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[RP] - Camp de la Rose Noire : la vie autour d'une guerre

Caro
Marie semblait plus que déterminée pour que je le fasse alors qu'elle était consciente, cependant je ne me voyais pas lui infliger cette souffrance. Je la regardais et sans dire un mot me levais pour défaire ma ceinture en cuir et d'aller chercher ce qu'il me fallait.

De retour près de Marie, je posais les ustensiles sur un tissu, ainsi que du linge propre et quelques fioles sur la petite table. Puis je prenais un morceau de tissu et la ceinture en main.


Bon.. il va te falloir etre forte. Je te confie cette ceinture et quand je te le dirai, tu la prendras en bouche et tu mordras dessus du plus fort que tu peux.

Tout en parlant je lui passais le tissus légèrement humide sur le front avant de lui passer sous les narines. Le tissu imbibé de mandragore, jusquamine et quelques autres herbes qui feraient sombrer Marie dans un sommeil le temps que je la soigne. Et alors qu'elle commençait à s'endormir...

Pardonne moi Marie... mais je ne peux t'infliger une souffrance de plus


Alors qu'elle sombrait dans le sommeil provoqué, je m'attelais à sa cuisse. Mettant un désinfectant à base de lavande avant de recoudre lentement en essayant de m'appliquer au mieux pour que la cicatrice soit des plus "belles" une fois la guérison terminée.

Le travail achevé, je lui bandais la cuisse. Il faudra là aussi chaque jour nettoyer et surveiller que cela ne s'infecte pas. Ne restait à présent plus qu'à Marie de se réveiller tout en douceur

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Caro
Marie et Kessyba soignées, je nettoyais et rangeais scrupuleusement mes affaires non sans avoir encore et toujours la même pensée. Des heures à présent que Feignant était parti, des heures sans nouvelles, des heures passées et il n’était toujours pas de retour.

Après avoir rassurée autant que peu se faire Marie et Labretagne, il me fallait me retrouver seule, j’avais besoin de souffler et surtout de pouvoir enfin laisser sortir cette souffrance, cette peur que je gardais au fond de moi depuis tant d’heures à présent. Tout cela pour ne pas montrer mon inquiétude grandissante à la sœur et filleule d’Oli.

Ayant revêtue mon manteau et remis ma ceinture avec mon épée, je sortais de la tente et m’en retournais vers la route d’Aix, à scruter encore et encore cet horizon, ce chemin dans l’espoir de les voir arriver. Aller-retour, encore et toujours le regard fixé vers la capitale, inlassablement je continuais, on aurait cru un lion qui tournait dans sa cage dans le seul et ultime espoir qu’on lui rende sa liberté. Mais là il ne s’agissait pas d’un lion mais d’une louve qui sans fin espérait qu’on lui rende son bien-aimé en vie.

De la journée je n’avais guère quitté cet endroit, si ce n’est pour aller me rassurer sur l’état de santé des notres. A la fin de l’après-midi alors que tout mon corps frissonnait de froid d’estre immobile et de faire uniquement ça et là les cents pas sur une courte distance, un cheval arrivait enfin...

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Feignant
Feignant revenait doucement, toujours monté sur le cheval emprunté à la va-vite. Son allure était lente, car le cavalier et sa monture était épuisée.

Approchant de l'entrée du camp de la Rose Noire, il aperçu quelqu'un. C'était sans doute Caro qui attendait son retour... enfin leur retour. Hélas Feignant n'avait pas retrouvé Oli.

Il s'arrêta à l'entrée, en face de Caro. Il la regarda mais ne dit rien. Son retour sans Oli signifiait suffisamment de chose, et Feignant ne savait pas quoi lui dire.
Caro
Au loin j’avais reconnu notre scandinave, et c’est le cœur battant que j’avançais doucement en sa direction. Mais plus j’avançais et plus il arrivait sur moi, plus son visage me révélait ce que je n’aurai jamais voulu voir. Sa monture stoppait pour me faire face, mais aucun mot n'était dit. Non cela ne pouvait pas être possible, ce que je pouvais lire dans son regard, ne pouvait estre ce qui résonnait dans tout mon estre.

