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Affaire Nessty vs Comté du Poitou (Velden/Hugo)

Aldindethau
Le juge Aldin de Thau entra dans la salle du Tribunal, rajusta sa robe et se racla la gorge.

Prenant place, il ouvrit le dossier devant lui et parla d'une voix forte et solennelle.

En ce trente et unième Jour du Mois de Janvier de l'An de Grace 1458, suite au verdict prononcé en prime instance par le Comté du Poitou à l'encontre de Dame Nessty, et sur requête acceptée par la Procure, je déclare l'audience d'appel ouverte !

La Procédure sera menée par le Procureur Velden, ainsi que par moi même, Aldin, en tant que Juge ad hoc.

La partie requérante sera représentée par Dame Nessty assistée de son avocat, Maître Poupounet.

La défense sera représentée par Messer Xavix et Damian.du.cheroy et Messer Cristof, respectivement Procureurs et Juge de prime instance et par le témoin cité en prime instance, dame Kalimereth pour l'accusation.

Il est entendu que la Cour, par mon intermédiaire ou celle du Procureur Velden peut être amenée à appeler au témoignage de tierces personnes si l'intérêt s'en faisait sentir, et ce pour les deux parties au procès.

Tout témoignage demandé se devra d'être déposé dans les plus brefs délais. Nous ne saurons attendre plus de 2 jours, la venue d'un témoin cité à comparaitre et sensé être présent à l'audience. Tout témoin devra rester à disposition de la Cour pour les cas où celle ci aurait question à formuler.

La Procédure suivra le déroulement suivant.

Tout d'abord, le Procureur Velden énoncera les minutes du procès de prime instance.
Ensuite Dona Nessty et son avocat, Maître Poupounet seront invités à prendre la parole. Le Procureur Velden et moi-même pourront l'interroger ainsi que les éventuels témoins du requérant qui seront appelés à s'exprimer à la suite de dona Nessty.
Les magistrats de Prime instance seront alors appelés à prendre la parole. De la même manière que précédemment, le Procureur Velden et moi-même pourront leur poser des questions, ainsi qu'à leurs témoins.
En fin d'audience les deux parties seront invitées à s'exprimer une dernière fois, puis le Procureur Velden énoncera son réquisitoire.
Enfin en tant que Juge, je me retirerai et le verdict sera placé en délibéré avant de vous être énoncé.

Aldin de Thau fit silence de la main puis reprit la parole en s'adressant aux parties de l'affaire.

Si jamais certaines des personnes citées pendant la procédure de prime instance auraient malheureusement disparues, n'hésitez pas à me le faire savoir, de même si vous avez appris un changement de leur nom récemment. Cela nous permettra de ne pas espérer trop longtemps la venue éventuel d'un disparu ou de quelqu'un n'ayant pu être contacté par nos zélés messagers.

Pour terminer, je vous rappelle que nous sommes ici au sein de la Cour d'Appel, le respect et la bienséance y sont de mises. Tout comportement gênant au bon déroulement de l'audience sera sanctionné, et ce, aussi durement que cela sera nécessaire. Toute prise de parole sera précédée d'une demande préalable au Juge afin que les débats ne partent pas tous azimuts.

Procureur Velden, à vous la parole.

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Nessty
Arrivée de la gueuse impétueuse, toujours égale à elle même : bottes fraichement cirées pour faire bonne impression, chignon haut perché au pignon, truffe arrogante en avant, lacet de son corsage serré au maximum pour ne pas laisser échapper son trésor mammaire et noisettes sarcastiques prêtes à faire office de bazooka à étincelles. Sans oublier ses munitions favorites, non ses mirettes mais des akènes non décortiquées, planquées soigneusement entre les seins. Nessty balaya rapidement la salle d'audience du regard pour y apercevoir ces baudets du Poitou qu'elle adorait tant.

Zut ! J'suis la première, ben dis donc... J'ai baptiser Hippogriffe mon canasson pour la peine !

