[RP] Une vie à trois

Que d’aventure... Un brigandage dont Sandy devait ce remettre de certaine blessure encore douloureuse, une petite qu‘elle prenait sous son aile maintenant, elle devait avouée être heureuse d‘avoir sa petite protégée près d‘elle. De plus Daien semblait plutôt content lui aussi que la petite emménage avec eux. Cependant, l’incident du château était encore un mystère pour le mari... Sandy n’avait pas eu le temps de lui en parler d’ailleurs, mais elle devait absolument lui dire, pour que la petite princesse ne soit jamais seule, enfin... Essayer....
Une question refaisait surface malgré elle... Les yeux de la petite Isabelle revenait la hantée, la peur, l’angoisse se lisaient dans son regard.
Qui pouvait bien faire autant peur à la petite? Pourquoi la voulait-elle? Aucune réponse ne venait, aucune solution sauf le fait de garder l’œil sur la princesse.

La jeune femme ouvrit la porte et laissa entrer la jolie blonde, elle déposa sa valise sur le canapé et inspecta les lieux quelques secondes, rien n’avait changé... Tout était pareil, ce qui sécurisa la Dame, elle resta aux alertes malgré tout. Une main posée sur son bâton, le moindre bruit et Paffff l’inconnu se ramasserait aussitôt dans les vapes, Sandy ne pu s’empêcher de rire en pensant à la scène. L’heure n’était pas à la rigolade mais elle était tellement sur ses gardes que son rire l’avait surprise.

Elle referma la porte derrière elle, les yeux rivés sur Isabelle, Sandy reprit son sérieux et s’agenouilla devant la petite en disant:

Bon Isa, tu dois me dire qu’est-ce que tu as entendu... Cette femme, tu connais son nom? Que voulait-elle? À qui parlait-elle?

Les questions sortaient malgré elle, si la petite courrait un danger, elle devait de savoir! On pouvait lire l’inquiétude sur le visage de la nounou...

Quelques minutes plus tard, un verre de lait arrivait, quel soulagement pour sa petite gorge sec. Sa nounou lui laissait le droit de prendre tout ce qu’elle voulait quand elle le voulait, quelques idées lui venaient en tête, mais ce n’était pas le moment de les montrés. Plus tard! La petite se demanda si c’était la même chose avec son mari.
Son idéal n’était toujours pas entré, la petite était déçue, elle espérait le voir avant l’heure du lit, elle aurait peut-être droit à un bisou, qui sait.

Nounou...

Finalement elle décida de se taire puisqu’elle ne voulait rien dire en réalité. La petite blonde décida d’aider Sandy dans la cuisine et mangea à ses côtés. Elle continuait de penser à sa petite sœur qui lui manquait malgré tout, mais essayant de cacher ses sentiments, elle termina son repas en vitesse et fila vers sa chambre. Lorsqu’elle entra dans la pièce, elle remarqua le fil sur le bureau mais un détail manquait.
L’aiguille...

Mmmm...

Comment voulait-elle apprendre sans l’élément principal!
Isabelle prit le temps de placer ses robes et ses rubans dans la penderie et mit sa robe de nuit. Elle choisit la plus belle pour l’arrivée de l’homme des deux femmes, elle grandissait et certaines rondeurs commençaient à faire leurs apparitions. Se regardant dans le miroir, elle essaya de mettre ses petites formes en valeur puis, elle descendit et se glissa sous la couverture avec la nounou.
Le lait était tellement chaud, qu’elle se brula les lèvres...

Aieuuu... C’est chaud!

La pauvre, elle décida alors de coucher sa tête sur le petit coussin et laissa l’histoire l’envahir. Un massage de tête, mais Isabelle fermait les yeux tranquillement contre sa volonté. Elle voulait attendre Daien, elle voulait le voir et espérait le voir. Après quelques minutes tout était noir.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle était dans son lit mais il y avait du bruit en bas.

Déjà le matin? Nounou!

Elle poussa le tas de couvertures vers le bas du lit, et se leva sans faire de bruit. Se dirigeant vers la porte, elle entendit son prince charmant. C’était lui! D’un bond elle se dirigea vers l’entrée, la nounou venait de fermer la porte de sa chambre et le beau brun était planté là debout.

Coucou beau Daien, mais où étais-tu passé? J’me suis inquiétée moi!

La jeune demoiselle le regardait près de la porte, bombant la poitrine, enfin le peu qu’elle avait, elle avança vers lui souriante plus que jamais. Il n’était pas dans son état normal, il sentait fort et ressemblait à une vieille chaussette mais malgré tout ça, il restait le plus beau au cœur de la petite demoiselle

Messages Hrp par MP seulement! ça va saigner... {B}

Oui mon ange, c’est normal que tu vois deux assiettes! On a de la visite.

Lorsque la porte se referma, Sandy entendit la petite... Elle était debout, elle sortit alors la tête et regarda en riant. Isa, essayait de séduire son homme, le pauvre il était tellement bourré... Devait-elle sortir et aider son mari? Nannn... Encore quelques petites minutes à se marrer ensuite elle viendrait à sa rescousse. Fallait le sortir des griffes d’Isabelle, mais bon... Vu son état, probablement qu’il ne pourrait jamais se sortir de la situation seul, Mais pas question de l’aider à faire la vaisselle^^ No Way!

Elle s’installa dans le fond de la salle et regarda attentivement, Isabelle qui lui posait des questions, agissant comme la douce de son mari, elle riait dans sa barbe... (L’expression hein!^^) Le regard de son mari la questionnait sans arrêt, mais ce n’était pas ni l’endroit, ni le moment... Trop saoul pour placé ses mots en ordres alors encore moins lui parler du château... Bon l’était temps de mettre Isa au lit... Le temps avançait et la nounou était une lève tôt...

Isa, ma belle! L’heure d’aller au lit.

L’heure... L’heure... Mais quelle heure pouvait-il bien être? Elle posa ses yeux vers la fenêtre, l’éclat de la lune frappait les volets, elle comprit alors que c’était le milieu de la nuit... Mmmm... Mais bon, elle retourna la tête vers son mari et la petite. Elle était toujours là! Sandy prit le temps d’aller dans la cuisine pour préparer une tisane à son tendre, vu la gueule de bois qu’il aurait le lendemain... Revenant dans l’entrée, elle lui donna la tisane et lui chuchota:

Je t’expliquerais tout demain! D E M A I N

Elle prit le temps d’articuler des fois qu’il n’aurait pas suivi... Elle glissa ses yeux sur Isa, le regard doux, elle lui indiqua sa chambre d’un coup de tête. La p’tite aurait le temps de voir Daien le matin même....

[Where is Daien? Daien is in the quitcheûn....]

A peine son regard posé sur sa femme, que la petite lui arrachait le bras pour savoir où il était passé..

"Beuh..t'es d'la milice toi maintenant? J'répondrais que sous la présence de mon avacot..euh..mon acovat..bref.. j'parlerais qu'après l'appel à un ami qui qui qui saura me défendre! naméhip's!"

Il se rendait bien compte, qu'avec 2 personnes du sexe opposé au sien, les futures semaines allaient être rude. Il devrait redoubler de méfiance, travailler l'art de la discrétion, effacer ses pas en sortant de la maison, marcher à reculons dans les rues, quand la neige tomberait, afin de perturber leur esprit. "hummfgrrrf.." En parlant d'esprit, il lui faudrait aussi garder une réserve de lucidité, pour répondre aux interrogatoires:

"Comment ça où étais-je? Mais voyons, j'ai été à la réunion des futurs alcooliques! Et on a entamé un débat très important, "Boire ou pas boire, telle est la question", et finalement on a trouvé la réponse..Tu veux l'écouter ma réponse petite?.."

Daien essayait d'avoir une contenance sobre..c'est à dire une main crispé sur le bord de la bassine, et l'autre tendant un doigt devant son visage..

"Et et bah, on a trouvé que la question était pas la réponse exacte..on a donc au bout de 4h remodéliser cette interrogation universelle en.. Se grattant la tête... "Ah oui, "Boire, ou ne pas boire, j'me pose pas de questions, j'picole!" Mouahahaha.. Il éclata de rire devant la gamine, et devant sa femme.

S'essuyant les yeux, il remarqua pas que Sandy lui avait servit un étrange breuvage dans une tasse.

"Gnééééééé quoi ça? Première fois qu'il en voyait une....Il la caressa méfiant, humectant les vapeurs qui s'en dégageaient. "gné sa se boit ça?"

Pas sûr du tout, il regarda sa femme intimer l'ordre d'aller se coucher à la petite, lui glissant une phrase dans les oreilles qu'il ne comprit qu'à moitié.. " je criiiiiiiiiitch..demain..scritttchhh D E M A I N.."