Le regard figé et vide dans celui de mon ami, je secouais vivement et négativement ma teste, les larmes se mettant à couler sans retenue, tout se mettait à tourner autour de moi alors que la louve que j’étais lâchait son hurlement de douleur


NOOOOOOOONNNNNNNN !!!! NOOOOOONNNNNN !!!! Oliiiiiiiiii

Je pleurais toutes les larmes de mon corps, je tremblais de tout mon corps, de plus en plus de mal à respirer….non ce n’était pas possible. Je ne me contrôlais plus laissant mon corps, mon cœur, mon âme exprimer toute sa douleur

Nooooon….. noooooon…… il n’est pas mort…. Nooooon…… pas lui….ce n'est pas possible….. nooooooonnn !!!!! Feignant... c'est pas possible qu'il soit mort

Comment cela est-il possible que je ne ressente rien ? s'il nous avait quitté tout au fond de moi je l'aurai sans doute su, nous n'étions plus qu'un depuis si longtemps, depuis si longtemps à savoir à l'avance la réaction de l'autre, à savoir quand l'autre allait mal sans mesme qu'un mot ne soit dit, à estre là l'un et l'autre pour se soutenir, s'aider... non tout cela ne pouvait pas estre possible... il devait y avoir autre chose et me résigner à ce qu'il ne soit plus des notres était impensable. Sentant le sol se dérober sous mes pieds je tombais à genoux
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Marie_gatienne
Marie rêve... elle se voit dans un champ de fleurs, avec tous ses amis, Caro, Kessy, Feignant, Sepro, et son frère Oli...



Ils sont là, regroupés, en famille... Alors elle comprend... Elle comprend que rien ne les séparera jamais...


- Bon sang ne saurait mentir... Bon sang ne saurait mentir... BON SANG NE SAURAIT MENTIR !!!!!!!!!!!!!!!!!

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Caro
Dans la nuit du 1er au 2 février

Quatre jours, quatre jours que je n'avais pas dit un mot, quatre jours que j'errais sans but passant mon temps à m'occuper des miens, à panser leurs blessures physiques sans me préoccuper des miennes.

Chacun à sa manière avait essayé de me faire parler pour que j'exprime ma douleur, mais rien pas un mot ne sortait, je m'étais pour la première fois de ma vie terrée dans un silence. Moi qui n'avais jamais pu me taire, qui disais toujours haut et fort ce que j'avais à dire, je m'étais murée dans un monde loin de tout.

Je n'arrivais pas à me résoudre à ce qu'il ne soit plus jamais retrouvé, je n'arrivais pas à ressentir au fond de moi qu'il nous avait quitté et lorsque ordre me fut donné de me rendre à Aix, je pliais armes et bagages sans chercher plus loin. Je n'avais toujours rien dit, acquiesçant juste à l'ordre et ne mettant personne au courant de ce qu'on m'avait demandé.

J'avais là l'opportunité de le chercher, de tenter de mon costé d'en savoir plus, de comprendre cette disparition soudaine, de chercher sur Aix parmi les corps afin de m'assurer moi-mesme qu'il n'avait pas pu rejoindre le Très Haut.

C'est ainsi que le soir du 1er février je prenais discrètement ma monture et filais vers la Capitale. En chemin je prenais les petits sentiers pour ne pas me faire remarquer et furetais ça et là dans l'espoir de le voir. Oui, tout au long du chemin je repensais à ce qu'il avait pu me raconter de sa guerre en Gascogne. Blessé et laissé pour mort dans un fossé il avait à force de volonté réussit à survivre.... et s'il en était de même aujourd'hui ?

La nuit se passait ainsi et c'est sans avoir croisé âme qui vive que j'arrivais vers Aix. Le coeur lourd et meurtrit, j'arrivais à me faufiler dans la ville sans être aperçue avec pour seul et unique but : Tout faire pour le retrouver ou mourir sous les lames...

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Kessyba
[Mon arrivée au camp de la Rose Noire, quelques heures...ou quelques jours après la bataille du 27 janvier 1458]

Les soubresauts de mon corps brinquebalé se sont enfin arrêté, la terre aussi a arrêté de défiler sous mes yeux vitreux.
Je suis pourtant toujours tenaillée par des nausées et chaque fois que mon coeur monte au bord de mes lèvres une douleur atroce dans le ventre m'arrache un cri. Je me sens brûlante de fièvre et malgré cela j'ai froid.