L'enchignonnée ne s'aventura pas dans des courbettes au risque de se vautrer mais salua très respectueusement la Cour en inclinant son ornement capillaire dont elle était si fière et qui fut jadis le giron des poux du Poitou.

Bien l'bonjour m'sir l'jugelot et m'sir ou m'sieur l'pro de la cure.

Toujours égale à elle même, et bien oui... L'ancienne poitevine se dirigea vers la place du procureur puis se ravisa en souriant de sa méprise et en se souvenant que cela faisait belle lurette qu'elle n'avait pas occupé un tel siège. Elle était là en tant que... que quoi de nouveau ? D'accusée ou d'accusatrice ? La Vilaine ne le savait plus elle même et attendit son avocate pour choisir avec elle l'une des places aux premiers rangs afin de profiter au mieux du spectacle torride qui s'annonçait en ces lieux. D'ailleurs à quoi pouvait ressembler maintenant la belle Poup qu'elle avait accueillie à Cosne ? Des années qu'elles ne s'étaient pas vues. Fichu destin ! C'est donc plantée en plein milieu de la salle que la gueuse se décida à poireauter.
Poupounet
Elle était arrivée la veille à Paris, elle trouva une auberge digne de ce nom afin de peaufiner son intervention du jour. Après une bonne nuit de sommeil, elle prit son temps avant de se rendre à la convocation. Un bon petit déjeuner avant le choix de la robe. La robe ... hum, le choix était délicat, l'évêque se refusait toujours de mettre ses horribles robes de prière. Non elle mettrait une de ses robes en velours vert foncé, échancrée juste comme elle les aimait, tout dans la suggestion, qui révélait les courbes de son corps. Ce n'est pas parce que l'on plaide que l'on doit être habillée comme un sac ...

Poup embarqua son dossier sous le bras et se rendit au palais de justice. Après les longs couloirs, les interminables escaliers, elle se trouva enfin devant la porte de la salle d'audience. Elle trouva le comité de réjouissance et s'approcha de sa cliente. Nes, elle n'avait plus rien à voir avec la jeune fille connu à Cosne qui marchait nu pied. Elle s'approcha de son amie, la salua avant de s'adresser à la Cour.


Messieurs, bonjour, je suis Maître Aliénor de la Combe aux Loups. Avocate de Dame Nessty.
Aldindethau
Le juge aldin venait tout juste d'ouvrir l'audience quand il fut apostrophé par la requérante. Il fronça les sourcils

Le bon jour dame Nessty, je vous prierais de vous adresser à la Cour de façon convenable en usant des appelations d'usage, votre honneur pour le Juge et Maître pour le Procureur, il me semble que nous n'avons pas élevé les pourceaux ensemble.

Arrivée de l'avocate Alienor, aldin se tourna vers elle,

Le bon jour Maitre, vous pouvez prendre place avec votre cliente, le Procureur Velden va ennoncer les minutes de l'affaire dont nous devons débattre.
Vous prendrez la parole quand la Cour vous en donnera la possibilité

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Nessty
Le chignon qui opine pour signifier que la Vilaine retiendrait la leçon du juge la réprimandant déjà. C'est qu'il ne semblait pas rigoler celui là et tant mieux. Sauf que lorsqu'une chieuse comme la gueuse, qui n'a pas d'amis et qui n'aime personne, retrouve l'une de ses rares copines, et bien ça tourne au poulailler et peu en importe le lieu. La preuve...

Vain diù d'vin doux !

Un blasphème pour accueillir un évêque, c'était une excellente idée... mais la surprise était telle que rien d'autre n'aurait pu surgir de sous le chignon en revoyant une Poup attifée comme une vraie dame. Encore plus belle que dans les souvenirs qu'avait Nessty du mariage entre la cosnoise et son ami Green.

J'vois que tu t'es faite belle pour affronter les baudets du Poitou ! T'verras, ils s'prennent pour des chevaux de course car sont hauts sur pattes mais n'en restent pas moins des bourriques...

Tournant autour de Poup pour l'admirer, elle en profita pour dresser le portrait des intervenants principaux dans son dossier. A sa façon, il en va de soi.

