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[RP] Ballade sur la route

Kaeronn
Sur une route à l'ouest de Bourbon...

Une pierre. Juste devant lui. Elle est petite, de la taille d'une noix, mais disgracieuse, grossière. Elle semble plantée au milieu du chemin de terre depuis une éternité, résistant vaillamment aux intempéries, aux tempêtes de neige, de grêles, au vent balayant tout sur son passage. A croire qu'elle nargue chaque voyageur qui se passe par ici. Il souffle, les sourcils légèrement froncés, arqués en formant comme une pointe vers son nez. Un pas en avant. La poussière tourne autour de sa botte alors que l'autre pied, après avoir pris de l'élan, fonce en avant et donne un grand coup dans la pierre qui va valser entre deux petits arbustes innocents, sur le bas côté.

FOUDRES!!!!!!

Le cri vient du coeur, et l'instant d'après, l'auteur du plus beau shoot de caillou du jour court comme un dératé en levant les bras pour foncer sur le buisson en face de lui. Il plonge au milieu, ses bras enserrant puissamment l'arbuste.

Oui oui OUI!!!! Le but des Foudres, et la qualification pour la phase finale de la coupe royale pour Tonnerre!!! Quel jeu d'équipe impressionnant, impeccable! Ils seront difficile à battre sans aucun doute, mené par leur grand capitaine, Alex!!

Kaeronn se relève difficilement, s'extirpant de l'enchevêtrement de branches et de l'amas de feuille qu'il a plaqué. Grand sourire aux lèvres, il époussette du revers de ses deux mains son mantel et secoue sa cape. Il venait de se repasser la dernière action du match contre les barbares d'Eichstätt. Des Germains à ce qu'on lui avait dit. Il n'en avait cure, ne comprenant pas leur langue, et se contentant de diriger l'équipe avec cap'taine Alex, poutrant tout ce qui passait sous ses mains.

Bordel... L'homme secoue ses cheveux, passe une main dedans, attrapant le végétal récalcitrant. Coriace ce buisson.

Nouveau petit sourire aux lèvres, il regarde devant lui. Le chemin est sinueux à cet endroit, ne laissant qu'une très brève vision au voyageur de l'étendue de collines et de bois se trouvant au loin. Quelques arbres bordent la route déjà, tels une arche invitant le voyageur à passer dessous. Kaeronn reprend tranquillement la route après un coup d'œil derrière lui. Bourbon s'étend un peu plus loin. Une ville un peu trop déserte à son gout jusqu'à maintenant. Rien de tel qu'une petite ballade autour de la ville pour s'aérer et reprendre des forces.

Le tonnerrois continue donc sa petite marche, Bourbon disparaissant bientôt au tournant du chemin, dans son dos. Quelques oiseaux chantaient, et Kaeronn ne se départissait pas de son petit sourire. Une belle après midi commençait.

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"La vie est un long fleuve tranquille...
Mais attention de ne pas s'y noyer..."
Babak29
Babak avait passé sa matinée dans une des tavernes sans y voir personne, mais comment se fait il que Kaeronn voulais s'arrêter dans une ville peu animée ? étrange venant de sa part.
Elle sortit de la taverne, elle aimait se voyage pleins de découverte et de moments agréables, de rencontres formidables, elle soupira..


Il est sure que je retournerai dans certaines villes

Elle aperçu des collines un peu plus loin, il faisait frais mais le temps était magnifique, elle aimait sentir la chaleur du soleil venant caresser son visage, elle regarda vers le ciel tout en fermant les yeux puis sourit.

hum un délice,

Babak rigola doucement pour pas se faire remarquer, elle continua sa route vers les collines, elle regarda autour d'elle, peu de monde dans les rues, quelle tristesse surtout un village aussi jolie que ça.

Elle arriva au pied des collines, elles offraient un spectacle magnifique, avec les oiseaux qui chantaient le retour du soleil, heureux de pouvoir sortir avec le soleil, puis de nombreuses fleurs d'hivers qui s'ouvraient des les premières lueurs de lumières, elle n'avait qu'une seule envie c'est de s'allonger et de profiter de cet instant.
Mais sa curiosité ne fit l'empécher de grimper les collines pour voir ce qu'il y avait derrière.

Elle se mit en marche et grimpa tranquillement la colline tout en regardant ses pieds pour éviter une chute.
Arrivée au sommet, elle s'assit pour comtempler la vaste étandue de forêt que cachaient les collines.
Elle rigola, elle n'avait qu'une seule envie c'est de courir pour la descendre. Elle se leva et pris son élan et descendit la colline en courant. Elle rigola, elle brassait de l'air, elle leva ses bras pour faire semblant de voler, et dans un manque d'inattention, elle se pris le pied dans une étrange chose et dégringola jusqu'au pied de la colline.

