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[Rp] Réception de l’ambassadrice et des frérots rochers

Marvix
Marvix eût un grand sourire lorsqu'il vit Mahaut lui ouvrir. Mais lorsqu'elle lui cria CALIIIIIIIIIIIIIIIN, il éclata de rire.

Mahaut, merci pour l'inviation. Et, oui, des gardes pour surveiller ce superbe palais seraient en effet très utiles.. Mais pas seulement contre les Irlandais. Il y a les Perses, ou, pire, les bulgares. Tous des fous.

Lorsque Mahaut lui proposa de la nouriturre, il se rendit compte qu'en effet il était affamé.

Le pouvoir apporte de la bouffe? Son altesse Messire Lévan doit donc être bien gras!

Marvix jeta un oeil alentours afin de s'assurer qu'il n'y avait personne de trop... officielle lorsqu'il avait dit cela.

Un ou même deux petits fours seraient parfaits. Et sinon, vous buvez quoi danl' coin?
Zender
Zender avait longuement regardé son invitation, se disant que simplement écrire le mans, c'est très vague comme indication. Un bâtiment, une rue, un indice ou même une énigme aurait déjà été un bon début.
Mais la rien, une chance qu'il devait être accompagné et que c'était mentionné alcool à volonté sur l'affichage au milieu de dessins de gamins.
Sans quoi il n'aurait pas pris la peine de venir. Il est vrai qu'il se demandait aussi qui pouvait bien être cette dame "mao", que la cap'taine Erwelyn semblait connaitre.

C'est donc après avoir déambulé un bon moment dans la ville qu'il cru enfin avoir des indications fiables sur l'endroit ou se passait cette réception. Mais dans son périple il avait malheureusement échappé de la bière sur ses habits.
Ce n'est pas comme si ca lui importait vraiment, il portait des habits qu'il ne portait plus depuis belle lurette et qui agonisait dans le fond de son placard. Un ensemble qu'une dame lui avait offert pour avoir l'air d'un conseiller mainois, ce qui était beaucoup mieux que son ensemble de voyageurs tout délabré ou que ses uniformes mainois.
Mais pour en revenir à son problème, la tâche n'était pas très élégante et le voila qu'il sentait l'alcool, alors que cela lui avait pris une bonne heure pour arriver à justement se débarrasser de cette odeur. Il se consolait en se disant que ca ne devrait pas trop dérangé à la dame.

Le voila qu'il arrivait enfin, à l'endroit qui selon un inconnu était l'endroit ou la réception se passait. Mais un sévère doute lui pris quand il vis l'immeuble qui devait accueillir la fête. Il ne lui restait plus qu'a aller vérifier.

C'est donc en cherchant du regard si son accompagnatrice ne l'attendait pas par tout hasard, qu'il se dirigea vers la porte. Arrivant à l'entré, un homme semblait avoir bien du mal à entrer. Et pourtant celui-ci, n'avait pas l'air d'un roturier qui n'aurait pas eu d'invitation... Peut-être que Zender devrait l'aider.
Il pensa plutôt à sortir rapidement son invitation. Se disant que si lui avait une invitation, tout le maine devait bien en avoir une, ou alors c'est la chambellan qui lui faisait un cadeau, il faudrait qu'il aille la remercier dans ce cas.

Par contre, n'ayant aucun signe d'une certaine kouette bretonne, il se devait avant tout de vérifier s'il était au bon endroit et donc rendu à l'entrée il pris la parole et s'adressa à quiconque voudrait bien lui répondre.


C'est bien ici la réception de ahem... il jeta un œil sur le papier dame Mahaut?

Il montra son invitation et se racla la gorge sèche qui sentant l'odeur de l'alcool, incitait l'homme à rentrer au plus vite pour boire.
Ys
Ce jour est comme tous les autres jours...depuis son retour. Ys, l'écervelée échevelée, n'en finit pas de cuver son calva. De son passé désormais il ne lui reste que des réminiscences qui surgissent au hasard des rencontres en taverne. Seule l'herboristerie lui est familière : les gestes d'antan sans doute répétés ? Les senteurs enivrants des simples ? ou tout simplement la collection de bombonnes de calva bien rangées sur les étagères et restées intactes pendant toute sa très longue retraite ? Une seule goutte de cette eau de vie eut dû réveiller en elle mille souvenirs ! Que nenni ! Aussi s'enivre-t-elle sans discontinuer dans l'espoir de se retrouver.

Aussi, quand un joli pigeon vient se poser sur le rebord de sa fenêtre, un beau matin, la belle, toute surprise, se précipite, encore chancelante, afin de lui faire bon accueil. Jadis, la poète-conseillère-herboriste-soldat-boulangère-paysanne amoureuse de son blé et de ses légumes -au point de se faire épouvantail pour chasser les moineaux de ses champs-, et plus que tout, pilier de taverne recevait ainsi des messages ...à la pelle ! Mais depuis son retour, tout est silence alentour de sa volière...sa colombe s'est laisser dépérir... La visite de ce pigeon est tel un rayon de soleil transperçant la brume opaque qui nimbe son passé. Sans réfléchir, elle lui présente quelques graines et gouttes d'eau fraîche, lui flatte le bec et doucement, extirpe de son anneau, un billet d'un fin vélin et, avec fébrilité, le déroule pour prendre connaissance des quelques lignes écrites d'une écriture fine et bien liée. Ys ne reconnait point l'écriture :

Citation:
Ys,

Vous êtes cordialement conviée à la réception de l�ambassadeur de Dame Mahaut qui se tiendra au Mans, le samedi 30 janvier 1458.

