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[RP] Chasse au sanglier, campement de chasse

Maelie
Maëlie répondit à son salut par une inclinaison de tête respectueuse.

Merci de votre accueil, Messire Chevalier. Les Hospitaliers, dites-vous ? J'en ai longuement entendu parler, il fut un temps. C'est un ordre fort honorable, à ce que j'ai pu entendre et voir, et je suis bien contente d'avoir l'occasion de chasser à vos côtés.

Tandis qu'elle faisait assaut d'amabilité, d'autres têtes connues arrivèrent, suscitant un sourire joyeux et fier sur ses lèvres : on ne pourrait pas dire que l'Oc boudait cette chasse !
Elle rendit son salut à Guilhem, surprise et secrètement flattée qu'il se souvienne d'elle, et fit un signe discret à Quirin, visiblement déjà occupé, avant de se tourner à nouveau vers son compagnon de chasse.


Connaissez-vous bien nos autres compagnons ? J'avoue que je découvre tout un tas de nouvelles têtes, ce jour !
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Membre du Comité "Culture, Loisirs, Evènements" du Languedoc
Maître du Haras Royal

[Absente du 19 au 28 mars]
Thomaslatapie
Thomas leva les deux bras en l'air. La chasse allais commencer. Il sauta sur son parrain et resta sur son dos.

- Hu cheval hu !!!

Il regarda les dames et les sires et leur fit un grand sourire et les salua.

- Bonjouuuuuurrr moi c'est Thomas. Roturier et chasseur a pied ... Enfin plus a pied là.

Il tapota sur la tête de Jehan en rigolant.

- Hospitaliers ??? Ah ben vi on est trois en faire partie mais en dehors du castel on est des gens normaux ... enfin presque. Ah et puis aucun de nous est chevalier alors ne nous nommé pas ainsi d'accord ???

Il descendit de son parrain et chercha des yeux les chevaux.

- Il y en a un de vous qui a pas de monture ???

Thomas fit un sourire, il était la curiosité et la parlante a l'état pur.
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"Ceux qui ont créé les mots croyaient au délire"
Platon
Flex
La route de la capitale du Périgord Angoumois à Paris n'était ni de bon gout, ni déplaisante.. Juste, protocolaire- presque ennuyeuse. Escorte personnelle, voiture large et imposante sur les pavés, accompagné de son fidèle serviteur Jean-Baptise, agitateur public d' ébène. La journée se révélait surprenante, mais épuisante. Puis, sans même se reposer, le jeune vicomte prit la route de Paris pour chasser le sanglier de Vincennes.
Lui, admirateur des idéaux royaux, cependant fervent défenseur des intérêts de la Casa Aussona.


« - Chespouere qué fou ourié l'occachion dé ouamené à la cacha auchona quelques changliers chire Fouex.
Flex ne répondit qu'en haussant ses épaules.
-Ché pourré pouépaoué des tas de bonne choupelette pour l'auberche, et les clients appréchieraient les ouepas.
-J'essaye de dormir, idiot.
Rétorqua le borgne d'un ton agressif.
-Ho dacouard dacouard vouat' magnifichience Fouex.. Faites attenchion à ne pas basculer par dessus bouard, ce serouait dommache.
-Tu deviens aussi ironique que moy Barradouna ! Hahahaha !
Ils s'éprirent dans un long fou rire.

Chevauchée folle jusqu'à la capitale, prises de becs durant le trajet. Le tout dans une ambiance signée Mirandole, les relations entre maitre et domestiques étaient toujours.. très particulières. Dame Finute dû supporter les récits épiques des deux hommes, parfois même ils accroitront les aboutissants.

Une tente fût montée sur le terrain de la chasse de Vincennes. Les bâtisseurs eurent raison de n'emporter avec eux des toiles plus fines, car la neige fondue faciliterait cette construction ; mais aussi les repères dans le bois, que les animaux crétins laisseraient derrière eux favoriseraient la battue. Son habitat imposait tout autant la vue que la capitaine du vautrait et des toiles. A l'intérieur cossu, on retrouva un réchauffe qui consommait deux bûches de bois de sapin de Mussidan en face de meubles sédentaires qui contenaient des vivres très gras. Le borgne confectionnait lentement ses dernières couches épaisses de vêtements opulents avec l'aide du serviteur noir.