Elle était allongé par terre toujours a rigoler avec des crampes au ventre tellement il était bon de rire. Elle se leva et jetta un coup d'oeil sur elle, elle se secoua, toucha sa tête.


Aie ma tête, allez c'est pas grave j'aurais au moins bien rigolé, heureusement que personne ne m'a vu..

Elle regarda autour d'elle pour vérifier. Elle entra dans le bois, tout en explorant les plantes les fleurs, en admirant les rayons du soleil essayer de se faire une place entre ses immenses arbres.
Tout en marcha, elle s'arrêta et entendit un petit cour d'eau, au bruit elle avanca, et découvrit une petite étandue d'eau comme derrière les collines Lochoises,


Comme à la maison


Elle s'assit au pied d'un arbre et admira le paysage, elle ferma les yeux pour profiter de cette instant... qui elle l'espérait durerait encore et encore....
Kaeronn
La route continuait de serpenter entre les bosquets d'arbre, laissant le soleil s'amuser à cache cache. Kaeronn avançait toujours aussi lentement, regardant autour de lui, fréquemment derrière. Pas âme qui vive. La nature dans toute sa plénitude, sauvage, reprenant rapidement le droit sur l'homme. Dompter celle-ci n'était que du domaine du rêve fou, ou du cauchemar, selon comme on l'entendait. Apprendre à vivre avec elle, c'était la sans doute le mieux à faire quand on voyageait.

Kaeronn mit machinalement la main sur le pommeau de son épée, l'autre rajustant l'arc qu'il tenait en bandoulière. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas fait d''exercice, à part marcher. Il avait jusqu'ici pu acheter de la nourriture en ville, et n'avait donc pas eu à utiliser le talent de chasseur qu'il avait développé depuis qu'il voyageait.


La trentième année de voyage, pensa-t-il. Cela m'a tout apporté. Cela m'a tout perdu. Et choisir... Impossible. Ne pas avoir connu Leane? Mais ne pas avoir perdu Izeliah?

Grimace intérieur de l'homme. Il a beau se poser cette question de nombreuses fois par jour, comme souvent depuis longtemps maintenant, il la chasse rapidement de son esprit. Si le destin existait vraiment, nul doute qu'il s'en trouvait immuable. Mais le tonnerrois avait une tout autre pensée à ce propos. Et considérant que la vie est construite par les choix que chacun fait, il préfère penser qu'il a seul pu décider de la tournure des évènements. Un choix différent, et tout se serait passé différemment. Nouveau sourire qui éclaire son visage. Sa vie, il l'a, il la tient bien en main. Et il l'aime.

Le voyageur tourne soudainement la tête, et se fige un instant sur place. Il tend l'oreille, avant de plonger le regard derrière lui. Il a tourné de nombreuses fois sur la route, ne peut pas voir loin derrière lui. Mais il est assuré qu'il n'est pas seul. Ses yeux se plissent légèrement alors qu'il tourne sur lui même pour inspecter le bas côté de la route. Non, c'était un bruit de chute.


Impossible, dit-il à haute voix. Il tendit l'oreille à nouveau, pour accrocher un autre bruit, tenu celui-ci. Bruit qu'il connaissait par cœur. Un cours d'eau se trouvait quelque part derrière les arbres. Il haussa les épaules, et resta quelques instants à attendre, planté au milieu de la route comme un arbre dans une clairière. Il était sur que quelqu'un devait se trouvait pas très loin, et que cette personne avait chuté. Sur aussi qu'il ne connaissait pas cette personne. Dernier regard en direction de Bourbon. Toujours rien à l'horizon. Il tourne à nouveau les talons pour reprendre sa marche solitaire.

Ah bon sang!! Il se fige une deuxième fois, fronçant légèrement les sourcils. La vieillesse te jouerait elle des mauvais tours mon vieux?? A croire que je stresse pour un rien maintenant...

