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[RP] Premier grand décret de notre mairesse adorée

Letiti
Letiti avait eu une sacré fièvre ces derniers jours. Il n'était pas encore tout à fait remis, mais il devait manger quelque chose s'il voulait reprendre des forces. Le plus dur devait etre passé.

Dans son délire il avait imaginé du rendu de duchesse dans son tonneau. Cela l'avait bien fait rire: leur mini-duchesse ayant des hauts le coeur dans ses beaux habits. Vint le tour de la mairesse de venir auprès de son tonneau, en tenue très légè"re, braillant à qi mieux mieux des "zoyeux versaires, Letiti battant des mains au rythme de ses pas de dance chancelants. Enfin il vit une charmante prince alors que lui-même était accoutré en très belle reyne. Il se sentait très bien dans une telle tenue et s'attendait à tout instant à recevoir un coquin baiser de sa prince. Sauf qu'au moment fatidique elle rendait tout le contenu de son estomac au lieu de le prendre dans ses bras. Letiti avait même vu un joli tas de foin ou finir les ébats. A la place il s'y vit plein de sueur froide, la fièvre ne le lâchant pas.

Tout en marchant d'un pas peu assuré vers sa barque, Il rit à ses drôle de tours que vous jouent l'esprit. Heureusement Viviacca lui donna un bon coin de peche, il n'aurait donc pas à chercher. Il n'attendait qu'un coin douillet ou dormir et finir de se refaire une santé.

Au passage il vit néanmoins que le niveau du tonneau avait sacrément augmenté.

*Tout cela était vraiment il du qu'à la fièvre?? Quel est donc le vrai du faux dans mes délires??*
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Letiti
Bien maintenant que ca va mieux il est temps de se remonter les manches!

C'est donc un Letiti plein d'entrain qui se dirige vers son tonneau qui laisse toujours ce doux parfum aigre aux abords des fenêtres de la mairie.
Le tonneau était fort rempli. Des soiffard avait encore du passer par la sans se signaler. Décidément, les saumurois étaient bien généreux de vider ainsi leurs entrailles sans réclamer leur dû.


*Qui irait donc douter de leur grandeur d'âme et fierté d'être saumurois* se disait Letiti alors qu'il observait le contenu.

Mmm...
Faudrait que j'améliore la recette. j'ai pas tellement l'impression que les poissons pêchés actuellement aient un gout fort prononcé. Sur qu'on pourrait faire mieux!


Letiti réfléchissait. C'était dans ces moments là qu'il valait mieux se tenir loin et baisser la tête en attendant que le danger passe. Soudain l'éclair de génie. Quoi de plus normal de la part d'un génie. Letiti dégringola la rue jusqu' au marché. Ses pensées donnait quelque chose approchant ceci:

*Evidemment! La déperdition! Faut reconcentrer la pâte à tarte si on ne veut perdre les fruits. Sinon adieux le sucre!
C'est logiquement pareil avec les poissons! On leur fourni à manger, mais le sucre se barre. Comment voulez vous qu'ils en profitent. Et comme on ne prend pas de poids sans manger de sucre, les poissons ne prennent pas de gout sans bouffer l'tout!

Donc comme pour les tartes faut mettre une croute! Pour garder le nectar! Conserver la concentramachinchose!
Me faut de la farine! Faire de super boulettes pour que les poissons mangent le tout sans rien perdre! Des boulette farine-gerbe-vinasse!*

L'idée était bête au fond: faire des croquettes pour poisson. Attention il se pourrait qu'il finisse par penser aux croquette de poissons pour des voyages plus commodes. C'est donc en hurlant qu'il partit acheter de la farine

Faisons de la CROUTE-A-TARTE!!!
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Letiti
Letiti avait appliqué sa recette pendant plusieurs jours, prenant toujours soin de laisser les boulettes dans les zones les plus poissonneuses. Son impatience reprenant le dessus, il ne put s'empêcher de prendre sa canne pour voir si cette recette allait être un nouvel échec.

