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[RP] L'Océan... Vers le grand Bleu

Aysun
Une nuit de cauchemars, une nuit tragique, une nuit sans étincelles. Elle avait marché sans pouvoir s’arrêter.

Se laissant tomber près de la plage entre vents et marées.
Recroquevillée sur elle-même tremblante, enroulée d’une simple couverture recouvrant son visage rougit par les larmes, Aradiia fini par s’endormir sans se soucier des brigands de passage.

Ces quelques mots à peine audibles sorti de sa bouche, Jamais D'autre Que Toi…


Jamais d'autre que toi en dépit des étoiles et des solitudes

En dépit des mutilations d'arbre à la tombée de la nuit

Jamais d'autre que toi ne poursuivras son chemin qui est le mien

Plus tu t'éloignes et plus ton ombre s'agrandit

Jamais d'autre que toi ne saluera la mer à l'aube quand fatigué d'errer
moi sorti des forêts ténébreuses et des buissons d'orties je marcherai vers l'écume

Jamais d'autre que toi ne poseras sa main sur mon front et mes yeux

Jamais d'autre que toi et je nie le mensonge et l'infidélité

Ce navire à l'ancre tu peux couper sa corde

Jamais d'autre que toi

L'aigle prisonnier dans une cage ronge lentement les barreaux de cuivre vert-de-grisés

Quelle évasion !

C'est le dimanche marqué par le chant des rossignols dans les bois d'un vert tendre l'ennui des petites filles en présence d'une cage où s'agite un serin tandis que dans la rue solitaire le soleil lentement déplace sa ligne mince sur le trottoir chaud

Nous passerons d'autres lignes

Jamais jamais d'autre que toi

Et moi seul seul seul comme le lierre fané des jardins de banlieue seul comme le verre

Et toi jamais d'autre que toi


(Paroles Alain Bashung)
pnj
[plus haut … près de la masure]


C'était la fin du voyage, la fin de leur merveilleuse histoire …

Voir l'océan … contempler le spectacle, assister a la magie …
s'abandonner dans une vague de bonheur, ultime vague de tendresse …
enlacés, se tenant la main leurs doigts mêlés, tel était leur désir pour leurs derniers instants.
Dans un baiser ils partiraient …

Gaely l' avait rejoint … il avait trouvé l'endroit idéal … Il ne pouvait y avoir mieux.
Cette maison ressemblait tant à celle qu'ils avaient visité a Castillon …
Castillon … la ville qui l'a vue naître … Kah, sa chère Kah … Kit, sa chère amie aux nombreux cochons … le bureau …
les tavernes … tous ces amis qu'ils laissaient … tous ceux qui avaient besoin d'elle …

Son cœur lui semblait être prit dans un étau …
Elle avait mal, très mal mais rien ne pourrait être comparable à la douleur qu'elle ressentirait sans son Duncan.

Elle n'avait pas hésité l'ombre d'un instant …
Il était sa raison d'être … sa raison d'exister … son rayon de soleil … son étoile au firmament.

Duncan était là assis dans le sable … les yeux rivés vers le large …
Elle le regarda … lui sourit tendrement …
Gaely s'installa tout contre lui, replia ses genoux sous sa chemise trop grande …

Il l'avait regardée … l'avait enlacée … elle avait posé sa tête sur son épaule ...
Ils avaient rejoint leurs mains, mêlé leurs doigts …


au loin

Gaely releva la tête ... Duncan la regardait ...
Elle noya ses yeux dans les siens ... lui sourit ...


je t'aime Duncan Mac-Leod





Heidan
Il revenait des hautes collines menant à Bordeaux, son crime accompli, le corps et l'esprit en paix, vers la crypte qu'il n'avait jamais quitté avant cette nuit.

Le premier assaut était lancé, premier d'une longue série s'il le fallait, mais Heïdan goûtait les primes saveurs de sa victoire en faisant face au vent sur le chemin de son repaire.
Ses longs cheveux d'ébène virevoltaient en tous sens. Le froid de la nuit transperçait sa chemise ouverte sur sa peau frémissante mais le naufragé souriait ; le village tout entier était à la débâcle, on respirait mieux ici qu'ailleurs les odeurs de fumée émanant des grandes flammes qui avaient embrasées la taverne de Boulgrouche.
L'homme était probablement mort, emportant dans sa chute quelques villageois imprudents qui avaient voulu le sauver. Heïdan se réjouissait à cette pensée lorsqu'il aperçut enfin l'endroit qui lui servait de domicile.