Interrogatif, ,il la regarda emmener la princesse de Proisy vers sa chambre, puis dubitatif..

"deux mains? Pourquoi qu'elle veut que j'boive son breuvage à 2 mains? Ignnn..." Ne réfléchissant pas d'avantage, il s'éxécuta, effectuant une belle grimace à la fin.

"Euuuuuark.".. Boivent ça les nobles? Ils vont perdre leurs virilité..quoique, pour certains, c'était déjà trop tard.. Petit sourire ironique.

Il reposa la tasse sur la table, et décida de monter dans la chambre à vom..à coucher...

Son prince était là, elle marchait le long de la rivière avec son nouveau mari, ils étaient si heureux. Enfin son beau brun était à elle seule, personne pour partager. Les baisers si doux, son sourire si radieux... La jeune fille souriait de plus belle les yeux fermés.
Elle désirait un baiser, un vrai... Isabelle se leva et prit la route de la cuisine. La porte du jeune couple fermée, la jeune blonde l’ouvrit avec douceur et y entra. Les deux dormaient paisiblement mais la nounou semblait tourner sur elle même...

Elle referma la porte, retourna dans sa chambre pour mettre un habit plus convenable pour une jeune princesse. Se dirigeant vers l’entrée, elle ouvrit la porte avec délicatesse et la referma derrière elle.
Malgré l’interdiction de Sandy, elle ne pouvait pas s’empêcher de vouloir explorer et fît le tour de la maison. Après trois tours, la tête commençait à tourner, c’est alors qu’elle entendit un jappement.

Un p’tit sien! Viens ici!

La petite bête approcha sans aucune peur, il était brun, comme son prince dans son magnifique rêve. Elle le caressa doucement, contente d’avoir un ami.
Le regardant longuement, elle le trouvait de plus en plus mignon et son désir continuait de grandir en la jeune fille. Lorsque Zouzou, le nom qu’elle avait choisi pour lui, la lécha sur le visage, elle en profita pour glisser sa langue sur celle du cabot.
Voilà son premier baiser, souriante elle entra dans la demeure avec le chien et courût jusqu’à la chambre de Sandy et Daien pour sauter dans le lit. La nounou était déjà réveiller mais la petite blonde arriva tellement vite que celle-ci ne pût s’en rendre compte sur le coup.

DAIENNNNNN!!! NOUNOUUUU!!! Ze peut garder le p’tit sien siouplait!

Sandy n’eut pas le temps de réaliser lorsqu’elle aperçut la petite entrée comme une flèche, le cœur fît quelques bonds avant que le corps de la jeune femme suis le mouvement à en tomber du lit.

AieuuuHhh!

La petite blonde sautait sur le lit, avec cette bête affreuse avec une pincée de charme. Hmmm.. Un chien? La nounou regarda la jeune fille ainsi que la bête en question... Pourquoi pas! Après tout Sandy avait bien eu des renards lorsqu’elle était à Thouars. Son chéri lui, ne semblait pas s’y opposer puisqu’il gardait les yeux fermés, essayant de regagner son sommeil. Se réinstallant confortablement avant que Miss Princesse décide de prendre sa place, elle lui demanda de ce calmé.

Tu sais Isa, un chien c’est des responsabilités! Il est propre au moins?

La jeune femme examina le cabot quelques instants, on pouvait voir dans ses traits qu’il était encore jeune. D’un beau brun chocolat, avec des petits yeux qui la regardait, Sandy regarda Daien et se retourna ensuite vers la petite.

Bon ok! Tu peux le garder! MAIS!.. Toujours un Mais!... Tu dois t’assurer à ce qu’il ne fait aucun dégât dans la maison. Je ne veux aucun besoin sur le plancher et rien de mâchouiller ou de casser.

Une fois les paroles envolées, elle ferma les yeux en espérant que son tendre chéri ne rouspète pas. Quelques secondes passèrent avant qu’elle retrouve la vision et prête une attention particulière à la jeune fille. APrès tout ce qu’elle avait enduré, la nounou ne pouvait pas lui enlever le p’tit chien. Déjà qu’elle avait dû quitter le Domaine familial, laissant sa petite sœur, son père et sa belle-mère. Sandy espérait seulement ne pas regretter sa décision en lui laissant le petit chien. Arfff Était-ce une bonne idée!?!

Ma puce... J’ai acceptée mais tu dois demander à Daien aussi. *elle riait intérieurement* Il est l’homme de la maison! Celui qui prend... D’l’acool.. Euh.. NanN! Décision! Oui c’est ça, les décisions.

Elle savait qu’il allait surement s’enfler la tête avec ce qu’elle venait de dire mais bon, c’était trop tard maintenant. Elle devait assumer ses paroles ainsi que les futures actions à venir. Le chien lui, semblait prendre sa place, il glissa près de l’oreiller du « Mâle Alpha » et commença à se gratter...

Dis, Isa, tu es certaine qu’il est propre?

Baillement encore ensommeillé elle montre du regard qu’elle ne souhaite pas suivre sa nounou d’amour …
Le chien d’ailleurs suit son envie et préfère tirer comme un malade sur l’oreille qui est prêt a craqué sous ses crocs
Sandy déjà disparaît pour vaquer a ses occupation elle lève un sourcil, c’était une chose étrange que de voir une personne arriver a se préparer aussi vite pour sortir …
Pour elle les sortie était tout un programme entre la coiffure … les jupon le corset les bijoux et assortir le tout …
Heureusement qu’en générale la tache était faite par ses serviteur, qui d’ailleurs était d’une grande aide pour enfiler le tout compris
A cette pensée elle blanchit … elle n’avait pas pensait a cela en partant du chateaux qui allé l’aider a se vétir… instinctivement ses yeux se tournèrent vers Daien, elle ne pouvait qu’apercevoir son menton « hmmm, pourquoi pas hihi » pensa t’elle et a cette idée ses joues rosir de timidité… « arrête donc isa cela ne se fait pas de montré son trésor hihi » ses pensées allé bon train et les bétises du chio aussi , quelque plumes volait de ci de là elle les regarda, et haussant les épaule elle se faufila dans les drap pour se coucher auprés de Daien
Puis prenant son bras elle le souleva pour y passer sa tête et ferma les yeux cherchant son sommeil histoire de finir sa nuit le plus merveilleusement possible
A que la vie allé être belle lover dans les bras de son Daienou d’amour. Ilétait si musclé si beau si gentil, et sentait une meveilleusement odeur de houblon qui lui chatouillé le narine et lui faisait voir quelque hibou rose ….
Comme il devait être dure d’avoir froid la nuit auprès d’une bouillote pareil, seul hic c’est pieds était gelé, mais personne n’était parfait hein ….
Après avoir fait craqué la couette gentiment le cio épuisé d’avoir trop jouer s’approcha du visage de la jolie blonde … lipa amoureusement la lèvre de la gamine qui sorit sa langue e réponse au même moment
Et s’enroula au creux des jambe de l’homme tranquillement…
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de son passage a la trémouille.. sons aurait tant aimé revoir sandy_lee et tant d'autre.. il se souvenait de cette jeune fille qu'on pouvait apercevoir certain soir au loin courant tout la haut sur la colline suivi de ses deux renardeaux..
après avoir posé plusieurs fois la question.. plusieurs villageois lui indiquèrent la direction de sa demeure.. le saintais si dirigea.. ayant appris de ce faites qu'elle était marié.. voila bien une occasion de rencontré sa famille.. et de prendre de ses nouvelles avant de reprendre le chemin le soir même..
a l'approche de la demeure.. il sut en apprécier la modestie.. et le bel ouvrage.. un sourire se figea sur ses lèvres en pensant a se que lui avait dit un villageois..

eh ben.. c'est que la famille s'est agrandit depuis tout se temps.. lui avait il glissé entre deux phrases..

le voila devant une porte a laquelle il ose a frappé........
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au fil de l eau,ou le courant le mene

[Un survol de Pit Pit!]

Sortant des tavernes dans un élan, une fois le pied dehors, elle prit quelques secondes pour replacer sa coiffure. Le sourire aux lèvres, elle ne pouvait se passer d’une bonne bataille de coussin... Quoi de mieux qu’un bon coup en pleine tête pour te replacer le canaris! Le pied devant l’autre, elle marchait d’un pas ferme et décider, enfin... Elle voulait marcher de la sorte, mais à vrai dire, elle aurait bien aimé rester, mais il y avait deux petits pinsons qui réclamaient à manger... Pourquoi dès qu’elle prononça le mot manger, son petit canaris se mit à chanter de plus belle... Rhhaaaa elle venait d’oublier les courses dans la taverne.

