moins quels doivent en être les effets ? Et… j’avoue être perplexe quant à son efficacité… vous parlez de... chance ? Ce remède ne guérit-il pas à tous les coups ? Et êtes-vous médecin, au moins, pour oser vendre un tel produit miracle sur le marché ?


Il s’arrêta, haletant. Il faut croire qu’être blond, ça fatiguait...

D'ailleurs, si vous pouviez répondre sans couper les cheveux en quatre...

Il regarda le messire, qui lui sourit… bizarrement.
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Ysabeau
Ysabeau vit Sandrine sortir de la boutique du barbier, attirée qu'elle était par une voix qui promettait monts et merveilles...
Un peu curieuse, elle ouvrit la porte...
L'homme promettait une lotion miracle... Norf de norf, encore une... Mais... mais... quelque chose dans son attitude, dans ses yeux... Méfiance, méfiance...$
Elle s'approcha de Sandrine et lui murmura à l'oreille


A ta place je me méfierais... Bon, il y a du monde chez le barbier d'accord, mais au moins Yo nous a dit qu'il était de confiance... Et puis j'ai appris que c' est le barbier d'Ysandre...Tandis que ce bossu, franchement... M'inspire pas confiance.

C'est alors qu'Alfred se mit à apostropher l'homme, lui aussi était soupçonneux.
Elle attendit, écouta... Qu'allait répondre cet Hugues aux bosses ?

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--Hugues_aux_bosses


Hugues était très content de son affaire. Ses lotions se vendaient aussi bien que de belles miches de pain bien chaudes sortant tout juste du four. Il se dit qu’il aurait dû mettre un prix plus élevé… à savoir pour le prochain endroit où il écoulerait sa camelote. Les gueux sont tous des nigauds… presque aucun ne se posait de question, ils achetaient, tous, fou d’espoir de voir leur… maladie se guérir. Et qu’avaient-ils à râler ? Seule leur couleur de cheveux avait changé, vraiment pas de quoi en faire un drame. Il ricana.

Il avait répondu aux quelques questions insignifiantes que des curieux assez niais, bien vite convaincus des vertus de son produit lui avaient posé. Mais là, il se faisait interpeller plus sérieusement par un autre gueux… un blond, forcément. Et qu’est-ce qu’il avait l’air bête celui-là…


Qu’est-ce donc que cette… chose ? Vous vendez vos bouteilles à la criée, mais cela est-il au moins efficace ? N’est-ce pas une supercherie ? Si vous l’avez créé, comme j’ai cru comprendre, dites nous au moins quels doivent en être les effets ? Et… j’avoue être perplexe quant à son efficacité… vous parlez de... chance ? Ce remède ne guérit-il pas à tous les coups ? Et êtes-vous médecin, au moins, pour oser vendre un tel produit miracle sur le marché ?

En plus, il lui posait pleins de questions sans même qu’il n’ait le temps de répondre. Bof… encore un abruti à la vie médiocre qui faisait l’intéressant. Hugues haussa les épaules, et fit son plus grand et son plus beau sourire pour répondre à l’excité gesticulant.

Salutations Messsire. Ne criez pas, voyons, nous ne ssssommes pas pressssés. Une quessssstion à la fois, voulez-vous ? Sssette chose, comme vous dîtes si bien, est un élixir à appliquer ssssur vos cheveux pour leur faire perdre ssssette horrible couleur actuelle. Je ne ssssuis pas médessssin, mais j’ai d’immensssses connaissssanssses et de grandes compétensssses dans sssse domaine. Je ssssuis alchimisssste et herborisssste et j’ai pu concocter un remède exssstraordinaire au mal qui frappe votre paysss. Essssayez le, vous ssserez convaincu. Par contre il faut un sssertain temps pour qu’il agisssse… en trois ssssemaines vous aurez retrouvé votre couleur originelle.
Ssset ongnent est très efficassse, mais il marche mieux ssssi l’on aide la chanssse, comme vous me l’avez demandé. Ssssela a un coût, messssire, mais pour vous, je vais faire exssssepsssion.

Touchez ma bosssse, Monsssseigneur !
--Guillaume_le_journaliste
L’interview qui suit est fausse, pure invention de ma part. Le nom de la personne questionnée ainsi que ses titres ont été modifiés, mais suffisamment peu pour que vous puissiez la reconnaître. Le Rp en cours avait besoin de sa légère animosité avec un personnage bien connu du Berry, pour entretenir la grande bêtise de notre journaliste, et accessoirement pour continuer sur l’aspect délirant de notre histoire.


