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[RP] Bienvenue chez Val, Boulangerie "Au pain doré"

Agatha21
Agatha sursauta quand la Dame rentra dans l'échoppe…

Oui bien l'bonjour… Je m'suis permise d'entrer … Fait un froid d'canard c'matin…

Agatha sourit…
Ben j'veux bien une de vos belles miches là…

Agatha attrappa celle que la boulangère lui tendait…

Hé ! c'est vrai qu'elle est toute chaude!! Ha ça fait du bien d'sentir un peu d'chaleur, j'ai les doigts g'lés…
Pis pour répondre à vote question… Oui je suis Rochechouartaise mais je reviens d Angoulême…
Enfin je suis allée jusqu'à Dax… Le chemin est rud'ment long… pis dangereux… Ca fait plus d'un mois que j'étais partie…
J'travaille comme Marchand Ambuland pour le conté…


Agatha fit un grand sourire à la dame boulangère…
La Baronne j'ai pas l'honneur de la connaître… j'suis qu'une paysane moi…
mais j'aimerai bien… ça fait toujours plaisir de rencontrer du beau linge…
Enfin moi ça m'fait rêver…


Agatha rougit un peu génée…
Elle déchira un petit morceau de pain qu'elle enfourna dans sa bouche…
Son estomac faisait plus de bruit que tous les tambours de l'armée…
Pardon j'ai trop faim…

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--Berangere
Bérangère regarda la jeune fille manger un ptit bout de pain, elle sourit

Mangez, mangez ma belle.. on sait ce que c'est que la faim allez..
Ah, marchand ambulant, ça doit être bien ça.. vous voyez un peu du pays.. mais moi, j'aurai trop peur de me faire attaquer ! !

Quant à la barrone, savez.. l'est point fière.. elle est arrivée y a longtemps ici à Roche, et elle a commencé par travailler dur..


Elle entendit un bruit de sabot.. elle fila regarder par la fenêtre...

Ben tiens, quand on parle du loup.. hi hi hi...


Valeriane
Valériane rentrait de Limoges.. le Roy était reparti avec son escorte.. et chacun avait repris ses activités quotidiennes.
Val arriva dans l'écurie et donna son cheval au palefrenier, puis arriva devant la boulangerie.
Elle ouvrit la porte d'un coup sec et fixa Bérangère sans regarder autour d'elle.


Bonjour Bérangère, je rentre à l'instant, je suis épuisée, je vais aller me reposer dans mes appartements. Par Aristote, qu'il fait froid dehors !
Est ce que tout va bien ici ?


Soudain elle sentir l'odeur de pain chaud, et la chaleur de la boulangerie commença à la détendre.. puis elle aperçut une jeune femme.

Ah, bonjour Dame ... ? veuillez m'excuser, je ne vous avais pas vue.

Elle lui sourit, pensant qu'il serait temps de redescendre sur terre et d'essayer de s'impliquer un peu plus à la vie de Rochechouart, maintenant qu'elle n'avait plus de responsabilités au Conseil.


Hum, bon, bien.. je vais défaire mes bagages et me reposer un peu, cette route m'a épuisée. Je redescends tantôt.

Bonne journée chère Dame !


Puis elle disparut au fond de la boutique.

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Gyldas
Mais quelle idée lui était passée par la tête de voyager par un temps pareil? Par Aristote qu'il faisait froid! Et Alexandre qui était encore si petit! La route avait cependant été plus courte que de Tulle à Limoges, et c'est à une heure bien matinale que le chariot de Gyldas entra dans Rochechouart, les enfants et la nourrice endormis à l'arrière. Le bébé n'allait pas tarder à se réveiller: il fallait se dépêcher de trouver du lait.

C'est au pas, afin de ne pas éveiller les habitants, que Gyldas se mit en quête de la boulangerie de Valériane. Son amie, et ancienne supérieure, lui avait proposé l'hébergement, et c'est avec soulagement que Gyldas arrêta Pilgrim lorsqu'elle fut en vue de l'échoppe. Vite, il fallait mettre tout son beau monde à l'abri.


- Réveillez vous! On est arrivés.

