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Info:
Un Bête mystérieuse fait des ravages dans la forêt Moulinoise. Après une première battue infructueuse n'amenant que pertes supplémentaires, les villageois décident de faire appel à la COBA. Chasseurs, soldats et paysans vont unir leur forces pour mettre fin à la terreur. Sauf qu'ils n'imaginent pas un instant qu'ils ne s'attaquent pas au bon adversaire...Des instants épiques et une victoire qui n'en est pas une.

[RP] Que la Bête meure...

Arthurdayne
Quelques jours avaient passé depuis cette funeste nuit. Arthur avait ruminé les évènements qui avaient frappé Moulins plus brutalement que la hache d'un bourreau. Des heures durant, il avait revécu les différents moments qui s'étaient succédés en un lent crescendo vers l'horreur. Sorti de taverne. Tard, très tard, comme il lui arrivait souvent depuis... Depuis des mois. Et arrivé sur la place quasiment déserte... une jeune femme, en pleurs... discours saccadé, étrange... quelque chose de terrible, dans la forêt.

Mauvaise impression. Très très mauvaise. L'instinct, parait-il. Course jusqu'aux remparts. Là, d'autres villageois. Mêmes murmures apeurés... La forêt. Le temps d'organiser une troupe sommaire avec les quelques éveillés, armés de fourches et d'armes de fortune, et les voilà partis pour l'orée sombre des bois. Et la découverte macabre... Deux corps... Ravagés... Une battue organisée à la va vite, au petit matin, poussé par la colère des villageois... Et un mort de plus. Un éclaireur trop imprudent. Trop jeune... Tellement jeune.

Les jours qui avaient suivi, les rumeurs s'étaient répandues à une vitesse folle dans tout le village. On parlait d'un loup devenu fou. D'une Bête monstrueuse. D'une créature habitée par le Sans Nom... D'une punition. Les Moulinois n'osaient plus s'aventurer hors des remparts. Ne sortaient plus une fois la nuit tombée. Tous regardaient, l'oeil méfiant et empli de peur, l'orée des bois hantés par la Bête. Durant ces quelques jours, Arthur avait fait le tour des possibilités qui s'offraient à eux. La première battue avait été un désastre. Il leur fallait de l'aide. L'appui de personnes armées, entraînées. Il avait donc pris parchemin, plume et s'était mis à écrire.


Citation:
Bonjour

Je ne sais qui lira cette missive, ni même si elle sera lue. Simple soldat, sergent, sénéchal, je l'ignore et j'avoue m'y perdre un peu moi même. Je n'ai guère de relations avec l'armée, et ce depuis bien des années, aussi veuillez pardonner le flou de cet envoi.

La raison, en revanche, est très simple. Je me nomme Arthur Dayne. Je sais que certains, ici, me connaissent. Pour les autres, j'habite à Moulins. J'ai été maire à plusieurs reprises, et j'ai toujours eu à coeur de prendre soin du village qui m'a accueilli. Si je vous écris ce jour, c'est que notre village connait des heures sombres. Il y a quelques nuits de cela, nous avons découvert, au plus profond des bois qui s'étendent entre Moulins et Montpensier, deux cadavres.

L'hiver fait rage, et la neige et la nuit ont rendu difficile notre progression. Nous avons néanmoins pu transporter les corps jusqu'au cimetière. J'ai déjà vu des morts. J'ai connu des champs de bataille.

Jamais il ne m'avait été donné de contempler telle atrocité. A ce point de la lecture, il est possible que vous vous disiez "deux cadavres découverts de nuit, dans la forêt, en plein hiver... des loups affamés, voilà tout, pas de quoi en faire une montagne". Mais des loups affamés ne laisseraient pas un tel gâchis. Les corps n'étaient pas dévorés. Juste déchiquetés. La chair en lambeaux n'avait pas servi de nourriture. Seulement de théâtre à l'horreur.

Poussé par la colère, nous avons mené une battue le matin même. Battue qui s'est soldée par la mort, dans les mêmes circonstances, d'un jeune vagabond parti en éclaireur.

La chose qui hante cette forêt est insaisissable. Personne ne l'a vue, mais elle est là. Et elle tue. Elle tue sans besoin, juste par envie.

Les villageois ont peur. Ils ne s'aventurent plus hors des remparts. Certains murmurent qu'un démon habite la forêt. Démon ou pas, il faut mettre un terme aux atrocités commises par cette chose. Voilà pourquoi je m'adresse à vous. Les villageois sont courageux, mais mal préparés. L'appui de soldats, ayant l'habitude des armes et des traques, nous serait d'une aide précieuse.