-Il faudra quelqu'un pour garder la tente.
-Jimachine que che chera moua..
Barradouna rêvait de participer à une joute. Pour faire comprendre son mécontentement, il resserra le cache-oeil du borgne.
-Haaaaa ! Ne le sert pas aussi fort abruti !
-Décholé.. Ché né pas foué expouès.. Ce mensonge en engendra un second.
-Vous chetes douillet.. Qu'esche cha va êt' quand vous challez chasser..
Flex posa son regard agacé dans le miroir où reflétait l'image de son serviteur.
-Si tu continues je t'étripe.
-Encor' faut-il mechire Fouex qué fou en affiez le temps.. Chentend le chien de la chasse aboyé.. Une pwochaine foua peut et'. Jean-Baptise jubilait.
-Tu ne manque rien pour attendre Barradouna. Je.. Ho, et puis non. Tiens, Enguerrand tira quelques écus de sa bourse, vas boire à la taverne.
-Hooo mechouir Fouuuex ! Fou savé me parlé, que fou chete bon ! Ladido ! Celui-ci quitta prestement la taverne pour ne laisser enfin un silence recherché.
Flex murmura à Finute après avoir prit une grande inspiration.

-Nous sommes seuls.. Puis-je vous conduire ? » De Mirandole redressa son avant-bras qu'il tendit à sa compagne. Ils devaient rejoindre les gens présentes, des chevaux hennissaient en plus des aboiements du chien, signes de l'arrivée des chasseurs.
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Majda_eulalie


Maelie semblait occupée, elle n'avait pas eu envie de la déranger, et soudain... Elle se fige, les yeux rivés sur une arrivée particulière, le laissant saluer Russo.

Elle s'approche avec un sourire.


Bonjorn Meù Còr. Vous voilà enfin. J'avais hâte, je l'avoue d'échapper un peu à mes obligations pour une journée de chasse. Le voyage n'a pas été trop éprouvant ?

Pour ma part, il m'a semblé long sans votre compagnie. Mais nous voilà enfin pour une journée de plaisir et de chasse. J'en suis heureuse.


Le visage éclairé d'un sourire radieux, elle plonge son regard de jade dans les yeux noisettes de son promis. On croirait entendre un "plouf" comme si elle s'y noyait. Elle lui tend la main, ravie qu'ils aient enfin pu s'échapper du Languedoc, même si ce n'est que momentané.


Avez-vous déjà participé à une chasse au sanglier ? Il me tarde d'apprendre, cela doit être amusant, à défaut de parler de crevettes, de flamants ou d'ours. Son rire cristallin est discret, mais heureux. Pour une fois, elle goûte un bonheur, de ces petits bonheurs qui ne sont pas grand chose, mais qui dans la vie de la jeune maure sont rares.


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Adrienne
Slalomant entre chiens, pages, valets et veneurs, la Vice-Présidente de la Cour d'Appel vint prendre connaissance des consignes affichées par la Capitaine des Toiles et du Vaudrait, revêtue pour l'occasion d'une tenue simple dont les tons caressaient le mauve. Couleur vivement déconseillée pour se fondre dans la végétation dense de la forêt mais la brune de Hoegaarden ne tenait franchement pas à ce qu'un malvoyant puisse la confondre avec un phacochère.

Sur son visage radieux s'échappaient de sa longue chevelure châtaigne tirée en arrière quelques mèches rebelles. Après les longs mois de confinement en salle d'audience, voir les arbres s'étendre à perte de vue comme l'astre solaire répandait déjà son lumineux sillage à l'orée des bois de Vincennes lui rendait instantanément le sourire, réveillant en elle les souvenirs de son enfance intrépide passée dans la sylve verdoyante d'Anvers.

Un brin nostalgique, elle se souvenait du son du cor annonçant la venue des chasseurs, du cérémonial entourant l'évènement avec costumes de saison particuliers, mise à mort à l'épieu et dépeçage, des somptueux banquets suivant les parties de chasse. La chasse à cour, d'ordinaire l'apanage des plus riches car signe de puissance, exigeait de la part du chasseur lancé à la poursuite du gibier non seulement de l'endurance et du courage, mais également de la réflexion pour pouvoir déjouer les ruses de l'animal, dont on admirait l'adresse et les efforts. Ce loisir était sans conteste source de plaisir sain, remède contre l'oisiveté, mère de tous les vices.