Petit ricanement avant de se taire en se retournant, écoutant longuement. Un nouveau bruit, encore lointain. Petit à petit, il couvre le bruit de l'eau coulant sur les pierres. Oui, pas de doute, c'est un bruit de ferraille contre la pierre. Un véhicule approche de la ville de Bourbon. Au son haché mais rapide, il devine qu'il ne s'agit pas d'une charrette. Kaeronn sourit. Un sourire légèrement amusé. Bientôt, un carrosse croisera sa route.
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Babak29
Que de souvenirs lui rappelait ses ruisseaux d'eau dans la forêt, assise contre cette arbre elle se souvint de la naissance de son fils, notamment, avant qu'elle le mette au monde, elle se trouvait dans la forêt derrière Loches quand ses douleurs lui avait prise et que son ami hans l'avait retrouvé à l'agonie... elle ne pu s'empéché de sourire...

Ah mes enfants j'espère que vous allez bien?

Elle considerait sa vie comme magnifique, elle avait élevé ses enfants de la meilleurs façon qu'il soit, elle avait accompli de nombreuses missions qu'on lui avait confié mais à présent elle se sentait bien, il avait était dure pour elle de quitter ses enfants pour ce petit voyage mais elle ne le regrettait pas et elle se sentait bien, elle se sentait jeune et femme.

Elle se trouvé dans un endroit paisible, en totale osmose avec la nature avec un soleil qui se reflétait sur le petit ruiseau donnant l'impression de lumière blanche intense et l'envie de plonger dedans..Ces endroits comme celui ci lui permettaient de faire le point sur sa vie...
Elle pris un petit cailloux et le lanca dans le ruiseau laissant de nombreux cercles à la surface, puis elle tira ses chausses pour y mettre ses pieds, elle s'avanca doucement vers l'eau et trempa juste les doigts de pied qu'elle retira immédiatement..


Ou que c'est froid !!!

Elle se rasseoit contre son arbre et remit ses chausses, elle se sentait vraiment bien dans cet endroit. Elle entendit un oiseau siflottait au dessus d'elle, elle leva la tête, et sourit, elle sortit un peu de pain de sa saccoche et en émietta puis déposa les miettes près d'elle. L'oiseau fougueux n'eut pas peur d'elle et se posa afin de picorer le pain.

Elle sourit, puis il s'envola au son d'un bruit, elle n'étais peut être pas seule mais la peur l'envahie...


Ya quelqu'un ??

Elle resta immobile un instant, la panique reprenait le dessus depuis qu'elle avait était blessée et cette douleur à l'abdomen se réveillait tout le temps dans l'angoisse, elle essaya de calmer sa respiration, ferma les yeux et se concentra sur le bruit du ruisseau...
Elle se recroquevilla sur elle même en attendant que le calme revienne et elle retournerai au village...
Kaeronn
Et alors que de ses deux mains, il lisse son mantel pour effacer toute trace montrant qu'il avait été à terre, Kaeronn entend une voix, légèrement paniquée, ou tout du moins apeurée, qui monte quelque part sur sa gauche.

Ya quelqu'un ??

Bordel...
, grince-t-il des dents. Il croit avoir reconnu la voix féminine qui appelle. Le carrosse se rapproche de plus en plus, roulant sans doute moins vite à cause des nombreux virages, tortueux. Il lance un regard sur la route, puis avance de quelques pas sur le bas côté, plaçant ses deux mains en porte voix autour de sa bouche.

C'est moi! C'est Kaeronn.

Un instant de silence, puis des bruits de buissons et de fourrés malmenés. Des pas se rapprochent, et Babak apparait soudainement à sa vue, entre deux arbres. Le tonnerrois contemple un instant les habits de la baronne, qui ne semblent pas très propres. Il hausse à demi les épaules, puis plonge ses yeux dans les siens. Impossible de dire s'il est furibond, ou si ses deux iris pétillent de malice.

Tu me suivais?

Il reste sans bouger à la contempler, se délectant du suspens. Il aime jouer, et sans doute Babak se demande en cet instant s'il va laisser place à sa mauvaise humeur, ou tout simplement éclater de rire pour la renverser sur l'herbe grasse. Au bout d'un très court instant où l'on pouvait presque croire que le temps s'arrêtait, et où les battements de cœur de chacun semblaient dix fois plus bruyants, le tonnerrois sourit, amusé.

C'est beau?
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Mais attention de ne pas s'y noyer..."
Babak29
babak était recroquevillait sur elle même quand elle entendit cette voix assez lointaine qu'elle connaissait bien

C'est moi! C'est Kaeronn.

Kaeronn se dit elle ? elle leva la tête de soulagement, et respira profondément avan de se levait et de rejoindre le chemin principal, elle l'apercevait et avant de se montrer elle respira profondément pour avoir l'air naturelle et non apeurée. Elle sortit des buissons et lui sourit. Elle se sentit observée, elle plongea dans son regard, elle s'attendait à une moquerie de sa part quand il ouvrit la bouche

Tu me suivais?