Une nouvelle battue va être organisée. Il faut que la Bête meure.

Arthur Dayne





La réponse n'avait pas tardé. La COBA allait envoyer deux groupes d'hommes à Moulins. Et Arthur avait pu respirer un grand coup. On ne l'avait pas pris pour un fou, là bas. Au contraire, il semblait que l'affaire était prise très au sérieux. Le fait que Legowen ait rejoint les rangs de l'armée d'Auvergne, et que son compagnon en soit un membre haut placé avaient sans doute joué. Ils savaient tous deux qu'Arthur n'était pas du genre à paniquer, et encore moins à lancer ce genre d'appel au secours à la légère.

Il avait donc battu le rappel à Moulins. Que ceux qui s'en sentent capable se réunissent hors des remparts, devant la ligne sinistre des bois. Armés, et prêts à en découdre. Avec comme ordre de ne jamais quitter le groupe, de ne jamais se retrouver isolé en forêt. On ne savait pas ce qu'était cette chose. Mais elle devait disparaître.

Arthur observait l'orée du bois. La neige était encore tombée, cette nuit, et rendrait leur avancée plus difficile. Le sous bois semblait impénétrable. Comme si, là bas, une fois l'orée franchie, on basculait dans un autre monde. Il se sentait comme quelqu'un qui s'apprête à passer la porte des Enfers.

Plusieurs Moulinois avaient répondu à l'appel et se trouvaient près de lui. Armés de fourches, d'épées, de gourdins, de haches, de couteaux de boucher ou de simples bâtons, mais tous prêts à affronter ce qui se cachait dans les ténèbres. Arthur tourna la tête dans l'autre direction, vers la campagne, ouverte et sécurisante, d'où devaient arriver les soldats de la COBA.

Et la battue pourrait commencer. Avec une seule pensée pour les guider.

Que la Bête meure.



RP ouvert à tous, dans les limites de la cohérence du récit, bien entendu. A toute fin utile, je rappelle quelques bons principes à respecter pour que tout se déroule pour le mieux. Nul n'est besoin ici d'avoir des super héros qui dégomment tout, arrachent la tête des loups à mains nues ou survivent à l'attaque d'une meute de quinze animaux. Essayez de suivre l'enchaînement des actions et de respecter la cohérence du récit. Et ne faites pas agir un autre personnage sans son accord... La Bête étant un personnage, avec un joueur derrière, qui décide quoiqu'il arrive de ce qui arrive à son personnage.

Sur ce, merci à tous ceux qui participeront, et bon jeu!

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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Guy_kdr
Un soldat rapporta au Sénéchal une lettre arrivée à la caserne. Encore une...Il l'entama rapidement avant de ralentir à mesure de la découverte de son contenu, rédigé d'une main visiblement hésitante.

Une bête...? Déjà trois morts. Arthur, le Thiernois le connaissait assez peu mais suffisamment pour savoir qu'il n'était pas homme à se laisser aller aux histoires de bonnes femmes.

Guy prit immédiatement la direction de l'Etat Major pour entretenir ses collègues de l'affaire et de coordonner l'envoi d'une escouade si besoin.

Ni une ni deux, les moments s'enchaînèrent.
Passage dans le bureau d'Any. Fallait-il intervenir. Oui, bien sûr.
Quand Qui Comment ? Des pigeons furent envoyés aux garnisons pour rassembler de quoi intervenir. Deux escouades. Deux Sénéchaux. Deux stratégies complémentaires.
La coordination était bonne et quelques heures plus tard les premiers pigeons revenaient déjà, annonçant des petits groupes de soldats déjà sur les chemins à l'heure où il lisait les réponses.

La réaction était professionnelle et Guy ne pouvait que s'en réjouir.
Avant de prendre la route, il prit soin d'envoyer réponse au Maire de Moulins.


Citation:
Cher Arthur,

Vôtre message est bien parvenu à destination.
Nous avons bien lu vos mots, et ce à plusieurs reprises, et y portons crédit, sachez-le. Je ne sais le mal qui sévit dans ces bois mais une chose est sûre, c'est nôtre responsabilité que de tout mettre en oeuvre pour protéger la population de notre bon Duché.