Il siffla l'épervier.
Le rapace avait bien mérité récompense.
Mais en se retournant il s'aperçut que son compagnon de fortune ne l'avait pas escorté jusqu'à la crypte, c'était la première fois que ce dernier ne le suivait pas à la trace. Heïdan retourna sur ses pas, foulant le sable de Guyenne par de grandes enjambées.

Regard circulaire entre le ciel opaque, la mer et le sable.
L'oiseau avait choisi de se poser non loin d'une silhouette allongée sur le sol. Le grand homme s'approcha prudemment.
Au fur et à mesure que se dessinait l'ombre féminine face à lui, il reconnut les traits de celle qui n'avait cessé d'envahir ses pensées depuis sa première arrivée à Blaye l'année passée.
C'était elle. Celle pour qui le naufragé était revenu, celle pour qui il avait parcouru tant de chemin.


Etait-elle endormie ? Etait-elle morte ?
Heïdan devait s'en assurer.


Approchant davantage de la jeune femme il s'agenouillea à ses côtés, toujours prudent, et posa sa longue main agile sur ses cheveux ébouriffés par le vent. L'inconnue n'eut pas de réaction, le rapace battait des ailes en criant à ses côtés. Sans doute la marée montante l'emporterait-elle d'ici quelques heures si elle restait inanimée ainsi.



Heïdan décida de l'emmener à l'abrit. Le feu qu'il ferait pour elle au fond de la crypte la réveillerait. D'un geste sûr il enroula son bras par dessous ses jambes et la porta aisément en la tenant contre son torse, la laissant blottie dans sa couverture qui semblait la tenir au chaud. La jeune femme dormait tel un ange entre ses bras qui l'emportaient.


Il fit une longue marche encore pour l'emmener au loin jusqu'à la crypte à travers la nuit.
--Gaely_et_duncan
Duncan et Gaely (fin)
http://www.youtube.com/watch?v=Qeklw4UeHx8

Voilà, les derniers instants étaient arrivés.
Le moment qu’ils avaient choisi ensembles. Seuls au monde, pour les ultimes moments.

Le soleil disparaissait petit à petit, la nuit allait les envelopper d’un linceul sombre qui effacerait les traces de leur existence.
Les derniers rayons pointaient à travers les nuages, transformant le ciel en un incendie sans flammes.

Ces dernières images étaient merveilleuses, on aurait cru qu’Aristote leur faisait un dernier cadeau, après les avoirs déjà tant comblés.
Cette lumière divine semblait les appeler, les attirait où ils se retrouveraient libérés pour ne former qu'un pour l'éternité …

Duncan et Gaely seraient un rayon de soleil, une étoile au firmament, un morceau de lune, un éclat de lumière.




Ils ne seraient plus que souvenirs dans la mémoire de leurs amis.
Un couple uni jusqu‘au bout, respirant du bonheur d’être ensembles, de ce bonheur simple que l'on goûte rarement.

La décision avait été dure à prendre, mais pouvait-il en être autrement. Ils étaient leur seule raison d'être, leur seule raison d'exister.
L’harmonie qui régnait entre eux n'en n’avait pas été altérée.

Ils avaient vécu l’un pour l’autre, ils partiraient ensembles, dans un même élan qui les unirait à jamais, par delà leur existence.

Mac sentait le cœur de sa puce battre doucement contre lui.
Gaely s'imprégnait de son Duncan


Ils se tenaient enlacés, contemplant sans lassitude la beauté de leur dernière demeure.
Comme à chaque fois qu’ils étaient l’un contre l’autre, une douce chaleur les envahissait, une sérénité sans égale les habitait.