A cette occasion, le Périgord-Angoumois renouvellera ses v�ux d�amitié au Maine à travers la signature de traités en tous genres. Ça va guincher sévère les amis !


Au bout de sa lecture, point de signature...Seule l'entête lui révèle l'auteur de ce message

Ys, le billet à la main, pensive, observe l'oiseau repu. Elle le saisit avec délicatesse, le mène à la fenêtre et l'invite à reprendre son vol. Puis, elle dépose la missive bien en vu sur son pupitre, se promettant de répondre dès qu'elle aura terminer toutes ses tâches du jour.

Làs, Ys, obnubilée par sa vaine quête du bois qui se fait rare pour ne pas dire inexistant à Laval, a complètement oublié d'envoyer réponse à la Dame. Et c'est toute confuse, épuisée après une chevauchée endiablée, qu'elle se présente, à la réception de l'Ambassadrice su Périgord-Angoumois.

Inquiète, elle murmure pour elle-même


Par Aristote, vais-je reconnaître Dame Erwelyn ?...si non...de quoi vais-je avoir l'air ? si ce n'est que je sois vraiment l'Idiote de Laval...cela ne fera plus aucun doute...

Ys sourit à ses propos murmurés : Le seul villageois dont elle s'est souvenu dès son retour à Laval n'est autre que celui qui, voilà bien des années, l'a baptisée ainsi, "l'Idiote de Laval"


Sacré Loqueteux...toi seul a su me donner le titre qui me sied à merveilles ...et si tu étais là...je gage mes miches que tu serais médusés, l'unique oeil rond et le sourcil perché

Ys s'avance timidement, toutes à ses pensées. Son regard balaye l'assemblée, cherche Erwelyn presque désespérément, inclinant la tête en guise de salut à l'adresse des hôtes qu'elle rencontre sur son passage, sans dire mot : Elle n'a qu'une seule issue que la Dame l'a reconnaisse...
*rastakouette*
Cela lui avait prit un certain temps pour s'habiller, non pas qu'elle ne rentrait plus dans sa robe, mais il lui avait fallut un certain temps pour la dénicher.
L'empoignant, elle l'avait pressé contre sa narine afin de savoir si elle sentait plutôt la naphtaline que la lavande.
Étonnamment, le savon à la lavande que lui avait donné Lys il fut un temps avait une odeur qui marquait particulièrement les habits, ce qui était parfait.
En deux temps, trois mouvements, la jeune bretonne avait revêtu la robe et alla s'admirer dans le miroir.
Malheureusement, sa robe était toute fripée, elle se devait donc d'empoigner un fer, d'y mettre une braise et de repasser sa robe.
C'n'était pas tous les jours qu'elle était invitée à une réception la bretonne !
Elle n'excellait pas dans le repassage, passant son temps à faire des faux plis.
Finalement, l'ensemble lui parut plutôt satisfaisant et une nouvelle fois elle revêtit la robe.
Elle démêla rapidement ses cheveux, revêtit sa cape, mit sa toque et ses chaussons et sortit sur la place de Montmirail pour regarder l'heure au clocher de l'Eglise.
Et voilà ! Une nouvelle fois, elle était en retard !
Maline comme elle l'était, Rasta décida de prendre un raccourci pour atteindre plus rapidement la Capitale, c'est qu'elle était attendue !
La forêt était couverte de neige et les chemins difficilement reconnaissables et elle perdit encore plus de temps.
Et bien entendu, pas de pigeon breton ivre sous la main !
C'lui là, un bon à rien de première ! Elle l'avait eu en cadeau avec une bouteille de Chouchen et jamais il ne lui avait vraiment servi.
Le château se dessina enfin à ses yeux, et la jeune fille se mit à courir, remontant les pans de sa robe pour plus de facilité.
Arrivée au Mans, elle fut prise d'un doute, il ne lui semblait pas que le lieu exact était renseigné.
Elle sortit de sa besace son carton d'invitation tout froissé et le contempla tout en restant perplexe.
Pas de lieu !
Et l'heure qui tournait !
Il ne lui restait qu'une solution, se fier à son flair.
Et c'est le nez en avant qu'elle buta sur un espèce de garde en faction qui lui arracha son invitation des mains.


- Hé ! Bas les pattes, j'suis invitée !

Le garde grommela, parcourut le document, le lui rendit et s'écarta pour la laisser passer.
Elle s'engouffra à l'intérieur et se mit à guetter si un certain Mayennais n'était pas arrivé.

_________________
Isabel_de_mendoza
[Dans sa chambre à l’auberge]

EEEEEEEEEEEEEEvidement elle ne pourrait plus porter sa sublime robe jaune, elle portait la poisse, elle l’avait enfilé pour le pique nique chez Georges et une armée de l’OST les avaient barré la route…Elle l’avait enfilé pour la cérémonie d’allégeance et elle s’était fait jetter comme une malpropre (même si grâce à ça elle avait choppé un titre de noblesse).

