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[RP] La place de Tournai

--L_eclaireur




La place de Tournai avait une forme peu commune. Elle n’était pas rectangulaire ou carré comme la plupart des places. Non. La place de Tournai était triangulaire.


La place était le siège de divers marchés. Les grandes foires de mai et septembre attiraient chaque année un nombre considérable de marchands étrangers. La place s’agitait alors, des senteurs, des couleurs, des bruits emplissaient ce lieu.

Mais outre sa fonction commerciale, la place servait également de réunion et d’espace pour diverses manifestations tantôt tragiques tantôt ludique. On y voyait des scènes de ménage, des vols à la tire, mais également troubadours ou spectacles de marionnettes.
De temps en temps la place était lieu de fête ou tenait lieu à divers concours. Une estrade était alors confectionnée rapidement. Les tournaisiens étaient très prompts à faire la fête et à percer des futs de bière.
De temps à autre, on avait droit à des exécutions. Un excommunié à brûler, un pilori pour les récidivistes de trouble à l’ordre public…


De nombreux bâtiments plus ou moins importants entouraient la place de Tournai. On y trouvait tout d’abord l’église qui trônait majestueusement en face du beffroi.


A droite de l’église se trouvait une maison de taille imposante flanquée de deux tours. C’est la maison du porcelet ou hôtel du porc, qui doit son nom au porcelet en ronde bosse qui le couronnait. C’était un lieu ou les plus riches pouvaient organiser des fêtes et banqueter joyeusement.


Situé en dehors du périmètre de la grand-place, mais néanmoins à proximité, se dresse l’hôtel de ville ou halle des Consaux qui accueille les assemblées municipales.
Juste à ses côtés, la Tour des Six , nommée ainsi car les documents officiels de la ville y sont conservés sous la garde de six citoyens. Elle sert de dépôt aux archives communales (chartes mais également documents privés comme testaments, comptes, ventes…).



Le beffroi, haute tour permettant de voir les incendies et les ennemis approcher, fait face à l’église. Les cloches du beffroi peuvent signaler l’ouverture et la fermeture des portes de la ville, l’appel pour un rassemblement sur la place du marché pour faire une communication ou faire face au danger, signaler le début d’un incendie ou qu’une sentence va bientôt être exécutée.


Entre le Beffroi et la halle des Consaux se trouve la halle des Doyens des Métiers.
Dans cette halle se tenaient les assemblées des puissantes corporations. Les bannières de ces différentes corporations flottaient sur la façade de cette halle.



Lieu de vie, lieu de commerce, lieu d’échange, simple lieu de passage, la place était toujours animée pour le meilleur ou pour le pire.
Thealie
Son panier était bien lourd.
Théalie venait de faire des provisions. Par ce froid, qui sait si ils ne seraient pas bientôt tous bloqués par une montagne de neige...
Elle s'arrêta un court instant, la place était moins peuplée qu'à l'accoutumée, les gens préféraient rester bien au chaud chez eux près de l'âtre.
Au contraire, ses doigts bleuis par le froid commençaient à se rappeler un peu trop à son goût.
A peine ahanait-elle qu'un nuage se formait hors de sa bouche.
Transie de froid, elle commençait à trembler, ses chausses humides n'aidaient en rien à la réchauffer.

Malgré le peu de monde sur la place, elle se sentait espionnée. Comme si quelqu'un la suivait depuis un moment. Elle aurait préféré ne pas avoir ce mauvais pressentiment qui lui serrait la gorge.

Comme sur des charbons-ardents, elle reprit son chemin le plus vite qu'elle pouvait.

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Icarionnoste
Un tour sur le pavé. Un tour sur le pavé Tournaisien. Un tour sur le pavé Tournaisien et sa célèbre Place.
Après quelques semaines de vagabondages intensifs sur les routes Flamandes, découvrir les autres cités du Comté, le Flamoccitan se resédentarisait. Petit balade sur la place donc. Après les tavernes l'air frais du jour ne faisait pas de mal, aérer l'esprit, le corps, le reste ...
Un petit pas nonchalant, une dame, là bas, tête connue, elle, Théalie, elle en fait une drôle justement, de tête, elle a l'air, pensive, mais pas vraiment comme si elle pouvait penser à son fiancé, des pensées semble-t-il plus préoccupantes. Le pas s'allonge, de nonchalant il devient léger et plus distingué, il s'approche.
Ses cheveux volètent lentement dans l'air qu'il brasse par son petit trop, a cape traine au sol, boueuse et laissant entendre un crissement singulier, tissu versus pavé.
A portée.


