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[RP] Enterrement de Léalie de Clairambault

Chtibiloute
Depuis le début de la cérémonie, Chti s'était tenu en retrait, vétu de blanc.

Il avait vu passer devant lui maint personnalité de rang et des plus respectables. Il n'avait pas osé se mélanger à eux, sa faible condition l'en interdisait.

Depuis le public venu assisté à la cérémonie, il avait vu passer le cercueil lentement devant lui, porté par les plus proches parents et amis de Lealie.

Il ne reverait plus sa Marraine qui l'avait accueilli avec tant de chaleur. Il avait été plus qu'honoré d'être le filleul de celle ci. A son décès, Rosa lui avait transmis une des chevalières de Lealie laissée en leg, chevalière qu'il portait fièrement. Il regarda sa chevalière en pensant aux derniers instants qu'il avait passé avec elle en taverne et des larmes lui montèrent aux yeux mais il se retint de pleurer. Elle n'aurait pas voulu le voir pleurer.

Pour une fois, Chti avait préféré venir seul, sans sa promise. En ces moments, il préférait être seul, face à lui même et à son chagrin.

La cérémonie se déroulait lentement dans la prière et le recueillement.

Il regardait le cercueil ou reposait Leaelie. De nombreuses couronnes de fleurs l'entouraient. La famille, les proches étaient installés au premier rang comme de coutume. Leurs visages étaient sombres, empreints de tristesse et de recueillement.

La cathédrale était bondée. Une atmosphère pesante régnait. La pluie battait dehors par intermittence, une pluie fine, glaciale...Chti après s'être signé à l'aide de l'eau du baptistère était resté au fond, près des lourdes portes. Il y restera jusqu'à la fin de la cérémonie, l'esprit plongé dans la prière et dans les souvenirs...

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http://img17.imageshack.us/img17/4355/chti.png[/img][/URL]
Chtibiloute
Connais toi toi meme et rien ne te résistera
_kael
Embarquer, trois jours de voyage dans des conditions favorables, débarquer, répondre aux questions des gens, penser à Tournai, mais avant...

_kael avait tout fait pour revenir à temps. Pour rien au monde il ne voulait rater l'enterrement de Léalie De Clairambault. Il l'avait promis, à qui? A lui? A Léalie, A Duncan et Aidan? Peu importe il fallait qu'il soit là.
La défunte il l'avait cotoyée à plusieurs reprise, tout d'abord dès ses débuts à son arrivée en ville, ensuite dans la vie quotidienne de Tournai, et pour terminer au conseil municipal.

Des tas de souvenirs revenaient.

La cérémonie avait déjà commencé lorsque _kael entrait en la cathédrale, il s'installe où il pu. Beaucoup de monde était présent ce qui montrait l'importance que Léalie avait eue pour les Flandres. Il regarda autour de lui et vit des visages plus ou moins connu, tous avaient un point commun; la tristesse et la douleur pouvait se lire sur chacun des faciès.
A son grand étonnement _kael se surpris à prier, ça ne lui était plus arrivé depuis plusieurs années...

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Vacher
Charpentier
Conseiller municipal à Tournai
Ex-Bailli des Flandres
Ex-Porte-parole des Flandres
Wuggalix
Volonté patriarchale de ne point estre le premier à poser les yeux sur son épouse et sa fille gisantes toutes deux inertes.... D'ailleurs, lorsque ceux qui furent dans la Cathédrale ont esté invité à déposer un objet dans le cercueil, vous noterez que le Comte de Valenciennes ne s'est point levé.

Il n'est pas insensé de penser qu'il redoutait de voir le visage mort de son épouse, il est même plutôt sensé de le penser d'ailleurs, puisqu'il ne l'avait point vu depuis que l'âme de l'aimée avaict quitté son corps.
Bon, d'un autre côté il ne souhaitait rien lui laisser dans le cercueil, il y aurait bien posé son coeur, mais ça n'aurait pas été bien vu, et puis ça aurait aussi posé problème pour ressortir de la cathédrale après. En bref, c'était une idée en mousse et il la garda pour lui.