Le choix était clair, la houppelande argentée avec des paillettes ferait PARFAITEMENT l’affaire. (D’ailleurs le patron de cette robe, trouvée dans les décombres calcinés d’une ancienne bâtisse moyenâgeuse servirait à un jeune du XX siècle à créer la fameuse boule à facettes qui ornera toutes les boites de nuit haillpe…)

Et hop, une petite broche avec un poney et des lacets roses pour arborer fièrement son appartenance au groupe, le chapeau à plumes pour être facilement repérable dans la foule et un rapide regard dans le miroir pour ranger quelques mèches rebelles et voilà une Isabel pomponnée et prête à distribuer des câlins à tout va…


[Devant la maison delabr…la supperbe batisse, Ô mais que dis-je ? Superbe palais facheun]

Et vous êtes ?

Regard dédaigneux d’en bas en haut…

Vous n’allez pas encore commencer, décidément dans ce comté on ne m’aime pas…

Vous avez reçu une invitation ?

Ben, éééééééééééévidement môsieur, vous croyez quoi ? que je vais m’incruster comme ça ? Jamais de la vie j’oserais m’incruster dans un acte sociale d’une telle envergure…

Fouillant dans son sac…

Attendez, elle est par là…

*Cornecul ! Vais devoir utiliser la stratégie n.1 : Faire sa blonde*

Hihihihihi, figurezzzzzzzzzzzzz vous que j’ai du l’oublier dans mon autre sac, celui que je porte pour voyager, c’est vraiment un malheureux contretemps que…

Sans invitation vous ne pourrez pas entrer…

*Rhaaaaaaaaaa, ce Ô portier est un dur à cuire, Plan B : Tête de chaton mouillé.*

Otant son chapeau, humidifiant ses yeux, faisant trembler ses lèvres…

Mais je vous dit que l’ambassadrice me connais… Larmichette coulante strategiquement fourni pour ponctualiser le dernier mot…

Ca marche pas Ma Dame, ma femme me fait la meme quand elle veut que je lui offre une poule…

*Plan C : je fais une « escandale »*

HANNNNNNNNNNNNNN, vous ne savez pas qui je suis ? La Grande, enfin, grande, grande, ahem, La sublime Isabelllllll, marraine de l’ambassadrice qui se trouve icilieu…Sans moi la fête ne peut pas commencer, j’apporte par ailleurs des victuailles et ma fameuse liqueur de gland pour régaler les papilles des convives et…

D’autres personnes vinrent se présenter à l’entrée…

Eh, eh, on se « bascule » pas hein ? J’étais avant, mua…

JE VEUX ENTRERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

_________________
Orkaange7876
[Plus tôt dans la soirée]

Bon Vous avez compris?? Qué vous prénéez l'air mouy féroce, et que vous laissez entrer qué les yens qui ont ouna invitassione.. Et n'oubliez pas.. Vous représentez le Périgord.. Soyez fiers de vos uniformes comme nous en sommes fières Mahaut et moi...Qué cé nous qui les abons dessinés, ma qué personne il n'en a boulu à l'époque qué yé né comprends pas
Et ça vous étonne?? Si je puis me permettre, le bonnet au crochet... ça donne l'air .. disons..Euh.. débile?
Taisez vous Anatole.. Le jour ou un Limousin aura du goût, les poules arréteront de boire

Ha ben j'vous permet pas d'attaquer ma mère patrie.. Je vous dis que les périgourdines sont toutes des truffes moi??

Ha mais vous pouvez Anatole, vous pouvez. C'est même la fierté du périgord

Bon euh et nous?? On fait quoi alors??

Ben vous allez tricoter... MAIS NON ABRUTIS, VOUS GARDEZ LA PORTE QU'ON VOUS A DIT.. Et n'oubliez pas.. Entrée interdite aux irlandais.. Ils disnet s'appeller O' HErault..

Mais .. On doit être dehors dans cette tenue??

Vous préfereriez à Poil??

Non non.. Bon On y va.. Tu viens Prosper? On pourra toujours se cacher derrière nos boucliers..;



[Devant le magnifique palais, que même le roy il en est jaloux]


[img][/img]


T'as compris quelque chose toi au patois de la truffe blonde et rose à paillettes??
Ben non.. J'ai juste remarqué son décolleté
ha ouais .. faut dire -.. C'est impressionnant nan?
Ben ouais.. Doit pas s'ennuyer Monsieur truffe
Bon alors on fait quoi?
Ben.. On laisse personne passer.. Des fois qu'ils soient irlandais
Bon..
- Bonjour Garde, je suis Honoré...l.Si si Saint_Cyr, Evêque du Mans vous pouvez jeter un oeil sur la liste?
- Non les ordres sont formels.. On passe pas
C'est bien ici la réception de ahem... dame Mahaut?
Oui.. Mais on passe pas
Hééé Prospeeer.. ya une loquedu qui est passée..
Ha ben laisse.. Entre loquedus à l'intérieur ils vont bien s'entendre
ha une teigne qui vient d'me pousser dis donc.. chfais quoi?
Ben occupes toi d'la naine scintillante à tes pieds là
JE VEUX ENTRERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR
Nana .. Zavez une tete d'irlandaise vous



[A l'intérieur]