Ils se levèrent d’un seul mouvement, sans se lâcher les mains, et se firent face.
Ils se regardèrent, souriants, confiants, un flot d'amour les submergeait, ils se noyaient dans la tendresse.

http://www.youtube.com/w atch?v=4j34gG2xR3I





Ce dernier baiser dura une éternité.
Plus besoin de paroles entre eux, ils ne faisaient déjà plus qu’un.
Un même esprit les maintenait encore en vie, aucune pensée de l’un n’était étrangère à l’autre.

Leurs lèvres s’unirent pour une dernière fois, l'ultime baiser alors que le ciel changeait de couleur.
Une lumière étrange, comme si l’azur même était troublé de ce spectacle.
Une luminosité, unique, pour les accompagner dans leurs derniers pas.

Ils se détachèrent enfin l’un de l’autre, se tournèrent vers l’océan.
Une douce nuit étoilée les accompagnait.



Ils s’avancèrent dans les flots, leurs cœurs battant à l’unisson.

« Je t’aime » furent les derniers mots qu’un promeneur égaré eût pu entendre, s’il avait été présent.

Une dernière phrase suspendue dans le temps, leur ultime souffle …

L'aube doucement les a emmenés …
Leur courte vie fut remplie de tendresse, de baisers, de cet amour innocent que seuls les enfants connaissent.
Ils avaient empli leur existence de ce Bonheur

Duncan et Gaely ne faisaient qu'un … Ils étaient nés le même jour …

L'on n'oublie pas ce dont on veut se souvenir … Ducan
On oublie ce que l'on a envie d'oublier … Gaely
Mampillou
Mampillou avait fait de bien jolis rêves cette nuit. Elle s'était réveillée de bonne heure et avait décidée d'aller marcher sur la plage.
le sable était humide et frais. C'était agréable. Elle regardait le soleil se lever à l'horizon



Et elle pensait qu'elle était la plus heureuse des femmes.
Elle se demandait si cela se voyait qu'elle était amoureuse. Sûrement que oui, son sourire ne la quittait pas des lèvres.
Elle repensait au goût des baisers. Mon dieu, que c'était agréable. Rien que d'y penser, son coeur s'emballait.Vivement ce soir.
Elle n'avait le goût à rien seulement à penser, à rêver. Elle avait envie de crier, de chanter, de danser.
Mais il fallait qu'elle retourne travailler. Dure dure réalité. Elle ne pouvait vivre d'amour et d'eau fraîche. Et pourtant ...
Mampillou
Comme tous les matins, Mampillou ouvrit sa fenêtre.



Et elle se mit à penser. Elle aimait cette petite maison et surtout sa vue.
Elle avait bien choisie se dit-elle. Que c'était joli. Elle ne s'en lassait pas.
Pour rien au monde, elle ne voudrait changer cette vue pour autre chose.
Elle souriait et se disait que la vie lui réservait de belle surprise.
Elle avait reçue un message de Dzerva pour s'excuser. Elle était touchée. Elle l'avait peut-être mal jugée. Elle voulait effacer le passé et recommencer. Elle le devait.
Mampillou
Ce matin, Mampilloun'avait pas le moral. Pourquoi ? Elle se le demandait.
Elle ouvrit ses fenêtres en grand. Elle avait décidé de faire du ménage pour se libérer un peu la tête. Elle ne s'était pas occupée de sa maison depuis quelques jours.
Les seules occupations de ces derniers jours avaient été de travailler et de rêvasser.
Alors, aujourd'hui
zou au boulot, adieu poussière, saleté et morosité.

Elle se mit au travail. Elle passa devant sa fenêtre et regarda la mer.
Elle voulait se mettre à la fenêtre pour profiter de la vue.

Non, non si tu t'arrêtes tu ne feras plus rien. Allez courage.
Elle se donna une petite tape pour se motiver.

Une fois fini, Mampillou regarda son intérieur. Elle était fière, elle avait tout ranger.
Elle se débarbouilla et se mit en route pour la mairie pour voir les offres d'emploi.