Il regarda alors tour à tour ses fils puis son filleul aller dire quelques mots à la mémoire de sa chère Léalie... Son filleul, ça en faisait un bail, toujours aussi classieux le charismatique capitaine. Même si il aurait préféré le revoir en d'austres circonstances, Wuggalix trouvait quand même un petit côté plaisant dans ce terrible moment de malheur : les retrouvailles....
Puis c'était à son tour de dire quelques mots, il aurait put en dire des miliers pour conter son appréciation de sa défunte épouse que cela n'aurait en rien suffit pour égaler la réalité... Mais de toute façon il sentait que sa gorge ne serait pas d'accord pour tenir plus qu'une demi douzaine de minutes, et sa femme aurait grondé de là haut si elle le voyait endormir tout le monde à son enterrement !

"Levage" du banc, puis "marchage" vers le cercueil, des pas lourds et le coeur qui bat à fond... Puis qui s'arrête net.
Le Patriarche déglutit, fallait dire quelques chose maintenant, mais il ne pouvait point arracher ses yeux du visage de son épouse... Si beau et si terrifiant à la fois, elle avait perdu ses joues rouges de jeune fille timide et son visage n'estait plus non plus illuminé de son sourire, groumpf !
"En même temps fallait t'y attendre mon grand puisqu'elle est morte... Ouais mais quand même, j'aimais bien moi !"


Hum...


Un raclement de gorge discret et le comte se retourne vers la Cathédrale. Purée ça en fait du monde, rev'la l'émotion qui remonte, va falloir déglutir encore pour faire redescendre la boule...
Glurp, glurp, glurp (c'est pas facile alors vous moquez pas !).



Cela fait maintenant bien des années que j'ai rencontré Léalie de Clairambault, tout jeunes que nous étions (enfin surtout elle) nous nous promenions alors en les alentours de Tournai par les belles journées d'un esté ensoleillé... Gambadant dans les plaines, courant dans les hautes herbes, regardant les eaux du lac, ou encore chevauchant à pas délicats.

Je prenais assurément à coeur ma fonction de parrain, et je finis un jour par me rendre compte que ce coeur m'avait justemnt esté dérobé... Mais mesme si l'idée nous a fait sourire tous deux, je ne suis jamais aller signaler la perte aux forces de l'ordre.

Nous sommes aujourd'hui réunis pour rendre un dernier hommage à la voleuse en question, mais cette voleuse là, elle n'avait volé que mon coeur... Car en tout austre sujet, sa moralité et ses actes sont irréprochable, et c'est pourquoi je suis certain qu'elle nous regarde depuis la droite d'Aristote, au paradis.


Le Comte de Valenciennes se retourna alors doucement vers le cercueil, et avec une voix toujours aussi haute (ou aussi basse suivant l'état de surdité de chacun) dict à son épouse gisante.


"Ma dame, puissiez vous trouver un repos que vous avez grandement mérité."

Un pas de côté, puis un mouvement de hanche et le revoila face aux austres personnes présentes...


C'est une épouse toujours présente, dont la dévotion, la fidélité, l'agréabilité, la droiture, la simplicité, la charité, la piété, la grasce et la class resteront pour moi inégalées... Que je pleurs aujourd'hui et que je pleurerais demain.

On dit que derrière tous les grands hommes il y a une femme, et bien si jamais un jour j'ai brillé par mes actes, vous pouvez estre certain que c'est grasce à cette dame.

Paix à son âme.