Refile moi la bouteille
Naaaan c'est la mienne celle là
HAAAN MAIS YA PERSOONNEEEUH POURQUOIII??
Mais naaan pleure paaas mahaut CAAALIIIINNN... BISOUUUUUUSSS.. Pis regarde ya Marvix... c'est djà ça.. Allez on boit
Mais je comprends paaas... Ils ont pas envoe d'enfin voir une soirée classe ces loquedus?
Ha.. tout dépend de la définition de classe ..; Je crois qu'on a pas la même vous et nous
taisez vous Anatole.. Vous etes définitivement un crétin.; hé dites?? Vous entendez pas quelque chose.. On dirait le cri d'Isa.. j'vais voir



Et c'est une blonde mal asurée sur ses pattes, zigzaguant avec grace, bonnet D en avant sous sa houppelande rose , qui découvrit le désastre devant la porte


Ben.. et pourquoi vous laissez pas entrer les gens??
Ha ben vous avez dit " pas d'irlandais".. Et ils ont tous des tetes d'Irlandais
tssss... bandes d'incompétents.. Zetes viréééééééés


un coup de pied au cul des gardes plus tard, la blonde faisait entrer tout le monde. Avisant l'éveque, elle le prit par le bras, toujours prète à aider les vieux, passque c'est charitable et que le grand Machin te le rendra mon enfant


Bonjoureuh madame.. Permettez que je vous fasse entrer, il fera plus chaud à l'intérieur.. Et veuillez pardonner aux gardes, mais on craint une invasion d'Irlandais .. parait qu'ils sont mauvais dans votre coin..
Ooooh Isaaa Ma chériiiie.. Mais tu resplendis de milles feeeux.. pour une fois on va te voir..


Edit pour mélangeage de pinceaux

_________________
Spartan31
[Kekepar par là]

Elle avait fouiné dans la male des ponettes qui lui avaient gentiment dit de prendre celle qui lui ferait le plus plaisir.
Elle avait pris une robe qui lui paraissait être à sa taille.
Elle resta perplexe devant la première.
La robe paraissait beaucoup plus grande qu’elle, des froufrous, des dentelles à tous les recoins, des plis, différents tissus, plein de choses fantasques et inutiles quoi !
Bien entendu, elle avait préféré le rose comme le rose de la peau de ses ex-cochons, ces cochons qui la hantaient toujours. Elle en rêvait presque tous les soirs. Heureusement que les Poneys étaient là pour l’aider à faire le deuil.
Elle posa la robe à plat, le doigt dans la bouche telle une gamine en rut, elle réfléchissait. De tant de réflexion, elle en bavait.
Elle se disait que si elle passait la tête par ce trou peut être que là elle pourrait mettre les bras mais son corps ne passerait pas. Alors il fallait commencer par mettre les bras dans ces trous..


Mais non !!!! zut et la tête Medouille !!!! Fichtre comment elles font, faut vraiment faire des études pour enfiler un truc pareil. Et les pieds !!!! Mais où on met les pieds Punaise !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Enfin après un long moment de recherche scientifique, et après avoir fait craqueler quelques coutures, elle réussit à enfiler la robe.

[Autour des chausses à talons]

Elle était plus haute que d’habitude, gagnant quelques centimètres…. Tout bas, elle se dit : qu’elle ferait un effort de ne pas trop palabrer avec son amie Isa pour l’épargner d’un torticoli car la tête levée à chaque conversation lui causerait souci.

Puis marchant droit devant elle, la tête haute, elle imitait les grands de ce monde.


Hiiii hiiiii bonjour messire…. petite révérence qui la faisait chanceler tantôt à droite, tantôt à gauche, tout dépendait sur quel talon elle prenait appui.
Nannnnn je n’ai pas bu Nonnn !!!!!!! du moins pas encore !!!
Fallait que j’enfile une robe moi !!!!!


Bon elle fit quelques pas en arrière afin de recommencer l’opération.
Elle s’avança un peu vacillante, faut dire que parfois lorsqu’elle abusait de la liqueur de gland, c’est le sol qui bougeait pas elle !!!!! Mais là ce n’était pas le cas non !!!
(si si je vous assure, elle a rien bu, elle est comme ça au naturel, une pure Tourangelle des champs de souche).
Un pas, toujours avec ce sourire courtois en bouche, deux pas et puis…..


SPALCH VROUM GADABOUM !!!!! …. Elle se vautra royalement !!!!!

Vlado satanas de Cornemuse !!!!!!! Fion qui rote un œuf !!!!! (faut l’excuser, elle ne connaît pas d’insulte)

Jetant ses maudites chausses, elle jura qu’elle irait à cette réception nus pieds.

[Devant l’entrée de la somptueuse bâtisse]

Elle était enfin endimanchée de rose, de paillettes, cheveux au vent… Non !!! Plutôt joliment attachés, propre et oui elle sentait bon !!!!
La robe traînant majestueusement sur le pavé, dissimulait ses nus pieds.

Boitant légèrement, l’invitation en main, elle s’approcha, menton en l’air très fière d’être comme tout ceux là là…
Elle tendit l’invitation au garde qui examinait attentivement la liste.


Là….. Je suis là moi !!!!

Elle pointa son doigt sur son nom marqué en majuscule tout en rose.

SPARTAN vous ne savez pas lire ou quoi !!!!!

Et en exagérant quelque peu.

