RPartage - [RP] HOSPITAL des Hospitaliers de St Jean

[RP] HOSPITAL des Hospitaliers de St Jean - dispensaire

Tigalia

Tigalia écouta les explications de la sœur

Oui oui ma sœur nous comptons nous marier très bientôt.

En se levant du lit Tig prit la petite bouteille de sirop et se dit qu'elle allait pas avoir à chercher du miel bien loin car elle et le miel...

D'accord je suivrais vos indications ma sœur.

Elles retournaient dans le couloir quand Léa arriva l'air un peu inquiète.

Ba Léa qu'est ce que tu.....

Tig ne termina même pas sa phrase car les mots "collier de dents" lui tilta de suite dans la tête.
Soudain elle eu comme un flash back de sa soirée où sa filleule Hantoinette lui avait offert un collier de dents, suivit d'une conversation plus que macabre...

Tig passa en un instant de son teint déjà un peu pâle à un teint presque fantomatique.
Elle ne tenait même plus sur ses jambes et du s'appuyer sur sœur Sixtine pour ne pas tomber.

D'un coup ca vision se troubla avant de se retrouver dans le noir total...
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--Soeursixtine

Soeur Sixtine regarda la nouvelle venue sans aménité
" en voilà une façon, Dame Léa de pénétrer, par devers ces lieux ! Bon jour à vous tout de même !

mais la bonne soeur n'eut guère le temps de rouspéter plus avant, la jeune femme qu'elle venait d'ausculter s'évanouissait dans ses bras.

Tigalia était heureusement légère et Sixtine bien forte, elle la souleva comme une plume et la reconduisit d'où elle sortait : sur un lit de la salle des pauvres.
Elle cria ensuite à Léa: " filer en cuisine vous rendre utile , rapportez moi les sels, je vous prie..
pendant qu'elle préparait une bassine d'eau fraiche et un linge avec lequel elle tamponna le front pâle de la jeune femme.

Lea_

Léa se tourna vers la soeur et lui envoya son plus beau sourire

De sa voix douce et tranquille, elle lui répondit

Allons ma soeur, c'est vous qui allez vous rendre en cuisine chercher les... sels... je me demande bien d'ailleurs ce qu'ils font là bas. J'espère que vous ne comptez pas lui faire respirer le sel pour lequel nous payons la gabelle. Et puis... mettez sur votre visage un beau sourire... comme le mien, il aidera, j'en suis sûre les malades à guérir plus vite.
Allez, allez, au trot, ma soeur, c'est la Dame de Noilhan qui vous le demande. Je m'occupe de ma soeur pendant ce temps.

Puis se tournant vers Tig, elle lui tapota les joues en lui chuchotant

J'ai vu un Loup passer, un gentil Loup qui parlait de toi...
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--Soeursixtine

La soeur releva la tête et voulu maugréer, mais, voyant le sourire qui illuminait la visage de la jolie dame elle lui répondit simplement
-" oh, après tout, vous avez raison...et de plus je n'aime pas qu'on fouille dans mes affaires... et cette jeune femme est loin d'être en danger...mais cela vous vous en doutez sans doute .... allez, je vous laisse en famille"
Petit sourire et sourcil moqueur...soeur Sixtine n'est pas née de la dernière pluie...elle trottine sagement vers la cuisine...

Tigalia

Des petites voix... c'est tout ce que Tig entendait... au loin

Deux voix différentes...mais qui ? que disaient-elle ?... aucune idée

Puis on lui tapota doucement les joues. Une voix semblait alors plus clair.
Tig connaissait cette voix...c'était Léa

Doucement Tig commençait à remuer et à reprendre ses esprits et un nom l'attirait encore plus.

Loup....il est ou ?.....il est la ?...

Tig ouvra doucement les yeux et vit le visage de Léa.

Hoo mais il c'est passé quoi ? pourquoi je suis ici?....

Elle se laissa se reprendre doucement puis se redressa sur le lit
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Loup_alpha

Loup attendait, il tournait en rond, il lui semblait que des siècles s'étaient écoulés depuis que Tig était partie... Il pensait que ça ne devait pas être si long... quoi que, il s'assit plantant sa tête dans ses mains.

-Nan j'm'inquiète pour rien, elles doivent parler, ça prend quand même du temps... enfin je crois, ou alors elle est déjà sortie et elle est en route. Ah mais s'il lui arrive quelque chose en cours de route... erf Oui mais pas dis que je la croise dehors, mais sœur sixtine me dira si jamais elle est déjà partie...

Loup se releva

-Faut que je me calme, y'a pas de raisons qui lui soit arriver quelque chose, en même temps avec ses évanouissements, pour peu qu'elle entende ce qu'il faut pas, ou qu'elle voie... d'autant que y'a des choses pas tristes dehors et pas que des lapins ado...

Loup frappa du pied sur le sol, sa louve, Moon arriva peu après, Loup sourit:

- Nan y'a rien à manger... bon j'y vais, j'y vais pas... retrait des troupes, pas retrait des troupes ? en plus les Burgondes ils mettent des déchets partout c'est dégueulasse ! Pourquoi j'dis ça... bon, aller j'y vais!

Loup se précipita dehors sans prendre de manteau, il ferma la porte et se dirigea vers le dispensaire en courant parfois, puis re marchant se disant qu'il doit se calmer, puis quand son inquiétude reprend il accélère devant les passants étonnés.

Le dispensaire, Loup tente de se calmer, il frappe à la porte se recule légèrement et attend.
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--Soeursixtine

Le porte s'ouvre. Sourire franc de soeur Sixtine.
-"haha.....voilà le jeunehomme que tout le monde attends!
allons ne faites pas cette tête mon garçon, votre douce amieva bien et sa belle soeur est avec elle....
Et légèrement plus bas
-" euh...vous allez vous marier parait il ? bonne chose que tout cela....
allez, filez en salle des pauvres au fond du couloir, ces dames s'y trouvent."

Loup_alpha

Loup rentre, il voit sœur Sixtine, il lui sourit:

-Bonjour

Il n'a pas le temps d'en dire plus que interrogation se lit sur son visage:

-Ah bah bon ? qui m'attend, qu'est-ce...

La sœur enchaine déjà, et c'est tant mieux car Loup n'eut pas le temps de dire une bêtise, le sourire revient, Loup s'apprête à lui demander où elles sont, où elle est. Mais le sujet diverge, Loup regarde la sœur, et lui répond sur un ton aussi bas que le siens:

- Oui tout à fait, on est en train d'organiser tout ça, enfin voilà... sinon elle...

Répons avant la question, Loup sourit, regarde le couloir, regarde à nouveau la sœur:

-Merci beaucoup Sœur Sixtine, je vais vous laissez.

Loup lui sourit et se dirige vers le couloir, vers la salle où elle se trouve.
Entre dans la pièce, regarde le lit ou elles se trouvent et leur adresse un:

-Coucou !
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Tigalia

Tigalia commençait à reprendre des couleurs et à se sentir mieux quand Loup entra dans la pièce.
Un sourire se dessina aussitôt sur son visage.

Coucou ! Désolé mais ça a été plus long que prévu...et Léa a voulu...heu... préciser un certain point pour être sure.

Tig essayait de rester vague sur se qui venait de se passer car elle savait que Loup allait être inquiet pour elle.

En tout cas soeur Sixtine m'a dit que j'allais bien et qui fallait laisser faire la nature...
Je pourrait pas te dire se que ca veux dire exactement mais bon...

Tig se rassit au bord du lit la main de loup dans la sienne et attendit que soeur sixtine revienne pour savoir si elle allait pas faire de recommandation après se qui venait de se passer.
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--Soeursixtine

Soeur Sixtine fit un crochet par la cuisine et prépara rapidement une potion forifiante pour la jeune femme.
Lorsqu'elle entra dans la grande salle, ellevit avec plaisir que celle ci avait repris des couleurs et sourit
-" ah hé bien j'aime mieux vous voir comme cela !
Je ne vais pas vous garder ici....mais, promettez moi de vous reposer et surtout aucune frayeurs et ne faites pas trop d'efforts, laissez travailler votre futur époux ! ajouta t elle en soulevant un sourcil moqueur et regardant Loup
"Je vous ai préparé une potion. Prenez en chaque jour durant au moins deux semaines complètes et ....revenez me voir si vous en ressentez le besoin...."

Elle salua les jeunes gens, fit un signe de tête à dame de Noilhan et sorti.

Loup_alpha

Loup lui sourit et vint s'assoir à coté d'elle, il prit sa main dans la sienne, il déposa un baiser sur ses lèvres.

-Oui il faut préciser pour avoir un meilleur angle de réflexion, je comprend.

Loup fut rassuré de l'entendre dire qu'elle n'avait rien:

-Ça me fait du bien de te l'entendre dire.

Loup lui sourit, il se rapprocha d'elle, Sœur Sixtine ne tarda pas à revenir, elle donna quelques conseils, Loup écoutait distraitement, en temps normal il se serrait légèrement insurgé en apprenant qu'il devait travaillé plus, mais dans le contexte, il ne dis rien et se contenta de sourire niaisement en disant:

-D'accord.

La sœur s'en alla après avoir donné toutes ses recommandations:

-Au revoir Sœur Sixtine.

Loup se retourna vers Tig, il lui sourit.
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Lea_

A l'entrée de Loup, Léa ressentit un profond soulagement. Elle lui sourit tandis qu'il approchait.
Loup était et de loin, le meilleur médicament que l'on pouvait prescrire à Tig.
Elle fut tout de même grandement étonnée d'entendre de la bouche d'un Loup souriant, un "d'accord" à un surplus de travail.

Allez zou, il faut rentrer. Tout ira bien.

Répondant de la même manière au salut de la soeur. Léa se dirigea vers la sortie, trouvant quand même dommage que dans les dispensaires il y ait si peu de place pour le rire.
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--Soeursixtine

Un coup sourd fut donné sur la porte. Soeur Sixtine ouvrit et se trouva nez à nez avec Jeanne et Quezala, portant tant bien que mal une vieille femme évanouie.

La soeur fila chercher une civière et les aida à transporter la vieille avant même de poser une quelconque question.

Lorsque celle ci fut installé confortablement , au chaud dans la grand salle ds pauvres, Sixtine releva le nez

-" alors, dites moi...où l'avez vous trouvée ? et que c'est il passé?"

Damejeanne

Jeanne fit un geste vague vers le village
" nous l'avons trouvée en pleine rue, soeur. Elle hurlait comme une possédée avoir vu des lutins ou des êtres difformes je ne sais trop....en tout cas cela avait l'air de la terroriser, ne vous étonnez pas si elle se remet à crier et dire des choses bizarres"

et Damjeanne s'étant assurée que la soeur n'avait pas besoin d'aide, quitta le dispensaire.

Nyxs

C'est affolée que Nyxs arriva au dispensaire, le souffle coupé, son regard apeuré formait un arc de cercle autour d'elle à la recherche d'un sauveur.
Faut dire aussi, que ce qu'il lui arrivait aujourd'hui était peu banal : aprés une nuit de beuverie, c'est la tête dans le pâté au reveil qu'elle
se découvra dans le corps d'un homme !! elle, ou plutôt il, fit quelques pas dans le long couloir et se mit à interpeller quelqu'un.

ma soeur, ma soeurrrrrr vous êtes là ????

ya quelqu'un ????

déboussolée, épuisée, c'est désespérée qu'elle alla s'asseoir dans un coin.

HOSPITAL des Hospitaliers de St Jean - dispensaire

--Soeursixtine

-" Non mais ce n'est pas vrai !!!!!"

Les poings sur les hanches, le visage pourpre de colère, soeur Sixtine mesure l'ampleur des dégâts : tout est à l'abandon.
Une épaisse couche de poussière, des traces brunâtres au sol, une odeur de renfermé, des linges sales en tas.....plus elle avance vers la grande salle des pauvres, plus elle découvre l'immensité du désastre.

Sixtine avait quitté le village , en même temps que Damejeanne, vers Orléans, il y a de cela plus de quatre mois.
Jeanne conduisait son oncle vers sa dernière demeure. Soeur Sixtine partait à la recherche de son couvent, rappelée par ses supérieurs.
Hélàs, ne l'attendaient que ruines et désolation....

Sans nouvelles de ses consoeurs, et après consultation des autorités éclésiastiques, elle avait repris la route de Saint Bertrand là où l'on venait de lui confier définitivement le dispensaire.... pour y découvrir cette scène qui la désespérait.

Elle se rendit dans la petite chapelle et pria longement afin de trouver le courage nécessaire pour tout recommencer.

--Soeursixtine

Sixtine avait logé dans son ancienne cellule.
Ce matin,après avoir fait un repas de pain, fromage, pommes et bière tout de même ! histoire de se mettre en forme, elle releva ses manches et ses cottes et se mit en devoir de nettoyer le sol du grand couloir sur lequel donnaient les portes des cellules individulles.

La grande salle des pauvres, au fond du couloir, fut passée en revue et nettoyée à grand renfort d'eau.
Chaque lit fut garnis de linges neufs.
Par prudence, Sixtine fumigea la salle à l'eucalyptus et lavande comme elle l'avait vu faire à Marmande durant l'épidémie.

Au bout de la journée elle était épuisé mais heureuse : le dispensaire pouvait reprendre vie.

--Soeursixtine

"tu pars ce soir ???"
Soeur Sixtine regarde Jeanne qui se tortille comme une enfant devant elle.
-" oh, après tout...d'accord je t'accompagne...mais juste un aller retour cette fois ! ah làlà ils nous en font voir les hommes...et tu n'as même pas de nouvelles? Jeanne est ce bien sérieux ?"
L'air se veut sévère mais les deux femmes se connaissent trop bien maintenant et elles éclatent de rire
-" allez en route! ce n'est pas le travail qui m'écrase ici de toute façon et tout est remis en ordre si le médicastre a besoin des locaux."

--Soeursixtine

La flamme jaillit dans la haute cheminée de la cuisine. Soeur Sixtine tend les mains puis se frictionne les flans. Il ne fait guère chaud.
Damejeanne et elle sont rentrées tôt ce matin. Elles ont eu la chance de croiser un marchand ambulant et son chariot.....

Choum

Choum en allant faire ses provisions sur le marché de bonne heure ce matin, passa devant le dispensaire où une faible lumière traversait les vitres de la cuisine et où une fumée grisâtre sortait du toit de la cheminée

Oh Soeur Sixtine a du rentrer. Depuis le temps que je ne l'ai pas vu, jvais aller la saluer tiens

Elle s'approcha et toqua à la porte

Ma soeur, vous êtes là?, c'est Choum, vous vous souvenez, la maitresse de Booba?
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--Soeursixtine

La bonne soeur, étonnée de s'entendre appeler, se précipita dans le couloir tout en s'essuyant les mains sur un pan de son tablier.
-" oh damoiselle Vdatchoum ! quelle plaisir de vous voir ! entrez, je vous en prie, Jeanne et moi sommes rentrées ce matin même
Ah, je gage qu'elle sera aussi heureuse de vous voir que je ne le suis.
Alors, racontez moi ? quelles nouvelles au village ?
Vous avez bonne mine ajouta t elle en souriant
-" vous prendrez bien une tisane ? et quelques galettes que je viens de faire, allez, allez, asseyez vous et causons un peu. Ca me fait tant plaisir une visite , c'est si rare ici!"

Choum

Choum se mit à rire de bon coeur
Eh bien quel plaisir de vous revoir ma Soeur, je constate aussi que vous n'avez pas perdu votre langue en tout cas, cela me ravie

Choum entra dans le dispensaire et ne put s'empêcher de jeter un ptit coup d'oeil furtif

Eh bien cela a bien changé ici, vous avez dites donc très bien oeuvré , je ne puis que vous en féliciter

Et bien une bonne tisane, et vos succulentes galettes me donnent bien envie, asseyons nous et papotons, ma foi ce matin je ne suis guère pressée

Les nouvelles du village? heu zêtes partie depuis longtemps? car moi cela ne fait qu'un petit mois que je suis de retour d'un long voyage également, mais notre ville est restée toujours aussi animée, les bureaux de vote sont ouverts pour les municipales dont je me suis présentée et nous avons une troupe de saltimbanques venue pour l'union de Subcal et de Léa

Et vous votre voyage avec mon amie Jeanne, cela c'est il bien passé?
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--Soeursixtine

Soeur Sixtine, écoutait, ravie, la jeune femme,tout en engouffrant une gauffre couverte de miel.
Elle rit de sa remarque sur son verbiage.
-" Vous ? maire ? oh mais mon enfant c'est une excellente idée que cela ! je vous vois bien tenir fermement les rènes de ce village que vous aimez et connaissez si bien !
Je suis certaine que Jeanne doit déjà avoir voté pour vous et je ferai de même !
Le grand voyage s'est bien passé. En son temps nous avons même animé des fêtes,en juin, avec notre regretté Wilhem.
Imaginez vous que j'ai pu jouer du tambourin ?

Elle éclata de rire

-" Jeanne m'aura décidémment fait connaitre et faire bien des choses !!!
Par contre, je n'ai retrouvé que des ruines de mon ancien couvent. Donc les autorités m'ont permis de revenir définitivement ici afin de tenir ce dispensaire.
Le dernier déplacement que nous venons de faire n'avait d'autres but que d'aller rechercher son ami Paco en Guyenne.... ce fut moins amusant mais intérressant tout de même
mais je suis bien contente de rentrer... ajouta t elle d'un air entendu...toutes ces émotions...à mon âge !"
Elle riait toute seule en se revoyant sur sa mule têtue qui avait bien tenté de la désarconner plusieurs fois
-" Jeanne vous a t elle déjà mise au courant de son désir de faire de ce dispensaire une aumonerie des Hospitaliers de saint Jean de Jérusalem ?
Ce serait une belle promotionpour notre village et amènerait peut être nos gens vers plus de conscience religieuse ....qui sait...mais vous connaissez notre ouverture d'esprit n'est ce pas? cela n'empêchera nos amis Cathares de se faire soigner, rassurez vous."

Choum

Choum écouta attentive tout en soufflant et savourant sa tisane
Quel bonheur d'écouter le récit de son voyage, celui lui ravivait aussi les siens passés en compagnie de Samael

Alors comme cela vous avez joué du tambourin? mais avec vous plus rien ne m'étonnera, surtout après vous avoir vu vous occuper de mon Booba hein

Choum esquissa un sourire lorsqu'elle pensa quelques instants à son ourson , essayant de le dresser pour la mini représentation devant les commingeois

Hey Jeannou veut ouvrir une aumonerie? mais quelle bonne idée. Et oui SBC se veut et est une ville d'accueil et de tolérance à ne pas en douter.
Et oui je me suis enfin décidée à franchir le pas pour la mairie, mais merci beaucoup pour votre soutien il me va droit au coeur, je ne pense pas avoir la main ferme mais je ferai mon possible pour ce village que j'aime oui

Choum termina sa tisane lentement
Ma Soeur, je vais devoir y aller je fus ravie de bavarder avec vous et de vous revoir, et n'hésitez pas à passer venir me voir, cela sera avec plaisir

Choum se leva, la remerciant de son accueil chaleureux
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Damejeanne

Jeanne avait le coeur léger et empli de joie. La missive qu'elle tenait en main était un excellente nouvelle.
Elle se précipita donc vers le dispensaire, s'y engouffra sans se faire annoncer et tomba nez à nez avec Sixtine qui récurait le plancher de la grand salle
-" soeur ! soeur ! regarde, lit !...!"