J'entends quelqu'un gémir alors que l'on me prend à bras le corps et que l'on me tire de l'endroit où je suis juchée. Je me laisse glisser avec soulagement cependant que l'on ouvre ma main et que l'on desserre mes doigts engourdis sur ce que je croyais être la main de mon époux, quand soudain........j'entends sa voix qui m'appelle.
Est-ce que je délire encore?

C'est vraiment lui, puisque je suis sous la tente dressée pour soigner les blessés, mais je ne le sais pas encore.

N'empêche que mon coeur bondit de bonheur dans ma poitrine et que je suis heureuse de le retrouver...même en rêve! Malheureusement mon état de faiblesse extrême à cet instant ne me permet pas de goûter à ce bonheur suprême, et ce trop plein d'émotion à raison de mes dernières forces. Alors je sombre à nouveau dans l'inconscience.

Dés lors, les instants de retour à la réalité et ceux de douleurs infinis entrecoupés de trous noirs se succèdent.
Les jours défilent ainsi entre les soins que mon amie Caro m'apporte, ses paroles apaisantes, et parfois le réconfort des paroles tendres et de la voix de mon époux que je sens si proche me ramène lentement à la vie.

Cependant je reste encore inconsciente de l'héroïsme dont Marie_Gatienne a fait preuve à mon égard, des souffrances qu'elle à endurées pour me sauver la vie.

Inconsciente aussi de l'insupportable absence de mon ami Oli toujours introuvable et de l'intolérable drame que vit Caro face à cette incertitude quand au sort de son bien aimé et que je devrais affronter à mon réveil.

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Marie_gatienne
Marie ouvre les yeux... Quel silence ! Elle tourne un regard glauque de droite et de gauche. Kessy est là. Pour l'heure, elle repose calmement semblerait-il. Marie sourit, Sepro est près de sa compagne, la veillant. Il dodeline de la tête : il n'a sans doute pas dormi depuis longtemps. Dans un coin de la tente, Feignant est assis, accablé. Il tiens sa tête dans ses mains.

- Feignant... Feignant ? Où est Caro ? Où est Oli ?

L'a-t-il seulement entendu ? Une petite jeune fille qu'elle ne reconnait pas viens la voir.
" Avez-vous soif ?"... Sans attendre sa réponse, elle lui tend un peu d'eau en soulevant légèrement sa tête afin de l'aider à boire. Marie souffre de sa jambe, elle grimace. Elle repose la tête en gémissant.

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Feignant
La nuit avait été épuisante, Feignant avait passé toute la nuit à chercher en vain Oli dans la campagne d'Aix. Ses blessures guérissantes n'avaient pas aidées, il n'était plus aussi jeune qu'avant..

Marie_gatienne a écrit:
- Feignant... Feignant ? Où est Caro ? Où est Oli ?

Relevant la tête pour voir qui l'appelait, il aperçu Marie.

Oli.... Il n'est pas revenu de son escarmouche nocturne. Et je ne l'ai pas retrouvé. Je crains qu'il ne soit tombé... désolé. Il est peut être en vie quelque part, mais n'ayez pas trop longtemps espoir..

Et Caro bah elle est... regardant autour de lui. Elle n'est plus au camp ??

Il se releva, tentant de retrouver ses forces.

Je ne me suis que trop reposé,il est tant pour moi de reprendre l'action.

Le Seigneur appela le chef de sa garde.

Capitaine ! Rassemblez les hommes et faites seller les cheveaux, nous allons aux nouvelles des autres troupes françaises.

Il se retourna vers Marie.

Je vais aller chercher Caro, je vais voir si elle a rejoint un autre campement Français, je soupçonne qu'elle ne soit partie à la recherche d'Oli.
Si elle n'est pas dans ces camps, j'irai vers Aix.

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Seigneur de Navarrenx

[Bannière en cours de reconstruction]
Marie_gatienne
Marie se lève...

- Attends ! Je viens avec toi.

Elle le regarde droit dans les yeux...

- Et pas question de me dire non ?Vu ?


Avant même qu'il n'ait pu ouvrir la bouche et sans même se préoccuper de sa tenue car elle est en chemise, elle est debout, en grimaçant certes, mais debout ! Elle se vêt rapidement, attrape ses armes qui gisent dans un coin et dit à Feignant...