Je suis attendue mon Cher :
« sans Spartane la fête serait moins amusante »
ou si vous préférez
« avec Espartame elle n’aurait pas d’âme »

et sous un air de Padam Padam, elle entra sublissimement
.mahaut.
[On zi insaillde]

- Bouhouhouhouuu !
- Allons, allons, faut pas vous mettre dans cet état... C'était évident que personne ne viendrait, voyons...
- Mais une réception de l'ambassadeur ! C'est toujours un succès ! On a même les frérots rochers !
- Non mais sincèrement, vu l'état de la maison pourrie que vous avez dégot... oui, non, c'est magnifique ces tentures roses et oh, tout ce doré c'est... si, si, ça en jette... Clinquant à souhait... Non mais les affiches ça faisait pas sérieux... Vous avez vu la tête du poney un peu ?
- Han ! Mais il est magnifique notre palais d'abord ! Bouhouhou, que je suis malheureuse, personne n'est venu... Enfin à part vous, Marvix, merci.


Elle se moucha dans la chemise de l'invité et entama sa quatrième bouteille. Elle était si déçue. Elle avait pourtant pris soin d'envoyer des invitations à tout le monde ! Même hier soir, elle en avait collé une sur un chien, pour que la pub circule ! (n'oublions pas qu'elle a été la conseillère en communication structurelle et résiduelle d'Isable, avec un succès jamais démenti à ce jour)

Orka tentait de la consoler mais rien n'y faisait. Mahaut se pochtronnait de détresse. (non pas qu'elle ait vraiment besoin d'une excuse mais ça faisait toujours mieux)
Soudain, un cri retentit et la baleine blonde revint suivie d'une horde d'invités. Et d'une Isa très... mais alors très scintillante. Mahaut aurait pu en être jalouse si ce n'était pas sa marraine, celle qui lui avait tout appris. Suffocante de joie devant les invités qui entraient, elle tenta de se lever et s'arrima littéralement au bras d'Anatole.


- Anatole, mon brave... Je crains de n'être complètement pétée...
- Ouais... Notez, c'est pas comme si ça vous changeait de d'habitude, hein...
- Vous avez raison, restons naturelle !


Ouvrant grands les bras, elle tenta de rester droite sans vraiment y parvenir.

- MESSIRES ET *hips* DAMES MAINOIS ! Et les *hips* autres aussi... J'les zoublie *hips* pas, hein ? Soyez les bienviendus ! *hips* Faisez comme chez... *hips* Comme chez nous ! Je vous remercie bien bas d'être venus. Faisons de cette *hips* soirée le symbole de l'amitié *hips* entre le Périgord Zangoumois zet le Maine ! Pour la peine, REVERRRRENCE !

Pied droit violemment jeté en arrière, pliage brusque de genou gauche, tirage sur les ficelles cachées sous sa robe pour l'aider à se relever (invention de Léonard de Chianti, modèle déposé, écrivez pour renseignements, frais de port de 7 écus.), et elle se releva d'un coup.
Toute étonnée de ne pas s'être lamentablement ramassée comme d'habitude, elle laissa échapper un gloussement ravi.
Bon, maintenant, elle devait diplomater.


- Bonsoiiiir ! Comme je suis ravie de vous rencontrer ! Vous êtes ? Debout ? Oh j'ai toujouuuurs rêvé de rencontrer un Debout ! Grande famille, très réputée ! Vous connaissez un certain Jean-Jacques ? Oh mais laissez moi vous présenter Dame... Dame... Dame ? Ah non, messire ! Scusez, les cheveux longs, hein... Je suis sûre que vous avez plein de choses à vous raconter ! Messire Debout chasse les lapins, n'est-ce pas fascinant ? Car ce matin, un lapin a tué un... OH MAIS QUI VOIS-JE ? Je reviens à vous dans un instant, goûtez les petits fours ils sont fameux.

- Isaaaa, chériiiiie ! J'a-do-re ta robe ! On ne voit que toi ! Entre nous, on leur apprend le bon goût, hein ? Je te laisse, je vais rencontrer les mainois.

- Bonsoir ! C'est vrai qu'il y a un évêque ici ? Oh c'est lui là bas ? J'y vais de ce pas. Evêêêêêque ! Youhouuuu ! Ah ben mince, on dirait qu'il recule ! Comment voulez-vous que...

- Hihihihiii, il fait une chaleuuuuur ! Saviez-vous que Dame Rosanna veut marier sa fille ? Un très bon parti à ce que j'ai entendu dire... Oh, Anatole, les verres sont viiides ! Servez, mon petit, servez ! Je ne veux aucun verre vide ! Et faites moi signe quand un conseiller Comtal se pointe ! Comment ça y'en a sûrement ? Fichtre !


Tourbillonnant entre les groupes, ce qui était facile vu son tangage naturel, Mahaut découvrait la joie d'être diplomate. Dire n'importe quoi à propos de trucs dont on n'avait aucune idée (qui donc était Dame Rosanna ? elle l'ignorait), mais en buvant beaucoup et en se baffrant de petits fours. Tapant des mains, elle fit signe à l'orchestre de jouer.

Ça allait être un succès.


- Bonsoiiiiiir ! Daaame ! J'adore votre robe ! C'est de Paris, non ? Oh et Messire ! Fichtre que vous sentez bon ! C'est un parfum à base de houblon ? Il m'en faut absolument un flacon sinon j'en mourrais ! Vous avez gouté nos petits fours ? Anatole, mais servez-leur à boire, voyons ! Hihihihihi !

