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[Rp] Réception de l’ambassadrice et des frérots rochers

Cmyrille
Barrière de la langue... Tu parles. La torgnole c'est universel! Aussi après quelques baffes bien senties dans la mouille de la tête à claques de garde de mes deux tonneaux de tisane le voilà... Toujours au même point. Mais au moins l'autre s'exprimait correctement.

_Aïeuh! Mais vous êtes aussi débile qu'un Nazhgûl en tongs vous! Ca fait mal!
_Ben t'avais qu'à mettre ton casque Lebohaum...
_Ouaaaahhh, j'suis impressionné. Quel sens de la répartie.
_Ouai ben de toute façon t'es qu'un sale garde!
Bon laisse moi passer maintenant!
_Nan, vous avez des pieds? Avec des poulaines autour? Ben vous rentrez pas!
_Mais je suis sur la liste abruti!! Regardez à Mirmillmze!
_Nan, vous êtes pas sur la liste. Pis de toute façon vous avez des poulaines vous rentrez pas!

Il se décida donc à enlever ses poulaines tout en réfléchissant. Puis mettant ses maaaagnifiques chaussures de beau-gosse dans la tronche du garde:

_C'est bien la réception de Damoiselle Mahaut? Ambassadrice du P-A?
_Oui...
_Ben alors regardez votre liste. A Hildegarde. Mirmillmze c'est mon surnom.
_Ah oui, j'ai bien une Hildegarde. Mais c'est marqué qu'elle est chancelière.
_Et? Vous avez vu la tronche de l'ambassadrice? Vous croyez qu'elle arrive à faire une liste sans se tromper une fois?
_N'empèche qu'il me faut une preuve que c'est vous. Genre votre carton d'invitation.
_*Soupire* Vous voulez créer un incident diplomatique, c'est ça? Vous savez que je suis venu avec des hommes d'armes? Vous voudriez quand même pas qu'on vous marrave la tête juste pour un carton d'invitation. Si?
_Je... Euh... D'habitude je marche pas à l'intimidation mais là, j'vous trouve plutôt sympathique... Alors... Allez-y.
_Et ben... Croyez bien que je parlerai de vous à qui de droit!

La réception semblait déjà bien entammée quand il arriva enfin à entrer. Il devait être méthodique et surtout, trouver un coin calme et plutôt à l'abri des regards. On lui avait dit: "Si tu ne bouges pas, elle ne te verras pas." Et il avait bien voulu le croire. Connaissant sa cible, elle serait déjà ronde comme une queue de pelle, elle le confondrait certainement avec un poteau s'il restait immobile.
Bref, il trouva un coin de mur dégagé de toute tenture, peut-être le seul endroit qui n'était pas décoré avec un goût de raclage de fond d'abreuvoir. Il avait d'ailleurs le renvoi à portée de langue tellement ces couleurs l'agressaient. Mais bon, on est pas là pour vendre des draps hein? Il cessa donc toute activité, même neuronale, pour se fondre dans le décor comme un pan de mur, à tel point qu'un ivrogne s'apprêtait à lui pisser sur les chausses... Qu'il avait pas laissées au garde?!... Détail. Il lui faudrait être fort... Pieds mouillés mais esprit vif il observait les convives quand il reconnu enfin une avancée de chair rose (et poilue?) engoncée dans un carcan encore plus rose. Encore ces couleur à vomir. Il ne pouvait pas se tromper malgrès sa mémoire défaillante. Il l'avait enfin dans son champ de vision.

_________________
"Bienheureux celui qui a appris à rire de lui-même : il n'a pas fini de s'amuser!"
Joseph Folliet
Aimbaud
[Se rendant au lieu dit..]


Un jour je serai le plus grand seigneur
Je me battrai sans répiiit
Je ferai touuut pour être vainqueur
Et gagner les défiiis !


Aimbaud trottait dans la ruelle en chantant. Il était tout simplement sublime, ainsi juché sur Pet-gaz 1, son manteau de loutre épousant les rondeurs postérieures du destrier, et ses poulaines pendouillant à hauteur d'oeil : pour qu'on voie les lacets brodés d'or. (Ces chausses étaient le fruit d'un petit caprice, monnayées grâce à un odieux chantage affectif : "Si tu m'achètes pas mes rébouques, je vais vivre chez mon père ! - AAaah, Aimbaud, mon Nain beau. Vous les aurez ! Mais ne vous avisez pas de fuguer en Bourgogne ! Fils ingrat.")

Le Josselinière ralentit la cadence à proximité d'un palais plutôt modeste (Oh, mais par le crâne de Saint Riton, ne serait-ce pas là un volet qui vient de choir sur le trottoir ?) devant laquelle bêlait un grand troupeau d'invités.
Il se fraya un passage parmi les gens, tandis que Pet-gaz 1 broutait les perruques.


Place ! Place !

- Je suis Aimbaud de Josselinière, voici mon invite.
- Messire, les enfants non-accompagnés ne peuvent pas entrer.
- AH ah ah ah ah ah ah ah ! Mais je ne suis pas seul.
- ... ?
- ...
- ... ...
- Mais enfin j'ai mon cheval. Voyez.
- Ah oui, très juste. Je vous en prie, allez-y. ... Euh attendez messire Aimbaud !
- Quoi encore, espèce de conifère !
- Votre... Les destriers doivent être laissés au vestiaire.
- Conséquemment : je dois entrer accompagné, mais pas de ma monture.
- *rire de garde* Exactement.
- Fi donc !