T'vas faire tourner la tête du Xavix comme ça, ma belle. C'est l'ancien pro de la cure dans le procès en 1ère instance, un bellâtre ayant d'bonnes manières avec les jupons même s'il leur préfère souvent une chopine. C'est aussi l'plus gauche du cheptel et il ne m'aime plus depuis que je lui ai filé des déculottées en témoignant dans les affaires de certains de mes amis. J'te parie en mille qu'il va sortir un torchon signé du comt'Ptit Hi-han qui n'a rien à voir avec cette histoire et qu'il va sans arrêt noyer l'poisson avec du blabla hors sujet. Une bouteille de vin de Touraine pour toi si j'me trompe !

Quant au sir Tof, le comte en place qui endossa la robe de juge rien qu'pour m'faire la peau, méfie toi de lui. Un vieux renard loin d'être un âne celui là... J'l'ai côtoyé alors que je résidais à Niort et ce fut l'un des seuls à oser me répondre lors de mes harangues de Vilaine pour secouer certains mollassons. J'l'estimais beaucoup jusqu'à... bah... jusqu'à c'qu'il me fasse coller derrière les barreaux pile le jour où le médicastre m'a autorisée à quitter l'Anjou. J'ai eu l'temps de me lancer dans un élevage de cloportes, mais ça, j'te l'raconterai plus tard...

Nessty se mordit la langue, son impétuosité doublée de son franc parler lui avait fait oublier où elle était et surtout de murmurer à celle qu'elle considérait toujours comme la tavernière qui lui avait succédé au Val Tordu. Nostalgie d'une adolescence envolée quand tu nous tiens... Il ne manquait plus qu'une table et des sièges pour que la greluche entame une conversation digne d'un salon de thé, bien que l'eau chaude était proscrite dans le régime éthylique de la gueuse. Un regard furtif vers le juge pour s'assurer qu'il ne râlerait pas après les donzelles déjà qu'il ne semblait pas aimer les animaux, une prière à un saint quelconque dont elle ne se souvenait de nouveau plus du nom pour que personne n'ait rien entendu, un sourire de chattemite pour se faire pardonner au cas où son Honneur Aldin voudrait user de son marteau pour lui aplatir le chignon et la gueuse suivit sagement son avocate en se jurant de se taire, du moins elle essaierait... Promis, juré, craché... ah nan, p'têtre pas cracher sur le si joli sol de la Cour d'Appel...
Xavix
Xavix avait reçu la convocation de la cour d'appel pour cette affaire qui datait maintenant de plusieurs mois. C'est avec un peu de lassitude qu'il ressortit ce dossier de ses archives et se rendit à la salle d'audience.

Enfin arrivé sur les lieux qu'il ne connaissait pas encore, après avoir erré dans les couloirs, il entra dans la salle. Il s'approcha de la place qui lui avait été réservé, salua respectueusement la cour, fit un signe de la tête Nessty qui était déjà sur place, et s'installa sur son banc attendant patiemment la suite des événements.

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Velden
Le procureur se leva et prit la parole.

Voici les minutes du procès de prime instance :

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Duché/Comté ayant prononcé le verdict : Comté du Poitou
Nom de la personne poursuivie: Nessty
Nom de la personne faisant Appel : Nessty au titre d'accusée jugée coupable, de grande Vilaine et d'ancien procureur refusant de voir la Coutume poitevine bafouée de la sorte

Nom du (des) Procureur(s) : Xavix et Damian.de.Cheroy
Nom du Juge ayant prononcé le verdict : Cristof, comte du Poitou

Date à laquelle le verdict a été prononcé : 28 novembre 1457


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Le 26 Septembre 1457,

Accusateur : Comté du Poitou
Procureur : Xavix Seigneur de Beaurepaire
Juge : Son Infinie Grandeur Faooeit de Surgère

Accusé : Nessty
Village d'origine : Poitiers
Niveau et métier(s) : Artisan


Votre honneur,

Au regard de la loi et des faits : nous , Xavix Seigneur de Beaurepaire, Procureur du Poitou, accusons :
Nessty de trouble à l'ordre public pour avoir organisé une révolte contre la mairie de Poitiers la nuit du 24 au 25 Septembre 1457.

