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[RP] HOSPITAL des Hospitaliers de St Jean - dispensaire

Sidonie, incarné par Kachina


La vieille accoucheuse ne quittait pas des yeux celle qui avait dit s'appeler Théa. Ainsi, le destin lui faisait signe à l'automne de sa vie.

Elle jeta son regard délavé, embrumé par la fièvre dans les yeux verts de la brunette.

Aurore, nul doute permis............ elle avait en face d'elle les yeux d'Aurore.

Tendant la main vers l'autre jeune femme, délaissant un instant Théa, elle demanda :


- Vous êtes Kachina ?

Et puis à bout de forces, elle laissa sa tête retomber sur la couche où l'avaient étendue les deux jeunes filles.

- Aurore, et Royce, ils s'aimaient tant ..................leurs jumelles......Oh mon Dieu, je dois vous raconter......
Thea16
Théa toujours au chevet de la vielle femme ,passa la main sur son front et sentit la fièvre .
Elle prit le linge humide ,le rinça a l'eau froide avant de le reposer sur son front .
Inquiète pour sa santé ,elle l'écouta parler en lui tenant la main :

- Vous êtes Kachina ?
Aurore, et Royce, ils s'aimaient tant ..................leurs jumelles......Oh mon Dieu, je dois vous raconter......


-Kachi ? Vous connaissez Kachina ?

Théa avait sentit qu'elle avait quelque chose a leur révéler ,elle semblait les connaître .

-Je vais la chercher ,Kachina est ici a Saint Bertrand ,j'en ai pas pour longtemps ,reposez-vous

Elle regarda Aubade inquiète et lui dit:

-Oui ,on dirait qu'elle me connait et qu'elle a quelque chose a nous dire .
Prépare-lui une tisane ,s'il te plait ,ça lui fera du bien ,et reste la ,le temps que je revienne ,je me dépêche .


Théa sortie en courant dans les rues de la ville à la recherche de Kachi

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Amolon
Amolon, après un combat contre Badiane, d'où il est ressorti perdant avec un grande incompréhension, c'était dit qu'il devait allé a l'hôpital pour panser les quelques blessures qu'il avait, et pour voir sa raison de vivre aussi ^^

Amolon arriva a l'hôpital en boitillant, sa cheville l'avait un peu fait souffrir lors de ce combat....Et il fallait arranger ça avant le départ de Bretagne, sinon Amolon en connaissait qui n'allait pas être très content...

Amolon entra dans une salle sombre et peu accueillante, qui devait être une sorte de salle d'attente. Amolon s'installa sur une chaise et regarda autour de lui. La pièce n'était pas très grande, même petite et il y a avait quelque chaise..

Amolon entendit dans une autre pièce le hurlement de plusieurs personnes...Des cris de femmes...Il y en avait trois...Amolon essaya d'écouter mais les cris s'arrêtèrent. Amolon attendit donc que l'on vienne le voir...
Kachina
Elle arriva en courant, Théa lui ayant parlé de cette vieille femme malade qui les réclamaient toutes deux.
Cette histoire semblait étrange. Pourquoi elle et pourquoi Théa ?

A peine, prit -elle le temps de saluer Amolon visiblement blessé après son tournoi en lice. Théa la suivait, elle allait prendre soin du jeune homme.

Elle entra dans la pièce où gisait la vieille dame, veillée par Aubade, assise à son chevet. A son tour, elle s'approcha, prenant la main de la malade dans ses mains.


- Aubade, il nous reste du tue la fièvre ? Il faudrait lui en donner un peu !

Puis s'adressant à la gisante, elle lui murmura doucement :

- Je suis Kachi, Dame........... Kachina !
Vous m'avez fait mander ?

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Sidonie, incarné par Kachina
Les mêmes yeux, la même forme du visage. Elle ressemblait trait pour trait à Aurore. Dans le coeur de la vieille femme, plus aucun doute ne pouvait subsister. Il lui fallait parler. Elle n'avait plus beaucoup de forces. Le temps était compté....