A l'heure où vous lisez ces mots, le Sénéchal Anyenka et moi-même menons deux escouades de soldats sélectionnés pour leurs compétences spécifiques. Nous devrions arriver sous peu.

Autant commencer à nous coordonner dès maintenant, nous gagnerons un temps sûrement précieux :

Le premier groupe sera composé de pisteurs et autres bons chasseurs. Ils auront en charge la pose de piège et le suivi direct des traces laissées par la bête. Cette unité, menée par Anyenka, a vocation à se mouvoir rapidement et légèrement.
Le second groupe, que je dirigerai, sera plus lourdement équipé et ses soldats armés de longues piques. Nous suivrons au plus prêt de la piste et seront aux premières loges pour mettre la bête à mort une fois celle-ci repérée.

Je vous propose de discuter sur place de l'articulation des soldats avec les volontaires civils.

Qu'Aristote nous permette de faire de cette mission un succès et que Moulins puisse continuer à "aller de l'avant", les "ailes" toujours "dans le vent".
Vous avez bien fait de nous contacter, Arthur.
A très bientôt.

Sénéchal Guy


Sur quoi le colosse partit préparer son attirail.
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Malvinas
Malvi était, il y a quelques jours à Moulins et avait entendu en taverne les gens parler d’une bête qui tuait dans leur foret. Elle avait été émue par certains témoignages. Alors quand il y eut le mot sur le panneau d’affichage de la garnison d’Aurillac, elle n’avait pas hésité une seconde.

L’armée recherchait des volontaires pour aller combattre cette chose, étant toujours dans la région, elle écrit directement au sénéchal Guy en lui disant qu’elle était volontaire pour cette mission et qu’elle prendrait plaisir, d’une part à aider les Moulinois qu’elle appréciait d’autre part à tuer cette horrible chose. De plus étant infirmière elle pourrait soigner les blessés si toutes fois il y en avait.

Le Sénéchal lui répondit rapidement en disant qu’elle serait dans son groupe avec d’autre soldats qui se baladaient avec elle. Elle alla donc rejoindre ses camarades, armée jusqu’au dents et ensemble ils prirent la route de moulin.
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--Savary
La population avait connu un hiver rigoureux, des épizooties qui avaient décimé le cheptel bovin, de mauvaises récoltes entraînant la hausse des prix... et puis...

Déjà les rumeurs avaient été bon train dans les villages situés aux alentours de Moulins. L'information circulait et passait dans toutes les bouches . Toutes les discussions n'étaient à présent alimentées que de cela.
On entendait causer de-ci de-la de ce nouveau fait divers et tout le monde y allait de son propre commentaire.
Les autorités religieuses qui commençaient elles aussi à s'en mêler, y voyait un châtiment divin, préparant ainsi les esprits à toutes exagérations.

Une lettre était parvenue, signée visiblement de la main d'un villageois. Celle-ci faisait appel au rassemblement, appelant quiconque se sentirait capable de venir les aider.
Savary, garde chasse expérimenté, avait donc prêté l'oreille écoutant la moindre des conversations tentant d'en tirer bons nombres de renseignements qui pourrait l'aider. N'ayant pas eu la lettre entre ses mains, il n'avait que ça pour s'informer de la situation.

Nombreuses étaient les suggestions faites et il avait retenu les plus couramment citées.
Celles-ci allaient de l'action d'un fou furieux, aidé par des comparses utilisant des animaux dressées. Certains avaient pensé à des mystificateurs profitant des méfaits des premiers pour assouvir leurs vengeance et enfin, l'éventuelle présence de loups qui finissaient le travail en dévorant tout ou partie des victimes.

Une battue était donc sur le point d'être menée et il comptait bien venir apporter son aide. Certes légèrement âgé, il avait jadis était reconnu comme étant l'un des meilleurs chasseurs du Royaume et il espérait bien se faire accompagné de quelques un de ses acolytes et d'une belle meute de chiens. Des chiens louvetiers fortement expérimentés et qui avaient à leur actif de nombreux loups.

Une battue à cheval et aux chien courants, qui plus est avec l'aide de nombreux soldats apporterait peut-être de meilleurs résultats.
Aider à faire cesser le trouble et ceci quel qu'en soit le prix à payer. Voilà la mission qu'il se donnait.

Prêt il était, tant moralement que physiquement. Ne lui restait plus qu'à rassembler quelques unes de ses connaissances pour l'accompagner et réunir les armes dont il aurait l'utilité avant de partir rejoindre tout les volontaires ayant répondus à l'appel.