Moi te suivre !! elle rigola si jeee au moins je savais ou tu étais mais j'ai euh droit de découvrir les environs donc je me suis promené et puis euh j'ai pas à me justifier d'abord. Et toi que fais tu ici?

Babak le regarda, attendant une réaction de sa part, puis elle s'approcha de lui, son coeur battait encore très fort mais la panique redescendait doucement...


C'est beau?

Oui c'est beau, j'aime beaucoup les bois

Elle s'approcha un peu plus de lui et se blottit dans ses bras

Tu as vu de beaux coins? Ta ballade a été agréable?
--Jabor


Sur les chemins, au nord de Bourbon...

Galope.

La voix est posée, on ne peut plus calme. Pas de quoi imaginer deux hommes sur leur cheval respectif et qui viennent à l'instant de se sortir d'une embuscade de brigands. Ils chevauchaient depuis trois jours et trois nuits, ne s'arrêtant que rarement. Le temps était le bien le plus précieux dans la vie, et nul besoin de le gâcher. Et alors que les sabots des deux bêtes martelaient le sol quelque part entre Nevers et Bourbon, une flèche avait frôlé l'oreille et la tête de Jabor. Ni une ni deux, l'homme s'était baissé, et tirant la bride de son cheval, évita adroitement les deux ou trois flèches sifflant autour de lui. Pas de fins tireurs. Il avait ensuite, d'un coup puissant de ses chevilles, lancé Tiroll au galop, ordonnant au jeune homme de faire de même.

Les deux chevaux filaient rapidement, et les quelques cris des brigands embusqués s'évanouirent. Jabor jeta un coup d'oeil à Varèna. Son apprenti n'avait pas pâli, et semblait plus que jamais concentré. Satisfait, l'homme reporta le regard sur le chemin, et les deux cavaliers galopèrent ainsi sur quelques lieux avant de revenir au trot pour ne pas épuiser leurs montures.

La matinée s'écoula rapidement. Ils s'étaient arrêté au bord d'une rivière, et pendant que Varèna était allé chercher de quoi faire un feu, Jabor avait déplié une vieille carte de la région. Ses yeux l'avaient balayé rapidement, montrant une habitude certaine à lire le parchemin. Son index avait parcouru lentement le trajet déjà effectué. Il s'était ensuite arrêté sur la ville de Bourbon, s'étendant à l'est, puis avait continué un peu plus loin. Encore un petit bout de chemin, et ils seraient arrivés.

L'homme replia la carte, la rangea dans une sacoche accrochée au flanc du cheval. Il avait caressé l'encolure de l'animal, avant de manger en compagnie de son apprenti qui revenait avec un lapin mort. La chair fut rapidement engloutie, avant que les deux hommes ne reprennent la route. Chevauchée monotone. Mais pleine de promesses à l'arrivée. Jabor l'espérait, et était de toute façon convaincu que Varèna se débrouillerait parfaitement bien.

Les collines se succédaient, et enfin, Jabor mit Tiroll au pas. Il se retourna en même temps pour regarder son apprenti qui le suivait.


On laisse les chevaux ici.
Kaeronn
Ma foi... Belle petite ballade. J'aime le faire en particulier dans les milieux naturels comme celui-ci. C'est bien plus agréable de marcher. Mais j'ai fait pas mal de chemin la, et je m'apprêtais à faire demi tour. Tu viens?

Il se dégagea doucement pour tourner les talons. Mais à peine avait il fait quelques pas, que derrière lui, un carrosse faisait son apparition. Les roues étaient sérieusement chahutées. Les quatre chevaux tenaient la tête haute, et galopaient. A intervalles réguliers, le cocher faisait claquer son fouet. Kaeronn sourit en voyant le carrosse foncer sur eux.

Faites place!!! Écartez vous du chemin!!

Le tonnerrois ne sembla pas entendre vraiment les paroles du cocher, regardant avec insistance la voiture tirée par les chevaux. Sans se départir de son sourire, il jette un coup d'œil à Babak.

Et si on rentrait plus vite et confortablement?

Il accentue son sourire, et sans attendre de réponse, il se plante au milieu de la route en levant les bras en l'air. Il peut voir la stupéfaction du cocher, qui tire sur les rennes d'un seul coup, aussi fort qu'il le peut.

Par Aristote!!! Il est fou!!!