- Aurore, elle te ressemblait.
J'étais sa nourrice, je l'ai vue naître. Je l'ai vue grandir et devenir une femme.
Quand son ami d'enfance, celui qu'elle aimait depuis toujours, s'est détourné du droit chemin, lassé de tant d'injustices et de misère, elle l' a suivi . Acceptant pour lui, une vie d'errance et de fuite.
Ils s'aimaient plus que tout. Jamais on ne vit plus beau couple Lui, si fier, si ténébreux, et elle toute en douceur et gaieté. Aurore était ta mère Kachina ! Votre mère ! et Royce ..................


Tendant la main pour effleurer la joue de Kachina, afin d'atténuer la dureté de ses révélations.

- Royce était le chef des Fils de la Nuit. Le plus important groupe de brigands que le comté ait jamais connu.
Ton père............................Votre père , est mort pendu , au bout d'une corde....

C'est moi qui vous ai mises au monde Théa et toi. Théa est ta soeur , Kachina ! Ta jumelle !
Sidonie, incarné par Kachina


La vieille femme continua son récit, d’une voix faible, s’arrêtant parfois pour reprendre son souffle, ne quittant pas du regard Théa et Kachina.

Elle raconta aux jeunes filles l’amour fou d’Aurore et Royce, la révolte de ce dernier quand le seigneur avait brulé la modeste chaumière de ses parents parce qu’ils n’avaient pas payé les taxes.
La bande de brigands qu’il dirigeait d’une main de fer, un groupe d’amis soudés, unis.

Et Aurore qui l’avait suivi dans sa vie d’aventures.

Histoire d’amour et de passion jusqu’à cette nuit du 19 février, quand Sidonie avait été appelée pour aider la jeune femme à mettre au monde deux petites filles.

Deux fillettes différentes bien que jumelles mais semblables par leur regard émeraude, celui de leur mère.
Elles tenaient leurs cheveux bruns couleur châtaigne de leur père.

Cette nuit là, tout avait basculé.


Alors que Sidonie langeait la petite Théa, attendant l’arrivée de Royce prévenu par des amis de la naissance de ses filles, les soldats avaient soudain fait irruption dans la cabane de berger qui leur servait d’abri, dans un coin de la montagne.
Le refuge avait été découvert.

Sidonie avait eu le temps de s’enfuir, emportant Théa avec elle.
Elle l’avait confiée à une famille de paysans braves et honnêtes.
Les soldats avaient emmené avec eux Aurore, abandonnant là , Kachina, sans pitié pour le nourrisson.

Aurore était morte en prison, de chagrin et d’épuisement. Sidonie avait su par des amis du couple que Royce, arrivé trop tard pour sauver sa famille n’avait trouvé qu’un bébé hurlant dans la nuit : Kachina.

Nul ne l’avait revu, bien qu’on entende toujours parler de ces attaques en forêt contre les parvenus du comté ou les corrompus.
Et puis un jour, un bien triste jour, bien des années plus tard, on l’avait pendu sur la grand place de la capitale avec nombre de ses amis.

Sidonie avait veillé sur l’enfance de Théa de loin pour ne pas attirer l’attention sur la fillette.
Théa grandissait, vive et gaie aussi belle que sa mère, aussi fière que son père.
Elle revoyait le rire de la fillette quand elle rentrait de l’étang, des grenouilles prisonnières du bas qu’elle avait retiré pour les prendre. Mais un jour, les paysans qui prenaient soin d’elle avaient quitté le village, cherchant des terres plus fertiles.

Et Sidonie avait ainsi perdu toute trace des jumelles….Jusqu’à ce jour…
.

- Vous êtes sœurs , jumelles !
Kachina
Au fur et à mesure, que les paroles de la vieille femme pénétraient l’esprit de Kachi, celle-ci sentait la tête lui tourner.

Partagée entre le bonheur de savoir que Théa était sa vraie sœur, sa jumelle.
Tout s’expliquait, tout prenait forme .
Cette attirance depuis toujours, leur complicité. Elles étaient si proches qu’elles se comprenaient parfois d’un simple regard, d’un simple mot.
Bonheur donc, assombri par ces images qui défilaient dans sa tête, tournant dans une course folle, la faisant chanceler.