_________________
Lotx, incarné par .mahaut.


Un peu plus tard dans la matinée, donc, le gamin s'était mis en selle sur son poney et attribuait ses dernières recommandations à ses sous-fif... aheum.... secrétaires.


Bon, vous m'avez bien compris hein, surtout vous relaxez tout l'monde!
-Oui messire le juge!
-Et si l'chateau est assiégé, vous défendez tous mon bureau!
-Euh... C'est à dire que... on pensait plutôt défendre celui du commissaire au commerce 'voyez.
-Humpf! Vous laisseriez ces brigands relaxer tout l'monde sans autre forme de procès?
-Mais... Vous venez de nous dire de relax...
-'videmment sauf qu'eux jamais y penseront à dire qu'c'est à cause du procureur qui fait des vices de formes!


Le juge leva les yeux au ciel tandis que ses employés se sentaient pris d'une très grande lassitude, vivement les vacances tiens!
Nous passerons sur les adieux à un père Sifflard éploré qui avait tenu absolument à lui montrer à quel point il était PROFONDÉMENT blessé de ce départ si soudain, et avait opéré un transfert de douleur sur sa pupille par un processus hautement moins respectable que la simple empathie. Les adieux avaient en tout cas été déchirants... et ce aux divers sens du terme que l'on veuille bien attribuer à ce terme...
Le voyage qui s'en suivit fut somme toute agréable -en occultant la vive et incompréhensible douleur au séant qui animait le gamin- bien que ponctué des habituelles demandes de laissez-passer, menaces de procès et plus si affinités. Pour ne pas troubler la narration, nous passerons, une nouvelle fois outre les vociférations animées des différents douaniers et la manière dont la moitié de l'escorte avait fini en geôles ou agonisants à même le talus. De toute manière, comme le disait si bien Lotx, on s'en fout c'étaient des Angoumoisins.
Les heures se suivaient et se ressemblaient sur la monotonie des chemins dont la seule distraction était de s'entraîner à "parler le péquenaud" comme il était bien connu que tous les peuples non-Périgourdins n'étaient qu'une ribambelle d'abrutis finis profondément dégénérés face à qui il fallait employer des mots et du vocabulaire simple. Et c'est au rythme de "moua être Lotx, moua viendre pays civilisationné" et autres "vous connaître feu aussi?" que la ville tant désirée arriva en vue.
Le Mans n'était finalement pas si différente que ça du pays natal comme le fit remarquer si justement le chef de troupe "c'est comme Périgueux en différent!" Mais qu'importe, ils n'étaient de toute manière pas là pour faire du tourisme et scrutaient tous d'éventuelles bannières roses -avec des poneys de préférence.
Un badaud arriva, le gamin y vit là la double occasion de se renseigner et de s'entraîner à parler le péquenaud.


Moua m'excuser, vous avoir temps à accorder?

Le badaud dont il était question écarquilla les yeux.

Vous savoir où être ambassadrice Périgord?
-L'amb... Ah la tarée! Ah je me disais aussi! Je comprends mieux maintenant que vous soyez si... si... c'est parce que vous êtes avec elle en fait! Elle est par là, vous voyez, vous prenez deux fois à droite et la deuxième à gauche et quand vous verrez un champ de ruines vous y êtes.
-Ah? Moi remercier vous! Périgord se souvenir de acte gentillesse de vous!
-C'est ça, c'est ça... boudiou, que des abruits dans ce comté!


L'homme n'avait beau être qu'un local, force était de constater qu'il devait s'y connaître en orientation puisque la troupe arriva sans autres encombres au lieu dit. Pied à terre, le gamin demanda à sa garde de l'attendre ici tandis qu'il se rendait à la réception. Époussetant sa robe de bure, il s'avança vers le soldat qui gardait la porte et fit une révérence.

Bonjoureuh! J'suis Lotx juge du Périgord, curé d'Bergerac, Grand Prêcheur trucmachinchosiste et maître à penser de l'ambassadrice qui anime cette récéption.

Il bomba le torse et songea qu'il avait omis de dire qu'il était le premier de tous les trucmachinchosistes, comme quoi on pouvait être haut placé et rester modeste. Et puis, tandis que le garde fronçait les sourcils en parcourant le registre il ajouta.

Euh... Si vous trouvez pas, cherchez à "choubinet"...

Cmyrille
[Maine - Pas très loin du drame, du palais pardon]

Après avoir observé des gardes aux moeurs disons peu en vogue en Anjou, il espérait bien que ceux du Maine seraient un peu plus coulants. C'est sur cet espoir qu'il était en route, toujours tenant la queue du canasson du Baron, direction Le Mans. Le Mans, ville du Royaume de France, sous la souveraineté de sa Majesté Levan II, et célèbre pour ses... Euh... Pfff... Ben non, pas célèbre en fait.
Pendant tout le voyage depuis Angoulème il s'était demandé si, juste pour assouvir sa vengence, il n'essaierai pas de se servir du con..., du Baron. Mais il en était arrivé à la conclusion que ce serait certes un petit pas en arrière pour l'homme mais un grand pas en avant pour son indépendance s'il se débrouillait tout seul pour dérouiller sa félone de femme. Et il avait même fini par échaffauder un plan. Si si! Un plan! Bref, bien que misérable dans ses habits de moine loqueteux et tenant un canasson par la queue, tête baissée et vue basse, il se sentait prêt. Il ne brûlait plus que pour cet instant salvateur qu'il ruminait depuis des mois. Celui où sa vengence serait pleine et assouvie. Ruminant tellement d'ailleurs qu'il faillit rater la sortie 32, Le Mans Est- Zone commerciale.


