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{RP}Il est où le cap'? Bah il prend son pied! ATTENDEZ!!

Waylander..
Et voila, ils étaient en route vers la Provence...

Le vieux breton se demandait encore parfois comment il avait atterri ici, au milieu de ces gens. Dans cette histoires, il avait oublié ses opinions personnelles, mais dans le fond, il ne le regrettait pas, pas encore en tout cas. Il se doutait qu'a un moment viendrait le retour de flamme, le plus tard possible. Enfin, il évitait de se reprendre la tête avec ça, il avait d'autres choses a penser.

Il se trouvait maintenant au milieu d'une armée en marche. Certains soldats étaient a pied, d'autres en chevaux, chacun portant ses affaires. Lui? il somnolait sur son cheval au pas, laissant son esprit divaguer. Il était épuisé, comme a son habitude. Si il ne se prenait plus la tête concernant les raisons qui l'ont emmené ici, c'était différent pour d'autres choses, nombreuses. Et le voila qui se mettait a trop réfléchir. Manque de sommeil donc, mais pas seulement. Il y avait évidemment l'alcool qui finissait par l'assommer. Mais ça allait, pas de problème.

Il était donc en train de récupérer sur son cheval, son épée battait le flanc de celui-ci, tout comme les quelques sacs contenant ses diverses affaires. Ses pensées allaient et venaient, il entendait le bruit, les discussions des soldats, leurs pieds foulant le sol, mais son esprit ne s'accordait sur aucun de ces bruits, il ne comprenait pas réellement ce qui se disait autour de lui. Il laissa donc aller, finirait par émerger.

Une discussion proche de lui finit par capter son attention. Une histoire de tomate, de lapin, de dragon et de gros beau rennes. Il ne comprenait pas, même dans son état de fatigue cela lui semblait incohérent. Un rennes aurait lancé une tomate pourrie sur un lapin membre du corps des dragons? Ah non les tomates pourries c'était dame Sofio. Il n'essaya même pas de comprendre la suite de la et décida de recommencer a somnoler. Il prit par réflexe sa gourde de chouchen, s'enfila une gorgée et la remit a sa ceinture. Et le voila paré a se laisser guider par son cheval.
Sofio
Sur la route du Sud

La rencontre des phénomènes de compagnon de la route,entre deux beuveries d'un soir, point de sourire commercial , juste serrer les dents, chaos total, elle passait son temps a noter, compter, vérifier les armes de chacun, et tâter....ben oui faut tâter les muscles, les femmes elle s'en fout mais les hommes fallait bien savoir ce que leurs bras valaient alors elle tâtait sans cesse, et quand un la ramenait d'un regard noir, elle lui lançait en guise de réponse.


hé ho c'est pas pour le plaisir mais question de sécurité hein que je tâte et encore estime toi heureux que je fasse pas passer la visite médicale...

ben oui quoi , suffirait que un soit malade, et le lendemain ils étaient tous cloués sous la tente en train de gémir et de se lamenter, c'est comme ca un homme ca fait le bellâtre et quand il faut prendre la route ben ca roucoule, mais foi de maréchére en folie,vengeance, vengeance....

Et voila que ca trainasse encore en route, va falloir que zahra les troue tous si ca continue la marque de fabrique de la memento sera l'anneau dans le nez, dommage elle a loupé son coup sur kjerag,mais pour sur que aux prochaines soirées de grande beuverie, certains vont y passer, entre deux verres et grandes révélations sur la vie des animaux.

Pff voila que la marche s'arrête encore se passe quoi encore!!!encore un qui rechigne, je te jure a grands coups de pied dans le derche va falloir les faire avancer, c'est qu'elle s'affole la spadasse elle a filé des rencards au village prochain, du nouvel arrivage tous frais pour intégrer les rangs, et ca pas le faire si a chaque foret on doit chasser du lapin ou de la caille.


Des rênes hein gné???

Elle a entendu parler de rênes c'est quoi ca en a plusieurs de rênes, c'est le truc royal ca, un groupe d'amazones couronnées surement alors oui forcément vont plus se sentir les mâles, a moins que..........