Elle est donc poursuivi au titre de l�article 4 des lois pénales de LA Coutume du Poitou :
4-Du trouble à l'ordre public
a. Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant à la quiétude publique.
b. Sera pareillement considérée toute atteinte aux intérêts du Poitou commise par une personne n'étant pas sujette du Poitou

Je rappelle si besoin en est que la coutume Poitevine est affichée aux yeux de tous sur la place publique
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=10698

* Xavix présenta enfin les preuves citées dans cette affaire et remis le dossier au juge *
http://chateau-poitevin.forum2jeux.com/bureau-du-juge-f4/revolte-nessty-25-09-1457-t10070.htm

Je rappelle enfin que l'accusé peut faire appel à un avocat s'il le souhaite.

La parole est a la défense.

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Aucune en RP

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Kali se présenta à la barre et exposa les faits dont elle avait connaissance dans cette affaire.
Après la prise de la mairie de Poitiers du 25 septembre 1457, où le sieur @l3x a pris la tête de la mairie, on a pu voir dans les rues de la capitale, une affiche, sur laquelle Nessty se proclamait à l'origine de ce trouble, affiche qui a été remise à la cour.


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*L’accusée n’était visiblement pas présente dans la cour de justice.
Qu’à ne cela tienne, le procès se tiendrait par contumace.
Le procureur se leva de son bureau pour se présenter devant la cour*


Votre Honneur !

Nous avons ici à examiner un cas grave !
D’après les divers témoignages que nous avons reçu, dame Nessty serait à l’origine du mal qui ronge la communauté poitevine.

Elle aurait saoulé d’honorables et honnêtes serviteurs poitevins, elle aurait eut recours à la magie noire pour ensorcelé d’autres. Des bruits courts mêmes que son but était de vendre le château Pictave pour une somme ridicule. Certains disent pour une bouteille de Chablis, mais ce n’est pas très clair.

Ce qui est certains par contre, c’est qu’un faisceau de présomptions graves nous conduisent à conclure qu’elle serait la responsable des émeutes qui se sont déroulées dans la capitale, avec toutes les conséquences que nous connaissons.

Il n’y a qu’à considérer l’affiche plantée en place public portant sa signature. Ses autres messages visant à couvrir ses complices et ses victimes.

Puisque nous pouvons être convaincu de sa culpabilité, il ne reste plus qu’à savoir ce que nous devons en faire ?


L’acte qu’elle a commis est, je le crains, irréparable. La tourmente dans laquelle elle a emporté toute la communauté poitevine en marquera encore longtemps ses séquelles. Toutes ces personnes qu’elle a entraînée avec elle dans sa perfidie… *fit le procureur, baissant la voie doucement*

Le châtiment pour cette infâme crapule doit être exemplaire !
Non seulement elle doit payer pour tout ce qu’elle a commis, mais elle doit endurer le pire châtiment reconnu par notre cour de justice !

A savoir qu’elle ne pourra plus bénéficier de l’allégresse et de la douceur de vivre en territoire poitevin.
Par ce châtiment d’une cruauté sans pareille, car il n’est nul intérêt de vivre sans la beauté et la grandeur, elle comprendra qu’on ne peut toucher à l’âme Pictave sans en subir son juste courroux !
Mais comme nous ne sommes point barbares, et reconnaissons la Charte du Juge, cet exil ne pourra durer plus de trois mois.

Je requiers donc à l’encontre de l’accusée qu’elle passe trois jours en prison dans une cage à corbeau sans nourriture, ainsi que la peine d’exil maximum de trois mois.