Quant à la chasse au sanglier, elle était de loin la plus sanglante, nécessitant de nombreux chiens et une fois la bête cernée ou affaiblie, se terminant le plus souvent par un combat furieux entre ceux-ci et l'animal, voire par un corps à corps meurtrier entre le chasseur et la bête. Et voilà que déjà l'imagination débordante de notre gourmande Vicomtesse pouvait presque déjà sentir les effluves de bourbelier de sanglier à l'hypocras, du saucisson de sanglier, de la tête de sanglier farcie à la cannelle, au gingembre, et aux clous de girofle, du rôti de sanglier au miel, du civet de sanglier à la languedocienne … venir lui titiller les narines. Mais on s'égare là, revenons-en au panneau d'affichage.

Satisfaite, elle constata que son groupe était entièrement composé de secrétaires d'état, il ne lui restait donc plus qu'à faire connaissance avec leur chef de groupe, un certain Amaury … Détournant le regard, elle aperçut une amie d'enfance et faisant fi des convenances, elle sauta au cou de la Comtesse de Lille et de Sainct-Omer avant de saluer son époux de manière plus protocolaire :
.

Ravie de revoir si illustre couple. Ma chère Deedlitt je te savais adepte de chasse aux canards mais pas aux sangliers, tu n'as de cesse de me surprendre ! J'ai vu que tu ne participais pas, j'espère au moins pouvoir compter sur tes encouragements.

S'avançant ensuite auprès de l'organisatrice et des personnes présentes, admirant au passage la qualité de la fourrure d'ours dont elle s'était parée – et oui, on ne se refait pas – elle annonça de sa voix mélodieuse à l'accent du Nord :

Pour ceux qui ne me connaissent guère, je me présente, Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre et de Vinderhoute, Chef de Cabinet Royal au sein du Secrétariat d'état et Vice présidente à la Cour d'Appel.

Pfiouuu, ça devenait toujours plus long cette énumération, elle chercha à reprendre son souffle et rejoignit le groupe arborant le même bouton de chasse cuivré à l'effigie de leur proie que celui qu'elle venait d'épingler au col de sa capeline. Elle salua chaleureusement l'officier Xedar et la Dame Crysania déjà présents avant de maugréer, la mine un peu déconfite, chuchotant à l'intention de ses homologues du Poitou et du Rouergue :

Arghhh, ça commence mal … Par la malepeste, point de buvette ? Pourvu que Krystel ou Son Excellence Argael aient pensé à prendre une fiole de liqueur de maïs ou de génépi ...

S'inclinant alors face à celui qui venait de se présenter comme étant le fameux Amaury, propriétaire de la meute :

Mes respects Vicomte, vous voilà entourés de vaillants officiers royaux. A défaut d'une quelconque force physique, vous pourrez néanmoins compter sur la perspicacité et le flair d'une flamande aguerrie à débusquer les empreintes de la bête.

Les présentations faites, elle attendit non sans trépigner d'impatience l'arrivée du reste des participants.
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Russocarine
Aux arrivées répondaient les saluts. La tente se remplissait d'un joyeux brouhaha coupé parfois d'exclamations. Venant de l'extérieur, les bruits des charrettes, les hénissements des chevaux, les aboiements des chiens, les ordres lancés aux serviteurs, tout cela annonçait encore d'autres arrivées, et certains plus timides, ou rustres, ou pour tout autre raison valable, resteraient dehors auprès de leurs montures ou de leurs chiens jusqu'au départ de la chasse.

(Quirin) Bonjorn Russo, cossi va ? Majda serait-elle déjà arrivée ? je n'ai pu chevaucher en sa compagnie à mon grand dam

Bonjorn Quirin. Oui, Majda est déjà arrivée. Je crois l'avoir vue avec Maëlie. Tu vas la trouver.


Clin d'oeil à l'éleveur de flamands roses protégés par décret crevettal.

(Guilhem) Bonjòrn Russo, cossì va? Tu te fais au climat ici? Encore pire qu'en Suisse!
J'ai vu que tu m'avais mis en charmante compagnie pour cette chasse!



