Linexiv
Arrivée devant Aix en compagnie des autres soldats tourangeaux et alors qu’elle avait passé la journée entre surveillance des travaux de terrassements, plantage de bannières et autres joyeusetés de l’installation dans un nouveau campement, Line avait appris l’ouverture d’une taverne pour les ex-croisés.
Ni une ni deux, l’envie de délasser avait été la plus forte et elle avait convenu avec le Sergent-chef de laisser Donotach superviser les dernières fondations en compagnie des autres soldats. Non, elle n’usait pas son autorité, mais d’une simple constatation : c’était davantage un boulot d’homme de planter des pieux !
Et comme le Capitaine et le Lieutenant étaient partis en réunion, ben autant en profiter, pas sûr qu’une pareille occasion se représenterait, surtout que cette fois-ci, le Capitaine avait promis qu’ils ne feraient pas que regarder des murs.
Rejointes par Loutte, elles avaient donc quitté le couvent des Augustins qui leur servait d’hospice tout confort en direction dudit établissement qui n’était en fait composé que d’une charrette faisant office de cave à côté d’un feu de camp autour duquel étaient semble-t-il déjà assises des connaissances de Loutte et Ella. Line ne put s’empêcher de sourire en constatant que la taverne improvisée était attenante à leur propre campement…
Line s’installa mais se cantonna à la tisane. Avec l’assaut si proche, autant rester sobre. Et puis, c’est qu’elles étaient un peu trop près du bâtiment où se réunissaient les chefs. Elle n’avait pas spécialement envie de se faire à nouveau surprendre par le Capitaine.
La discussion s’engagea, les gobelets tournèrent, une bonne soirée où oublier l’espace d’un instant les cadavres de la route et ceux à venir. En espérant que cela ne soit pas ceux de ses amis.
Quelques exclamations en provenance de soldats apparemment en train de lire une missive se firent entendre. Des réflexions grivoises fusèrent tandis que le ton montait. Fronçant les sourcils, Line se décida à attraper la lettre en question. Le sceau du Connestable de France. Mais mal fait, comme copié. Pas étonnant, ça venait d’en face, de la propagande jetée par-dessus les remparts. Alors qu’elle s’apprêtait à la jeter dans le feu, seule place pour un torchon pareil, elle tiqua sur un mot et se pencha pour lire plus en détails.
Elle ferma son poing de rage avant de balancer la missive à sa voisine.
Ces immondes porcs nous prennent pour des catins !
Ni une ni deux, l’envie de délasser avait été la plus forte et elle avait convenu avec le Sergent-chef de laisser Donotach superviser les dernières fondations en compagnie des autres soldats. Non, elle n’usait pas son autorité, mais d’une simple constatation : c’était davantage un boulot d’homme de planter des pieux !
Et comme le Capitaine et le Lieutenant étaient partis en réunion, ben autant en profiter, pas sûr qu’une pareille occasion se représenterait, surtout que cette fois-ci, le Capitaine avait promis qu’ils ne feraient pas que regarder des murs.
Rejointes par Loutte, elles avaient donc quitté le couvent des Augustins qui leur servait d’hospice tout confort en direction dudit établissement qui n’était en fait composé que d’une charrette faisant office de cave à côté d’un feu de camp autour duquel étaient semble-t-il déjà assises des connaissances de Loutte et Ella. Line ne put s’empêcher de sourire en constatant que la taverne improvisée était attenante à leur propre campement…
Line s’installa mais se cantonna à la tisane. Avec l’assaut si proche, autant rester sobre. Et puis, c’est qu’elles étaient un peu trop près du bâtiment où se réunissaient les chefs. Elle n’avait pas spécialement envie de se faire à nouveau surprendre par le Capitaine.
La discussion s’engagea, les gobelets tournèrent, une bonne soirée où oublier l’espace d’un instant les cadavres de la route et ceux à venir. En espérant que cela ne soit pas ceux de ses amis.
Quelques exclamations en provenance de soldats apparemment en train de lire une missive se firent entendre. Des réflexions grivoises fusèrent tandis que le ton montait. Fronçant les sourcils, Line se décida à attraper la lettre en question. Le sceau du Connestable de France. Mais mal fait, comme copié. Pas étonnant, ça venait d’en face, de la propagande jetée par-dessus les remparts. Alors qu’elle s’apprêtait à la jeter dans le feu, seule place pour un torchon pareil, elle tiqua sur un mot et se pencha pour lire plus en détails.
Elle ferma son poing de rage avant de balancer la missive à sa voisine.
Ces immondes porcs nous prennent pour des catins !
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), j'aurai pas droit? 