Remontant les rangs a dos de sa monture qui ne lui sert pas de paillasse elle,leur criant a tous


GO GO GO sont devant les rênes on se hâte, sinon c'est visite médicale et bain forcé pour tous
_________________
Zahra.2

_ninon a écrit:
Savait pas trop ce qu’elle fichait là la brune. 'fin la charbonneuse plutôt.
De retour à Moulins d’une longue chevauchée solitaire et épuisante, un courrier de Sofio avec juste ces mots …« viens avec nous, on va chasser la cigale » l’attendait. Elle savait pas qui était le nous, ni le pourquoi du comment, mais elle était partie rejoindre son ancienne capi le soir même. Tout plutôt que rien.

Depuis, elle avait eu le temps de se faire une idée de la faune bizaroïde qui peuplait ce qu’ils appelaient pompeusement une armée.

A peine arrivée, accueillie par quelques énergumènes pas piqués des vers, une Sofio complètement à la masse, la bibine coulant à flot… Bin elle avait suivit le troupeau… Et par un étrange effet de mimétisme, commençait de plus en plus à ressembler aux zanimaux qu’elle côtoyait au quotidien.

Le grand départ est annoncé pour cette nuit, branle bas de combat…. Chacun se précipite vers le lieu de rassemblement, ramassant au passage ses petites affaires, les uns invectivant les autres, ça hurle, ça couine dans tous les coins. Rien à battre, juste envie de dormir…
Jamais à court d’idées, la Ninon, jamais vraiment à jeun non plus… Elle déplie sa dernière invention et accroche son bout de tissu ramené de Bruges, d’une part à l’encolure de sa monture, d’autre part à son fessier, s’assure de la bonne mise en place et se glisse enfin dans le hamac ainsi préparé.


GROUPIR RESTEZ GROUPIR!!!!!

Emergence un peu difficile, alors que ça pinaille à crever les tympans des braves gens… Heu… Z’ont quoi, tous, là… Yeux turgescents qui cherchent à savoir, croisent le regard halluciné de la bouffeuse de space cake. L’a encore du abuser avec son drôle…L’est pas nette, elle… Et la Sofio qui court dans tous les sens…

Quoi ? On est pas partis ? Eh eh…
Un immense sourire lui ouvre la face d’une oreille à l’autre et la vla qui s’éjecte de son douillet couchage et se précipite en taverne. Pas perdre une minute surtout, nafout de vivre un jour de plus, du moment qu’a de la bibine pas loin… Et des mecs aussi…

Bé… Ca râle, ça boit à tire-larigot, ça rigole… Jaune. En a qu’on voit plus, d’autres qu’on voit trop mais qui pètent pas un mot… Et la Zhara, complètement pétée, pour pas changer, qui l’agresse…


« gné dans quelle armée j’suis tombée ? namého, la Ninon, vous avez un double baron logisticien qui vous fait la cours, plus un homme avec un super téton à percer, du nom de Kjerag qui en apparence est attiré par votre personne, et VOUS ! Vous pauvre malheureuse vous optez pour votre monture pauvre zoophile pfiou , j’ai la gerbe , pis le pire c’est ce que c’est pas ma mirabelle qui me fait des sienne ! quelle idée, entre le capitaine qui prend son pied au lieu de bouger et faire bouger le beau monde, v'’a qu'une gueuse se tape sa monture…. »

Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? Qué double baron ? Et qu’est-ce qu’il a Kje ? Nameho !

Et de la fixer, complètement ahurie…


Bin fait chaud sous ma monture, hein ! Et pi, ai dormi moi. Si on avait bougé, bin m’aurait réveillé, a pas mieux comme place pour faire dodo. Peut bien pleuvoir ou neiger toute la nuit, en ai rien à cirer, suis bien, là….
Et pi… me tape pas mon cheval, c’est un eunuque… Avait ses balloches qui me tombaient dans la figure. Alors … Couic …
Joint le geste à la parole, deux jolis doigts qui coupent… Et hop ! Paatiies les empêcheuses de roupiller tranquillou … Ai plein de place maintenant…

Lui décroche un sourire tout en dents… Blanches les dents, hein, vraiment blanches, si si…

Et de la journée de se passer dans la joie et la bonne humeur, ‘fin pour elle du moins, parce que les autres… A le Way qui à fait que regarder par la fenêtre, son cousin pas mieux, paraît même que nos conversations l’intéressent pas…Mouarffff… Concours de lancé de tomates pourries sans gagnant, dommage elle qui adore les bisous… Le Namay qui passe rapido entre deux changes de couches… L’alcolo qui chuchote sans cesse avec Sofio entre deux crises de manque de pétage de rondelle. La faute à Afta qu’elle dit… Elles causent de cochons à traire et de vaches qui pondent des œufs… Bref, une journée normale quoi…

La nuit venue, obligée de se blottir dans les bras de Kje qu’a décidé de dormir chez elle. 'fin obligée... ‘fin dormir…
A peine les yeux fermés…

CHAAARGEEEEEZ


Quoi ? Quoi ? Merdouille ! On y va alors ? Mince, l’était bien, là…

Edit mise en page
Gorborenne
[Florentin à écrit]




Fl0rentin écouta le dragon se présenter. Ce géant lui semblait fort sympathique et plein d'humour... le chemin vers la Provence s'annonce joyeux.

