Texcoco VS l'occident, Le sang coulera mais pour qui?

[Clan de Matixco, Alcohuacan, aujourd'hui]

Ayla, la belle calpullec de Matixco, observait du haut de sa hutte suspendue dans le coeur de la forêt, la tyrannie prendre doucement place en Texcoco.

Elle revoyait en songe sa venue, sa joie puis la décadence.
Texcoco ou province Acolhuahcan. Elle était venu s’installer ici, pensant que ce royaume serait un jour la terre des lettrés et des artistes. Un royaume à part, béni par les Dieux.
Sa première rencontre avec ce peuple datait de si longtemps, leur façon de penser datait du premier règne du Roi Subbutéo Loxetla, dit « le magnifique ».
Pourtant, il doit vraiment y avoir une distinction entre tourisme et immigration.
Sa première visite là-bas datait du moment où elle avait raccompagné les guerriers exilés qui avaient participé avec elle à la guerre opposant Tlaxcallan à Tepeyacac, dans les rangs de l’armée Orientale.
Elle avait su apprécier leur bravoure, leur spontanéité, leur cohérence aussi dans les idées.
Aussi elle était repartie vendre ses terres et fermer sa boucherie en Orient pour venir s’installer dans ce royaume, suivie de plusieurs guerriers qui ne souhaitaient pas la quitter.

Les premiers moments de son installation, elle eut la chance de revoir le Roi Subbutéo, qui lui proposa alors d’organiser une chasse en territoire Chalcoien.
Elle fut alors ravie et honorée de servir à ses cotés, c’est ainsi qu’elle apprit que les Acolhua ont un caractère bien trempés.
Son accueil ne fut pas des plus agréables, mais malgré tout elle ne lâcha pas, et les mena malgré tout à la victoire.

A présent, elle était le triste témoin de la fin d’un royaume, de la fin d’un règne.
Dès l’arrivée de la reine Calli au pouvoir, la joie avait quitté Texcoco.
Le silence s’était installé et beaucoup étaient partis voyager ailleurs.

Pourtant, d’un coup les animosités avaient démarré avec l’occident autrefois plutôt calme à leur côté.

Que se passait–il vraiment ?

Aujourd’hui, le peuple hurle contre un Tlatocan tyran.
Aujourd'hui est un jour de référendum.

Elle est en procès pour haute trahison, les procès pleuvent.
Elle vient de défier le tecuhtli dans l'arène de Matixco.

Les clans revendiquent leur indépendance. Matixco était bien le premier.

On parle partout du mandat de Valiente, de négociations inachevées ou refusées par la reine.
La découverte de la merveilleuse Tenoch avait poussé certains à s’installer à la capitale.

Une bonne partie des membres du Tlatocan aussi,
Partout on parle d’une guerre prochaine avec l’occident.

Qui la voulait vraiment ? Celle-ci pourrait-elle être évitée ?
Cette jeune province était-elle en mesure de combattre l’occident ?

Elle regarde la terre fertile de Texcoco, le sang y coulera t-il?
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Stoppez le flood...Grrrr

[Tizatepec en Acolhuahcan, une ombre qui s'attache aux pas de ceux qu'elle trouve intéressant.]

Voilà il est temps je pense de vous raconter une histoire, l'histoire de Texcoco...par Poison

Tout commence en occident bien avant la création de la province d'Acolhuahcan. Dans ce coin reculé de terre des hommes et des femmes fesaient ce qu'ils pouvaient pour dominer cette partie de forêt vierge mais ce n'était pas facile car d'autres avaient la même idée, il à donc fallut les éliminés un par un et c'est ce qui fut fait, tous furent éliminés les uns aprés les autres et leur pouvoir grandissait de jour en jour mais leur voisins proche étaient trop puissant pour pouvoir les attaquer.
Ils décidairent donc de conquérir de nouvelles terres assez loin des leurs et dont les dieux avaient annoncer la création....Acolhuahcan.
Mais comment conquérir des terres aussi loin ? En envoyant les plus grands stratéges, leurs meilleurs hommes de terrains, les plus grands orateurs, et c'est ce qui fut fait subbutteo était celui qu'il fallait pour cette mission.