Il a finit de parler, et de toute façon sa gorge lui fait mal donc il va arrêter, c'est que ça en fait des souvenirs... Le Patriarche aurait aussi souhaité enlevé leur dernière querelle de son esprit, mais en même temps sans cela il ne garderait point l'image de Léalie dans les jardins d'Eclaibes juste avant qu'il s'en aille se faire découper à Calais.
Ce fut sa dernière noyade en les yeux épousés, une dernière ballade à cheval avec son épouse collé à lui, une dernière dose du parfum de Léalie alors que son nez s'approchait de la nuque d'icelle... Mais même pas un dernier baiser, là fallait remonter un peu plus loin, mais par contre vous pouvez toujours courrir pour que j'vous le narre !

Cela dit le Comte s'en retourna à sa place et s'esseya à ne penser à rien, car si il continuait sur sa lancé il allait finir par chialer... Et j'vous l'ai déjà dit, c'est hors de question.

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--Atlantide.
Atlantide s’était glissée dans la foule, silhouette fluette et discréte.
Elle avait toujours aimé les enterrements (son coté morbide) et celui là était de taille.

Léalie de Clairambault.

La gamine n’était pas triste, peut être un poil émue, mais sans plus. La comtesse, elle l’avait connue que de loin. Elle apparaissait rarement dans les histoires Clairambistes. Les premiers rôles étaient plus souvent tenus par le Patriarche et sa descendance.

Miss Choovansky en parlait rarement, elle qui était pourtant si volubile dés lors qu’il s’agissait de donner moult détails.
« Elle a changé… elle a l’air seule, même entourée » s’était-elle fendue un soir, de retour de leur périple de l’année passée, après l’avoir croisée à Tournai, pour clore le sujet lancé.

Atlantide enfonça sa main sale dans sa poche pour en ressortir un ruban couleur crème et un petit mot parfumé aux embruns d’outre Manche ou l’on pouvait lire « Mes hommages à la meilleure coiffeuse des Flandres»

La môme se demanda un bref instant de quoi elle aurait l’air avec des rubans dans les cheveux avant de se concentrer sur la foule et le meilleur moyen de déposer le bout de tissu sur le cercueil sans se faire repérer.
Thibaud
Les membres de la famille passaient un par un. On commençait par le fils adopté, très bien intégré à la maisonnée -cela se voyait tout de mesme- pour terminer avec le veuf. Durant quelques prises de paroles, les lèvres de Thibaud s'étirèrent pour former un sourire par ici et un autre par là. Tout le monde en cette Cathédrale était ému, mais durant ces allocutions pour cultiver la mémoire de Léalie, on entrait dans un registre dramatique sans l'être pour autant. En gros, des phrases comiques, mélangées à la tristesse. Celle du filleul retint particulièrement son attention... un couteau pour piquer Dieu. Sourire léger.

Les Clairambault avaient terminé de parler. Le Vicaire, reprenant sa place au centre de l'autel, déclara à l'ensemble des fidèles :


Nous invitons à présent les amis et les connaissances à venir prendre la parole, auprès de nous, pour la postérité et éviter à ce que Léalie tombe dans l'oubli.
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Rosa
Très émue, la Blonde s'avança à son tour pour prendre la parole. Ouvrant le "bal des amis" en regardant chacun de ses proches, qu'elle connaissait bien.

Nous sommes là pour honorer la mémoire d'une grande Dame dont l'amitié avec aurait pu être impossible car bien des choses nous séparaient: nos familles, nos convictions politiques.. mais notre amitié était au dessus de cela. Pieuse mais amusante, fidèle en amour comme en amitié, partageant nos peines communes, nos joies et nos chagrins, nous avions établi une relation transcendant tout le reste.

Nous n'avions certes pas toujours les mêmes idées, j'ai même été farouchement contre certaines, mais elle avait la grandeur d'âme de ce que le respect mutuel dépassait cela.

Une grande dame donc, noble elle l'était de titre mais surtout de coeur. En sa mémoire, je dépose une mèche de mes cheveux dans la corbeille, sujet sur lequel nous avons tant discuté et ri. Que Sainte-Illinda la recueille auprès d'elle. Elle restera à jamais dans mon coeur.