Le jeune homme tendis l'oreille, l'entomaté ne semblait pas avoir apprécié la plaisanterie... c'est fou comment les gens s'énerve pour un rien.

souriant les deux hommes ne restèrent pas planté longtemps et se faufilèrent tête baissé parmi les tentes.

Le géant continua leur conversation en lui parlant du baron. Le jeune homme ne put s'empêcher de sourire en entendant la description qu'on lui faisait de Théognis


J'ai pisté un peu de tout dans ma vie, mais le baron jamais essayé.

Fl0rentin jeta un regard vite fait derrière lui pour voir si on les suivait pour se venger.

Mais il va bien falloir qui se montre un jour. Son âme de chasseur de belle donzelle nous le ramera bien de si tôt


Kjerag
L'organisation avait été un peu difficile, la pauvre Soso avait eu bien du mal, tout le monde comprenait tout et rien... Entre ceux qui pensaient partir cueillir de la Lavande et ceux qui suivaient sans savoir pourquoi, elle avait eu bien du mérite...
Toujours est-il qu'elle lui avait fait signe et Kjerag était venu dès que possible.

Finalement il allait d'abord faire route avec une certaine Ninon, débarquant de Moulins pour ensuite faire route vers le sud, vers Polignac pour le rassemblement.

En chemin il avait pu faire connaissance avec la belle Ninon, qui rapidement est devenue une grande amie, un être cher, à l'instar de Sofio. Il avait jadis servit sous les ordres de cette dernière et lui était resté fidèle, il la suivrait partout, même vers ces endroits d'où on ne revient pas...

Tout le monde était là, l'armée commençait sa marche vers l'inconnu. Un beau soir ils s'arrêtèrent au Puy, après une marche exténuante: bah oui, la Soso elle avait gardé l'habitude de lui faire porter bonne partie de son paquetage, pas qu'il la subissait mais que jadis il lui proposa son aide alors qu'elle luttait. Pis elle avait gardé l'habitude et lui aussi...

Durant cette pause bien méritée au Puy, il accompagna sa Ninon en taverne et fit la connaissance de bon nombre de ses compagnons de voyage et notamment de Zahra...
Alors qu'il s'était assoupi, sa chope à la main, celle-ci avait lorgné de lui percer le téton... D'où lui venait cette idée, il n'en savait rien... Peut être était-elle une de ces adeptes du plaisir par la douleur et voulait-elle faire partager sa passion à tout le monde. Toujours est-il qu'elle fut proche de réaliser son forfait et qu'au dernier moment, il s'en rendit compte et empêcha le pire, rassurant certaine personne présente. Peut être l'entrainement jadis dispensé par Soso qui lui avait appris à toujours dormir à moitié en terrain hostile... Heureusement, par la suite il disposa de la bienveillance de Ninon.

L'ayant échappé belle, il décida finalement d'aller dormir quelques temps avant le départ.

Soudain:


"GROUPIR RESTEZ GROUPIR!!!!!"

C'était Soso qui rameutait les troupes en vue du départ.
Ni une ni deux, Kjerag se prépara, ficela son paquetage se mit en ordre de marche et rejoignit les rangs. Puis ils attendirent, attendirent encore, attendirent toujours....

Rien... On avait perdu le Capi...

Le départ fut donc annulé, ils auraient donc le droit à une autre journée de repos pour certains, de beuverie pour d'autres ou encore de chasse aux lobes à percer pour une certaine adepte de pratiques bizarres...

Après une après midi bien remplie et pleine de bonne humeur, Kjerag échappa encore de justesse à l'aiguille de Zahra, fit plus ample connaissance avec Way, ce breton à la blague savonneuse, faillit refuser un bisous à une Isa qui paraissait un peu perdue quand à l'existence de gentillesse ou de délicatesse parmi les hommes et finit par s'assoupir à coté d'une Zahra plus prête que jamais...