Bonjorn Guilhem. Il fait froid, certes, mais tout bien réfléchi, pas vraiment plus qu'a Chateau Verdun. Et puis j'ai ma peau d'ours...

sourire en coin. Inutile de rappeler à Guilhem qu'il avait refusé de participer à une certaine joute où le prix était la main d'une dame, inconnue de Russo, mais qu'elle avait imaginé laide, vieille, et richissime.
Héhé, c'est vrai que tu chasses avec les Blanches. J'espère que la chasse sera bonne

(Crysania) Bonjorn, je suis Crysania, Donà de VilleFranche-De-Panat.
(Adrienne) Pour ceux qui ne me connaissent guère, je me présente, Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre et de Vinderhoute, Chef de Cabinet Royal au sein du Secrétariat d'état et Vice présidente à la Cour d'Appel.

Le Bon Jour, Dame. Je suis Russo, Grand Capitaine des Toiles et du Vautrait. Je vois que vous portez déjà l'insigne de votre équipe. Les secrétaires d'état, si je me souviens bien.


Russo faisait de son mieux pour saluer les arrivants, mais certains, comme la jeune dame qui parlait à la Dame de l'Hotel Dieu, passaient entre les mailles du filet. Un homme portant bandeau sur l'oeil accompagné d'une dame entrait quand Russo estima qu'il était temps de commencer les explications. Décrochant une corne de chasse pendue à son côté par une chainette de cuivre, elle corna 3 coups longs pour réclamer le silence et l'attention. Le silence, elle le savait, durerait peu.

Pouuuhhhhh!!!!! Pouuuhhhhh!!!!! Pouuuhhhhh!!!!!

Elle fit signe aux chasseurs de se placer en demi cercle, et commença


Bonjour à tous.
Pour ceux que je n'ai pas eu l'occasion de saluer, et que je ne connais point, je me présente, Russo, Capitaine des Toiles et du Vautrait, en charge de l'organisation de cette chasse.
Le temps que les derniers participants nous rejoignent, et avant de lancer cette chasse, je vais vous donner quelques explications sur le sanglier lui même, puis sur la façon de le chasser.

Cette chasse va se dérouler dans les bois environnants, terres de Sa Majesté Levan III. Nous avons le droit aujourd'hui d'y chasser le sanglier, et uniquement le sanglier. Si au cours de votre chasse vous veniez à croiser d'autre gibier, cerfs, garennes, poule d'eau, faisan ou autre, je vous saurai gré de ne pas les chasser.
D'autre part, vous l'avez tous remarqué en arrivant, les bois sont fort touffus, les buissons foisonnent, les branches mortes jonchent le sol. Cette forêt n'est pas "cultivée" en arbres bien alignés pour produire de la charpente de marine, c'est une forêt sauvage, repaire d'animaux et de quelques charbonniers. Vous aurez aussi remarqué que c'est l'hiver, qu'il fait froid, que les arbres ont perdu leurs feuilles, et que tout cela parait d'un beau gris. C'est la raison pour laquelle, en hiver, la couleur préférée pour les chasses est le gris, afin de se confondre avec l'environnement et ne point trop attirer l'oeil. En été, nous préfèrerons le vert. Pour ceux qui le souhaitent, des vestes de chasses et capes grises sont mises à votre disposition.


geste vers un coffre dans un des coins de la tente
N'en déplaise aux règles élémentaires de l'élégance féminine, les braies de cuir ou de toile épaisse se révèleront bien plus commodes ce jour, lorsqu'il faudra galoper au milieu des buissons épineux.

La forêt, je vous le disais, est profonde. Il n'est pas exclu qu'un chasseur se perde, et erre plusieurs jours. Pour cela, je vous recommande de vous munir chacun d'une miche de pain, d'une gourde de vin rouge, d'un couteau, d'un briquet à feu, et d'une corne de chasse.
La corne


Russo montre la sienne à l'assemblée
... la corne vous permettra de communiquer entre membres du même groupe par signaux codifiés. Si vos chiens sont bien dressés, ils reconnaitront certains signaux. Elle vous permettra de signaler votre présence si vous vous égarez. Elle vous permettra aussi de signaler votre position si vous êtes blessés, afin que les membres de l'Hotel Dieu ici présents, et que nous ne remercierons jamais assez, puissent vous porter secours.
Nous conviendrons que le signal spécifique en cas de blessure sera trois cornures longues, suivies de trois cornures brèves, suivies de trois cornures longues.


Russo fit une pause, histoire de voir si tout le monde suivait.
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Liptis
Liptis arriva enfin en vue de Vincennes. La route avait été longue mais enfin il arrivait. Il fut surpris par toute l'animation qui régnait. Il faut dire qu'il n'avait jamais beaucoup voyagé, en tout cas, jamais en un tel lieu.

