Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>

[RP] Faut pas louper la correspondance!

Virtuellevinou
Depuis ce matin, Vinou était septique, même très septique ... Elle avait reçu une missive, si on pouvait appeler cela ainsi, bien évidemment...

Pas de signature, pas de formule de politesse, pas de corps ... une simple phrase avec un avertissement et quel avertissement ... on voulait lui "démonter la gueule" si on le recroisait quelque part ...

Ce n'était pas la première et probablement pas la dernière fois qu'elle recevrait ce genre de message. On ne pouvait avoir des amis partout, elle savait bien que cela était impossible mais quand même, celui-ci la tracassait, juste un peu, nul besoin d'y accorder plus d'importance non plus.

D'ordinaire, ceux que lui amenaient les pigeons étaient signés et par des personnes qu'elle connaissait parfois fort bien. Mais là ... elle avait beau fouiller dans sa mémoire, le nom de l'expéditeur qui par un heureux hasard figurait en haut du message avec la date d'envoi, ne lui disait rien, absolument rien et pas moyen de mettre une tête sur ce nom.

La jeune femme poussa un soupire avant de s'installer sur une table de fortune dressée sous une tente en pleine campagne. Plume, encre, vélin à portée de main, elle se mit à écrire.


Citation:
Bonjour Dame ou Messire,

Pardonnez impolitesse de la formule mais ne vous connaissant pas, je ne puis faire mieux.

Ainsi donc, vous émettez le désir de me marquer le visage lors de notre prochaine rencontre ? Oui, pourquoi pas en effet, c'est un désire comme un autre, pas forcément des plus agréables pour moi mais soit si tel est le votre.

Cela ne fera qu'une cicatrice de plus sur mon corps qui en compte déjà tant. Qu'est-ce qu'une marque physique comparée aux scarifications que comporte mon esprit ? Rien ou si peu, celle-ci se refermera comme les autres.

Pour ce qui est de me rencontrer à nouveau, encore faudrait-il que je vous connaisse et qu'il y en ait déjà eu une précédente. Chose qui me semble peut probable et dont je n'arrive pas à me souvenir.

Si par malheur, ma mémoire me faisait défaut et que je puisse me tromper, n'y voyez pas là un dédain de ma part mais il y a tellement de personnes que j'ai croisées depuis que je suis sur les routes, qu'il m'est hélas impossible de me rappeler de toutes.

Que le Très Haut et sa Lumière puisse vous éclairer et vous guider comme il le fait avec beaucoup d'entre nous.

Virginia de Lignareix.


La jeune femme reparcourut l'écrit de ses émeraudes, satisfaite, elle l'envoya par buse, volatil bien plus rapide et rusé s'il en faut pour ce genre de mission et passa à autre chose.
_________________
Natale
Missives sur missives, le poilu a du poil aux jambes et, même blessé, à la jambe, il ne perd en rien son temps.

Quelques jours de repos en Arles, finalement tout à fait profitables.

On lui demande des nouvelles, il doit calculer, composer, demander, prévoir.
La guerre se prolonge et il écrit des lettres tant qu’il peut encore.
Quelques certitudes et c’est déjà un nouvel espoir et de nouveaux projets en Provence.

- Tient mais ce serait-ti pas la petite Flore ? –
Sourire du vicomte qui prend les nouvelles et lui répond :


Citation:
Pour Flore, au parfum de lavande

Salut !

Tes nouvelles me font grandement plaisir.
Je suis également peiné que notre escouade soit coupé en deux, mais je sais qu’un jour nous nous retrouverons en Aix.
J’ai appris les mésaventures de nos compères et le retour au pays pour certains.

Dieu que cette guerre est longue, mais elle montre ô combien la bravoure de nos Compagnons : loyalistes, impériaux, françois.
Elle montre aussi la bravoure de nos compatriotes de Provence.
Que les très Haut puisse leur montrer combien la liberté qu’ils défendent est en fait un vain mot. Qu’il y a tout autant de liberté à vivre sans entrave en Empire sans qu’aucun usurpateur ne vienne faire valoir ses règles et prérogatives, sans arbitraire ni propagande superflue ou votation obsolète.
Combien parmi les Provençaux prennent réellement part à ces votations et à ces commissions dans d’obscurs palais ? Une poignée.
Une poignée qui met la Provence à feu et à sang pour quelques caprices et couronnes illusoires. Voilà ce que nous combattons.
Il ne sert à rien de renier ses origines.

A Gênes le Marquisat a failli. En Provence il tombera définitivement.

On me dit que des hommes libres de compagnies de brigandage arrivent également pour grossir les troupes des félons. Je ne sais quoi en penser.
Peut-être ces hommes libres que l’on appel brigands comprendront-ils que la Provence actuelle et sa justice font preuve de beaucoup de zèle et que l’essence même de leurs loys détruit leur travail et le fruit de leur rapines.
Non en vérité, ils sont intelligents et ils savent tout comme moi, que la Provence actuelle est aux mains d’une clique-clique. Ils ne viennent point là pour défendre la Provence, ils viennent pour combattre les troupes royales.
Je ne sais si les Provençaux apprécieront le partage de leurs rapines et si leur « noblesse » appréciera de combattre à leurs côtés.
Le mélange du spirituel et du temporel n’a pas marché alors aujourd’hui la vilaine sort une de ses dernières cartes et espère l’emporter ainsi.

C’est bien mal nous connaître en tout cas.