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Aucune

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Ce jour, 28 Novembre 1457, nous Cristof, Comte du Poitou, Vicomte d'Aulnay de Saintonge, Juge du Poitou par intérim pour cette affaire, reconnaissons coupable dame Nessty, de Troubles à l'Ordre Public pour avoir organisé en compagnie du sieur Protozoaire les émeutes de Poitiers qui ont commencé la nuit du 24 au 25 Septembre 1457 pour durer plusieurs jours. Ont résulté de ces émeutes, la prise de la mairie de Poitiers, et de nombreuses tentatives infructueuses d'assaut sur le château. L'accusée a de sa main affiché en place publique la revendication de leurs actes. L'accusée a refusé de présenter sa défense devant cette cour.

Par ces motifs, considérons que la sanction doit être exemplaire tel que le demande la coutume afin que chacun sache que toute personne appelant à la révolte, sera punie très sévèrement par ce tribunal.

L'accusée est condamnée à 3 jours de prison, 150 écus de maigre participation au remboursement des frais de défense du château engendrés par ces émeutes, et 3 mois de bannissement du Poitou à compter de ce jour. L'accusée est reconnue indésirable sur le territoire Poitevin durant toute la durée de son bannissement, l'Ost Poitevin sera garant du respect de ce bannissement, avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir pour l'accusée si elle venait à ne pas le respecter.

Entendu que l'accusée n'apporte pas la preuve de sa solvabilité, l'amende de 150 écus sera convertie en 3 jours de prison supplémentaires.

Pour le bien du Poitou
Fait à Poitiers le 28 Novembre 1457
Comte Cristof

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Aldindethau
le juge aldin griffonait sur son parchemin à l'ennoncé des minutes du procés de prime instance quand le greffier vint lui murmurer à l'oreille.
Aldin s'adressa à l'assistance,


J'apprend que messer Damian et Dona Kalimereth ne sont plus de ce monde ou disparus. Nous procederons donc sans leur témoignage dans cette audience.

J'appelle à la barre la réquerante pour nous faire part de sa version des faits et des raisons de son appel dans cette institution.
Nous vous écoutons, soyez concis, claire et sans fioritures.

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Poupounet
Votre Honneur, merci bien pour votre diligence. Ne vous inquiétez pas pour moi je connais le respect que l'on doit à une Cour.

Sourire, elles redeviennent les gamines qu'elles étaient avant, à piailler comme des poules de tout et de rien. A balancer des seaux d'eau, à rempiler les buches dans l'âtre de la taverne devenu son auberge maintenant. Elle tournoie comme une gosse, ses longs cheveux bruns détachées, la robe tournoyant avec elle. Elle sourit à son amie en entendant parler de Baudet.

Tu sais j'ai des traits poitevins dans mes écuries et dans celles de la Baronnie d'Arquian, je connais bien la race.

Aller va on va s'installer avant de faire gronder.


Tout en regardant le juge d'un regard mi taquin mi sérieux, elle guida son amie vers la partie réservée à la requérante. Elle s'installèrent attendant l'arrivée du convoi poitevin. Discutant de tout et de rien. Arrivée du premier proc, Monsieur Acte d'accusation comme Poup aimait l'appeler quand elle préparait le procès, Monsieur réquisitoire ne serait pas là tout comme Madame je sais tout mais j'ai rien vu. Poup salua l'homme en attendant le début de l'audience.

Le proc se lança dans une longue tirade, ba oui il y en avait des bêtises à dire, oh ce n'était pas de la faute du proc de la CA mais plutôt de ceux du Poitou. Enfin le juge annonça la disparition de deux protagonistes de l'affaire. Poup bouda un brin, elle allait avoir moins de monde pour écouter son œuvre. Elle murmura à la vilaine.

Ouvre ton corsage, nous sommes les seuls femmes, il va falloir les troubler aussi.

Enfin bon, c'était à Nes de parler, aussi elle la poussa du coude.

Aller c'est à toi et dit pas de conneries hein !
Cristof
Le 31 janvier, Sa Grandeur le Comte d’Aulnay de Saintonge, Vicomte de Frontenay et Baron de l’Isle Jourdain reçu un courrier d’un Juge de la Cour d’Appel l’avertissant qu’il était convoqué, pour le lendemain à Paris, dans le cadre d’un appel de la dénommé Nessty contre le Comté du Poitou.