- Je suis prête, où est mon cheval ?
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Labretagne
30 jours...cela faisait 30 jours qu'elle etait plongé dans un etat létargique.

elle ouvrit doucement les yeux. un rayon de soleil innondait son visage. sa gorge était séche et sa nuque lourde.

elle essaya de bouger lentement afin d'appercevoir un visage famillier mais sa vue était trouble.
elle ouvrit la bouche pour appeler mais sa voix endormie avait du mal a emettre un son...

parrain?... caro?... quelqu'un?.... de l'eau... par pitié.... il y a quelqu'un?

elle sentit soudain la fatigue l'envahir et relacha le peu de force qu'elle avait en elle pour s'assoupir une fois de plus

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pleurer un etre chère des années durant n'aide pas à construire sa vie
Feignant
Feignant allait rejoindre ses hommes quand Marie lui répondit:
Marie_gatienne a écrit:
- Attends ! Je viens avec toi.
(...)
- Et pas question de me dire non ?Vu ?


Il allait effectivement lui demander de rester, mais devant l'insistance de la femme, il se dit que ça ne servait à rien.

Tu fais comme tu veux, même si j'aurai préféré que tu restes ici pour te reposer.

Marie_gatienne a écrit:
- Je suis prête, où est mon cheval ?

Je l'ai fait mener à l'écurie, avec les autres. Allons le chercher.

Ils arrivèrent aux écuries, les chevaux étaient prêt.
Marie, Feignant et ses gardes montèrent sur leur monture.


Tu ne t'éloignes pas, on a déjà assez perdu de monde comme ça.

La troupe partie en direction d'un campement d'une armée Française.
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Seigneur de Navarrenx

[Bannière en cours de reconstruction]
Caro
Me trouver un endroit discret, me trouver une auberge, un refuge où personne ne me poserait de questions, quitte à me faire passer pour une voyageuse, mais comment faire ? que dire sachant que la ville était gardée de partout ? ou alors... une idée me traversait l'esprit.

J'errais ça et là dans les ruelles sombres de la ville quand je tombais sur une femme vivant dans les rues. Contre quelques écus je lui achetais des vêtements enfin plutôt des loques devrais-je dire. Mais avant tout je donnais Khépris afin qu'on prenne soin de lui là encore contre des écus et de me changer dans les écuries discrètement avant de ressortir par l'arrière sans qu'on me voit. Laissant mon épée et mon bouclier cachés sur place, mais gardant dans mes bottes ma dague qui pourrait toujours servir.

Ainsi donc je commençais à arpenter les rues en quête de nouvelles d'Oli, de me renseigner pour savoir où étaient les blessés me faisant passer pour une femme à la recherche de son fils parti se battre contre les français dans l'ultime but de sortir sa famille de la misère étant donné que quelques riches personnes avait embauchés du monde en les payants. Telle était mon histoire pour en savoir plus.

Me faire passer pour une pauvre femme n'était pas compliqué, les cernes par manque de sommeil avaient gagnés mon visage depuis plusieurs jours et s'étaient bien plus creusées par la non alimentation, ou alimentation plus que sommaire. L'envie de me nourrir et de dormir n'y était plus, je n'avais plus qu'une seule idée en tête, le retrouver coûte que coûte.

La fin de la journée arrivait. Les blessés et les morts je ne savais plus combien j'en avais vu mais rien, je n'avais eu aucun renseignement, aucune piste, rien du tout, comme s'il s'était évaporé dans la nature...

Errant encore ça et là dans les rues d'Aix je laissais les heures passer et passer encore. De temps en temps des personnes se retournaient sur mon passage, mais je n'y prêtais aucune attention. J'avançais sans but, le regard vide.

A la nuit tombée je regagnais l'endroit qu'on m'avait donné et où on devait me communiquer les ordres à suivre par pigeon. Après avoir expliqué que ma tenue était pour passer inaperçue, le provençal qui nous aidait à transmettre les messages m'informait qu'il n'y avait pas eu de message pour moi. Je le remerciais et m'en retournais en pestant. Pourquoi m'avoir fait venir sur Aix pour rien alors ? même si ce déplacement m'avait permis de chercher Oli, je pestais qu'on m'ait demander de venir à la capitale pour ensuite me laisser sans nouvelles, à la débrouille, à mon propre sort. Donnant un coup de pied dans un caillou je retournais vers les écuries. Non pas que le fait de me retrouver seule à devoir me débrouiller me dérangeais, ce n'était pas la première fois, mais c'était simplement le principe. Et le fait de n'avoir pu avoir aucune information n'arrangeait pas les choses. C'est dans une humeur exécrable que je retournais auprès de Khépris pour y passer la nuit

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--Maelle_infirmiere
Depuis le début de la guerre et surtout depuis les premiers blessés, Maëlle avait suivit les soins donnés par la Vicomtesse. Elle avait tout observé, tout retenu et depuis que la Vicomtesse avait quitté le camp, elle avait en charge de s'occuper de ses amis.