-"Bonjorn dòna."


Avant d'entamer plus amplement toute conversation il attend de voir sa tête, d'un peu plus prêt, elle semble particulièrement ... ailleurs.
Au loin des enfants jouent sur la place, de futurs souleurs apparemment, une vessie de mouton, charmant spectacle, ça le fait sourire. Son visage s'ouvre, souriant seul et sans raison, il oublie sa presqu'interlocutrice.

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"On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal." - Machiavel
Thealie
Pensive, soucieuse, elle l'était quand...

Citation:
"Bonjorn dòna."

Elle sursauta. Un cri étouffé s'échappa de ses lèvres. Une main sur le cœur, elle se traita intérieurement d'imbécile pour être aussi idiote et se mettre autant martel en tête.
Elle regarda le messire qu'elle avait déjà croisé auparavant qui avait son regard tourné vers *tourne son regard également* des enfants.
Un léger sourire apparu, les enfants.... Si seulement...

Histoire de sortir à nouveau de ses étranges pensées elle secoua sa main devant sa tête pour chasser l'air ou les mouches...

Un court instant de réflexion... Comment disait-il déjà ? Ah oui...


Bonjour Meneer.

Elle le regarda,un peu rassurée de voir une personne connue. Sa bonne humeur et sa tranquillité d'esprit revenaient. Si seulement elle pouvait arrêter de se faire peur inutilement.
Sa nuque la picotait toujours néanmoins, comme si un regard fixe l'observait de derrière. Elle ne pu s'empêcher de se retourner brièvement avant de reporter son attention sur le nouveau flamand ancien occitan.

Devait-elle poser une question bateau ? Elle songea à messire Toffie en taverne qui, un jour, lui avait fait signaler qu'elle posait toujours la même question bateau, dont lui même s'était servi peu de temps après... Ce qui est bateau pour les autres ne l'est pas forcément pour messire Toffie ! Voila ce qu'elle en avait déduit avec humour.

Un sourire vint éclairer son visage quand elle demanda :


Comment allez vous ? Vous vous faites à l'air flamand meneer ?

Ses doigts engourdis ne sentaient même plus le froid. Se disant que la conversation durerait peut être un moment, elle posa le panier à terre. Rapprochant ses doigts de sa bouche, elle souffla dessus pour les réchauffer quelque peu.
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--Luciel
Elle était la sur la place, telle une proie apeurée. Elle avait sentie le danger, intéressant...

Les mauvais coups il connaissait. La bourse de la donzelle semblait être pleine, les siennes aussi d'ailleurs. pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups ?
Il attendait dans une ruelle sombre.

Elle s'approche. L'excitation de la rapine l'aurait presque fait sortir trop tôt.

Bientôt. encore un peu de patience, elle sera à portée de main.

Mordiable, voila qu'un homme lui fait causette, le bougre ne perd rien pour attendre.

Seul contre deux il ne peut rien. Attendre et ne pas se montrer. On aviserait au moment voulu.
Icarionnoste
De la tension.
Il la sentait, mais n'y prenait pas vraiment attention, il ne se formalisait pas vraiment, il attendait, voir comme ça se passait, langoureux, lent. Il l'observe maintenant, lâche un sourire décontracté quand elle sursaute.
Il hoche de la tête affirmativement quand elle lui demande s'il s'acclimate. Pas très bavard ce matin. Il s'acclimate bien pourtant. Très bien même.

Il y prêtait attention. Elle semblait tendue comme un nerf. Elle observait, semblait bouillir de l'intérieur.
Les yeux calmes et plutôt doux de l'Occitan contrastés largement avec l'état actuel de la dame. Toute de tension vêtue. Il la regarde déposé son panier, courber le dos, lorsqu'elle se relève, dans un seul souffle, rapidement et à voix basse, souhaitant créer un espace conversationnel clos, sur cette place ...


-"Vous attendez quelqu'un dòna?"