Hop! le poisson était sorti. C'est qu'il était un pêcheur émérite après toute ces années. Il s'installa le long de la berge, et après avoir mis feu à un petit tas de bois se mit à nettoyer le poisson.

Une fois ses mains sorties des eaux glaciales, il se rapprocha du feu, goutant sa chaleur bienfaitrice. La cuisson commençait.
Après plusieurs minutes qui lui parurent interminables, c'est d'une main tremblante autant par le froid que l'excitation qu'il attrapa son menu. Il gouta.

Citation:

Explosion...il vit des poissons de belles truites, plein, des dizaines, des centaines, il ne comptait pas jusque là. Sur leur queue, évidemment marchand avec leur queue, le corps frétillant, la bouche légèrement entrouverte. Une nageoire glisse le long du ventre de chacun, et voila les truites qui se déshabillent, ôtent leur peau visqueuse pour se plonger tout entier dans un océan de vin. un dos crawlé, une brasse...ohhh la belle fontaine et quel saut. Super note note artistique. Et l'odeur, enivrant, moelleux, flottant....ohhh....fin


Letiti ouvrit les yeux. Pas de doute ca fonctionnait. Le voila qui sautait, sa chemise avait volée. il courait maintenant autour du feu en riant , sa chemise tournoyant au dessus de sa tête.
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Letiti
Citation:

bien le bonjour a vous sire, je vous écrit après avoir vu votre annonce.

je partage votre plaisir de la nourriture, j ai par le passer fait pas mal de métier donc celui de cuisinier , c est pour cela que je vous propose mon aide et mes connaissance sur le sujet, pour votre projet qui me plait particulièrement


Voila une candidature qui semblait bien sérieuse. Il fallait rencontrer le lascar pour voir ce qu'il donnait. Ni une ni deux, Letiti prépare son paquetage comme au temps de la grande époque. C'est-à-dire que contrairement à la plupart des gens, il vide son sac et ses poches plutôt que de les remplir. Il aimait voyager léger. Non pas la crainte d'un brigand, ce ne serait a priori qu'un voyage d'agrément, mais pourquoi se fatiguer inutilement.
C'est donc en rangeant un peu tout ce qu'il avait qu'il s'aperçut que justement, il avait.


Bordel, mais qu'est ce que je fous avec toutes ces merdes?!
Va vraiment falloir que je me débarrasse de tout ca, bientôt je serai inquiet pour mes possessions. Manquerait plus que ca.


Passablement énervé par une partie de ses affaires qu'il ne savait pas où ranger, il en bazarda donc une partie par la fenetre. Voila qui était mieux.
Il enfila sa vielle cape usée, pris son bâton, posa son chapeau sur la tête et mis son baluchon sur l'épaule.


Allons le rencontrer ce fameux cuistot!

Il marchait comme un seigneur parade, bien qu'il n'ait pas vraiment très fière allure dans se vieilles frusques dépenaillées, tout heureux de reprendre la route. Il ne s'en était pas rendu compte, mais ca lui manquait. C'est du moins le message que lui firent passer ses jambes assez rapidement.
Letiti s'engagea donc dans les rues de Saumur, avec trois spécimens de ses précieux poissons, direction la sortie de ville et Angers!

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Letiti
De router, il était de retour! Et ca s'arrangeait avec elle! Elle ne le détestait plus. c'est donc le coeur léger qu'il se dirigeait vers la mairie, vers son tonneau. On lui avait toujours dit que quand on était heureux, les pieds avaient une tendance naturelle à sauter et à venir se taper l'un contre l'autre dans un joli petit mouvement de grâce et légèreté. Letiti se dit que ce devait être le moment, il ne pouvait y en avoir d'autre.
Il tenta donc, et fut tout heureux de constater l'allégresse que cela lui apportait. Une seule chose avait été oublié, le moment de la redescente. Apparemment, les pieds devaient retrouver leur position initiale, à la verticale de la tête. Cette étape fut oubliée et c'est un Letiti couvert de boue sur le côté gauche et se tenant les côtes qui arriva enfin à la mairie en grommelant des imprécations à ces imbéciles de gens heureux.