Elle décida de prendre son temps pour retourner à la taverne, plus sa prendrait de temps, plus elle retardait le retour dans sa cage... Euh Maison! Volant tranquillement vers son p’tit nid douillet, Sandy arriva à destination et posa ses petites fesses sur la p’tite branche de l’arbre! (Un banc de la taverne^^) Prit une petite choppe vite fait et repartit vers la demeure, avec les courses cette fois-ci.

Chantonnant, elle gambadait virevoltant dans les airs, laissant ses courts cheveux se nourrir de cette douce fraicheur qui caressait son visage au passage. Une vraie vie d’oiseau, les yeux d’un hibou le soir, la rapidité d’un oiseau-mouche, l’élégance du geai bleu et la stupidité d’une perruche! Fallait l’avouer pour décrire sa vie comme un oiseau, fallait pas être vite vite ^^

La porte de la petite demeure se dessina doucement à travers les buissons, heureuse d’être près qu’arriver car la distance devenait insupportable... Surtout avec quelques choppes dans l’corps, un cerveau qui semblait détacher de sa membrane et qui faisait comme un pois dans un canne vide et sans oublier le fameux panier qui pesait plus de 3 tonnes. Exagérait-elle? Oui probablement, mais cela ne lui dérangeait guère. Elle prit son courage à son cou, ainsi que ses deux jambes et se dirigea vers la porte...

Elle ouvrit la porte et dans un élan, elle fît glisser le panier sur le plancher, quelques petites poupées trainaient sur le plancher! Le panier les frappa et les fît tomber!

OUAISSSS!!!

Une vraie folle vous direz, vous avez bien raison... ^^ Ni vue, ni connue, Sandy entra dans la petite maison et se dirigea vers la cuisine en poussant avec son pied la charge de nourriture.

[Comment on évite une correction…. Façon Isa !]

Elle tenter de connecter ses neuronne pour faire le rapprochement entre un trampoline et son zoulou d’amour … mais rien n’a faire elle ne comprenait pas… ça deait être un language beau brun a la crénière en broussaille…

Elle se mit sur ses pates quand elle vit Daien sortir le charbon … enfin … nan le GATEAU !!!
Arg elle avait tout foiré … elle voulait faire plaisir et montré que s’était pas un poids mort sur leur épaule … mais pour le coup c’était raté !!
Elle se renfrogna encore plus quand celui qu’elle trouvé « Parfait » se mit a critiqué son pôpa d’amour !
Nan mais ho ! S’est qu’il dépasser les borne, s’pas parce qu’il était pas là qu’il fallait lui tailler une « couronne » ! Elle remonta ses manches prête a lui dire que si il voulais critiquer son père ils allaient le faire dehors …
Mais il ne prêta même pas attention a se qu’elle faisait se concentrant se la lecture peu instructive de la gamine et elle se mit a balbutier

Nan mais il trainer dans … heu…. A l’intérieur…. Heu nan .. il était sur …sur la table comme ça je me demandait se que c’était moi !

Se confondant en explication qui ne faisait que l’enfonçait encore plus elle fut sauvait par le guongue ! ouf c’était moins une !! et elle aller profiter de l’arriver de sa nounou d’amour pour se venger des critique qu’avait fait le beau brun sur son père ni une ni deux elle couru dans l’entré

AYYYAAAA NOUNOU IL A BRULER LE……..
badaboummmmmtrébuchant dans les paquet qui trainer au sol elle se rattrapa la jupe de Sandy qui funt ni une ni deux a ses chevilles….
La douleur de ses genoux lui fit lever des yeux un peu larmoyant vers Sandy qui redoublèrent immédiatement mais de rire a la vue de la jupe en bas et des gambette a l’aire…. On pouvait D’un coté un jolie pagne en dentelle et de l’autre les yeux du mari qui louché sur le spectacle, pour un peu elle aurait pensé qu’elle gênait…. mais elle était bien trop occupé a rire….
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Isa retira de ses index les larmes de rire qui perlaient a ses yeux … sa nounou d’amour était devenu écrevisse des mers, et tournant en rond on pouvait deviner la queue (de l’écrevisse) qui frétiller de rage… si elle continuer a boullir comme ça bientôt on aurait une queue géante d’écrevisse pour le p’tit de’je au lieu d’un gâteau…
Quand elle lui montra du doigts la chaise elle ne discruta pas et s’assaya se tenant droite s’attendant a reçevoir un revers mais ce fut juste des question qui sortir de sa bouche que montrèrent le bout de leur nez

Bon qui a fait ça? Hein?? J’veux le coupable!

Sa réponse ne tarda pas a suivre son doigts se tendit vers Daien, et sonvisage d’ange prit place sur son joli minois

C’est lui !!nounou il lisait son journal et il a oublié le gâteau !!
Regarde son journal traine encore sur la table……

BANGGGGG

Pas le temps d’en dire plus voilà ti pas que la nounou en question et étendu sur le sol pour des raison obscure…
Il était trmps d’affronter le coté obscure de la force et de se levé pour voir se qu’il lui arrivait

Hey ecrev…. Nounou t’es cuite ça y est ?

La retournant sur le dos Isa la secoua pour la réveiller

DAIEN J’CROIS QU’ELLE EST MORTE !!!!!

Elle sa secoua plus fort pour que la juene femme retrouve ses esprit !
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[De l’écrevisse à un poisson dans l‘eau, Némo!]

Le noir total, le néant... Plus personnes, plus un son, seulement le silence et le calme. Elle ouvra les yeux, tout était embrouillé, quelques secondes plus tard, elle réussit à voir parfaitement et remarqua qu’elle était dans l’eau. D’un bleu-vert, Sandy nagea pour retrouver la surface. Croyant qu’elle allait vers le haut, plus elle avançait plus sa s’assombrissait... Elle décida alors de changer de direction et nagea... Mais toujours rien. Comme si elle ne pouvait point sortir de cette situation, mais à son grand étonnement, elle ne manquait pas d’air.

Restant plusieurs minutes, elle comprit qu’elle respirait sous l’eau, mais euh... Était-elle réveillée? Sandy se pinça et ressentit la douleur. Mais où étaient Daien et Isa? Elle se rappelait d’un journal et le mot farine lui ramena un grondement étouffé par l’eau. Essayant de produire des sons, seul des bulles sortaient de sa bouche. La panique s’empara d’elle tranquillement, qu’allait-elle faire? C’est alors qu’elle entendit un cri, d’une jeune fillette suivit d’une voix rassurante... Une sensation de chaleur s’installa sur sa joue et passa sur ses lèvres... C’était Daien, elle reconnaissait ses baisers entre milles!

Ses yeux s’ouvrirent enfin, ce n’était qu’un rêve.... La jeune femme respirait enfin, mais l’odeur de gâteau n’aida aucunement à son réveil... Elle n’avait jamais sentit quelque chose d’aussi... Odorant... Prises de nausées, elle se leva d’un bon et se dirigea vers l’extérieur. Après avoir respiré trois bonnes bouffées d’air, elle entra en se tenant la tête...

Bon c’est le temps de ramasser ce ce... Désastre...

Sandy regarda la jolie demoiselle

Isa, pour cette fois je vais t’aidée... Tu balayes et moi je fais la vaisselle... Mais je t’avertis, la prochaine fois tu le feras seule.

Regardant l’ampleur des dégâts, elle prit quelque secondes de réflexion... S’agenouillant doucement sans que personne ne la voie, elle prit deux poignées de mélange gélatineux... Elle se releva, dans un élan envoya les projectiles à ses cibles! Mine de rien, elle retroussa ses manches et commença à laver... Une seconde nausée fît son apparition, plaçant la main devant sa bouche, elle attendit que celle-ci passe... Sandy regarda le gâteau qu’elle prit et donna à son mari!

Chéri tu veux bien jeter ça dehors? Merci
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Plusieurs semaines avaient écoulés... Sandy était maintenant bien heureuse, couchée seule dans son lit à caresser le petit ventre qui commençait à paraitre. Le silence la réconfortait, les rayons du soleil comme à chaque matin, venait se poser sur sa joue. Le calme régnait, la petite devait surement embêter Daien quelque part dans le village, ce qui lui laissait du temps pour respirer pleinement. Elle décida alors de prendre un peu l’air.

Lorsqu’elle se leva du lit, même si le bébé était encore la grosseur d’une crevette, celle-ci commençait à avoir les reins en compote, après quelques minutes elle réussit à être sur ses deux pieds. Elle sortit de la chambre sans trop de difficulté et regarda autour, bizarrement, l’atmosphère de la petite demeure était sombre... Il manquait plusieurs trucs, des vêtements, quelques trucs pour son mari, manteaux, bottes... Mais qu’est-ce qui se passait? Apercevant quelque chose de blanc sur la table, elle s’approcha, le déplia et prit le temps de le lire.