Mais comment arriver la bas et dire à tous ses sauvages qu'ils allaient devoir se soumettre à l'Occident et à un groupe ? Simple il faut les faire réver Nous allons créer Texcoco ! Un royaume imaginaire oublié de tous et qui est soumis à son roi et ce roi sera Subbutteo !
Ainsi nous maitriseront Acolhuahcan ou plutot Texcoco. Ainsi nous controlerons deux territoires afin de fournir nos armées et encore nous agrandire car tel est notre but en écrassant tous ses sauvages sur notre passage

Va Subutteo et remplie ta mission !
Convertie le plus de monde possible à notre cause et écrase tous les autres sans pitié.

Election aprés election Subbutteo prends le controle d'Acolhuahcan et impose Texcoco. Plusieurs mois se passérent ainsi sans problème et Subbutteo tena informé ses amis d'Occident de la maitrise de cette province ainsi que de la soumission de plusieurs personnes qu'il s'employait à tenir sous son aile en leur donnant quelques postes au Tlatocan. Tout se passait san problème et Subbutteo avait ce qu'il était venu chercher ici...Texcoco.
Mais une tache sombre qui grossisait de jour en jour vint troubler l'histoire, cette tache c'est un groupe de ses sauvages qui ne se soumettaient pas à ce Roi et ses principes.
De plus en plus de ses sauvages se soulevaient contre cette dictature en place et ce qui devait arriver arriva aux dernières élections, le Roi venait de perdre le contrôle de sa province.
Mais que celà ne tienne, si la diplomatie ne nous donne pas cette province nous la prendrons par la force...

Subbutteo ! reprends-toi sinon tu sera décapité !
Alors tu va t'arranger pour faire tomber ses sauvages qui nous résistent en les montant les uns contre les autres.
Tu va t'arranger pour contrôler les clans un à un et les rendres indépendant. Nous t'avons envoyé de l'aide dans ta mission la pire des femelles Bella.
Il te faut les pousser à se battre entre eux afin que l'on récupére cette province au plus vite, sinon nous devrons la reprendre par la force avec une armée.
Mais nous ne pourrons pas attaquer de frond sinon ils se braquerons contre nous, il nous faut arriver en sauveur dans leur province et pour celà nous avons notre idée...un vieux filou nous à dérober des biens il y à lomptemps il va venir s'installer dans ce clan rebel et nous attaquerons.
Subbutteo arrange-toi pour pousser tout le monde contre ses sauvages en place au pouvoir afin de récupérer au plus vite cette province dans nos filets.

La guerre est donc en place tout se déroule comme prévu et nous reprendrons le contrôle prochainement c'est une question de temps.
Subbutteo reprendra sa couronne et mettra en place "des amis de la familla" au Tlatocan et dans les différents calpullis afin que cette province reprenne la place que nous lui avons choisie, une place imaginaire qui fait rêver...Texcoco.

Tizatepec en Acolhuahcan - milieu de la nuit -

Difficile de trouver le sommeil quand on est tlatoane d'une province rongée par le despotisme d'une famille toute puissante. Son coeur saignait non pas parce que le peuple ne l'aimait pas elle, mais parce que ce sont toutes les valeurs guerrières de la province qui étaient bafouées.
A-t-on déjà vu un peuple de guerriers réclamer la paix à hauts cris ?

Lasse elle repris la lettre déclencheur de tout ce conflit :



Elle s'attarda sur le passage où Alexius prédit la mise à mort de son voleur si celui-ci ne rendait pas les biens volés et se remémora la conversation privée qu'elle avait eue avec le demandeur, qu'avait-il proposé ? Rien ; par contre il avait clairement demandé la mort du "traitre" même si celui-ci rendait le-dit mandat plein. Qu'avait-il proposé si elle-même mettait ce procès ? Rien ; Ah si une hypothétique entente future.

Elle se remémora aussi une conversation avec le tlatoani d'Occident des semaines auparavant où la caisse du tlatocan était exsangue, se souvenant du traité contracté avec Subbuteo, elle l'avait prié de l'aider en leur achetant une petite quantité de pierre. Refus catégorique bien qu'il se vanta alors d'avoir des caisses bien garnies, sous quel prétexte ce refus ? Le même qu'elle lisait ici sur cette lettre : "Subbuteo Loxetla n'est plus sur le trône".

Elle réfléchissait encore et encore, et se dit que sans doute cet homme n'aurait pu tenir le même discours devant tous les intéressés Acolhuas et Occidentaux. Elle rit à cette idée, aurions-nous déjà vus les plus hauts personnages de 2 provinces ennemies depuis au moins son arrière-arrière grand-père palabrer en publique comme s'il ne faisait que partager un bol de pulque ?