Sans prévenir, les poulaines décrivirent une trajectoire convergente enregistrée à 260 m/s, et percutèrent le thorax de Pet-gaz 1. Résultat aboutissant de la cause produite : le vigoureux Equus caballus s'élança hippiquement par les portes du palais. Deux trois dalles de carrelage se brisèrent dans l'affolement, ainsi que la boîte crânienne d'un convive, mais la pyramide de coupes de champagne - ayant tout de même frissonné - resta miraculeusement intacte.

Pet-gaz 1 ayant freiné de justesse, il se remit de ses émotions en se repaissant du contenu du vase de jonquilles qui décorait un plan de table.

Aimbaud quant à lui manqua de tomber dans les vapes, car il n'arrivait plus à respirer. En effet, les plumes de son chapeau lui obstruaient complètement la bouche et les narines. Heureusement pour le fil conducteur de l'Histoire de France, il parvint à se défaire précipitamment de sa coiffe, ne mourut point, et mena la carrière spectaculaire qu'on lui connaît aujourd'hui, pour être finalement interprété par Mel Gibson dans une super-production, cinq siècles plus tard.


Hé. Mahaut !
_________________
Optat
[à l'intérieur de la masure diplomatique]

Optat !!!!!!!!!!! où sont les valises !!!!!! j’arrive !!!!!!!!!!!!!!!!
Pas celle d’Orka……….je fais du BBBBBBBBB
Pas celle d’Isa..…….. sinon ce serait une mini-robe
Pffff….


Hin hin hin..!! M'auront pas cette fois. M'aura pas j'vous dit.
Je ne suis plus un esclave muà. Je passe à l'ouest !!


Bien planqué sous un tas de barils faussement vides (un truc appris dans sa jeunesse de marin) Optat se délectait de la gnôle locale.


Pas mauvais ma foi. On peux allumer correctement un feu sans amadou ni briquet avec un truc pareil. Coule.
Voilà pourquoi cette province mérite une ambassade avec not'Périgord à nous ! C'est d'la bonne. Dommage que la moitié des tavernes d'ici ne servent que de la pisse en infusion, on pourrait carrément être alliés contre le reste du monde avec une arme de destruction massive comme ça !!
Heureusement le bon maire de Montmirail, sait approvisionner le voyageur, lui.


Puis se relevant péniblement, avec des hésitations.
Bon bah j'vais mettre mon plus chouette habit rose, celui avec les franges dorées,... là. Le même que j'avais pour la visite du musée des serments. Sinon la Mahaut va encore dire que je ne suis qu'un vieux bon çà rien qui lui fait honte. ! Mais ch'ui pas si vieux hein..
Et pis je vais m'astiquer les dents avec de jolies gousses d'ail bien frais. Tout le monde trouve que ça me donne un joli sourire.


Hey Mahaut !! Je suis prêt pour la danse avec les frérots et les griottes.


Et dans un fracas épouvantable de velours rose tout froissé, il s'écroula pour une sieste apéritive.
Raoulleglabre
[Où Raoul se fait propre, parce qu'elle le vaut bien et parce qu'une invitation de Mahaut est comme un miracle]

Alors, les rêves montent dans la nuit pour aller s'embraser au mirage de la lumière qui bouge. Il faut se dépêcher de s'en gaver de rêves, pour traverser la vie sordide qui vous attend dehors. On choisit parmi les rêves ceux qui vous réchauffent le mieux l'âme et le corps. Vins fins, belle robes, et petites bouchées de l'ambassadrice ? Oh qu'il en aurait croqué des petites bouchées de cette ambassadrice là. Raoul conservait précieusement l'invitation de Mahaut du Périgord pour le diner truffé. Pas sûr que la truffe, c'était pas lui, le Raoul. Mais il s'en foutait royalement ; spadassin qu'il était, rarement convié aux banquets des puissants, si ce n'était les sanglants.

Pour Raoul, c'était, il l'avoue volontiers, les cochons, de rêves, qui le laissaient vivant. Faut pas être fier, sans doute, mais on emporte d'un miracle que ce qu'on peut en retenir. Une brune qui possédait des nichons et une nuque inoubliable avait cru bon de venir rompre le silence de la vie raoulienne. On en aurait pleuré avec lui. Raoul content !


Dites ! Madame Mahaut, elle est espousaillée ?

Qu'il fait à son voisin de truffes.

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Lotx, incarné par Orkaange7876
Tapotant du pied de plus en plus vite et de plus en plus fort, le gamin affichait de plus en plus son impatience.

Nan mais dites donc, snormal que les autres soient tous rentrés et que moua j'sois encore là comme un vulgaire péqu... aheum... Mainois?
-C'est à dire que la liste... Vous n'auriez pas votre invitation plutôt, ça irait plus vite!
-Mon invitation hmmm?


Il fronça les sourcils concentré dans l'effort de mémoire. Oui, son invitation il la voyait clairement maintenant. Soigneusement pliée et rangée -c'est à dire reposée à la va-vite- sur son bureau en Périgord.
Raaaaah il savait qu'il avait oublié quelque chose!


Alors?
-Ben...
-Je continue à chercher?
-Voilà c'est ça!