Il régnait une chaleur agréable dans l'échoppe, et la bonne odeur du pain chaud tout juste sorti du four aiguisait les estomacs déjà vides de la soupe aux croûtons de la veille. Une vendeuse vint les accueillir: ça devait être Bérangère.

- Bonjour. Je m'appelle Gyldas et j'arrive de Tulle. J'aurais besoin de trois miches de pain s'il vous plait.

Tandis que l'employée de Valériane les servait, Gyldas s'enquit:

- Savez-vous où je pourrais trouver du lait de chèvre? C'est pour le petit.

Gyldas découvrit un peu son châle derrière lequel son petit bonhomme de deux mois, mais à peine plus grand qu'un nouveau né, commençait à s'agiter.

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--Halcon
[très tôt ce matin, avant l'arrivée de Gyldas]

Le messager de la Baronne, Halcon, était parti du poste de douane jusqu'à la boulangerie pour délivrer un mot à Bérangère :

Citation:

Bérangère,
je viens de voir passer Dame Gyldas au poste de douane de Roche, elle va venir à la boulangerie, donne lui tout ce dont elle a besoin.
Tu dois te souvenir d'elle, c'est le Lieutenant de Tulle, et elle vient d'avoir un bébé.
Je rentre quand j'aurai fini la douane et la patrouille.

Dame Valériane
--Berangere
Bérangère descendit des appartements de la Baronne.. à peine avait elle eu le temps de préparer la chambre d'ami lorsqu'elle entendit la porte de la boulangerie s'ouvrir...

-- Bonjour. Je m'appelle Gyldas et j'arrive de Tulle. J'aurais besoin de trois miches de pain s'il vous plait.


Bien l'bonjour ma belle.. oui oui, j'vous remets.. Dame Gyldas, Lieutenant à Tulle, c'est ça ? .. ah la Baronne m'a annoncé vot' venue.
Alors, 3 miches de pain.. ? tenez, servez vous.. et installez vous près de la cheminée.. sur la grande table là..
Ici, y a toujours de la place pour les amis de la Baronne..
à une époque, c'est le beau Ratgus qui y venait déjeuner avec la Baronne.. du temps où elle n'était que boulangère.. voyez..
Mais je parle , je parle.... hé hé... c'est que j'aime bien voir du monde moi !

Mais que vois-je ? un pt'it bou'd'chou.. rhoooo, qu'ill est mignon.. mais le pauvre, avec ce froid dehors, n'êtes point prudente, allez..
Bon, du lait de chèvre ? et pourquoi du chèvre ? euh... voyons...
Mais oui, hier, la Philomène , une vendeuse de marché, m'en a ramené, attendez voir, je l'ai mis au frais dans le garde manger.


Bérangère les fit asseoir, servit le pain, fit chauffer du lait de vache, et partit chercher du lait de chèvre.
Elle revint le sourire aux lèvres..


Voilà, voilà.. ah, z'avez de la chance, mais y en a plus beaucoup..

Ici, il y a des éleveurs de vaches, plutôt, faudrait voir avec Dame Miquette peut être..
Dites, je peux vous offrir du bon lait chaud.. pour les enfants, ça serait bien.Pis pour vous aussi hein !


Gyldas
Le flot de paroles de Bérangère fut aussi rassurant que la chaleur de la boutique. Ça changeait de Lénora qui ne se manifestait que si elle y était invitée. Avant même d'avoir pu déposer l'argent du pain sur le comptoir ou répondre à une seule des questions, Gyldas, la nourrice et les enfants se retrouvèrent assis autour d'une table où un copieux petit déjeuner leur fut servi. Les enfants, qui n'avaient jamais vu autant de pain d'un seul coup, ouvraient de grands yeux.

La lassitude et la fatigue aidant, Gyldas s'était bien gardée de gaspiller son énergie à interrompre la boulangère. Il était pourtant un point sur lequel elle insista:


- Le lait de chèvre, c'est pour le petit: la plupart des bébés ne digèrent pas la lait de vache.


Voilà, voilà… ah, z'avez de la chance, mais y en a plus beaucoup.

- Ça ira. Il n'a pas encore un gros appétit de toute façon.

