Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >>

{rp}Il est où le cap'? Bah il prend son pied! ATTENDEZ!!

Zahra.2
{ Restez GROUPIIIIIIIIIIIIIIIIIR , Namacouche ou l’art de prendre racine ? vision décalée de Zahra}

Je suis une rooooooooooooooooose ; je prend raciiiiiiiiiiiiine ici au Languedoc,
J’aime , j’aime la cambrousse, j’aime la mousse qui dépasse de mes chopines,
Aïe , aïe, je reste « croupir », c’est mieux que groupir !


Bon c’était une mélodie sans hoquet de la dame, qu’on pouvait écouter , après tout aujourd’hui , le capitaine avait laissé le tour à sa « seconde » ; Soso, était la dame qui s’occupait de faire patienter le bataillon,

Conversation taverneuse :

Soso…on part ce soir ?

Non .


Soso on part ce soir ?
Non….

Soso… on part ce soir ?

*soso tape du pied, pète un câble en gros*


NON !

On ne part pas ce soir ? …..

OUIIIIII

Pourquoi ?

A mon tour, de prendre mon pied ! C’est ainsi !

C’est ainsi, oui, que les pensées de la Zahra devenaient réalité, elle s’était enrôlait dans une armée d’obsédés, sûrement qu’elle était aussi un peu comme le reste de l’équipage, mais là, ce sentiment de prendre racine dans une terre, sans trop le vouloir. Ils étaient rendu à faire le tour des tavernes, à faire le plein de potins.

« les languedociens, sont gentils, sont généreux, c’est bien , mais faut pas trop abuser de la gentillesse des gens, et encore moins de la patience des troupes »
troupes ?

oui, oui, on a des troubadours dans la clique, on a des soldats, des fermiers, des mineurs, des enfants, des femmes, des hommes, des nourrissons, bref, on est pas une armée lambda, on est une « space armée », on dirait des touristes, ou bien, des nonnes et des moines en pèlerinage !

Vous voyez, Noëllie, bien c’est notre « appât » , là bas dans le coin là, c’est le baron Theognis, il a deux couronnes , c’est un double baron, qui sent doublement bon, c’est le logisticien, vous voyez si vous n’avez pas de pain, faîtes la manche devant lui, il vous tendra un pain, par contre souvent il est intenable et intouchable d’après certains, il a une troupe de dragon, paraît qu’ils crachent du feu, vous voyez là bas , bien c’est Gros beau renne, le géant chauve, puis avec lui là, c’est Isa jeune mère de deux jumeaux, se sont les dragons, vous me direz, même qu’il paraît que le baron Theognis, à un double lui il s’appel Théophile, j’crois qu’il n’a d’yeux que pour lui, je pense bien qu’ils sont narcissiques , j’avoue qu’avec toutes ces histoires de chasses, j’en perd mon français, donc dans l’histoire Gros beau rennes, a embauché L’appât Noellie pour réussir à choper le double baron Theo ; le souci, c’est que Théo c’est un oiseau rare, c’est loin d’être une dinde, il a même dit de sa propre bouche « qu’il était dur à cuir », donc à notre grande surprise, en taverne avec Noellie on a découvert, que depuis le début, bien les chasseurs se trompent de gibier, et utilise le mauvais appât, vu que le baron double est un œuf qui faut lui trouvait plutôt une poule pour le couver, par contre un poisson a mordu à l’hameçon ‘(l’appât Noellie), c’est Theophile, c’est un drôle de poisson je crois, pis visiblement, l’hameçon apprécie sa morsure !
* se marre *

En attendant, ici ; je m’amuse pour oublier, que je suis loin d’être en guerre, ou quoique se soit.

En fait, voyez vous, je me la joue même conseillère du dimanche, genre la dernière fois, je roupillais dans ma tente, tranquille….. pis là un gamin vient en courant :

Dame Zahra, Dame Zahra venez, il y a urgence, Dame Sofio vous fait appeler ! Il y a un CAS !