Kaeronn ne bouge pas. Ses pieds semblent ancrés dans le sol, et on pourrait croire que seul un coup d'épée parviendrait à déloger l'homme de la place qu'il tient. Il semblait sur de son fait. Sur que le carrosse s'arrêterait à temps. Les chevaux dérapaient à moitié sur le chemin, déplaçant un nuage de poussière qui fit cligner les yeux de Kaeronn. Les animaux s'arrêtèrent à une dizaine de mètres de Kaeronn et Babak. Le cocher semblait furieux.

Vous êtes fou??? Vous auriez pu vous tuer si je n'avais pas ralenti à temps!!

Du calme messire. Il se trouve que ma compagne ici présente ne se sent pas très bien... Petit regard à Babak en pinçant légèrement les lèvres, d'un air de dire qu'il gère parfaitement la situation..., et Bourbon se trouve encore à quelques lieux.

Je...

Je précise que ma compagne est baronne de Villandry, et que par conséquent, s'il reste de la place dans ce carrosse, vous devriez nous prendre afin de ne pas avoir de problème.


Cette fois-ci, le cocher resta coi. Il semblait réfléchir vivement aux paroles du tonnerrois, pesant le pour et le contre. Jusqu'à ce que la tête d'un homme visiblement impatient fit son apparition par l'ouverture des portes gauches du carrosse.

Cocher!! Que se passe-t-il? Pourquoi cet arrêt en plein chemin?
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"La vie est un long fleuve tranquille...
Mais attention de ne pas s'y noyer..."
Babak29
Ma foi... Belle petite ballade. J'aime le faire en particulier dans les milieux naturels comme celui-ci. C'est bien plus agréable de marcher. Mais j'ai fait pas mal de chemin la, et je m'apprêtais à faire demi tour. Tu viens?

Babak lui souria et lui prie la main quand d'un seul coup elle se retourna et arperçu le carosse qui faisait beaucoup de bruit, babak regarda Kaeronn et lui tira sur le bras pour le mettre sur le côté mais il étais plus fort, elle aperçu son sourire en coin comme s 'il avait une idée en tête...

Et si on rentrait plus vite et confortablement?

Elle allait lui répondre mais sans avoir le temps elle le vit se planter devant le carosse à secouer les bras pour que le carosse s'arrête.. Machinalement babak mis ses main sur ses yeux, mais elle entendit la cadence du carosse ralentir jusqu'à s'arrêter..Babak entrouvrit les doigts et l'aperçu encore debout .. Ouf

Le cocher hurlait sur Kaeronn pour son imprudence mais il trouva les mots pour calmer cet homme


Du calme messire. Il se trouve que ma compagne ici présente ne se sent pas très bien...

babak grimaça pour faire semblant d'avoir mal,

Oui en effet, messire Elle se plia de douleur vous me rendriez un grand service de me ramener en ville

Babak leva les yeux vers l'homme qui avait l'air de comprendre mais qui hésitait quand kaeronn ouvrit la bouche

Je précise que ma compagne est baronne de Villandry, et que par conséquent, s'il reste de la place dans ce carrosse, vous devriez nous prendre afin de ne pas avoir de problème.

Babak baissa la tête vu son allure, elle n'avait rien d'une baronne et sourit intérieurement, elle était sale et allait dire à Kaeronn de laisser tomber quand un homme sortit la tête du carosse pour aboyer

Cocher!! Que se passe-t-il? Pourquoi cet arrêt en plein chemin?

Babak se releva en grimaçant ragardant l'homme qui avait belle allure, une grande personnalité, il se tenait droit, ses habilles étaient splendides, un homme de belle envergure. Elle se dirigea en boitant vers lui, en grimacant de temps en temps,

Excusez nous messire de vous importunez durant votre voyage, je me présente, je suis babak de Salières baronne de Villandry elle grimaca Et il se trouve que j'ai fais une mauvaise chute et qu'il faudrait que je rentre en ville au plus vite pour me soigner. Mon compagnon vous a entendu arriver et s'est permis de vous arrêter, pour savoir si il vous restez de la place dans votre jolie carosse car Bourbon est encore loin et je ne sais pas si j'arriverai à marcher jusqu'à là.
Enfin je ne voudrez pas vous dérangez plus longtemps


babak retourna auprès de kaeronn en boitant en attendant que lhomme daigne lui répondre
--Varena


[Sur les chemins, au nord de Bourbon...]

- On laisse les chevaux ici.

Le jeune homme mit pied à terre en silence. Plusieurs fois dans la journée il avait eu de violentes montées d'adrénaline, suivit d'instants de léthargie. Hormis l'attaque matinale rien ne l'expliquait. Rien ? Enfin, presque rien.