Nos alliés arrivent du Septentrion, du Levant et du Ponant.
Oui le caprice de quelques-unes aura fait couler beaucoup de sang de part et d’autre. Mais déjà il faut penser à la reconstruction et cela me donne grand espoir.

Entraine-toi bien au combat. Reste sauve et salue le Capitaine Carmin de ma part.
Nous nous retrouverons.

NA.DI


Peu de cire, donc pas de sceau, quelques initiales tout au plus.
_________________
Qui est guidé par une étoile ne regarde jamais en arrière ! | Chi è guidato da una stella non guarda mai indietro!
Armes
Nennya
La Duchesse de Mortain écrivait à nouveau une missive à l’attention du Baron Nkhan, lorsqu’un soldat entra dans la tente, et lui remit avec empressement un vélin. Au vu de sa tête, Nennya ouvrit la missive avec un peu d’appréhension, quelle tuile allait encore tomber sur le coin de la figure ? Elle lut celle-ci, ses prunelles grossissant au fur et à mesure. Bon sang, la couture…le cauchemar reprenait. La Blackney trempa sa plume, expulsant le parchemin qu’elle était en train d’écrire sur son écritoire.
Citation:

A Dame Stéphandra, salutations.

J’ai bien lut vos mots, et je me mets de ce pas à préparer mes affaires pour ces soins. Je prendrais avec moi tout le matériel possible. Vous n’avez pas mentionné les blessures qu’elle avait subit, j’espère prendre à cet effet des instruments adaptés.
Je serais au lieu dit comme convenu.

Bien à vous,

Nennya Blackney Desbois, Duchesse de Mortain




Elle demanda le soldat qui était entré à cet effet, et donna ses ordres :


-Apportez cette missive je vous prie à Stéphandra, hâtez vous!

_________________
Enored
Une sortie de taverne, un pigeon qui lui fonce dessus ... après avoir évité à d'autres de se suicider contre la fenêtre de la dite taverne la rouquine fut étonnée. C'était l'après midi pigeon ... elle espéra en déroulant le parchemin confié à l'oiseau que les nouvelles là aussi soient bonnes ... écriture reconnue ... Flore ... Forc' ... tripes qui se serrent. Et puis quasi soulagement.



Arles le ... 25 mars.

Flore,

Merci pour ces nouvelles. Je ne dirais que l'essentiel pour Alex à nos compagnons. J'avoue que ton courrier ne fait qu'accroitre ma détermination quand à mon engagement à vos côtés. Je n'en dirais pas plus. Pas besoin tu me connais.

Pour ce qui est de mon implication, s'il est vrai qu'au départ je voulais rester dans l'ombre les choses ont changé. De part le poste que ton cousin m'a confié, il savait très bien ce qu'il faisait ce jour là ... Bref tout cela pour te dire que pour moi c'est tout à fait normal. M'occuper de mes hommes, de leur bien être, les soutenir, cela me semble logique. C'est mon rôle. Cela ne m'empêche pas de rester dans l'ombre, les honneurs tu sais très bien ce que j'en pense. Je remplis ma tâche et cela s'arrête là.

Pour ce qui est des nouvelles arlésiennes, ici donc tout s'organise, doucement mais surement, les contacts sont noués et tout se met en place correctement.
Tout le monde va bien, j'ai pris sous mon aile une demoiselle bien sympathique. Kahhlan, elle a été affectée à ma section, et est enceinte. Je vais sous peu la conduire à Vitrolles afin de trouver une nourrice et sage femme pour elle. Le fameux évènement est pour bientôt. Dans la série carnet rose, notre grenouille n'est plus très loin du terme non plus.

Avant que j'oublie, ton cousin guérit doucement. Tu peux rassurer tout le monde. Il sera bientôt sur pied ... enfin l'est déjà ... il s'est trainé jusqu'en taverne il y a deux soirs ...

Oh et dans les bonnes nouvelles, regarde ... j'ai eu ceci par courrier du juge du Lyonnais Dauphiné. Il m'a adressé une copie du verdict de mon 'fameux' procès.
Voici donc une copie des minutes :

Citation:
Enoncé du verdict :

En ce jour du 25 Mars 1458, nous, Phelim de Tassin la Demi Lune dit l'Imprévisible, Juge du Lyonnais-Dauphiné, allons rendre notre verdict au nom de Sa Grasce Arwel de Clérieu dite la Bienveillante et de son peuple.

Rappelons que la prévenu compare devant nous pour répondre d'accusation d'hétérodoxie.

Nous sommes pantois de constater que la Très Sainte Inquisition est passée par le traité de Coopération Judiciaire liant le Lyonnais-Dauphiné et la Provence pour poursuivre l'accusée. La nature même de ce traité bilatéral permet aux cours de justice de nos deux provinces de collaborer ensemble ... et malgré les lois de Provence, rien ne permet qu'une troisième cour de justice s'y invite en passant par ce biais là.

Nous ajouterons que si l'Eglise Aristotélicienne a de l'énergie pour demander justice, elle en trouvera pour que notre concordat voit enfin le jour. Et cela lui permettra enfin de poursuivre des hérétiques dans notre cour en son nom propre, sans passer par des traités de Coopération Judiciaire.

En conclusion, malgré tous les articles de lois qui m'ont été présenté, je ne suis pas habilité à juger de cette affaire sans concordat avec l'église.

Dame Enored, vous êtes libre.