Moi, je me suis dit, bah allez, hein, on est groupi, autant répondre à l’appel de la Soso, je me rend dans la taverne, armée jusqu’au dent, je croise Soso, Attia, puis un messire, sympa ; Bruenor, un blond, mignon tout ça ; il se trouve que le gaillard , la veille avait lancé un compliment du genre « dame Zahra vous avez un jolie teint », pis qu’il aurait aimé voir la couleur de mon …enfin pas besoin de dire les details…
Il avait l’air déprimé, donc Soso et Attia, m’appellent… apparemment, je fais office de comment dire « dame de joie ? » heu pas catin non ! quand y a la déprime quelque part on m’appel….
Attia et Soso étaient désespérées, elles avaient tout essayé pour remonter le moral du bonhomme,
Figurez vous qu’il buvait de la tisane ! MAZETTE, j’vous dis dans quelle armée que j’suis tombée moi, d’où un soldat boit de la tisane ?PFFF ! donc, je tente d’ouvrir le débat avec le jeune homme déprimé, je me l’a joue médecin des « cœurs ».
Pis là, bien je vois que quelques larmes perlent le long de ses joues au bonhomme, puis son regard embué, ça m’a fendu le cœur ! Alors j’ai eu une superbe idée, vu que visiblement Bruenor n’avait aucune raison valable de pleurer, me suis dit, allez hop séance fouettage, donc je décroche mon fouet , je le fais claquer…. Pis DEVINEZ QUOI ! ! ! ! IL S’EST SAUVE ! ! j’vous jure que ça m’a choqué, il a détalé comme un lapin…. Pourtant , je suis douce, hein, avec mon fouet, vrai que je peux faire chialer, mais bon…. Quand il n’y a pas de raison de pleurer, faut accepter de se faire fouetter….

Vous avez vu , à quoi qu’on sert pour le moment ?
On sert à vider les stock de bières et de vins des tavernes des villages traversés.
On sert à secouer les douaniers, par ce que mine de rien, quand on arrive ça fait pas mal de gens à fouiller, on est vachement nombreux !
On sert à faire du bruit dans le campement, genre hurlement de douleur lors des entraînements, pour camoufler quelques gémissements de plaisir dans certaines tentes.
Pour couronner le tout, on a des troupes qui servent d’animateurs , les troubadours tout ça….

Si avec tout ça on loupe notre coup, je sais pas ce qu’on peut appeler une armée moi…

*ronflement sonore qui accompagne le monologue de Zahra, le tavernier s’est littéralement endormi , c’est qu’elle pouvait être une arme redoutable le gaz soporifique effet unique !*
_________________
Kjerag
{RP à deux mains}

Kjerag s'était levé de bonne heure, réveillé de beau matin par une Zahra quelque peu éméchée qui n'avait pas fait une arrivée très discrète dans le camp. Le jour étant proche, il avait été difficile de se rendormir.
Il s'était donc levé et pour s'occuper, avait ravivé le feu et avait réchauffé le marmiton de soupe.
Personne n'était debout encore et au loin il entendit un garde interpeler quelqu'un. Il ne s'agissait en fait que de Nadaelle qui sortait faire un tour. Le jour finit par se lever et Ninon avec.

Le soleil brillait au travers d'un épais manteau de brume, le camp se réveillait doucement, certains avaient mal au crâne, d'autres avaient le mal de mer et certains cumulaient les deux...


Kjerag:

Salut toi, bien dormis? Il tendit un bol de soupe à Ninon qui venait tout juste d'émerger.

Ninon:

Ca faisait un moment qu’elle l’observait depuis sa couche qui ne faisait plus jaser personne. On finit par s’habituer à tout, même à voir dormir une femme sous un cheval, même une femme ET un homme, depuis quelques jours.
Un sourire éclaire son visage alors qu’il s’approche d’elle, un bol fumant à la main. Homme en or que celui-là.


Elle s’extrait de son hamac, s’étire voluptueusement avant de prendre la pitance offerte.
Hum… Merveilleusement, oui... Sourire ravi, bonne humeur matinale au rendez vous. Le pied, quoi !


Ils décidèrent d'aller chercher quelques morceaux de bois dans la forêt toute proche, la belle voulant en profiter pour se baigner dans le ruisseau qui y coulait, le beau promettant de monter la garde pendant ses ablutions. Hiver ou pas, l’hygiène était primordiale pour l’auvergnate. Et puis, ça faisait un bout de temps qu’elle négligeait ses furets, les laissant totalement libres nuit et jour. Une bonne chasse, voilà ce qui leur fallait.

Ils marchaient depuis peu quand soudain un cri résonna à quelques dizaines de pas, les deux poilus le nez au sol, à la recherche du terrier qui renfermerait la pitance du jour, quand soudain …


A L'ATAAAAAAAAAAAAAAQUE!!