Enfin en arrivant à cette date butoir du 23, sa rage gonfla encore, quel culot, quel affront ! Non seulement il exige sans aucune contrepartie mais en plus il le lui a dit le 22 au soir : "il est déjà trop tard".

Mais le plus triste c'est que le peuple croyaient fermement que céder à cet ultimatum et mettre le procès empêcherait la guerre. Que nenni, elle le savait avant même ce 22 au soir où il lui a dit que c'était trop tard, il était affiché chez eux que Tizatepec était une de leur prochaine cible.

Là encore on voyait que la seule raison de cette guerre est que Subbuteo n'est plus roi, et non une sombre histoire de procès.

Finalement après avoir encore passé en revue tous les éléments qu'elle possédait, elle grimpa dans son hamac et trouva enfin le sommeil persuadée que c'était là la voix de ses ancêtres d'honorer les Dieux.
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Callì Aztlàn, Cuamantzingo-la-guerrière, Le lendemain

Alexius terminait tout juste son repas en compagnie de son fils, Tenoc. Ce dernier était enfin revenu à Cuamantzingo après bien des lunes d'absence. Il avait su se débrouiller seul comme l'exigeait la coutûme et avait prouvé sa valeur pour la province, ou au moins pour son clan.
Alexius avait pourtant proposé à Yiana de dédommager entièrement le clan de Mizquic, sur ses propres fonds. Puisque cela avait été refusé, il estimait que l'affaire était close.
Si le sang portait automatiquement Tenoc dans la dynastie Aztlàn, c'était grâce à ses actes qu'il méritait sa place. Un être faible aurait eu droit à de la sympathie, voire de l'estime, mais certainement pas à l'honneur de porter un tel nom. Un bien jeune guerrier, âgé seulement de 12 ans, mais qui serait couvert de gloire s'il poursuivait dans cette voie.
Il eut un petit sourire lorsqu'il pensa qu'il combattrait une fois de plus aux côtés de ses frères Ascalion et Rawn ainsi que ses cousins Zumo, Deadparrot, Menion et Marukx. Pour la première fois, il se battrait aux côtés de Tenoc. Il adressa une brève prière à Camaxtli, protecteur de la callì Aztlàn, afin que tous reviennent indemnes et couverts de gloire.

Alexius alla s'asseoir devant une large table de pierre et prit son matériel à écrire.
Traçant de nombreux symboles sur la peau de pécaris, il relut lorsqu'il eut terminé:



Le Tecuhtli déposa le codex dans un étuis d'or puis le donna à l'un des esclaves, lui ordonnant de le porter à Calli, en Texcoco.
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[Hutte de Callì, Tizatepec porte d'Acolhuahcan, même jour, plus tard]

Calli sort de sa hutte après une nuit où le sommeil se fit rare. Elle aperçu à quelques distances un homme qui semblait chercher quelque chose. Observant sa tenue réduite au minimum mais toutefois de belle facture et ses tatouages elle reconnu en lui un esclave du tlatocan d'Occident. Intriguée elle s'avança vers lui.

Ayyo l'ami que cherches-tu ici ?

En entendant la réponse, elle sourit, elle avait prévu cela, que cette déclaration prématurée de guerre n'était qu'une intimidation visant à apeurer son peuple afin de le retourner contre le conseil.

As-tu quelque chose à me remettre ?

S'inclinant bas, l'homme lui tendit un étui d'or. Ce qui la fit encore sourire, son ennemi lui présentait donc une requête savamment emballée.

Reste par ici on va te donner à boire et à manger en attendant que je rédige une réponse.

Lui désignant un banc de bambou devant sa hutte, elle retourne à l'intérieur à l'abri des regards indiscrets, déjà elle voyaient certains former des groupes et chuchoter désignant l'étranger. Elle s'assit à la table de bois que le regretté guerrier Warmaster avait spécialement fait pour elle et sortit le codex de l'étui.


Encore un sourire vint se dessiner sur ses lèvres, elle qui n'avait plus sourit depuis des jours, elle se dit que rien que pour cela elle devrait le remercier. Elle attrapa un tissu de maguey qu'elle préférait aux peaux de pécaris toujours malodorantes et se mit à y tracer des glyphes, pointant le bout de sa langue rose sous la concentration.



Elle roula sa feuille de tissu et l'inséra dans le même étui d'or qu'elle alla remettre à l'esclave avec une gourde de pulque/papaye.

Va ! Et tu diras à ton maitre que ma venue devrait suivre ton arrivée de peu.