Quelle déveine! Se taper tant de route pour rester à la sortie. Non, non... Il fallait faire quelque chose, attirer l'attention des ambassadeurs d'un moyen ou un autre. Aussi se hissa t-il sur un tonneau non loin de là et fit ce qu'il savait le mieux faire au monde: beugler.


D'vant l'entrée où un garde abruti fait son gros lourdeau!
Ils arrivent l'esprit alangui, les nombreux badauds!
Ils viennent du bout du Royaume apportant avec eux des idées vagabondes et des bouteilles pleines de... doux breuvages.
Traînant un parfum poivré de baies bien dodues, gorgées d'soleil d'été que l'on boit goulu... sans partageuh!
Moi qui n'ai connu touteuh ma vie que le Périgord, j'aimerais bien entrer ici siouplé signor!
En-Maine-moua boire un petit verre! En-Maine-moua goûter ton eau d'groseille.
Y me sembleuh que la misèreuh, serait moins pénible 'vec une bouteille.
Dans les tavernes à la tombée du jour 'vec mes compères.
Quand on signe sur un rebord de table, un traité judiciaire.
Je perds la notion des choses et j'me mets à signer à n'importe quelle prose que z'appelez traité... judiciaireuh.
Pasqu'avec les Mainois moi j'préfère boire un coup, que d'signer n'importe quoi que d'signer n'importe où... vos misèreuh!
Quand les tavernes ferment qu'les ambassadeurs sont tous ivres morts. Moua je reste encore jusqu'au matin, pour faire mon rapport!
En-Maine-moua boire un petit verre! En-Maine-moua goûter ton eau d'groseille.
Y me sembleuh que la misèreuh, serait moins pénible 'vec une bouteille.
Un beau jour par une soif séchant ma gorge, mes poumons.
Pour une bière je déménagerais même à Castillon!
Prenant la route qui mène à ma vie d'enfant dans des villes lointaines où rien n'est important que d'être ivreuh!
Où des filles alanguies vous ravissent le cœur, en coiffant des poneys, en enfilant des fleurs et faisant des biseuh!
Je boirais toute la sainte journée sans aucun remord! Sans l'Grand Truc et le foie libéré de ses mauvais sorts!
En-Maine-moua boire un petit verre! En-Maine-moua goûter ton eau d'groseille.
Y me sembleuh que la misèreuh, serait moins pénible 'vec une bouteille.


Puis il redescendit de son piédestal et attendit. Si avec ça il n'avait pas capté la moitié de l'auditoire, le jeune curé voulait bien se faire... ben euh... curé en fait...





bout de lien d'image enlevé
{joker}
.mahaut.
- Et la fois où on s'est retrouvées coincées dehors avec les bouteilles ? et le tire bouchon à l'intérieur ?
- C'est-à-dire que là on parlait de situations graves du temps de la guerre, voyez...
- Ah, la guerre, je connais. J'ai été invitée à un pique nique une fois. Terrible souvenir. J'ai taché ma robe. J'ai pleuré 4 jours.
- Vous avez vraiment pas eu une vie facile...
- C'est ce qui fait ma grandeur, vous savez, savoir rebondir des situations difficiles. Tenez, une fois aussi j'étais à Rochechoua... Oui, Anatole ?
- shshshshshshhshsh...
- Je n'entends rien Anatole, vous dites ?
- Messire Optat est tombé dans les ouatères... il vous appelle...
- Bon dieu, Anatole, vous me prenez pour une sobre ? Articulez bon sang !
- JE DIS QUE MESSIRE OPTAT EST TOMBE DANS LES OUATERES !


Le silence qui flotta quelques instants permit à tout le monde se reconcentrer sur la décoration, qui, en admirant le carrelage, qui, en commentant admirablement la petite paillette, là, sur le nez de la statue, ou encore ce magnifique alignement de verres sous le lustre, preuve qu'on savait prendre des risques avec la gravité, dans le Périgord.


- Bien. Allez le relever, nettoyez le un peu et amenez le ici. Il faut le sortir de temps en temps quand même. Et mettez lui le costume à franges !


A peine le temps de consacrer un minimum syndical au troisième âge, qu'un cheval fit une entrée fracassante dans le Palais. Autant dire qu'il occupait presque la moitié de la pièce. Au dessus du cheval, Aimbaud.


- Hé, Mahaut.
- Aimbaud, très cher, vous êtes arrivé ! Messires et dames, je vous présente la plus grande roqueu star du royaume. Il sera en concert en Anjou, prochainement, réservez vos places ici, c'est moi qui tiens la caisse. Il y interprétera ses plus grands tubes. Mais d'abord, la bénédiction, je crois. Ou kilé l'évêque ?
- Dame Mahaut ?
- Oui ?
- Shshshshshshsh.
- Anatole, vous êtes lourd, là.
- Y'a votre ami du Périgord qui est chante à tue-tête à la porte.
- Quel ami ? J'ai des amis ? Il chante quoi ?
- "En Maine-ez moua"
- C'est Choubinet ! Faites le entrer ! Anatole, j'ai soif, vous êtes sûr que vous servez tout le monde ? Mon verre a été vide pendant au moins 40 secondes ! C'est intolérable !