Guillaume, cherchant à s’élever toujours plus haut, à accumuler la gloire et acquérir une renommée, n’avait pas de limite quant aux moyens de discréditer le conseil de régence du Berry, qui faisait pourtant un admirable travail en dépit des conditions. Cette fois, il avait vu gros, et avait trouvé, du moins le pensait-il, le meilleur moyen d’enlever toute légitimité au conseil en place. Il avait chevauché sans arrêt après la Croisade partie pour le Béarn, tuant cinq chevaux sous lui, avec pour but de s’entretenir avec l’un des chefs de guerre, qui n’était autre que Dame Armaria de Martin.

Après avoir patienté des heures durant, être passé dans moult antichambres - ou devrions-nous dire « antitentes », du campement de la Croisade en Béarn - , notre journaliste formidable pour cacher ses opinions politiques et observer une quelconque neutralité, avait réussi on ne sait trop comment, il faut croire qu’il avait plus d’un tour dans son sac, à avoir audience auprès de Dame Armaria de Martin.

Il avait pris consciencieusement des notes, et en avait tiré un nouvel article, qui allait faire du bruit. Guillaume était alors revenu, chevauchant à nouveau sans repos, tuant cinq autres chevaux fougueux et un âne blond pendant son trajet. À se demander où il pouvait bien les trouver. Peut-être les volait-il ? L’histoire ne le dit pas.

Il revint à Saint-Aignan alors que cela tournait presque à l’émeute… Son papier risquait de ne point arranger les choses… et tant mieux !


Citation:

Journal HAAP non officiel : numéro 3
Édition spéciale, 3 janvier 1457


Entretien exclusif avec Dame Armaria de Martin !

Son opinion sur la menace blonde berrichonne !



Dame Armaria de Martin a bien voulu accorder un entretien à notre envoyé en Béarn, au beau milieu de la grande Croisade contre l’ordre des Lions de Juda.

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Guillaume : Bonjour, votre Excellence, et encore merci de m’accorder cet entretien.

Dame Armaria de Martin : Souriant devant la gêne de Guillaume Bonjour, messire. Je vous en prie, dès que j’ai pris connaissance du sujet sur lequel vous vouliez que nous ayons un échange, j’ai accouru toutes affaires cessantes.

G : Étonné Cette discussion vous tiendrait-elle particulièrement à cœur ?

A. M. : Non pas, mais entre le Berry et moi, c’est une longue histoire d’amour. Et bien qu’entre deux maux, il soit préférable de choisir le moindre, j’ai pris sur moi de venir à vous, répondre à vos pertinentes questions.

G : Deux maux ? Que voulez vous dire par là ?

A. M. : En ce moment, nous nous battons en Béarn pour bouter hors de France l’Ordre des Lions de Juda, une confrérie redoutable dont la seule évocation du nom apeure les foules. Mais le Berry ! Les Lions féroces et redoutables sont bien peu de chose comparés au Berry , et surtout à un tristement célèbre Poussin berrichon. Entre les Lions et le Poussin, je choisirai toujours les Lions ! S’il ne tenait qu’à moi… Elle semble perdre son sang froid, puis se reprend peu à peu.

G : Oui, on connaît la légendaire amitié que vous vouez au Duc du Berry déchu, Georgepoilu D’Aigurande. Puisque vous abordez le sujet de cette façon, vous avez certainement ouï dire à propos d’une certaine soit-disant épidémie de blondinite en Berry. Qu’auriez-vous à dire là dessus ?

A. M. : La fameuse épidémie qui a fait parler d’elle du Berry à la Touraine ? J’avoue ne pas avoir d’informations concrètes, mais il est possible que cette épidémie soit bien réelle. On en a tellement entendu parler ces jours-ci… il ne s’agit vraisemblablement pas que d’une simple rumeur infondée.

G : Ne pensez-vous pas qu’il s’agirait d’un infâme complot fomenté par le Poussin, comme vous l’appelez, à fin de terroriser les foules et asseoir sans risque son pouvoir sur le Berry, une nouvelle fois ?

A. M. : Cela est possible. L’épidémie se répandant aussi en Touraine, cela laisse également suggérer une nouvelle fourbe méthode permettant aux visées expansionnistes du Poussin sur Losses de voir à nouveau le jour, en affaiblissant et terrorisant la population locale. Il y gagnerait sur les deux tableaux ! Cependant, le Poussin sait très bien ce qu’il lui coûterait, à lui et au Berry, s’il reprenait le pouvoir. Le Duc d’Aigurande a été déclaré félon à la couronne, en cas de rébellion le Berry se retrouverait envahi par notre Ost Royal, sans autre forme de procès.

G : Au cours de cette épidémie, un certain onguent a fait parler de lui : L’Or et Hâle, Blondeur Extrême. Je me suis aperçu que la notice comportait, en petits caractères, la mention « Testé et désapprouvé par Dame Armaria de Martin ». Qu’avez vous à dire sur cet onguent, et serait-il lié à toute cette affaire ?