Elle le regarda s'éloigner très vite, visiblement l'homme ne se sentait pas en sécurité. On entendait ici quelques appels à lynchage. Puis frappant dans ses mains pour rameuter ses esclaves elle leur donna ordre de préparer une expédition en forêt et de faire mander son Tecuhtli au plus vite.
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Le sur lendemain sur un noeud Province de Chalco

Lam avait marché toute la journée, et avait eut le temps de réfléchir.
Elle savait que Mizquic était en très grande difficulté, et elle ne pouvait rester ainsi sans pouvoir aider son clan.

Elle prit une feuille de maguey et se décida d'écrire à Alexius.



Lam enroula la feuille de maguey dans un étuis qu'elle accrocha à son colibri.

Allez, file, ammène ça en urgence au Tecuhtli d'Occident


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Lamtinh première guerrière de Mizquic

Callì Aztlàn, Cuamantzingo-la-guerrière, Au même instant

Alexius releva la tête de ses codex lorsque des cris retentirent près de sa pièce de travail. Des cris? Pourquoi des cris? Le clan était pourtant à l'abris de la moindre attaque avec l'armée qui campait devant les murs de la cité cuamantèque...
Il soupira. Quelle mauvaise nouvelle allait lui tomber sur les bras? Bah, il verrait bien. Après tout le temps était à la bonne humeur même s'il doutait que ce fut le cas pour tout le monde.
Quoique... Honorer les dieux était la plus belle des récompense et tous pouvaient être fiers de se sacrifier pour eux. Le grand-prêtre se repencha sur ses documents quand il fut brusquement interrompu lorsque les portes s'ouvrirent à la volée et qu'une mince silhouette fonça vers lui. Sursautant, prêt à laisser aller sa colère contre l'esclave qui avait osé le déranger, il s'avisa soudain qu'il s'agissait de son fils. Se radoucissant, il ne put retenir un sourire. Il l'observa longuement et s'aperçut soudain de deux détails importants.
L'un se situait dans la main de Tenoc, un codex, décacheté qui plus est. L'autre se trouvait à deux pas des portes. Un esclave ensanglanté ramassait rapidement les morceaux d'un vase, ne prenant pas soin de ses mains et semblant assez pressé de déguerpir.
D'un geste souple, Alexius prit la lettre que lui tendait Tenoc et commença:

Que s'est-il passé avec le vase d'Ame_Feline? Il ne semblait pas en grande forme d'après ce que je viens de voir...

Une larme commençait à se former au coin de son oeil. Se remémorer des souvenirs en compagnie de la dominante Coyote était toujours douleureux, d'autant plus qu'il s'agissait là d'un vase qu'ils avaient acheté lors de leur première expédition, bien des cycles auparavant.
Attendant la réponse, il lut brièvement la lettre, saisit un stylet et rédigea la réponse sur une feuille de maguey similaire:



Lorsqu'il eut fini, il tendit la missive à un esclave et guetta la réponse de Tenoc.
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Quatrième jour, Province Chalco

Tout en se baladant, Lam repensa à la feuille de maguey envoyée à Alexius.
Surprenant qu'il n'est pas encore répondu, bien qu'elle ne l'avait pas encore rencontré, elle avait ouïe dire que c'était un grand guerrier avec honneur.

Alexius c'était auto proclamé Grand-Prêtre de Quetzalquoatl, Lam savait qu'un tel prêtre ne pouvait laisser mourir de faim tout un clan pour seule fierté son fils.

Lors de sa déclaration de guerre prématurée contre notre province, il avait fait preuve de réflection en invitant Calli à reprendre le dialogue.

Lam savait qu'un grand prêtre d'une divinité du monde civilisé, digne de ce nom, ferait le nécessaire pour son clan ou bien il condamnerait un voleur tel que Tenoc.
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Lamtinh première guerrière de Mizquic

[Mizquic, Province d'Acolhuahcan :]

Yiana avait eu vent par ses espions que Lamtinh avait proposé a Alexius de rembourser la somme qu'il lui avait proposé quelques jours auparavant. Elle avait tout simplement refusé, pourquoi ? Car Tenoc avait agit honorablement et avec ruse. Même si les habitants de Mizquic étaient fachés, cela ne servait a rien: il était retourné dans sa province. Et puis, ils avaient affrontés pire... -2500 quachtlis, quelqu'un se souvient-il de ce déficit ?
Elle sourit, prit un papier et commenca a écrire a Lamtinh :


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Quatrième jour, Coalco Province de Chalco

Lam était entrain de se détendre, quand elle vit arriver son esclave

Que veux tu ? Tu me déranges.