Agacée par quelques malheureux ronflements, Soso finit par y remédier par un léger:

"RASSEMBLEMENT, TOUS À LA PLACE D'ARMES!!!!"

Kjerag sursauta et réalisa ce qu'il ce passait. Peut être Soso l'avait-elle sauvé de l'aiguille ou peut être en avait-elle tout simplement marre...
Il décida donc de partir dormir quelque temps quand juste avant de sortir de la taverne Ninon lui glissa:


"Je peux venir dormir dans tes bras?"

Kjerag fut tout d'abord surpris puis accepta. Après tout, elle avait été malmenée en ce jour... Lui qui avait promis de la protéger, il pouvait bien lui apporter un peu de réconfort et prendre soin d'elle du mieux qu'il pourrait.

Il s'installa donc prêt du cheval de Ninon et s'endormit, elle arriverait plus tard.



Edit: mise en page.
Gorborenne
[Pas dans le camp.... pas dans les champs non plus....]

Sortis du campement, les deux Dragons s'éloignent encore un peu de la voix coléreuse.... Mais déjà elle n'est plus qu'un murmure... hors d'atteinte.... Sur une pierre plate qui dépasse dans le champ, le Géant s'assied en réprimant un fou rire.... Puis reprend une mine très sérieuse en jetant son regard sur le jeune homme.

- Et bien, le Baron, même si ça peut se montrer rusé et habile, vous semblez déjà avoir tout compris à comment on fait pour l'attraper.......

Une main qui se saisit de la gourde à sa ceinture, quelques lampées de vin clair et il la tend à Florentin avant de se relever en s'époussetant le postérieur...


- Le Baron ne se chasse pas à court, mais à l'affut.... Tout ce qu'il nous faut, c'est un appât..... le meilleur concernant c'te bestiole étant comme vous l'avez si justement signalé..... une belle donzelle..... Et je crois que c'est au hameau que nous aurons le plus de chance de trouver cela.... Gageons qu'une jolie paysanne voudra bien se prêter au jeu pour quelques écus.... Qu'en dites-vous?

_________________
--Stark_barberousse
Un peut plus tôt dans la journée

CHAARGEEEEZ!!!!

Nuit sur le campement

Quelques soudards en manque d'inspiration de vinasse et d'émotion chantent une chanson....


"Et on lui pèlera le jonc au Capitaine du Limousin......."

Toujours pas de Capitaine à l'horizon, équation mathématique: intérim en position

CHAARGEEEEEEZ!!!!


Revenons à la nuit, sous la tente bleu de l'homme en bleu. Enfin, là, en blanc. Chemise de nuit réglementaire, à genoux face à sa couche, couvertures pliées au carré, comme dans le manuel, et il fait sa prière du soir, inspirée par un vaillant et noble personnage - manquant toujours à l'appel - une main sur son sabre étendu sur sa couche, sur son surin entre ses cuisses, beuglant sa litanie comme un bon soldat.....

Ça c'est mon épée. Y'en a beaucoup comme ça mais elle c'est la mienne. Mon épée c'est ma vraie copine. Elle est ma vie. Il faut que je maîtrise mon épée comme il faut que je maîtrise ma vie. Car sans moi mon épée ne sert à rien. Et sans mon épée je ne sers plus à rien. Je frappe pour mettre dans le mille. J'ai plus de précision que mon ennemi qui essaie de m'abattre. C'est moi qui dois l'abattre avant qu'il ne m'abatte. Et je le ferais. Je promets à dieu de garder cette foi. Mon épée et moi-même sommes les défenseurs de ma patrie. Nous sommes maîtres de nos ennemis. A nous deux nous sommes les sauveurs de ma vie. Que dieu m'aide. Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'ennemis mais la paix. Amen.


Sabre qui retourne au fourreau, surin qui reste à pendre à sa place, la Barbe Rousse se faufile sous les couverture, raclant sa gorge en préparation au lendemain......


Sadnezz
[ Je n'attendais que vous.... A la traine, en route pour le sud. ]

Perchée sur une monture trop calme, le buste moins droit que d'habitude, affublée moins précautionneusement que la veille, le visage fermé et le bleu des cernes plus marqué que jamais le visage Corleonien est figé, Comme figé entre deux secondes, une éternité. Ne vis-ton que pour ça? L'instant ou l'on réalise combien nous somme pauvres d'eux, loin de leurs sourires? Le moment où sans avoir besoin de regarder derrière on sent le vide d'une vie désertée des âmes qui ont comptées? La route parcourue ne mènerait-elle qu'à cette finalité, être le dernier... quand l'espoir meurt avec eux, quel est le sens de notre existence? Peut-on vivre vieux dans l'expectative de ne trouver que de l'insipide dans ce qui hier nous a transporté...