Le tonneau était fort heureusement toujours la, et bien rempli.

Bon! Faisons notre mixture et allons nourrir nos petits amis à nageoires qu'il puissent bientot reposer avec sérénité dans nos estomac après avoir passé l'enfer douloureux de la cuisson et le broyage des mâchoires!

Le voila donc qui rajoutait son ingrédient secret, et préparait les boulettes de dégueulis.

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Letiti
Malade, il était malade. Le teint cireux, les spasmes le reprenaient à intervalles régulier. Il n'avait plus rien à vomir dans son tonneau si ce n'est de la bile.

Fichu écossais!
Cette saloperie de pipe j'suis sur!
Pis p'tet les quelques verres pour se réchauffer.


Il avait attendu une bonne partie de la nuit. Mais elle n'était pas venu. Plus il se rapprochait d'elle et moins ils se voyaient, c'était fichtrement pas logique tout ca.

Bah le tonneau se remplit! J'vais pouvoir nourrir une belle zone aujourd'hui.
beeuuarrggg!
teuf keuf...
Raaa et ce foutu cuistot! Bordel mais tout le monde me fuis!

Le cuisinier qui devait le conseiller sur la meilleure façon de préparer ses poissons ne donnait aucune nouvelle. Comment il allait bien pouvoir s'en sortir lui qui ne connaissait que quelques recettes simple dont la soupe pour préparer un repas pour les plus grands.

C'est les jambes flageolantes, qu'il commença à verser la farine dans le tonneau, et a remuer le tout. Les poissons ne seraient nourris de bonne heur aujourd'hui.

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Wilou61
Purée, ils ont la main leste dans cette famille... pas eu le temps de bouger que déjà ils avaient empilés les verres devant moi... et pas question de refuser...j'ai une fierté moi
Wilou sortait de la taverne où la rencontre avait eu lieu, la rencontre pour laquelle il avait traversé le royaume et dire qu'il en avait prit pour son compte était peu dire. La famille de sa compagne dégainait les tournées plus vite qu'ils ne les avalait ! Et là, il était bien minable.... il allait pas faire grand mal à sa douce ce soir....encore un soir où il s'écroulerait comme une masse à peine le pas de la chambre franchit.

Il marchait, enfin plutôt il titubait au bras de cette douce demoiselle qui essayait vainement de le faire taire alors qu'il entamait chansons paillardes dont il avait grand répertoire.

Arrivant devant la mairie, il aperçut un drôle et son jumeau endormis à côté d'un tonneau...chacun.


Rhoooo *hips* regarde ma douce *hips*, un lutin !!! Et dans le *hips* tonneau, je suis sûr que c'est un trésor *hips*. On m'a toujours dit *hips* que les lutins gardaient *hips* les trésors..... des sous !!

Il n'entendit même pas sa compagne l'empêcher d'y aller d'un " Wilou, non... " et se précipita vers le tonneau la tête la première. Il s'aggrippe au bord du tonneau, oubliant tout à fait la présence du lutin et lui marchant sur les mains, et se penche pour vérifier le contenu.

Beuuuuuuurk... qu'est-ce que c'.....