Pardonnez moi maîtresse, voici un colibri qui vous arrive de Mizquic

Lam sortit la feuille de maguey de son étui



Lam les pieds dans l'eau, regarda l'esclave.

Frotte moi les pieds !

Après ces heures de marches, Lam était tellement bien au bord du lac qu'elle s'accorda une journée de détente.
Après tout, les négociations entre les deux Province n'avaient pas encore commencé.

Lam eut une brève pensée pour Yianna dont elle devrait recevoir un message, par colibri certainement ... si cette dernière daigne lui envoyer.

Lam se massait les jambes, en se demandant si Yianna allait affronter Alexius ou bien si une fois de plus, elle tremblerait de tout ses membres à l'idée qu'il pourrait savoir qu'elle dément les dire du Tecuhtli
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Lamtinh première guerrière de Mizquic

[Tribunal d’Acolhuahcan, trois quartiers de lunes plus tôt]

Elle fait une entrée fracassante au tribunal, en ouvrant la porte d’un coup de talon. La peau de dinde l’informant qu’elle est accusée de Haute trahison est froissée dans sa main fermée en poing.
Son regard circule dans la salle, d’abord à gauche, à la place du procureur. Yeux qui s’écarquillent, bouche qui se pince en une ligne fine, front qui se plisse. Que fait donc Lord.angel à cette place, n’est-il pas normalement tecuhtli ? Où donc est Yunaa, le procureur en titre ?
Le regard avance encore, les deux accusatrices semblent surexcitées, normalement c’est a la défense elle de parler mais déjà elles prennent la parole, l’une après l’autre, se contredisant, mais de qui parle t-on ? La Tlatoane et la pochtecalt en titre, soit respectivement Calli et Glouglou annoncent des énormités en désignant le banc en face.
Sur ce banc, elle voit alors Yunaa et Vince, les deux époux de Xicco assis l’un à coté de l’autre. Voila donc pourquoi Yunaa n’est pas à sa place. Près d’eux de l’autre coté du banc, Tim Faucheuse est la aussi, l’ancien Calpullec d’Ameyalco.
Ayla traverse la pièce d’un pas décidé et va s’assoir entre Tim et Yunaa.
Elle essai par un regard interrogateur à ses deux concurrents, eux aussi candidats tête de liste aux élections du tlatocan de comprendre un peu se qui se passe.
Les trois sont concurrents certes, mais jamais aucune animosité n’est apparu entre eux.
Cela fait a peine deux jours qu’elle a été élue a Matixco avec plus de 87% des voix, elle est fière de servir ce clan composés de gens intègrent et fort.
Ayla écoute peu l’accusation, seuls quelques mots résonnent dans ses oreilles.

Déclaré publiquement
Prit le calpulli
ouvrir a une invasion ennemie

Elle a pas le temps de parler, l'accusation reprend déjà.

Lors d'une réunion...
Présence de l'ennemi
Matixco...vendre...ennemi occidental..

Son esprit s'embrume, elle n'a jamais entendu autant de mensonges rassemblés..

Femme originaire de Tlaxcalla
réunion...Alexius..intention de prendre..Matixco..ouvrir les portes ..armée Occidentale..ses esclaves..
Sacrifice..

Elle aurait trahi son clan, vendu Matixco à l’occident, une réunion obscure aurait eu lieu où elle aurait participé, en présence des deux mégères et d’ALEXIUS ! En voila un comble, elle ne l’as pas vu depuis si longtemps. Lui en Occident et elle en Texcoco, comment cela aurait-il était possible ?

Elle demande se renseigne.

Quoi mais où, quand, comment ? Par quel force maléfice cela aurait pu avoir lieu ?

On ne tient nullement compte de ce qu’elle dit.
Le couple auprès d’elle est porté en témoin, ils nient en bloque tous les deux.

On a jamais dit cela, cela n’a pas existé, c’est dans vos têtes pauvres folles.