Un coup direct à la poitrine, les deux jambes de Sandy fléchit et celle-ci termina sa course sur le sol. Ce n’était pas possible! Non! Comment? Les questions volaient dans sa tête, les nones, partir... Que pourrait-elle faire maintenant, elle regarda son ventre qu’elle caressa doucement laissant ses larmes parcourir ses joues sans difficulté. Il l’avait quitté... Elle s’effondra alors tête au sol et laissa le chagrin sortir... Son mari venait de la quitter... Était-ce pour une autre? Toujours coucher au sol, elle regarda la lettre une fois puis deux, trois... Les douleurs augmentaient, la poitrine brulante de peine, Sandy ne pouvait se relever... Des nausées s’emparèrent d’elle mais sachant plutôt bien les retenir, elle se dirigea vers la porte en rampant. Un feu s’agitait à l’intérieur d’elle...

Lorsqu’elle ouvrit la porte, la fraicheur de l’hiver entra dans ses narines et lui fit un des plus grands bien. Assis devant la porte, le dos accoté dessus, elle pouvait sentir l’air pur et une certaine chaleur qui provenait de la petite maison... Toutes les images les plus heureux avec son mari passèrent dans sa tête... Le jour de son mariage, leur baptême... Même leur rencontre... Tout cela maintenant terminé... Sandy était maintenant anéanti, la jeune femme devait maintenant sortir de cette endroit, elle voulait prendre de l’air, trouver un autre endroit où rester... Elle ne supportait plus les souvenirs qui la hantaient sans se gêner...

Une fois sur ses deux jambes, elle se dirigea vers sa chambre, prit une valise qu’elle posa sur la lit et commença à la remplir de tout ses vêtements, lorsqu’elle ouvrit l’armoire de Daien, plus rien n’y était... Comme s’il n’avait jamais existé, la colère s’empara de la douce Sandy, elle prit les bibelots qu’elle projeta dans les murs sans aucune retenue... Elle frappa tout ce qui pouvait se trouver, des bottes pour fracasser un miroir en milles morceaux, cela lui faisait un bien énorme, mais en moins de deux, elle se ramassa sur ses genoux, une douleur horrible lui traversa le ventre... Son bébé...

Elle poussa la valise et s’allongea sur le lit pour s’y endormir paisiblement...

[Au matin]

Plusieurs heures avaient passés depuis qu’elle avait sombrée dans un sommeil profond. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, croyant que cela était un cauchemar, elle remarqua la valise toujours sur le lit, malheureusement ce n’était pas un rêve mais la réalité... Daien partit... Sandy releva les couvertures pour sortir du lit, et remarqua les draps qui n’était plus d’une couleur normale, de blanc au rouge on remarque plutôt bien... Du sang... Quoi!? Du Sang... Le bébé, la panique prit le dessus... Sandy voulait voir un médecin, elle ne voulait pas perdre son bébé, déjà qu’elle venait de perdre son mari.... Que ce passait-il? Seul le mot bébé trottait dans sa tête. Un petit trésor innocent qui allait maintenant payé le prix d’une séparation douloureux et colérique d’une jeune mère...

Elle resta assit à parler et flatter le petit...

Tout va bien aller... Tout va bien aller...

C’est lorsqu’elle glissa son pied à l’extérieur du lit, une sensation humide se glissa le long de sa cuisse pour terminer à ses pieds, une douleur atroces suivit le parcours lui aussi... Les larmes aux yeux, la jeune femme traumatisée par le moment présent, ne voulait même plus regarder par terre, elle referma les couvertures sur elle-même et caressa son ventre...
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Elle parlait à son enfant, un moment de folie peut-être... Mais Sandy était là coucher dans ses draps couverts de sang à murmurer sa peine à cet enfant qui n’était désormais plus à l’endroit où il devait être, c’est-à-dire son ventre. Les larmes continuaient de coulés le long de ses yeux fermés lorsqu’un bruit ce fît entendre... Daien, elle y croyait tellement fort, mais qu’allait-il pensé de la retrouver dans un état pareil. Elle avait manquée perdre son enfant... C’est ce qu’elle croyait du moins...
Elle aurait bien voulu crier Daien mais aucun son ne voulait sortir, c’est alors qu’une voix non-inconnu sortit de l’entrée. C’était Kykyne... Une amie très chère aux yeux de la jeune femme, mais encore une fois elle préférait ne pas bouger. La réaction de sa choupette allait être bien suffisante pour faire comprendre le message. Sandy continua à caresser son ventre doucement lorsque la blondinette entra dans la chambre, les yeux rivés vers les couvertures, les larmes ne se gênaient guère pour coulé abondamment. Elle remarqua alors que celle-ci avait les yeux brillants de larmes et qu’un petit être se logeait dans ses mains. Ce n’était pas rassurant.
L’inquiétude la gagnait, voilà maintenant qu’elle en avait le cœur net, Sandy venait de perdre son enfant, l’enfant de Daien, qu’elle portait. Il la quittait et maintenant elle perdait le seule souvenir véritable de cette relation d’amour entre deux êtres maintenant séparé. Le cœur en milles morceaux, Kyky posa l’enfant sur son ventre, la poitrine plus douloureuse que jamais, elle se releva tranquillement et regarda ce qui aurait dû être son p’tit ange, elle ne pût empêcher un râlement qui venait de très loin.
Le cri d’une femme désespérée... C’est alors que ses yeux se posèrent sur ceux de son amie, le regard couvert de larmes elle lui dit dans un souffle :

Il est partit...

Ça résonnait dans sa tête, partit comme ça, sans aucune raison... Allait-il revenir? Ses yeux se posèrent alors sur son alliance, cette bague, que Sandy adorait tellement, fière de la porter. Après tout elle avait été la seule à occuper le cœur du tombeur... Maintenant partit dans une envolée sans savoir si elle allait le revoir. À travers les larmes elle essaya de reprendre son souffle. Les yeux se reposèrent sur l’enfant, un être si petit, si fragile qu’on voudrait chérir toute notre vie, pour maintenant partir sans avoir eu de savoir ce qu’était de vivre une vie. Elle avait quelques mois à peine, on pouvait à peine remarquer la différence, mais cela créa un grand vide pour Sandy. Le Tout-Puissant en à décider autrement, elle devait tout recommencer à zéro, mais sans effacer le titre de femme pour autant. Elle n’était peut-être plus liée à Daien physiquement mais pour ce qui était de la religion et son petit cœur, c’était autrement...
Elle se releva vers Kyky et lui donna son enfant... Prenant soin d’enlever la couverture, sa longue chemise de nuit blanche maintenant tacheté d’une épouvantable soirée, elle se leva regarda Kykyne et replaça la valise sur son lit.
Elle devait sortir d’ici, l’air devenait irrespirable et elle étouffait... Elle avait à peine la force de marcher qu’elle prit ses effets personnels pour les mettre dans son sac, elle aurait tellement aimée rester là! Dans sa petite demeure douillette...

Kykyne, j’aimerais l’enterrer si possible et je dois me trouver une nouvelle demeure...

Sandy avait prit le temps de se changer, et posa la chemise de nuit dans la poubelle, elle changea alors les draps pour les jetés eux aussi. Laissant la chambre dans l’état qu’elle était, elle fit un tour de chambre une dernière fois. Elle attendit que Kykyne sorte de la chambre pour s’assoir à l’endroit où son mari se couchait à tous les soirs, elle posa les yeux sur la table de chevet et y déposa délicatement son alliance. Les yeux ruisselant de larmes, elle releva et quitta la petite pièce. Lorsqu’elle entra dans la cuisine, elle prit alors le petit bout de papier et le déposa sur la table... Soudainement une petite tête blonde parcouru son esprit... Isabelle!

Isa?!
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Toujours dans la cuisine, elle était toujours dans son état choc. Sandy entendit la petite Isabelle qui entrait, elle était là! Comment lui dire? Elle qui aimait tant Daien, elle lui ferait payer... Elle se tourna vers elle et la regarda, un bouquet à la main, qui trouva son chemin vers le sol et non vers la destinataire. Fallait dire que la blondinette n’était pas vraiment au courant que la jeune trémouilloise devait attendre un enfant alors comment lui dire qu’elle venait de le perdre... Sandy s’agenouilla devant Isabelle et lui dit avec douceur.
On pouvait voir que celle-ci paniquait, les jambes tremblaient et les yeux curieusement terrorisés...