Tout lui revenait. Toute cette partie de ce passé enfoui en elle depuis longtemps. Une petite fille dans les bras d’un homme qui la porte et la fait tourner. Un arc qu’il lui tend, ses mains qui la guident vers la cible. Cette dague qu’elle porte toujours sur elle.
Leurs rires, les longues absences de son père, ses silences aussi. Ce regard sombre parfois quand il lui parle de sa mère. Ce chat qu’il lui offre ce dernier soir, avant que les soldats le prennent. Le groupe emprisonné, démantelé.

Et puis, elle , seule, ce terrible jour d'hiver , parmi la foule, sur la place du marché de la capitale, en haillons au milieu des gueux dévorés de curiosité, pour ne pas attirer l’attention.

Le chat qu’elle tient contre elle.
Elle, figée, glacée, impuissante.
Lui, son père, si beau, si fort, qui marche à la mort en chantant .
Son ami PetitPierre, qui fait partie des condamnés .La foule excitée, réclamant le spectacle, les crachats, les quolibets.
Les lèvres qu'elle mord au sang pour ne pas hurler, le courage qu'elle puise au fond d'elle pour jusqu'au bout rester digne, à son image.

Et puis les yeux de son père, vrillés aux siens, l’adieu muet et puis la fin.

Ensuite, elle avait couru au hasard dans les bois, sur les chemins et au matin , folle de douleur et de haine, échevelée, frissonnant dans le froid de l’hiver.
Elle s’était retrouvée à Lectoure dans l'aube blafarde, ayant perdu la mémoire .
Ayant tout oublié.
Elle avait continué de vivre, ne comptant que sur elle, travaillant dur .

Et là , aujourd’hui, elle retrouvait sa vie, son passé. Royce, et Aurore. Théa. Elle avait une famille.

Et plus que tout, plus fort que le passé, elle avait un Amour, venu de nulle part mais fait pour elle : Joran !

Elle pressa la main de la vieille femme :


- Tout va bien Sidonie, tu m'as redonnée une famille ! Merci !

Et Kachi et Théa, veillèrent la vieille accoucheuse, jusqu'à ce que celle ci dans un sourire apaisé rende son dernier souffle...
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Amadeus0
Il était de retour en ville et passa dès que possible par l'hospice pour voir si l'on avait besoin de ses services. Son absence avait été longue, mais son coeur pensait toujours à son amie damejeanne. Elle lui manquait une des rare personne avec qui il avait eut un vrai échange d'idée, une femme exceptionnelle. Il n'avait pas fait son deuil de son amie.

Il arriva dans une salle ou se trouvait Damoizelle Kachina, et une autre jeune fille. il les salua et leur demanda si elles avaient besoin de lui.
Dans le lit une femme très âgée était étendue, il la regarda et il vit qu'elle était morte, il fit les signe de croix et la bénie, ne sachant si elle était baptisée ou pas, mais enfant de Dieu certainement.


Que son esprit retourne à Dieu et qu'Il l'accueille avec bonté, lui donnant le bonheur qu'elle n'a pas eut sur cette terre. Je suis certain que près de Lui elle va connaître le vrai bonheur, mes damoizelles, ne soyez pas triste pour elle c'est une autre dimension, une autre forme de vie, alors chantons le très-Haut.
Il entama un cantique au Seigneur le Psaume 113.

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Aubade
Aubade n’allait pas bien depuis quelques jours, même son Antoine était anxieux de la voir ainsi et avait décidé d’aller à l’Hospital expliquer ce qu’elle ressentait.

Elle espérait y trouver quelqu'un qui voudrait bien l’aider et lui donner une potion pour qu’elle aille mieux.

Arrivant devant le bâtiment, son cœur se mit à battre plus vite, elle pensa à sa sœur.

Elle monta les marches et entra dans la grande salle.


Y a-t-il quelqu'un ?

Elle s’assit sur la première chaise qu’elle trouva et se sentit devenir blanche et eut peur de s’évanouir.
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Toucoule
Toucoule passant devant le grand bâtiment, admirait l'architecture gréco-Bertrandienne de la deuxième dinastie pré Naelienne.
Le nez en l'air, il reluquait les frises tout là haut.

Quand il entendit une voix venue de... loin... Qu'est-ce que ça raisonnait !