Ils se précipitèrent, épées en main, prêts à tout. Ils restèrent muets de stupeur devant le spectacle qu’ils avaient devant les yeux.

Nadaelle, moulinant à tour de bras, se battant contre une branche en poussant des cris de perçants. Sans doute pour terrifier la pauvre branche qui semblait bien mal en point.
Il était évident que la dame avait envie de s'entraîner au maniement de l'épée sans grands résultats à première vue.

L’épée était fichée dans le morceau de bois tout déconfit.

Kjerag sortit l'épée du morceau de bois, la tendit à Nadaelle pendant que Ninon, écroulée de rire, essayait de cacher son hilarité en courant derrière ses furets.




Edit: mise en page.
_________________
La diplomatie c'est dire gentil le chien jusqu'à ce que l'on trouve une pierre.
Theophile
Sourire du brun aux mots de l'appât.

Langage des fleurs ? Non, je ne connais pas ...

Sourire moins franc ... jaune diraient certains. Se laissant entraîner par la bonne humeur de la jeune femme, il l'entraîne à son tour vers le campement en contrebas. Les tentes sont superbement alignées, traçant de larges allées transversales, entrecoupées de voies plus petites, répartissant les tentes en quartiers : l'intendance et le QG, plus loin l'infirmerie le carré des officiers, après encore, les terrains et tentes-écuries, pour les chevaux des soldats. Une tente plus large abrite l'arsenal et la logistique et est gardée en permanence. Menant la jeune femme d'une allée à une autre, il lui donne quelques petites explications :

Vous voyez, les tentes sont alignées parfaitement, c'est que la chef, Sofio, tient à ce que tout soit parfait. Il ne faudrait pas que nous ayons l'air faibles et désorganisés....

Arrivés à l'écurie, Théo s'avance vers son frison

Voici Black ... un frison pure souche, issu d'un élevage du nord. Il est très jaloux, ne vous avisez pas de l'approcher sans moi ...

Clin d'oeil amusé avant de terminer le tour du campement et de rejoindre la taverne la plus proche. La discussion s'engage autour d'une chope, puis d'une seconde. Confidences échangées, sourires et rires de connivence ... la tactique d'approche s'affine lentement, jusque tard dans la nuit ...

--Stark_barberousse
["Les feux de l'Amour"..... "Sous le Soleil" du Languedoc]

À l'aube, chant du cor, sous ses couvertures réglementaires, la Barbe se réveille en sursaut.

CHAAAARGEEEEEZ

Comme un salut à cette nouvelle journée....

bottes brossées, braies lavées, chemises propre, tunique, maille, tabard, l'homme en bleu est rapidement vêtu de sa livrée quotidienne. Mais son quotidien ce fait encore un peu attendre, point de "CHAAAARGEEEEZ", juste du "GROOUUUPIIIIIR". Alors, on attend et on s'entraine, ou on prend son pied façon "capitaine"................


L'homme vêtu de bleu s'avance vers le corral, s'occupe lui-même d'arnacher ça monture et l'enfourche direction la prairie voisine pour son rendez-vous amoureux du matin............

Plaignons ici ce pauvre cheval, forcé de passer toute la matinée à faire des aller-retour dans le champ, pendant que son cavalier ne fait autre chose que brandir son épée en beuglant:

CHAAAARGEEEEEEZ....

Parce que oui, l'homme vêtu de bleu n'a d'autre amour que la charge..... Vous en doutiez?

Au bout du septante et unième retour, d'ailleurs, la pensé du palefroi rejoint soudainement le surnom de l'homme, à savoir..... "la barbe!" Le sabot s'arrête net, écrasant sous son poids les champignons de la prairie..... D'ici quelques siècles, quand de savants hommes auront découvert les lois de l'inertie, nous pourront mathématiquement étudier la vitesse et la trajectoire du vol plané que l'homme décrit à ce moment......


CHAAAAARG-BrAf-Roll-AIE-Froutch-GEEEEEZ!

Sale bête...... mais à savoir...... lequel des deux?



Sofio
Parce que

Parce que a des grands soirs de profonde solitude, des gouts amers ou le rire n'est pas de saison,parce que la jouer mélo dramatique ca faisait longtemps, et que cette envie lui reprend un soir ...ce soir, même si les rires et les chants qui l'entourent sont de fortes puissances, même si la solitude effraye.