Elle se disait qu'ensuite elle pourrait passer au centre ...
Heidan
[ Dans la Crypte ]




C’est un « enfin » qu’il ressentit en pénétrant dans la Crypte, tenant à bout de bras la jeune femme encore endormie.
Heïdan l'avait échappé belle ; quelques promeneurs auraient pu l'apercevoir et même LES apercevoir tandis qu'ils regagnaient son refuge au fond duquel il observait les activités de Blaye depuis cinq mois. En espérant alors la retrouver.
Cinq mois qu'il avait parcouru l'océan pour revenir jusq'ici, cinq mois qu'il épiait les allées-et-venues du village afin de pouvoir la rencontrer, dépérissant peu à peu sans même s'en rendre compte tant les maigres poissons qu'il lui fallait pêcher en cachette le nourrissaient mal. Cinq mois que ses muscles éprouvés l'avaient rendu sec et presque mince.


C’est un sourire tendre qu’il lança à l'inconnue. Enlaçant ses doigts dans les siens avant de la déposer soigneusement sur le sol. S'il était profondément heureux d’être ici, avec elle, il n’en était pas moins profondément anxieux à l’idée qu'elle allait bientôt se réveiller.

Le feu qui la réchaufferait ne tarda pas à prendre. La lumière des flammes épousait leurs deux corps, lumière qui s’allongeait et les engloutissaient tous les deux au fond de la grotte perdue. L'épervier, lui, semblait naviguer de l'un à l'autre sans parvenir à arrêter son choix. On aurait presque dit que lui aussi voulait prendre soin d'elle.


C’est d’un regard chaviré qu’il vint s'asseoir auprès d'elle. Ses yeux ne parvenant à se dérober à son visage de porcelaine. Dieu qu'elle était belle.
Joshin
Duncan et Gaely





Joshin, à son arrivée à Blaye, avait parcouru la halle en tous sens, cherchant le lieu que lui avait indiqué Dame Vanupied, lorsqu'elles s'étaient rencontrées à La Rochelle. Etait-elle trop fatiguée? Manquait-elle de sommeil? Toujours est-il qu'elle avait beaucoup cherché, et n'avait rien trouvé...
Mais celà la perturbait beaucoup. Elle avait fait une promesse à Dame Vanupied, elle aurait voulu la tenir. Et dans sa besace, la fleur blanche commençait à faner...
Aussi, avant que le soir ne tombe, et après avoir repris des forces dans une taverne, elle revint sur la halle, et chercha avec beaucoup plus d'attention. Et là... miracle... Elle trouva ce qu'elle avait vainement cherché.
Tout était dit, ainsi que le lui avait narré dame Vanupied. Ses yeux s'emplirent de larmes, elle pensa avec émotion à ce couple qu'elle ne connaissait pas, qu'elle ne connaitrait jamais, et qui avait choisi de partir la main dans la main...
Elle s'assit un instant, pensant à leur vie si brève, et à la sienne, qui prenait chaque jour de nouvelles couleurs. Elle connaissait tous les bonheurs. Son étape à Blaye était certes empreinte de tristesse, puisqu'elle venait se recueillir sur la tombe de ses parents, disparus quelques années auparavant, et enterrés là, au hasard de leurs vagabondages. Mais elle était accompagnée,pour ce faire, d'un mari aimant et attentionné, son bras la soutiendrait tout à l'heure, au cimetière, son épaule serait toujours prête à accueillir son visage sans doute baigné des larmes amères qui ne manqueraient pas de couler. Et elle penserait avec émotion à la fierté qu'auraient ressenti ses parents s'ils avaient pu connaitre son mari, et aussi à la suite de leur voyage de noces, qui les emmènerait vers son pays natal, et vers les souvenirs de son enfance heureuse . Tout celà, elle le devait à son mari, à son amour de tous les instants, à sa patience: c'était lui qui en avait eu l'idée, et jamais elle ne le remercierait assez, comme elle n'aurait jamais assez de toute sa vie pour le rendre heureux comme il le méritait.
Ainsi pensait-elle, pendant que le soir tombait doucement. Un regret poignant la saisit, en repensant à ces deux amoureux qui ne connaîtraient pas ces joies simples de la vie à deux... mais elle ne savait rien sur eux, hormis ce que lui en avait dit dame Vanupied, et une vague de compassion la submergea.
Elle resta là, à méditer, à rêver, à prier... Le crépuscule approchait à grands pas. Elle se leva, et prit dans sa besace la délicate fleur blanche qui lui avait été confiée.
Elle approcha du rivage, porta la fleur à ses lèvres, en un baiser de regret et d'amitié, et la lança dans les flots


- Que cette fleur vous soit témoignage de l'amour que vous portait votre cousine, Dame Vanupied, et du souvenir qu'elle garde de vous. Et aussi, un peu, de la compassion d'une passante qui ne vous oubliera pas non plus...