Elle la gratifia d'un sourire par lequel elle ajouta:

- Et puis… laissez tomber le "Dame". "Gyldas", ça suffit amplement. Je n'ai pas de titre moi, vous savez.

Elle se força ensuite à manger un morceau de pain et à boire un bol de lait. Non pas qu'elle eût grand appétit. Ces derniers jours, la contrariété lui nouait plutôt l'estomac. Mais elle ne voulait pas subir une nouvelle tirade, si affectueuse soit-elle, de l'employée de la Baronne. Du moins jusqu'à ce qu'elle ait pris un peu de repos.

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--Berangere
Bérangère s'arrêta un peu de jacasser.. elle se rendit compte qu'elle devait saouler le jeune femme avec son flux de paroles.. et elle avait l'air si triste.. elle lui aurait bien demandé.. mais elle sentait que c'était pas le moment.

Hum, dites, Da.. , euh, Gyldas, après vous être réchauffée, je vous conduirai dans les chambres du haut. Vous pourrez vous y reposer.. et mettre le petit dans un lit. Y a même un petit lit. Oui, à l'époque, lorsque la Baronne du Dora était enceinte, Dame Valériane avait demandé à son fiancé Ratgus , qui était aussi charpentier, de lui fabriquer un petit lit.. pour pouvoir recevoir décemment sa marraine et son enfant.

Mais Bérangère avait l'impression que Gyldas était perdue dans ses pensées.


Euh.. des chambres sont prêtes pour vous à l'étage, si vous voulez vous reposer, en attendant la Baronne...


Bérangère sourit à Gyldas, avec un air de dire : allez, ça va passer .. avec le temps, tout passe...

Gyldas
Bérangère semblait une bien brave femme. Sa proposition était la bienvenue. Conduire le chariot dans la nuit froide s'était révélé plus difficile que prévu: Gyldas tombait littéralement de sommeil. Les filles avaient fini leur bol et leurs tartines, et Lénora était sans cesse obligée de les gronder du regard pour qu'elles se tiennent tranquilles.

- J'accepte volontiers. J'ai conduit toute la nuit, je n'en peux plus. Ce sera un honneur de me servir du lit de la petite Mara pour Alexandre.

Le bébé avait enfin fini la minuscule ration de lait qu'il était capable d'avaler et les filles semblaient pressées d'aller jouer. Gyldas suivit Bérangère après avoir donné le instructions à Lénora: pas de devoirs, mais pas de jeux dehors non plus, il faisait trop froid.

Elle installa Alexandre dans le petit lit qui, à son grand soulagement, était placée à l'endroit le plus chaud de la pièce. Elle se glissa à son tour sous les draps sans demander son reste. Bérangère n'avait pas encore fermé la porte que Gyldas s'endormait déjà.

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--Dorilys
Leur mère était allée dormir, mais les enfants, eux, avaient déjà fait leur nuit dans le chariot. Aussi, Dorilys fut-elle satisfaite que Gyldas ne les envoie pas au lit à leur tour. Mais…elle était bizarre maman! Partagée entre le soulagement et l'inquiétude, la petite rouquine tira doucement sur le tablier de Lénora:

- Léna, elle est malade maman? Elle m'a même pas donné de travail à faire. Pourquoi elle a quitté papa si elle est triste?

Elle avait du mal à comprendre les adultes. Décidément, c'était mieux d'être un enfant, même si, des fois, on recevait des gifles.

Valeriane
Valériane rentra dans la matinée.. la douane, la patrouille.. elle était fatiguée.. mais en même temps, elle avait hâte de rentrer et s'assurer que son amie Gyldas était bien installée.

Elle donna au palefrenier son cheval , puis se dirigea vers la boulangerie.
En entrant, elle vit une femme accompagnée de deux enfants.


Bonjour à vous ! Je me présente, Valériane de Gonzague
. dit elle à la femme près des enfants.

Val tourna la tête et chercha Gyldas.. Bérangère ?

Eh bien, où sont elles ? puis réfléchissant.. ah, sans doute que Bérangère installe Gyldas dans les chambres.. très bien.
Dehors, quel froid de canard.. !