J'avoue que ce courrier a vraiment été des plus plaisants, je l'ai eu juste avant le tien. Sur ce, il est temps pour moi de me rendre au campement afin de prendre des nouvelles pour la suite. Oh ... j'ai rencontré, juste avant la prise de la mairie, le Sénéchal de l'Ordre des Lames et été invitée à leur campement. Cela fait du bien de les voir ici. Je te raconterais cela plus tard. C'est marrant, je songeais à prendre un moment pour t'écrire aujourd'hui. Et tu m'as devancée.

Vous aussi nous manquez ... on se retrouvera vite !

Je ferais attention à moi parce que je lui ais promis de rester en vie ... essaie de faire de même.

Enored.


Parchemin roulé et confié au pigeon qui saurait retrouver Flore ... soupire ... pensées qui s'égarent quand l'oiseau s'envole.
_________________








Ysaree
[Vingt quatrième jour de mars 1458 … les routes de Provence sous un flot de métal]

Parce qu’il faut bien faire quelque chose quand l’inquiétude et le bruit ont décidé de vous épargner le sommeil mais pas l’épuisement… Une tente, un coin de coffre, une fille de Provence, les prunelles vertes rivées sur un vélin…



Gabriel,

Me voici sur les chemins où vous m’avez écrit votre première missive. Vous en connaissez sans doute les moindres détours pour les avoirs parcourus maintes fois. Nous nous y sommes arrêtés, après la bataille d’hier et avant celle d’aujourd’hui, à quelques distance de la route. J’ai bien essayé de prendre un peu de repos mais il se trouve toujours quelqu’un, sur un aussi grand nombre de soldats, pour essayer de briser son ennui ou de tromper sa peur dans l’alcool et les cris.

J’essai de me persuader que je n’ai pas trop de retard et que vous vous êtes douté, peut être en venant me chercher dans un campement que vous aurez trouvé vide, que nous l’avions levé. Mais la vérité c’est que je vous avais fait promettre ce que je n’ai pu tenir. Je ne vous ai pas fait avertir de mon départ et j’en garde quelques remords. Il me faudra m’en excuser quand nous nous reverrons mais pour l’heure je suis incapable de vous dire quand ce sera.

Hier je ne me suis pas battue. Le temps que ma section arrive sur place nous devions rebrousser chemin. Je vais donc aussi bien que lors de notre dernière rencontre et peut être même mieux que vous lorsque vous fîtes ce même chemin avant la nativité. J’ai plus de confort en tout cas pour écrire que le coin de pierre sur lequel vous avez du prendre appui. Ma cicatrice semble accepter de me laisser en paix. Elle n’a toujours pas perdu de ses couleurs mais au moins je peux tourner le cou plus facilement.

Je ne suis plus dans la tente des Forcalquiérens qui m’avaient accompagnée jusque là, je crois vous l’avoir dit. Mais je suis avec ma chère Ysabelle qui s’est mis en tête de m’enseigner les rudiments du combat avec un bâton. Je la vois bien cacher sa déception devant le peu de prédispositions que j’ai pour cet exercice mais au moins nous nous amusons. Je l’aime pour sa joie de vivre et l’enthousiasme dont elle ne se départ jamais et elle m’est un réconfort précieux.

Je dois vous laisser là car le départ a été sonné. Je vous fais tout de même envoyer ce mot et j’essaierai de vous en faire un autre demain.

Ysarée

_________________
Virtuellevinou
Sa buse lui était revenue avec une réponse. Elle en savait un peu plus maintenant sur l’expéditeur… juste un peu puisqu’elle savait que c’était une femme. Pas très concluant quand même pour se rappeler…

Vinou grinça des dents en lisant « dame virtuellevinou » … d’où venait donc ce nom ? Pourquoi l’appeler ainsi ? Si sa mémoire ne lui faisait toujours pas défaut, elle avait signé sa précédant missive « Virginia de Lignareix » … Quant à son surnom … Vinou … seuls les personnes à qui elle se présentait et ses amis le connaissaient. Quelle était cette nouvelle hérésie ? La jeune femme secoua la tête, déconcertée.

Un défenseur ? Oui bon, tout le monde faisait ce qu’il voulait de son temps libre, ce n’était pas elle qui allait dire le contraire. Chacun était libre de ses choix, du moins le pensait-elle mais qu’est-ce que cela avait à faire avec elle ? Elle ne voyait toujours pas.

Elle avait attaqué … quoi …. ? Comment diable cette femme pouvait-elle savoir des choses qu’elle n’avait dites à personnes en Provence ? Cela était-il écrit sur son nom, enfin, si on connaissait le bon, bien évidemment. Cela était-il de la sorcellerie ?

La jeune femme doutait de plus en plus de l’état d’esprit de certains habitants de cette contrée. Elle se demandait s’ils étaient tous aussi délirants ou pas. Si oui, il y avait beaucoup de souci à se faire pour eux. Le Très Haut pouvait-il les aider s’ils étaient si grandement atteints ?

Se sentant dans l’obligation d’essayer de remettre au moins une personne sur le bon chemin, elle reprit la plume et se remit à rédiger.


Citation:
Bonsoir Dame,

Vous me voyez ravie de savoir enfin que je lis la missive d’une femme et non d’un fantôme.

Pour le nom que vous m’attribuer, je suis en revanche navrée mais je ne le connais pas. Vous faites peut-être erreur sur la personne ? Qui sait ?