Après un dernier regard, elle reprit sa route vers le village, vers la taverne chaude où son mari ne tarderait pas à la venir la retrouver, vers l'avenir, vers la vie....
Kateyll
Kate entreprit une ballade sur la plage, elle couvrit Jade correctement car malgré le soleil, il y avait encore un petit vent frais pour le mois de juin. Elle avait emmener le gouter de sa puce et le fidele compagnon "Ambrouille" sur leur pas.

Elles arriverent sur la plage et s'installerent tranquillement. La petite regardait les oiseaux qui volaient et cherchait a les attraper. Quand au chien comme a son habitude, il s'etait couché a leur pied et veillait sur elle deux.

Kate prit son ouvrage et tout en surveillant sa puce, se mit a broder. Elle avait emmener une poupee pour sa fille qu'elle lui avait confectionnait avec divers chiffon....

Les vagues venaient mourir a quelques metres d'eux. Cette plage allait lui manquait. Les souvenirs affluerent : Leur arrivée a Blaye, la plage, leur maison, la naissance de Jade... Mais elle avait besoin de s'eloigner un peu, de voir un peu cette guyenne d'un peu plus pres....

Il était temps de retourner a la maison.

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Et si on essayait d'être heureux, ne serait-ce que pour montrer l'exemple (J.Prévert)
Aysun
[Un peu plus tard, dans la Crypte]

Battant des cils, elle entrouvrit les yeux fixant les vives flammes dansantes d’un feu devant elle. En boule enroulée dans l’étoffe elle écoutait le crépitement de la source de chaleur se mélangeant à sa respiration… Elle n’avait pas trépassé, pas cette fois encore.
Elle avait eu si froid, si peur…
Doucement des images confuses lui revenaient en mémoire. La nuit sombre marchant sans vouloir ni pouvoir s’arrêter, seule et perdue sentant son cœur meurtri cogner dans sa poitrine, des cris au loin vers les ruelles du village, une odeur indescriptible, une épaisse fumée noirâtre. Puis le vide, plus rien.

Combien de temps ?
Pour aller ou ?
Kro l’avait il cherché ?

Elle sortit un bras et remua, rejetant la couverture à ses pieds.
Mais ou se trouvait elle, donc ?
Lentement son regard se posa sur une ombre, puis sur une silhouette assise à ses cotés. Son cœur se mit à battre à un rythme accéléré au fur et a mesure que ses yeux parcouraient l’homme. Elle se recula attrapant l’étoffe en se recroquevillant sur elle-même quand elle croisa le regard de l’inconnu qui la fixait de ses yeux bleu acier. Elle sentit des tremblements la secouer pendant qu’elle cherchait la bouche sèche à prononcer quelque chose, mais la peur la paralysait et pas un seul mot ne sortit de ses lèvres chevrotantes.
L’homme ne bougeait pas et la fixait toujours, Aradiia n’arrivait pas à retirer ses yeux des siens comme un aimant, elle se figea…

Un vol d’oiseau vient tout à coup s’interposer et la fit encore reculer, mais quand elle aperçu le volatile se posé près de son pied, Aradiia ouvrit de grands yeux et son souffle se suspendit. Trois syllabes s’échappèrent de sa bouche dans un murmure inaudible.


LU……CI…..FER.

Son épervier la fixait à son tour ! Depuis des mois, elle ne l’avait pas revu. Depuis si longtemps déjà.
C’était à Conflans en champagne, elle lui avait enroulé à la patte, un message destiné au meurtrier de sa tendre nourrice Cézielle. Ses derniers espoirs s’étaient envolés avec lui. Mais l’oiseau n’avait pas réapparu depuis et la jeune femme s’était résignée à ne plus espérer le revoir. Et surtout à ne jamais pouvoir venger Cézielle.

Elle n’osa pas bouger, retenant l’envie de lui tendre la main, sachant que l’homme épiait chacun de ses gestes.