Soeur Sixtine sursauta et laissa échapper la brosse dont elle se servait. Celle ci retomba dans le seau faisant jaillir moultes éclaboussures qui retombèrent engerbe sur le plancher
"Jeanne ! bon sang tu m'as fait peur ! qu'y a til de si grave ?" marmona t elle et elle s'empara du document que Jeanne lui tendait , trépignante d'impatience

La lettre provenait du grand consul de l'ordre des Hospitaliers de saint Jean de Jérusalem, Dame Leelo et disait, en substance, que celle ci avait bien reçu le courrier de sa soeur et faisait part de sa demande au haut conseil

"Sixtine, réjouissons nous, je pense que nous allons avoir notre aumonerie ! bien sur il faudra encore aménager des salles et un mouroir mais ...vous verrez, ..tout se passera bien j'en suis certaine"

-" Puisse le très haut t'entendre, ma fille....il est vrai que pouvoir offrir aux pauvres, aux malades et aux pélerins un tel lieu d'accueil serait merveilleux...d'autant que nous sommes sur la route de saint Jacques !!!
et, te connaissant, il sera vraiment ouvert à tous ....allez, viens, passons à la cuisine, cette nouvelle vaut bien d'être fêtée !"

Tigalia

Malgré ses habitude maladroite Tig n'avais jamais eux besoin d'aller au dispensaire.
Mais la elle décida de s'y rendre à cause d'un petit coup de fatigue qui ne passait pas vraiment.

Tig entra un peu hésitante... mais entra quand même.
Une fois dans le halle elle se demanda ou elle devait aller

Hum... il y a quelqu'un ?... Sœur Sixtine ?

Elle avança dans le couloir et atterrie dans une grande salle remplit le lits bien alignés.
La pièce était parfaitement rangée. Tig se dit que sœur Sixtine devait bien être l'inverse d'elle.
Elle vit la soeur en train de s'affairer dans un coin de la pièce.

Ma soeur ?!...

Hum voila j'aurais besoin de vos conseils car je ne me sent pas en pleine forme en se moment...et je voudrais être sûre que tout aille bien.
Avec tout les trucs qui trainent...
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--Soeursixtine

Soeur Sixtine se retourna en entendant une petite voix douce l'interpeller et vit la jeune tribun devant elle.
C'est en ce sens qu'elle connaissant Tigalia, n'ayant jamais eu le plaisir de la soigner.
-" Bonjour ma fille....vous vous sentez faible dites vous ?
pas de soucis particulier? vous travaillez beaucoup je suppose ?
allons, venez près de moi et asseyez vous sur le bord de ce lit.

Soeu Sixtine regarde la jeune femme, lui fait tirer la langue, regarde le blanc des yeux, prend son pouls

-" jusque là rien à dire , ma fille un peu mince peut être et en manque d'équilibre des humeurs ca c'est certain, votre teint pâle le renseigne....mais je n'y vois rien de grave..;
avez vous eu des fièvres ces derniers temps ???
ou d'autres symptômes qui vous gènent ?"

Tigalia

Tigalia s'assit au bord du lit et laissa soeur Sixtine l'examiner en répondant à ses questions en même temps.

Oui c'est vrai que je travaille quand même pas mal, mais bon je ne suis pas chef de guerre non plus...

De la fièvre ?...non j'en ai jamais eu
Heu d'autres symptômes...

Tigalia réfléchit aux derniers trucs bizarres qui lui était arrivée.

Ba en se moment j'ai tendance à m'évanouir pour presque rien.
D'ailleurs ça inquiète un peu mon fiancé...heu sinon j'ai eu quelques petites nausées.
Je crois que c'est tout.

Ha non l'autre fois j'ai eu la tête qui tourne sans aucune raison...j'avais mais pas bu une choppe rien...

Elle regarda soeur Sixtine pour essayer de deviner son verdict,même si lorsqu'elle avait fait la liste des symptômes une idée lui vint tout de suite en tête.
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--Soeursixtine

La bonne soeur leva un sourcil et regarda la jeune femme
-" pas de fièvre ....excellente chose que cela, on écarte déjà toutes les maladies contagieuses
la tête qui tourne peut être due simplement à un excès de travail et de fatigue...hum hum.....votre fiancé....vous comptez vous marier j'espère ?
reprit elle d'un air sévère

Bon en attendant, june fille, levez vous et vous allez m'avaler ceci pendant quelques jours : allez acheter du miel et voici un sirop de mélèze à y mélanger. cela vous stimulera un peu

quand à vos nausées, elles pouront sans doute être soulagée par des tisanes de romarin ou de menthe...il y en a plein le pays, ce n'est guère difficile à trouver...quand au reste... bah, laissons faire la nature ....vous avez une bonne constitution
Revenez me voir au cas où....

Et soeur Sixtine l'accompagna dans le couloir un grand sourire s'affichant sur son visage dès que Tigalia ne la regardait pas.

Lea_

Léa, inquiète pour sa belle soeur et ne la voyant pas ressortir du dispensaire, ne fit ni une ni deux et s'y engouffra à son tour. Oubliant qu'une consultation est assez intime, ignorant encore plus totalement qu'on ne lui demandait pas son avis. Elle entendit sa soeur dire d'une petite voix :

Citation:

Ba en se moment j'ai tendance à m'évanouir pour presque rien.

Presque rien?

Yeux agrandis d'étonnement

Le terme est faible, Tig s'évanouit pour rien. Dites seulement trois petits mots... "collier de dents" par exemple.Vous verrez...
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Tigalia

--Soeursixtine

Lea_

--Soeursixtine

Tigalia

Loup_alpha

--Soeursixtine

Loup_alpha

Tigalia

--Soeursixtine

Loup_alpha

Lea_

--Soeursixtine

Damejeanne

Nyxs

--Soeursixtine

Entendant un grand cri dans le couloir, soeur Sixtine se précipita et fut surprise de trouver une personne totalement affolée, assise dans un coin ou disons plutôt recroquevillée comme si tout les malheurs du monde lui tombaient dessus en une fois
" Bon dieu....que vous arrive t il ? ... allons, venez, ne restez pas là, entrons dans la cuisine il y fait chaud !..."

Damejeanne

Damejeanne arriva ce matin, en trainant les pieds, frappa, entra et rejoignit soeur Sixtine qui priait à la chapelle.
" hé bien, ma fille, que vous arrive t il? vous en faites une de tête ?"
Jeanne soupira
"ce qui m'arrive ? tout était prêt pour la signature afin que nous obtenions l'HOspice des Hospitaliers ici.
Et voilà maintenant qu'Antoineleroy veut en reparler avec le conseil comtal...autant dire que c'est reparti pour des jours et des jours.
J'en ai marre de l'armaganac , soeur, je me plaisias mieux en voyage !

-" allons Jeanne, patience ! et puis si cela ne se fait pas ...nous repartirons! J'aimais bien moi aussi ce voyage !"

La tête effarée que fit Jeanne à ce moment devait être insolite car, malgré l'endroit, soeur Sixtine éclata d'un rire qui se répercuta de voutes en voutes

Damejeanne

Des jours et des jours étaient effectivement passés.
Fort heureusement, le Vicomte et Chancellier Antoine avait pris les choses en main en faveur des Hospitaliers et les discutions à propos de l'ouverture de l'Hospice se passaient à l'ambassade d' Armagnac.
Oui, les choses avancaient....mais Jeanne louait tout de même son défunt père de lui avoir appris une chose irremplaçable : la patience !

Elle vint annoncer la nouvelle à Soeur Sixtine qui, levant les yeux au ciel, se signa
-" espérons, ma fille, espérons...une telle entreprise devrait pourtant plaire au Très Haut"
et changeant de sujet
-" Il y aura des travaux à faire, je suppose ? trouverez vous des artisans ?"
-" oui Soeur, j'ai déjà contacté messire Aubisque puisqu'il nous faut une armoire afin d'y poser les armes des visiteurs, dans le couloir. Il viendra la faire, il me la promis.
En attendant, nous pouvons peut être examiner les lieux et voir exactement ce qu'il y aura à faire comme travaux importants."

Et les deux femmes se mirent en devoir de faire une inspection rigoureuse des lieux.

Aubisque31

Aubi s'empressa d'aller trouver Dame Jeanne. L'armoire qu'elle lui avait commandée était enfin prête, il avait pris le temps d'appliquer une dernière couche de cire afin de la rendre reluisante. Il en était fier de cette armoire et s'était même essayé à de petites gravures sur les côtés. Il aurait souhaité s'inspirer d'un bel ouvrage qui provenait d'un lointain pays d'Asie, Japon ou par là, mais préféra s'abstenir et choisit un livre religieux qu'on lui avait prêté.
Il avait à nouveau attelé son âne Roger qui avait perdu l'habitude de transporter quoi que ce soit sur son dos. Le voilà aujourd'hui traînant une armoire pesant... heu... un âne mort (Roger n'aimait pas cette expression).

Bonjour Jeanne, chose promise... J'ai fait selon ta commande. Grande, spacieuse, pouvant contenir armes, vêtements et matériel divers. J'ai rajouté un petit tiroir sur le bas, il ferme à clé aussi, tu y mettras ce que tu voudras.

Il lui sourit et appela à l'aide pour soulager Roger. Il faudrait des bras costauds pour installer cette armoire dans le couloir du dispensaire.

Damejeanne

Jeanne était dans la cuisine avec soeur Sixtine, lorsqu'elles entendirent appeler.
Aubisque apportait la fameuse armoire qui servirait à déposer les armes durant les visites ou séjour à l'hospital.

Elle fut ravie
-" Aubi! quel plaisir de te voir. Oh ce meuble semble fabuleux !!! attends nous allons voir si un ou deux patients peuvent nous aider......"

Quelques minutes plus tard, Jeanne et soeur Sixtine,tournant comme deux mouches, passaient leurs mains sur le bois parfaitement ciré et sur le relief des fines gravures.
-" Magnifique travail messire Aubi" sourit Soeur Sixtine
"- superbe , vraiment " rechérit Jeanne
L'armoire trônait fièrement à l'entrée du hall principal, à gauche de la porte d'entrée.
Tous se reculèrent pour juger de l'effet
-" Tu es un artiste Aubi ! merci, viens nous allons t'offrir à boire et à manger....on ne peut ,hélàs , faire plus !

Damejeanne

[ce19 janvier 1458]

Damejeanne parcours au pas de course les rues qui la sépare de l'impasse des miracles un précieux parchemin à la main et s'engouffre sans façon dans le dispensaire de saint Bertrand.
-" Soeur ! Soeur Sixtine, vous êtes là ?"
La soeur, effarée, voit la nouvelle maire débouler dans sa cuisine
-"Grand dieux ma fille que vous arrive t il ?"
Mais le parchemin au bout de la main tendue et le sourire radieux de Jeanne ont tôt fait de la renseigner
-" ca y est ??? on a notre Hospital ???"
-" oui soeur ! ca y est !!!, lisez !"

Citation:

ACCORD D'HOSPICE ENTRE L'ORDRE ROYAL DE L'HOSPITAL DE SAINT JEAN DE JERUSALEM ET LE COMTE D'ARMAGNAC ET COMMINGES

Nous, l’Ordre Royal de l’Hospital de Saint Jean de Jérusalem, représenté par le Grand-Maistre Snipy de Montmorency,
Et nous, le Comté d'Armagnac et de Comminges, représenté par Sa Grandeur Léa,

Décidons en ce quinzième jour de Janvier de l'an de grasce mille quatre cent cinquante huit,

De reconnaître l'Hospice de Saint Bertrand en Armagnac et Comminges comme Hospice de l'Ordre Royal de l'Hospital de Saint Jean de Jérusalem sous la condition qu'il soit placé sous la responsabilité de notre Sœur bien aimée Damejeanne, laquelle est autorisée à se faire assister dans ses œuvres par toute personne qu'elle jugera digne et capable de respecter les valeurs Hospitalières, ainsi que des gens de profession herboriste, médicastre, barbier... répondant à ces mêmes valeurs. Et de même pour les Clercs acceptant ainsi d’en devenir l’Aumônier selon ces dispositions.

Les locaux, seront généreusement presté par le Comté d'Armagnac et de Comminges, durant toute l'existence de l'Hospice.
L'Armagnac et les Comminges s'engagent à respecter les membres, les malades et l'édifice entier de l'Hospice

La Responsable devra gérer l'Hospice en toute humilité et est autorisée à collecter les fonds et dons utiles au bon fonctionnement de l'Hospice, et de ne les utiliser qu'à cette fin.

La durée de son mandat est indéterminé et ne se terminera que :
- par souhait de l'Hospitalier lui même et courrier dûment adressé au Grand-Maistre de l'Ordre Royal Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem et au Comté d'Armagnac et de Comminges.
- par non respect des règles de l'Ordre Royal ou du Comté, ce qui entrainera son renvoi pur et simple l’annulation de cet accord.

S'il advenait que notre Sœur ne puisse plus en assumer la gestion ou qu’elle soit rappelée en Aristote la relève devra être assurée, par un de nos Frères ou Sœurs, à défaut, l’Hospice perdrait son rattachement à notre Ordre et les locaux retourneront au Comté d'Armagnac et de Comminges.

Cet Hospice outre les soins prodigués habituellement par un dispensaire, apportera un soutien moral, et proposera une écoute à chaque personne nécessiteuse. Le dialogue établit se déroulera dans le respect des convictions de chacun.

Elle proposera également un accompagnement qui pourra le cas échéant aller jusqu’aux derniers jours du malade dans le respect de sa dignité.

Nous précisons, que ce lieu étant un lieu neutre et une annexe Hospitalière propice au recueillement, tout port d’arme sera donc proscrit, à l'exception des membres de l'Ordre Royal Hospitalier. Un ratelier dans l’entrée sera donc installé dans le but que les armes y soit consignées le temps du séjour dans l’Hospice de leur propriétaire.

Hospitalier en charge de la gestion de l'Hospice : Soeur Damejeanne, Soldat de l'Ordre de l'Hospital,
Damejeanne

Signé au Castel d'Auch,
le XV du Mois de Janvier de l’An de Grâce MCDLVIII
Sa Grandeur Léa de Franchimont, Dame de Noilhan, Comtesse d'Armagnac et de Comminges

Antoine Leroy d'Arbalture, dict Antoineleroy,Vicomte de Fontrailles, Seigneur de Bonas, Chancelier des Comtés d’Armagnac et de Comminges

Ambassadeurs de l'Ordre de l'Hospital, Frère Thomaslatapie, Cadet d'Armes

Frère Thomaslatapie consul du septentrion

Témoin pour l'Ordre Royal de Saint Jean de Jérusalem, Leello de Montmilcent, Grand Consul de l'Ordre de l'Hospital

Grand-Maistre de l'Ordre Royal de l'Hospital de Saint Jean de Jérusalem : Snipy de Montmorency

Fait en la Commanderie Générale de Châteauroux,
Le XVII Janvier MCDLVIII

-' oh Jeanne si vous saviez comme je suis heureuse!
Nous remercierons Aristote....juste après ce bon verre pour fêter cela!"

Damejeanne

Voici le plan.

(Il est sous entendu que les chambres des différents visiteurs de marque, pélerins, Hospitaliers, amis, personnes dans le besoin mais en bonne santé
et autres sont à l'étage)

Les repas des visiteurs nobles sont servis dans la "salle de rencontre "
transformable pour l'occasion.)

Chrisfish

chris avait l'impression de tourner en rond. la batisse était grande , dur de s'y retrouver....

il ouvrit une à une les portes esperant trouver quelqu'un...

"ha jeanne! bonjour"

il s'avança vers elle tout palichon

"je ne me sens pas très bien... t'as pas un truc à me donner?
être derrière le comptoir avec les vapeurs de cervoise...
bou ! j'suis tout barbouillé"

Damejeanne

Damejanne s'apprétait à accueillir le jeune homme avec un immense sourire et s'avançait vers lui les bras tendus, lorsqu'elle entendit sa plainte

L'Hospitalière reprit le dessus, le fit asseoir sur le lit de la première cellule et le regarda attentivement
-" pas d'autres douleurs ? mal de tête ? , derrière les yeux ? envie de vomir ? crampes au ventre ???"

Tout en parlant, elle tirait doucement les paupières du jeune hommevers la haut afin de voir si les humeurs n'avaient pas atteint le foie et coloré le blanc de l'oeil.
Il ne semblait pas avoir chaud non plus, ne tremblait , ni ne suait...ce n'était sans dout pas bien grave mais elle attendit ses réponses

Chrisfish

il s'assit sur le lit guidé par jeanne...

et bien jeanne ! n'en profite pas ! hein! chris lui adressa un ptit sourire

houla... une question à la fois.... bon ba j'ai mal à la tete
là ! lui montrant le niveau de ses tempes

et pi j'ai envie de vomir

c'est pas grave jeanne? hein dit ?

Damejeanne

Jeanne sourit devant la tête que faisait le jeune homme
-" grave ?non certainement pas ! je pense que tes humeurs billeuses souffrent d'un peu de trop d'alcool en taverne sans doute ?
alors, écoute, je vais prévenir soeur Sixtine. Elle va te préparer des tisanes.
Tu en boiras deux ici , à la cuisine et le rste elle te donnera les sachets afin de les prendre chez toi....mais régulièrement n'est ce pas ?"

Jeanne essaie de prendre un air sévère comme celui de Soeur Sixtine mais éclate de rire

"allons je vais te faire confiance! pendant qu'elle prépare tout cela, tu peux aller te promener un peu au jardin et prendre l'air cela te fera le plus grand bien et va voir dans le promenoir, sous les arcades, la vue est magnifique !"

Chrisfish

et bin voilà, maintenant jeanne pense que j'ai un problème avec l'alcool se dit interieurement chris...

"hein! quoi ? de la tisane... beurk....!
y a pas d'autres remedes?
bon ba si tu crois que c'est le mieux... j'attendrais que soeur sixtine me fasse ce breuvage.
merci jeanne."

sous les recommandations de jeanne, il alla érrer dans les allées du jardin

--Soeursixtine

-" Où est il fourré ?"
Soeur Sixtin venait d'arpenter le long couloir à la recherche de son malade.
Elle jeta un regard par la fenêtr du couloir et l'aperçu au jardin
Elle le hélà
-" Messire ! vous pouvez passer en cuisine, votre remède est prêt ainsi que vos sachets de feuilles"

Chrisfish

plongé dans ses pensées les plus belles, il arpentait les allées du jardin
quand il entendit une voix au loin...
il se retourna et vit soeurxitine à la fenetre... il regarda autour de lui ...personne pas de doute c'est lui qu'elle appelait....
il cria : "j'arrive ma soeur"

il pressa le pas pour ne pas faire attendre souer sixtine. entra dans la cuisine.

"appelez moi chris, je vous en prie"
il prit le bol que lui tenda la soeur... eu un mouvement de recul tant l'odeur était loin d'etre appetissante... mais au vue du regard mitrailleur de la soeur... il but cul sec l'infame breuvage....

"merci soeursixtine! avec ça j'vais vite etre remis sur pied! "

il pris le sachet de feuilles...

"au plaisir de vous revoir et j'espère dans de meilleurs circonstances pour moi"

puis la saluant repartit vaquer à ses occupations

--Sylvere

Ouch, aïe, aïïïïïe... C'est-y pas Dieu possible que ça fasse mal à c'point là.