MENTEUSES
SALES MENTEUSES

Mais cela semble ne pas atteindre l’autre coté de la salle, qui continue à accuser les uns après les autres les trois têtes de liste, comme s’il s’agissait d’un seul et même procès.
Les habitants ont lancés un référendum, çà chauffe dehors, on crie à la révolution.
Cormoran, sont cher, tendre et fier guerrier viens lui aussi à la barre.
Il ne comprend pas non plus comment cela est possible, seul le royaume des ombres permet cela, celui du mal, des maléfices, celui qui n’est pas reconnu par la justice de Texcoco selon les dires de Subbutéo « le Magnifique ». Lui qui ne la quitte jamais, comment n’aurait-il pas été au courant ?
Alors voila que tous trois sont accusés de traitrise à leur clan et à la province. Tim a osé informer le peuple, Yunaa a osé vouloir mettre Valiente en procès, et elle….Ayla… qu’à t’elle fait… elle a été élue Calpullec de Matixco!

Elle sourit, non…. tous trois ont tout simplement osés se présenter aux élections du tlatocan.
La monarchie Tyranique est donc arrivée.
Après Subbutéo le magnifique, Calli l’insipide…

Le complot politique est évident, cela deviens presque risible. En face d’elle les quatre personnes qui sont respectivement le procureur, la cihuacoatl et les deux accusatrices sont les 4 premiers de la liste ADSL . Petit sourire narquois quand elle pense : Adorateur du Diable, Satan Libéré…
La perte prochaine de leur pouvoir est tellement évidente. Ils se sentent si fort en accusant honteusement ceux qui sont le plus investi auprès des clans.

Elle serre les poings prètes à sauter à la gorge de ce lord.angel qui n’est plus rien à ses yeux depuis si longtemps. Ce soit disant Tecuhtli incapable d’honorer un combat en arène en 1 contre 1.
Elle sourit encore, le regarde, ce petit foube, caché a tenochtitlan, protégé par les Dieux, va prendre la tête de l’armée face à l’occident…
Elle en rierait presque si l’heure n’était pas si grave. Elle les connait les guerriers d’occident, ils m’ont pas peur de combattre, pas peur de souffrir, elle le sait et l’as déjà vu lors de la grande guerre contre Tepeyacac. Les guerriers sont soudés. Ils le seront encore dans l’armée d’Alexius.
Alexius, ce prêtre guerrier, celui qu’elle apprécie pour sa bravoure et son intégrité. Celui a qui elle a toujours répondu présent lorsqu’il criait lui aussi au tlatocan Tyran. Et ces guerriers…ceux que Texcoco a accompagné au combat, ceux pour qui elle a hurlé a l’injustice au conseil de guerre, alors que l’orient signait en égoïste avec Xuchimatzatzin un traité de Paix, ceux qui ont aidé avec plaisir son groupe alors qu’elle chassait en Chalco pour la gloire de Texcoco.
Ceux par qui elle a compris qu’elle ne pouvait rester en Orient, car l’attitude de Noc n’était pas digne de frères guerriers.

Aujourd’hui, c’est elle qui a envie de crier au Tlatocan Tyran. Aujourd’hui c’est elle qui a envie de faire appelle à la force guerrière de l’occident.

La porte s’ouvre doucement. Elle tourne la tête, Subbtil, le brave Subbtil est là. D’un regard foudroyant elle lui fait signe de partir en vitesse STOP.
Le vieil homme regarde le tribunal constitué entièrement de ceux qui revendique le pouvoir futur alors que le peuple crie à leur démission. Il a compris et reprend sa discussion silencieuse avec sa maitresse.
D’un geste discret elle porte la main à sa coiffe, y effleure une longue plume bleue, la seule qui soit là au milieu des nombreuses plumes orange, jaunes et rouges qui symbolisent le feu de la lave rugissante de Popocatepetl en colère.
Subbtil fait un signe de tête en signe d’approbation, il sait très bien d’où vient cette plume. Il referme doucement la porte. Elle sait qu’il a compris, elle sait qu’il saura qui prévenir. Subbtil est fin et courageux. Elle sait pertinemment que lorsqu’il est en route, rien ni personne ne peux l’arrêter.

La cihuacoatl se lève, relaxe Vince et envoie en géole Tim et Yunaa, ne tenant même pas compte de leur position dans leur clan.

Alors maintenant on envoie en prison les personnages les plus investi auprès de leur clan !

Ayla ferme les yeux, elle ne veut pas voir çà. Le peuple s’insurge dehors, et d’autres viennent prendre place au banc des accusés. Elle voit entrer Augustin, lui aussi accusé ! Mais tout Matixco va y passer !

On refuse de mettre un traite en procès, mais on hésite pas a mettre les plus investis de la province en prison...