Les actes que vous m’attribuez sont graves, très graves. Je ne sais d’où vous vient cette idée mais certainement pas de ma bouche ou de celle d’une de mes connaissances, du moins pas que je sache. Si je vous avais personnellement attaquée, je pense que je m’en serais rendue compte. Je ne pense pas avoir totalement perdu l’esprit.

Ne pas céder est votre choix, je le respecte, mais je ne vois pas en quoi devrais-je me sentir concernée par celui-ci. Nous ne nous connaissons pas et vous menez votre vie comme vous l’entendez. Tout comme je fais de même avec la mienne.

Maintenez votre avertissement sur ma tête si cela vous chante. Puisque cela semble tant vous faire plaisir, pourquoi vous ôterais-je cela ? Je n’en vois pas l’utilité. Chacun ses plaisirs et ses rêves après tout.

Que le Très Haut puisse vous venir en aide.

Virginia de Lignareix.

_________________
Alexandra1
Alexandra passa sa fin de soirée le nez dans les parchemins. Plus le temps passait, plus elle aimait ! Enfin elle décida d'envoyer à Dame Istanga un petit quelque chose pour le plaisir de la chose.





Bonjour Chère Istanga,

Afin de vous remercier pour ce livre que vous m’avez offert, traduisant à mon encontre pour l’amour des mots, ces textes que vous m’avez si généreusement permis d’enrichir mes connaissances. Je vous envois ce court texte que j’ai écris il y a peu de temps à Aix. Où en notre Capitale réside un magnifique parc alors qu’un étang offre un spectacle des plus majestueux. J’aime l’ambiguïté de cette scène portant à la confusion de par l‘amplitude imaginaire. Pourtant il ne faut pas y voir une opinion politique quelconque. Seulement l’amusement d’une âme égarée dans la nuit contemplant le comportement animalier que Dame Nature nous permet, si l’on ne fait de bruit d’observer. Certes, je relis tout en vous transcrivant ces lignes et constate d’étranges ressemblances avec diverses situations de la vie quotidienne.

Quoi qu’il en soit, je vous demande de lire ce texte en vous le représentant avec mes propres yeux tel que je vois la vie. Ensuite je vous laisse le soin de vous en faire votre propre interprétation. Peut-être aurons-nous la chance d’échanger un jour sur celle-ci.


"Une rose parmi les dunes de diamant constituant le désert de son existence. Un reflet de l’astre lunaire brillamment dévoilé rehaussant la finesse des éclats de vers scintillant à la surface de l’étang. Quelques amalgames feuillus se berçant au gré du vent en une mélancolie meurtrière. Une naïveté envolée battant des ailes à grand coup de courage. Une solitude sautant trépassa ses hautes herbes envenimées pour retrouver la tendre féminité des hémisphères envoûtés. Mais voilà ensorcelé le lierre tourmenté par son passé laissant se faire offrir à tout avenir. Dame dignité florissant du haut de sa tige aromatisait le nez de celui qui voudra bien lui reconnaitre ses vertus. Pendant que l’harmonie se faisait butiner par le charmeur des clameurs, la rébellion à la possession ouvrit grand les feux. Les violonistes persistent en un canon exprimé à l’auditoire éphémère.

Le libre cour à mon imaginaire me laisse diverses pages blanches que je remplirai à force de contempler cette belle réalité exprimant avec tant de ferveur toute la véracité de la dualité opposé à l’adversité. Mais mon personnage préféré de cette épopée restera caché sous des mines empruntés à la ténacité. Pendant qu’ effaroucher la bannière royale ripostera à la témérité de mes yeux effrontés d’ainsi la regarder. Puisque le fauve s’en sauve, il n’en tient qu’à la félonie à la pure survie. Alors que se demandait où vais-je à la simplicité, il fallait se demander pourquoi tant d’agressivité. La hiérarchie n’étant pas une denrée à emprunté il advenait de deviner quel chemin emprunté à la divinité. L’une prit la droite. L’autre emprunta la gauche. Il y avait lieux de séparation politique à mon plus grand étonnement. Que souhaiter ? À trêves à la mouvementé ou ne valait-il pas mieux abandonner à l’enfant départagé. Il y avait guerre chez les grenouilles vertes tandis que les nénuphars festoyaient. Nul doute que rien ne menait à guerre.

Il n’en revenait pas d’en rechercher à la hauteur par la vanité de l’être probablement aimé car justement, il s’en serait en aller avec cette possibilité avec nul part où aller. C’était pourtant la clé des champs qui l’aurait gagné à force de se voûté. Lancinant calmement de temps en temps qu’en aurait-il à offrir ? La dupe n’était pas ici constatant que la liberté était sienne à même de s’en faire un bon partit. Mais qui l’aurait comprit chercherait à s’en faire une amie. Fidélité plongea dans un remous infini devant bien des caprices enfantés voulant se tiré. La valeur n’en croyait plus son coeur errant le long de la berge dérivant à l’en sang ..."

N’est-ce pas magnifique d’observer ainsi une colonie d’oiseaux, vous ne trouvez pas ?

Amicalement,

Alexandra de Lauzane
Eralypse
[Vingt-cinquième jour de mars,seconde moitié d'une journée provençale.]

Deux rouleaux à la teinte d'ambre affadie qui,côte à côte, se répondent dans ce langage fait de courbes manuscrites,précises et attentives,peignant une vie en silence.En silence ou presque,le bruissement que produit la plume acérée en dansant sur la peau tannée chatouillant l'oreille à l'écriture et la chimérique voie de l'envoyeur raisonnant dans une mémoire qui vient animé ces mots inertes à la lecture.