Parce que

Il n'y a pas de lacs, en ces terres, pas de poutres assez solides lui dit t"on, puis c'est un soir ou certaines choses refont surface, comme l'amour et la trahison, puisque l'un ne va pas sans l'autre.

Ben oui t'es une cruche

Parce que c'est un soir , ou la voix sa voix enfouie ressurgit , voila bien longtemps, qu'elle ne l'entendait plus, depuis les chemins de solitude, depuis toutes ces ruines qui ont fait de sa vie un passage de traverse.

Foret enchanté, le jour, de malheur la nuit

Parce que après avoir fait une promenade, romantique en ces lieux elle sentait le besoin d'y retourner en insécurité, une envie de châtier en elle, quelques vieux démons de sa vie, comme une chatte abandonne ses petits a la vie, et faire taire....

faire taire cette mélancolie sous la forme de ce qu'elle pouvait entendre si souvent en jour de grand vent.


Je ne leur porte pas rancune je les plains


Ranafout pas le moment ca, que au moins elle puisse vivre sa morosité sans avoir le poids de toute une histoire encore a tracer, que seul le poids de la vie morne lui apparaisse comme une fatalité, et s'en défaire avant de s'en aller.

S'adosser a un arbre, en y fermant les yeux dans l'obscurité profonde de la nuit, quelque pas déjà du campement de fortune, assez loin pour ne plus entendre le bruits des rires et du fers, percevoir un vent de la nature en silence profond, et sentir la présence de l'arbre a son dos, sentir une forme, puissante tout contre elle, comme il le fut dans le temps.Se donner un instant dans l'antre des bois, pouvoir toucher la mousse de l'écorce et la fraîcheur du sol qui remonte en la sève, trembler de froid, pour se sentir vivante, avoir peur des sons qui proviennent du bruissement des feuilles, sentir encore........


Tu crèveras de ton amour vide

Elle l'entend encore, l'imagine ricanant , ironique, pas de formes pas d'aspects, c'est juste que cela proviens de l'intérieur, ne l'entendait pas tout a l'heure en taverne, trop de chants et de godets, ne l'entendait pas sur ces chemins de traverses trop de monde a ses cotés, mais l'entend en cette nuit de malheur.

Ça la bouffe, la ronge depuis si longtemps, le vide le désespoir, une envie de cogner frapper s'acharner elle se redresse, tout contre lui, sent son rugueux d'écorce lui arracher le dos, et lui déchirer ses vêtements , elle serre les dents avait besoin de cette douleur au diapason, se retourne face a son bourreau , prend son bouclier et donne des grands coups dans le tronc, s'acharne en faisant sauter l'écorce pour le mettre a nu, en s'arrachant les bras comme vouloir se torturer, en se blessant au plus profond comme si elle voulait enterrer ses sentiments.


Et elle tape cogne, sans répit ne laissant au sapin que la couleur blanchâtre de sa peau a vif, il en saigne, et doit en souffrir, ses mains lui brulent et le métal du bouclier a plié, qu'importe...

Parce que a des grands soirs, ou elle ferait mieux de ne pas boire, et de ne pas la jouer a vouloir le bonheur, que tout ca remonte qu'elle se plaindrais a tous les maux, qu'elle finirait par croire au très haut..


Dernier effort avant de tomber a genoux a ses pieds, dernier coups avant de jeter le bouclier au sol, il ne servira plus a grand chose, et qui sait si le sapin pourra s'en guérir, elle a froid d'avoir trop chauffé, elle en brule d'avoir pas pu verser ses larmes de sang.

Rentre, c'est ainsi
_________________
--Le_passager_ombrageux
Nuit sur le sud…… Hiver plus doux que rude…… Dans les champs l’Ombre chemine, dans l’attente des sens, elle imagine…… Souffrance et cruauté sur un flot de pensées, en averse à l’horizon se déverse…… Sourire carnassier qui sous la lune vient se refléter, envie de chairs à croquer, de proies à démembrer…… Une étoile file et se faufile, solitaire et dynamique, sur un voûte où l’immobilisme se pique…… Entre les millions de points d’argent, éphémère tracé défiant…… Des pas qui vont au hasard, quand dans l’attente l’esprit s’égare…… L’œil est vif, le sang bouillonne, le chat guette la souris et il ronronne……