-'Tain Baron! Ca sert à quoi que je vous emmène pour faire le guide si vous vous plantez à tous les croisements hein?!! Vous croyez qu'on est là pour faire rouler les caillasses?! Pas que ça à foutre moi hein!! Font chier ces nobles à péter plus haut que le cul de leur canasson! Crénon de Zeus!
-Vous dites traine-savate?
-Rien Maaaîîître... Rien...
-Bien!
Et tâchez de nous faire prendre la bonne route la prochaine fois.

-Ouuuiiiii Maaaîîîître...
Vais t'en faire bouffer de la route moi, bourrique!...

Le voici donc en vue des remparts du Mans, ne restait plus qu'à prendre le Périph et à sortir Porte de Montmirail et il y serait. Oui enfin... Toujours trainé par un boulet (ben quoi, vous commencez à avoir l'habitude maintenant, vous comprenez comment ça marche en Périgord non?) il sentait monter en lui l'excitation mais aussi la peur. Et si son plan était mauvais? Et si les gardes se fachaient? Et s'il n'arrivait jamais au lieu qui nous intéresse? Et si... Et si... Et si tu fermais ta gueule!. Ben tient, v'là t'y pas que sa conscience se réveillait maintenant. Elle était où pendant ses longues semaines de doutes et de souffrances hein? Elle était où quand il avait pris sa décision? Elle était où chaque soir quand il s'endormait avec à l'esprit le corps de sa femme couché dans une mare de tisane? Elle était où avant hier quand il avait foutu les deux pieds dans le crotin? Ah non... Ca elle y pouvait rien... Ouai mais n'empèche qu'elle était pas là!
...
Il allait définitivement avoir besoin de toute sa détermination pour arriver à ses fins. Et la première étape serait de passer les gardes. Les gardes? Et ben il avait même pas fait gaffe qu'ils étaient arrivés...


Ausweis Bitte!!
Euh... Quelqu'un à un dictionnaire Mainois-Français s'il vous plait?
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"Bienheureux celui qui a appris à rire de lui-même : il n'a pas fini de s'amuser!"
Joseph Folliet
Honore.saint_cyr
Le plus beau sourire de l'évêque n'avait pas été persuasif, les cerbères restaient des cerbères, on ne pouvait rien y faire, le religieux se gratta le lobe de l'oreille, en se disant qu'il attendrait que quelqu'un d'autre arrive pour faire diversion, peine perdue, c'était à croire qu'il y avait eu une épidémie et elle avait atteint le ciboulot de la plupart des convives, la cervelle était morte, ils n'avaient plus le feu, tandis que les cartons d'invitation brillaient par leur absence, ce qui risquait de faire éclater quelques-uns des invités qui n'allaient pas pouvoir par leur présence rayonner...papillonner....à quiconque se présentait sans le parchemin magique, les gardes répondaient Non...ah que Non, encore non....A celui qui demanda si c'était bien le lieu des réjouissances, l'évêque répondit:

- Certainement mais vous risquez d'être isolé si personne ne vient à la rescousse de tous ces malheureux amnésiques,

C'était sans compter sur une jeune femme qui eut pitié de l'évêque, les gardes se firent réprimander avant de se faire limoger, si c'était de gens du limousin, ça ne les changerait guère, pensa l'évêque qui connaissait bien le coin....le prélat se fit donc conduire parmi les gens réunis, ils étaient plus insolites les-uns que les autres, tout en originalité, en plumaison, artistes ou pas artistes, telle était la question...soudain, une autre jeune personne s'approcha de l'évêque en se frayant un passage parmi les nombreux hôtes....Honoré, qui ne tenait pas sur ses quilles, faillit perdre l'équilibre, il fit un pas en arrière afin de se repositionner....Quant à la Rosanna de qui elle parlait, Honoré n'avait pas l'honneur et l'avantage de la connaître mais il fit mine de rien pour ne pas dénoter, il fallait être capable de se mettre au diapason...

- AHHHH BONNNNN? Eh bien, je suis enchanté que la jeune Javote ait enfin trouvé chausse à son pied, on commençait à s'inquiéter!
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Evêque du Mans
Zender
« Oui mais on passe pas », voila ce qu’il s’est fait dire par un abruti qui semblait se dire garde. Était-ce une mauvaise blague ou venait-il aussi de le traiter de tête d’irlandais. Une chance qu’une blonde vint sauver la situation sans quoi les invités seraient repartis ou aurait créer une émeute et attaquer l’idiot de garde. Ca arrive parfois dans le Maine… Au moins la soirée s’annonçait tout sauf ennuyante.

Enfin il pouvait entrer dans l’immeuble et se joindre à la réception. Il fut assez surpris ce qui se passa à l’intérieur. Après un discours, si on peut appeler ca ainsi, puisque les phrases contenant plus de son et de mont incompréhensible qu’autre chose, Le grand blond se demandait si c’était elle la dame qui recevait. Ce qui était certain, c’est que cette demoiselle ne fêtait pas à moitié et tant mieux.