Son regard ne cessait d'aller d'un endroit à un autre. Le secrétaire d'Etat d'Artois ne cessait de découvrir de nouvelles choses. Il en aurait, des choses à raconter à son retour.

Reprenant un peu ses esprits, il s'approcha un peu plus. Accrochant le bouton de son groupe au revers de sa tenue, il vit - un peu plus loin - une tête connue. Il s'approcha alors de dame Adrienne afin de la saluer respectueusement.


Mes respects dame Adrienne. Que de monde ! J'espère que vous avez fait bon voyage.


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Quirin
Russo : Bonjorn Quirin. Oui, Majda est déjà arrivée. Je crois l'avoir vue avec Maëlie. Tu vas la trouver.

Merce Russo, je vais donc me mettre à leur rech.... Ah mais j'aperçois Maelie là-bas qui me fait signe... et oui à côté Majda

Dans le même temps ou il faisait les premiers pas vers sa belle celle -ci l'ayant aperçu surement , à moins qu'il ne fut dénoncé par la Lodévoise, s'avançait aussi vers lui. La rencontre fut rapide, la distance les séparant étant fort courte

Majda : Bonjorn Meù Còr

Bonjorn Meù àngel, j'aurais aimé aussi être botte à botte avec vous lors de cette longue chevauchée...

Maelie se trouvant non loin en arrière

Bonjorn donaisèla Maelie, cossi va ?

Il n'eut pas le temps d'entreprendre longue conversation que déjà

Citation:
Pouuuhhhhh!!!!! Pouuuhhhhh!!!!! Pouuuhhhhh!!!!!


Comme les autres il fit silence pour écouter
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Mabelle
Que le voyage lui avait semblé long ! Le froid l'avait saisie jusqu'à déposer un voile de glace sur tout son corps. Mabelle attachait Fidès en grelottant puis cherchait de quoi donner un peu d'eau à Brennus assoiffé.
Elle réajusta sa cotte, sous laquelle elle avait mis deux chainses bien épaisses ce qui n'affinait pas sa taille surtout après son accouchement récent, mais bon elle n'avait guère l'esprit à la coquetterie, serra son mantel, vérifia qu'elle avait toujours son pentacol autour du cou puis attrapa sa besace d'infirmière. Des sangliers...elle frissonnait rien que d'y songer. Le goret à la gueule féroce l'avait toujours impressionnée et d'instinct avant son départ elle avait rempli sa besace de ses onguents et lotions en tout genre en cas de blessure : en premier lieu l'onguent miracle à base de castoreum et vulnéraire que la Princesse Armoria lui avait offert, puis l'absinthe en décoction pour les contusions, et enfin la ribambelle de sauge, saule, bourse à pasteur, camomille etc. Ce n'était plus une besace mais une malle bientôt.
C'est à cet instant qu'elle réalisa le nombre impressionnant de personnes déjà présentes mais surtout le nombre de personnes qu'elle ne connaissait pas !
Elle n'avait jamais assisté à une chasse, sauf lorsqu'elle cherchait son oie Guertrude à travers le village, et encore moins une chasse royale !


- Par Aristote Brennus ! Je ne connais personne !


Elle se décida à laisser son bagage d'infirmière ficelé sur Fidès, ce n'était ce qu'il y avait de plus distingué comme accessoire à porter et vu les affublements de qualité qui défilaient sous ses yeux, elle opta pour camoufler le paquetage de secours.
Elle s'approcha timidement de la tente en se hissant de temps à autre sur la pointe de ses pieds espérant croisé un visage connu.
Un sourire de soulagement s'afficha soudain, il lui semblait bien avoir aperçu la Duchesse Nennya. Elle cherchait Dame Adrienne mais en vain. Mabelle se présenta devant la grande tente, balaya rapidement l'alentour espérant y voir les tonneaux de Calva, puis d'un minois déçu n'en trouvant aucun, tenta de se frayer un chemin vers les organisateurs mais paniqua un peu à cette idée car elle ne les connaissait pas non plus ! Il ne restait plus qu'à espérer que la Duchesse vienne la saluer mais elle semblait fort occupée et Mabelle n'osa pas la déranger. Elle poursuivit en se frayant un chemin vers les tables espérant qu'elle serait peut être interpellée par une personne de sa connaissance.
Amory
Groupe 3: Messire Amory (El diablo), Dame Adrienne, Sieur Xedar, Sieur Mydryon, Sieur Liptis, Dame Crysania, Dame Mabelle


les groupes venaient d'être annonçé et à sa grande surprise mais aussi fierté il était chef de groupe et sa meute avait été retenue. Il demanda donc aux gens de sa maison d'aller chercher El Diablo et de le ramener au plus vite ainsi que le reste des chiens qui aboyaient comme des malades sentant le début de la chasse approché.