La terre gelée bientôt se couvrira de sang chaud…… Le Démon rôde silencieux, mains dans le dos…... Les pas qui s’approchent d’une carriole, désirs exacerbés qui s’étiolent…… Sous une étoffe cachée, attend dissimulée, faux affutée, l’arme du Brasier…… Main qui se referme sur la garde, once de patiente pour le feu qui tarde…… Mais encore la lame ne se dévoile, reste au fourreau, d’un large palefroi se pend à son dos, main qui glisse vers les naseaux…… Regard échangé, le cheval aussi le sait, bientôt sera la trinité de l’homme de la bête et de l’acier, chevauchera le centaure de la mort, au troisième chant du cor……

Mais pour l’heure, la nuit appelle, fuyant la torpeur, l’Ombre grimpe en selle....... Caresses à l’encolure, au petit pas démarre la monture…… Attente pesante, foule tourbillonnante, besoin de solitude, ne pas trahir son attitude…… Champs de neige sous la Lune, ramures dégarnies comme un gribouillis de runes, reflets pâles, silences comme un râle, ponctués du phrasé guerrier d’un combat désespéré…… Le Démon sourit et renifle l’air, dans l’ombre face à lui des relents de colère, parfums de souffrance, fragrance de misère…… Lentement il avance, contourne un maquis de ronces, les sabots de la monture dans la neige s’enfoncent….. Dents qui se dévoilent, sourire carnassier qui s’étale…… Toute proche se répand la blessure, à ses pieds le dément d’une meurtrissure…… Brasier qui n’est le sien, d’un autre Démon le chemin ? Le feu est là, qui réclame dans l’obscurité, reflets de la Flamme dans son regard embrasé…..

Sanglante et ardente chevelure qui s’ouvre sur les épaules comme une fêlure, frêle stature, qui plie mais perdure….. Murmure descendant, d’un cavalier géant, vers une rouquine de tourments…..


- Bonsoir Sofio…… C’est l’heure.... de répondre à la question…… de ta vie, ta douleur, est-elle le tort ou la raison ?


Petit ricanement qui s’évade en quelque battement, regard plus luisant l’espace d’un instant……



Sofio
Quand l'ombre passa, tel un silence enveloppant les bois, léger frisson qui n'est plus de froid, quelques senteurs inconnues,pour une peur déraison, ses armes seront inutiles, même la main qui malgré elle a glissé dans son corsage pour y saisir la dague,arme du dernier moment, il est déjà trop tard...

Ne te relèves pas....reste pliée courbée a l'échine du sapin, accepte sans révolte, d'autres combats surement sont a prévoir, celui la est le tien il te ronge te bouffe, depuis si longtemps et maintenant est la présent, tout prêts de toi.


Bonsoir Sofio…… C’est l’heure....... de répondre à la question…… de ta vie, ta douleur, est-elle le tort ou la raison ?


Un grand bruit sans un son, un voix sans paroles, quelques mots de douleur, peur ou déraison.

Enfin....

Parce que, il faudra bien qu'un jour elle réponde a son destin, parce que trop de fois le chemin emprunté n'était pas le bon, d'ombres et de lumières il faudra bien trancher et arrêter d'osciller, est ce déjà le moment de passer la grande lumière.

A genoux pliée comme le temps d'un baiser vassalique, a genoux ployé , comme le temps du pardon qui n'est jamais venu devant un évêque rempli d'insolence, le temps va manquer pour leur dire a tous, elle n'est pas de celles.....

En souffrance, sans combat, elle repense alors a son dernier baiser, si peu et en échappatoire, on ne la délaisse pas, on ne l'ignore pas, la souffrance de l'abandon lui file des cicatrices bien plus grandes que les estafilades des combats, elle relève la tête tout doucement , en plissant des yeux, pour essayer d'apercevoir son autre peut être.


Alors réponds! réponds a ma question est ce ma destinée, suis je si perfide et si repoussante que je n'attire que les pigeons enflammés, réponds!

Une sentence, ou un sort, poursuivre encore , tel un chemin de ronces qui s'ouvrent chaque jour,être et paraitre plus forte encore pour que perdure un sens a sa vie, si seulement.. SI la mort qui lui fut donnée aurait pu être de sa main, se délecter de son sang pour en garder le gout et pouvoir en jouir aux instants du futur,pour s'ouvrir a présent telle la fleur du matin a l'amour naissante qui lui était offerte pourtant a portée de cueillette.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)