Sa phrase se termine en un râle épouvantable alors que son estomac, écœuré par l'odeur du contenu, décide d'y mettre sa participation. Il se jette alors en arrière, trébuchant sur les jambes du lutin et se retrouve assis en bas des marches

Boh... c'est pas *hips* un trésor

Sa compagne l'aide à se relever, s'excuse auprès du lutin et le ramène à l'auberge, tant bien que mal alors qu'il tombe en pleurs

Ouiiiiinnn, je voulais un trésor..... *hips* où qu'il sont tous les sous ???
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Letiti
Une ombre titube...s'écroule...puis finit par se relever pour re-tituber de plus belle. Pas très silencieuse non plus pour une ombre. C'est dans un état pitoyable, les braies toutes crottées et les mains râpées par les trop nombreuses chutes que le petit diable rouge arrive au tonneau.
Par le plus grand des miracles ou une volonté hors norme - nous voterons donc pour les miracles qui sont plus souvent distribués aux gens que la volonté - il n'a pas encore vidé le contenu de son estomac.
C'est dans un dernier soubresaut, plié en deux au dessus du trou qu'il se vide dans des râlements et des raclements les plus abjectes. Sur que s'il était resté quelqu'un à la mairie, il aurait eu envie de vomir aussi.

Beuuuhaaaarrk!
Pfiout!
Crénom! l'es pas allé d'main morteeeuuurrrrkkkkk
Pfiout!
Tal!
*Hic!*
Je t'aurrr....
blou bouu bouuearrrgggg!


Inspiration difficile entre deux spasmes de plus en plus violents. Maintenant que les écoutilles étaient ouvertes, plus moyen de les fermer!
Mal au coeur, tête qui tourne à n'en plus finir, allez savoir pourquoi quelques mots revinrent à l'esprit embrumé du Letiti.


Eurrkk Lutin .. *burp* ...trésor! hic!
Moi qu'vais trouverrrr *hips*

La nuit continua paisaiblement alors qu'un diable à quatre pattes cherchait un lutin, dont il ne se souvenait plus qu'il était ledit lutin, et son trésor.
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Wandazylis
Wanda n'était revenue au monde normal qu'alternativement depuis quelques mois.
Avant d'aller pêcher sur les bords de Loire, un volatile puant lâche un message devant elle.
S'approchant du document, une odeur nauséabonde lui arrive aux narines.
Reflexe de survie oblige, elle fait un large bond en arrière dans un grand POUAHHH!!!!!...
Elle regarde au dessus de sa tête au cas où l'animal lâcherait une autre saloperie.
Non...
Elle regarde à nouveau le projectile et s'en approche prudemment.
Du bout de la chausse, elle tente de dérouler le message, la main couvrant largement son nez et sa bouche.
Des lettres sont en effet grifonnées, mais non d'une pipe écossaise, que ce papier est sale!

Citation:
"J'ai repris le cours de ma vie avec plein de projet et tout. C'est dommage que vous ne voyez pas ca.
Sur qu'ils seraient encore mieux avec le gitano et la sirène.
Pis j'ai besoin d'un grand cuistot. P'tet que vous savez y faire..."
Un large sourire illumine le visage de la sirène.
(Oui, Wanda se prend pour une sirène, tant et si bien que tout le monde a fini par le croire aussi...)
Elle déroule mieux le papier et lit

Citation:
"gros bisous
Letiti"

RROOOOO le bougre envoit des nouvelles après les avoir trempé dans la défection!
Plus bas encore elle peut lire
Citation:
Rasta...(...)... Saumur...

Mais elle n'est pas sûre, la feuille étant totalement souillée à cet endroit.
Son coeur s'accélère à l'idée de retrouver Rastapouet pour l'an neuf!!


Ben ça a l'air de gazer pour lui, il a dû ouvrir une triperie!!
Le plaisir de revoir son ami démoniaque la ravie et l'emporte sur le désagrément de l'emballage à poisson pourri vinaigré, faisant office de missive.
Elle éclate même de rire en s'écartant de l'objet, tant la situation ressemble à ce bon vieux Letiti.

Il lui presse de retrouver l'animal à Saumur. Elle attrape sa lanterne et file en ville.
Elle parvient à la mairie quand la même odeur mais en pire lui fait tourner la tête voire les talons.