Isa, je dois vraiment te parler. Tu ne dois pas t’inquiété ma belle, prends une chaise et je te donne un verre d’eau ma belle.

Une fois assis, le verre d’eau devant la petite et Kykyne toujours présente, Sandy prit la place à ses côtés et la regarda droit dans les yeux, les larmes montaient mais elle réussissait à les empêchés de couler. Par quoi devait-elle commencée? Daien ou l’enfant?

Bon, je n’ai pas de très bonne nouvelle ma belle, Je commence par la première qui a fait que tout ca ne fonctionne plus a présent. Je sais que tu adores Daien, je sais aussi que tu m’aimes bien... Il est partit ma belle...

Cette fois, plus rien ne pouvait être empêché, les larmes coulaient à flot.

Tu avais remarquée que j’avais plus la même grosseur..

Elle posa alors la main sur son ventre et descendit la tête..

J’étais enceinte... Je l’ai perdue ma belle...

Comment expliquer à un enfant tout ça, des trucs de grands... Même elle avait de la difficulté à comprendre ce qui lui arrivait... Elle se sentait soudainement coupable, coupable de faire endurer sa à la petite... Coupable que Daien était partit... Coupable d’avoir perdu son enfant...
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Complètement sous le choc de la situation, la blondinette retenait difficilement les larmes qui lui brûlaient les yeux. La scène était horrible et elle ne pouvait s’imaginer la douleur qui envahissait sa chère amie. Aucune expérience de vie chez la blonde ne pouvait être une base pour comparer, pour s’imaginer… Comment pouvait-on ressentir la peine à la suite d’une fausse-couche sans jamais l’avoir vécu ? Les entrailles de Sandy à présent vident, devait sûrement créer un second vide dans son cœur. Elle qui rayonnait lorsqu’elle avait comprit qu’un petit être grandissait dans son ventre, voilà qu’elle arborait un visage neutre… Neutre d’émotion… Elle pensait que son amie ne devait pas réaliser complètement ce qui lui arrivait lorsqu’elle la vit bondir du lit afin de terminer le remplissage de sa valise.

Daien l’avait quitté. Le moment n’était guère au questionnement, mais elle ne pouvait s’empêcher d’avoir une multitude de question pour tenter de comprendre. Les bras chargés du petit corps inanimé, tout semblait tourner à une folle vitesse autour d’elle, comme si elle était prise au centre d’un vortex. La blonde resserra le petit corps contre elle quand Sandy dit souhaiter l’enterrer. De toute évidence, elle cherchait à enfuir sa peine au plus profond d’elle en s’empressant de tourner la page. Impuissante devant son amie, elle acquiesça d’un discret signe de tête. Elle souffrait terriblement. À peine si les yeux de la brune se posaient sur la petite masse enveloppée de couverture…

Paralysée sur place, elle regardait Sandy faire un rapide ménage du lit en jetant les couvertures souillées de sang. En aucun moment, la blonde s’était doutée qu’un tel drame pouvait survenir. Leurs regards se croisèrent et elle comprit que son amie souhaitait rester seule quelque instant. Kyky attendait dans la pièce voisine lorsque Sandy sortit de sa chambre quelques minutes plus tard. Les yeux bouffis de peine, la blondinette ne savait quoi dire, quoi faire pour tenter de lui porter réconfort. Sans voir la petite venir, elle arriva en trombe dans la pièce alors qu’elle maintenait toujours le petit cadavre dans une couverture bien serrée. Aussitôt, elle se retourna légèrement pour éviter de provoquer un questionnement dans la tête de la jeune demoiselle.

Sandy expliquait à Isabelle ce qui se passait jusqu’à ce qu’elle en vienne à la perte de son enfant. Comprendrait-elle qu’il était possible qu’un bébé meure avant même sa naissance ? Comprendrait-elle qu’un petit être pouvait disparaître avant même d’exister réellement ? La vie était si compliquée quand venait le temps d’y apporter des mots pour l’expliquer… Si ingrate quand un bonheur s’annonçait… Si égoïste quand tout allait trop bien…

À la vue d’Isabelle qui se faisait réconfortante auprès de sa nounou, provoqua un éclat de sanglot. Il fallait à tout pris qu’elle éloigne la petite poupée inerte qu’elle enlaçait, loin de la vue de la jeune demoiselle. Reculant de quelques pas pour poser une main rassurante sur l’épaule d’Isabelle, elle lui offrit un clin d’œil peu convainquant vu les circonstances, et lui murmura doucement :

Je reviens ma belle, occupe toi de Sandy quelques minutes, je fais vite ! Elle m’a demandé d’aller vérifier si son élevage était ok…

Plissement de nez chez la blonde en terminant sa phrase… Phrase qu’elle trouvait complètement stupide et mensongère, mais c’est tout ce qu’elle avait pu trouver comme excuse pour se sortir de cette maison avec le petit cadavre entre les bras. Donc rapidement, elle se dirigea vers la porte toujours ouverte de l’arrivée d’Isabelle et alla se cacher sur le côté ! Ses sanglots éclatèrent sans retenus… Des rivières ruisselaient sur ses joues pour terminer leur course sur la boule de tissus dans ses bras. La température extérieure contrastait avec ses joues bouillantes… Scène horrible qu’elle vivait… Elle aurait tant voulu être arrivé plus tôt pour tenter d’éviter tout ceci… Ses pensées étaient avec sa douce amie qui ne semblait pas pleinement consciente de ses sentiments. Comment faisait-elle pour rester si forte ? Sûrement parce qu’Isabelle était là et qu’elle souhaitait se montrer forte pour elle ! De toute évidence, la brunette était bien plus forte qu’elle…

Quelques bouffées d’air plus tard, un caisson de bois servant à transporter les bouteilles de lait attira son attention. Elle se devait de retourner à l’intérieur pour porter main forte à la jeune demoiselle qui semblait dépasser par les événements… On le serait à moins à cet âge ! Elle déposa donc le petit cadavre dans le caisson et le positionna afin qu’aucune bestiole ne s’en empare. Chose faite, elle essaya de se motiver et de rassembler le peu de force qu’il lui restait et retourna à l’intérieur auprès des deux peinées.

Son sœur se serra dans sa poitrine en voyant la déchirante scène… Une gamine qui tentait du mieux qu’elle pouvait, de réconforter une adulte… Elle ouvrit ses bras et les enlaça pour partager cette horrible douleur…
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[Dans la chambre de Sandy Au Domaine D’Olonne]

Après s’être installer confortablement dans la chambre que Jehan lui avait préparer, Sandy prit quelques minutes pour s’installer dans son lit et regarder le plafond, voilà maintenant un moment que les évènements avaient passés, même si elle avait toujours de la difficulté à ne pas trop y penser, elle essaya de garder le sourire en présence des membres de la famille. Sa chambre étant plus là même qu’autrefois Jehan lui avait proposé celle de Geo... Sandy s’attendait à la réaction d’Isabelle, mais bon, elle avait fini par plier et accepter que sa nounou prenne la chambre de son frère.

Nounou, bien grand mot, la petite d’autrefois était maintenant la grande Isabelle, elle devenait une femme. Un bruit la sortie de ses rêveries, elle se leva d’un bond et se dirigea vers la fenêtre, un pigeon la regardait avec un petit message. Elle ouvrit la fenêtre et détacha le message, elle lui donna un morceau de pain et le regarda s’envoler. Sandy ferma la fenêtre et retourna sur son lit. Elle ouvrit le petit bout de parchemin et se mit à le lire. C’était lui! Elle ne rêvait pas, Daien lui avait écrit...

Elle regarda chaque mot écrit, les examinant à la lettre, que devait-elle en penser? Voilà des arguments qu’elle n’aurait jamais imaginés... Peur, peur de quoi? Ils étaient mariés à présent, c’était peut-être des détails qu’il aurait du penser avant. Comment avait-il pu partir, la laissant ainsi, elle qui attendait un enfant de lui. Une lettre d’explication ou de remords... Comment avait-il osé? La quitter ainsi pour ça... Étant sa femme, elle aurait comprit, probablement heureuse pour lui. Mais maintenant le mal était fait, elle ne pouvait s’empêcher de penser à la douleur qu’elle ressentait.

Sandy ne pouvait savoir se qu’elle ressentait vraiment, la lettre lui faisait chaud au cœur mais la douleur de l’avoir quitté était trop frais pour être pardonner ou même oublier... « Tu me manques » Voilà des mots qui sonnaient creux... Une boule dans la gorge, des flammes qui brulait son cœur... Les yeux pleins d’eau, elle continua à lire lorsque son regard descendit au plus bas du papier, elle remarqua qu’il n’arrivait même plus à lui dire... Lui dire qu’il l’aimait... Il se sentait mal, des remords de conscience. Elle ferma les yeux et serra les dents, une rage immense rongeait le cerveau de la jeune femme, elle aurait bien aimer le voir à ce moment présent. C'était pas trop l'endroit pour saccager la chambre... Un cris voulait sortir de sa gorge mais elle ne voulait pas attirer l'attention d'avantage et préféra le retenir... Un léger grondement prit la place...