Amory se mit donc dans le coin gauche attendant l'équipe trois pour pouvoir faire connaissance avec ses comparses de chasse.


Une dame s'approcha de lui, il était en train de chercher du regard qui pourrait bien faire partit de son groupe.

Citation:
Mes respects Vicomte, vous voilà entourés de vaillants officiers royaux. A défaut d'une quelconque force physique, vous pourrez néanmoins compter sur la perspicacité et le flair d'une flamande aguerrie à débusquer les empreintes de la bête.



Il lui sourit, enchanté Dame Adrienne il me semble, corrigé moi si je fais erreur. J'espères que nous passerons un agréable moment tous ensemble et que la chasse sera fructueuse. Il va nous falloir trouver nos comparses si on veut mettre quelques statégies au point.

Il sourit, et lui fit un baise main. Puis se remit rapidement à tourner la tête en tout sens pour trouverles autres membres du groupes composé par une majorité de femme.




Il vit une dame qui avait l'air aussi perdu que lui. Il hésitat puis l'interpella: "dame ...dame excusez moi faite vous partit du groupe ? Si c'est le cas je suis Amory je cherches désespérement les mebres de mon groupe."


Nerine
Après quelques jours de chevauchée (pas fantastique) passés à se battre contre le vent, la brume, la pluie, la boue et la poussière, le groupe des blanches était enfin arrivé en vue du bois de Vincennes … lieu où se retrouveraient chasseurs, chiens, chevaux, pages et autres pour une chasse au sanglier. Ben oui, il fallait aller tâter du sanglier qu’on leur avait dit. Voilà pourquoi Nerine s’était laissé embarquée dans cette aventure. Ce serait une expérience toute nouvelle pour elle, pas folichonne parce qu’elle n’aimait pas à devoir courir après un animal pour ensuite devoir le zigouiller. C’était pas son truc à elle tout ça. Mais bon, elle y était quand même allée, en se disant qu’elle fermerait les yeux au moment crucial ou alors qu’elle s’esquiverait discrètement pour ne pas voir la mise à mort du pauvre animal.

C’est donc avec leur étendard flottant au vent bien à la vue de tous que l’Ordre Royal de la Dame Blanche à l’Ecu Vert fit son entrée sur le domaine du bois de Vincennes. Une énorme tente blanche se dressait à la lisière du bois. Le lieu de rendez-vous apparemment, car du beau monde était déjà présent à ce que put voir la blonde. Des hommes et des femmes, certains richement parés … même pour une chasse. Elle se fit l’effet d’une ‘pauvresse’ avec ses simples braies, ses bottes et sa chaude cape de laine, mais à vrai dire, elle s’en fichait un peu. Là n’était pas le plus important. Pour ce qu’il en resterait après le temps passé à chasser dans les bois sous la pluie, les flaques d’eau et la boue. Elle observa ainsi les participants à la recherche d’une tête connue, mais personne ne lui sembla-t-il. Quoique, en y regardant de plus près, elle crut distinguer une silhouette amie … Thomaslatapie. Elle sourit pour elle-même, c’était un gars bien sympathique.