Pour quelle affaire se dit-il, surtout qu’il était appelé à témoigner et il ne se souvenait pas avoir été témoin dans une affaire ayant opposé Nessty au Comté.
Par chance, il se trouvait justement non loin de là, mais c’est au final le 2 février à l’aurore qu’il fit son entrée dans la ville. L’intendance une fois réglé, il se présenta à la salle d’audience qu’un aimable individu à l’entrée avait bien voulu lui indiquer.

Il pénétra sans se soucier des évènements en cours dans la salle et resta planter les mains dans le dos, attendant que l’on remarque sa présence et qu’on lui indique un endroit plus confortable pour assister à l’audience.

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Aldindethau
Tap tap tap, le bruit des bottes du juge sur le plancher, il pensa que cela commençait bien, la requérante prenait vraiment son temps.

D'un regard appuyé il fit signe à dame Nessty,


Dame Nessty, C'est à vous, on vous écoute !
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Poupounet
A tien voilà le Comte - juge homme à tour faire en somme et il fait le thé aussi ? Poup lui adressa son plus beau sourire, faut ce qu'il faut, peut être qu'elle arriverai à le troubler ? Oh mauvaises langues, elle a suffisamment de connaissance en droit pour y arriver autrement naméo ! Mais elle admet qu'un homme qui la regarde hein ^^ Bon bref on digresse du sujet de base. Elle fixa son amie et un coup de coude plus tard.

Hé, tu va causer, tu commence bien, à énerver le juge comme ça toi ! Arrête de penser à ton bellâtre et file leur faire la causette.
Nessty
Nessty faillit exploser de rire au conseil vestimentaire de son avocate. Une évêque qui incitait à l'attentat à la pudeur ? Sacré débordement en prévision et en pleine Cour d'Appel de surcroit. Il ne manquerait plus qu'un couillu leur fasse une crise à la vue d'une godinette aux seins à l'air pour qu'il y ait encore moins d'invités à cette sauterie malheureusement réduite de moitié.

Hey ! T'as pas bien vu mon corsage toi ! L'est déjà au maximum du minimum ! Puis t'aurais pu m'dire qu'ils sont mignons ici, j'aurai enfilé une robe au lieu d'ma tenue d'combat...

L'enchignonnée bomba tout de même le torse pour démontrer à sa voisine que l'amorce de rupture du peu de tissus recouvrant ses attributs féminins n'était pas loin. Puis elle se fit toute petite sur son siège quand on l'invita à prendre la parole. L'heure était grave. Le moment tant attendu était là. Mais point de potion magique pour fêter cela et abreuver un gosier bien chargé. Le temps de se racler la gorge quémandant à son habitude un peu de lubrification, de se gratter le chignon pour y réactiver quelques poux du Poitou qui y séjournaient encore, de remettre ses idées en place c'est à dire de remonter ses 2 trésors sans qu'ils ne s'échappent de leur cage mammaire, de reluquer un peu partout autour d'elle et notamment vers Xavix pour voir s'il avait penser à ramener une petite fiole de gniole, d'agiter l'une de ses mimines pour lui faire un coucou en guise de salut, de... de se taire puisque Poup lui avait demandé de ne pas dire de conneries... et vlà que le jugelot s'impatientait d'entendre jacter la belle, au point d'oublier quand même un détail et non des moindres.

Le coup de coude de sa voisine la fit grogner, switchant Nessty du mode copine coquine en mode Vilaine pleine de haine prête à la rengaine. Un peu de brutalité dans ce monde de douceurs, il n'y avait rien de tel pour éveiller le monstre enchignonné.

Aoutch ! Mais eeeeeeuh.... Faudrait savoir ? J'cause ou j'cause pas ? Parce que des conneries j'en ai à revendre au kilo voir au quintal...