Pourquoi n’avait-il pas posé aucune question par rapport au bébé? Pourquoi n’avait-il pas fais allusion à leur enfant? C’était qui cette personne qu’il voulait lui présenter, pendant une fraction de seconde elle croyait à une autre femme, une maitresse, alors qu’elle relut le bout qui indiquait l’arriver de l’inconnu, Sandy poussa un soupire de soulagement... Elle angoissait à l’idée de le revoir, il allait revenir! Comment devait-elle réagir? L'envie de lui foutre une baffe allait certainement être au rendez-vous...

Malgré le sourire qui se dessinait sur ses lèvres, elle baissa la tête et repensa au mal fait ainsi qu’à la douleur toujours présente... Les larmes se noyaient sur l’oreiller, elle regarda le parchemin, Sandy le prit entre ses doigts pour en faire une boule et la lança sur sa petite penderie. Croyait-il vraiment qu’elle allait le pardonner comme ça? Aussi facilement... Elle prit alors un bout de parchemin, sa plume et commença à écrire... Plus elle écrivait plus elle pleurait mais elle ne pouvait s’empêcher de mettre ses émotions sur papier. Devait-elle lui annoncer pour l’enfant? Comment allait-il réagir? Il lui en voudrait surement d’avoir enlevé la vie à leur enfant. Une peur s’installa, celle d’être coupable... Penserait-il que c’est fait exprès?

Une fois la lettre terminé, elle le plia et l’installa sur la patte de son pigeon pour le laisser s’envoler. Sandy regarda alors l’oiseau voler...
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[4 Rue de poitiers]

Le poitevin intrigué par le comportement de sa monture, se dirigea vers l'arbre. Arrivé à sa base, son regard fut attiré par une petite croix de bois, ornant un monticule de terre. Ses yeux se remplirent de larmes, qui coulèrent doucement sur ses joues amaigries par le voyage. Ce petit tas de terre ne pouvait être que la conséquence dramatique de sa fugue d'adulte. Daien se laissa tomber à genou au pied de la tombe, et laissa sa peine lui crever les yeux. La petite créature maintenant endormie à ses pieds aurait sans doute mérité meilleur destin. Et qu'en ai t-il de la mère qui le portait?... Il n'imagina même pas la douleur, et les souffrances que Sandy avait reçu. Et cela ne faisait qu'amplifier sa culpabilité.
Bien évidemment, comme le disait sa lettre, elle était au domaine de Jehan. Assez surprenant, et curieux de voir ce genre de retournement de situation. AU moins elle y était en sécurité, par contre, le trémouillois se demandait comment on l'acueillerait s'il voulait voir sandy..

- Vont lâcher le Pierre?..
- Lui donner une volée de flêche?..
- Lui montrer les fesses de la cuisinières?..
- L'éblouir avec la couronne de Jehan?..
- L'écarteler?...
- Lui offrir à boire?.. nan, ça faut pas rêver.

Perdu dans ses pensées, Daien rouvrit les yeux, et essuyant ses larmes d'un geste brusque, décida, que sa mère devrait elle aussi être enterrer à côté du petit être. L'un et l'autre était lié, si on voulait...

L'homme tira la cariole vers l'arbre et déchargea le cercueil sobre; puis il retourna à l'intérieur de la maison, essayant de ne pas regarder le bazar des pièces, pour prendre une pelle.

Après quelques heures, le trou était assez profond pour accueillir le cercueil. Daien le tira lentement et le fit basculer en douceur.

"Plus qu'à le boucher maintenant.." Il s'épongea le front, et poursuivit son effort. Les moines lui avait donné une croix pour la tombe. Le poitevin trouverait bien des pierres pour faire la tombe, et celle du petit par la même occasion.
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4 Rue de Poitiers

Daien regarda les 2 tombes qui avaient un peu plus d'allure maintenant. son regard triste s'arrêta sur l'arbre qui les surplombait. Que lui restait-il? Avait-il encore quelques raisons de vivre? Il lui sembla voir une corde pendante aux branches. Cela lui arracha un sourire, car cela lui rappelait une anecdote avec son capitaine de Soule, et amis, enfin, il le pensait, Davor. Finalement réfléchissant bien, il avait perdu sa soeur, sa mère, son "enfant", et sans doute son amour. Il lui restait le lot de consolation : la Soule. Joueur débutant, puis arbitre débutant pour finir vice-capitaine de LT, capitaine de France, et arbitre reconnu sur les terrains. La soule, ce qui lui avait permis de la rencontrer. Il ne pouvait cracher dessus, et se rappelant soudain qu'il y avait une réunion pour l'avant-match contre Vendôme, il se prépara, et fila aux vestiaires du stade.

2h plus tard, il était de retour, dans un état assez comique, bandage sur le front, et une belle croix de pansements sur le nez. Ils s'étaient rencontrés, faisant partie de l'équipe. La voir lui avait fait un choc, comme pour son front, et son nez par ailleurs. Il avait faillit se jeter sur elle pour la prendre dans ses bras. Mais leurs retrouvailles avaient été mouvementés: entre injections, prise de têtes, puis passage aux mains. Elle frappait pas mal pour un bout de femme..il n'aurait rien rétorquer, ni rendu, jamais, mais par-contre s'il s'avérait que quelqu'un lui fasse du mal physiquement, il lui aurait arraché les yeux, et les membres. Malgré cela, il ne lui en voulait pas, seulement la prendre dans ses bras, et l'embrasser, lui dire qu'il l'aimait si fotr, qu'il irait voler la couronne de Jehan pour elle..Wouuuyouuuu! Risqué ça.

Son visage la hantait pendant qu'il attaquait le ménage de la maison, ramassant les débris de verres, les morceaux de bois, les habits. Il savait bien que dans l'état où il était, son charme-bourreau ne l'amadouerait pas. L'amour rendait aveugle espérait-il.... Il passa ensuite le balai, et commença le rinçage. Ca lui changeait tient le ménage, et on voyait qu'il manquait d'habitude. Surtout lorsqu'il finit de laver la première pièce et se retrouva coincé dans un coin de la cuisine....L'avait pas pensé à partir du fond de la salle pour finir par la porte d'entrée. « Crétin!.. » maugréa le poitevin. 5H après c'était à peu près propre. Cependant, une envie de brûler la maison montait en lui..repartir à zéro.

Daien la savait au domaine des De Proisy. Il devait s'y rendre, même s'il n'était pas trop remis des caresses sensuellement physique des vestiaires. Il voulait la voir, lui parler de nouveau. En tout cas, au village, il avait soigneusement évité de rencontrer Kykyne, déjà qu'elle croyait avoir tout le temps raison, là, il n'aurait rien put dire pour se justifier, et surtout, s'en serait pris une en pleine poire. Après fallait aussi éviter Isabelle..serait capable de lui lâcher le clebs sur ses fesses. « Tient c'est vrai, il est où lui?..Bof, j'm'en fou en fait.. » Daien haussa des épaules, puis sa décision prise, il prépara ses affaires. Il irait au domaine. Le trémouillois avait pensé donner des nouvelles par pigeon, ou la prévenir, mais il la connaissait que trop bien, et la sentait capable de partir, ou de trouver une excuse pour pas le voir.

Sa monture prête, il jeta un dernier regard aux 2 tombes, puis piquant les flancs de la bête, il fila au triple galop, direction le repère des bling-bling...
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Après plusieurs heures à regarder le magnifique paysage qui s’offrait devant elle, Sandy décida d’entrer à l’intérieur, on pouvait entendre l’écho de ses pas dans les grandes pièces du domaine. La solitude se faisait sentir, la famille Proisy Fortunat était en voyage et Sandy se promenait dans les pièces du château cherchant une servante ou bien un garde mais personne. Ils devaient être partit avec leur « maitre »...

Lorsqu’elle arriva dans la cuisine, un goût de bon pain lui réveilla les trippes, la boulangerie n’était pas très loin, fallait seulement trouver Pierre pour veiller sur la demeure. Elle passa par le living room jusqu’à dans les chambres pour redescendre au Donjon, mais rien, ni personne... Elle aimait de moins en moins ce grand vide. Se dirigeant vers l’entrée car c’était l’endroit où Pierre devait se trouver en tout temps, balayant du pied tout les petites roches qui se trouvaient sur son passage.