Sans doute était-ce un drôle de tableau, vu de loin. Que ce petit garçon, probablement d'à peine huit ou neuf ans, courût ainsi dans la nature, de nuit. Et ça, pour courir ! Eût-il eu le diable aux fesses qu'il n'aurait pas couru plus vite. Et dans sa course, il s'accrochait désespérément à son pantalon de toile, à sa chemise ouverte, rapiécée et tachée de partout, ainsi qu'à son couvre chef en piteux état. Des éraflures parcouraient son visage, et chacun de ses pas laissait une marque profonde dans la neige de ce mois de janvier.

Chose étrange, un chien courrait derrière lui; court sur pattes, d'un beau pelage caramel pourtant, un petit épagneul à l'air dégourdi qui galopait derrière son petit maitre en laissant de temps en temps échapper un aboiement. Le petit garçon pestait des insultes qui en auraient fait rougir plus d'une, serrant précieusement contre lui une miche de pain enroulée dans un torchon. Il sentait derrière lui des présence, savait sans avoir besoin de se retourner que des torches étaient allumées.

-Au voleur ! au voleur !

-M'enfin !, grommela Sylvère de plus belle. Comment qu'des artistotéliciens y peuvent s'conduire comme ça...? 'connoient point la générosité...

Son chapeau tomba de sa tête, mais presque aussitôt fut rattrapé par l'animal, qui jappait fièrement.

-Brave Marcellin...

Les arbres l'entouraient désormais, une forêt de toute évidence. Il aurait été bien avancé, si on lui avait demandé d'où il venait... Et Schblam ! Le pied du petit se coinça dans une racine. Il trébucha, et retomba quasi aussitôt sur une branche, qui s'occupa de sa tête avant de l'envoyer valser sur le sol, où il roula jusqu'au bord du chemin. Et il resta là, étendu sur le dos, le temps que son chien ne le rattrapât. De toute évidence, il se trouvait désormais hors de portée de ses assaillants, mais il avait perdu le pain... La vaillante bête s'occupa, une fois de plus, de veiller sur son petit maitre jusqu'à ce qu'il se réveillât, en léchant affectueusement son visage, les bleus et les coupures qu'il avait sur le corps, son nez et son front qui saignaient abondamment. Puis il s'affaira à flairer une piste, l'odeur humaine la plus proche, s'adaptant patiemment au rythme de marche désormais moins bien rapide de Sylvere.

Cahin-cahas, ils finirent par arriver aux portes de la ville. Seulement voilà, il faisait nuit, froid, et le petit garçon semblait salement blessé. Sans oublier le fait qu'il crevait de faim... Ils passèrent le long des bâtisses de la ville. Mais bien entendu, pas un chat... Sauf dans un grand bâtiment, où il semblait y avoir encore des lumières. Le gosse ne savait pas lire, bien sûr, mais Marcello semblait avoir désigné cet endroit. Et Sylvère faisait toujours confiance à Marcello. Il essuya son visage ensanglanté dans sa chemise, et s'affaira à tambouriner contre la porte, tandis que le chien se chargeait d'aboyer.

--Soeursixtine

-" voilà , voilà, on vient !!!!!"
Soeur Sixtine, à moitié endormie, sort de sa cellule d'un pas vif mais mal assuré, en jetant un grand châle sur sa longue chemise de nuit de gros lin
-"j'arrive ! j'arrive !" grommelle t elle....qui peut-il y avoir de si urgent dans ce village d'endormis pour qu'on me réveille en pl....."sa phrase reste en supsens car la soeur à ouvert la porte à toute volée , râlant et pestant mais, devant le spectacle qui s'offre à ses yeux, son coeur ne fait qu'un bond
- "mon Dieu, petit ! entre, allez entre vite !"
Elle prend l'enfant sous les bras , le soulève comme une plume et l'installe à califourchon sur ses hanches comme l'aurait fait n'importe quelle mère.
-" c'est à toi ce chien ? allez viens le chien ...au point où nous en sommes !"
Et elle repart, chargé de son précieux fardeau non sans avoir fermé la porte d'un coup de pied.

Le feu de la cuisine s'est assoupi mais une bougie brûle en permanence sur la cheminé.
Sixtine installe l'enfant sur une chaise, ravive la flamme et les torchères puis regarde l'enfant
Il est très pâle comme sur lepoint de perdre conscience.
-" tu me raconteras plus tard laisse moi faire , petit"
Sans mot dire la soeur prend de l'eau et lave délicatement les plaies apparentes à la tête
....attends ne bouge pas"
pprochant une groosebougie du visage de l'enfant elle entreprendsd'examiner soigneusement les plaies. Une tête ca saigne toujours beaucoup...
-" bon cela n'a pas l'air trop grave, laisse toi faire... ca va piquer mais il le faut"
Du linge propre habilement déchiré, une décoction de vinaigre....un bon bandage et voilà l'enfant qui se retrouve la tête enturbannée de belle façon.
-" le plus urgent est fait .....raconte maintenant ..."
Tout en l'écoutant, Sixtine accroche une marmite de bonne soupe à la crémaillère et se met en devoir de chercher un bout de pain qu'elle partage aussitôt et en jette un bout au chien qu'elle houspille en bougonnant
-" viens là toi ! y a de l'eau dans ce seau!"
Elle regarde l'enfant attndant une explication
-" que fais tu tout seul dehors par ce temps ?

--Sylvere

Sylère laissa échapper un soupir de soulagement quand la porte s'ouvrit. Et quoi qu'il eût aimé protester quand la femme qui le pria d'entrer le souleva dans ses bras, le petit garçon constata que le contact qui lui était étranger d'ordinaire lui paraissait soudain réconfortant.

-Ange..., bredouilla-t-il vaguement de sa voix déformée, et désormais ensommeillée. Il frotta ses yeux et bailla, prenant soin de vérifier que le chien les suivait à l'intérieur. Ce dernier aboya, comme pour leur rappeler sa présence.

-Allez viens, Marcello...

Le gamin enroula ses bras autour de ceux de son hôte, posa sa tête blessée dans son épaule sans vraiment se soucier du sang qu'il pouvait y mettre, et ferma les yeux.

Sylvere aurait volontiers protesté quand elle l'installa sur une chaise, et se contenta d'émettre un vague grognement. Il avait envie de dormir... C'était comme si le poids de la fatigue s'était abattu d'un seul coup sur ses épaules. Il remarqua à peine les soins qu'on lui prodiguait, mais effectua un bond prodigieux sur sa chaise tandis qu'on lui appliquait le linge sur la tête:

-Raaaaaaaah ! C't'y pas humain ! Saleté de...

Le chien gémit, visiblement inquiet du traitement réservé à son petit maitre. Mais bête oblige...Il oublia rapidement sa peine au profit du pain qu'il attrape au vol, faisant grogner son gosse.

-Ah ça... C'est long, ma bonne dame, c'est long, et j'suis..., commença-t-il, avant de bailler, la bouche grande ouverte. Fatigué...

Il se recroquevilla sur lui même, repliant ses jambes contre sa poitrine et les enserrant de ses bras pour poser son menton sur ses genoux.

-J'peux dormir...?, demanda-t-il, les yeux mi-clos, sans plus se soucier de son visage barbouillé de crasse et du sang dans ses cheveux. J'vous dirais demain...Demain...

--Soeursixtine

-" dormir ? ...mais bien sùr voyons petiot !...viens, reste pas là...je vais te donner une chambre pour toi tout seul ....et ton chien.."
ajouta la soeur voyant bien que l'animal ne laisserait pas son petitmaitre partir n'importe où et gratterait sans doute aux portes toute la nuit.
D'autorité elle reprit l'enfant dans ses bras, traversa le couloir et l'installa dans une des cellules particulières de l'hospital.
-" voilà un bon lit de draps de lin...."
Elle débarrassa l'enfant d'un minimum d'effets et l'aida à s'allonger
-" je dors en face, juste là ajouta t elle en montrant une porte entr'ouverte
si tu as besoin de quoi que ce soit...et demain on te montrera à l'hospitalière.."mais elle était certaine que la fin de sa phrase n'avait pas été comprise par l'enfant car celui ci c'était visiblement déjà endormis.
Soeur Sixtine souffla la chandelle, regarda, émue, le visage d'ange de l'enfant, remonta le drap sur ses épaules, soupira et sorti.

--Sylvere

Sylvère s'efforça de rester éveillé, simplement le temps de voir où on l'emmenait, d'apprécier le contacts de vrais draps dans un vrai lit, de s'allonger doucement et de fermer les yeux pour se laisser enfin sombrer. Marcello le suivit, bien entendu, et l'épagneul sauta rapidement sur le lit pour s'allonger contre les jambes de son petit maitre. Il ne se souvint de rien d'autre, pas même des paroles de sa bienfaitrice, et dormit du sommeil du juste plusieurs heures.

*

En se réveillant, Sylvère aurait eu bien du mal à dire si l'on était le matin ou l'après midi; Il ne portait guère qu'un haut très fin taché et froissé ainsi qu'un caleçon, et un filet de bave avait coulé sur sa joue durant son sommeil. Le gamin se redressa lentement, en baillant allègrement, s'étira et flatta avec un sourire les oreilles de son chien.

-Où c'est qu'on est, tu crois, Marcello ?

Pour toute réponse, l'animal se contenta de lui dispenser une léchouille affectueuse sur le visage. Le gosse, en riant, s'extirpa tant bien que mal du lit -Sylvère n'étant pas si grand-, se demandant vaguement où étaient ses vêtements et déplorant la perte de son couvre chef. A pas pressés, il sortit de la chambre, le chien sur les talons, et commença à partir explorer l'Hospital.

--Soeursixtine

Soeur Sixtine se levait assez tôt chaque matin, mais ce matin là, n'ayant d'autres patients que le ptiot arrivé dans la nuit, elle sursauta en entendant les cloches de sainte Marie sonner, vit que le soleil d'hiver brillait déjà. Elle se hâta de faire un toilette rapide, se revêtit de sa bure grise, fila en cuisine et se mit en devoir de préparer un repas frugal ainsi que quelques potions fortifiantes dont l'enfant aurait certainement besoin.
N'entendant aucun signe de vie, elle passa ensuite à la chapelle et pria longement puis se rendit au lavoir situé juste en face de l'Hospital pour y laver les frusques du jeune blessé et revint les étendre devant le bon feu de la cheminée afin qu'ils sèchent rapidement.
Ell fit ensuit prévenir Jeanne, l'Hspitalière de la présence incongrue de l'enfant.
Midi sonna.
La bonne soeur poussa délicatement la porte de la cellule de l'enfant t son coeur bondit : le petit n'était plus dans son lit.
-" Bon sang , pensa t elle heureusement la grande porte est fermée à clé !"et se précipita dans le couloir en criant
"houhou ! où es tu petit ? viens ! un bon petit déjeuner t'attends en cuisine...

--Sylvere

A vrai dire, Sylvère n'avait jamais ne serait-ce qu'oser imaginer avoir un jour à sa disposition un terrain de jeu tel que cet Hospital. Ce n'était pas comme les rues ou la forêt, il s'y sentait tout aussi libre, mais en revanche il s'y sentait aussi et surtout en sécurité. L'exploration des couloirs lui prit un moment, quoi qu'à se grande peine et malgré tous les efforts de Marcello, le gosse ne put mettre la main sur la cuisine. Quel baraque ! Sans doute avait-il bien choisi, mais dommage qu'il n'y eut que des bonnes sœurs. Pas grand chose d'intéressant, mis à part ça... Et il se demandait encore vaguement où il était tombé.

Quand les cloches sonnèrent, le gamin se mit à réfléchir. Cela devait signifier qu'il était une heure précise...Midi, peut être ? Puisqu'il vit plusieurs personnes se diriger au même endroit. Un réfectoire ? Bon. Dans le doute, suivons-les... Mais ce fut alors qu'il entendit les cris qui se répercutaient dans les couloirs. Un bon déjeuner ?! Dans les quelques secondes qui suivirent, le gamin et le chien se retrouvèrent tout deux avec des parfaites gueules d'anges comme ils avaient l'habitude de les faire, des étoiles dans les yeux et la bouche en cœur devant leur bienfaitrice.

-Ou ça ou ça ou ça, M'dame ?!

Et le chien d'aboyer en cœur.

--Soeursixtine

Soeur Sixtine sourit.
-" là, regarde: la toute première porte du couloir c'est la cuisine. Allez, suivez moi tous les deux.... on va manger et ensuite nous irons te laver, puis l'hospitalière viendra certainement te voir...n'aies crainte, elle est très gentille !...

Un doux fumet de bonne soupe avait envahit la pièce.
Sixtine fit asseoir le gamin en bout de table devant un grand bol en grès, une miche de pain et du fromage.
Au sol, elle avait rempli un vieux plat ébréché, d'un mélange de soupe et de pain pour le chien.
Elle servi une bonne rasade de soupe au petiot et s'assid près de lui, mangeant à son tour.

-" et si tu me racontais maintenant ....

--Sylvere

Manger, d'accord. Le gamin trottina d'ailleurs docilement, suivit par le chien, et prit place avec un plaisir non dissimulé devant la soupe, qu'il entreprit aussitôt d'engloutir à grands renforts de bruits divers. Mais se laver ? Bârk. Quant à l'hospitalière... Il verrait bien.

Du reste, il ne comptait pas se laver de sitôt, quoique la femme n'eût pas besoin de le savoir. Sylvere arracha un bon morceau du pain qui lui avait été donné, le trempa dans le bol et l'enfourna dans sa bouche sans se soucier des éventuels dommages collatéraux.

-Raconter quoi, m'dame ?, répliqua-t-il en mastiquant. Qui que c'est, l'Hospitalière ? Et pis vot' nom, c'est quoi ?

Sylvère esquissa un sourire, tout en finissant sa bouchée.

-Moi, c'est Sylvère m'dame. Mais c'est quoi ici ?

--Soeursixtine

- "Sylvère ? très joli comme nom ....moi c'est Sixtine, soeur Sixtine ajouta t elle en appuyant sur le "soeur" quand à l'Hospitalière c'est Damejeanne, la maire actuelle de ce village.
Tu vois nous sommes ici dans un Hospital.
C'est bien évidemment un endroit pour soigner les malades mais nous avons aussi une vocation d'accueil.
Si des pélerins passent ils peuvent dormir ici même s'ils ne sont pas malades ou aussi des nobles ....
tu as certainement vu la grande salle ce matin durant ta "visite" ?
le mot avait été dit accompagné d'un haussement de sourcil moqueur,
là c'est pour les malades, mais à l'étage il y aussi des chambres...
et là bas
elle montrait vers la porte d'entrée, il ya le bureau de Damejeanne et une grande salle. Là, je préfère que tu n'y ailles pas d'accord ?
Veux tu encore un peu de soupe ?"

--Sylvere

-Soeur Sixtine...Soeur Sixtine... Soeur, comme les bonnes femmes de l'église ?

Le gosse ne savait comment, mais il avait souvenir d'une église dans laquelle il passait ses journées, parfois à faire la manche, parfois à détrousser l'air de rien quelques dévotes qui passaient pas là.

-Un Hospital, hein..., rétorqua-t-il, pensif. Il acquiesça quand on lui parla de la grande salle, sans aucune honte. C'est très beau ! Y'a beaucoup de malades ? Et pis z'avez vu beaucoup de nobles, vous ? Et y'a qui dans les chambres ? Y'a des gens d'armes ? Parce que j'aime pas les gens d'armes, ils sentent l'hypocrisie, 'pouvez pas savoir ! Et...

Sylvère s'interrompit aussitôt tandis que la Soeur lui indiquait le bureau de Damejeanne. Un endroit où il ne faut pas aller ? Et puis quoi encore ! Aux oreilles de Sylvère l'aventurier, voilà qui sonnait comme une douce invitation... S'il ne fallait pas y aller, après tout, c'était peut être qu'il y avait des trésors ! Plein de choses à voler ! Les yeux du gamins brillaient de convoitise alors que des centaines d'images défilaient devant ses yeux. Il avait oublié qu'on lui parlait, et du secouer la tête.

-Que que quoi ? Oh, de la soupe ! Volontiers, m'dame... Dites, vous savez où est mon chapeau ?

Il affichait l'air soucieux d'un avare ayant égaré sa cassette d'or.

-Et pis vous savez... Euh, enfin..., ajouta-t-il en se grattant l'arrière de la tête, penaud. Vous savez qu'est-ce j'peux faire pour vous ? Enfin euh, pour la nourriture, tout ça... L'tavernier, à l'auberge, y'm'faisait astiquer les canassons et les bourricots, ça puait ça puait !

Il grimaça, secouant légèrement les épaules comme pour se débarrasser de l'odeur. Il paraissait tout simplement impensable au garçon qu'il pût être hébergé quelque part sans rendre un quelconque service. Parole de Sylvère ! Et le chien d'aboyer, en complément de son petit maitre.

--Soeursixtine

Soeur Sixtine écoutait l'enfant un peu comme on écoute le chant des oiseaux. Il avait une voix légère et les pensés de la soeur se mélaient à ce babillage.
Elle sourit en lui répondant qu'elle était effectivement une de ces "bonnes femmes" qu'on voit habituellement dans l'église mais que son couvent avait été detruit par un incendie et son ordre éparpillé, alors elle était venue par hasard à saint Bertrand et avait ouvert le dispensaire pour se rendre utile.
Non, personne ne logeait dans l'hospital pour le moment à part eux deux, oui elle avait déjà rencontré des nobles et, malheureusement elle ignorait où pouvait bien être le chapeau de l'enfant.
Pendant ce temps son esprit repartait sur les routes. Elle revoyait ces enfants d'à peine 8 ans, travaillant avec leurs parents sur les marchés ou, pire encore, confiés à des maitres sans scrupules qui les employaient comme esclaves
Des petits, hauts comme trois pommes, se faufilant dans la foule et tirant très habilement bourses, pains ou autres denrées.
Ces enfants remplissant les mouroirs, ces bébés abandonnés sur les parvis d'église....
Pourquoi le visage d'ange de Sylvère lui provoquait il ces idées?
Sentait elle chez lui cette forme indéfinissable "d'expérience" qu'acquiert rapidement un enfant abandonné qui lutte pour sa survie au point de voler ou...pire parfois ?

Une phrase lui fit tout de même dresser l'oreille " l'aubergiste? les bourricots ?"
Tout en lui servant une nouvelle bolée de soupe elle lui demanda
-" dis moi Sylvère...qui était cet aubergiste ? tu vivais là bas? tu n'as pas de parents ?

--Sylvere

Sylvère n'écouta que d'une seule oreille Soeur Sixtine. Couvent? Ordre? Rien de très intéressant là dedans. Mis à part le fait qu'il avait égaré son chapeau...Ce fut vraisemblablement ce qui l'émut le plus dans les propos de sa bienfaitrice. Il en trouverait bien un autre.

Il s'empara du supplément de soupe avec appétit, tout en haussant les épaules.

-L'aubergiste ? Ben 'y gérait la taverne, té. C'était euh...ben...Par là.

Il esquissa un vague geste de la main, ce qui signifiait très clairement qu'il n'en avait pas la moindre idée.

-Et euh...Ben mes parents, 'chais point trop, m'dame..., reprit-elle en se grattant l'arrière de la tête, avant de revenir goulument à son repas. L'aubergisto, 'y m'a dit que ma mère l'était une souillon, et qu'elle avait pas à s'faire engrosser à son âge alors qu'elle avait pas d'mari. Q'c'était pas dans les traditions, ou 'chais pas quoi..