Regard dans le vide, léger sourire songeur, visage rayonnant, elle passe lentement sa main sur son ventre déjà un peu rebondit.
Elle n’écoute plus rien au dehors ou dans la salle. Elle n'écoute plus que cette nouvelle vie qui est là en elle. Elle se dit que grandit celui ou celle qui ne pourra entrer dans ce jeu. Cet enfant issu d’un mélange de Tlaxcallan et de Texcoco.

Elle rit doucement dans le tribunal,

Un petit seigneur "Texcallan", c’est divin….
En attendant, l’eau précieuse coulera, les dieux réclament…
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Stoppez le flood...Grrrr

[à mi-chemin entre Tulancingo et Tizatepec]

Calli s'était enfoncée dans les bois afin de ramener un gibier qui la changerait du poisson séché habituel, lorsqu'un craquement de branche se fit entendre elle se retourna vivement. Ce n'était que Ayotl (tortue), le seul esclave qu'elle s'était attaché personnellement.

Le voici donc ?

Oui maitresse, il est là et parle à Huelic comme si elle était toi.

La tlatoane sourit, elle avait compris depuis longtemps que l'idée que se faisait d'elle son voisin était fausse et que Huelic ferait illusion parée richement à son intention.

Elle pris donc la direction du camp et se dirigea directement vers la grande tente qu'elle avait fait ériger uniquement pour accueillir celui qu'elle attendait.

Maitresse... tu vas pas entrer comme ça ?

Et bien quoi comme ça ?! Veux-tu que je mette cette couronne ridicule qui me fait rentrer la tête dans le cou ?

Secouant la tête elle s'annonça d'un "Uhm !"Puis souleva le pan de tissus qui masquait l'entrée.

Et bien ! Je ne pense pas que Huelic puisse répondre à tes interrogations. Elle n'est ici que pour ton plaisir.

Approchant elle s'installa à même le sol sur une natte face au tecuhtli d'Occident.

Excuse-moi, je chassais... Pour en venir à notre affaire, le problème n'est pas le fait que nous voulion ou non mettre Valiente en procès mais bien la manière dont tu a présenté ta demande. Que diriez-vous vous si je vous envoyais un ultimatum ? Car tu conviendras que c'en était bien un et que tu ne t'engageais à aucune contrepartie si nous accédions à ta demande... à part une hypothétique future entente entre nos deux province.

Une pause le temps de piquer un fruit de la pointe de son couteau d'obsidienne de le peler habilement et d'en présenter des bouchées à son hôte et même à Huelic, la pauvre esclave ne sut si elle pouvait accepter.

Vois-tu Alexius, je refuse mes détracteurs se délectent de me taxer de provoquer la guerre ; j'eusse accepté ils auraient crié à la lâcheté. Cette décision si elle doit bien sortir de ma bouche, ne m'incombe pas, elle m'est dictée par la parole des anciens. De tout temps nous apprenons à nos enfants à être vaillants et à se battre pour la satisfaction des Dieux. Il est donc inconcevable que j'obtempère sans une contrepartie solide qui leur agréerait.

La jeune femme se tut fixant l'homme de son regard étonnement gris.
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[à mi-chemin entre Tulancingo et Tizatepec - grande tente dressée pour Alexius - même moment]

Calli tout en écoutant l'homme parler pensait à la tête qu'il avait fait en s'apercevant de sa méprise, de toute façon son air désapointé aurait été le même si ce fut elle Huelic. Là il la trouvait insignifiante dans ses habits de chasse et dans de belles parures il l'aurait trouvée suffisante. Donc qu'importe ce qu'elle portait.

Tout comme ses paroles qu'il débitait d'un ton tranquille et qu'elle avait déjà entendues ou lues. C'est donc fort mécontente qu'elle releva.

Le codex de réciprocité sur les guerriers dis-tu. Celui-là même que tu m'as dit ne plus respecter suite à la défection de Subbuteo ? Tout comme votre ancien tlatoani Darflex.

Deux sommités de votre province me disent la même chose sur ce fameux traité de réciprocité et je devrais encore l'appliquer quand cela vous arrange... bien qu'il fut rompu.

Que voilà encore un beau paravent pour masquer ton ambition de venir guerroyer en nos terres. Au moins tu as le mérite d'être clair.

Tu n'attendais point de réponse de ma part, et ta proposition d'épargner les clans réfractaires n'est sans doute encore que poudre aux yeux.