Sentant les larmes lui venir, qu'elle ne saurait retenir, elle rejoignit vite les rangs, avant que l'irréparable se produise, en compagnie de sa chère amie Margaux.
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Vanartevelde


Le sixième porteur s'avançait à son tour après l'élocution de la Vicomtesse de Leffe. Le bout de sa langue passait brièvement sur ses lèvres pour s'humecter la bouche sèche, avant d'entamer d'un air solennel, les mêmes mots ou presque posés différemment mais vécus pareillement:

Aujourd'hui, une grande Dame de Vlaanderen nous quitte. Nous pouvons la regretter et la pleurer mais ce n'est pas ce que j'en ferais. Mevrouw van Clairambeault nous est partie trop tôt mais a vécu pleinement. Cette figure locale a marqué l'histoire de notre pays et nous laisse un riche héritage, sa façon sans doute de rester à nos cotés et du paradis solaire de veiller sur nous encore longtemps. Je la vois encore arquer le sourcil sous une incompréhension ou un fait et/ou dire non approuvé...

Le militaire esquissait un faible sourire dans sa barbe savamment ordonnée. Ses mains de Maistre-Drapier serraient délicatement le pupitre comme le besoin qu'il cachait de se raccrocher à la terre ferme. Sa voix reprenait plus grave et portante.

un modèle de loyauté et de droiture, quelqu'un avec qui l'on savait parler et échanger malgré nos idées parfois fort différentes. Une femme au visage presque impassible qui cachait une sensibilité maternelle et tendre pour ceux qui ont su aller au delà des attitudes de façade. Un humour.... un humour.... je me souviens de fou rire en taverne à ses cotés, une fois nos apparences austères dépassées.

Ses yeux bleu mer démonté s'illuminaient non pas d'une larme de tristesse mais d'une étincelle heureuse à ses agréables souvenirs. son torse soulevait son gilet gris clair dans une profonde inspiration.

Sa générosité, sa main tendue vers ceux qui ne la bradait pas. Son engagement pour sa ville, son Comté, ses proches... il y a tant à dire sur votre épouse, votre mère, votre amie...

Le tournaisien se taisait un moment et contemplait gravement la famille endeuillée. Après un discret déglutissement,...Aujourd'hui, une grand Dame de Vlaanderen nous quitte...Le flamand répétait doucement son introduction... mais elle reste dans nos esprits.... son index effleurait sa tempe droite en fixant la foule nombreuse de son regard intense.... et dans nos cœurs.... son poing se refermait sur son poitrail tourmenté par les battements saccadés. Dans un murmure ému, sa tonalité ne portait plus qu'aux premiers rangs.... Vivons et Honorons sa mémoire dans nos actions quotidiennes.

Plongeant la main dans la poche de son pourpoint, le Commandeur frôlait le cercueil, y glissant avec délicatesse deux petits chaussons de laine rouges lacés de fil d'or avant de rejoindre sa place dans une attitude quasi impassible, ne se laissant pas submerger par ses émotions fortes.
Idiotemariote
La mort a frappé sans même les avertir dans ce stupide accident où elles ont perdu la vie. Ils sont blessés aujourd'hui et nous n'imaginons même pas seulement l'ombre de leur douleur. Les hommes de cette famille impuissants pleurent les larmes de leurs corps. Comment rester serein et passif alors que la douleur vient nous affliger continuellement ?

Leurs tristesses battent en rythme se mêlant à l'écho de la cathédrale, leurs larmes ressemblent à des flocons de neige enfouissant leurs rêves les plus sublimes. Nous vivons à l'instant un deuil très profond me rappelant un vécu qui refait surface et je ne peux contenir mes larmes qui coulent sur mon visage. Cette horde glacée fige mon être au plus profond, mes jambes tremblent au milieu de ces souvenirs, de ces instants endeuillés.