Le gosse haussa à nouveau les épaules, nullement affecté par son discours. Après tout, il ne faisait que raconter une histoire, une qu'on lui avait déjà raconté plusieurs fois et que son patron n'avait eu de cesse de lui rappeler.

-'Y m'disait que j'étais un bâtard, comme l'chien..., reprit-il, pensif, avant de relever la tête. Dites ! 'Y sont où, mes habits ?

--Soeursixtine

Le coeur de la vieille soeur se serra. Ah elle en avait bien vu des choses mais un enfant d'à peine 8 ans qui vous sort une des réalités les plus crues de la vie, comme cela, sans sourciller, ca l'émeuvait toujours.
Elle eut la tentation de prendre l'enfant dans ses bras, de lui dire "allons petit, t'en fait pas, tu es bien tombé, je vais faire en sorte que ta vie change ..." masi elle connaissait trop ce genre de petite graine que pour savoir qu'il allait se rbiffer, voire s'enfuir..pas habitué sans doute à de la gentillesse.
Aussi retint elle son geste et prit un air très détaché pour lui répondre
-" tes habits ?, je les ai lavés voyons ! et tu vas du reste suivre le même chemin...tu vas aller jouer dans la salle d'eau...avec ton chien si tu veux"
Elle riait imaginant déjà la réponse.
Oh non elle ne se battrait pas, elle le laisserait venir..quand il l'aurait décidé.
-" je vais préparer des potions. si tu veux m'aider ce sera avec grand plaisir.
Pourras tu venir avec moi au jardin? nous choisirons les simples dont j'ai besoin"
"tiens en attendant couvre toi avec cette tunique"
Elle lui tendit un habit, le plus petit qu'elle avait trouvé dans sa réserve et ajusta une ceinture afin que l'enfant se sentit à l'aise tout de même dans ce vêtement un peu grand.

Tigalia

[Tard dans la nuit de dimanche]

La nuit était belle est clair. Tigalia et Loup se préparaient à aller se coucher tranquillement. Alors que Loup se dirigeait dans leur chambre Tig se rendit dans la chambre du bébé pour posé le petit doudou qu’elle n’avait put résister à fabriquer. Elle le posa dans le petit lit puis examina la pièce. Tout était rangé et organisé au mieux, chose plutôt étonnante. Elle caressa son ventre et murmura comme pour parler à son bébé.
Voila tout est prêt pour toi, tu as plus qu’à te décider.
Tigalia allait quitter la pièce quand elle senti une intense douleur dans le bas de son ventre. Une crampe si forte qu’elle s’agrippa au montant de la porte par réflex.

Haaaaaaaa !

Tigalia ne s’attendait pas à une réponse si rapide mais au moment où la douleur se calmait enfin elle comprit tout de suite que la nuit aller être plus longue que prévu. C’était le moment ! Le bébé allait arriver. Dans la seconde qui suit elle se décida à appeler la seule personne dont elle avait besoin à cet instant.

Loup !
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Loup_alpha

Loup se préparait à se coucher, il était assit sur le lit, commençant à déboutonner le haut de sa chemise alors qu’il entendit le cri de Tig. Loup n’avait pas attendu son appelle pour accourir vers elle, il plaça son épaule sous la sienne et plaça son bras dans son dos pour la soutenir. Il l’entendit alors dans un murmure :

-Le bébé…. Il… il arrive…

Loup sourit un moment à l’entente de cette nouvelle, puis se ressaisissant il lui dit :

-Je t’amène tout de suite au dispensaire.

Loup la porta dans ses bras et descendit les escaliers aussi vite que possible, il prit un manteau et couvrit Tig et sortit aussitôt avec elle direction le dispensaire. Il regretta un instant de ne pas avoir pris de manteau pour lui, mais ce dit que ce n’était pas ce qui importait le plus pour le moment.

Les voilà enfin devant le dispensaire, Loup était bien heureux de ne plus habiter dans sa petite maison perdue dans les bois, il s’arrêta devant la porte, Tig poussa un nouveau cri :

- Haaaaaaaaaaaa !

Loup en frissonna et maintenant Tig d’une main contre lui, il frappa à la porte, aussi fort que possible.
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--Soeursixtine

Soeur Sixtine venait d'entrer dans sa cellule après avoir lavé et débarrassé le petit Sylvère qu'un paysan l'avait aidée à ramener du bal vers l'hospital, complètement saoul.
Elle bougonnait furieuse
-" a t'on pas idée ! se saouler à son âge !!! attends qu'il se réveille celui là,il va m'entendre"
Elle finissait ses ablutions lorsqu'on frappa violemment à la porte.
-" oh mais c'est pas vrai !!!!"Elle regarda vers la fenêtre, il faisait nuit noire et se reprenant -" pardon Seigneur ..."
Elle enfila rapidement sa bure et gagna le couloir d'un pas lourd, une chandelle à la main.
-" j'arrive! j'arrive!!!...."
La lourde porte grinca.
Un petit couple était devant elle. Elle les reconnu immédiatement
-" messire Loup! Tigalia....mon dieu.. entrez vite !!!"

Tigalia

Tigalia était blotti dans le bras de Loup alors qu'ils arrivaient devant le dispensaire. Voyant Loup essoufflé par le trajet elle allait lui dire de la poser car le douleur avait maintenant disparu. mais au moment ou elle allait ouvrir la bouche une nouvelle douleur encore plus forte que la précédente se fit ressentir et seul un cri

Haaaaaa !!

En plus de rendre Loup sourd au niveau de l'oreille gauche, Tig s'accrocha à son cou encore plus fermement qu'un écureuil à sa noisette (oui je sais cette métaphore est plutôt nul ^^)

Pendant que tout les deux attendaient qu'on vienne leur ouvrir, Tig sentait la douleur s'atténuer doucement.
Elle se demanda alors si se dispensaire était plus grand qu'un château car elle trouvait le temps interminable avant que la porte s'ouvre enfin.

Alors que sœur Sixtine les faisait entrer Tig lui dit

Le bébé va bientôt a......

A se moment précis Tigalia senti du liquide coulait être ses jambes

.....arriver...

Elle n'eut pas le temps de se demander si se genre de tâches pouvait partir qu'une autre contraction arrivait accompagner d'un cri étouffer dans l'épaule de Loup

Haaaaaaaa !
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--Soeursixtine

" elle perd les eaux !"
Soeur Sixtine réagit au quart de tour. Avec l'aide de Loup, elle emmena rapidement la jeune mère, qui gémissait à chaque contraction, vers la grande salle et l'installa sur un table.
Elle demanda rapidement au père
-" Loup, pouvez vous courir à la cuisine me chercher une bassine d'eau chaude et des linges propres à la lingerie? deuxième porte à droite dans le couloir....vite s'il vous plait, je m'occupe de Tigalia.
Adroitement, elle débarras la jeune femme d'une partie de ses vêtements, lui glissa des coussins sous les épaules et lui posa les pieds à même la table.
-" vous allez essayer de rester calme ma belle. je vous examine..
et après un rapide examen
-" le bébé arrive...allez courage, respirez à fond et puis de façon très courte à chaque contraction....

Soeur Sixtine sentait un peu d'angoisse l'envahir. ils étaient seuls. pas moyen de faire prévenir l'hospitalière...
mais la vieille soeur n'en était pas à son coup d'essai.
Elle reprit confiance en se disant qu'Aristote ne pouvait vraiment pas lui jouer un mauvais tour cette nuit...on se rassure comme on peut !

Loup_alpha

Loup serrait Tig contre lui, l'entendre hurler n'était vraiment pas pour le rassuré, la porte s'ouvrit enfin, quel soulagement, la situation fut rapidement clarifiée et Loup suivit sœur Sixtine vers la grande salle pour déposer Tig sur la table avec son aide:

-Tout de suite ma sœur.

Loup couru à la cuisine, il mit de l'eau à chauffer, puis s'en alla à la lingerie ou il prit le linge, il retourna en cuisine attendant que l'eau finisse de chauffer:

-Allllllller.

Se plaint-il à l'eau qui ne voulait pas chauffer assez vite à son gout. Quand l'eau fut enfin chaude, il retourna en hâte à la grande salle, en entrant il dit:

- Voilà ce que vous m'avez demander Sœur Sixtine.
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Tigalia

Tigalia fut installé rapidement sur la table par Loup et sœur Sixtine. Elle eu un peu de mal à quitter le cou de Loup mais n'ayant pas trop le choix elle finit pas lâcher prise.

Elle se laissa ensuite installer par la sœur qui semblait savoir se qu'elle devait faire exactement.
Les contractions semblaient se rapprocher de plus

Haaaaaa !! non encore une !!

Respirer à fond, respirer à fond c'est facile à dire quand on a pas un bébé qui veut sortir.

Tigalia tenter de garder....enfin de retrouver , son calme en respirant ou en essayant plutôt.

Loup revenait enfin avec de l'eau et des linges.
A peine il eu le temps de poser les affaires, que Tigalia saisit la main qui se trouvait la plus proche d'elle.

Alors qu'elle commençait enfin à être un peu plus tranquille une contraction aussi forte et douloureuse ne pu la faire retenir de crier.

Haaaaaa!!

En plus de ça elle sera la main de Loup aussi fort que sa force le lui permettait à cet instant.

Trouvant qu'elle avait déjà eu assez mal pour ces dix prochaines années et qu'elle commençait déjà à être fatigué et trempé de chaud, elle dit à Loup qui se trouvait juste à côté d'elle:

Je vais jamais y arriver ! C'est trop dur....
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Chrisfish

Il était tard, sortant de taverne, chris errait encore dans les rues de sbc ...
il avait passé une excellente soirée entouré de personnes qui l'appreciait...
quand soudain dans le loin, il entendit retentir des gémissement ...de douleurs.
Il apperçut deux silhouettes au loin devant la grande batisse de l'hopital... il crut les reconnaitre...
n'était ce pas tig et loup?

le temps qu'il arrive... ils étaient deja entrés. Il poussa la porte.
les cris étaient forts... il vu loup courir avec une bassine d'eau qui fumait.

"loup! ça va ? et Tig?"
mais le futur papa était trop préoccupé à s'afferer...

chris se mit à enoncer une prière pour que tout se passe bien pour son amie.

il attendait sagement dans le couloir

Helenedid

Elle revenait de son champ quand des hurlements la firent sursauter. Elle tourna la tête et vit deux silhouettes disparaître au détour de la ruelle qui menait à l'hospital. Elle reconnut de suite le profil rebondie de Tig, que Loup tenait dans ses bras.

Elle pressa le pas, ayant promis à son amie d'être là pour son accouchement. Enfin... là... pas loin du moins, disons dans le couloir. Elle poussa la porte du dispensaire et tomba nez à nez avec Chris. Essoufflée d'avoir marcher si vite, elle prit le temps d'inspirer à fond avant et de remettre un peu d'ordre dans ses pensées avant de prendre des nouvelles des futurs parents.

Salut Chris. C'est bien Tig et Loup qui viennent d'entrer non ? Ca y est ? Le bébé arrive ?
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--Soeursixtine

-" ne pas y arrivr,ne pas y arriver, je voudrais bien voir ca ma fille!" grogna soeur Sixtine "allez on pousse à la prochaine contraction!Loup mettez vous derrière Tigalia ..quand elle aura fini de vous massacrer la main, ne put elle s'empêcher d'ajouter en riant
soutenez lui les épaules et épongez lui le front"
La soeur posa un main sur le ventre de la jeune mère
-" alleeez ma fille...;ca y est !...poussez..poussez.....il arrive ce petiot"

Loup_alpha

Loup qui en entrant avait entendu une voix derrière lui se retourna, il vit Chris et lui répondit dans la précipitation et en confondant un peu:

- Le bébé va bien, j'arrive... heu, l'inverse.

Puis il tendit l'eau et le linge à Sœur Sixtine, il retourna auprès de Tig agrippé pour son plus grand bonheur. Loup se rapprocha d'elle. Elle fut prise d'une nouvelle contraction, Loup grimaça, il n'aimait pas la voir ainsi et le fait qu'elle lui avait serré la main de manière assez forte n'y était pas étranger non plus.

Loup glissa une mèche de cheveux derrière l'oreille de Tig et lui dit:

-Mais si, tu vas y arriver, j'en suis sur, tu va nous offrir un merveilleux bébé, essaye de te détendre...

Loup lui caressait le front, alors que Sœur Sixtine lui donna d'autres instructions qu'il s'empressa d'effectuer. Loup maintenait les épaules de Tig et lui caressait le front tout en l'épongeant, enfin l'inverse, quoi que...

Tig fut prise de plusieurs contractions, Sœur Sixtine continuer de donner ses conseils et de dire que le bébé arrivait, à chaque fois Loup se sentait un peu plus soulagé, voulant vraiment que les contractions de Tig cesse. Loup lui épongea à nouveau le front et déposa un baiser sur sa tempe et lui murmura:

-Courage mon cœur, je t'aime.
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Tigalia

Tigalia n'en pouvait plus de ses contractions.
La douleur était si forte qu'elle ne diminuait plus.
Elle était épuisé et en sueur.

Alors qu'elle venait de pousser encore une fois pour que le bébé sorte enfin elle entendit Loup lui chuchoter

Courage mon cœur, je t'aime

Les mots avait beau être des plus sincère l'état de Tigalia ne lui permettait pas de répondre autre chose que:

C'est de ta faute de toute façon !
Haaaaaa ! Surtout rappelle moi bien de ne plus jamais.... Haaaaaa!.
... jamais coucher avec toi !!

Tigalia poussait le plus fort possible quand sœur Sixtine lui disait

Haaaaaaa !!

Après avoir poussé encore une fois et balancé le linge que Loup utilisait pour lui éponger le front, Tigalia donna ses dernières forces pour pousser une encore une fois....
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--Soeursixtine

La jeune mère s'en sortait très bien et le père n'était pas encore évanoui donc tout allait bien pour soeur Sixtine

Elle encouragea une dernière fois sa patiente
-" allez courage! ca y est ! ....vous y êtes...poussez poussez .. voilààààààà!!!"

La tête de l'enfant se présenta.
La bonne soeur essaya de contenir l'émotion qui la gagnait et dégagea adroitement ..... une superbe petite fille qui poussa immédiatement de grands cris
C' était si inhabituel en ces lieux, que malgré l'heure tardive, Soeur Sixtine entendit des pigeons s'envoler des combles dans lesquels ils dormaient,troublés sans doute par ce bruit incongrus.
Ils tournèrent, un instant, désemparés, au dessus du jardin et vinrent se reposer sur le toit de l'hospital.

La soeur posa délicatement l'enfant sur le ventre de sa maman et se redressa en sa massant les reins
-" félicitations !!! elle est magnifique ! profitez en quelques secondes et puis je vous ferai les derniers soins"
Elle regarda, attendrie, les jeunes parents ...

Chrisfish

à chauqe cri de douleur qu'il entendait il avait un pincement au coeur...
tig devait souffrir... pourquoi autant de souffrance pour le plus beau cadeau de la vie...
il vit arriver helene toute essouflée... il lui fit un poutou et tout en allant chercher une chaise pour elle, lui repondit

vi! c'est eux ! le travail a bien commencé!
tiens assis toi! ça peut etre long...

Aubade

Aubade marchait le long du couloir et entendit un cri de bébé.
Elle se dirigea vers la chambre d'où venait le bruit et entra.
Elle jeta à peine un oeil sur les personnes présentes et se dirigea immédiatement près du berceau.

Mon Dieu !! qu'elle est magnifique !! Comment s'appelle-t-elle ?

Elle ne pouvait détacher son regard du merveilleux petit bébé.

Puis après un long moment de contemplation elle se tourna enfin vers les personnes présentes et leur dit bonjour.

Excusez moi, il me tardait tellement de voir le bébé !!

Aubade embrasse les heureux parents, Chris et SoeurSixtine.

Elle s'assit à nouveau près du berceau et resta là sans pouvoir quitter le bébé du regard.
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Loup_alpha

Loup fut surprit de la réaction de Tig, il baissa la tête et marmonna un:

-Désolé...

Il était de plus en plus désolé en entendant les dernières contractions de Tig, heureusement il s'agissait des dernières, Sœur Sixtine continuait de l'encourager, Loup comprit que le bébé était sur le point d'arriver, voir même déjà là. Loup vit leur petite fille dans les bras de la Sœur qui était en train de la laver. Loup déposa un baiser sur les lèvres de Tig pour éviter qu'elle ne la voit trop avant le lavage et ainsi éviter les risques d'évanouissement.

Il lui murmura:

-C'est finit Tig, on a une merveilleuse fille.

Loup sourit à Sœur Sixtine:

-Merci.

Loup glissa sa main dans le cou de Tig pour lui redresser la tête et qu'elle puisse mieux voir leur fille, il l'embrassa sur la joue et glissant sa joue contre la sienne :

-Elle est pas mignonne notre petite fille avec ses yeux bleus et ses petits cheveux tout noirs, noirs comme... euh noirs.

Il n'avait pas de comparaison adéquat, Loup approcha sa main de leur fille, elle tenta d'attraper son doigt de sa main, ou du moins de la touche, ce qui fit sourire Loup.
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Tigalia

Tigalia était complètement épuiser et après la dernière contraction elle se laissa retombé sur les coussins.

Elle reprenait son souffle et laissa couler quelques larmes. des larme de soulagement et de bonheur.

une fille....nous avons une fille...

Elle senti alors qu'on déposé une chose sur son ventre .
Loup l'aida à relever la tête pour qu'elle puisse la voir

Tigalia sourit ...Elle était si belle, si petite,

Tu as raison elle est magnifique ....elle a tes yeux

Elle sourit un peu plus et déposa doucement sa main sur sa tête et la caressa doucement .
Tout ces efforts n'avait pas servi à rien car il avait la plus belle des petite filles

Merci sœur Sixtine ...pour tout

Elle admirer se petit être sur son ventre, et il était temps de lui donner son nom.

Naïa elle s'appelle Naïa...

Elle tourna la tête vers Loup et lui sourit avant de reposer sa tête car elle était complètement épuisé.
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Helenedid

(Toujours dans le couloir)

Lène remercia Chris et s'assit. Elle s'inquiétait pour ses amies, le bébé et priait que tout se passe bien. Les accouchements restaient une épreuve qui coûtait encore malheureusement bien trop souvent la vie de la maman... Mais Tig était forte, Hélène n'en doutait pas.

Alors qu'elle passait ses angoisses sur un pauvre mouchoir en tissu qui n'avait rien demandé et qui bientôt ne serait que lambeaux à force d'être trituré, un petit cri se fit entendre. Des pleurs... le bébé pleurait.

Grand expiration de soulagement...

D'un bond, elle se leva de sa chaise. Ne sachant pas trop si elle pouvait entrer sans déranger les nouveaux parents qui devaient surement avoir autre chose en tête que recevoir des visiteurs, elle hésita. Elle vit Aubade s'y précipitait.

Puis n'y tenant plus, elle alla toquer à la porte de la pièce qui renfermait la nouvelle famille.