Et voilà l'encre qui scintille avant de se faire avaler par le support patient,une idée,un geste,la phrase prend forme.Il écrit.




Ysarée,


J'en étais certain.

Vos traits n'ayant eu la bonté d'apparaître à ma vue au lendemain de notre dernière rencontre,un insidieux doute est venu envahir ma tranquillité déjà élimée. Et,par ma foy,il avait bien raison de s'en aller me perturber à voir ce que vous m'apprenez là. J'aurais du me rendre au campement,mais que voulez-vous,j'ai cru pouvoir me laisser souffler par une incertitude flottante que vous preniez simplement du repos.
Vous faire pardonner rester la chose la plus pertinente à tenter pour ne pas subir mon mécontentement. Du moins,si vous ne l'étiez déjà. Et je crains que ce soit le cas,mon épouvante ne laissant guère la place à une quelconque rancune.

J'ai pensé vous écrire tout de suite après avoir reçu votre missive,mais,voilà,les mots ne viennent pas si simplement que je l'aurais cru de prime abord. L'éventualité d'une blessure qui pourrait vous être fatale vient alourdir le moindre mot déposé contre le parchemin.
Aussi,je m'évertuerais à exorciser mon inquiétude avec un chapelet de badinages trivial,qu'en dites vous?

Je vois que le serpentin cheminant d'Aix à Forcalquier inspire décidément. La fois prochaine,soyez en assurée,nous parcourrons cette route tout deux alors que vous rentrerez chez vous.
Bien aise d'apprendre que vous avez trouver la compagnie de votre marraine,elle réussira certainement à vous enseigner à tenir votre arme par le bon bout et,dans le cas échéant,veillez tout de même à ne pas vous blesser avec. Question gloire au combat,vous pouvez mieux faire,n'est ce pas?

La demoiselle Justine a récupéré son bijou. Je sais,la chose n'est pas vraiment d'un intérêt grandiloquent et je mesure bien que rien de ce que je pourrais écrire ne saurais améliorer votre situation...Ah,si,l'on m'a affublé d'un nouveau surnom: mon caneton. Ceci vous aura au moins fait rire,mon courrier se voit doté d'une utilité,si futile soit-elle.

Notre bel astre -Mais non,pas moi- brûle ses derniers feux,les rayons sont ternes encore et le jour reste froid,un onde diffuse et grisâtre descend sur les collines. Je pose cette plume,mon amie,dans l'espoir d'avoir à la reprendre bien tôt.

Gabriel.


Le brignolais aux tendances acétiques paraphe puis les doigts enroulent.Le pli s'échappe,la pensée s'envole.[/b]
_________________
Flore
Flore était nerveuse. Parler de choses abstraites comme des idées, ou organiser des actions, motiver des personnes, cela ne l'effrayait pas mais là ...
Elle sent sa gorge se nouer, boit un verre d'eau.
Les combats les avaient tous soudés. Ces derniers jours, contre des ennemis quatre fois plus nombreux, la tension était maximale.
Ils étaient tous exceptionnels et lorsqu'un tombait, les autres souffraient comme lui.
Grande inspiration, elle se lance. Samuel d'abord. Il doit savoir.




A Samuel de Trévière,
Seigneur de Vitrolles,
Cousin avant tout,

Cher Samuel,

Enored m'a appris que tu te remettais rapidement de tes blessures. Je me doutais bien que tu ne voudrais pas rater la fin du spectacle.
Ce dernier traîne en longueur. Comme prévu, les maoïstes ont appelé à leur secours des brigands, des hérétiques et des mercenaires étrangers ne parlant même pas notre langue.
Nous le savions.
Nous nous sommes préparés pour cela.

J'aimerais te dire que tout va bien, que les choses sont sous contrôle et c'est partiellement vrai mais ... ma main tremble en pensant à ce que je vais t'annoncer.
Alexiane est tombée au combat la nuit du 25 au 26 mars. Son état était très grave. J'en avais informé Enored, remplie d'espoir pour une issue heureuse.
Comme promis, je me suis rendue à l'infirmerie et là, le médicastre m'a signalé son décès.
Je suis désolée.
Dis moi quelles dispositions prendre et je le ferai.

Ce n'est pas tout. Depuis trois nuits, les armées d'Hersende et Lila tentent de nous détruire.
Nous combattons vaillamment, malgré les nombreux blessés.
Suniva, qui nous a rejoint à mon appel, a repris le commandement de Pa Capituna après la blessure grave du Capitaine Namaycush.
Il te plairaît lui. Toujours présent, même lorsque la situation est difficile. Pourtant, il a dû souffrir de la désertion de son second officier, emmenant avec elle plusieurs hommes.
Cette guerre fait tomber les masques.

Jeudi en journée, j'avais remarqué d'étranges mouvements près du campement de l'Impasse Provençale. Cette nuit, mes craintes se sont confirmées. Ils ont lancé l'assaut à trois armées, soit l'équivalent de 4 contre 1 en terme d'hommes.
Tu connais leur courage ...
Les affrontements ont été d'une violence rare. J'ai enfin pu toucher un ennemi, comme quoi mon entraînement porte ses fruits.
Par contre, nos deux armées se sont dissoutes. Celle de Damelita a disparu aussi.
Nous sommes tombés mais ils l'ont payé cher. J'ai compté plus de dix morts dans leur rang et les habituels défenseurs de Forcalquier sont décimés.
Suniva, Namaycush et Isabeau sont dans un état grave. Edelwyna a été touchée mais sera vite sur pieds. Caline et moi-même sommes indemnes.