Est-elle courbée sous le poids de la tristesse d'un énième deuil, d'une ultime déchirure? Car après celle-ci, il est certain que plus aucune disparition ne la fera autant plier l'échine, hurler silencieusement ses heures perdues. Pas une larme pour son fils, son père... Rien de comparable pour les autres. Lasse de survivre à tous, lasse du noir et des cantiques, lasse des veillées, elle n'aura jamais était lasse d'Elle. Désenchantée, même plus hantée, l'esprit loin du corps fatigué, elle se laisse porter par l'animal sur la route du sud ou ils l'attendent...

Un héritage... Mais qu'est-ce pour consoler l'inconsolable... Sa douce était trépassée, comme les tendres pousses sous le gel hivernal, qui l'eut cru. Ayant toujours gardé au fond la conviction qu'elle la reverrait, qu'elle la retrouverait , admettre qu'elle avait rejoint tous les autres sans avoir pu toucher sa peau, caresser son sourire et entendre sa voix laissait Sadnezz amère. Elle se revoyait encore, une chope à la main à noyer leurs déboires dans les tavernes Angevines, il y a si longtemps... Une éternité. A demi mot Sad n'avait su confier que par deux fois à d'autres le manque d'Elle, le lien unique qu'elle entretenaient, et l'espoir... Espoir de la retrouver. Elle l'avait su vivante, alors que son fils mourrait, elle la savait auprès de Julien, enceinte. Cela avait suffit pour nourrir le sentiment, confiante de l'effleurer de nouveau, un jour...

Nanane. Levez le coeur à une brebis égarée sur un sentier et vous ôtez ce qu'est la Nane à Sadnezz. Unique et indicible amitié d'une vie, confiance aveugle et exclusive, irremplaçable confidence qui jamais n'avait su trahir. Il n'y en avait eu qu'une, et elle s'est jeté du haut de la vie pour se l'ôter avec son amour, passionnel et fusionnel. impensable... D'ailleurs la Corleone n'y pensait pas, ne pensait plus. Un seul aveu à faire.... Je n'attendais que vous, nulle autre que vous. Elle ne sentait même plus le vent dans son dos, trop occupée à se demander si les rouleaux méditerranéens lui rapporterons ce visage et un apaisement quelconque... Aller se battre , encore, elle y allait, bien que les missives échangées avec la nièce et le Gorbo étaient révélatrices d'une armées chaotiquement mal organisée et d'un fou artistique total quant aux combats en questions. Paraissait même que le baron avait encore fait son scandaleux. Au moins un repère de constance, c'était déjà ça.

Pouvait-on n'être qu'une enveloppe charnelle, morte de l'intérieur, vide tel un pantin? Certainement. Le pantin allait rejoindre la troupe, peut-être arriver à temps pour se battre à ses cotés, boire un chope à la mémoire d'une vie. Baiser des fronts, baiser tout court, raconter le pourquoi du retard, oublier qu'elle a un héritage à récupérer, le temps de la guerre surement. Ceux qui les ont bien connue savent, combien l'une et l'autre ne faisaient qu'une, ces quelques et rares qui restaient et n'étaient pas tombés comme des mouches. La noble que sa famille avait reniée, le mariage non reconnu et bafoué , femme adultère, femme engagée, utopiste et passionnée, aimante jusqu'à la mort, la scandaleuse... Sa nanane. L'unique.

Et la cousine, elle était où? dans son affliction la Corleone avait perdu de vue la Des Juli... Elle devait déjà être arrivée. allez, maintenant il fallait un peu mettre le pied à l'étrier la sad...