Toc toc toc...
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--Soeursixtine

-" Une minute, je termime ! " cria soeur Sixtine puis regardant le jeune couple
-" allez vous deux, euh trois, pardon ....on va vous installer dans une des cellules privées"
Elle fit un denier examen de la jeune mère et l'aida à revêtir une longue chemise propre.
Ayant lavé le bébé , elle se fit aider pour les installer le plus confortablement possible dans une des cellules individuelles du long couloir où des amis attendaient , heureux
-" voilà dit elle, vous pouvez entrer. Tout va très bien ! mais laissez tout de même votre amie se reposer, n'est ce pas !"Elle souriait, soulagée.
La cellule était fraiche, le lit tout propre et les parents heureux...
La bonne soeur regagna sa cellule, prit un peu de repos avant de préparer les premiers repas.

Chrisfish

Après quelques heures d'attente dans ce long couloir...
Entendant par episode les cris puissants de tig...
Enfin des pleurs... ceux d'un nouveau né...
une joie intense le remplit à ses sons!

Soeur sixtine avait donné son autorisation. Il emboita le pas à aub' et lène.
Arff... les 2 demoiselles étaient deja bien placées devant le couffin ...
il se glissa pour appercevoir ce merveilleux ange.

" elle est magnifique!"

Chris se dirgea vers loup et lui fit une accolade amicale et alla faire un poutou à tig

"felicitations !! je vous souhaite tout plein de bonheur à tous les 3!
et regardant tig encore un peu marqué par la douleur malgré des yeux illuminés de bonheur...
"tu vas bien toi?, tu dois etre fatigué, je vais vous laisser"

il refit un poutou à tig et à la ptite naia , salua loup et partit le sourire aux lèvres de voir que tout c'etait bien passé pour ses amis.

Damejeanne

En responsable de l'hospital, Damejeanne passa dès le lendemain rendre visite et examiner la jeune mère et l'enfant.
Le bébé était magnifique et Tiglia bien solide. Aucune trace d'infection et donc pas de fièvre. Elle fut rassurée de suite et déclara :
-" dès que tu te sns reposée, tu pourras sortir. Soeur Sixtine va veiller sur vous deux mais il n'y a aucun soucis. Félicitations ajouta t elle en souriant.
Elle passa dans son bureau rendre compte à ses supérieurs et leur annoncer que la première naissance dans l'hospital venait d'avoir lieu.
Elle se demanda aussi où diable était passé ce gaminet qui avait tant fait suer soeur Sixtine ?

Paco69

Paco s’appuyait sur Jeanne qui connaissait les lieux et qui poussa la porte de l’hospice.
Il venait de rentrer du pas d’arme. Cela ne c’était pas très bien passé pour lui. Il avait très mal à une jambe avec un genou très enflé, il avait perdu connaissance là bas. Il avait raconté tout cela à jeanne.

Il avait très mal à la tête. Tout tournait autour de lui. Il essaya de comprendre ou il était quand il fut pris de vertige et s’effondra sur le sol.

Damejeanne

Jeanne aidait Paco comme elle le pouvait.
Ce n'est certes pas qu'il fut gros que du contraire, mais c'est qu'il était costaud le gaillard !
Elle poussa la porte de l'épaule,jurant intérieurement du poid de celle ci et allait appeler soeur Sixtine lorsqu'elle senti Paco s'effondrer.
Elle tenta de le retenir mais fut entrainé dans sa chute et pencha dangereusement sur le côté.
Paco glissa, inanimé, à ses pieds.
Il est étrange de constater que la situation parait soudain plus grave lorsque de sentiments profonds sont en jeu entre deux personnes.
Jeanne, toujours si calme, senti son coeur s'affoler, se mit à paniquer et hurla:
-" Soeur ! vite !!!"

Le cri que poussa Jeanne se répercuta le long du grand couloir.
Une porte s'ouvrit.

--Soeursixtine

Un cri ?
La voix de Jeanne ?

Dans ces cas, Soeur Sixtine, lâche tout et se précipite.
Le spectacle qui s'offrait à ses yeux lui fit immédiatement comprendre l'urgence de la situation.
Plutôt que d'aller directementvers Jeanne et Paco, elle ouvrit une des fenêtres donnant sur le cloitre et hélà les deux jardiniers qui s'y affairaient.
Les deux hommes accoururent en se frottant les mains sur leurs tabliers, soulevèrent Paco et l'installèrent dans une des cellules que la soeur indiqua.
Elle ouvrit le col de la chemise du blessé, lui souleva les pieds et lui tapota le visage
"allez, allez on revient parmi nous... Jeanne pouvez vous allez chercher des sels et ce qu'il faut en cuisine ?"
mais celle ci était déjà entrain de s'y précipiter...

La soeur regardait attentivement son malade quit entait d'ouvrir les yeux
-" messire Paco...répondez moi...c'est soeur Sixtine..;vous m'entendez???"

Paco69

Paco allongé et inconscient depuis plusieurs minutes déjà, senti des personnes s'agiter autour de lui. Il se sentait fatigué, il n'avait plus de force.
Dans son inconscience il eu l'impression de voler dans un premier temps. Puis que ses pieds se détachait de son corps et enfin que le feu lui brulait ses joues, il y avait également une forte odeur de sel.

Avec un effort qui lui paraissait surhumain, il ouvrit un oeil puis l'autre regardant le plafond. Puis dit" Mais où suis-je ?"

Damejeanne

Jeanne avait rejoint soeur Sixtine et regardait anxieusement son ami.
Lorsqu'il ouvrit un oeil, elle lui pris la main
- "tu es à l'hospital mon coeur, nous allons te soigner...tu as perdu connaissance...continue à essayer de parler et laisse toi faire ajouta t elle avec un petit sourire rassurant.

Jeanne acheva de débarrasser Paco de ses habits sali par le voyage et lui passa une longue chemise de l'hospital.
Elle laissa ensuite soeur Sixtine examiner de près la jambe blessée, qui, heureusement, ne présentait pas de plaies ouvertes

Selon les indications de la soeur, Jeanne prépara un emplâtre à base d'herbes diverses et d'argile qu'elle vint appliquer consciensieusement sur le genoux enflé.
Elle entoura le tout de linge propre

Elle l'aida ensuite à boire une tisane reconstituante et, rassurée, s'assit sur le bord du lit, regardant tendrement l'homme qu'elle aimait.

Paco69

Paco retrouva progressivement tous ses esprits. Il regardait Jeanne et Soeur Sixtine s'occuper afin de le remettre sur pied.

Puis leur dit : "C'est une chance d'avoir un endroit comme cela chez nous. Je pense que nous avons le personnel le plus charmant et le plus compétent de tout le comté"

Il regarda son bandage au genou. Il se redressa en prenant appui sur ses jambes. Donna de petits coups sur sa jambe, il ne ressentait aucune douleur et pouvait tenir en équilibre.

Bien les dames je vais prendre un peu de soleil s'il n'est pas caché par les nuages. Merci pour vos soins.

En sortant il salua Soeur Sixtine, puis embrassa tendrement jeanne en lui disant à tout à l'heure.

Damejeanne

-"Soeur Sixtine ?"

Jeanne sorti de son bureau d'Hospitalière dans lequel elle traitait non seulement les rares problèmes de Hospitals mais aussi et surtout le courrier de ses ambassades du Levant.

Un panier à la main elle arpentait les longs couloirs du dispensaire et fini par trouver soeur Sixtine entrain d'aérer les grandes chambres de l'étage.

-" je vais travailler un peu avec vous si cela ne vous dérange pas et voici, pour vous ajouta t elle en lui tendant un panier rempli de victuailles et d'oeufs décorés : bonnes fêtes de Paques"

La soeur la regarda entrer avec un sourire bienveillant
-" voyons Jeanne, s'il est bien une personne dont j'apprécie la compagnie c'est bien vous, ... oh merci! elle prit le panier, nous partagerons le repas ensemble ce midi ... pauvre et tristes Pâques ma foi, cette année encore.... elle soupira puis se reprit et bien allons y , ces chambres n'ont pas été utilisées de tout l'hiver. il est temps d'y faire entrer le printemps!"
Leur travail terminé, les deux femmes se rendirent à la chapelle.
Pâques était un temps fort de la liturgie aristotélicienne, mais, hélàs, une fois de plus , aucun curé n'était là pour le rappeler à ses ouailles.
Elles s'agenouillèrent côte à côte et se mirent à prier
l'une pour le salut des malades et mourants
l'autre pour confier ses peines à Aristote et lui demander de l'éclairer dans les décisions à prendre concernant le village.

--Naia

[Après le retour de Jeanne et sœur Sixtine]

La fille du Loup et Tigalia avait maintenant bien grandi, elle gazouillait et mettait dans sa bouche tout se qui lui passait sous la main.

Pour être sur que tout aille bien ses parents avaient décidé de l'amener à Jeanne pour qu'elle vérifie que tout aille pour le mieux.

Dans les bras de sa maman, la petite puce jouait avec le collier d'argent à tête de bouc qu'elle portait

Diibaa brrrpfbre bababo

Tigalia et Loup profitaient du beau temps et de leur balade pour passer au dispensaire

Tigalia toqua à la porte du dispensaire alors que Naïa jouait toujours avec son collier mais maintenant elle avait aussi l'autre collier en forme de croissant de lune dans sa bouche et bavait joyeusement dessus.

--Soeursixtine

Soeur Sixtine avait préparé les poissons rapportés de Trabes, par Jeanne et il flottait comme une odeur..disons un peu "forte" dans le grand hall de l'hospital.
Le temps était ensoleillé ce matin aussi, en profita t elle pour ouvrir toutes les grandes fenêtres du couloir et aéra la "salle des pauvres".
Ce fut à ce moment qu'on frappa à la porte......elle se précipita pour aller ouvrir.

Son regard se porta immédiatement sur une petite fille.

Elle hésita, puis reconnaissant les jeunes parents, son sourire se fit radieux

-" Bon Dieu ! voilà déjà la petite Naia !!!! mais qu'elle est ravissante ! entrez je vous prie...."

et elle s'effaça pour les laisser passer.

Loup_alpha

La journée était belle, les oiseaux chantaient, Loup se demandait sur quels branches ils pouvaient être, c'est pour ça qu'il fallait ouvrir les oreilles comme disait l'autre, cela dis, ouvrir les yeux peut également être utile, à moins qu'on ait froid mais bon. Le beau temps s'était bien ancré dans la région désormais, peut être même un peu trop pour Loup, qui l'été a parfois à se plaindre des grosses chaleur, un héritage des ses origines helvètes à n'en pas douter. Mais en ville, les oiseaux ne sont pas les seuls à chanter, les commerçants notamment, et ce genre de chants, Loup appréciait beaucoup moins, et forcément, il les entendait plus que ceux des oiseaux...

Enfin, il en aurait fallu bien plus pour entamé son bonheur, il était heureux, heureux de marcher au coté des deux amours de sa vie. Naïa gazouillais dans les bras de Tig, Loup pensa un instant que c'était son oiseau à lui, il sourit, amusé par cette pensée. Toutefois, il ne voulais pas qu'elle ne s'envole trop vite...

Le dispensaire était juste devant eux, Loup eut une remarque des plus pertinente:

- Nous y voilà.

Ils firent les derniers pas les séparant de la porte et Tig frappa. Loup regardait NaÎa, elle s'amusait avec les colliers de sa maman, Loup sourit, mais jaugea tout de même les dis colliers pour être sur qu'ils ne puissent se rompre dans la bouche de Naïa. Une fois rassuré Loup fit face à la porte qui s'ouvrit.

Loup sourit à Sœur Sixtine:

-Bonjour.

Loup laissa entrer Tig et Naïa puis entrant à son tour il dit à Sœur Sixtine:

-Voilà, on viens vous voir pour s'assurer que Naïa se porte bien
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--Soeursixtine

-" entrez je vous en prie....venez,nous allons passer dans la cuisine, ce sera moins impressionnant pour la petite que la grande salle"

Elle laissa passer le jeune couple et regarda Tiglia

-" et vous jeune maman? comment vous sentez vous? pas de grosses fatigues , pas d'autres soucis d'humeurs ou de gonflements? vous vous nourrissez bien au moins ?"

Elle prit la petite des bras de sa maman et l'assit devant elle sur la table.
-" mais elle est rayonnante cette enfant ! et solidement formée

Elle examinait attentivement les genoux, bras et jointures.
Elle souleva la petite chemise et colla son oreille sur le torse de l'enfant tout en la chatouillant pour ne pas l'intimider, ce qui provoqua une suite de petits rires cristallins

-" regarde ma puce, tu vas faire comme moi"
Soeur Sixtine ouvrit grand la bouche et prit de l'air bruyamment puis souffla en faisant une moue tout ronde, ce qui déclencha un nouvel accès de rire chez Naia

Elle l'allongea ensuit sur la table afin de lui palper le ventre puis la rendit aux jeunes parents

-" tout est parfait, n'ayez aucune crainte, votre petite est en excellent santé et promise à la conserver !"

Tigalia

Tigalia entra suivi par Loup

Oui voila histoire d'être sure

Elle se dirigea vers la cuisine alors que Naïa continuer de jouer avec son collier.

Ba moi ca va très bien, un peu plus fatigué quand cette petite puce décide de ne pas dormir la nuit mais cela arrive de moins en moins souvent heureusement.

Sinon on risquerai d'avoir des plein de notre voisinage pour tapages nocturnes.

Elle rigole en repensant aux remarques de ses amies.

A part ça tout va bien. Pour les changement d'humeur je suis pas la mieux placée pour répondre mais il me semble que ça.
Tu en pense quoi Loup ?

Tigalia lassa sa fille au soin de sœur Sixtine
Elle regarder chaque gestes et chaque réactions de sa fille.

Une fois l'examin complet terminé Tigalia reprit sa fille dans ses bras, soulagé que tout aille pour le mieux.

Dites j'ai une question un peu bête.... pour changer^^

C'est normal qu'elle mâchouille tout se qu'y lui passe sous la main?
_________________

--Soeursixtine

Soeur Sixtine rgarda la jeune maman avec un sourire radieux

-" oui! bien entendu ...un enfant de cet âge va faire ds dents et cela lui fait sans doute mal...."

par précautions, elle vérifia en glissant délicatement le doigt dans la bouche de la petite et trouva un coin de gencive enflée

-" regardez vous même... là elle en a déjà des dents et mais ici il va en venir. Il faut juste que vous soyez prudente et ne laissiez rien trainer qui pourrait la blesser.
par contre si son papa a la patience de lui nettoyer des petits bouts de branchettes d'aulne, de sureau ou de noisetier, elle pourra tout à loisir le mordiller....vous pouvez aussi en faire un joli collier qu'elle pourra mâchouiller à son aise"

Soeur Sixtine n'avait pas vu un enfant de cet âge depuis fort longtemps aussi était elle heureuse que le jeune maman lui pose des questions auxquelles elle ne pensait pas spontanément.
Elle ajouta

"- et ne vous inquiétez pas si, par hasard, elle a des petits soucis de digestion ou ..... d'évacuation.. ajouta t elle en riant...c'est normal aussi, a à ce moment vous pourrez lui donner ceci"
Elle tendit un remède liquide
-" une dose le matin"

Loup_alpha

Loup suivait Tig et se tenait à coté d'elle dans la cuisine, il les écoutait, repensant aux nuits ou Naïa les avait réveiller, il sourit en y repensant, même si sur le moment c'est pas vraiment la tête qu'il faisait... Il réfléchis un instant à la question qu'on venait de lui poser et dis:

Nan j'ai pas l'impression que tu ais des changements d'humeurs.

Il observa ensuite Sœur Sixtine faire, attendant les résultats de ses observations, il fut heureux de savoir que tout allait bien pour Naïa. Loup regardait sa fille maintenant dans les bras de Tig alors que cette dernière venait de poser une question pertinente. Loup remarqua qu'assez ironiquement, Naïa avait reprit le mâchonnement des colliers de Tig. Loup entendit "son papa" et supposant qu'il s'agissait de lui demanda:

-Que dois-je faire ?
...
Tailler des bouts de bois ? Oui pourquoi pas.
_________________

--Soeursixtine

Soeur Sixtine sourit au jeune père
-" je vous félicite jeune homme, vous êtes attentif et délicat.
Aristote vous bénisse mes enfants. je prierai pour vous"

--Soeursixtine

Il était rare voire totalement exceptionnel ou même totalement inhabituel que Soeur Sixtine reçoive du courrier
Aussi resta t elle sans voix lorsqu'un messager vint la trouver ce matin là en lui disant
"vous êtes soeur Sixtine ? j'ai un pli à vous remettre. Il vient d'Auch"

La bonne soeur n'avait su quoi répondre et un vieux réflexe l'avait poussé à glisser dans la main du coursier, une piécette de cuivre.

Elle se trouvait là, debout dans le couloir, l'air perplexe, se demandant si elle avait vraiment le droit d'ouvrir ce pli et si celui ci n'était pas plutôt destiné à Damejeanne, L'Hospitalière ?
Elle se dirigea vers la grande cuisine, décida de s' asseoir et que le cavalier avait dit vrai.
D'un geste rapide, elle fit sauter le cachet et découvrit l'écriture fine et soignée de Chrisfish.

Citation:

ma chère soeur sixtine,

je me permet de vous écrire pour solliciter votre aide.
je suis actuellement à Auch.
Ma femme a de forte fièvre et depuis trois jours ... elle est alitée ...
j'ai beau lui préparer quelques tisanes ... mais je ne suis pas sur d'avoir les bonnes plantes... vu le peu de résultat obtenu...

je m'inquiète fortement.
espérant avoir de vos nouvelles rapidement...

bien respectueusement,
Chris"

fièvre ? alitée ? les mots résonnaient dans la tête de la soeur. Elle fut prise d'un inquiétude toute raisonnable et se mit à réfléchir.
ah, de loin , qu'il était difficile de conseiller !
elle se plongea aussitôt dans son grand livre et en déduit qu'il y avait non seulement infection mais sans doute mauvaises humeurs à vider de suite.

Elle s rendit dans le bureau de l'hospitalière et fit sa réponse

Citation:

"cher ami,
les tisanes ne pourront, hélàs, rien si votre épouse à de la fièvre.
Il faut intervenir au plus vite.
Si vous n'avez pas l'occasion de contacter messire Antoine, que je sais être bon médicastre, je vous conseille de faire pratiquer, par un barbier de vos connaissances, une bonne saignée.
Ensuite, vous donnerez à la dame, quelques gouttes de ce mélange que je vous fais transmettre. Soyez prudent il contient, entre autre, du pavot. Elle va dormir et suer beaucoup, c'est normal.
En AUCUN CAS elle souligna les mots ne dépassez la dose indiquée même si elle vous parait infime.
au bout de deux journées, donnez lui dans l'ordre les herbes du sachet numéroté 1 et ensuite le lendemain celle du sachet numéroté 2.
le troisième jour, nourrissez làavec un plat à base de pigeon qui est un fort reconstituant.
J'ai tout à gager que votre épouse va recouvrer la santé d'ici une huitaine.
Je prie pour vous et votre couple
Bien à vous
Soeur Sixtine"

Elle fila ensuite vers la grand place espérant trouver un cavalier qui se rendait à Auch et à qui elle pourrait remettre le pli et les médications.