Ces pertes qu'ils ont endurées, ainsi que les nouvelles de l'étranger, confirment que le marquisat agonise.
La République de Gênes a reconnu ses erreurs et rejoint le SRING italophone. Nous y avons un soutien impressionnant. Des rumeurs parlent d'une entrée en guerre de la Savoie.
Ce n'est qu'une question de temps, chaque jour ruinant davantage ce comté pour la vanité d'une dizaine de dirigeants félons.
Quel gâchis.

Je dépose la plume pour rendre visite à nos amis soignés à l'infirmerie. Je me doute que tu t'inquiètes pour Isabeau. Je tâche de m'informer de son état au plus vite.

A Forcalquier, ils nous ont certes fait plier mais en aucun cas brisés.

Qu'Aristote te garde !

Fait à Forcalquier, le 26 mars 1458

Flore

_________________
Caline
Elle en avait laissé passer du temps entre la lettre reçue et celle qu’elle venait d’envoyer et qui s’éloignait vers son amie, elle en avait laissé passer un temps, incapable qu’elle avait été de répondre, de prendre simplement la plume pour écrire les choses. Elle avait essayé pourtant mais tous ses débuts de lettres avaient finis froissés en boule dans un coin de campement. La le pigeon qui envoyait les nouvelles, tenait à sa patte la dernière version, celle qu’elle avait tant bien que mal réussi à écrire…

Citation:
Eno,

Excuse moi de ne pas avoir donné de nouvelles depuis tout ce temps…les journées ont beau être longues, elles sont finalement trop courtes…non, autant dire ce qui est vraiment…je n’arrivais tout simplement pas à aligner deux mots cohérents sur un velin…je ne sais d’ailleurs pas si je vais y arriver cette fois là encore…trop de souvenirs, trop de combats et de blessés...

Ici ça à pas mal bouger depuis quelques temps…pas en bien…Alexiane…n’a pas survécue à ses blessures…nous avons eu des désertions dans nos rangs…et après les derniers combats avec l’armée d’Hersende…..nos armées….ne sont plus et bon nombre de combattants sont tombés au combat grièvement blessés…Suniva, Namaycush….Isabeau…. les prochains jours pour eux seront décisifs….certains ont eu plus de chance…(si on peut appeler cela de la chance) comme Edelwyna dont les blessures sont légères, un peu de repos et elle sera vite sur pied…quant à Flore elle n’a rien.

J’espère que de ton coté les nouvelles sont meilleurs.

Prend garde à toi

Caline

Forcalquier
Le 26 mars 1458

_________________
Enored
Un pigeon, des nouvelles, un soulagement... presque égoïste : Caline était en vie et entière ... physiquement du moins ... pour le reste ... cette guerre les avait changés tous. L'Irlandaise n'avait pas été épargnée pour ce changement ... Cet après midi là, elle avait quitté la taverne pour tenter de se reposer ... mais rien ne venait et puis ... elle avait une nouvelle à donner. Sous sa tente, elle prit une plume, un parchemin pour donner la fameuse nouvelle à son amie ...



Arles le 29 mars.

Caline, ne t'inquiètes pas pour le délais de réponse. Je sais ce que c'est que de chercher les mots ... et j'avoue que je les cherche depuis samedi soir. Depuis ce fameux évènement mais ... laisse moi d'abord donner d'autres nouvelles ...

Ici tout le monde va bien, Samuel se lève de temps en temps. Il reprend vite le dessus ... même si l'annonce de la mort d'Alexiane et de la blessure d'Isabeau l'ont profondément bouleversé, bien sur, il ne montrera rien mais je commence à le connaitre ...

Nuits après nuits, nous luttons pour protéger la mairie et notre 'Pair Maire' de ceux qui tentent de l'en sortir de force. C'est usant, mais on tient le choc ! Ils ne reprendront pas la mairie, pas cette fois !

Bon ... pour en revenir au fameux évènement ... je ne sais pas par ou commencer, peut être par le début. Reinemab et Patrice attendaient un joyeux évènement ... je ne sais plus si je t'en avais déjà parlé ou pas. Notre grenouille couvait donc un têtard.

Samedi soir, elle est entrée en taverne, je voyais bien que malgré ce qu'elle disait, cela n'allait pas depuis plusieurs jours. Le voyage rapide de Patrice peut être ? En tout cas elle ne se supportait plus. Elle savait Patrice de retour mais ne l'avait pas croisé. Avait des contractions depuis plusieurs jours sans faire attention à elle. Et voilà que notre crapaud entre en taverne ... arriva ce qui devait arriver ... sous le coup de l'émotion les contractions se sont rapprochées. Elle était devenue intransportable. Il fallait agir rapidement...


Plume qui se lève un long moment ... trouver les mots simplement pour dire à Caline ce qu'elle ne lui avait jamais dit ....



J'ai du agir rapidement ... je te vois bien ouvrir des grands yeux à lire ceci ... je ne t'en ais jamais parlé ... mais cet évènement qui est censé être heureux a eu sur moi le même effet qu'une lame de fond ... De très mauvais souvenirs sont remontés à la surface. Parce que je ne voulais pas que le sort s'acharne pas une fois de plus ! ils devaient vivre tous les deux ...