Mais les gens d'ici ne se lavent donc jamais dans la Loire, ma parole!!
Oh crénom, me dîtes pas que c'est Letiti qu'à mis un tel carnage!!


Wanda couvre son visage et comme figée elle hésite entre partir en courant ou inspirer un bon coup et foncer vers
l'inconnu fétide...
Letiti
Comme à son habitude depuis maintenant quelques semaines, Letiti est devant son tonneau bien rempli, un sac de farine à côté. Il verse au fur et à mesure afin de faire des boulettes de la bonne densité. Son esprit en profite pour vagabonder avant que ses jambes ne le fasse pour lui.
*Bon faut que je me trouve un remplaçant pour quand je serai pas la! Ca faisait longtemps que j'avais pas repris sérieusement la route, c'est le retour de la grande époque. Ils vont voir ce qu'est un philosophe itinérant.*

Rigolant dans sa barbe, penché au dessus du tonneau nauséabond, Letiti touillait.
Alors qu'il se relevait, le sac de farine dans les mains, il aperçut une silhouette. celle-ci semblait bloquée au niveau d'une frontière invisible. Curieux, le diable se demande qui ca peut être, puis la révélation ce fais jour dans sa tête. Il beugle donc:


Crénom de bougre d'imbécile de soiffard!
Ouais c'est à toi que j'cause!
Pas grave qu'on soit au milieu de la journée! Tu peux v'nir gerber ici à tout heure!
Allez fait pas ta timide, pis me reste encore des poissons à 7 écus qui datent de seulement quelques semaines la à côté.


*Bon elle va venir cette bonne femme oui?!* maugréait Letiti. *Pfff si même les pochtrons sont honteux maintenant?! *
Toujours touillant, il attendait que l'inconnue se rapproche.
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Letiti
Finalement l'inconnue s'en était allée sans qu'il puisse la reconnaitre. Il était sur d'avoir raté quelque chose. Seulement ce soir, ses pensées étaient occupées par tout autre chose.
Il avait fais un feu à côté de son tonneau. Son cochon était attaché non loin et le tonneau libérait toujours ses effluves nauséabondes. Le diable avait pas mal réfléchis cet après midi. Qui était-il vraiment? Devait-il changer pour un amour que tous lui murmuraient impossible? Devait-il écouter son cœur ou sa tête?

Il avait laissé ses pas le guider, l'amenant sur les berges de la Loire: son chez lui. Cette première réalité de le frappa. Pourquoi vivait-il donc au pied de la mairie depuis des semaines? Avant toute chose Letiti avait été pêcheur. Il était maintenant vagabond, mais il fut et est toujours pêcheur.

Soulagé par cette première réflexion il la poursuivit. Il devait donc refaire son chez lui ici! Vendettal revint emplir ses pensées. Elle n'était jamais loin.


Bordel! Mais je deviens fou!
Ai-je déjà fais autre chose que ce dont j'avais envie?!
Il était temps d'y voir clair! En route maintenant!


Il fila au marché, claqua une bonne partie de ses économies en vêtements, pour faire faire un double mais neuf de sa garde robe. Il agissait souvent sur un coup de tête. Cette fois fut comme les autres. Il écoutait son cœur. Il voulait répondre au mieux aux désirs de Tal. Il s'installerait donc prés de la Loire. Il aurait des vêtements toujours propres et maintenant neufs qui l'attendraient après qu'il ait fais ses ablutions. Le tonneau ne risquait plus rien tout Saumur le connaissait. Il suffisait de préparer les boulette quotidienne avec les vieux vêtements. Ainsi il serait toujours propre sur lui.

Le voila donc prés du feu, s'approchant du cochon, la dague de Azurely dans la main. Voila qui marquera la fin d'une histoire et le début d'une autre. Sans aucun regret Letiti s'apprête à saigner son cochon.