Il passa le porche et découvrit une grande salle... énaurme... immense...
Et tout là bas, prêt de la petite voix, une p'tit bout d'bonne femme :


P'tit bout d'bonne femme a écrit:
Y a-t-il quelqu'un ?


Et la forme se recroquevilla sur la première chaise qui lui tendait son absence de bras.

Toucoule mit ses mains en entonnoir devant sa bouche :

Oui !
Moi !


Et il s'approcha pour voir de quoi est-ce que donc il s'agissait au juste.
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
Laureline.
Isam cheminait sur la pointe des chausses dans les rues de Saint Bertrand. Les remèdes de Godfrey avaient soulagés ses maux mais ses pieds étaient encore sensibles. Elle se rendait au dispensaire afin d'y entreposer les pots qu'il lui avait confié pour soigner divers maux qui frappaient la gente féminine.

Arrivée à destination, elle entra dans la demeure qu'elle avait quelque peu délaissée avant de partir prendre quelque repos auprès des soeurs.
Elle y retrouva Toucoule qui parlait à une personne qu'elle ne dustingua pas de suite. s'approchant un peu plus, elle vit Aubade blanche comme un linge assise telle une recluse sur une des chaises de la salle d'avant soins.


Bonjour vous deux, quel plaisir de vous retrouvez en cet endroit.
Aubade ? Tu vas bien ? Je te trouve petite mine ma belle, Ton Antoine a vaincu la bête, tu devrais être rassurée....
Je pose ces pots dans la salle à côté et vous allez me dire ce qui vous amène ...
Qui vient avec moi ?
Aubade
Aubade entendit comme des voix lointaines, essayant de rester assise sur la chaise.

Elle reconnut son ami Toucoule qui s'approchait et essaya de lui sourire.
Elle murmura d’une pauvre voix

Ah Touc, je ne sais pas ce qui m'arrive, je ne me sens pas bien depuis quelques jours.

Elle entendit la grande porte s’ouvrir et vit entrer la belle Isambour.
Isam, je suis venue car j’ai quelques vertiges depuis quelques temps au point de m’être évanouie deux fois aujourd’hui. Et quand je me lève le matin, j’ai l’estomac tout retourné.
Aurais-tu un remède pour moi ?


Citation:
Qui vient avec moi ?


Oui moi je veux bien, si tu me donnes le bras, je viens avec toi
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Laureline.
Isam écouta Aubade et la description de ses symptômes, vertiges et évanouissements, nausées au réveil...il pouvait y avoir de multiples raisons à ceci et il lui fallait en savoir davantage afin soit de pouvoir l'aider ou la diriger vers un médecin assermenté.

Touc veux tu bien m'aider à la soutenir qu'elle ne tombe pas à nouveau, je vais l'installer à côté et avoir une petite conversation avec elle. Tu me diras ensuite ce qui t'amène.

Aubade confortablement installée, Isam ferma la porte indiquant à Touc qu'elle le verrait après et vint se poster devant son amie, approcha une chaise et lui prit la main qu'elle trouva bien frissonnante.

A nous deux ma toute belle...Elle lui sourit et poursuivit.
Dis m'en plus. Depuis combien de temps ces vertiges ? Surviennent ils toujours au même moment de la journée ? Sont ils accompagnés de maux de tête ? Sens tu ta nuque se raidir ? Ton champs de vision se rétrécir ?
Aubade
Aubade apprécia la main douce et chaude de son amie. Elle était rassurée quand elle était à côté d'elle.

Non non rien de tout ça simplement, des nausées arrivent sans prévenir dans la journée, et puis la tête me tourne et je m'évanouis parfois.

J'espère que ce n'est point grave ??
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Toucoule
Toucoule vit arriver Isam.

Et naturellement.. les deux filles de papoter...


Ben bien sûr que je vais soutenir Aub.
Faudrait pas la casser.

Sinon ce qui m'amène ?
Et bien j'ai entendu parler de pots remplis d'un tas de trucs agréables à manger, voir à boire.
C'est vrai ?


Toucoule regardait du coin de l'oeil l'Aub vacillante, en attendant la réponse d'Isam.
Mais le docteur Toucoule avait son avis sur la question, évidemment !
N'était-ce pas tout simplement un syndrome post oursique aigü ?

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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
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