..Euh...humhum...Il y a quelqu’un?....Ohéééé! Pierrot Pierrot Pierroooooooot?

Quelqu’un était là et il cherchait lui aussi pour Pierre... À croire qu’il avait vraiment disparu. La voix n’était pas inconnu mais elle n’avait pas prit le temps d’écouter ce qui lui rendait la tache difficile. Elle devait l’accueillir mais si c’était un bandit ou bien une personne qui voulait du mal à Jehan, Sandy prit son bâton et d’un pas très léger avança jusqu’à l’entrée.

Qui est là?

Pauvre conne, tu t’es dénoncée! Sandy avança, ne voyant pas la tête de l’étranger elle parla tout en marchant:

Pourquoi venez-vous? Messire Jehan n’est pas ici pour le momennnnnttttttt.....

Sa phrase coupa sec lorsqu’elle aperçut l’homme, c’était Daien! Que faisait-il ici? Sa gorge se noua, les larmes naissaient sur le coin de ses yeux, elle le regarda longuement ne sachant quoi dire ni quoi faire...

Euh... Pourquoi es-tu ici? Jehan n’est pas là, tu peux revenir plus tard si tu veux...

Elle voulait prendre la fuite, courir plus loin qu’elle pouvait sans jamais ce retourner. Son cœur brisé battait à tout rompre. Elle garda la tête basse, ses bras croisés, elle était soudainement mal à l’aise. Elle lui tourna alors le dos, ses pieds semblaient être coulés dans l’béton, elle ne pouvait à peine avancer... Courage Sandy... Elle voulait sortir de cette pièce, deux, trois pas plus tard, le cerveau voulait toujours fuir, mais le cœur ne voulait point le laisser, les larmes coulèrent le long de ses joues et elle s’effondra au sol... Assis sur ses fesses, Sandy prit sa tête entre ses mains en espérant que tout ça n’était qu’un rêve...
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Toujours au sol, un frisson lui traversa la colonne lorsqu’elle sentit les mains de Daien se déposées sur les épaules de Sandy. Elle voulait être dans ses bras mais la douleur subit lui faisait trop mal pour pardonner toutes ses larmes versées. Elle lui en voulait, pourrait-elle lui refaire confiance? Pas pour le moment ça c’était certain. Il lui murmura ses dires et Sandy cru rêver, mais c’est mots si beaux pouvaient en un instant s'envolés et repartir...

Sandy ne voulait plus souffrir à nouveau, tout ça était trop dure pour son petit cœur... La chaleur du cœur de Daien la réconfortait et lui brulait la peau en même temps. Elle se tourna vers lui, prit son doux visage entre ses deux mains, pour y dépose un tendre baiser sur ses lèvres. Elle avait l’impression de revivre leur premier baiser, les larmes coula le long de son visage. C’était si beau, si tendre avec tant de passion mais cette passion fit vite place à la peur, l’angoisse, la douleur et le chagrin... Allait-il refaire la même chose sous prétexte qu’une autre femme l’appel... Elle ne voulait pas revoir son prince repartir pour quelqu’un d’autre la laissant seule une seconde fois... Sandy ne voulait plus le voir partir sur son grand cheval blanc.
Lorsque les lèvres se séparèrent tranquillement la brunette lui souffla:

Je suis désolée mon amour, c’est trop douloureux.

Elle se retourna et glissa sa main le long de sa joue avant de se mettre à courir pour l’intérieur du domaine. Les marques de chagrins laissaient leurs traces au passage. Elle l’aimait, elle l’aime et l’aimera toujours mais elle ne voulait plus souffrir, comment pouvait-elle être certaine qu’il ne l’avait pas trompé, qu’il l’aimait et que ce n’était pas car sa catin l’avait quitté qu’il revenait vers elle... Elle avait perdue son bébé, l’ange qui venait des deux cœurs brisés, celui qui aurait dû être un rayon de soleil pour le jeune couple et non une horrible tragédie.

Elle courrait toujours et une fois de plus s’effondra dans l’escalier qui menait à sa chambre, elle voulait s’y réfugier mais elle en n’avait plus l’énergie. Sandy n’avait plus la force de continuer à se battre, elle désirait sa vie d’avant, Sandy en voulait à la personne qui les avait séparés. Son cœur lui disait d’aller le rejoindre et de lui sauter dans les bras, elle était marier à cet homme et voulait être sa femme et la mère de ses enfants mais l’autre grande partie qui contrôlait le corps humain, le cerveau, lui ne voulait pas la laisser suivre son cœur. La seule chose que celui-ci ne l’empêchait pas de sangloter et de crier sa peine dans les marches de l’escalier. Elle souffrait et voulait en terminer...

Daien chuchota-t-elle...
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Les yeux entre-ouverts lorsqu’elle aperçut Daien prenant sa direction une sensation de chaleur se forma autour d’elle, comme si l’espoir y était encore... Il l’a souleva et la transporta dans son lit, il avait choisi la bonne chambre. Était-ce une coïncidence? Dans un silence, elle écouta Daien sans répliquer... Elle comprenait son chagrin mais comment pouvait-il penser que cela serait peut-être plus douloureux que ce qu’elle pouvait ressentir après la perte de son bébé...

Voir plus... Comment peux-tu croire cela où même les comparés? C’est le deuil de deux personnes, oui j’accorde! Mais ce n’est pas du tout la même chose... Le ton de la jeune femme augmenta.

À quoi bon parler, elle se coucha à plein ventre et déposa sa tête sur un coussin, regardant vers l’extérieur, Daien décida lui de s’y coller... Elle comprenait la souffrance de son époux face à cette perte, mais elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi il agissait ainsi...

Comment as-tu pu ne pas m’en parler? Pourquoi as-tu seulement écrit cette lettre? Je croyais que tu m’aimais, que nous devions être franc l’un envers l’autre... L’amour ne se résume pas à passer du temps avec une personne pour ensuite repartir quand bon te semble. Je croyais que notre histoire était unique, que ça durerait pour toujours, mais un doute c’est installer en moi...

Elle s’était assis dans le lit un coussin sur ses jambes, la tête basse et les yeux brillants...

Ce doute ne me dit rien de bon, Daien... Pourquoi? Oui je sais pour ta mère et je comprends! Mais pourquoi ne m’en as-tu pas parler? T’as eu aucun remord? Tu m’as abandonnée, avec ce qui aurait du être notre enfant... Tu m’as laissée seule sans aucune explication de ta part... Étant ta femme... Et... Ton enfant...

Ses mains se glissa sur son ventre, les yeux toujours brillants, elle se battait pour ne pas les laissés couler, pas question de reverser une larme. Sa tristesse formait une boule dans sa gorge et fît vite place à la colère, elle bouillonnait de savoir que cet enfant était maintenant chose du passé... Elle le voulait pardessus tout! Lui pas un autre... Le destin lui avait arraché deux choses, son enfant et sa confiance envers son mari. L’amour était toujours là mais cela ne suffisait point pour ramener la jeune épouse dans les bras de son tendre.

Comment pourrais-je te refaire confiance? T’as réussi à me quitter une fois, qui me dit que tu ne recommenceras pas? Pour une autre peut-être... Après tout tu es l’bourreau des cœurs de LT...

Il avait changé, il n'était plus l'bourreau et elle le savait mais Sandy disait tout ce qui pouvait lui passer par la tête... Elle en avait marre de pardonner et passer à autre chose. Daien allait devoir faire des efforts pour la ravoir s’il l’a voulait vraiment...
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J'ai perdu "notre" enfant et ma mère en même pas un mois, j'appelle ça une double peine.
T'en parler, comment te dire la difficulté de mon cas! Cette histoire, j'en ai jamais parlé à qui que ce soit! Tu es la première dont je donne autant de détails. J'étais complètement perdu, et ai paniqué en recevant cette lettre du monastère. C'est une histoire de ma vie douloureuse, perdre son père, et savoir sa mère captive, violée, traitée en esclave par ses brigands...Tu crois que c'est si facile?

Notre enfant, tu n’y étais même pas lorsque j’ai perdue notre enfant... Tu ne peux imaginer la peine d’une mère de se réveiller et de sentir cet être près de tes pieds sachant très bien que tu viens de perdre la seule chose qui ne m’avait pas encore abandonner... Mais il a fallu qu’il parte lui aussi. J’ai jamais dis que c’était Facile Daien, seulement que tu aurais pu m’en parler... Tu crois pas que j’aurais pu t’aider, tu croyais quoi en me laissant seule? Que tu pourrais revenir sans que je dis un mot? Ça n’a pas du être facile pour toi et je comprends tout à fait mais crois-tu que cela à été plus facile pour moi?