Maëlle tentait de faire de son mieux auprès de Messire Sepro qui se remettait petit à petit, tout comme les Dames Lune, Labretagne et Kessyba. Maëlle avait soupiré d'entendre la jeune femme nommée Marie insister pour suivre Messire Feignant, mais elle savait aussi qu'il ne servait à rien d'insister.

Elle la regardait se préparer tout en lui donnant bandages, onguent, décoction afin qu'elle puisse s'occuper de sa plaie les prochains jours. Elle savait que la vicomtesse ne serait pas contente qu'elle l'ait laissé partir mais que pouvait-elle y faire ? elle n'allait pas l'enchainer sur le brancard.

Maëlle terminait son tour quand une voix faible se faisait entendre. Elle s'approchait de Labretagne qui semblait déjà reparti dans un sommeil. Un chiffon humide qu'elle lui passait sur le front tout en espérant que lors de son réveil elle ne lui pose pas trop de questions embarrassantes concernant Messire Oli, la Vicomtesse, enfin tous ceux qui avaient quitté le campement.
Kessyba
[Au camp de la Rose Noire]

Peu à peu mes forces reviennent grâce aux soins d'une jeune infirmière qui à pris le relai de Caro qui d'après ce que j'entends dire dans le camp est partie à la recherche de Oli toujours introuvable.

Feignant et Marie-gatienne eux aussi sont partis sur les traces de Oli.
Je suis inquiète pour mes amies qui n'étaient pas totalement remise de leurs blessures, mais je sais que Feignant fera l'impossible pour veiller sur elles et je souhaite que nous ayons rapidement de leurs nouvelles.

Et moi dans tout cela...trop faible encore pour me déplacer comme je le voudrai, je suis coincée à Brignoles avec mon époux. Notre état de santé ne nous permettant que de déambuler dans le camp, car se montrer en ville, (où je fut prise à partie par des Provençaux très menaçants lors de ma première sortie en taverne alors même que je n'étais pas encore au courant qu'une cabale était lancée contre les Français,) devient trop dangereux pour nous.

En effet le maire à lancé une "chasse aux coqs Français" comme il dit, sans aucune distinction entre les blessés qui pour cause ne sont plus une menace, et les autres.

Il à fait éditer un décret nous interdisant de travailler et d'acheter ou de vendre sur leur marché. Seul l'achat d'un pain par jour nous est autorisé, mais bien souvent il n'y en a pas à vendre ou bien le prix est exorbitant, 12.90/12.95 écus aujourd'hui.
D'autre part les Brignolais se sont sans doute donné le mot car en taverne nous ne trouvons plus du tout de pain depuis l'annonce de ce décret, affamant ainsi des victimes de guerre qui ne peuvent même pas quitter la ville pour aller se nourrir ailleurs.

C'est ainsi qu'un beau matin je me suis retrouvée en procès accusée d'escroquerie pour avoir soi disant volé le travail d'un Brignolais à cause d'un décret absurde qui à conduit au tribunal nombre de mes compatriotes pour les mêmes raisons.

Bien sur les mines sont prise d'assaut par les Brignolais nous laissant peu de chance d'y trouver du travail, il ne nous reste qu'à nous nourrir de fruits ramassés au prix d'efforts surhumains dans notre état, ou bien à crever ici sans secours et sans aide d'aucune part car je n'ai plus de réserve de nourriture et ma bourse ne contient plus que 11écus!

Les jours de convalescence s'étirent longs et interminables.
Certes je les passe avec mon cher Sepro à établir ma défense, mais l'inaction et l'injustice d'un tel décret me fait bouillir d'impatience de quitter une ville qui nous est devenue aussi hostile.
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