Varèna était épuisé, il n'en montrait rien. Élevé à la rude, sa volonté durement acquise et chèrement payée lui permettait de remporter ce combat mental. Il restait impassible.

Tandis qu'il nouait les longes des chevaux à la branche d'un arbre, il réfléchissait à la tournure des évènements, de sa vie. Loin était cet orphelin égaré, aujourd'hui tout allait changer. Le grand jour s'en était venu, parachevant une vie, faisant éclore une autre.

Il suivit le vieil homme avec attention.
Kaeronn
Babak semblait très bien se débrouiller, aussi Kaeronn laissa-t-il la baronne parlementer, reculant d'un pas pour la mettre en avant. Une femme ferait presque toujours mieux qu'un homme à ce jeu la. Il observait en même temps discrètement la tête du noble. Noble car à carrosse, la question ne se posait même pas. En tout cas, malgré les explications claires et précises de Babak, ajoutées à ses mimiques de blessée, le visage de l'homme ne se déridait pas. Au contraire, une petite moue hautaine et moqueuse vint montrer ce qu'il pensait de la baronnie de la femme. C'était vrai que les vêtements déchirées, cela le faisait moyen. Kaeronn grimaça intérieurement, comptant sur Babak pour une place dans le carrosse. Ça serait une première pour lui d'ailleurs.

Elle est belle de nos jours la noblesse! Se déplacer à pieds. L'homme ricane. Si vous n'avez pas assez de... sous ou alors de titres, c'est juste que vous êtes bon à travailler comme les paysans, les moins que rien. Votre carrosse, vous vous le payez, et comme cela, vous ne ferez plus attendre les honnêtes gens. Faites place manants!!

Le tonnerrois garde un visage impassible, peste intérieurement. Cela aurait été trop beau. Le cocher prend un air hautain et supérieur, à l'image de son maitre, et fait claquer son fouet.

Attendez!!

Voix féminine. Agréable, posée. Le contraire de la voix du noble qui ne tarde pas à se faire réentendre.

Ma mie, il n'est point sage de s'attarder, nous allons prendre du retard pour le souper.

Sir, en tant que noble, il convient de porter assistance à autrui, en particulier quand il s'agit d'une noble également. Je pense que nous devrions au moins prendre la dame avec nous pour l'emmener jusque Bourbon.


Un silence. Sans doute l'homme parle-t-il à voix basse, afin que ni lui ni Babak ne puisse entendre l'argument. Qui ne convainc pas totalement la femme au vu de la réponse.

Ce n'est pas grave.

Une nouvelle tête se présente par l'ouverture de la portière. Coiffure impeccable, bijoux brillant à l'oreille, visage soigneusement maquillé... Sa sauveuse. Elle ne sourit pas plus que l'homme, met d'un petit geste de la main, fait comprendre à Babak et Kaeronn de s'approcher.

Si votre dame est blessée, nous ne pouvons que vous offrir deux places pour filer à Bourbon. Il n'est pas dit que nous manquerons à notre devoir. Et dame étant noble, nous devons vous aider. Montez.

La portière droite du véhicule s'ouvre, et Kaeronn emboite le pas à Babak. Il salut la dame au passage.

Merci bien dame.

Pas de chance pour Babak qui doit continuer de feindre une douleur. Il retient un sourire. Parfait. En grimpant en dernier dans le carrosse, il découvre de plus prêt le visage de l'homme furibond. Il ne prend pas la peine de le saluer, mais son regard se porte aussitôt sur une enfant, assise à côté de la femme, sa mère sans doute. La fillette doit avoir entre huit et dix ans tout au plus. Kaeronn la salut de la tête, un petit sourire passant sur son visage. La petite se contente de le regarder, se serrant un peu plus fortement contre sa mère. Les petits yeux passent de lui à Babak.

Kaeronn sent que l'homme mâchonne sa langue, et que seul sa femme l'empêche de les virer hors de la voiture.


Cocher, avance! Nous n'avons que trop trainer!
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Babak29
Elle est belle de nos jours la noblesse! Se déplacer à pieds. L'homme ricane. Si vous n'avez pas assez de... sous ou alors de titres, c'est juste que vous êtes bon à travailler comme les paysans, les moins que rien. Votre carrosse, vous vous le payez, et comme cela, vous ne ferez plus attendre les honnêtes gens. Faites place manants!!