Damejeanne

DameJeanne apporta, en souriant, un courrier à soeur Sixtine, qui ne put s'empêcher de dire "encore ? " en riant

elles découvrirent ensemble la bonne nouvelle

Citation:

... courrier à l'intention de soeur sixtine ...

ma chère soeur sixtine,

je vous remercie pour votre soutien, vos précieux conseils et autres plantes que vous m'avez fait parvenir.

après un long coma, ma belle en est sortie.
Toutes nos prières ont été entendues par le tout puissant.
encore affaiblie, je l'ai conduite au couvent d'auch, afin que vos sœurs la remette définitivement d'aplombs.
merci encore.

bien respectueusement,
chris

--Soeursixtine

[le lendemain]

"et ..elle ..elle est ....m...morte ?"
la vieille soeur tombe assise sur sa chaise regardant, incrédule, l'enfant qui a couru lui annoncer l'accident de Damejeanne.
L'enfant baisse les yeux sans répondre mais son attitude est éloquente.
Sans aucune retenue, soeur Sixtine, s'effondre, la tête dans les bras posés sur la table et pleure de toute son âme.
"c'est pas possible...c'est pas possible...."

L'enfant ne sait que faire. Il s'en va lentement, d'abord à reculons, puis courant à perdre haleine rejoindre les bras réconfortant de sa mère.

Il fut une clé tournée dans la nuit.
Il fut une carriole rapidement chargée de forts peu de choses.
Il fut une silhouette alourdie par le chagrin, jetant un "hue" à peine audible sauf pour la jument qui démarra dans la nuit qui était tombée sur saint Bertrand...

Sabiha

Pour la toute première fois, Sabiha se retrouva à haïr le soleil qui brillait au dessus de sa tête.

Comme elle aurait aimé que le ciel s'abstînt d'être bleu, que le soleil virât au noir et que les nuages n'alourdissent le tout ! Un temps aussi radieux, une telle chaleur, tout cela lui semblait être une véritable insulte à sa douleur. Une effronterie impardonnable, quand bien même personne n'y pouvait rien. Non, personne n'y pouvait rien...

La jeune femme, doucement, gagna le dispensaire. Posant une main sur le mur froid, elle s'abaissa ensuite, laissant son front s'appuyer contre ce même mur, ses yeux se plisser, les larmes la gagner. Bon sang, bon sang... Elle s'étant tant battue pour cet endroit. Pour que son hospital pût s'ouvrir. Elle avait été tellement joyeuse. Et maintenant, Sabi' en était persuadée, l'endroit allait disparaitre; un édifice qui portait en lui une véritable histoire, une histoire qui lui était propre. Mais il appartient aux Hospitaliers, après tout...

Comme elle aurait eu besoin d'aide. C'était maintenant qu'elle avait besoin de soutien, et plus particulièrement d'un médecin. Quelqu'un qui s'y connaitrait. Ravalant ses larmes, la Sabi' se força à esquisser quelques pas à l'intérieur; chercher, appeler, mais... pas de réponse. Rien. L'Hospital était désert. Une prière, une prière muette; la jeune femme eut aimé qu'une réponse, une solution tombât du ciel à cet instant précis. Un indice, un conseil, un signe d'elle... Mais comme elle le disait souvent, l'envie avec les rêves, c'était que plus l'on en avait, plus l'on y croyait.

Elle laissa son dos glisser contre le mur, lentement, pour se retrouver recroquevillée sur le sol, une main sur son ventre, à laisser enfin sa douleur s'échapper comme on se libère d'un poids étouffant.
_________________
La Nature t'attend dans un silence austère;
L'herbe élève à tes pieds son nuage des soirs,
Et le soupir d'adieu du soleil à la terre
Balance les beaux lis comme des encensoirs.
[Alfred de Vigny]

Kachina

Pour la première fois, Kachi poussa la porte du dispensaire de Saint Bertrand.
Elle connaissait par coeur celui de Lectoure, l'ayant repris à la mort de Jossc, mais ici, elle n'était jamais entrée.

Curiosité , et puis , découvrir ce lieu où flottait encore le parfum de Damejeanne....

Tout était propre et net, rangé et Kachi se prit à espérer qu'à Lectoure, quelqu'un avait repris le flambeau derrière elle.

Mais la tristesse régnait en ces lieux désertés. Les lourds vantaux de bois étaient tirés Malgré elle,
Kachi se surprit à les ouvrir en grand, laissant pénétrer la lumière.

Déserts les locaux ? Pas tout à fait. Quelque part , au fond, quelqu'un pleurait.
Les sanglots résonnaient , brisant le silence pesant.

Avançant un peu, Kachi découvrit Sabiha éffondrée, en pleurs sur le sol dallé et froid.

Elle s'agenouilla devant la jolie jeune femme , posa une main sur son épaule :

- Sabi , laisse parler ta peine. Pleure là . Elle le valait bien. Mais ensuite, pourquoi ne pas m'aider à faire vivre ce lieu ?

Jeanne n'est plus là, mais il y aura toujours des malades, des êtres à secourir, des enfants à aider à naitre.

Elle s'arrêta un instant, aida Sabiha à se relever et continua d'une voix douce et ferme :

- Sabi, on ne va pas laisser mourir ce lieu. Elle n'aurait pas aimé.
On va se mettre à plusieurs, je demanderai à Isam et Théa , Aubade aussi, et tous ceux qui voudront . Joran et Wes, Wolf nous aideront j'en suis sure. J'apporterai mes remèdes, mes tisanes.
Sabi, on va continuer l'oeuvre de Jeanne.......
_________________

Sabiha

Absorbée dans sa douleur, Sabiha ne remarqua la présence de Kachina que lorsque celle-ci posa sa main sur son épaule; comme l'aurait fait un animal blessé, la métis sursauta violemment, avant de s'apaiser petit à petit. Vainement, elle passa une main sur ses yeux pour en essuyer les larmes, mais la voix de la jeune femme fit couler un nouveau flot qu'elle ne parvint pas à retenir; instinctivement, elle alla réfugier son visage sur l'épaule de cette dernière, sans se soucier des détails.

-Kachi..., balbutia-t-elle vaguement, à mi voix.

"Jeanne n'est plus là, mais il y aura toujours des malades, des êtres à secourir, des enfants à aider à naitre. "

Sabiha redressa la tête, d'un seul coup, comme si quelqu'un avait empoigné ses cheveux et tiré aussi fort que possible. Elle chercha le regard de son interlocutrice, à la fois paniquée et grave. Était-ce...possible qu'elle sache ? D'un seul coup, la souillure lui revint en mémoire. Des réminiscence contre lesquels elle se battrait toujours, pour toujours, mais qui porteraient bientôt leurs fruits; ce serait l'affaire de quelques mois. L'expression de la métis se fit méfiante, d'un seul coup. Mais au fur et à mesure que Kachina poursuivait son discours, elle s'adoucit, petit à petit, s'alluma même d'une certaine flamme née à la fois du soulagement et de la passion. Elle aurait encore quelques semaines devant-elle; oh, ce ne pouvait pas être de la lâcheté...

Se relever lui fut vaguement difficile, toutefois; et la jeune femme tangua un moment avant de se stabiliser. Elle essuya son visage à nouveau, avant d'esquisser un pâle sourire :

-Merci. Merci mille fois...
Si tu savais... Combien auraient besoin d'aide, ici. C'est important.
_________________
La Nature t'attend dans un silence austère;
L'herbe élève à tes pieds son nuage des soirs,
Et le soupir d'adieu du soleil à la terre
Balance les beaux lis comme des encensoirs.
[Alfred de Vigny]

Laureline.

Isambour. retrouvait sa joie de vivre , Wes allait de mieux en mieux et par conséquent elle allait bien aussi. Comme il était devenu naturel pour elle que son coeur batte à l'unisson du sien. La destinée était bien taquine et réservait de bien belles surprises. Qui aurait dit qu'en suivant ses amis , elle rencontrerait celui qui changerait sa vie....
Elle devisait gaiement en cette belle journée de printemps, jouant avec un enfant à sauter les flaques d'eau de lavage, adressant un sourire taquin aux artisans qui ouvraient leurs boutiques...

Elle traversait l'impasse des miracles quand elle entendit un volet grincer au dessus de sa tête.
Le dispensaire avait fermé ses portes avec la fin de Damejeanne, elle aperçut une silhouette gracile qui passait et reconnut Kachi. Elle était certainement venue aérer les lieux, ce qui était une excellente idée pour garder l'endroit sain.
Elle fit un détours et entra afin de l'aider à laisser entrer le soleil en ce lieu de bienfaits.

Kachiiiiii où es tu ?? Je t'ai aperçu de la rue en contrebas....

N'entendant rien hormis des murmures lointains, elle avança en direction des bruits et vit deux icônes dans un rai de lumière...

Kachina

- Kachiiiiiiiiiiii , où es tu ?

Pas de doute, Isam était dans les parages . Kachi la vit apparaître dans le contrejour, silhouette élégante et vive. Cette fille était un vrai tourbillon, animée d'une énergie sans failles dès qu'il fallait agir pour le comté.

Regardant la jolie métisse, essuyer ses larmes, Kachi prit Sabi par le bras et entraina les deux jeunes femmes à travers le dispensaire.

Aucune chose à changer, Jeanne avait fait de ce lieu, un hâvre de paix .
Tout était parfait. Tout avait été conçu pour recevoir et soigner.
Le visage de Kachi, s'éclaira d'un tendre sourire. De là haut Damejeanne les réunissait pour que son oeuvre perdure .

- Isam, Sabi, on va continuer à tenir ce dispensaire.
Quand j'irai à Lectoure, à mon retour du couvent, je rapporterai toutes mes potions, mes tisanes.

Il y aura toujours quelqu'un de bonne volonté ici pour accueillir les êtres en souffrance.

La brune plissa légèrement le front, balaya la pièce centrale de ses yeux verts et croisant le regard de ses amies , ajouta, mutine :

- Hum, les filles, il manque quand même un petit quelque chose ici .
Il faut remettre des fleurs fraiches un peu partout et puis..............
il faudra se ravitailler en armagnac, non ?

Et les rires des trois damoiselles résonnèrent dans le matin de juin.
Un rayon de soleil vint caresser leurs joues. De là haut, Jeanne les accompagnait....

_________________

Amadeus0

Amadeus0 passa devant le dispensaire des hospitaliers, dispensaire mit en place par son amie Damejeanne. Qu'allait-il devenir tant de gens à aider, à secourir. Il se laissa envahir par ses pensées, lui qui voulait tant aider, voilà peut-être un bon objectif pour un futur Diacre.

Il entra dans le bâtiment, et il y croisa Dame Kachina qu'il connaissait de vue.

Bonjour dame Kachina comment allez-vous? e viens voir comment les choses allaient-elles tournées pour se bâtiment tant utile à notre communauté, maintenant que notre amie est près du Seigneur? je pense que quelques bonnes âmes dévouées à l'amour du prochain pourraient peut-être le reprendre?

Aubade

Aubade déambulait dans les rues de la ville toute à sa peine. Elle sortait de la taverne où ses amis l’avaient réconfortée.
Sans le vouloir ses pas l’emmenèrent jusqu’au dispensaire. Lorsqu’elle vit le bâtiment son cœur lui fit si mal qu’elle resta immobile, pouvant à peine respirer. Elle tomba à genoux et toutes les larmes qu’elle avait contenues durant tout ce temps semblaient vouloir s’échapper d’un coup. Elle ne pouvait plus s’arrêter. Elle hoquetait. Il semblait que toute sa douleur se répandait en même temps que ses larmes.

Elle resta un long moment ainsi puis releva la tête et décida d’entrer, le coeur battant.

C’était toute sa vie à sa sœur ce dispensaire. Elle y avait mis toute son énergie et toute son âme. En s’approchant, elle entendit des voix. La porte à peine franchie, elle ressentit Jeanne. Elle semblait être là. Ce n’était pas une impression, elle était là. Une douce chaleur l’envahit, une douceur qu’elle ne pouvait pas expliquer, presque un sentiment de bonheur. Elle était certaine que c’était l’âme de sa sœur qui était présente ici qui veillait sur elle et qui la guidait.

HOLAAAA IL Y A QUELQU’UN ??????

Elle s’avança et vit avec une grande joie Kachi, Sab, Isambour et Amadeuso. Quelle magnifique nouvelle, elles voulaient continuer à tenir le dispensaire !!!!

Les yeux d’Aubade s’illuminèrent. Elle avait eu tellement peur que ce bâtiment si important pour sa sœur finisse par tomber en ruine. Elles allaient continuer l’œuvre de Jeanne.
Elle leur sauta au cou et les embrassa.

Je vous aiderai, demandez moi ce que vous voulez, je serai là pour continuer l’œuvre de Jeanne. Je ferai tout ce que je pourrai pour diminuer la souffrance physique ou morale des pauvres gens ou aider de magnifiques bébés à naître. Apprenez moi.

Tout dégageait le calme, la pureté, la propreté. Elle vit les fleurs et regarda ses amies reconnaissantes.

Je suis sûre que Jeanne nous voit, qu’elle est fière de nous et qu’elle est heureuse.
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Amadeus0

Il vit arrivé une jeune Dame, les yeux rougis par les larmes, encore quelqu'un qui pleurait Jeanne. Une pamie proche certainement? mais pn lui dit que c'était la soeur de Damejeanne, il se présenta à elle.

Bonjour, je suis Amadeus0 pour vous servir!
Oui nous allons continuer l'oeuvre de Damejeanne, travail et vocation de haute importance, bien plus importante que la politique, car nous allons y faire une aide immédiate pour les personnes qui en ont besoin.

Je viens d'être nommé Diacre et je vais consacrer toute ma vie aux nécessiteux et aux personnes dans la douleur, je pense que le dispensaire est une base importante pour faire ces choses. Si vous voulez nous aider vous serez la bienvenue.

Laureline.

Kachi ma douce bien sur qu'on va oeuvrer.... Ce lieu à lui seul représente tout ce que cette ville a de bonté et de générosité.
Des fleurs oui...et l'Armagnac indispensable pour ....nous donner du courage, rendre hommage à Jeanne qui veille sur nous...et désinfter les plaies...

dernière remarque émise pour se donner bonne conscience, elle ajouta aussitôt

Une cuvée ordinaire pour les soins et une plus vieillie pour..les hommages à Jeanne

Elles partirent dans un rire salvateur, n'entendirent pas entrer Amadeuso, puis la belle Aubade qui entrait à sa suite.
Isambour. la retrouvait avec plaisir, elle ne la connaissait encore que peu, l'ayant croisé au pique nique de Nael, mais elle appréciait ses qualités de coeur et aspirait à devenir plus proche d'elle.

De si belles âmes réunies, ne pouvaient que réjouir Jeanne qui de là haut devait être rassurée sur le devenir de son hôpital.

Allons chercher des brassées de fleurs des champs !!!!

Isambour. prit la main d'Aubade entraîna les filles à sa suite en farandole et prit le chemin des champs....

Aubade

Aubade salua Messire Amadeuso

Je suis honorée et très heureuse que vous apportiez votre contribution sérieuse afin de continuer l’œuvre qui tenait tant au cœur de ma sœur. Je suis prête à vous aider du mieux possible.

Elle se sentit attrapée par la main par la charmante Isambour et la suivit en souriant pour aller chercher de belles fleurs.

Elle était ravie de voir que le dispensaire allait reprendre vie.
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Bisac

Un voyage long...mais qui cependant ne fut pas des plus déplaisant.
En effet et fort heureusement, Aymeri Bisac eut l'opportunité de se faire trimballer par un aimable fermier. N'ayant pas, toutefois, profiter de la cariole durant l'ensemble du trajet des courbatures le firent souffrir. (Oh entre nous, notre Bisac était des plus douillet).
Il arriva donc en ce charmant village de Sent-Bertran de comenge et c'est tout naturellement qui alla vers le dispensaire, peut-être que quelqu'un saurait lui soigner ses courbatures. Bien que simple vagabond, Aymeri se dit que l'on devait soigner tout le monde dans ce genre d'officine.
Il entra et dit.

Hola ! adieussiatz ! de i qualqu'un aici ?

Aubade

Bonjour Messire Bisac, je vous en prie entrez donc, mettez vous à l’aise et installez vous confortablement sur cette chaise.
Je suis ici en formation, mais je peux vous aider. Vous avez donc des courbatures, montrez moi s’il vous plait.

Pendant que le vagabond se déshabillait, Aubade se précipita dans la grande armoire où étaient parfaitement rangés et étiquetés les remèdes. Elle trouva facilement l’onguent qui servait à apaiser les douleurs et revient auprès de l’homme qui semblait bien fatigué.

Voilà je vais vous passer cette crème qui vous soulagera.

Aubade passa la crème le plus délicatement possible en espérant qu'elle ait des gestes assez doux pour ne pas faire mal.

Je vous prépare également une tisane qui vous fera le plus grand bien.

Outre la tisane, elle ramena une miche de pain et un morceau de viande.

Je pense que vous devez avoir faim après ce long voyage, restaurez vous et reposez vous autant que vous le souhaitez.

Aubade lui sourit.
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Bisac

Une jeune femme arriva soudainement et Bisac eut simplement à suivre les indications de cette dernière pour se faire agréablement soigné.
La présente avait en effet une douceur dans les gestes qui faisait le plus grand à bien à ce cher Bisac.
Il sourit et dit.

Grandmercé dòna !

Puis la jeune femme revint en lui apportant une tisane et de quoi reposer son estomac, décidement, les gens sont vraiment accueillants ici, pensa Bisac.
Il prit la tisane et commença à manger le pain et la viande.

Je suis certes fatigué du voyage mais c'est surtout la monotonie et la longueur du trajet qui m'ont épuisé. C'est très aimable à vous dòna de vous donner tant de peine pour moi. Lès cèl vos lès torma !

Puis se ravisant il dit.

Heu...veillez m'escuser j'ai la facheuse habitude de parler occitan. Dans ma campagne on parlait très souvent de la sorte alors de temps en temps j'ai des relances de cette langue qui cependant est plutôt un dialecte.

Prenant conscience d'un fait il déclara.

Décidement je suis bien impoli ! Je ne me suis même pas présenté , je me nomme Aymeri Bisac et suis heureux de vous rencontrer.

Aubade

je suis enchantée Messire Aymeri Bisac. Et ravie de votre venue parmi nous. J'espère que vous vous plairez dans notre village.

Je suis contente de voir que vous allez mieux et si je peux vous être d'une quelconque utilité, n'hésitez pas.

J'espère que vous passerez à notre fête de l'été où nous avons mis tout notre coeur pour préparer une belle journée.
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Bisac

Bisac sourit.

Une fête de l'été, pourquoi pas, j'irai y faire un tour en effet, merci du conseil.

Aymeri se leva et dit.

Sur ce je vais vous quitter dòna, je vous suis reconnaissant de l'aide que vous m'avez apportez. Je vous souhaite une excellente journée !

Bisac fit une révérence en guise de salut et quitta l'hospital.

Kachina

Quelques jours plus tard

- Hum, voyons, nous manquons de pansements et de cataplasmes.
Et puis, il nous faudrait de nouvelles courtines .
Corne de bouc, il n’y a plus d’achillée en réserve.
Par contre, cette tisane là est précieuse, je vais la ranger en lieu sur.

Sourcils froncés, tablier noué autour de la taille, Kachi déambulait à travers le dispensaire en parlant toute seule.
Jeanne veillait toujours à ce que tout soir en ordre, qu’on ne manque de rien . Mais depuis son départ, il était temps de remettre un peu d’ordre.

Les fenêtres grandes ouvertes laissaient rentrer la chaleur de juin.
Les dalles de pierre avaient été soigneusement balayées.
Tout avait été lessivé, récuré.
Le lieu revivait lentement.