Dragons, j'arrive... Che cola il sangue come le mie lacrime

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Zahra.2
Nadaelle a écrit:
En route pour l'aventure ............

voilà se que lui avait dit Ersy lorsqu'ils sont partis de Franche Comté . Nadaelle ne connaissait personne , elle venait juste de rencontrer Ersy et Zahra en taverne mais ne les avait jamais vu auparavant .
Elle avait eu envie de connaître autre chose que sa solitude , enfin pas si seule que ça , elle avait quand même son armée de poules et canards qui la suivait partout sur les chemins . Et croyez moi , une armée comme la sienne était de ce qu'il y avait de plus efficace . Elle aurait aimé les emmener avec elle , seulement , le grand Ersy ne l'avait pas vu de cette façon et il lui avait fallu laissé son armée à la ferme .
C'est ainsi qu'elle prit la route , sans trop savoir ni ou elle aller ni même le pourquoi .
Quelle ne fut sa surprise un jour en voyant qu'elle entrait dans une armée .
Mais fidèle à ses compagnons de route , elle avait suivi la grande CHEF Zahra . Nadaelle n'avait qu'une parole et s'y tenait toujours .
Seulement voilà , pour ce qu'elle faisait en Franche Comté , elle n'avait pas besoin d'armes , ses volailles lui suffisait largement , et épée et bouclier étaient inutiles . Mais dans une armée ..............................ça change tout !!

Arrivé à Le Puy , la nouvelle s'était répandu , la fermière n'avait pas d'armes !
Il faut dire que Zarha n'était pas des plus innocente dans cette rumeur .
N'ayant pas quitté Le Puy , Nadaelle profita pour aller faire un tour en taverne . Quelques compagnons de voyages s'y trouvaient , elle ne les connaissait que très peu , s'étant juste croisés de temps en temps , Nadaelle avait gardé son coté un peu secret et solitaire .
Et voilà que Sofio lui pose la question .


Nadaelle , est ce bien vous qui n'avez pas d'armes ?

GRRRRRRRRRRR cette Zahra , il avait fallu qu'elle vende la mèche !

Oui , c'est bien moi , mais ce n'est pas grave , j'ai beaucoup de force et ma volonté de me battre , je lutterais avec courage .

Pas question , vous devez vous équiper et avoir épée et bouclier en votre possession , plus nous serons armés meilleures seront nos chances .

Ouais ! Bien gentil de dire ça , mais quand on est dans une armée , on ne peut pas faire autre chose pour avoir des sous . Et Nada n'avait que 19 écus sur elle .

Comment voulez vous que je m'équipe avec 19 écus ! C'est impossible .


Nous allons faire des transactions avec des pains , et ce jusqu'à ce que vous ayez l'argent nécessaire pour acheter vos armes .

Sofio , avait de suite prit les choses en main pour aider Nadaelle .
Ninon , Kjerag et Isa participèrent également aux échanges . Nada n'en revenait pas de la solidarité qui s'était installée .
Elle qui avait toujours travaillé en solitaire , découvrait l'union .
Elle revendait alors ses pains au prix maximum les ayant acheté au minimum pour se faire de l'argent .


Le clairon du rassemblement se fit entendre , il fallait partir et Nada n'avait pas vendu tous ces pains .Pas grave , elle les remettrait en vente au prochain village .

Arrivé à Alais aprés deux jours de marche ,enfin pour certains , car Nada s'était réfugié dans la charrette de Zahra , pas question qu'elle se fatigue avant le combat , il lui fallait garder toute sa force .
Elle partit directement sur le marché , étala ses pains et cria très fort !


Qui veut mes pains ? Tout frais tout chaud ! ( menteuse !!!!)
Ils sont tellement bons que je vous les vends à 12,95 écus piece .
Ils sont donnés à ce prix la .
Zahra.2
Fl0rentin a écrit:
Après avoir échappé à la fureur du soldat entomaté fallait passer au chose sérieuse.

Stratégie, stratégie....Ici nul questionnement sur quand, comment attaquer la Provence, l'affaire était plus complexe, la proie c'était le baron. A la lisière du camp les deux compères m'étaient leur technique au point. L'affaire était sérieuse, nul droit à l'erreur était permis, il fallait tout simplement être bon.

Florentin prit la gourde qu'on lui tendit, quelques gorgées plus tard, le gosier hydraté, le jeune homme rendit la gourde et se leva tout en écoutant le Gorborenne.


Parfait ! Il nous reste plus qu'a mettre sa à exécution.
D'ailleurs toi qui le connais bien le baron, tu penses qu'il doit être comment l'appât ?
D'ailleurs en y songeant j'espère que la région n'est pas infesté de laideron parce qu'on est mal


Le jeune homme sourit, en pensant sur quoi ils pouvaient tomber.
Zahra.2
Isa. a écrit:
Isa regardait encore le ciel, se demandant toujours si la solution choisie était la meilleure. En revenant vers ses semblables, elle se rendit compte que le géant avait disparu... bizarre, ça ne disparait pas comme ça un géant, qui plus est avec deux petiots sur le dos. Bah ... après tout ce sont sans doute justement les oisillons qui rammèneraient tôt ou tard leur père au bercail. Et peut-être même avec un début de repas.