Nouvelle interruption sur le vélin ... main qui tremble un peu plus ... effort pour que l'écriture reste lisible



Grâce à ces souvenirs ... j'ai pu les sauver ... la mère et le bébé ... Tous deux se portent bien ... Reinette a failli y passer mais ... je l'ai sauvée. Et le petit Aengus a donné de la voix rapidement ...


Coucher les mots sur le papier pour exorciser ... et peut être retrouver le sommeil après



Tu dois surement te demander comment j'ai pu faire ... Parce que seul Henri savait ... à lui je n'a pu cacher cela ... mais peut être toi infirmière tu as du te douter de certaines choses. Ma mère était guérisseuse, elle m'avait transmit son savoir. Dans le village où nous vivions lorsque nous n'étions pas en mer, elle soignait les gens accouchait les femmes ... dès mes 10 ans, elle m'a prise à ses côtés pour l'aider ... et apprendre. Quand j'en ai eu 14 .. elle nous a annoncé qu'elle était à nouveau enceinte. Nous pensions mes frères et moi que c'était une folie, à cause de son âge et ... de ses nombreuses grossesses, nous lui en voulions ... et le pire c'est qu'à 7 mois passés, elle a décidé de nous accompagner en mer. Malgré nos refus. Notre père était d'accord avec elle vu que nous ne partions que pour quelques semaines... que pouvions nous faire. Seulement une tempête plus loin, une émotion trop forte et le travail était commencé. Impossible de l'arrêter.
J'ai du l'accoucher en pleine tempête ... sauf qu'elle était épuisée, les conditions épouvantables et ... elle n'a pas survécu.


Plume qui se lève à nouveau ... parchemin devenu invisible derrière le rideau humide qui barre les yeux



Elle est morte avant même de pouvoir tenir son fils dans ses bras ... j'ai veillé ce petit bout d'homme pendant deux jours ... il était si petit ... si frêle et ... nous n'avions pas de quoi le nourrir ... il est mort dans mes bras ...

Tu comprends maintenant pourquoi ... les mômes et moi ... pourquoi j'ai mis si loin au fond de ma mémoire ce qu'elle m'avait appris ... pourquoi je bois ce truc infecte dont je t'avais passé une fiole il y longtemps .... quand mon frère est mort, j'ai décidé que je n'aurais jamais d'enfant ...

Et l'accouchement de Reinette m'a tout renvoyé à la figure. Quand j'ai tenu son fils dans mes mains c'est mon petit frère que j'ai vu ... mourant dans mes bras. Mais le fils de Reinette était bien vivant et ce petit bout de rien du tout à réussit à ramener sa mère qui sombrait grâce à ses cris ... Il vit ... ils vivent tous les deux ... et ... elle a voulu que je choisisse le prénom ... ce petit ange avait ramené sa mère à la vie ... un petit bout de vie dans ces jours où il y a tant de mort ... Aengus ... ange ... Reinette remise ou à peu près elle a insisté pour me le donner, pour que je le prenne dans mes bras j'étais ... paralysée ... j'ai fini par lui expliquer pourquoi ... cette naissance à fait voler en éclat une partie de l'armure que je m'étais forgée. Ce petit bout de vie dans mes bras ...

Je suis sortie de cette taverne complètement bouleversée ... depuis ... je m'active encore plus pour ne plus penser à tout cela.

Prends soin de toi ma belle. Reste en vie ...

Enored.


Plume qui se lève ... parchemin confié à un pigeon ... Direction Forc' à tire d'ailes ... trouver à nouveau le sommeil peut être enfin ...
_________________
Caline
En voyant arriver le pigeon sur elle, la bretonne ne put s’empêcher d’esquisser un sourire, ces volatiles l’étonnaient toujours, par tous les temps ils trouvaient toujours leur destinataires, même si celui-ci voulait se faire discret…
Le message fut détaché, le volatile nourrit et à la lueur de la lune, adossée à un arbre en pleine nature, elle lut la missive qui lui était destinée…un sourire d’abord…elle allait bien, ils allaient bien…ils tenaient…étonnement, la rouquine était pleine de surprises…et effectivement, elle ouvrait de grands yeux à la lecture…puis mine qui se fait plus sombre alors qu’elle poursuit la lecture…voile mouillé qui s’installe devant ses yeux…et larmes qui coulent à la fin de sa lecture alors qu’elle relève la tête vers l’astre lunaire et que ses pensées se dirigent vers l’irlandaise…« me douter ? Oh non mon amie…j’ai beau être intuitive, me douter que la vie ne t’avais pas épargné…mais …pas à ça… »

Regard fixé sur la lune, pensées qui s’éloignent de l’instant pour la renvoyer à la façon dont elle-même avait perdu sa propre mère…impossible de ne pas y penser…impossible de ne pas se souvenir de ce qu’elle voulait oublier…répondre, répondre…répondre mais comment ? L’émotion ressentie à la lecture est toujours là… répondre avec le cœur…s'en réfléchir, répondre et coucher les mots qui lui viennent...Velin prit et mots qui se posent doucement, difficilement…




Eno,

Je ne te dirais pas que je sais ce que tu as pu ressentir …c’est impossible, mais…mais je pense pouvoir le deviner facilement, trop facilement…je sais quel sont les sentiments qui peuvent vous agiter lorsque l’on se sent totalement impuissant…que l’on perd une personne chère…n’avoir rien pu faire pour sauver Renoan…ça a été terrible….tu le sais pour être la seule à m’avoir vu craquer…et pourtant ce n’était pas la première fois …bien avant…j’ai vu ma mère mourir sous mes yeux…battue par mon propre père …et je ne pouvais rien faire pour empêcher cela…à neuf ans on ne peut rien faire … j’imagine assez ce qui a pu te traverser dans cette taverne lorsque tu as du aider Reinette et son petit bout...