Tu me parles de Camaxtli et de réciprocité, je ne vois aucun honneur à piller ses propres frères en abusant du pouvoir d'un élu que ce soit au tlatocan ou dans un calpulli comme ton fils Tenoc. Et si tu parles de justice alors il y a un marché possible : Valiente contre Tenoc.

Si ça te va, je serais pas loin.


Calli se leva, quitta la tente et alla ordonner à Ayotl de plier sa pauvre tente et de se tenir prêt à partir.
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[Tizatepec en Acolhuahcan - le lendemain]

Calli avait forcé le pas tout au long du retour vers Tizatepec en ruminant les dernières paroles d'Alexius qu'il avait hurlées. Un ramassis de mensonge dès la première phrase puisque son cher fils Tenoc a bien été habitant acolhua de Mizquic juste la période nécessaire à sa mystification. Une réparation proposée aux guerriers de Mizquic ? Il n'y en eut point, juste celle faite officieusement à Yiana simple habitante et non guerrière.

A peine avait-elle déposé son barda que l'armée d'Alexius se présentait devant le clan. Mais ils étaient là, eux les défenseurs acolhuas et ont vaillamment repoussé l'assaut.

Elle était fière de ses frères et soeurs qui avaient refusé le joug et avaient levé haut leur massue contre l'envahisseur. Lord.Angel avait su les mener à la victoire.

Comment a-t-il dit déjà ? Ah oui !

Il aurait dû dire la vaillante armée d'Acolhuahcan.

Elle sourit largement tout en allant porter les premiers soins à leurs blessés. Seule ombre au tableau.

Où étaient-ils cette nuit ses détracteurs qui l'accusaient elle de ne pas se battre auprès de ses frères ? Pas sur le terrain de bataille en tous cas.
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[Ameyalco en Acolhuacan - 5 jours plus tard]
Methodus pragamatique guerrier réfléchissait à la manière de faire cesser ce conflit stérile.

Après en avoir discuter avec ses frères d'armes d'Ameyalco, ils prirent une décision commune : celle de rejoindre l'armée provinciale.

Il se rendit alors en grande place et fit une annonce d'une voix aussi claire et forte que possible afin d'être entendu de tous.

Subbuteo a dit :

Par ce principe,
Nous guerriers du clan d’Ameyalco avons décidé de rejoindre nos frères d’armes à Tizatepec. Pour combattre l’armée dirigé par Alexius.

Nous n’obéissons qu’à nous-même, en aucun cas, notre geste ne représente la volonté de notre Capullec et de notre clan qui sait depuis le début déclaré indépendant face à la politique de notre conseil actuel.

C’était moi-même contre le procès de ce voleur de Valiente et contre l’entrée en guerre de notre Province, Yunaa peut en être témoin aussi que l’ensemble des membres du conseil.

Notre geste est donc désintéressé de tout intérêts politiques, et ne constituera donc pas en une violation du traité de non-agression d’Alexius, qui était de ne pas attaqué les clans qui s’opposait à cette guerre.

Alexius a dit :

Nous sommes des guerriers et dans ce cas nous agissons selon nos envies. Nous voulons du sang et nous nous battrons, les dieux seront seul juge de nos actes.

Depuis longtemps, j’ai entendu parler de cet Alexius, connu pour son honneur et sa droiture d’esprit.
J’ai donc bon espoir qu’il comprenne la passion qui nous anime, car en temps que guerrier, nous vivons pour la guerre comme nos lois le stipulent et notre indépendance est notre force.

Ameyalco ne pourra donc en aucun cas être la victime de notre démarche car elle n’a pas le pouvoir et n’a pas le droit de s’opposer à vos envies de guerres et de sangs.

Par là même, une attaque de notre clan serait perçue comme une violation claire et nette de la parole d’Alexius. Et plongerai nos deux provinces dans un chaos indescriptible.

Nous ne jugeons en rien la position de nos frères d'armes dans la province, leurs choix les honorent, le notre honore nos dieux.

Puisse Alexius comprendre notre démarche et laisser Ameyalco prospérer.

Frères d’armes, habitants de Texcoco, ennemis, les valeureux guerriers que nous sommes vous salue.

Et puisse le sang des guerriers étanchés la soif de nos Dieux respectifs.
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Un esclave entra dans la petite pièce qui servait de salle de travail à Alexius et tendit un codex à ce dernier.
Après l'avoir lu, le grand-prêtre prit un stylet et entreprit de rédiger une réponse correcte:



Il tendit la missive à l'esclave qui repartit aussitôt et se replongea dans son travail.
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