Se retournant vers les convives, elle zieuta voir si le comte ne serait pas arrivé, par hasard. Niet. A croire qu'il avait peur de la diplomatie. Il faudrait qu'elle choppe Lynette en lui refourguant les traités sous le nez entre 4 ou 5 verres. Seul moyen de les faire signer. Il fallait rester détendu. Déteeeennduuu. Détenndu détenndu... Oh la la mais alors détennndu...

- Les gardes ont dit qu'Hildegarde était là.
- Surveillez les choppes ! Qu'elle ne mette pas de la tisane partout avec son sourire de sainte ! Elle avait l'air comment ?
- Elle était pieds nus. Et elle a tapé un garde.
- Fort bien, fort bien... Est-ce que tout le monde a à boire, Anatole ? Et le groupe de musique, où est le groupe de musique ? La bénédiction va commencer ! Anatole, vous tiendrez les hordes de groupies loin de nous. Il en va de notre sécurité. Je vais sur l'estrade.
- Les 3 tonneaux miteux, là bas ?
- L'estrade royale, en effet.


Elle grimpa avec grâce sur les-dits tonneaux. A la quatrième tentative, un convive eut pitié d'elle et l'aida à se tenir dessus sans se vautrer.

- Soyez béni, Dame Rosanna. Allez tout le monde, faisez comme moi ! Pour l'amour de l'aaart !

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Matpel
Enfin arrivés.
Un long voyage rythmé de silences. Matpel avait obeservé son presque beau frère qui gardait encore les stigmates, dans sa chair et dans son esprit, de son long séjour chez les moines.
Que ruminait il donc ainsi ? Non, je ne parle pas de la queue de mon destrier, mais on aurait plutot dit qu'une pensée le harcelait.
N'appréciant pas plus que cela la façon dont son futur bof s'adressait à lui, Matpel ne chercha pas à en savoir davantage. Qu'il se le bouffe, son tourment.

Montmirail enfin en vue.

Matpel allait pouvoir prendre un bain. Il sourit à cette idée. C'est qu'il fallait être beau pour assister à une reception de cette importance.

Il se défit de la compagnie de son aigri d'acolyte pour trouver une auberge.
Peu de temps devant lui, la reception avait dû commencer. C'est donc en un temps record qu'il se fit propre comme un écu neuf et qu'il se présenta à l'entrée de la ... du ... lieu ... si on peut appeler ça comme ça ... où se tenait la réception.

Le garde à l'entrée fasiait pâle mine. A bien y regarder, il avait même un peu de sang séché au niveau du nez.


Bonsoir mon Brave.

Le garde ne répondit que par un regard vide.

Voici mon invitation. Veuillez annoncer le Baron Ma ...

Oué oué, c'est par là hein. M'en fous moi d'vos cartons maint'nant. C'est bon là. Vous cherchez la reception ? Ben c'est là. Bravo, vous avez trouvé.

Regard noir du Baron à l'attention du garde découragé, tout en rangeant soigneusement son invitation dans son mantel.
Matpel lui adressa un aimable sourire plein d'hypocrisie et entra.

Le spectacle intérieur était à la hauteur de ce qu'il avait imaginé. Du rose partout, des dorures bien lourdes. Et il y avait surement à boire. Oui, sans nul doute, sinon la reception aurait été annulée.
Matpel avait beau être assoiffé, il déambula parmi les invités à la recherche de ses hôtes.

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Cmyrille
Il devait contrôler ses émotions autant que ses nerfs. Respirer calmement. Retrouver toute sa détermination. Après tout elle le méritait non ce qui allait lui arriver? Non? Si si!
Sa position devenait inconfortable, surtout à cause de l'humidité. Un convive venait de s'accouder à lui, pas géné. Mais en même temps ça prouvait que son entrainement à disparaitre chez les moines portait ses fruits, il savait se faire invisible ou presque.

Il continuait de l'observer. Elle se dandinait entre les convives, toute à sa joie d'être la presque reine de la soirée. N'était-ce pas ironique que ce soit justement ce soir, au moment où Mahaut montait sur un tonneau pour faire de la musique, que sa femme dusse déchanter? Mahaut? Mais qu'est-ce qu'elle fout encore c't'imbécile, elle va tout faire capoter avec ses idées débiles.


Allez tout le monde, faisez comme moi ! Pour l'amour de l'aaart !

"Ah non hein!! Vont pas tous se mettre à monter sur les tonneaux hein! J'vais avoir l'air de quoi moi si on me repère? Pis vu l'engin ça va plutôt être la mort de l'art....
Un instant de déconcentration. Rien que quelques secondes et voilà, c'est le drame, tout bascule... Il avait réussi à perdre de vue une baleine rose dans une foule de gens bien habillés. S'pas possible d'être aussi crétin qu'elle! Enfin en même temps c'est ptèt pour ça qu'ils s'étaient bien entendu au départ... Mais c'est pas le moment de penser à ça, fallait absolument la retrouver! Il quitta sa cachette pour se fondre dans la masse (non pas dans la baleine, dans la foule), balançant deux trois rires gras quand un invité lui adressait la parole. Parce qu'en même temps il s'en tamponnait l'oreille avec une babouche de la robe de Dame Ihér, duchesse de plage en biais, dans le Conté à l'envers.