- Il faudrait songer aussi à engranger un peu de blé noir et de sarrazin pour nourrir les nécessiteux qui viendraient chercher refuge. De quoi faire aussi un brouet réconfortant pour d’éventuels malades.

Pfffff !!! que de travail…… Des fenêtres avaient bien besoin d'être réparées. Le toît de l'arrière salle avait une fuite. On avait besoin de bras ici.

L’absence de Jeanne à cet instant se fit cruellement sentir. Mais , ne jamais se décourager, ne jamais abandonner, telle était la devise de Kachi.

Avec l’aide de tous, on allait y arriver. Saint Bertrand aurait un dispensaire digne de ses habitants. Il fallait juste continuer l’œuvre de la grande dame.

Allez encore un peu de courage...
Sur la pointe des pieds, Kachi se hissa pour poser le dernier flacon de potion cicatrisante qu'elle avait préparé, en place sur l’étagère.
Un sourire attendri, se dessina sur ses lèvres quand elle se revit , un jour dans une taverne appliquant cette même potion sur l'épaule de Joran, blessé...

Puis, s’essuyant du revers de la main, son front recouvert de sueur, elle se servit une chope d’eau fraiche tirée récemment du puits attenant au dispensaire . Ensuite, refermant soigneusement portes et fenêtres, elle sortit dans les ruelles pavées de la ville.

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Kachina

Dans la nuit noire

Elle a chevauché à bride abattues, talonnant Fantoche, suivant le conseil de Joran.
Elle a traversé les rues désertes de la ville, croisant un mendiant affalé contre un muret.
Le galop de son cheval a dérangé deux amoureux qui fôlatraient dans le coin d’une ruelle.

Fantoche est fougeux et nerveux à l’image de son maitre.
Kachi est plus habituée à la douceur de Cabotine mais elle tient fermement les rênes et le guide d’une main sure.
Elle manque toutefois, de renverser un saoulard qui titube au milieu de la rue principale , l'évite au dernier moment, et enfin, elle arrive devant le dispensaire.

Elle se laisse glisser du flanc de Fantoche, met pied à terre, l’attache à la hâte après l’anneau fiché dans le mur.

Relevant ses jupes, elle court ouvrir la lourde porte, entre et allume une torche qu’elle accroche au mur à l’entrée.
Dans sa hâte, le ruban qui maintient sa longue chevelure se défait, tombe à terre. Elle ne s’en soucie pas.

Chandelles allumés dans la pièce . La lumière la rassure un peu.
Le ventre noué , la gorge sèche, elle cherche fébrile la tisane qui a les vertus d’arrêter les saignements. Elle rallume le brasero, souffle sur les braises et fait chauffer de l’eau. Elle y jette une pincée du mélange de plantes , laisse infuser.

Joran........................ pourvu que tout aille bien.
Qu’il arrive vite avec son précieux fardeau.

Et Sab, il faut qu’elle tienne le coup.

Pendant ce temps , Aub efface toutes les traces .

- Vite, vite, qu’ils arrivent !

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Sidonie, incarné par Kachina

La vieille femme trébuchait à chaque pas, le dos vouté, s’appuyant aux murs des chaumières, le visage creusé par la souffrance.
Un mal de tête épouvantable l’accablait.
Elle frissonnait malgré la chaleur , portant parfois la main à son front, murmurant des paroles sans suite….

Sa vue se troublait, elle avait peine à garder l’équilibre, chancelant et gémissant , les yeux hagards et fous…

Enfin, elle vit apparaître le vieux couvent qui tenait lieu de dispensaire.

Péniblement, rassemblant ses dernières forces, elle poussa la lourde porte en chêne.

Une fraiche odeur de lavande parfumait l’air, apaisant quelque peu la nausée qui la taraudait.

Entrant dans la grande salle, elle promena son regard vitreux sur les murs blanchis à la chaux, les croisées ouvertes sur le soleil de juillet et soudain, sentant ses dernières forces l’abandonner, se laissa glisser au sol……

Thea16

Théa avait besoin des fameuses tisanes que Kachi savait si bien préparer
Elle se rendit donc au dispensaire espérant y voir la belle brune aux yeux vert et entra a l'intérieur .

-Coucou Kachi ,tu es là ?

Elle s'avança et ouvrit une puis deux puis trois portes ,cherchant désespérément quelqu'un quand soudain au fond du couloir elle trouva une vieille femme allongée a même le sol.
Elle se précipita vers elle ,s'agenouillant et prit la main de la femme ,lui cherchant un pouls a son poignet .
Elle s'approcha de son visage et sentit un souffle venant de sa bouche .

-ouf ,elle respire!!!!!!!!!!!!!

La vielle dame était évanouie mais elle respirant encore
Depuis combien de temps était-elle la ainsi ,inerte sans que personne ne la remarque.

Elle lui tapota la main et dit:

-Dame ,Dame réveillez vous,réveillez vous !!!!!!!!!!!!!!
Je suis Théa ,je peux faire quelque chose ,dame ,répondez moi?

La vieille femme ne répondait pas ,vite il lui fallait de l'aide :

-Rhoooo!!!!!!!!!!!!!!!!!
-Mais pourquoi y a jamais personne qu'en on en a besoin
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Aubade

Aubade n’était jamais entrée dans l’herboristerie. Cet après midi là, ayant un petit moment de libre, elle se décida à aller y faire un tour car Kachi lui avait dit qu’elle avait des herbes de toutes sortes et elle était curieuse d’y jeter un coup d’œil.
Sur son chemin, elle passa devant le dispensaire et pensa à sa sœur comme toujours lorsqu’elle était devant ce bâtiment.
Elle vit la porte ouverte et étonnée s’avança sur les marches.
Elle entendit quelqu’un parler et entra dans la grande salle.

Avec stupeur, elle vit Théa agenouillée près d’une vieille dame qui semblait mal en point.

Que se passe-t-il Thé ? Cette dame se sent mal ?

La voyant un peu affolée elle courut vers le meuble où étaient rangés les potions et médicaments.
Elle vit un flacon de sels, prit un linge, en versa et revint vers elle.
Elle mit le linge sous le nez de la vieille dame qui remua légèrement.

Vite Théa va chercher un linge mouillé que nous mettrons sur son front.
Pendant ce temps Aubade installa le visage de l’inconnue sur ses genoux.
Théa revint rapidement placer le linge sur le front de la dame.

Regarde, je crois qu’elle va ouvrir les yeux. Elle est bien pâle et paraît bien fatiguée.
Mais qui est-ce ? Tu la connais, moi je ne l’ai jamais vue !! Pauvre femme !!!!
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Sidonie, incarné par Kachina

La vieille femme ouvrit les yeux. Les referma aussitôt, la lumière du jour lui vrillant les tempes.

Des voix de femmes.... Des parfums..Une main tenant la sienne. Un linge frais sur son front. Elle n'était plus seule . On s'inquiétait de son sort.

La nausée s'était un peu apaisée. Mais la douleur qui lui tordait les entrailles était toujours là. La vieille guérisseuse, savait que son étât était grave. Au moins, elle ne mourrait pas seule . Et puis, il lui restait quelque chose à accomplir en ce monde.

" Je suis Théa ,je peux faire quelque chose ,dame ,répondez moi? "

La vielle femme ouvrit les yeux, les posa sur un regard vert, des cheveux bruns . Deux yeux magnifiques en amande, qui la plongèrent dans le passé. Ces yeux, elle les avait vu noyés de larmes, elle les avait fermés de ses doigts aussi, cette terrible nuit .

- Théa ! Théa..........................Les jumelles....
Aurore ! Ma belle Aurore !
Je dois..................Il faut..........................Je.................
Elles étaient deux, deux soeurs jumelles. Je dois parler....Je dois.....

Elle reprit son souffle, regardant les deux magnifiques jeunes femmes à son chevet, et tenta de se relever, s'accrochant à elles.

- Aidez moi ! Ooh Théa ! Théa de Lectoure ?

Thea16

Théa était affolée elle ne savait que faire dans une situation comme celle la ,heureusement l'arrivée de Aubane la rassura un peu .
Elle avait écouté son amie et déposé un linge humide sur le front de la vieille femme .

Celle -ci ouvrit enfin les yeux et murmura quelques mots :
Théa ! Théa..........................Les jumelles....
Aurore ! Ma belle Aurore !
Je dois..................Il faut..........................Je.................
Elles étaient deux, deux soeurs jumelles. Je dois parler....Je dois.....

Elle semblait bien fatigué,d'où venait-elle ,que voulait-elle lui dire ?

-Aidez moi ! Ooh Théa ! Théa de Lectoure ?
Pourquoi semblait-elle la connaître ?

-Oui dame ,c'est moi je suis bien Théa de Lectoure .
-Ne vous inquiétez pas ,nous sommes là ,nous allons prendre soin de vous .
Il vous faut du repos ,là.
-Après vous nous raconterez tout ,d'accord ?

-Aubane ,aide moi on va l'installer sur un lit .

Avec beaucoup de difficulté ,et l'aide de la vieille dame qui tenait a peine sur ses jambes ,elles réussirent a l'allonger sur le lit dans une des chambres du dispensaire.

-Voila, reposez vous maintenant ,nous allons rester auprès de vous ,vous avez besoin de quelque chose ?
_________________

Aubade

Après avoir aidé Théa à installer la dame, Aubade la prit à part et murmura

Mais on dirait qu'elle te connaît la dame, et puis elle parle de jumelles....
C'est bien étrange.
Laissons-la se reposer et nous lui poserons quelques questions si elle est en mesure de nous répondre.
_________________

Sidonie, incarné par Kachina

La vieille accoucheuse ne quittait pas des yeux celle qui avait dit s'appeler Théa. Ainsi, le destin lui faisait signe à l'automne de sa vie.

Elle jeta son regard délavé, embrumé par la fièvre dans les yeux verts de la brunette.

Aurore, nul doute permis............ elle avait en face d'elle les yeux d'Aurore.

Tendant la main vers l'autre jeune femme, délaissant un instant Théa, elle demanda :

- Vous êtes Kachina ?

Et puis à bout de forces, elle laissa sa tête retomber sur la couche où l'avaient étendue les deux jeunes filles.

- Aurore, et Royce, ils s'aimaient tant ..................leurs jumelles......Oh mon Dieu, je dois vous raconter......

Thea16

Théa toujours au chevet de la vielle femme ,passa la main sur son front et sentit la fièvre .
Elle prit le linge humide ,le rinça a l'eau froide avant de le reposer sur son front .
Inquiète pour sa santé ,elle l'écouta parler en lui tenant la main :

- Vous êtes Kachina ?
Aurore, et Royce, ils s'aimaient tant ..................leurs jumelles......Oh mon Dieu, je dois vous raconter......

-Kachi ? Vous connaissez Kachina ?

Théa avait sentit qu'elle avait quelque chose a leur révéler ,elle semblait les connaître .

-Je vais la chercher ,Kachina est ici a Saint Bertrand ,j'en ai pas pour longtemps ,reposez-vous

Elle regarda Aubade inquiète et lui dit:

-Oui ,on dirait qu'elle me connait et qu'elle a quelque chose a nous dire .
Prépare-lui une tisane ,s'il te plait ,ça lui fera du bien ,et reste la ,le temps que je revienne ,je me dépêche .

Théa sortie en courant dans les rues de la ville à la recherche de Kachi
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Amolon

Amolon, après un combat contre Badiane, d'où il est ressorti perdant avec un grande incompréhension, c'était dit qu'il devait allé a l'hôpital pour panser les quelques blessures qu'il avait, et pour voir sa raison de vivre aussi ^^

Amolon arriva a l'hôpital en boitillant, sa cheville l'avait un peu fait souffrir lors de ce combat....Et il fallait arranger ça avant le départ de Bretagne, sinon Amolon en connaissait qui n'allait pas être très content...

Amolon entra dans une salle sombre et peu accueillante, qui devait être une sorte de salle d'attente. Amolon s'installa sur une chaise et regarda autour de lui. La pièce n'était pas très grande, même petite et il y a avait quelque chaise..

Amolon entendit dans une autre pièce le hurlement de plusieurs personnes...Des cris de femmes...Il y en avait trois...Amolon essaya d'écouter mais les cris s'arrêtèrent. Amolon attendit donc que l'on vienne le voir...

Kachina

Elle arriva en courant, Théa lui ayant parlé de cette vieille femme malade qui les réclamaient toutes deux.
Cette histoire semblait étrange. Pourquoi elle et pourquoi Théa ?

A peine, prit -elle le temps de saluer Amolon visiblement blessé après son tournoi en lice. Théa la suivait, elle allait prendre soin du jeune homme.

Elle entra dans la pièce où gisait la vieille dame, veillée par Aubade, assise à son chevet. A son tour, elle s'approcha, prenant la main de la malade dans ses mains.

- Aubade, il nous reste du tue la fièvre ? Il faudrait lui en donner un peu !

Puis s'adressant à la gisante, elle lui murmura doucement :

- Je suis Kachi, Dame........... Kachina !
Vous m'avez fait mander ?
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Sidonie, incarné par Kachina

Les mêmes yeux, la même forme du visage. Elle ressemblait trait pour trait à Aurore. Dans le coeur de la vieille femme, plus aucun doute ne pouvait subsister. Il lui fallait parler. Elle n'avait plus beaucoup de forces. Le temps était compté....

- Aurore, elle te ressemblait.
J'étais sa nourrice, je l'ai vue naître. Je l'ai vue grandir et devenir une femme.
Quand son ami d'enfance, celui qu'elle aimait depuis toujours, s'est détourné du droit chemin, lassé de tant d'injustices et de misère, elle l' a suivi . Acceptant pour lui, une vie d'errance et de fuite.
Ils s'aimaient plus que tout. Jamais on ne vit plus beau couple Lui, si fier, si ténébreux, et elle toute en douceur et gaieté. Aurore était ta mère Kachina ! Votre mère ! et Royce ..................

Tendant la main pour effleurer la joue de Kachina, afin d'atténuer la dureté de ses révélations.

- Royce était le chef des Fils de la Nuit. Le plus important groupe de brigands que le comté ait jamais connu.
Ton père............................Votre père , est mort pendu , au bout d'une corde....

C'est moi qui vous ai mises au monde Théa et toi. Théa est ta soeur , Kachina ! Ta jumelle !

Sidonie, incarné par Kachina

La vieille femme continua son récit, d’une voix faible, s’arrêtant parfois pour reprendre son souffle, ne quittant pas du regard Théa et Kachina.

Elle raconta aux jeunes filles l’amour fou d’Aurore et Royce, la révolte de ce dernier quand le seigneur avait brulé la modeste chaumière de ses parents parce qu’ils n’avaient pas payé les taxes.
La bande de brigands qu’il dirigeait d’une main de fer, un groupe d’amis soudés, unis.

Et Aurore qui l’avait suivi dans sa vie d’aventures.

Histoire d’amour et de passion jusqu’à cette nuit du 19 février, quand Sidonie avait été appelée pour aider la jeune femme à mettre au monde deux petites filles.

Deux fillettes différentes bien que jumelles mais semblables par leur regard émeraude, celui de leur mère.
Elles tenaient leurs cheveux bruns couleur châtaigne de leur père.

Cette nuit là, tout avait basculé.

Alors que Sidonie langeait la petite Théa, attendant l’arrivée de Royce prévenu par des amis de la naissance de ses filles, les soldats avaient soudain fait irruption dans la cabane de berger qui leur servait d’abri, dans un coin de la montagne.
Le refuge avait été découvert.

Sidonie avait eu le temps de s’enfuir, emportant Théa avec elle.
Elle l’avait confiée à une famille de paysans braves et honnêtes.
Les soldats avaient emmené avec eux Aurore, abandonnant là , Kachina, sans pitié pour le nourrisson.

Aurore était morte en prison, de chagrin et d’épuisement. Sidonie avait su par des amis du couple que Royce, arrivé trop tard pour sauver sa famille n’avait trouvé qu’un bébé hurlant dans la nuit : Kachina.

Nul ne l’avait revu, bien qu’on entende toujours parler de ces attaques en forêt contre les parvenus du comté ou les corrompus.
Et puis un jour, un bien triste jour, bien des années plus tard, on l’avait pendu sur la grand place de la capitale avec nombre de ses amis.

Sidonie avait veillé sur l’enfance de Théa de loin pour ne pas attirer l’attention sur la fillette.
Théa grandissait, vive et gaie aussi belle que sa mère, aussi fière que son père.
Elle revoyait le rire de la fillette quand elle rentrait de l’étang, des grenouilles prisonnières du bas qu’elle avait retiré pour les prendre. Mais un jour, les paysans qui prenaient soin d’elle avaient quitté le village, cherchant des terres plus fertiles.

Et Sidonie avait ainsi perdu toute trace des jumelles….Jusqu’à ce jour….

- Vous êtes sœurs , jumelles !

Kachina

Au fur et à mesure, que les paroles de la vieille femme pénétraient l’esprit de Kachi, celle-ci sentait la tête lui tourner.

Partagée entre le bonheur de savoir que Théa était sa vraie sœur, sa jumelle.
Tout s’expliquait, tout prenait forme .
Cette attirance depuis toujours, leur complicité. Elles étaient si proches qu’elles se comprenaient parfois d’un simple regard, d’un simple mot.
Bonheur donc, assombri par ces images qui défilaient dans sa tête, tournant dans une course folle, la faisant chanceler.

Tout lui revenait. Toute cette partie de ce passé enfoui en elle depuis longtemps. Une petite fille dans les bras d’un homme qui la porte et la fait tourner. Un arc qu’il lui tend, ses mains qui la guident vers la cible. Cette dague qu’elle porte toujours sur elle.
Leurs rires, les longues absences de son père, ses silences aussi. Ce regard sombre parfois quand il lui parle de sa mère. Ce chat qu’il lui offre ce dernier soir, avant que les soldats le prennent. Le groupe emprisonné, démantelé.

Et puis, elle , seule, ce terrible jour d'hiver , parmi la foule, sur la place du marché de la capitale, en haillons au milieu des gueux dévorés de curiosité, pour ne pas attirer l’attention.

Le chat qu’elle tient contre elle.
Elle, figée, glacée, impuissante.
Lui, son père, si beau, si fort, qui marche à la mort en chantant .
Son ami PetitPierre, qui fait partie des condamnés .La foule excitée, réclamant le spectacle, les crachats, les quolibets.
Les lèvres qu'elle mord au sang pour ne pas hurler, le courage qu'elle puise au fond d'elle pour jusqu'au bout rester digne, à son image.

Et puis les yeux de son père, vrillés aux siens, l’adieu muet et puis la fin.

Ensuite, elle avait couru au hasard dans les bois, sur les chemins et au matin , folle de douleur et de haine, échevelée, frissonnant dans le froid de l’hiver.
Elle s’était retrouvée à Lectoure dans l'aube blafarde, ayant perdu la mémoire .
Ayant tout oublié.
Elle avait continué de vivre, ne comptant que sur elle, travaillant dur .

Et là , aujourd’hui, elle retrouvait sa vie, son passé. Royce, et Aurore. Théa. Elle avait une famille.

Et plus que tout, plus fort que le passé, elle avait un Amour, venu de nulle part mais fait pour elle : Joran !

Elle pressa la main de la vieille femme :

- Tout va bien Sidonie, tu m'as redonnée une famille ! Merci !

