Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP] Deviendre une princesse, c'est quand même pas facile.

Blanche_
Elle descend les escaliers dans une vitesse folle. Son coeur bat la chamade. Heureuse, simplement, par la visite de sa petite poupée Rousse, son substitut d'enfant, son autre "lui".
Si son fils avait vécu, quel âge aurait il ? Elle ne sait pas, plus.
Alors elle court, file se jeter devant la porte, en espérant saisir dans ses bras cette merveille de chair et d'esprit, cette môme au regard fier, qu'elle couve comme une matrone ses pupilles.

La princesse toque. Son entrée ressemblant en beaucoup de choses à celle d'une ogresse en manque de jambes à dévorer.
La jeune Blanche hausse un sourcil, main stoppée net dans son élan, à deux doigts de la poignée. Le chambranle s'immobilise enfin, lorsque la tornade s'interrompt.
Ciel, qu'est ce donc ?
Elle tremble un peu. Maintient sa paume angoissée dans l'autre, et se décale pour laisser libre place à sa suivante. la Walkyrie a peur du danger ? Non. C'est juste indécent que de laisser une femme de haut rang ouvrir porte à une invité.
Oui, elle a peur. De ne pas être à la hauteur. Que la gosse, désenchantée, rentre chez elle en maudissant le jour où elle a rencontré la Princesse. Qu'elle retombe de son château de carte, et y retrouve son quotidien morne et gris.

La frimousse rousse est là. Son visage candide, que les traits de l'enfance quittent peu à peu.
Maeve.
La suivante la laisse entrer. A quelques pas, muette, une hôte à l'élocution qui bizarrement, fait défaut. Au sourire qui s'agrandit, qui illumine le visage déjà rayonnant. A cette femme, cette gamine, cette enfante, qui a déjà vécu tant qu'elle ne peut dévoiler, et espère trouver ici ce qu'elle a perdu.
Elle s'incline. L'ourlet carmin en éternelle boucle vers le ciel, elle remercie.
Trugarez, Maeve, d'être venue.

_________________

- Hermine cachée dans un couvent pour échapper au Loup ! -
Maeve
Des bruits de pas, un instant, puis on nous ouvre.
Enfin !
Le battant est à peine ouvert que déjà j'ouvre grand les yeux. Depuis combien de temps je rêve de voir l'intérieur de la maison de la Princesse ? Je sais pas. Depuis toujours, je crois. Bah oui ! Il me faut ab-so-lu-ment une vraie chambre de princesse, sans quoi je n'en serai jamais une. Je tiens donc à m'inspirer largement de la déco Blanchesque.
Mais mes yeux ne s'attardent pas sur le mobilier ; non, ils pourront le faire à loisir plus tard... Elle est là !
Je souris et soupire de soulagement. Evidemment qu'elle est là... Mais tout cela paraissait si... magique ! Pouvoir aller chez une princesse, et recevoir son apprentissage en exclusivité ! ... Je crois que nul ne se rend vraiment compte de la valeur de la chose. Nous hormis, bien sûr.
Nouveau sourire. "Nous". Mademoiselle Blanche et moi.

Mon égarement, il n'a pas duré. Très vite, j'applique les règles de salut de bonne société, pour prouver à ma maîtresse que, déjà, ses leçons sont sues et appliquées.
Fléchissement des genoux, inclination de la tête.


Mademoiselle Blanche, c'est un réel plaisir de vous trouver enfin. Nous vous remercions sincèrement de votre invitation.

Regard vers la demoiselle. J'ai bien tout dit, hein !? Je ne peux pas placer le coup du mouchoir, aucun monsieur n'étant dans les parages. Ce sera pour plus tard, sûrement.
_________________
Blanche_
Maeve.
La petite rousse, là, à quelques pas. Distance nécessaire pour tendre une main fraternelle, et attendre que son petit "Elle" enjambe la porte. Elle vient, s'attarde un peu sur le décor, et laisse son hôte la dévisager avec lenteur.
Jolie robe.
Oh, elle s'est fait un brushing.
J'ai faim.


Vous voulez visiter un peu, avant que nous commencions nos leçons ?

Et elle se retourne, étend les bras devant l'immensité de son entrée... somme toute petite. Tant pis ! Elle éblouira la gosse par son armoire. Tout bonnement énoooorme.
Donc là, c'est l'entrée.
Là, c'est un tableau offert par un marchand italien. Léornaaardo, qu'il s'appelait.
- Ma quéé lééé belle !
Oune évré d'art. Penchez Vous, Bellissima ! Oh, ma qué sui belle, que sui oune Princesca della Bretagnia !
Elle chasse ses souvenirs, se tourne vers la jeune Dénéré.


C'est moi, dessus.
Sans blague ? Tu penses sincèrement qu'à huit ans, elle peut pas te reconnaître ? Huile ou pas huile, on voit que c'est toi. Blonde, un air con, mesquin, puéril, et une sucette pas loin.
Et ça, c'est...
Le chat.


Tiens, nous allons pouvoir commencer. Nous visiterons mon palace plus tard. Utilisons ce prétexte pour débuter ! Elle rit. De son palace, il ne reste pas grand chose...
Ma petite Maeve, je vais vous expliquer la chose.
Voyez vous, tout le monde nous envie. Nous sommes Princesses, on sent bon, et les gens se retournent sur notre passage.
Pourquoi ?
Pas seulement à cause de la couronne. D'elle, on s'en fiche. Même si je vais vous apprendre plus tard à la porter dignement.
Non, ils nous envient, parce que les Princesses sont heureuses.
En effet...

Tout le monde veut dev'nir Princesse !
Parce qu'une Femme, quand elle est Altesse, retoooombe sur ses pattes !
C'est vrai ?
Oui, tout semble auprès de nous, très démodé.
C'est comme les bottines à boutons ?
Exactement !


Mais vous savez, il en faut peu, pour être heureux, vraiment très peu, pour être heureux...
Elle claque des doigts.
Hop hop hop ! Il fait chaud, soif, ça ne va pas du tout. Sortez les bagages de la Princesse de son carrosse. Montez tout dans ses appartements. Je veux un goûter. Sur-le-champ !

Les ordres fusent.
Avec fruits !
Sans peau.
Plus de gâteaux !
Moins de thé.
Encore de la brioche !


Et elle tend la main, prend celle de son élève, qu'elle emmène docilement dans la bibliothèque. Lieu rêvé pour débuter son apprentissage. Apprendre à marcher. Apprendre à parler. A rire... Elles en ont, du boulot.
_________________

- Hermine cachée dans un couvent pour échapper au Loup ! -
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)