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"Bienheureux celui qui a appris à rire de lui-même : il n'a pas fini de s'amuser!"
Joseph Folliet
Honore.saint_cyr
On aurait pu imaginer vu le nombre d'invités qui avaient oublié le carton d'invitation que la soirée serait "dégenstée", que nenni, les convives n'avaient pas lésiné sur l'apparence, les anglois aurait dit "Oh my God, even my charette is not tuned in so unusual a way"...

Honoré se souvînt d'une rumeur, il se disait que dans le sud, un certain eddie, avait le chic pour rassembler la 'jette sept", c'était une sorte de grand tournoi de leveurs de coude réservé à la noblesse et la petite noblesse, ainsi qu'à leurs suiveurs et leurs écornifleurs, le prélat connaissait les tournois dans leur plus simple expression où tout le bon peuple faisait une apparition, le dernier datait de quelques saisons...régal, étant le mot à retenir de ce dernier concours....quoi qu'il en fut, après avoir fait les repérages d'usage, l'évêque pouvait à peu près dire qui était qui, tandis qu'il se préparait à aller présenter ses hommages à ladite ambassadrice "Mahaut", le sieur Aimbaud fit une entrée très remarquée, juché sur un bel animal peaufiné, lui-même étant harnaché d'éclatants lacets lamés....

Ce qui rappela à Honoré un vieux marin qu'il avait côtoyé, dans ses jeunes années, durant une traversée avec Magellan, il aurait attrapé une très forte fièvre un samedi soir, et après sa guérison il ne rêva plus qu'à danser, son nom était John ou tony, l'évêque ne savait plus très bien, seventies était son sobriquet, ça il en était certain, car il était né en 1370....il aurait quatre-vingt-huit ans, il était sûrement mort, à présent....tous ces vieux souvenirs étaient remontés pendant que l'évêque suivait les évènements de son poste d'observation..mais qu'en était-il de la bénédiction? Sa question ne resta pas trop longtemps supendue dans l'espace temps, l'ambassadrice du Périgord venait à l'instant de s'enquérir de la présence de l'évêque, ça doit être moi se dit Honoré qui s'avança vers la dame en clopinant, muni de sa canne...tout en lui souriant, laissant apparaître un émail diamant, il dit:


- Vous me cherchez Excellence?
_________________
Evêque du Mans
--_anatole_
Anatole par ci, Anatole par là.. Et faites entrer Choubinet, et resservez moi à boire, et protégez moi, et Gnagnagni, et gnagnagna.. Heureusement qu'il était poli, sinon il aurait bien hurlé "MER.DE A l'AMBASSADRICE", en la poussant des tonneaux.. Mais non, il s'abaisserait pas à ça, pas digne d'un Rochechouartais.. Il allait rester digne, poli, et montrer que dans la bande de malades, yen avait au moins un de sensé.. Pis pt'être même que yaurait un nobliau du coin qui le prendrait pour secrétaire, un bien sous tout rapport, pas alcoolique, pas taré.... un coup d'oeil vers le bas, pour voir une serpillère rose sous ses pieds.. Optat.. Bien abîmé le vieux.. Pis c'est sur que le contact des tarés ça arrangeait pas l'affaire. Un soupir plus tard, il sortit de ses rêves, pour tomber sur la blonde, toujours arrimée au bras de l'évèque, qu'elle appelait madame d'ailleurs, qui avait pas l'air de remarquer qu'il remorquait une baleine


Ha Anatole vous tombez bien
Ha nan mais pas vous.. Pitié...Et puis là j'ai pas le temps.; La truf.. euh son excellence m'a chargé d'une mission de la plus haute importance
Ben la mienne est vitale.. Voire même décrétée grande cause royaumesque
Ha?? Vous avez tout bu la fontaine de Mirabelle?
Naaan.. 'fin si mais cpas le souci.. Lynette est arrivée?
Euh.. Non je l'ai pas vue encore
Bien.. Remplacez moi auprès de la femme à barbe là moi fait que je lui trouve un mari
Un. mar.. ha? Et elle est d'accord?
Oui.. 'fin non mais cpas le souci.. Suffit que le messire que je trouverai soit d'accord
Ben si vous le dites
ANATOLE CESSEZ DE RIGOLER COMME UN CRETIN DU LIMOUSIN S'IL VOUS PLAIT, ET FAITES CE QUE JE VOUS DEMANDE..
Bonsouar Messire.. Vous êtes célibataire?? Non?? tant pis.. Bonsoirr messire.. célib.. Ben quoi?? NAN JE CHERCHE PERSONNE.. Cpour une amie qui s'appelle Lynette...*schplaff* naméhoo.. Vous vous croyez ou?? Non c'est pas des coussins, c'est des vrais...
Ooh Choubi, mais tu es viendu?.. Quelle maaagnifique robe.. Tout dans la retenue, la délicatesse.. Mais ça manque de paillettes, permet moi un avis d'expert.. Teins je te saupoudre un peu.. Non non non ne me remercie pas, tu me revaudras ça plus tard CAAALIIN.. BISOUUUUS
ROUDOUDOU DE MAOOOO.. Mais .. mais mais mais.. tu es là?? seul?? 'fin j'veux dire seul seul?? Genre tout seul, sans ton bain, ta masseuse et... LUI...??? IL est arrivé aussi?? Dans quel état??Mon Grand Machin protégez moi...