Elle perdait son sang froid, celui-ci commença à bouillir en elle, Sandy prit quelques petites minutes pour remettre les mots en ordre... Son histoire était tragique, sa pauvre mère... Mais cette vie, tragique qu’elle soit, il avait décidé de la partager avec Sandy. À cette époque, les femmes étaient soumise, mais quand même... Elle avait l’droit de savoir, d’aider à supporter... Effectivement il était le seul responsable mais elle ne pouvait lui mettre sur le nez. Elle lui en voulait mais n’arrivait pas à lui dire à haute voix, ses yeux en disait assez long sur ce qu’elle pensait.

Lorsqu’il retourna sur le lit, Sandy le regarda longuement, elle était folle de lui, amoureuse à en perdre la tête, mais elle ne pouvait lui pardonner aussi facilement... Les quelques fois qu’elle l’avait rencontré, son cœur s’était affolé, elle voulait toujours être sa femme... Une surprise l’attendait, Daien la demanda une deuxième fois en mariage... Le genou à terre, il lui redemandant sa main... Bon techniquement parlant, ils étaient mariés mais les cœurs étaient à présent séparer... Que pouvait-elle lui répondre?

Elle se glissa hors du lit et s’agenouilla devant lui, les deux sur le sol, elle lui prit la main et de l’autre main lui caressa la joue, elle prit le temps de regarder ses yeux, son nez qui était malheureusement abimé à cause d’elle pour terminer sa course sur les lèvres de son mari... Elle y glissa son pouce doucement et plongea son regard dans le sien en disant doucement:

Je t’aime mon tendre Daien et tu le sais... Mais

Et oui il y avait un mais... Elle prit son courage à deux mains et reprit sa phrase.

Tu sais que ma confiance est partie... Un jour elle reviendra mais ce jour n’est pas aujourd’hui, j’ai besoin de temps... Mais ce temps là j’veux le passer avec toi... Et si on prenait notre temps? Reprendre les choses graduellement?

Elle continua de lui caresser le visage en espérant que celui-ci ne refuse cette tendresse...
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Un triste sourire, un baiser sur le front et Hop Daien se releva, Sandy voulait lui prendre la main l’empêchant ainsi de la quitter... Ses bras n’obéissaient point à la volonté de la jeune femme. La tristesse s’empara d’elle pour une énième fois...

Je vais te laisser Sandy, mon séjour ici en ce domaine, n'a que trop durer. Je ne vais pas t'embêter plus longtemps.

Déjà!

Elle ne voulait pas qu’il parte, et voulait lui faire savoir en quelque sorte. Comment pouvait-elle l’empêcher de partir... Elle n’y avait pas arrivé la première fois alors pourquoi cette fois-ci il resterait.

Je retourne au village..n'hésites pas à venir en taverne, on s'y croisera sûrement, et rien ne me rendrais, plus heureux que de te voir. Je t'offrirais avec plaisir un verre.

Très bien...

Et tout ça était maintenant terminer, il était partit sans même la regarder une dernière fois... Sandy voulait courir après lui, mais à quoi cela aurait-il servi... Elle venait de lui dire qu’elle voulait prendre son temps, mais elle avait pourtant été très claire pour qu’ils restent tous les deux ensembles. Sandy se releva et se dirigea vers la fenêtre pour le regarder quitter le domaine. C’était peut-être une sage décision après tout. Ils avaient eu leur quota d’émotion. Tournant les talons vers son lit, elle se dirigea vers une couette douce et moelleuse pour s’y étendre. Elle regardait le plafond en repensant à ce qui venait de se produire, fière et triste à la fois, elle espérait qu’il lui rende à nouveau visite.
Après plusieurs minutes de réflexion elle fini par s’endormir...

La nuit fût longue et très dure pour Sandy, les cauchemars revenaient la hantés... Elle chercha désespérément un moyen de dormir en tournant, tournant, tournant pour terminer comme un saucisson. Les yeux se ferma seuls et puis une minute plus tard le soleil se leva... Il était temps pour elle de se lever, la brunette resta allongé quelques heures avant de décider d’entreprendre sa journée. À peine avait-elle mit le pied dans la cuisine qu’elle repensa à l’offre de Daien. Une chope s’était une chope! Ce délicieux nectar ne faisait qu’aguicher les narines de la jeune trémouilloise, qui décida d’aller passer la journée en taverne... Quoi de mieux qu’une bonne bière!
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[A Maillezais … parce qu’il faut bien se la péter un peu ^^]

La journée commence, belle, douce, comme tous les matins dans les bras de l’ange brun de son cœur. Que c’est dur d’en sortir d’ailleurs … Mais il le faut.
Il paraît qu’il le faut, soit disant qu’elle aurait des devoirs et obligations… Tsss quelle idée !

Une fois prête, elle le laisse pour aller quand même faire son tour quotidien … La prévôté, les alertes …
Elle prend les derniers parchemins arrivés dans la nuit ou au petit matin et se dirige vers son bureau … Le vrai.


[A l’Ally…bération]

Elle entre « chez elle » et s’installe donc près du comptoir, se préparant à travailler … Si, si, j’vous jure elle allait le faire.

Sauf que …

Sauf que, depuis quelques jours, un étrange phénomène la laisse curieuse, déjà qu’elle l’était avant, mais là, ça s’arrange pas !

Plusieurs fois par jour, sans parler des soirées, on vient la chercher pour lui dire que les réserves sont vides. Chez elle ne plus trouver à boire ?!?

Décidée à en avoir le cœur net, elle s’installe donc, prête à noter les consommations pour enfin découvrir le « Buveur de la semaine ».

Au bout d’un court moment, la porte s’ouvre et un Fantôme entre. Mais non … Pas celui qui fait peur aux miliciens … LE N° 1 des Fantômes de LT.

L’ancien buveur semble de retour aux sources. Serait-ce lui qui vide les stocks ?

En tout cas, la première piste est à creuser puisqu’il commande déjà.

Bah ... On ne dit même plus bonjour !

Elle sert déjà une chope, heuuu non deux, faut pas qu'elle s'oublie non plus, et va lui apporter.
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Mon chez moi

[Destination On sèche!]

Le temps un peu plus nuageux qu’à l’ordinaire, Sandy décida d’aller marcher un peu, trouver un arbre où elle pourrait réviser ses notes de classe. Elle avait réussit à prendre congé pour le weekend, sa valise toujours dans le dortoir, elle en avait point besoin puisqu’il lui restait des effets personnelles au Domaine de Jehan. Donc, se promenant dans un petit chemin dans les bois, elle trouva un arbre qui semblait fort confortable. Elle déposa alors son popotin sur la terre froide et déroula son parchemin, après avoir reprit trois fois sa lecture, elle comprit que la sobriété ne l’aidait pas pour la lecture. Sandy n’arrivait pas à se concentrer, une pluie commençait à faire rage. Tomba de plus en plus rapide on distinguait bien la circonférence des gouttes qui grossissaient à vu d’œil.

Sandy ne prit pas deux secondes qu’elle était déjà sur ses deux pieds en direction d’un endroit chaud où l’alcool coulait à flot. Mais la chance tournait en sa faveur, il y avait L’Ally....bération! Quel bonheur. Le sourire aux lèvres, elle courra en direction de la porte et dans une envolée, ouvrit la porte en tournant à peine la poignée! Paffff!

Trempée jusqu’aux os, Sandy aperçut Daien et Ally, ses yeux glissèrent vers ses parchemins qui était eux aussi tremper...

Rhaaa Nan!

Elle les déroula sur une table et souffla dessus. Elle prit les chandelles sur les tables pour les déposés sur les extrémités des deux parchemins. Une mine épouvantable, elle se retourna vers Ally et Daien.

Coucouuuu! Vous allez bien vous deux? Ally, sers moi une chope s’il te plait.
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Comment oses-tu parler comme ça de ta femme... Dangereuse... Namé!

Elle le fusilla du regard, lanceuse de chope, lanceuse de chope... Il l’avait mérité, rouspété donc payer! Voilà maintenant qu’il râlait sur ses parchemins et posa sa main dessus, l’inconvénient c’est qu’ils étaient mouillés donc l’encre n’était humide, résultat, les mains de Daien se retrouva noir bleuté en quelques secondes. Voilà qu’il l’a provoquait, sourire moqueur, elle prit la parole en regardant le gâchis que son mari venait de faire.

C’est malin mon chéri! T’as vu ta main maintenant... Je n’avais pas l’intention d’y travailler mais plutôt de les laissés séchés...

Elle lui adressa un sourire et l’embrassa tendrement... Elle se tourna alors vers Ally qui semblait... Semblait... Tout simplement pas dans le même monde!
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