Pff babak bouillait intérieurement, elle jeta un oeil sur sa tenue, qui était, il est vrai délabrée pour une noble mais elle s'en fichait royalement, elle commençait à s'énerver à chacun des mots sortit de sa bouche mais ne baissait en aucun cas son regard devant un homme qui n'avait aucune modestie. Elle était baronne peut être mais ne voulait en aucun cas être traiter de la sorte, et cela, elle en était fiere... Puis elle sourit pour se moquer de cet homme avec le ventre bien arrondi..

Elle rigola bien fort


Mais vous savez messire, vous vous dites personnes honnête alors que vous n'êtes même pas capable de nous aider. Et puis remonter dans votre chariot, moi en tant que noble je n'en ai pas besoin, on se débrouillera un paysan comme vous le dites aura le coeur de m'aider, vous faites vraiment parti de cette noblesse qui ne juge que pas les apparences et qui le montre, le mot modestie vous connaissez pas. Vous méprisez les gens plus bas que vous mais ce n'est pas mon cas. Alors reprenez la route et pardonnez moi de vous avoir opportunez et fait perdre du temps.


Babak laissa l'homme remontez dans son carosse, et en regardant le cochet, elle ne pu que sourire. Elle se retourna vers Kaeronn quand une Dame à la voix douce s'exclama. Elle sortit du carosse et s'approcha de nous



Si votre dame est blessée, nous ne pouvons que vous offrir deux places pour filer à Bourbon. Il n'est pas dit que nous manquerons à notre devoir. Et dame étant noble, nous devons vous aider. Montez.


C'est vraiment aimable de votre part dame.

babak hésita avant de monter, puis réfléchit à la tête de l'homme et sourit intérieurement, elle monta dans le carosse suivit de Kaeronn, elle fit un signe de tête à la petite fille qui se trouvait entre ses deux parents et observa l'homme grognon et ne put s'empécher de sourire.

Le trajet jusqu'à Bourbon fut interminable dans ce silence, elle regarda Kaeronn, elle avait hate de rentrer à Bourbon mais réfléchit à la manière de saluer l'homme en descendant du carosse....
Kaeronn
Le silence. Le grand silence dans la voiture. L'homme penchait quelques fois la tête, parlant à voix basse à la dame. Laquelle lui répondait sur le même ton. Kaeronn évitait de les regarder, ne voulant pas qu'ils croient qu'il tentait d'écouter la conversation. Il affichait un air heureux, petit sourire aux lèvres, alors que son regard balayait le carrosse. La voiture ralentit alors doucement, jusqu'à s'arrêter complètement. Il allait se lever pour suivre Babak, mais en jetant un coup d'œil par la fenêtre, vit les bois de toute part. Il se mordit les lèvres pour ne pas rire, alors que le noble afficha aussitôt un sourire narquois sur ses lèvres. Le tonnerrois tendit le bras pour tirer légèrement la manche de Babak.

Hey, baronne! Ne sois pas si empressée! On vient juste de partir, et si tu regardes autour de toi, tu verras que nous sommes encore en plein bois! Rassied toi.

Il s'excusa d'un petit sourire confus au couple de noble. Petit regard sur l'enfant alors que Babak se rassoit. Il ouvre la bouche... baille légèrement, sans porter sa main à sa bouche. Le tonnerrois a l'impression qu'il se décroche la mâchoire. Il commence à trouver le silence pesant. Il n'aime pas tellement le silence, surtout en présence d'autres personnes. La femme semble ignorer aussi bien que le mari les deux voyageurs. De toute évidence, ce n'est que pour sauver l'apparence de la noblesse que la dame leur a proposé de monter, nullement par compassion envers Babak.

Cochet!! Pourquoi cet arrêt? Repart! Et vite!!

Une branche qui s'est coincé dans la roue maître. Je m'excuse maître. Nous repartons maître.

Et effectivement, après un court instant, le carrosse repart. Kaeronn se retient soudainement d'une main à la poignée de la portière droite pour ne pas tomber à moitié sur Babak. Long virage, très long virage. Celui qu'il a quitté tout à l'heure, à pied. Ensuite, le carrosse descendrait la colline, pour entrer à son pied dans le village de Bourbon. Son autre main vient se gratter légèrement le front. Il n'a pas le temps d'en faire plus, qu'un bruit sourd retentit sur le toit du carrosse. Les têtes se lèvent d'un seul coup, se demandant ce qu'il se passe.

Hey!

Petit coup d'œil à Babak alors que le cocher semble s'être tu après un cri de surprise.

Cocher!! Qu'est ceci encore!!!