La poitevine chercha du regard son amie, Agatha. A tout dire, elle ne serait pas là si Agatha n’y était pas et surtout ne l’avait pas quelque peu ‘forcé’ à se joindre au groupe. Elle soupira. C’était bien beau cette chasse et maintenant qu’elle y était … y avait une chose qu’elle n’avait pas osé dire. C’est qu’elle était timide la bonde … ‘fin, pas tant que ça, mais là, elle avait surtout peur de passer pour une stupide idiote. Mais fallait quand même bien qu’elle la pose sa fichue question et vaudrait mieux que ce soit à Agatha plutôt qu’à une autre. Elle approcha donc discrètement sa monture de Cinnamon et donna un léger coup de coude à la limousine. Sa bouche s’avança jusqu’à l’oreille de son amie et elle lui murmura … Agatha, j’ai une question à te poser, mais tu n’te moques pas, hein … se mordillant les lèvres … ça r’ssemble à quoi un sanglier, dis ?
Persevael.louis


Persevael vit arriver Maëlie. Il était heureux de pouvoir discutailler avec l'une de ses connaissances avant la chasse, car il se sentait bien seul pour le moment. Mais il était tout de même persuadé que d'avoir un groupe avec qui chasser permettrait de développer des liens entre les participants. Et puis, ce n'était pas sa première chasse ; il aurait donc le loisir de montrer aux autres ce qu'il avait appris malgré son jeune âge. Les véneries étaient pour lui d'une extrême importance car tout d'abord c'est un passe-temps très noble et que son père serait fier de le voir motivé en une autre activité que la politique, chose qu'il avait commencé depuis déjà un moment. A la dernière remarque de Maëlie, le blondinet fronça les sourcils.

Messire Flex est là ? Je ne l'ai point vu !

Oh, c'est peut-être une erreur de ma part... Je l'ai peut-être confondu vu le nombre de participants qu'il y a icelieu !

Puis, la jeune Dame s'en alla à l'enconstre des arrivants qui affluaient de tout le Royaume. Il chercha donc des personnes qu'il aurait pu croiser ici ou là et remarqua la présence d'un parlementaire flamand. Il en était ravi car il n'avait pu encore lui parler personnellement. Il s'approcha donc de ce dernier et le salua en s'inclinant légèrement.

Bonjour Messire de Clairambault, heureux de vous voir ici. Vous venez pour la chasse, je présume ? Le voyage n'a-t-il pas été trop rude ? Car lorsque je suis descendu pour Paris, la diligence a été stoppée plusieurs fois par l'austérité de la route...


Après avoir pu discuter un peu avec le flamand, il s'en alla à la recherche de ses futurs coéquipiers. Il s'avança près du Comte BBred.

Bonjour, est-ce bien vous celui que l'on nomme BBred ? Pour ma part, je suis Persevael Louis de Gilraen, un membre de vostre même groupe.

Puis, pensif et tentant d'animer la conversation

Chassez-vous souvent et venez-vous régulièrement dans le domaine de Vincennes ?


Puis son regard se tourna en direction de la Grand Capitaine des Toiles et il acquiesça d'un sourire, signe de l'écoute qu'il avait porté à ses explications.

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Russocarine
Toute prise à ses explications, concentrée sur la première rangée de chasseurs, Russo n'avait que vaguement noté de nouvelles arrivées accompagnées de murmures de salutations, ainsi qu'un homme quittant la tente. C'est quand elle reprenait son souffle qu'il revint, cette fois avec ses chiens. Il lui semblait que c'était le Vicomte Amory. Hum, l'homme voulait donc des chiens instruits.

Bien, bien, continuons.
Russo s'approcha d'un truc, un machin, un espèce de tas recouvert par un drap, et retirant le drap d'un mouvement ample, laissa apparaitre un sanglier empaillé. A dire vrai, c'était un beau ramasse poussière, mais le petit personnel avait passé un temps certain à le brosser, l'épousseter, le lustrer, lui astiquer les défenses, et il paraissait presque plus vrai que nature.


Voilà un superbe spécimen de sanglier, tel que nous allons le chasser aujourd'hui.

C'est une bête forte et courageuse, qui se défend jusqu'à ses derniers instants, et n'hésite pas à attaquer et parfois tuer à coups de boutoir tant les hommes que les chiens qui l'assiègent. Le chasser est un honneur, et la violence de cette chasse doit inspirer au chasseur le respect de l'animal chassé.
Nous chassons le sanglier non seulement parce qu'il ravage les cultures en déterrant les tubercules, se gavant de maïs et de raisin, mais bel et bien parce que c'est un adversaire redoutable lors de la chasse. Accessoirement, nous le chassons aussi pour en faire des terrines, des patés, et utiliser son cuir pour nous faire des boucliers, sacoches, et autres éléments demandant un cuir résistant. Ceux qui voudraient se faire un manteau en peau de sanglier risquent d'être fort déçus, car le pelage même traité est fort roide, et vous vous sentiriez engoncés comme dans un corset.