Sa tête se penche sur le côté, ilregarde derrière elle comme pour appercevoir ce qu'elle souhaite voir.
Pas vraiment envie de déranger de la gêner, peut-être que celui qu'elle cherche se trouve être Théo, qu'elle a hâte de le retrouver. Pas envie de gêner.

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"On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal." - Machiavel
Thealie
Citation:
"Vous attendez quelqu'un dòna?"


Tout en suivant son regard qui déviait derrière elle elle se rendit compte qu'elle devait avoir l'air d'une folle.

Hummm. Non, pas vraiment. Je suis juste... nerveuse.

Devait-elle parler de ce qu'elle ressentait ? Cette impression de danger flottant quelque part sur la place était tenace.
Il la prendrait pour une folle si elle lui racontait cela.
Ne le connaissant guère, elle préféra se taire et se contenta d'une explication vague.


A rester ainsi sur place, elle avait encore plus froid. Grelottante et ne voulant pas attraper la mort elle reprit son panier et salua poliment son interlocuteur. La route était encore assez longue : d'abord la taverne pour y déposer quelques victuailles, ensuite la maison pour préparer un bon repas chaud.

Je suis heureuse de voir que vous vous plaisez en Flandres messire !
Excusez moi mais j'ai encore beaucoup à faire, je dois me rendre aux roses. Passez quand vous voulez ! Je vous offrirez volontiers une bonne chope de bière !


Un sourire crispée ornait ses lèvres rougies par le froid. Cette impression désagréable était bien vivace.
Elle se savait fantasque mais aujourd'hui cela dépassait l'entendement. Un bon thé amélioré la revitaliserait et lui rendrait toute sa tête.

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Piloulegrand
Il était tard , Piloulegrand ne pouvait pas dormir , malgré le froid , il suait , et décida , bien que , pauvrement vêtu , de s'aventurer sur la place , la nuit ...
Reflétée sur la neige , la lumière de la lune donnait une légère clarté à la place .
Personne n'y était , pas une signe de vie , même le chats devaient avoir trouvé refuge dans quelques maisons ou toitures , il marchait , en faisant craquer la neige , le long de la place , observant toutes les boutiques , dont presque aucune ne lui était familière , pauvre va nu pied qu'il était .
Apres deux heures sur cette place , à errer , et ressentit d'un coup le froid , qui , avant , ne l'avait même pas fait frissonner .
Piloulegrand repartit vers l'Eglise , où il demandait , chaque soir refuge pour la nuit ...
Icarionnoste
Il la dévisage. C'est malpoli. Très malpoli.
Mais il ne peut faire autrement en fait ... Il a cet air qui vient de loin, inspiration lente et progressive, manifestation physique édulcorée à l'ombre de ces cils battant langoureusement. Elle semble apeurée, il se demande si c'est lui. Il ne sait pas vraiment. Après tout ...

Elle semble avoir froid, elle part. Il la salue en silence de la tête et du regard. Elle part, il se retourne, sa silhouette décroit à l'horizon de ce jour de janvier. Quelque chose apeure ici, quelque chose rode dans les parages.
L'air froid et pourtant moite, moiteur du fauve, moiteur bestiale.
L'air est froid, froid dans le dos.

Une ombre là bas, dans le coin, que ... y aller? attendre? partir lâchement? Un coup d'œil vers l'église, Pilou s'y réfugie. Son regard retombe sur l'ombre, disparue, envolée ...


-"Merdà"
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"On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal." - Machiavel
--Luciel
La caillette avait finit de discuter. Les réjouissances allaient pouvoir commencer.
Tous ces muscles tendus, il attendait le bon moment.

Toujours dans la pénombre de la ruelle, des vêtements noirs, il se confondait parfaitement avec son environnement.
La voila. Il allait falloir faire vite et bien.

Quand elle passa devant l'entrée de la ruelle, il bondit, l'attrapa d'un bras pour l'emmener dans son antre d'obscurité tandis que de son autre main il étouffait les sons pouvant sortir de ses lèvres. Une chance pour lui elle ne lâcha son panier qu'une fois dans l'ombre de la ruelle. Aucune trace de son méfait sur la place, voila qui était pour le mieux.

La plaquant contre un mur de la ruelle, il eut vite fait de faire pression de sa lame de coutelas sur la gorge de la jolie jouvencelle.


Pas un bruit, sinon je t'égorge la godinette.