Merci de m’avoir confié ça…ce n’est pas évident de coucher les sentiments…de coucher ces choses là sur le papier… de les confier tout court même…il faut avoir confiance, merci.

Prend soin de toi mon amie. Félicite les heureux parents quand tu les verras pour moi et passe le bonjour aux autres.

Nous nous verrons peut être bientôt…

Caline


Message confié au volatile ailé…regard qui le suit pendant un temps…à la confidence elle avait répondu par une autre confidence …la confiance, l’amitié, choses précieuses en ces temps incertains….
_________________
Armoria
Citation:


Stephandra, le bonjour,

Me voici toujours sans nouvelles de Damisella - ce qui ne lui ressemble guère - à tel point que j'en viens à craindre qu'en réalité ce dont elle souffre soit plus grave que ce que vous m'avez laissé entendre.

Ne craignez pas les affres que votre réponse pourrait provoquer, mais il me faut savoir la vérité, dût-elle être funeste. C'est que voyez-vous, c'est tout à la fois l'amie que la suzeraine de Damisella qui vous écrit. L'amie s'inquiète, la suzeraine a failli... Songez que je n'ai toujours pas osé mander missive à son époux, ne sachant que dire.

De grâce, contraignez votre gentillesse naturelle, et ne cherchez point à me protéger : il me faut savoir.

Amicalement,
AdM

_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Stephandra
A peine un peu remise de ses propres blessures que le messager de la Princesse vint la trouver lui tendant un pli. Stéphandra redoutait ce qu'elle allait lire, n'ayant pas revu Dame Dami depuis sa blessure, elle l'avait cherché en vain ce matin là. Elle avait promis d'y veiller, la dernière nuit de bataille l'avait fait faillir à sa promesse.

Malgré tout elle prit le pli et le lu, le messager restait là debout face à elle et attendait réponse, à la lecture de la lettre de Son Altesse, elle comprit qu'il n'allait pas partir sans une réponse claire de sa part. Elle se dirigea lentement vers une tente prit un velin, une plume et se mit à répondre


Citation:



Vostre Altesse, le bon jour...

J'ai failli malheureusement à ma promesse... après une lutte acharnée j'ai été alité. Je n'ai donc pu veiller sur vostre amie.

A mon réveil, j'ai questionné le médicastre il m'a dit qu'elle avait quitté la tente médicale pour prendre l'air et n'était pas revenue. Ce matin il m'a dit qu'elle ne se souvenait plus de sa vie.

Sur pied si l'on peut dire depuis ce jour, je l'ai cherché en vain aux alentours du village, questionné les villageois croisés. Un d'eux m'a dit l'avoir vu entrer dans la forêt hier.

Je compte poursuivre mes recherches à son sujet et même demander à des soldats de m'y aider, plus on sera nombreux plus on aura de chance de la trouver.

Je vous tiens informé de la suite de mes démarches. Ne perdez pas espoir je vous prie.

Respectueusement et Amicalement

Stéphandra


La jovente tendit la missive préalablement pliée au messager et lui dit:

Ajoutez bien que maintenant sur pied, je ne lâcherai pas mon attention, merci à vous.

_________________
Mini.
Mini eut vent de la présence d'un ami sur les terres provençales...Apparemment ils étaient à l'opposé l'un de l'autre alors pas évident d'aller se jeter deux trois chopines dans ces conditions...Et puis,il fallait rester sobre,on était pas là pour rigoler quand même!C'est dans cet état d'esprit que Mini voyagea quelque peu dans le passé afin de rendre sa missive un peu plus joyeuse que relater simplement les horreurs de la guerre et l'odeur du sang et patati et patata......



Mon cher Atol,

Je viens d'apprendre ta présence en Provence...*sourire*J'aurais préféré te revoir ailleurs et dans d'autres circonstances mais que veux-tu,c'est ainsi!Nous tâcherons de survivre afin de se remémorer le passé autour d'un bon verre de Génépi ou d'une bonne chopine,qu'en dis-tu?*sourire*
Moi j'en serais ravie en tout cas!
Plutôt que de te parler des horreurs d'ici...Te souviens-tu Atol,des bons moments que nous avons passé au domaine de Légnica en compagnie d'Isys?Te souviens-tu que tu as osé me chiper mon entrecôte tant attendue?*éclat de rire*
Je me vengerais Atol,sais-tu?Et ça,ce ne sont pas des paroles en l'air mais bel et bien une promesse!Alors tu as intérêt à rester en vie mon ami...*bref sourire*
Pour le moment,je vais bien en tout cas et tant que tu me répondras,je saurais que toi aussi tu vas bien!*sourire d'espoir*
Je vais m'en arrêter là pour aujourd'hui parce que j'imagine qu'avec tout ce qui se passe en ce moment,tu ne dois pas avoir une minute à toi!
Fais attention à toi mon ami!*sourire*
Regarde toujours derrière toi...
Bizzzzzzzzzz

Mini


La petite brune relut sa missive,la roula et choisit un de ses pigeons les plus gras afin qu'il survive à la distance qui séparait les deux amis,l'un de l'autre.......

_________________

"Rôlistes restez. On viendra à bout du "clic"! "(Breiz24)
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)