Préoccupée, elle se balada dans le campement, tout en se demandant si ce soir on partirait ou non, et ce que l'on ferait après Alais. Elle avisa Ninon, une jeune femme qu'elle commençait à connaître et avec laquelle elle avait déjà eu quelques fous rires en taverne au Puy. Considérant un instant le cheval de la jeune femme, elle finit par prendre place à ses côtés et toutes deux assises sous la bête, la conversation s'engagea. Elles se posaient apparemment le même genre de questions au sujet de l'avenir et si la motivation était toujours présente, certaines rumeurs parvenant des positions ennemies avaient le don d'inquiéter quelque peu les jeunes femmes...

Le capitaine et Théo restaient invisibles, intouchables. Après la conversation agréable, Isa retourna vers la cariole familiale, prit un parchemin et rédigea une courte missive à l'attention de Théo. Il avait sa confiance, et elle le savait capable de raisonner intelligemment. Peut-être l'influence du capitaine Namay était-elle trop forte. Suspendant un instant la rédaction de sa missive, elle fouilla dans ses affaires et ressortit les statuts des dragons qu'elle relut avec attention. Les symboles du dragon d'Arquian ... la protection de Théo ...leur devise. Oui. Clairement oui c'est dans cet esprit qu'elle avait choisi de le suivre, de prêter serment, jurant de respecter l'idéal et les principes de la compagnie.
Le dialogue était un des points forts de Théo. Alors si les faits d'une certaine nuit s'estompaient peu à peu dans la tête de la jeune femme, elle voulait faire part à son chef de ses inquiétudes et entendre son avis à lui.

Zahra.2
Theognis a écrit:
Le Baron digérait son lièvre devant son pavillon, au soleil du Languedoc, bien timide en vérité l'astre faiblard en cette région du Sud. Le climat chaud du Sud était donc légende? Peu lui importait, il avait exporté les bonnes couvertures de Bourgogne et dormait comme un loir qui passe des nuits trop courtes dans les bras de femmes plus belles que Morphée. Surtout que Morphée est un homme....Bref passons.

Le Baron était donc assoupi en plein milieu du camp, sachant que le Capitan aurait besoin de ses compétences plus tard, mais ignorant qu'on le cherchait pour des zistoires diverses et variées.
Zahra.2
Gorborenne a écrit:
Sur la route jusqu'au village, le Géant réfléchit.... Quel appât choisir.... D'accord, le Gorborenne connaît les gouts du Barons, mais ils sont si lubriques qu'il a du mal a faire la part des choses.... Pourtant, alors qu'il s'apprête à rentrer dans une taverne à la recherche du poisson pafrait, euh, parfait, voilà la réponse qui leur saute d'elle même aux yeux.... Jolie brune, tout de court vêtue dans ses cuissardes, l'esprit vif au fond des yeux..... Gorborenne se tourne vers Florentin tout sourire....

- Ce qu'on cherche? Nous l'avons trouvé!


Se tournant vers la donzelle d'un air satisfait et enjoué....

- Et c'est vous Damoiselle!......

Blanc gênant, c'est qu'on pourrait mal interpréter ses paroles....

- Enfin, je veux dire... N'allez pas nous prendre pour des soudards de bas étage.... Non, c'est plutôt qu'on en a perdu un des nôtres et que vous pourriez nous être très utile pour le débusquer....

Autre sourire, petite courbette galante, sur le ton de la confidence....

- Damoiselle, un chasse au Baron serait-elle propice à égayer votre après midi?
Zahra.2
Noëllie a écrit:
Noëllie avait les nerfs en pelote et elle avait grand besoin d'air.
Sa relation avec Venumz ne prenait pas la tournure qu'ils espéraient et elle venait de rompre.
Elle ne pouvait le laisser espérer que leur histoire serait pérenne ici, à Alais.
Elle avait besoin de bouger tout le temps. Et puis... Tant d'autres choses qui faisaient que ça n'ira jamais.

Pourquoi était-ce toujours si compliqué ?

Elle marcha un moment dans les rues d'Alais, sans but précis si ce n'est faire le vide dans sa tête et soulager son cœur un peu mis à mal ces derniers jours.