Et c'est alors que sous les yeux ébahis de Anatole, la blonde plongea dans un tonneau. Il fit un geste pour la rattraper, avant de réfléchir que même si il était plein le tonneau, la blonde, grâce à sa descente de légende et ses poumons hypertrophiés, ne risquait pas la noyade, au pire l'overdose de vin...

Edit pour correction de fotes
Anorion2
Anorion était arrivé tardivement devant le palais. C'était tout à fait normal. Question d'habitude

Il se présenta à l'entrée et fut rapidement à l'intérieur. Encore normal... Il était bien connu dans le Maine maintenant...

Par contre, il ne connaissait pas l'ambassadrice ... Mais il y avait par là un groupe un peu particulier, pour ne pas dire extravagant... Nul doute qu'elle s'y trouverait...

Aaah ... Une tête connue par là-bas ...

Anorion se fraya un chemin jusqu'à l'Evêque ...

Arrivé tout près du groupe, il se fit discret et observa...

Honoré avait parlé à une dame, vers qui il était tourné.

- Vous me cherchez Excellence?

Hé bien voilà ... ce ne peut être qu'elle ... Il faudrait qu'Anorion remercie l'évêque à l'occasion ...

Il se présenta donc aux invités ...

Bonsoir votre Excellence !
Je me présente, Anorion, Juge du Maine, du moins pour le moment...
Soyez les bienvenus dans le Maine !
Puisse Aristote vous faire passer parmi nous un agréable séjour...
Erwelyn
Un stratagème, il fallait qu’elle trouve un stratagème. Depuis le début de la matinée, Erwelyn réfléchissait à la meilleur des façons pour que les poneys roses lui lâchent la grappe afin de lui trouver un mari. L’éventualité même de ne pas se rendre à la réception lui avait traversé l’esprit, mais elle l’avait rapidement écartée. D’abord parce que Mahaut n’aurait pas compris que la ponette mainoise ne vienne pas participer à la sauterie qu’elle avait organisée avec autant de motivation. Et d’autre part parce qu’elle était chambellan du Maine, et que ne pas se rendre à une réception en l’honneur de la diplomatie de leurs deux comtés aurait un poil fait tache d’encre. Soupirant, elle avait grimpé sur Tralala tôt le matin pour se rendre au Mans alors qu’ils venaient juste d’arriver à Montmirail. Pour le coup, les poneys n’avaient eu aucune logique… et j’interdis à quiconque de dire qu’ils n’en ont jamais !
Heureusement, elle se rassurait en se disant que le fameux Prince n’avait pas répondu à sa missive. Sûrement avait-il été échaudé par son explications sur les poneys roses, ou alors était-il trop axé sur ses occupations de nobles. Dans les deux cas, à moins qu’il n’arrive par surprise, son absence était un poids en moins sur ses épaules. Arrivée en la capitale mainoise, elle s’était rendue à son bureau, qu’elle avait tapoté longuement. Elle avait songé à faire appel à Henry, mais mis à part lui déconseiller de se rendre à la sauterie en cheval, elle ne voyait pas trop de quelle manière son vieil intendant aurait pu l’aider. Debout, assise, devant la fenêtre, la cheminée, le chambellan faisait les cents pas, remettant de temps en temps des bûches dans l’âtre. Ce n’est que quand elle aperçut son image dans le miroir disposé sur le mur qu’elle s’écria :


J’ai trouvéééééééé !!!!

Hop, la porte fut rapidement ouverte, et on entendit un grand cri à travers la Chancellerie.

Henryyyyyyyyyyyyyy

Toute fière de sa fabulissime trouvaille, elle piétinait en attendant son arrivée, grands sourires aux lèvres.

Ah vous voilà ! Figurez-vous que j’ai trouvé, oui, oui ! Ha ha, elles ne m’auront pas comme ça, j’vous l’dis moi ! Je ne suis pas née de la dernière tempête de neige, foi d’Erwelyn.
Allez chercher Margot je vous prie, et dites lui d’amener avec elle le nécessaire à maquillage. Oui, celui qu’on utilise pour les graaaaannnnndes occasions. Ah et faites aussi amener la malle qui est dans le réduit, celle remplie de fanfreluches en tous genres.


Elle ne fit pas cas du regard perplexe du vieil homme. De toute façon, depuis le temps qu’elle était à la tête de la chancellerie, il avait du s’habituer à ses sautes d’humeur et à son comportement étrange. Margot débarqua peu de temps après, et toutes deux se mirent à l’ouvrage.

Mettez du rouge là

Ben quoi ?
Mais madame, ça fait vraiment… rouge vous voyez ? Ça déborde même…
Oui, il faut que ça déborde ! Rajoutez-en, n’hésitez pas !
Bien, bien… enfin, ce n’est pas très esthétique tout de même
Pas grave ! Ah et pis, rajoutez du noir là, au dessus des yeux.
Mais madame… nous en avons déjà mis plus qu’il n’en faut.
Faites je vous dis ! C’est très tendance à la capitale, je vous assuuuuure !

Bien, les cheveux maintenant, crêpez les plus !
Mais madame… vous ressemblez à… non, je n’oserai le dire.
Vous en faites pas Margot, je vous dis que c’est haillpeuh à Paris ! Aller, passons à la robe maintenant. Prenez la rose… oui, celle avec tous les nœuds très moches ! Et rajoutez le tissu vert là, on va l’attacher autour de ma taille

Superbe ! Aller, une dernière touche, le chapeau jaune. Voilàààà, c’est parfait !