Précautions prises, il enleva la main de sa bouche et la fit descendre pour récupérer la bourse de la donzelle. Chemin faisant il ne pu s'empêcher d'effleurer le corps de la "belle de Tournai".
Un sourire pervers vint orner ses lèvres tandis qu'en la détaillant il transféra la bourse dans la poche de son mantel.
Thealie
A peine rassérénée de sa discussion avec l'ancien occitan qu'une vive douleur vint lui traverser le bras quand on le lui tordit.
Elle tourna la tête vers son agresseur : une ombre sortie de l'ombre.
A peine eut-elle le temps de laisser s'échapper un cri qu'une main vint se plaquer brutalement sur ses lèvres.

Elle était paniquée, terrorisée. Et dans ces moments ou normalement il faudrait réfléchir à une voie de secours, la panique empêchait toute idée d'effleurer son esprit. Ses doigts crispées jusqu'à présent lâchèrent le panier quand elle se retrouva projetée contre le mur.
Dans un vaine tentative de croire encore à sa bonne étoile elle songea que peut être Théo lui faisait une farce. La lame brillante sous sa gorge lui enleva tout espoir d'échappatoire.


Citation:
Pas un bruit, sinon je t'égorge la godinette.


Elle lut dans son regard qu'il avait déjà tué et n'hésiterait pas à nouveau. Elle cligna des yeux pour lui faire comprendre qu'elle avait compris. Elle ne crierait pas.
Une ou deux larmes s'échappèrent mais elle ne pleura pas plus. Elle ne voulait pas lui offrir ce spectacle.
Elle sentit sa main la caresser. Son corps se contracta voulant rejeter cette souillure.
Non pas ça. Qu'il la dépouille, lui prenne ses victuailles, l'égratigne, la laisse pour morte mais pas ça... Pas cette infamie...
Elle sentit le poids de sa bourse se délester. Ce n'était pas la seule chose qu'elle sentait.
L'excitation du brigand grandissait. Son sourire malhonnête ne pu que confirmer ce qu'elle pressentait contre sa cuisse.
Deux possibilités s'offraient devant elle : se laisser faire ou crier et certainement mourir.

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--Luciel
Il avait senti qu'elle n'avait aucune envie qu'on la touche. Quoi ? Elle dévoile ses charmes à un stupide concours et joue les prudes ensuite ?
Il savait qu'elle avait un promis, vus leur regards langoureux au moment du concours ça n'était un secret pour personne.

Mais il avait envie de jouer, ça l'amusait. Ce n'était pas dans ses habitudes pourtant. Lui son truc c'est le vol, pas abuser des femmes. Sauf quand elles sont d'accord ou qu'elles disent non alors que leurs yeux les trahissent.
Mais voila elle avait l'air d'une souris apeurée dans les griffes d'un chat et ça, ça éveillait ses sens.

Tout en pressant un peu plus son couteau il pencha sa tête vers son cou et respira son odeur. Pourquoi faisait-il ça ? il ne savait pas trop lui même mais une chose est sure ça effrayait sa proie.
Sans compter que son couteau avait fait une légère entaille sur son gracieux cou. Une petite trainée de sang commençait à apparaître.
Piloulegrand
La nuit avait été rude , mais le couvert de l'église abritât Piloulegrand .
Il avait finit sa journée de travail à la mine , il était fatigué et noir de crasse .
Seule une idée occupait ses pensés , se rincer , et passer boire à la taverne , pour détendre ses muscles tous contractés par une journée à piocher au fond d'un tunnel .