Elle savait qu'il était temps de partir et que comme elle l'avait imaginé, cela serait douloureux.
Et plus elle resterait et plus il serait difficile de partir mais pourtant elle le devait.
Mais bon... Elle connaissait les règles puisque c'était elle qui se les était fixées ! Vagabonde elle était, vagabonde elle resterait...

L'épisode d'Alais se terminait et la vie ici reprendrait son cours, mais sans elle.


Le vent lui piquait les joues et les oreilles, emmêlait ses cheveux fins et lui faisait presser le pas, si bien que sans s'en rendre compte elle était sortie du village.

Elle avait besoin de se dépenser, de dégourdir ses longues jambes après avoir passé tout son temps, ces derniers jours, en taverne ou à flâner dans la halle d'Alais où il ne se passait jamais rien.

Sa cape s'agitant derrière elle, la hache battant sa cuisse nue, elle poussa un peu plus haut vers Mende. Le relief lui demanda un effort supplémentaire.
L'air entrait dans ses poumons, l'exercice faisait battre son coeur et circuler le sang dans ses veines. Elle sentait ses muscles se réchauffer et se félicitait de voir son corps encore si bien fonctionner.

Elle fut bientôt au sommet d'une petite colline d'où elle put admirer les contre bas.
Au loin les fumées d'un campement s'élevaient en biais vers le ciel couvert.
Grag, le bourgmestre avait parlé d'une armée qui s'approchait... Les évènements en Provence tout ça...
Noëllie ne s'était pas passionnée pour cette cause qui somme toute n'était pas la sienne.
Elle n'avait en aucune façon l'âme guerrière, prônant l'amour plutôt que la guerre.
Cette vision la laissa indifférente et elle tourna les talons pour rentrer au village.

Les joues rosies par le froid, la gorge desséchée, elle allait franchir la porte de « la Poire et le Chêne » pour boire une chopine, quand soudain elle s'entendit interpeller.

Un homme de taille impressionnante, soldat à première vue, le crâne aussi poilu qu'un oeuf, portait sur son dos deux jeunes enfants se ressemblant comme deux gouttes d'eau.
Le spectacle n'était pas commun et arracha un sourire à Noëllie.
Un autre plus jeune, au regard bleu vif dissimulé sous une épaisse frange l'accompagnait et tous deux semblaient très contents de la rencontrer.

C'est le grand gaillard cuirassé à trois têtes qui prit la parole.
Elle ne comprit pas bien tout de suite ce qu'il lui disait mais il avait l'air si enthousiaste qu'elle prit le temps de l'écouter.
Il s'agissait de l'aider à débusquer quelqu'un...


Damoiselle, un chasse au Baron serait-elle propice à égayer votre après midi?

Noëllie était aussi stupéfaite que séduite. Elle avait besoin de se changer les idées et ce géant lui offrait une distraction hors du commun. Ça tombait à point nommé ! Elle ne réfléchit pas plus longtemps, après tout... que risquait elle ? Ce serait une aventure de plus !
elle répondit :


Eh bien... Une chasse dites vous ? Au Baron qui plus est ?? Vous piquez ma curiosité ! Justement je n'avais de spécial à faire...

Je suis votre homme ! Euh...


Elle pencha la tête en arrière et émit un petit rire qui dévoilà ses jolies dents.

Enfin vous me comprenez !

Et lui tendant la main :

Je suis Noëllie de Valence, enchantée de faire votre connaissance !
Zahra.2
Gorborenne a écrit:
Main se saisissant d'une autre tendue, le Géant se plie en deux pour venir l'effleurer de son souffle, et se redresse. Sur son dos, deux petits rires qui se réveillent de leur sieste, ravis de l'effet de balançoire, petites menottes qui tapote de plaisir sur le crâne tout lisse....

- Gorborenne du Bois Cendré, Vagabond, Dragon et Papa-Gato, pour vous servir.... enfin, vous employer.... enfin..... vous me comprenez....

Sourire rendu, à la brune et à la chance d'avoir trouver le première objet de la quête aussi facilement.... Sur qu'elle aura l'heur de lui plaire au Baron.... Enfin, on suppose quoi.... Plus qu'à débusquer et piéger le Baron.... Programme encore bien chargé....

- Bon, maintenant, s'agit de retrouver la piste du gibier.... Une grande cape rouge, ça doit pas passer inaperçu.....


Regard curieux à la belle..... on sait jamais......

- Vous en auriez pas aperçue une dans la matinée par hasard?
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