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Letiti
La dague s'approche de sa victime. La main ne tremble pas, mais au dernier moment s'arrête. Le diable a une idée. Ce sacrifice représente quelque chose d'important, tant qu'à faire il se sent de marquer le coup. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas joué au magicien, et la dernière fois c'était ici même à Saumur.
*Voila une excellente occasion!*se dit-il. Coup d'œil avisé vers les fenêtres de la mairie.
*mm Pas ici! Trouvons nous un endroit plus tranquille pour ce sacrifice* Un sourire de malice se peignait sur son visage éclairé par le feu.

Il rangea la dague, recouvrit le feu de terre et attrapa la corde du cochon. Il avait ses affaires sales sur lui donc ne risquait rien. Il prit la route des berges. Il connaissait un endroit où il ne serait pas déranger: la souche de Pacco. Le vieux maire aimait y réfléchir, ce serait l'endroit idéal.

Arrivé sur place, il attacha le cochon, ramassa bon nombre de bois mort pour faire un joli brasier et l'alluma.

Bon maintenant il faut faire une cérémonie.
Voyons la symbolique. L'idée est de me départir de mes habitudes de rustre. Donc en sacrifiant le cochon je deviendrai un homme.
C'est décidément super facile la magie avec un peu d'imagination.


Il alla chercher de l'eau dans la Loire, et la mélangea avec un peu de glaise. Se disant que ce n'était pas suffisant pour un rituel magique, il s'entailla le bras avec la dague et fit couler quelques gouttes de son sang dans le récipient. La mixture était prête.
Il lui fallait aussi des symboles magique sinon ca n'irait pas. Avec un baton il dessina un cercle de 10 pas de rayon autour du feu et y inséra un pentagramme.

*Le pentagramme c'est obligé pour un truc magique*

Le cochon fut attaché à un pieu au bord du cercle. Le diable se dévêtit, ne gardant que ses braies. Il prit le bol contenant la mixture et plongea ses main dedans. Les doigts enduits comme des pinceaux vinrent se poser du front au menton en passant par le nez, puis il tira chaque main vers ses oreilles. Il fit de même en partant de chaque épaule vers les poignets. Pour finir il dessina le même cercle et pentagramme sur son torse, formé à partir de ses cinq doigts.

Il regarda le feu. Pied nu, les mains au sol, il se dirigea vers le bord du cercle. Il fit comme si une barrière invisible le retenait. Faisant le tour, lâchant des cris animal, il essayait de franchir la ligne invisible. Puis il revint prés du cochon, toujours à quatre pattes. La dague vint se loger dans sa main. Il sauta sur le dos du cochon et lui trancha la gorge d'un coup sec. Le porc lâcha un gémissement atroce alors que sa vie s'en allait par sa plaie.

Sautant à terre, le diable enduit ses mains du sang qui giclait de la gorge de sa victime. Il recommença les même gestes qu'avec la mixture, comme pour remplacer les peintures. Il se dirigea alors vers le cercle se redressant un peu plus à chaque pas. Arrivé au bord du cercle il était debout, les épaules dégagées, le front haut. Il franchit la ligne et se rapprocha du feu. Près de celui-ci il leva ses mains vers le ciel et dit:


La bête est morte! Me voila homme!
Que plus personne ne puisse me comparer à un porc!
Que plus personne ne me voit animal!
Les grognements ont fais place à la parole!
Je suis un homme!


Et il se mit à rire, d'un rire qui n'en finissait plus. Une fois les larmes taris, il retourna prés du cochon qui avait fini de se vider, il le prépara pour la cuisson.
Les morceaux de viandes sur le feu, il alla se laver dans la Loire et revint se sécher prés du feu sous les étoiles, un délicieux fumet accompagnant la fumée. Un sourire illuminait son visage.

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Letiti
Reprise du train-train désormais quotidien. Enfilage de vêtements de protection spéciaux pour traitement de matière dangereuse. Enfin bon il met sa vieille chemise et enfile ses braies élimées pour aller transformer sa récolte de régurgitation en boulette pour poisson d'eau douce.