Ils voulaient qu'elles soient parmi eux pour toujours mais leurs vies se sont écroulées en les quittant sans retour. Elles ont rejoint les cieux aux aurores. Léalie a consacré sa vie en se vouant corps et âme laissant le froid aux innocents privés de sa chaleur, rêveurs à tout moment de son sourire, songeurs de cette mère dont la tâche restait à accomplir, juste le temps de les voir vieillir et s'épanouir. La vie sans elle ressemble déjà à un calvaire et a un goût d'amertume. Elle qui n'a pas fini de nourrir, n'a pas achevé de chérir, le peu de temps passé avec elle ne va pas leur suffire, ils seront submergés par la réserve et les cauchemars.

Aujourd'hui, nous nous sommes tous recueillis sur leurs cercueils. Le temps passe et pour vous à présent, il n'a aucune importance. Vous êtes des anges à présent, Léalie veille sur ta famille car sans vos vies, ils devront assumer avec douleur et résignation. La vie semble s'évanouir dérivant plus loin chaque jour en espérant qu'ils ne perdent pas le goût de vivre...


Léalie, je n'ai rien à déposer dans ton cercueil mais est-ce si important à cet instant ? Juste une chose ma belle, je me souviens que nous avons vécu des moments très forts nous deux et au moment de l'apaisement, lorsque nous avons compris qui nous étions l'une et l'autre, j'avais tant voulu te prendre dans mes bras pour t'étreindre de mon amitié...reçois aujourd'hui la chaleur de ma main sur la tienne et mon baiser sur ta joue à jamais !

Je me retirais en la regardant une dernière fois car c'était bien la dernière fois.
Khalidia
Malgré son retrait de toute forme de vie publique, Khalidia, redevenu simple boulanger et cueilleur de fruits de Tournai, avait appris la disparition de la Comtesse Léalie de Clairambault. Il l'avait connu peu après son arrivée à Tournai, quand Wuggalix était devenu son parrain.
De nombreux souvenirs lui revenaient à la mémoire, comme l'accident dont elle avait été victime dans une taverne, manquant de perdre sa fille Héloïse dans sa chute vers les fûts de bières cachés de son époux. Puis, après les épisodes sanglants de l'été dernier entre la Flandre et l'Artois, il s'était mis au service de la mairie de Tournai, et de Dame Léalie, sa Bourgmestre. Elle devait être la maraine de sa fiancée, Chipy, mais la mort de celle ci, après un voyage en Hollande, avait stoppé net les projets de mariage.
Et maintenant, cette grande Dame des Flandres disparaissait. Une page de l'Histoire des Flandres se tournait. Une page de sa vie aussi.


Khalidia, assis au fond de l'église, regardait passer toutes les personnes qu'il avait côtoyé à Tournai et en Flandres. Saluant ceux qui le reconnaissait, il se joignit aux prières pour l'âme de la défunte.
Thibaud
La famille et les amis proches venaient de déclarer leur amitié et leur amour pour Léalie. Thibaud remercia les fidèles qui s'étaient exprimés puis attendit que le silence règne de nouveau. Ses mains ouvertes et d'une voix forte, il déclara :

Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre soeur Léalie. *Ses mains en prière* Avec respect et affection, confions-la à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui.

Instant de silence. Il reprit :

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur, avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle. Il est temps de nous diriger jusqu'au cimetière.

Certains fidèles purent venir une dernière fois, après la prière, déposer quelques fleurs et allumer des cierges. Le cercueil ouvert, les dernières larmes vinrent à couler. Le Vicaire fit signe aux six porteurs de refermer le couvercle, et tous ensemble, ils quittèrent la Cathédrale pour se rendre au cimetière de Tournai. Un long trajet funeste.. en sa main, Thibaud avait l'encensoir, et durant la procession, sa voix retentit à chaque envolée de l'objet.