Zender chercha du regard 2 chose bien précise, la bretonne et l’alcool et alors qu’il restait debout immobile à inspecter les alentours, il pu apercevoir la dame en question et se diriger vers elle. Il souri et fit signe à la bretonne dès qu’elle regarda dans sa direction continuant de se diriger vers elle.

Ah tu es en beauté rasta, j’avoue avoir eu un peu de mal à te reconnaitre. Je ne t’ai pas fait attendre j’espère, les gardes m’ont fait poiroter dehors...

Mais alors qu’il venait tout juste d’arriver à côté de rastakouette, Une étrange et charmante demoiselle tourbillonnante qui avait fait le discours remplis de « hips » s’arrêta un bref instant devant lui, comme elle semblait le faire avec un peu tout le monde, pour lui parler de son parfum.

Il ne savait pas encore si c'était la fameuse mahaut de l'invitation, mais il s'excusa a rasta et prit le temps de lui répondre

Mam’zelle mon hmm… parfum, et bien il est à la bière à la noisette du Maine, voyons vous ne connaissez pas! Et désolé pour vous, ca viens uniquement en chopine ou en tonneau et non en flacon.

Puis avant qu’elle ne reparte en tourbillonnant vers d’autres invités, il tenta de lui soutirer de précieuse information en lui chuchotant une question.

Les petits fours ne m’intéressent pas, mais j’ai une grande soif, vous ne sauriez pas plutôt ou je trouver à boire à cette somptueuse fête?

Il ne voulait surtout pas être impoli avec la demoiselle qui l’avait senti, mais il voulait vraiment savoir ou trouver l’alcool avant qu’elle ne reparte en tournant.
*rastakouette*
Elle l'avait vaguement cherché des yeux, mais son regard fut attiré une bouteille emprisonnée dans les bras d'une femme qui semblait bien imbibée.
C'est qu'après tous les détours qu'elle avait pour venir ici, elle avait soif la bretonne!
Elle se mit à réfléchir à un plan machiavélique pour délivrer la pauvre bouteille et se mit à observer les alentours pour trouver une corde qu'elle transformerait par la suite en lasso.
Il y avait bien les rideaux... ou bien la ceinture de...
Zender !
Finalement, il était arrivé avant elle. Il l'aiderait sûrement.
Elle sourit à son tour et le laissa venir vers elle, l'observant dans le moindre détail.
Il était bien habillé, malgré une tâche sur sa chemise.
Rasta se mit à lorgner la ceinture et quand il fut à sa hauteur, elle laissa courir ses doigts sur le cuir.
Le compliment qu'il lui fit la fit rougir et elle se mit à tripoter les pans de sa robe.

- Hmm... merci... jolie ceinture.

Elle avait marmoné et heureusement pour elle, elle fut sauvée par la femme à la bouteille qui semblait s'intéresser au parfum Mayennais.
Et Zender qui lui demandait où trouver à boire !
Décidément, elle en était sûre, il allait forcément l'aider dans sa quête de la Sainte bouteille.

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Marvix
Marvix avait salué quelques invités qu'il avait reconnu de vue, mais se sentait légèrement mal à l'aise ne connaissant personne vraiment.
Alors qu'il était toujours en quête d'alcool, il aperçut Rastakouette près de Zender et s'approcha de ses deux collègues de la Maréchaussée avec un grand sourire.


Tiens v'là mes amis d'la Loi! Je ne m'attendais pas à vous voir ici.. Mais cela me fait bien plaisir!
Bon alors, collègues, on n'était pas sensés se faire le Comté? D'ailleurs, pendant que j'y suis et avant de discuter de nos plans, que diriez vous de boire quelque chose?
Après m'être régalé des petits fours, j'aurai bien besoin de quelques choppes..


Marvix regarda furtivement autour de lui pour voir s'il y avait quoi que ce soit aux alentours..
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Ys
Les invités affluent. Les Dames et damoiselles richement parées, damoiseaux et sires tout autant, se saluent, se sourient, échangent des paroles inaudibles...murmures, chuchotis, regards en biais...regards croisés, hochements de têtes, ronds de jambes, tantôt un éclat de rire fuse de nulle part...Ys observe.

Enfin, un discours. La Lavaloise devine que c'est l'Ambassadrice. Elle doit s'approcher au plus près pour saisir ses mots...Étant seule parmi la petite foule, Ys se parle pour elle-même, en tâchant de se concentrer sur la tirade de la Dame :


Arf ses *hisps* me ravissent davantage que son discours de bienvenue...

La belle, sans plus de réserve, saisit au vol un verre...boit à petites gorgées... fixe son regard sur la Dame, l'écoute

Tiens donc, elle ne *hips* plus tout à coup...son verbe s'est libéré au contact de ...ce Debout...Comme c'est étrange...

Maître Debout
Maître chanteur
Ou bien filou
Ou enchanteur

Sans baguette
A chassé *Hips*
De dans sa tête

En-bas ! sa-dry'ssss !
Diplomate
Avec malysssss
Ote les couacs


Ys fredonne sa petite composition en pouffant de rire. Puis soudain :

Tiens donc...ce couple là...

Zender et Rasta sont à quelques pas de la Lavaloise. Ys s'en approche mais un autre individu est plus rapide. Aussitôt, elle se fige, n'osant s'incruster dans le trio.
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