Une fois cela fait, le tout est chargé dans la barque, puis au prix d'un effort admirable, celle-ci s'avance sur le fleuve, tanguant dangereusement à chaque coup de rame et menacant de faire passer à la baille le navigateur et son chargement. Les zones les plus poissonneuses sont repérées par l'intuition ultra sensible du pêcheur avisé -ca frétille- les boulettes sont généreusement distribuées, et il ne reste plus qu'à facilement récupérer un ou deux poissons pour sa journée de travail.

Ne manque plus à notre travailleur acharné qu'un bain frais et revigorant dans l'eau courante pour éliminer toute odeur suspecte et enfiler ses vêtements propres une fois sec.

La rude journée est terminé alors que le soleil arrive péniblement à son zénith. C'est le moment pour Letiti de manger un morceau et de s'installer tranquillement pour la sieste.


Qu'il est dur d'être inventeur!
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Letiti
Une fois n'est pas coutume, au lieu de piquer son roupillon habituel de début d'après midi, Letiti se mit à réfléchir.

Comme à son habitude, il s'adossa donc confortablement à un arbre au bord du fleuve, et entrepris de mettre un peu d'ordre dans ses idées. Un tel embrouillamini lui trottait dans la tête, qu'il se sentit obliger de fermer les yeux pour ne point être perturbé par ce qu'il pourrait voir.
Un passant non avertis aurait pu croire qu'il s'adonnait au repos bien mérité du travailleur acharné qu'il était.

Nooonn! Le diable n'était pas comme ca! Il avait toujours l'esprit vif et alert...


zzz zzz zzz
roofl grrrr
gniamplab
zzz zzz zzz


Sous l'effort hyper important développé par sa cervelle hors du commun -oui vaut mieux pour le commun - et par instinct de survie, Letiti s'était endormi pour protéger ce qui lui risquait de boyaux de la tête.

Il ne faut pas croire que rien ne soit sorti de tout cela. Vers la fin de l'après midi, ouvrant un oeil et s'étirant, Letiti conclut:


Bon le cuistot ca doit etre OK!
l'entré à travailler.
Le plat principale, bonne base mais insuffisant.
Le dessert je tiens une super idée.
Pour ce qui va autour j'sais à qui m'adresser.

Bon boulot Titi!


Il se releva donc et se dirigea vers une taverne espérant qu'on le laisserait entrer pour changer de ces derniers jours.
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Letiti
Réunion au sommet! Il avait fallut au moins ca. Décidément les sous-fifres si on leur vole pas un peu dans les plumes, ca ne se remue guère.
*Pas comme quoi qui cours toute le journée dans tous les sens* se dit Letiti. En fait de réunion, ce fut une espèce de remue méninges avec le chef cuistot qui s'était fait. Les idées avaient fusées. Aucun des deux ne voulant perdre la face, le menu avait tellement grossit qu'aucun invité ne réussirait à gouter à tous les plats c'était certain. Ce serait une orgie rien de moins. Enfin s'ils restaient en vie jusque la bien entendu.
Le menu était donc fixé. Restait à définir quantité de choses pour le moins rébarbative. Des comptes à faire, des quantités à prévoir. Le diable pris note mentalement de trouver quelqu'un pour lui faire ce travail. C'est qu'il savait déléguer si cela lui enlevait le peu de travail qu'il aurait eu à faire.

La campagne électorale dument finis, il s'en retourna sifflotant à son tonneau. Etait-ce la guerre qui arrivait? Le tonneau était quasiment à ras bord, chose qui ne s'était jamais vu. Les gens devaient chercher du courage dans l'alcool. Il allait pouvoir en faire des boulettes.


Enfin j'espère que ma barque coulera pas sous leur poids quand même.
Remarque qu'est ce qu'il vaut mieux? Mourir noyé ou éventré?
Mouarff essayons de rester en vie encore un peu.

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