En signe de respect pour Léalie, notre soeur, que cet encens entoure son corps et monte devant Dieu avec notre prière. Que cet encens, qui nous guide, nous, jusqu'au cimetière, la guide, elle, jusqu'au Père de l'Humanité. Amen.

Après plusieurs minutes, le cortège arriva au cimetière, traversa des couloirs, pour s'arrêter ensuite devant un trou déjà creusé. Thibaud fit signe aux porteurs de poser le cercueil juste à côté et les fidèles se mirent en rond, autour de celui-ci.

Le moment est venu de dire « à Dieu » à Léalie. Nous avons la conviction que tout ce que nous avons vécu avec elle ne peut mourir. Ne nous quittons pas sans espoir : Christos à vécu nostre vie d'Homme et son sacrifice nous rappelle que l'amour est plus fort que la mort. Aujourd'hui, nous nous sommes retrouvés pour un dernier au revoir ; un jour, nous nous retrouverons pour l'éternité. Que cette espérance nourrisse notre prière.

Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Léalie, à ce qu'elle est pour nous, à ce qu'elle est pour Dieu.


Durant le recueillement, l'ambiance était sereine. Thibaud tendit la main sur le côté, un bedeau lui confiant de l'eau bénite. Celui qui s'occupait du cimetière, Ichabod, était présent et avait suivi la cérémonie. C'était à son tour d'officier matériellement. Un signe en sa direction et celle d'un autre homme pour que le cercueil soit pendu et enfoui progressivement dans le trou. Pendant la descente, le Vicaire aspergea le cercueil tout en disant :

Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi Son enfant.
Qu'Il te reçoive aujourd'hui dans Sa Paix !


Il était temps à présent à ce que chacun vienne se manifester en jetant une poignée de terre ou une rose. Thibaud invita les fidèles à effectuer ces actions et à déclarer leurs condoléances à la famille.
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Chevalier°bayard
Un dernier regard sur le visage de sa marraine, puis le cercueil est refermé. Les six porteurs se placent de part et d'autre, puis c'est la route vers le cimetière. Le cortège est silencieux, seul les paroles du Vicaire scandent la route vers la dernière demeure de Léalie de Clairambault.

Alors qu'ils vont entrer dans le cimetière, Bayard apperçoit un page en livrée au couleurs d'Artois, tenant son cheval et le destrier du chevalier par la bride... l'appel du devoir. Bayard ne pouvait passer une autre nuit en Flandres, on l'attendait ailleurs.

Mais retour sur le moment présent, sur le cercueil qui descend doucement dans sa tombe, sur la fin du rituel aristotélicien. Bayard passe après Wuggalix, Duncan et Aidan. Il jette une rose, qui descend doucement se poser sur le cercueil, puis il adresse une dernière fois ses condoléances à ses amis.


Wuggalix, Duncan et Aidan, du plus profonds de nos coeurs, de Maéva et de moi, nous partageons votre peine. Vous pourrez toujours compter sur notre indéfectible amitiée. Courage pour passer ce moment difficile. A la fois hélas et heureusement, la vie reprend le dessus, toujours, avant qu'à notre tour nous allions mettre le boxons là haut. Pour cette vie présente, si vous avez besoin de nous pour quoi que ce soit, n'hésitez pas à nous appeler. On sera là. *franche accolade à Wuggalix, Duncan, puis Aidan, besoin de ressentir cette amitié, de cacher son émotion, aussi*. Je ne peux hélas rester beaucoup plus longtemps en Flandres, mais je reviendrai vous voir très prochainement. Et vous êtes toujours les bienvenus à Cambrai!

Il sent les autres derrières qui attendent pour à leur tour déclarer leur condoléances à la famille. Une dernière accolade, un dernier sourire chaleureux et amical, puis laisser la place aux autres. Attendre encore un peu, puis ce sera le départ pour Arras...
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Krystel_martin
Dernier adieu. Derniers regards vers le visage d'une femme aimée. Dernières pensées ? Non. Le cercueil était maintenant fermé, mais il resterait quelque chose d'elle au fond de chaque personne qui l'avait rencontrée. Chacun garderait d'elle une pensée triste, ou gaie, ou mauvaise, selon les goûts et surtout, selon la perception de chacun.