Il décida d'allonger un peu son chemin en passant par la place , histoire d'y rencontrer quelques personnes , et d'acheter son pain .
La place était déserte , rien ne venait perturber ce calme , il marcha quelques pas quand il entendit un petit bruit , étouffé , presque inaudible , il n'arrivait pas à en déterminer l'origine , il marcha , pendant de longues minutes , à l'affut de tout bruits , toute indication pouvant l'y mener , il n'était pas pressé , mais curieux...
Après une dizaine de minutes de recherche , quand il s'apprêtait enfin à renoncer et à continuer son chemin , il vit une ombre dans une ruelle , une ? Non deux , mais presque collées l'une à l'autre .
Il s'en approcha , discrètement , les bruits devenaient de plus en plus fort , des râles ? Des pleurs peut-être , il s'approcha de plus près , Piloulegrand appercevit alors un homme , tenant un couteau , sur la gorge d'une femme , il ne pouvait voir le visage d'aucune de ces personnes .
La femme semblait se débattre légèrement , résister , c'est alors qu'il comprit , un détrousseurs surement , qui s'était "attardé " sur sa victime , il s'en approcha de plus près , l'homme était armé , et semblait savoir ce qu'il faisait , Piloulegrand connaissait quelques rudiments de combats , enseignés par son père militaire , qui ne lui avaient jamais quitté l'esprit , et maintes fois sortit de périlleuses situations .
Il réfléchit quelques secondes , bah , qu'est-ce qu'il avait à y perdre , simple vagabond ?
D'un coup , il sauta sur l'homme , qui lâcha la femme et se jetant sur lui , tout deux ils roulèrent dans la neiges , le combat est confus , personne ne peut dire qui domine la situation...



edit pour correction de fautes et d'erreurs de style .
Thealie
La lame froide du couteau se pressait dangereusement sur sa gorge. Elle la sentit faire une entaille. Cette blessure lui permit de reprendre quelque peu ses esprits. Elle n'était pas perdue, il fallait juste réfléchir.

Elle frémit d'horreur quand il la "renifla". Comment pouvait-on faire ça ? Elle tourna la tête du côté opposé pour ne pas sentir son odeur corporelle pestilentielle.

Mais pourquoi n'avait-elle pas pris son épée ? pourquoi l'avoir laissée chez elle ? Se souvenir des rudiments de combat à main qu'elle avait appris dans l'armée. Elle s'était entraînée avec Théo également... Il fallait tenter, ne pas rester dans cette situation sordide.
Elle cogitait : si je lui prend son poignet rapidement et que je lui lance mon genou dans son bas-ventre ça devrait fonctionner.

Elle allait tenter le tout pour le tout quand elle vit une masse fondre sur son agresseur.
Elle en resta la les bras ballants ne sachant plus si elle devait aider ou fuir, rire ou pleurer.
Toute la tension retombait, mais il ne fallait pas attendre. Et si le brigand prenait le dessus ?

Dansant un pied sur l'autre, elle prit une décision : il fallait aider la personne venue la secourir.
La dans le coin, une planche de bois. De quoi assommer un gredin pris au dépourvu.

Les deux hommes étaient au sol, difficile d'assommer le bon sans blesser l'autre. Aussi attendit-elle le moment propice. Tout du moins elle aurait de quoi se défendre maintenant.

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--Luciel
Décidément la peur la laissait stoïque. Tant mieux. Il n'aurait pas trop à lutter pour atteindre son but.
Son parfum était enivrant, légèrement sucré. Il savait bien qu'il ne sentait pas la rose mais elle était la pour son plaisir et non l'inverse.

Il allait commencer à passer sa main sous sa houppelande quand une masse vint le percuter. Trop concentré sur sa tâche il en avait oublié de surveiller ses arrières.

Surpris, il avait lâché son couteau. Grave négligence de sa part.
Il se retrouva sur le sol, les rôles inversés.
ça commençait à sentir le roussi, le bruit de la bagarre allait alerté d'autres personnes. Le bougre était assez costaud mais rien qu'il ne puisse arrêter.
Un coup d'œil à la godinette et il comprit qu'il ne fallait pas rester dans le coin. Elle avait dans la main une planche de bois prête à l'assommer.

Il assena un violent crochet du droit à son assaillant qui ne fut pas mis hors d'état mais qui tout du moins lui permit de se débarrasser de lui assez longtemps pour se relever.

Il s'empara de son couteau juste à côté de lui, cadeau de son paternel fier de son rejeton qui suivait ses traces. il observa ses deux opposants ne sachant s'il devait fuir ou s'amuser encore un peu.

il entendit alors des bruits de pas sur la place, certainement des badauds qui avaient entendu la bagarre. il regarda alors fixement le baguenaud qui avait sauvé la donzelle et avec un sourire en coin lui dit :


T'as de la chance toi ! Mais Luciel ne t'oubliera pas !

Puis tournant un regard vers la donzelle :

Ni toi d'ailleurs.

Lançant un rire sardonique, il s'enfuit à travers les ruelles qu'il connaissait comme sa poche.
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