A. M. : Elle s’emporte. Comment ! Cet onguent est encore sur le marché ? J’en avais formellement interdit le commerce. J’ai en effet testé ce baume, pour voir si les vertus qu’il prodiguait étaient bien fondées. Il n’en est absolument rien. Cet onguent ne fait que tourner les têtes, et fait perdre la raison aux personnes l’utilisant. Tout cela à cause d’un des ingrédients, qui devrait être absolument interdit sur le marché de la cosmétique. Je tâcherai de régulariser cela dès mon retour de cette Croisade !

G : Un ingrédient de l’onguent ? De quel ingrédient voulez-vous donc parler ?

A. M. : Bougre d’âne ! Il s’agit bien évidemment du poil !

G : Le poil ? Il relit la notice en vitesse. Aah oui en effet. Le poil de séant du Duc d’Aigurande. Mais qu’a donc ce poil de si terrible ?

A. M. : Ce poil appartient justement au Poussin ! À défaut de plumes, il se sert de poils pour instaurer son autorité grâce aux effets secondaires dont j’ai parlé précédemment. Cet ingrédient rend le baume extrêmement contagieux, et celui-ci se répand à la vitesse d’un cheval au galop. Les poils poiluïstes sont félons à la couronne de France, tout comme leur propriétaire ! Le Poil poiluïste est décrété hors la loi ! Brûlez ces onguents ! Elle réprime un air de dégoût. Les poilus n’ont aucune légitimité dans le Royaume de France !

G : Mais vot…

A. M. : L’ADC aurait dû raser le Poilu à la libération du Berry de l’hégémonie poiluïste ! Mais cela ne durera point ! Dès la fin de notre partie de chasse en Béarn… Ahah ! Mon cher Georgepoilu ! Si tu ne viens pas à Armaria, Armaria viendra à toi ! Et tu t’en souviendras, de mon bott… [censuré pour ne pas choquer les âmes blondes sensibles] … age de séant ! Elle sort en courant.

Propos recueillis par Guillaume, journaliste objectif non officiel à l’HAAP.

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D’après les informations généreusement fournies par Dame Armaria de Martin, il s’avère que l’onguent l’Or et Hâle est bel est bien une arme, permettant à la horde nauséabonde poiluïste, qui plus est nauséabonde lorsqu’on constate l’origine du poil, visant à rendre docile les populations berrichonne et tourangelle. Il s’agit bien d’un coup monté, fomenté par le Duc déchu ! Rebellez-vous, Berrichons ! Ne restez pas dans l’inaction ! Boutez le Poussin Poilu hors du Berry ! Et comme je le disais dans l’édition précédente, la fin est proche !

Aux dernière nouvelles, l’épidémie sévirait non seulement en Berry et en Touraine, mais se serait aussi propagée à la Bourgogne et gagnerait en ce moment même des régions du sud… jusqu’où cela ira-t-il ?

Par Guillaume, journaliste objectif non officiel à l’HAAP.



Je tiens d'ailleurs à remercier tous les fous furieux qui se sont mis en tête de propager cette folie en dehors du Berry… et qui y parviennent, lentement, mais sûrement
Sandrine28
La brunette atteinte de blondinite écouta ce que dit le bossu, elle n'était toujours pas convaincue par ce qu'il venait de lui dire. Les chuchotis d'Ysabeau la fit sourire, elle se retourna vers elle et lui fit un clin d'oeil.

Puis arriva Alf, lui aussi posa des questions à ce marchand de pacotille. Les réponses de ce dernier, ne convainquent pas plus la brunette blondie, ses cheveux avaient changés de couleur, mais son cerveau n'étaient pas encore complètement atteint.

C'est alors que le soit disant journaliste arriva pour vendre son journal, il parlait de complot. Elle se détourna du marchand et alla prendre un exemplaire en se disant que ca lui ferait de la lecture, pour attendre chez ce fameux barbier.

Norf décidément elle se demandait si un jour elle retrouverait ses cheveux bruns. Elle parcouru en travers la page du journal, une interview d'une dame qu'elle ne connaissait pas, aucun intérêt quand elle vit en bas de page que la maladie c'était étendue à la tourraine, l'anjou, la bourgogne, le rouergue et la provence.

Norf de Norf, la maladie s'étend à tout le royaume

Puis se retourna à nouveau vers le vendeur bossu.

Et bien messire votre produit ne m'interresse pas, mais je pense que vous pouvez aller le vendre dans les autres duchés.

Elle lui montra alors la page de journal qu'elle tenait à la main.
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