Les noisettes se firent sarcastiques quand elles découvrirent sir Cristof, ce qui signifiait pour la gueuse que tous les acteurs de la mascarade poitevine était en place et que son show allait pouvoir débuter. En aucun cas, elle n'aurait dispensé d'un seul compliment ses adorables baudets. Elle opina doucement de la tête à la dernière consigne anti-guimauve de son avocate qui avait deviné que seul un Vénérable Vieux Con était susceptible de dévier une telle Vilaine de son dessein. L'élévation de son chignon annonça que le potron n'allait pas tarder à en faire de même. Nessty se leva donc solennellement et se dirigea droit vers l'homme qui attendait. Un bel homme il en va de soi, noble dans sa vesture comme dans sa posture, un seigneur de mérite et de fonction, un membre éminent de cour de justice, un couillu peu enclin à apprécier les facéties d'une Vilaine... roulement de tambour pour accompagner le roulement du popotin de la gueuse aguicheuse en marche...

Sir... c'est presque un plaisir de vous revoir.

Le chignon s'inclina respectueusement devant le "détail" omis jusqu'à là, c'est à dire devant l'ancestrale tête couronnée poitevine, le dénommé sir Cristof de tout plein de choses. Nessty posa l'une de ses mains sur son coeur pour en retenir le contenu le temps que son buste suive le mouvement de son ornement capillaire. Il eut été dommage de faire offense à l'ancien comte et juge dans cette affaire intemporelle en ne l'accueillant point. Elle lui souffla sur un ton de complicité et de compassion mêlées quelques mots doux dont seule la Noisette Sarcastique avait le secret.

Je vous offrirai bien mon siège mais je crains qu'il ne soit trop inconfortable pour votre noble séant.

Il me faut m'en retourner caresser cette barre derrière laquelle le Poitou adore me voir avant que son zon'heure z'Aldin ne viennent me faire chercher par le chignon. Prenez vos aises car nos retrouvailles ici même risquent d'être aussi longues que le rendu de votre verdict...


Un regard malicieux légèrement tressaillant sous l'effet un clin d'oeil difficilement contenu et la gueuse s'apprêtait à se diriger - enfin - vers la barre des accusés, des témoins et de tout le tintouin.
Cristof
Amusant, c'était Nessty qui accueillait le Comte pour les réjouissances, alors que le Juge tapait du pied comme un sale mouflet en colère.
Il sourit à Ness sans arrière pensée et décida de poser son séant sur le siège proposé par la donzelle.


Aussi inconfortable soit-il, c'est le seul qui m'ait été proposé, alors puisque vous le permettez, je vais y poser mes fesses.

Joignant le geste à la parole, il pose son fessier sur le siège, soupirant d'aise de n'être plus débout.

Quand à la longueur des débats, je crains plus pour les autres que pour ma personne.
Il y a fort longtemps qu'avec vous, j'ai appris à n'entendre que l'essentiel...ce qui se résume souvent à des onomatopées divertissantes.

Allez donc, le juge trépigne d'impatience!
Vous êtes déjà chiante comme la pluie, ne soyez pas en plus sadique au point de laisser la cour pendue à vos lèvres, dans un suspense aussi insoutenable.

Le Royaume de France a les yeux rivés sur nous et cette importantisime affaire:
"La pilleuse de Mairie contre le vilain Comté du Poitou."


Il rit et d'un geste du bras invité la donzelle à se rendre à la barre.
Son monologue sarcastique terminé, il va pouvoir maintenant entendre les griefs qui ont poussés la CA a accepté l'appel.

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Aldindethau
Le juge Aldin n'en croyait pas ses oreilles, il tapa sur le lutrin energiquement avec le marteau, faisant silence,

Vous vous croyez à la foire ??? Je veux ici du calme et du silence, on est dans un tribunal royal et vous vous devez de rester dans les regles de la bonne tenue qui sied à ce lieu.
Je vous avertis qu'une seule fois, le prochain avertissement, je suspend l'audience jusqu'a nouvel ordre. J'espere que c'est bien compris, la Cour n'est pas la pour perdre son temps et écouter vos conversations de taverne.


Aldin vit venir à la barre avec nonchalance la requérante,

Enfin ! Nous vous écoutons, exposez nous les raisons de votre appel sur votre procés de prime instance.
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