Ses prunelles retournèrent sur l’homme et elle lâcha sans en contrôler le son.


Qui êtes vous ?
Mampillou
Ce matin, Mampillou était toute excitée et décida d'aller faire un tour sur la plage.

Comme d'habitude, elle humait l'air iodé à pleins poumons.
Elle n'en revenait pas. On lui avait demandé à ELLE d'être assistante pour l'animation de Blaye. Elle n'en revenait pas.

Et tout d'un coup, le doute s'installa. Comme à l'accoutumé, les questions affluèrent

Et si je n'étais pas à la hauteur ?
Et si je n'avais pas d'idée ?
Et si je décevais ?


Elle qui en arrivant au village pensait qu'elle resterait seule et dans son coin. Plutôt réussie.

Elle se sentie fière d'elle. Elle souriait seule face à la mer.
Qui m'aurait dit un jour, que j'en arriverait là ?

Aujourd'hui elle était heureuse.
Mampillou
Ce matin, Mampillou n'était pas pressé par le temps. Elle décida d'aller se promener sur la plage.

Le sable était frais et humide. Elle aimait ça.
Elle longea la mer, écoutant l'intarissable mouvement de la mer.

Mais un autre bruit l'interpella. On aurait des petits piaillements d'oisillons. Elle se laissa guider par ce bruit et arriva près d'un rocher.
Elle s'en approcha et aperçu, blotti dans un creux, un petit oiseau.


Oh la la comme tu es mignon toi !

Il piaillait. Il avait l'air blessé. Elle approcha la main. L'oiseau ne bougea pas. Elle le prit délicatement dans ses mains.



Ne t'inquiète pas, je vais te soigner.

Elle fit demi tour et rentra en tenant tout contre elle ce petit oiseau, bien décidé à le soigner.
Mampillou
Mampillou avait passé ses journées à soigner le petit oisillon. Au départ, il était très apeuré et puis peu à peu s'était habitué et s'était laissé soigné. Il arrivait même à manger dans sa main.

Il s'était bien remplumé. Il était temps pour lui de reprendre sa liberté.

Mampillou ouvrit la fenêtre. Elle le posa sur le rebord. Il ne bougea pas. Il piaillait, puis prit enfin son envol.

Mampillou le regarda s'éloigner et pensa *peut-être qu'il reviendra*

Elle ferma sa fenêtre et pensa qu'elle aussi aimerait bien prendre le sien d'envol.
Stelliem
Stelliem était arrivée très tôt ce matin, et ne pouvant pas dormir, elle partit a la découverte de cette nouvelle ville...
Elle marchait tranquillement, guidé par un bruit de ressac et l'odeur d'embrun, ses pas la menèrent vers ... l'océan !

Les yeux écarquillés par tant de beauté sauvage et par cette impression d'immensité , elle reste un moment devant ce panorama magnifique sans pouvoir bouger....

Puis un lent sourire se dessine sur ses lèvres et rapidement, Stell descend vers la plage de sable fin.... Fébrile et entousiaste, elle ote ses bottes et ses bas qu'elle jette dans sa besace et appréciant la texture du sable doux encore frais a cette heure sous ses pieds, elle marcha vers les vagues qui se jettent sur la plage...

Elle rit de joie ! Les vagues lui léchant les pieds ! Stell joua avec un moment ! Eclat de rire ! Mettant ses mains en porte voix elle cria vers l'infini étendue d'eau : BONJOUR L'OCEAN ...JE SUIS LA !! . Puis elle tournoya sur elle- meme en riant !

Après quelques minutes de cette explosion de joie, elle finit par se calmer et souriante, les yeux brillant de plaisirs, elle repris sa marche, les pieds dans l'eau ! Elle longea ainsi la plage durant une bonne heure avant de ressentir enfin la fatigue de cette nuit de marche... Elle sortie de l'eau, puis s'installa sur le sable, se servant de sa besace comme oreiller. Stell laissa ses pensées vagabonder vers le large, le ressac de l'océan la berçant doucement, puis elle s'endormit.

Quelques heures plus tard.... elle se réveilla, s'étira, se leva et repartie vers la ville rejoindre ses amis qui avaient du arriver maintenant...
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