--Fons
Ha, le v'là arrivé à Moulins le Fons. L'a chevauché trois jours d'affilée pour arriver à temps pour la battue. Le bruit courait à Murat qu'on organisait une battue à Moulins. Une battue pour trouver une créature. Il se marre bien le Fons... Une créature..., mais ça n'existe pas ça, les créatures. Fons il sait lui. Il vit pour ça, la chasse. C'te créature, c'est un loup. Ou alors un homme... De toute façon, ça change rien. Une chasse, c'est une chasse. Au loup, ... à l'homme, ... peu importe dans l'fond. Tout le plaisir réside dans la traque. Et cette fois, l'est prêt à bien s'amuser Fons.

Il y a déjà du monde à Moulins. Les soldats de la COBA arrivent des villes alentours. Les campements se construisent dans les prés autour du village. Fons aime cette ambiance. Les hommes sont échauffés, ils rient, boivent, mangent, se donnent du courage avant le moment du départ. Le village résonne de leurs cris, de leurs chants. Cela réconforte les villageois, qui reprennent confiance. Oui, ils l'auront cette fichue bête... Et ils lui arracheront le coeur. Pour venger leurs morts... Et c'est Fons qui l'attrapera, il le sait...

Il se souvient, Fons. Dans les plaines du nord... Il en a déjà attrapé une. C'était un loup, un immense loup noir. Et dans les forêt marécageuses de l'est... Même qu'il a failli y laisser sa peau. Il était coriace celui-là... Fons l'avait piégé et lui avait planté son couteau dans le poitrail, mais la bête avait encore eu la force de plonger sur lui et ils s'étaient retrouvés enfoncés dans les marécages. Le loup lui avait déchiqueté l'épaule et Fons avait réussi à lui planter un pieu là où palpite le coeur. Le loup était mort sur le coup et Fons avait été sauvé de justesse par les villageois de la région, qui l'avaient tiré des marécages. Il gardait de cet épisode une épaule tombante, qui lui donnait cette allure contrefaite.

Fons marche dans le village. Il écoute, il étudie. Plus il en saura, plus il aura de chances de l'avoir. Il entend des bribes. On parle des morts, méconnaissables, on parle de tuer pour le plaisir. Les mots atroce, horreur, Sans Nom, lui parviennent aux oreilles. Il se régale, le Fons. Il sait qu'il l'aura. Et tout le monde verra que c'est lui le meilleur, le plus grand chasseur de la région.

D'ailleurs, il va s'y mettre tout de suite. Il ne va pas attendre que les troupes se rassemblent. Il va faire un tour d'exploration. Et s'il trouve la bête, il la tuera...
Riggins
Tim arrive avec malvi et quelques autres soldats.
Apparement les moulinois ont peur d'un loup desormais.
Des pleureuses ouais, un loup reste un loup, un gros chien sauvage pour sur. Les soldats sont la pour aider le peuple. Le terrible qu'il est assurera son devoir. Cette bete ferait mieux de passer la frontière rapidement pour filer en bourgogne ou en berry sinon elle finira en fourrure.
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Clotildette
Les villageois de Moulins étaient maintenant revenus à l'entrée de la forêt mieux armés et mieux préparés.
Arthur avait lancé un appel au prés des soldats de la COBA pour leur venir en aide.

Malgré le courage bien présent des villageois, leur aide serait vraiment la bienvenue pour ce genre d'évenement. Leurs connaissances des batailles et leurs expériences de combats ferait sans nul doute la différence.

Clo munit d'un modeste baton attendait avec les autres villageois l'arrivée des troupes soldats. Elle qui allait bientôt devenir à son tour l'un d'entre eux prit cette tâche d'autant plus à coeur.

Cette nouvelle battue mettrait fin à tout ce carnage, elle en était convaincu, cependant à cet instant, elle ressentit le besoin de puiser dans les yeux d'Arthur une lueur d'encouragement et de force qui la rassurerait encore plus. Cette lueur d'un homme courageux, sur de lui, prêt à tout pour défendre son village et ses habitants. Un simple regard pour accroitre sa confiance en cette tâche si périeuse lui suffirait.