L'homme semble exaspéré, la femme plus inquiète. Le tonnerrois finit de se gratter le front, alors que le carrosse continue de rouler dans le virage, ralentissant légèrement. Nouveau regard vers Babak, comme pour lui faire comprendre qu'il ne sait pas du tout ce qu'il se passe.
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Mais attention de ne pas s'y noyer..."
Babak29
Babak ralait intérieurement, en regardant le couple de nobles qui ne pense qu'à leurs titres et leurs écus, c'était bien triste, elle repasse dans sa tête les différents nobles de Touraine mais elle ne voyait aucun se comporter de la sorte à dénigrer les classes en dessous de celle-ci. Elle soupira en voyant cette femme qui ne devait pas avoir beaucoup d'amis apart des personne hautaines comme eux, ca devait être l'ennuie total, alors que babak, était épanouie, en forme, et heureuse.

Il est certe qu'elle avait un beau domaine, et elle en profitait dès qu'elle le pouvait, mais ne supportait pas le montrer alors quand kaeronn le dis en taverne ca l'énerve, car elle ne veut pas être traitée comme un noble mais comme quelqu'un d'ordinaire qui travail comme tout le monde.

Le silence était pesant, alors quand le carosse s'arrêta, elle se leva immédiatement comme pour sortir au plus vite quand on lui tira sur la manche, elle se retourna vers Kaeronn...


Hey, baronne! Ne sois pas si empressée! On vient juste de partir, et si tu regardes autour de toi, tu verras que nous sommes encore en plein bois! Rassied toi.

Babak regarda en effet par une des fenêtres du carosse, ils étaient encore en pleine forêt, elle retourna délicatement et gênée vers sa place et se rassie. Elle souria au couple puis plongea son regard vers les bois. Puis elle sursauta au bruit provenant du toit, toutes les têtes se levèrent en même temps, elles ne put s'empêcher de sourire.

Un regard furtif vers kaeronn. Mais que se passait-il? elle haussa les épaule et regarda à nouveau par la fenêtre, le carosse avait repris la route...Ils seraient bientôt arrivés à Bourbon, et elle pourra enfin respirer de l'air pur...
--Varena


Jabor l'avait mené à la sortie de Bourbon, ou l'entrée, c'était une question de point de vue. Il lui avait donné des consignes, lui avait demandé comment il comptait opérer. Bordel, pourquoi, il ne savait pas tirer à l'arc correctement ? Il lacha un soupir.
Perché sur sa branche il n'était clairement pas à l'aise. Son cœur battait la chamade, ses mains tremblaient, il suait malgré le froid. C'est alors qu'il l'entendit.

Est-ce le bon ? il inspira très fortement, respirer, garder le contrôle. Être sûr.
Chevauchant d'un bon pas, les chevaux apparurent de derrière les bois en direction de Bourbon. Le bon ? ou pas ? Vite, vite, que je vois tes couleurs. Il le vit. Le blason.

Le carrosse arrivait au virage sans que faiblisse son allure, le cocher, emmitouflé ne prêta pas attention à sa présence perchée sur une branche. Tassé sur lui-même, prêt à bondir, dans une position entre le grotesque et celle du fauve préparé à bondir, il se tenait là, résolu. Seul lui manquait un verre, un bon petit verre d'alcool pour calmer ses nerfs peut-être. Bientôt, l'attelage arrivait, bientôt... presque... de suite... maintenant !

D'un bond qui dépassait tout ce que l'on vit jamais faire à un troubadours, Varèna dégringola sur le toit se vautrant avec une classe. Seul le lacet qu'il avait prit soin de nouer à l'esse le retint sur la toiture, qui, il fallait l'avouer, se trouvait être de qualité. Vautré sur le toit, déjà il se redressait. Pas de temps à perdre, il fallait vivre. Le cocher tourna la tête, apeuré. Dans son regard il devina qu'il allait mourir de la main du jeune apprenti assassin qui, à en croire sa chute, n'entamerait jamais une carrière d'acrobate. Le jeune homme roula sur le toit, et d'un geste ample arracha la gorge du voiturier en un tourbillonnement de sang. Coup de lame froid et précis. Son premier... son tout premier... son premier sang.

Les montures ne ralentissaient pas, heureusement celles-ci ne quittèrent pas la route, suivant avec entrain le chemin tracé. Il se glissa à côté du chauffeur et saisi les rênes et ralenti l'allure jusqu'à ce qu'elles reviennent au pas, puis stoppa la calèche sur le bord de la route. Un regard sur ses mains luisantes, couvertes de pourpre liquide. Rien. Pas de crise de panique, pas de peur, pas de doute, pas de sentiment ambigu et pas de jugement divin. Rien.

Varèna bondit au sol.
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