Le sanglier est un animal nocturne, plutôt solitaire dès qu'il a passé 2 ou 3 ans. Il s'en trouve dans tous les terrains, mais il préfère les zones boisées et humides, où il peut passer les chaudes heures du jour vautré dans sa bauge, de la boue jusqu'aux yeux.
La femelle du sanglier s'appelle la laie. Les petits sont les marcassins, excellents à la broche au demeurant. Le jeune sanglier a le poil roux, d'où son nom de "bête rousse". En vieillissant, son pelage devient gris brun, et on le nomme "bête noire". Oui, c'est des ravages même qu'il est capable de faire que vient l'expression "être la bête noire de quelqu'un".
La femelle ne dépassera pas les 100 kilos, tandis que le male atteindra un poids de 150 à 160 kilos.

Le sanglier est omnivore, il mange de tout, insectes, rongeurs, grenouilles, glands, raisin, maïs, champignons et j'en passe. Quand nous chercherons ses traces, nous les chercherons en priorité là où il fait ses mangis, et dans les zones boueuses où il se vautre pour se débarrasser des parasites.


Une autre pause. Il fallait laisser aux participants les moins expérimentés le temps d'assimiler les informations.
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Jehan_de_proisy
Jehan terminait de se présenter lorsqu'une masse s'abattit sur son dos...Ce ne pouvait être un sanglier ils ne saute pas si haut...pas un cerf non plus...
Se pourrait-il que là, dans la forest Royale un malandrin eut l'audace de venir dépouiller les honnestes gens?

Il rit en entendant la voix de son filleul qui seul pouvait se permettre ce genre de familiarité tant de choses les unissaient en dehors de ce lien parrain/filleul.
Plusieurs fois Thomas était intervenu fort à propos dans de délicates situations et Jehan acceptait beaucoup de choses de ce dernier.

Le Fortunat sourit au propos de Maelie et allait lui répondre lorsque la corne retentit et il se mit avec les autres participants. Certains avaient sans doute oublié combien une forest comme celle-ci pouvait être dommageable à une vêture de palais mais bon après tout chacun ses choix.
Sa tenue de cuir à lui ne risquait rien et qui plus est en avait vu bien d'autres dans une autre forest. Il suffisait de voir le raccord fait à son pourpoint à l'épaule gauche. La zone était d'un marron plus sombre suite au coup de dague reçue en cet endroit.
Le froid étant prévisible il avait troqué sa fine chemise contre une plus épaisse et surtout plus chaude et prit également une précaution à la demande d'un proche...
Il reconnu sans peine ceux qui étaient habitué à voyager ou tout au moins à affronter tant les rigueurs du climat que des endroits plutôt hostiles au commun de mortels. Une forest non "cultivée" entrait dans cette dernière catégorie.
Il se concentra donc sur les explications données...

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Persevael.louis
A la vue de l'animal empaillé, un brouhaha s'éleva sous la tente. C'était un bruit tel qu'il en aurait réveillé les morts ; certains étaient impressionnés par la taille du sanglier, d'autres étaient subjugués de voir pour la première fois une de ces bêtes. Il est vrai que de voir cette créature de nature si féroce, si acharnée et si puissante réduite à un état de vulgaire figurine ou joujou pouvait représenter un sacré paradoxe. Cette bestiole gambadant habituellement dans les bois à la recherche de nourriture, détruisant ainsi tout sur son passage icelieu en état de statut.

Quoi qu'il en soit, le sanglier ne savait pas encore ce qu'il l'attendait... Bientôt la chasse serait lancée et les abonnés à ce loisir si noble seraient lancés à la recherche des plus beaux spécimens vivant dans le bois de Vincennes. Cela avait donc une dose d'excitation que de se dire que ces bêtes austères, pouvant blesser voire même tuer, chose qu'ils n'oublieront sûrement pas durant cette chasse, allaient être poursuivis et épiés à travers leur habitat de nature si tranquille habituellement lorsque le Roy et sa Cour ne s'y promènent pas...

Oui, les véneries étaient décidément un des hobbys les plus prenants du jeune homme qui n'attendait qu'une chose ; que la chasse débute. Il écoutait donc attentivement les instructions de la Grand Capitaine mais connaissant déjà bien le déroulement de ce genre d'événement, il se contenta d'acquiescer de temps à autre.

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