Elle enleva l'épaisse cape noire qu'elle portait, la posa sur une chaise et se dirigea vers le four à pain..

Hum, il fait meilleur ici..

Puis elle se retourna,

Excusez moi les enfants.. je ne vous ai pas dit bonjour...

Elle s'approcha des fillettes,et leur fit une bise.

Vous pouvez me rappeler vos prénoms.. je suis désolée.. je suis assez tête en l'air et j'oublie souvent les noms..


Puis, regardant la personne qui devait être la nourrice..


Je manque vraiment à tous mes devoirs.. vous désirez quelque chose ?

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--Dorilys
D'ordinaire méfiante avec les étrangers, Dorilys surprit la nourrice en laissant Valériane s'approcher pour l'embrasser. Elle avait même eu envie de lui faire un câlin. Elle semblait gentille, Dame Valériane. Mais maman avait fait la leçon à ses deux chipies: on se tient bien, et on est polie. De toute façon, la fillette n'éprouva aucune envie de faire enrager leur hôtesse.

C'est donc de la courtoise façon des enfants que Dorilys se présenta, sous l'œil encourageant de Lénora:


- Bonjour madame! Moi, j'm'appelle Dorilys. Et elle, c'est ma sœur Cyrielle. Moi, j'suis adoptée, pas elle. Maman, elle dort en haut avec Alexandre.

Elle avait pris, sans s'en rendre compte, la même posture que Gyldas lorsqu'elle faisait ses rapports: bien droite, les mains derrière le dos. C'est que, malgré son caractère rebelle, elle allait finir par ressembler à sa mère, la rouquine!

Gyldas
La sieste fut courte. En dépit de la fatigue, c'est toujours avec le sourire que Gyldas se réveillait lorsqu'elle entendait pleurer Alexandre. Le nourrisson savait désormais se manifester quand il avait faim, et sa mère était prête à supporter toute la fatigue du Royaume pour que cela continue. Gyldas passa une robe de chambre et redescendit avec le bébé dans les bras.

Il lui restait trois marches lorsqu'elle entendit une voix familière:


Je manque vraiment à tous mes devoirs. Vous désirez quelque chose ?

Gyldas sourit et accéléra le pas.

- Bonjour Valériane. Bérangère a été aux petits soins pour nous vous savez. Nous n'avons manqué de rien. Vous avez une employée bien serviable.

Elle mit Alexandre dans les bras de Lénora, puis s'approcha du four près duquel Valériane était en train de se réchauffer. C'est avec une certaine émotion dans la voix qu'elle ajouta:

- Merci pour votre accueil, ça me touche énormément. Puis-je un jour vous rendre la pareille.

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Valeriane
Val regarda la fillette lui parler sérieuse comme une adulte :

- Bonjour madame! Moi, j'm'appelle Dorilys. Et elle, c'est ma sœur Cyrielle. Moi, j'suis adoptée, pas elle. Maman, elle dort en haut avec Alexandre.


Elle fût touchée par sa spontanéité et surtout la sérénité avec laquelle elle parlait de son adoption. Val avait des idées préconçues sur ce genre de sujet.. la majorité des enfants ignorait leur adoption très longtemps.. et lorsqu'ils l'apprenaient , souvent ils en souffraient.. Mais la petite Dorilys semblait trouver cela naturel.. et à vrai dire, ça l'était, tout simplement, cela venait surement de la façon dont Gyldas avait expliqué les choses à sa fille. Et tout indiquait qu'elle avait su s'y prendre !

Eh bien, enchantée Dorilys ! Je vois que tu as la tête sur les épaules.. comme ta maman ! elle doit être fière de toi ! .. puis entendant des pas dans l'escalier..

Tiens, quand on parle du loup.. euh..
dit elle en riant..tout en faisant un clin d'oeil à Dorilys ....de la maman Louve .. on dirait que là voilà !

Val sourit en voyant Gyldas arriver...

AH , je suis heureuse de te voir ! Oui, oui, Bérangère est fort serviable.. mais dis moi, toi, comment vas tu ? La route ..le voyage s'est bien passé ? pas de brigands ? Tu as vu ta chambre ? ça te convient ? Tu t'es bien reposée ? et le bébé ? .......