Tout de même, elle ne put s’empêcher de pousser un cri en se regardant dans le miroir. L’effet était bluffant. D’une, c’était pas sûr qu’on la reconnaissance avec la couche de maquillage qu’elle avait sur elle, de deux, c’était aussi possible qu’on la prenne pour une folle venue de Dieu sait où pour s’incruster à Ze Place Tou Bi.
C’est donc comme ça qu’elle débarqua à la super fête, déjà bien remplie de monde, lui même déjà bien imbibé d’alcool. En même temps, vu que c’était une réception organisée par Mahaut, c’était prévisible. Les gardes ne firent pas vraiment attention à elle, trop préoccupés qu’ils étaient par un canasson rentré dans la salle sans passer par la case écurie. Tous les sens aux aguets, elle essaya de repérer tous les poneys roses, saluant les gens qu’elle avait invité au passage, pas sûre qu’ils réussissent à mettre un nom sur son visage peinturluré du plus mauvais goût.


Oh, Zender, mon meilleur poutreur, comment va ? Et Rasta, ça fait un baille !
Et Dame Ys, voilà bien longtemps que nous nous sommes vues, la dernière fois c’était à Laval il me semble, que le temps passe.
Ah, Emile, bah dis donc, tu viens plus aux soirées…
Oups ! Scusez-vous, j’ai renversé mon verre !


Paf, voilà qu’elle était rentrée dans le Roudoudou de Mahaut, le fameux Matpel, sans le savoir. Elle avait passé du temps dans son château, à garder ses poules, mais jamais elle n’avait eu l’occasion de le voir en vrai. Évidemment, le fait qu’elle lui rentre dedans et qu’elle l’asperge de liqueur de poire n’avait pas fait d’elle une omnisciente, et c’est toute inconsciente de son identité qu’elle adressa la parole à celui qu’elle venait d’arroser, juste avant l’arrivée fracassante d’Orka.

Oh regardez là-bas sur le tonneau, c’est Mahaut.

Hop, elle lui attrapa le bras, le collant juste devant elle.

Restez là. Voilà, comme ça c’est parfait. Vous comprenez, je veux pas que la jeune fille perchée sur le tonneau me voit. Oui, la petite brune là. Figurez-vous qu’elle cherche à tout prix à me marier…
Au fait, vous êtes célibataire, venu seul ? Si oui, mettez vite un anneau à votre doigt, trouvez vite une cavalière ou partez en courant le plus vite possible ! Non parce que vu qu’elle est fiancée, elle s’est mis en quête avec sa sœur… la blonde à forte… euh, habillée en rose là-bas.


Et re-hop, un Matpel tourné vers Orka accrochée au bras de l’évêque.

Donc sa sœur… ah et aussi la peti… enfin la consul hispanique là.

Et re-re-hop, le Baron tourné comme une poupée de chiffon en direction d’Isa.

Bref, ils veulent me marier, vous vous rendez compte ? Tout ça parce qu’elles ont toutes un mari, tsss… Vous voyez Mahaut, toujours perchée.

Re-re-re-hop en direction de l’ambassadrice hipseuse.

Et bien elle va épouser un vieux baron aux cheveux blancs. Oui, comme je vous le dis. J’ai même gardé son château pendant son absence, alors que les poneys étaient partis en Limousin. Je l’ai jamais vu, mais ça doit être un gros ventripotent de noble… enfin, tant qu’ils s’aiment, c’est le principal non ? En tous cas, heureusement que Mahaut a eu l’idée de repeindre les poules en noires, parce qu’avec toutes les expériences culinaires que j’avais fait pendant leur pique-nique chez Georges, le Baron n’en aurait pas retrouvé une seule. Mais vous me direz, vouer un culte à des poules, n’est-ce pas un peu bizarre ?
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.mahaut.
- Vous me cherchez Excellence ?

Ah une voix s'était élevée. Dans la foule indistincte et surpeuplée (sans doute le résultat d'une mirabelle quasiment pure), elle avait entendu une réponse.

- Oui, m'sieur l'évêque ! Farpaitement. Il est l'or, monseignor, de nous bénir tous et toutes pour notre réunion ce soir, dédiée à l'amitié et l'amour, deux valeurs aristotéliciennes. Pour l'alcool et les petits fours, c'est plus notre secteur.

Tapant du pied sur le tonneau pour se faire entendre, elle refusa de prendre en compte le *craaac* qui commençait à gémir sous son poids.

- Alors j'aurais aimé signer les traités avant, naturellement mais que voulez-vous ? Il faudra patienter. A croire que le Périgord n'intéresse pas les Mainois. Hein que c'est faux ?

- Euh...
- Quéquédiiit ?
- C'est une question piège ?
- Qui a fait tomber son petit four dans mon verre ? ça s'fait pas !
- Moi je sais pas si j'aime le Périgord, mais vache, j'aime bien c'qu'on boit.
- Mais vous me direz, vouer un culte à des poules, n’est-ce pas un peu bizarre ?
- Oui !
- Comment ça "oui" ? Oui à quoi ?

- Bon donc il faut qu'on signe ce putaize de traité, y'a pas à tortiller. M'sieur l'évêque, que doit-on faire ? Dites et on le fait. Mais faut dire jacadi hein...