Et Kachi et Théa, veillèrent la vieille accoucheuse, jusqu'à ce que celle ci dans un sourire apaisé rende son dernier souffle...
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Amadeus0

Il était de retour en ville et passa dès que possible par l'hospice pour voir si l'on avait besoin de ses services. Son absence avait été longue, mais son coeur pensait toujours à son amie damejeanne. Elle lui manquait une des rare personne avec qui il avait eut un vrai échange d'idée, une femme exceptionnelle. Il n'avait pas fait son deuil de son amie.

Il arriva dans une salle ou se trouvait Damoizelle Kachina, et une autre jeune fille. il les salua et leur demanda si elles avaient besoin de lui.
Dans le lit une femme très âgée était étendue, il la regarda et il vit qu'elle était morte, il fit les signe de croix et la bénie, ne sachant si elle était baptisée ou pas, mais enfant de Dieu certainement.

Que son esprit retourne à Dieu et qu'Il l'accueille avec bonté, lui donnant le bonheur qu'elle n'a pas eut sur cette terre. Je suis certain que près de Lui elle va connaître le vrai bonheur, mes damoizelles, ne soyez pas triste pour elle c'est une autre dimension, une autre forme de vie, alors chantons le très-Haut.
Il entama un cantique au Seigneur le Psaume 113.
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Aubade

Aubade n’allait pas bien depuis quelques jours, même son Antoine était anxieux de la voir ainsi et avait décidé d’aller à l’Hospital expliquer ce qu’elle ressentait.

Elle espérait y trouver quelqu'un qui voudrait bien l’aider et lui donner une potion pour qu’elle aille mieux.

Arrivant devant le bâtiment, son cœur se mit à battre plus vite, elle pensa à sa sœur.

Elle monta les marches et entra dans la grande salle.

Y a-t-il quelqu'un ?

Elle s’assit sur la première chaise qu’elle trouva et se sentit devenir blanche et eut peur de s’évanouir.
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Toucoule

Toucoule passant devant le grand bâtiment, admirait l'architecture gréco-Bertrandienne de la deuxième dinastie pré Naelienne.
Le nez en l'air, il reluquait les frises tout là haut.

Quand il entendit une voix venue de... loin... Qu'est-ce que ça raisonnait !

Il passa le porche et découvrit une grande salle... énaurme... immense...
Et tout là bas, prêt de la petite voix, une p'tit bout d'bonne femme :

P'tit bout d'bonne femme a écrit:

Y a-t-il quelqu'un ?

Et la forme se recroquevilla sur la première chaise qui lui tendait son absence de bras.

Toucoule mit ses mains en entonnoir devant sa bouche :
Oui !
Moi !

Et il s'approcha pour voir de quoi est-ce que donc il s'agissait au juste.
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

Laureline.

Isam cheminait sur la pointe des chausses dans les rues de Saint Bertrand. Les remèdes de Godfrey avaient soulagés ses maux mais ses pieds étaient encore sensibles. Elle se rendait au dispensaire afin d'y entreposer les pots qu'il lui avait confié pour soigner divers maux qui frappaient la gente féminine.

Arrivée à destination, elle entra dans la demeure qu'elle avait quelque peu délaissée avant de partir prendre quelque repos auprès des soeurs.
Elle y retrouva Toucoule qui parlait à une personne qu'elle ne dustingua pas de suite. s'approchant un peu plus, elle vit Aubade blanche comme un linge assise telle une recluse sur une des chaises de la salle d'avant soins.

Bonjour vous deux, quel plaisir de vous retrouvez en cet endroit.
Aubade ? Tu vas bien ? Je te trouve petite mine ma belle, Ton Antoine a vaincu la bête, tu devrais être rassurée....
Je pose ces pots dans la salle à côté et vous allez me dire ce qui vous amène ...
Qui vient avec moi ?

Aubade

Aubade entendit comme des voix lointaines, essayant de rester assise sur la chaise.

Elle reconnut son ami Toucoule qui s'approchait et essaya de lui sourire.
Elle murmura d’une pauvre voix
Ah Touc, je ne sais pas ce qui m'arrive, je ne me sens pas bien depuis quelques jours.

Elle entendit la grande porte s’ouvrir et vit entrer la belle Isambour.
Isam, je suis venue car j’ai quelques vertiges depuis quelques temps au point de m’être évanouie deux fois aujourd’hui. Et quand je me lève le matin, j’ai l’estomac tout retourné.
Aurais-tu un remède pour moi ?

Citation:

Qui vient avec moi ?

Oui moi je veux bien, si tu me donnes le bras, je viens avec toi
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Laureline.

Isam écouta Aubade et la description de ses symptômes, vertiges et évanouissements, nausées au réveil...il pouvait y avoir de multiples raisons à ceci et il lui fallait en savoir davantage afin soit de pouvoir l'aider ou la diriger vers un médecin assermenté.

Touc veux tu bien m'aider à la soutenir qu'elle ne tombe pas à nouveau, je vais l'installer à côté et avoir une petite conversation avec elle. Tu me diras ensuite ce qui t'amène.

Aubade confortablement installée, Isam ferma la porte indiquant à Touc qu'elle le verrait après et vint se poster devant son amie, approcha une chaise et lui prit la main qu'elle trouva bien frissonnante.

A nous deux ma toute belle...Elle lui sourit et poursuivit.
Dis m'en plus. Depuis combien de temps ces vertiges ? Surviennent ils toujours au même moment de la journée ? Sont ils accompagnés de maux de tête ? Sens tu ta nuque se raidir ? Ton champs de vision se rétrécir ?

Aubade

Aubade apprécia la main douce et chaude de son amie. Elle était rassurée quand elle était à côté d'elle.

Non non rien de tout ça simplement, des nausées arrivent sans prévenir dans la journée, et puis la tête me tourne et je m'évanouis parfois.

J'espère que ce n'est point grave ??
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Toucoule

Toucoule vit arriver Isam.

Et naturellement.. les deux filles de papoter...

Ben bien sûr que je vais soutenir Aub.
Faudrait pas la casser.

Sinon ce qui m'amène ?
Et bien j'ai entendu parler de pots remplis d'un tas de trucs agréables à manger, voir à boire.
C'est vrai ?

Toucoule regardait du coin de l'oeil l'Aub vacillante, en attendant la réponse d'Isam.
Mais le docteur Toucoule avait son avis sur la question, évidemment !
N'était-ce pas tout simplement un syndrome post oursique aigü ?
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

Laureline.

Des trucs à manger ....enfin ....je m'occupe d'elle et ensuite on en reparle mais si tu fais référence aux pots de godfrey et bien ....

Elle ne peut terminer et s'éloigne en riant

Attends moi ici, sers toi un verre d'hydromel, il y en a dans le cabinet à côté

Repart riant de plus belle

Toucoule

Toucoule ne put s'empécher de hausser les épaules.
C'est bien un truc de filles ça.
Tu arrives en sauveur sur ton blanc destrier...
Et elles, elles te laissent en plan...
Va donc te pitorcher pendant que nous on cause à côté...
Pfff !

J't'en foutrais moi tiens des sauveurs comme moi !

Prenez votre temps hein ?
La bouteille est pleine...
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

Laureline.

Reprend sa discussion avec Aubade ...pensant bien connaître la source d'une telle pâleur et de ses maux répétés...

Non rien de grave selon ce que tu me dis là...plutôt même une bonne nouvelle si tu n'as point eu de menstrues depuis plus d'un mois ma toute belle... Je crois bien que tu vas faire d'Antoine à la fois un époux et un père...

Aubade

Aubade sentit son coeur bondir dans sa poitrine !!
un bébé ?? Elle s'en doutait un peu mais n'était pas sûre du tout !!

D'un coup, elle se sentit mieux et embrassa bien fort son amie Isambour qui était la première à savoir.

Elle alla rejoindre Toucoule et le vit un peu furieux de se retrouver tout seul devant sa bouteille, en train de se morfondre un verre ou deux... à la main

Touc !!! je vais avoir un petit bébé !!!!! Elle se jeta à son cou et lui plaqua deux gros bisous sur ses joues.
Je suis si heureuse !!!!!

Elle le regarda malicieusement Merci mon ami d'avoir volé à mon secours....
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Toucoule

Toucoule vit une Aub complétement transformée se ruer sur lui.
Un quoi ?
Un bébé ?

Une idée folle passa tel un éclair dans sa tête qui commençait à être embrumée par le médicament préconisé par Isam...

Ce bébé d'ours... serait-il poilu ?
Avec une fourrure toute rose ?

Ben Aub,
Tu fais plaisir à voir là !

Ca fait toujours cet effet là ?
C'est génial...
Je vais le conseiller en salle des "condoléances" moi ça !
Cessez la politique !
Faite des bébés !

Toucoule rit, ému.. et embrassa Aub sur les deux joues... et se recula pour admirer la transformation...
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

Laureline.

Isam n'eut pas le temps de réagir que la future maman était déjà dehors et annonçait à Toucoule la grande nouvelle !!!
Elle sourit entendant la réplique de Toucoule à l'annonce et se dit que cette idée était à creuser....

Bon on va arroser çà , enfin si Toucoule n'a pas tout bu déjà !!!

Kachina

Quelques jours plus tard : 7 septembre de l'an de grâce 1458

Les jours avaient passé, apportant avec la fin du mois d’aôut de sombres nuages sur le comté d’Armagnac.
Ceux à qui le peuple avait confié le pouvoir s’en étaient montrés indignes. Le castel avait été dévalisé, les coffres pillés et des batailles avaient fait rage pour reprendre les murs.

Kachi songeait aux derniers événements en préparant la grande salle pour les blessés qui ne tarderaient pas à rentrer.
Des paillasses avaient été posées à même le sol. La pièce avait été auparavant lessivée à grande eau et aérée.

Un grand réchaud en bronze , surmonté d’une marmite pendue à une crémaillère restait constamment allumé. Il fournirait l’eau chaude en cas de besoin.

Elle s’affairait, ses longs cheveux relevés en un chignon composé de tresses, et de rubans bleus, renouant parfois son long tablier sur sa jupe de toile.
Tout devait être prêt pour accueillir les malheureux .

Kachi se sentait démunie et seule. Aubade au monastère et Isam…..Isam, partie à tout jamais.
Théa bataillant quelque part , peut-être en route , sur le chemin du retour, qui sait ?

Et les hommes ? Les hommes se souciaient de se battre et puis c'est tout...

Découragée, elle essuya du revers de la main, la sueur qui lui coulait sur le front, releva une mèche de cheveux échappée de sa coiffure et commença à découper des bandages dans un vieux jupon .
On manquait de tout ici. Mais surtout de bras….

Le chat se frotta dans ses jambes, réclamant des caresses . Elle le prit dans ses bras , frottant sa joue contre le pelage du chat.

- Minuit ! Que va devenir l'Armagnac ?
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Eclipsel

Eclipsel arriva ce matin 19 septembre en l'an de grâce 1458 si ensoleillée en se tenant le bas du ventre et en sueur.
"Aux secours aidez moi, je viens de perdre les eaux"
Elle vit deux personnes la prendre par les épaules et l'allongée sur une paillasse et lui essuyer le front et lui dire :
"Vous inquiétez pas on est là, tout va bien se passer"
Elle se sentie rassurée mais une nouvelle contraction arriva s'en suivie bien d'autres...

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Toucoule

Toucoule vit un groupe entrer, soutenant un individu qui avait certainement trop bu.
Intrigué, l'air de rien, il tendit l'oreille en toute discrétion.

"Vous inquiétez pas on est là, tout va bien se passer"

Toucoule n'en revenait pas !
Etait-ce possible que le conseil comtal vienne officier en l'hospital de Saint Bertrand ?

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Drôle de merle, donc moqueur
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Eclipsel

Eclipsel vît deux soeurs arriver pour la soutenir juste avant de voir le mot de l'enseigne dispensaire...
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Aubade

Aubade sortit de la taverne en se tenant un peu la tête. Elle avait un peu bu oh juste un peu, mais elle n’aurait pas dû !!!!!!!
Elle avait passé une excellente soirée avec ses amis et rentrait chez elle se reposer.
Elle entendit des bruits étouffés en passant près de l’Hospital et se dit qu’à cette heure là ce n’était pas normal. Quelqu’un se serait-il blessé ?
Elle hâta le pas, monta les escaliers deux à deux, c’est vrai qu’avant elle les montait quatre à quatre, mais là vu son état elle n’y arriva pas, et poussa la grande porte pour entrer.

Toucoule???? Que se passe-t-il ici ??

Elle entendit des cris provenant du bout du couloir et courut. Elle vit Ecli allongée et deux sœurs auprès d’elle.

Ecli !!!! Ça y est le bébé va arriver ??

Aubade tournait en rond ne sachant plus quoi faire.
Elle courut rejoindre Toucoule

Touc, c’est Ecli, elle va avoir le bébé !!!! Vite va appeler Kachi s’il te plait

Toujours en courant, elle rejoignit la future maman.

On est là ma belle, tout va bien se passer.
Elle lui prit la main et lui caressa le visage avec un linge mouillé.

Courage, tu vas avoir un magnifique bébé, il est presque là !!!

Aubade se tourna vers les sœurs un peu angoissée

Hein mes sœurs ?? Tout se passe bien ?? Le bébé arrive ?
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Toucoule

Toucoule vit arriver Aub passablement... éméchée.
Pfff ! Ces périodes d'alerte, ça vaut rien pour la sobriété publique.

Et Aub qui chantait... non qui criait...
Quoi ?

Touc, c’est Ecli, elle va avoir le bébé !!!! Vite va appeler Kachi s’il te plait

Un bébé ? LE bébé ?

Houlala !
Et elle est saoule en plus ?

Kach ! Kach ! Kach !
Y a l'bébé d'Ecli qui veut sortiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir !
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Drôle de merle, donc moqueur
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Eclipsel

Eclipsel vît son amie Aubade a côté d'elle et se sentie rassurée mais en entendit un messire qui beuglait quelque part^^.

"Coucou Aubbbb" souffla t'elle

Elle eut pas le temps de réagir qu'une autre contraction arriva à nouveau.
Elle cria puis poussa à nouveau en se soulevant puis retomba effouflée.
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Kachina

Alanguie dans les bras de Joran, au fond de la tanière, Kachi savourait l'instant de leurs retrouvailles.
Elle suivait du bout des doigts le rayon de soleil qui jouait sur la peau nue de son amant.
Blottie tout contre lui, elle reprenait son souffle, l'écoutant lui raconter sa retraite, tandis qu'elle lui relatait à son tour, l'interdiction à tous les habitants de Saint Bertrand de quitter la ville ou d'y rentrer sans autorisation......

Des hurlements venus du dispensaire la tirèrent de la quiétude dans laquelle elle baignait. Elle reconnut la voix de Touc :

" - Kach ! Kach ! Kach !
Y a l'bébé d'Ecli qui veut sortiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir ! "

Se relevant d'un bond, elle enfila prestement, ses dessous et ses chausses, laça sa chemise et lissa sa jupe de toile.

- Corne de bouc ! C'est Ecli !
Oh non ! ............J'avais dit pas aujourd'hui !

Après un dernier regard sur Joran , elle courut dans la rue, échevelée, ses pas battant le pavé, répondant d'un signe bref aux enfants qui la récriaient, attendant les noisettes qu'elle ne manquait jamais de leur donner.

Poussant la porte du dispensaire, elle arriva au chevet de sa brune amie, se pencha près d'elle :

- Bon, j'ai aidé à mettre au monde, Isabel, Roxanne, Ambre et Lorenzo.
Et le tien , comment il s'apellera ma belle ?

Lui caressant doucement le front, elle lui murmura doucement :

- Belle journée pour faire un enfant !
Mais Tudieu, t'aurais pas pu attendre un peu , rhoooo !
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Eclipsel

Eclipsel fût très contente de voir arriver Kachi pas trop tôt se dit elle^^
Elle entendit kachi murmurer à son oreille

Citation:

- Belle journée pour faire un enfant !
Mais Tudieu, t'aurais pas pu attendre un peu , rhoooo !

Elle lui répondit en même temps qu'elle poussa

"C'est pas de ma faute si le bébé a décidé de sortir maintenant je contrôle pas ce domaine^^"

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Kachina

C'est vrai que dans ce domaine , la brune ne contrôlait pas.

Kachi eut à peine le temps de se laver les mains et de passer un tablier . A peine eut-elle noué ses cheveux, les glissant sous une coiffe de coton blanc, que les contractions se rapprochèrent.

- Serre moi la main , ma douce ! Courage, on y est presque ! Souviens toi que tu es une brune de Lectoure ! Allez ! Vas-y !

Kachi grimaça en sentant les ongles d'Ecli se planter dans la paume de sa main, mais la brunette était vaillante et courageuse et elle se plaignait peu.

Encore une fois, Kachi, entourée d'Aubade, au bord de l'évanouissement et de Touc, pour une fois muet comme une carpe, reçut entre ses mains , une nouvelle vie.

Un petit être parfait et vagissant, aux yeux lumineux et bleus semblables à ceux de sa maman fit son entrée en ce monde , ce dimanche 19 septembre de l'an de grâce 1458.

- Ecli, ma belle , regarde ton enfant ! C'est un garçon, un magnifique garçon.
- Hum, ces cheveux châtains, ils me rappellent un bel homme que j'ai bien connu !

Kachi posa doucement le nouveau né sur le ventre de son amie.

- Je suis heureuse d'être à tes côtés ma belle Ecli !

Caressant délicatement la joue de l'enfant, elle lui murmura tendrement :

- Bienvenue en Armagnac petit prince ! Moi, c'est Kachi !
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Toucoule

Toucoule qui s'était éloigné devant le remue-ménage, se rapprocha et murmura.

Salut bonhomme.
Moi c'est Touc.
Bienvenue chez toi.

Tu t'appelles comment ?
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

Eclipsel

Eclipsel serra la main de Kachi et enfonça ses ongles dans le bras de Aub à la dernière poussée
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Aubade

Aubade essayait de ne pas paraître morte de peur. Elle était blanche, mais les ongles dans son bras la firent sursauter.

Aubade poussa un cri.

Ecli !!!! le bébé est sorti pourquoi tu enfonces encore tes ongles ?
Elle regarda les grosses traces rouges sur son bras.

Mais qu'il est beau ce bébé !!!!!! et quelle voix dis donc !!!

Elle s'empressa de l'entourer d'un linge et l'emmena délicatement dans la salle d'à côté.
Elle avait déjà préparé une bassine et comme si elle touchait de la fine porcelaine, se mit à le laver.
Une fois séché et tout propre, elle le mesura
mmhhh petit bonhomme tu es grand tu sais !!! 51 centimètres !!
Elle le prit ensuite avec une infinie délicatesse et le pesa ohhh mais dis donc 3 kilos et demi tu es un magnifique petit homme toi

L'enfant hurlait toujours et Aubade ne savoir plus trop quoi faire pour le calmer. Elle le prit dans les bras et lui chantonna une chanson tout en caressant doucement ses petites joues.

Bon allez, il faut maintenant que je te ramène à ta maman, tu dois avoir faim.
et puis je voudrais savoir comment tu t'appelles moi......
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Eclipsel

Eclipsel pris son magnifique petit garçon dans ses bras.

Fatiguée mais heureuse que tout se soit bien passer car en vérité elle avait eu peur de le perdre comme le premier.

Elle murmura

"bienvenue mon ange"

Lui donna un doux baiser sur son front et y posa sa joue

Puis lui donna le sein et il s'endormit dessus
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