Soudain Val remarqua qu'elle ne laissait même pas Gyldas répondre..

oui, bon, pardon, je suis confuse... je te bombarde de questions.. alors, euh.. assieds toi, fais comme chez toi, mets toi à l'aise et raconte moi..


Puis elle ajouta...

me rendre la pareille.. ? tsss .. je t'accueille de bon coeur.. et si un jour , je suis à la recherche d'une amie pour m'aider à supporter quelque malheur.. eh bien, nous en reparlerons.. pour l'instant, tu es là, ça me fait plaisir, et j'aimerai juste que tu ailles mieux, si tu voulais seulement me raconter le pourquoi du comment...

Elle sourit tendrement à Gyldas, mettant une main sur son épaule, attendant que celle-ci se sente en confiance , et puisse enfin parler.
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Gyldas
On y était. Gyldas avait repoussé l'inévitable. Elle avait promis à Valériane de tout lui raconter une fois arrivée à Roche, et elle se rendait compte qu'elle n'avait fait que reculer pour mieux sauter. Elle avait refusé d'y penser depuis son départ de Tulle, mais la simple question "ça va," faisait remonter son douloureux souvenir à chaque fois, et c'est avec fureur qu'elle s'interdisait de céder au chagrin.

- Oui… je veux bien qu'on aille s'asseoir.

Elle repoussait encore de quelques secondes, le temps d'être sûre de se contrôler. Il fallait avant tout éloigner les enfants.

- Léna, emmène-les jouer s'il te plait. Je te laisse aussi donner le biberon à Alex. Tu veux bien?

C'était la première fois que Gyldas cédait son bébé. Mais il était hors de danger maintenant, même s'il restait fragile. Il fallait bien qu'un jour ou l'autre, elle apprenne à s'en séparer un peu. Et comme elle voulait rester seule avec la baronne, c'était l'occasion de s'y habituer.

Valériane avait posé sa main sur son épaule. Alcyone avait fait le même geste quand Gyldas était dans son bureau. Au fond, la suzeraine et sa vassale se ressemblaient plus qu'elle ne l'avait soupçonné. Et ce n'était pas de la curiosité, mais bien de l'amitié qui transparaissait dans cet encouragement à parler.

Gyldas prit donc une profonde inspiration et se lança, mais d'une vois moins assurée qu'elle l'aurait voulue:


- Valériane! Arteis m'a trompée.

Phrase de plus en plus difficile à prononcer, sinon à accepter. Gyldas dévia son regard et serra les poings: ne pas craquer! Ne pas pleurer! Alcyone lui avait bien répété que ça ne servirait à rien. Mais par Aristote! Que c'était difficile!

- Je le savais, mais je refusais de le voir, parce qu'il m'affirmait le contraire à chaque fois que je lui posais la question. En y repensant, c'est sûr qu'il n'allait pas s'en vanter!

Gyldas rit nerveusement avant de continuer:

- Je vous passe les détails, mais il y a quelques jours, j'ai appris qu'une autre femme avait été sa maîtresse. Peut être qu'elle est encore, je n'en sais rien. Mais le fait est qu'elle est enceinte de lui.
C'est… enfin… vous comprenez pourquoi je voulais partir de Tulle! Et le pourquoi du bazar dans le bureau de Dame Alcyone. Quand je lui ai dit ça, j'ai bien cru que c'est moi qu'elle allait gifler. Pendant cinq minutes, elle m'a vraiment fichu la trouille.


Inconsciemment, la lieutenante avait légèrement dévié la conversation. Elle niait ce qui lui arrivait, c'était évident. Sauf pour elle! Pourtant, un souvenir lui remonta à la mémoire. Elle allait craquer. Il fallait qu'elle arrête, sinon elle allait craquer. Elle se leva doucement et se dirigea vers la fenêtre.

- Avant que je m'en aille, il a réussi à… à me voler un baiser. Et… et je n'arrive pas à l'oublier.

Presque honteuse d'avouer ça, Gyldas se tut! Une boule venait, une fois de plus, de se former dans sa gorge, et elle dut lutter pour la refouler.

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