Et Krystel, que garderait-elle de l'épouse Clairambault, de cette femme aimante ? Il y avait eu l'accident "paradisiaque", bien sûr. Mais, plus récemment, il y avait eu "Calais", et "Tournai". Si la bourgmestre d'alors avait agi dans ce qu'elle considérait comme l'intérêt de sa ville, Krystel, en revanche, avait mal pris la suite des évènements. Non qu'elle doutait de la sincérité des uns, mais des autres... elle n'était pas à Tournai au moment des faits, elle ne pouvait donc pas vérifier par elle-même si la porte était vraiment récalcitrante, ou si quelqu'un en avait empêché l'ouverture.

Mais, en pesant le pour et le contre, Krystel préférait voir le bon côté des choses. Surtout que'au final, ce n'était pas à elle de juger si l'acte était bien, ou pas. D'autres instances jugeraient tout le monde. Et si Krystel n'était pas pressée de comparaître, elle ne pouvait s'empêcher de penser à Léalie, le corps dans ce cercueil, l'âme au Paradis Solaire. Avec un peu de chance, elle y retrouverait sa mère... Sa mère qui, elle en était presque persuadée, faisait la noce avec tous les chers disparus.

Doucement, Krystel marmonna :


Calais fut l'objet de fâcherie. C'est dommage que je m'en souvienne maintenant... Je n'ai jamais réussi à croire en la culpabilité d'une porte, mais ici, devant ce cercueil, dans cette Cathédrale et devant Dieu, cela n'a plus la moindre importance. On finira tous par l'oublier.

Krystel sentit le feu lui monter aux joues.

La seule chose à se rappeler, c'est l'Amour dont fit preuve cette dame. Amour envers ses proches. Compassion envers ceux qui ne la comprenaient pas. Dévouement. Don de soi... Puisse le Très-Haut accueillir sa Servante comme il se doit.

Une chope à la main ? Krystel sourit. Car elle eut une vision, fugace, de sa mère (du moins d'une femme avec une drôle de coiffe) accueillant Léalie avec un godet d'eau-de-maïs... Pauvre Léalie ! Heureusement, ce n'était qu'une vision...
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Rosa
C'était le moment d'accompagner sa chère Léalie dans sa dernière demeure. De suivre le cortège funèbre et de déposer la bière dans son écrin de terre flamande. Elle déposa une poignée de terre, et une fois les obsèques achevées, alla saluer les membres de la famille en deuil.

Votre Grandeur Wuggalix, Seigneur Duncan, messire Aidan, sachez que votre peine est partagée. La mémoire de la Comtesse Léalie sera toujours dans honorée dans nos coeurs. Je vous présente mes condoléances. Si vous aviez besoin de quelconque aide, n'hésitez pas, vous savez où me trouver.

Pour ma part, j'aurais toujours une pensée pour elle et pour vous dans mes prières à Sainte-Illinda.


Ne sachant plus quoi dire, elle prit congé d'eux d'un regard et se mit de côté, près de Margaux, laissant les autres personnes saluer la famille.
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Maryse
Maryse et Guichard , après avoir suivi le cortège et jeté une poignée de terre, se tournent vers la famille et leur présentent leurs plus sincères condoléances, leur précisant qu'ils étaient là s'ils avaient besoin .

Maryse va garder le souvenir de cette grande dame à jamais dans ses pensées. Les époux s'écartent pour laisser la place et s'éloignent doucement.

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Henrijean01
apret avoir fait la fille s'incline devant la dépoulle et y gisse trois baton densent
retourne à sa plasse sans un mot

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boulanger
lieutenant de ghent
ex boucher
ex sergent de ghent
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