Toute captivée qu'elle était par la réponse à venir de l'évêque, un petit détail avait retenu son attention. Quelque chose qu'elle avait vu ou entendu... mais quoi ? Ça concernait... un truc. Elle s'était dit "tiens, c'est amusant, ça", avant de passer à autre chose. Bizarre. C'était pas sur l'alcool, elle en était sûre. Ni sur les petits fours, ni sur la déco. Sa robe ? Non... La robe de quelqu'un d'autre ! Quelqu'un avait une robe et avait dit :

Mais vous me direz, vouer un culte à des poules, n’est-ce pas un peu bizarre ?

Lynette ! Lynette était là ! Elle releva le menton et fouilla la foule des yeux. Pas elle, pas elle, pas elle, oh, Myrmillmze !, pas elle, pas elle, Anatole, pas elle, Isa, pas elle, pas elle, pas elle, Roudoudou, Lynette.
Foutrecouilles ! Lynette était là et... au bras de Roudoudou ? Tiens mais... il la regardait soudain bizarrement... Ou alors elle se faisait une idée. La joie de la revoir après tout ce temps, sûrement.

Elle fit un beau sourire accompagné d'un petit salut de la main. Suivi d'un geste admiratif pour la tenue de Lynette.


- Dites, Monseigneur, vous faites aussi les mariages ? Nan parce qu'avec cette tenue, votre chambellan, elle va pas rentrer toute seule dans cette tenue, hein... pis à son âge...
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Lysesl


La réception de l'ambassadrice... elle avait cherché, et cherché, mais ne trouvait pas d'excuse valable pour ne pas y aller. C'était une réception officielle, elle était conseillère comtale, point. Fin de l'argument. Heureusement son mari avait accepté de l'accompagner. Et Lynette y serait certainement.

Elle s'était préparée avec soin, choisissant une robe simple, espérant se fondre dans le décor. Ses cheveux, elle avait renoncé à essayer de les attacher. Les boucles refusaient de tenir sous des épingles à cheveux. Il faut dire qu'elle n'avait pas vraiment insisté, sa tête étant toujours sensible vis-à-vis la bosse. Le coin de la cheminée était vraiment très solide...

Carton d'invitation en main, elle se présenta à la porte, au bras de son mari. Mais qui donc avait bien pu les diriger vers cette bâtisse ? Enfin bref... Une personne était à la porte.


Le Vicomte et la Vicomtesse de La Ferté-Bernard, invités par son Excellence dame Mahaut.

Ils entrèrent dans la salle. Mais que faisait un cheval ici ? Et l'ambassadrice juchée sur un tonneau... L'évêque était près d'elle.

Coup d'oeil rapide... les poneys étaient plutôt faciles à reconnaitre, avec leur style vestimentaire caractéristique. Elle reconnut égalemen Anorion, tout près. Elle ne voyait pas Lynette, mais Rasta y était, ainsi que Zender.

Elle se prit un verre au passage, puis murmura à son mari:

Et si nous allions rejoindre Rasta ? Son Excellence semble occupée pour le moment, il sera toujours temps de la saluer plus tard, non ?

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Honore.saint_cyr
Honoré n'était pas accoutumé de ce genre de réception, lui plutôt austère en toutes circonstances, mais étrangement, il n'avait pas de difficulté à s'acclimater à l'ambiance passionnée, enthousiaste, les qualificatifs étaient nombreux...le grand échalat de 195 cm était là en contre-bas le nez à hauteur de la poitrine de l'Ambassadrice qui n'était pas farouche, elle avait adopté l'évêque d'emblée, durant un petit instant honoré s'imagina être le bon petit toutou jappant qui attendait sa friandise en battant de la queue, heureusement, ces idées triviales s'effacèrent rapidement de son esprit, en tous les cas, si Son excellence continuait à l'avoir à la bonne, il n'entendrait pas dire: " Cachez ce saint que je ne saurais voir", c'était rassurant, de se savoir accepté dans cette singulière socièté...Ce fut le juge du Maine qui tira Honoré de ses pensées vagabondes, lui c'était du concret, du solide, on ne badinait pas avec la justice, le prélat lui sourit soulagé...l'homme se présenta à l'ambassadrice, ça donna à Honoré encore une petite minute de répit avant qu'enfin il ne répondît à Mahaut...

- Je suppose que vous devez attendre Dame Erwelyn pour signer les traités? elle ne va certainement pas tarder, c'est à votre convenance...

L'évêque n'avait pas fini sa phrase, que le Chambellan du Maine Apparut...elle était fardée comme, Honoré ne voulait même pas y penser, par contre l'ambassadrice du Périgord ne se priva pas de le faire remarquer, à sa manière, le prélat saisit la balle au bond...

- Nous approchons à grand pas de la Saint-Valentin, disons que notre Chambellan sera notre euuhhh lib...valentine, nous pourrions en profiter pour organiser un goûter matrimonial qu'en pensez-vous? Honoré leva les yeux vers le ciel mais seuls deux seins le fixaient, cette fois le religieux rougit et pour évacuer son malaise, il se mit à fredonner:

Dans les poulaillers d'acajou,
Les belles basses-cours à bijoux,
On entend la conversation
D'la volaille qui fait l'opinion...

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Evêque du Mans
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