Pour le moment, l'heure était à l'attente et la concentration. Clo tentait de garder l'ésprit clair et se remémorait les règles de base comme celle de ne jamais se séparer.
Riggins
Tim vit sa jeune vougier clotildette.
Un petit sourire pour l'encourager et pour lui donner de la confiance.
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--Savary
Après une longue traversée, s'enfonçant dans les contrées enneigées du BA, Savary et ses quatre compagnons gardes chasses, armés d'arbalètes, d'épieux et de faucharts, une arme d'hast composée d'une lame de faux accrochée à de long manches de bois, s'approchaient du lieu de leur destination.

S'arrêtant quelques instants, il avait porté sa main juste au dessus de ses yeux, scrutant l'horizon qui, au loin, se profilait.
De là où ils se trouvaient, ils pouvaient apercevoir la grande porte de Moulins et ses remparts et tout près, cette maudite forêt.
Resserrant les rênes de son cheval, il jeta un oeil derrière lui pour s'adresser à ses compagnons.


Bien ! Nous y sommes...! J'espère que vous êtes prêts à partir affronter ce qui persiste à se cacher dans ces bois... Savary lorgnait sur sa gauche, observant la lisière du bois apparente.
Je ne sais ce qui s'y trouve, mais il nous faudra redoubler de vigilance.

Après quoi, il porta un regard sur la meute de chien louviers qu'ils avaient entrepris d'amener avec eux. Pas moins de douze chiens, surexcités, les babines déjà retroussées. Le chasseur les observait attentivement. Il aurait pu croire que ces braves bêtes pressentaient à l'avance ce qu'elles allaient dénichées.

Lançant un regard de nouveau vers l'horizon, il passa le bras droit de l'avant en un geste vif, appelant la troupe à reprendre route.

Allons-y camarades ! On nous attend !

Ce fut donc au galop qu'ils reprirent la direction des remparts qui leur faisaient face.
Ils s'approchèrent rapidement, laissant se former juste derrière d'eux un épais nuage de poussière. Quittant les sentiers sinueux, on pouvait désormais entendre les fers des chevaux cogner sur les pavés qui se trouvaient à l'entrée du village.
Nombreux étaient les villageois qui déjà s'étaient rassemblés, armés pour la plupart d'arme de fortune, mais tout était bon à prendre.
Stoppant leur course, Savary observa la foule présente jusqu' à apercevoir, placé en tête, un homme dont le regard semblait figé droit devant, plongeant sans nul doute sur la lisière de la forêt.
D'un bond, il descendit de cheval le tirant par la bride pour partir à la rencontre de ce dernier.


Bien le bonjour !.... Savary, garde chasse venu, en compagnie de quelques amis, porter mains fortes afin, une bonne fois pour toute, de vous débarrasser de ce qui semble hanter cette forêt.

Il avança sa main pour le saluer, attendant que celui-ci daigne le regarder.
Merenwenn
Les mauvaises nouvelle de moulin avait parcouru les différentes garnison du duché. On appelé a l'aide, pour tué la bête.
Merenwenn s'en plus attendre avait fait demande à l'Etat Major, de se rendre sur place avec d'autre de ses collégues afin de preter main forte.

Elle avait quitté sa bonne ville de Murat accompagné de Riggins en direction de Moulin des l'autorisation.
A son arriver elle etait en compagnie de riggins et de malvinas retrouvé sur le chemin ainsi que Guy leur senechal. C'est lui qui dirigerait les opérations de leur escouade.

Merenwenn avait prit soin de préparer cette mission, qui etait aussi dangereuse que de partir à la guerre. La différence c'est qu'on ne savait pas ce qu'on allait devoir affonter.

A leur arriver sur place, on pouvait lire de la peur et de l'inquietude dans le regard des villageois. Terrorisé par la bête, c'etait leur devoir de rendre liberté et tranquillité à la ville et ses bois.
L'exitation et la peur, l'envahissait. Ils se fallaient etre très prudent. La bête avait commencer a faire bon nombre de victimes..

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Clotildette
Alors que Clotildette était dans l'attente avec le reste du groupe, elle vit arriver l'adjudant Riggins qui l'avait si bien accueillit pendant sa formation de vougier. Il était accompagné d'une dame et d'autres soldats.

Ca y'est les voila, s'exclama t'elle.
Alors qu'ils s'approchaient davantage, l'adjudant lui envoya un petit sourire complice qu'elle prit comme encouragement. Cela lui réchauffa le coeur et lui redonna confiance, elle était rassurée de le voir là et lui envoya en retour un sourire suivit d'un hochement de tête signifiant qu'elle était prète.

Puis des sabots de chevaux se firent entendre au loin, cinq hommes accompagnés d'une meute de chiens arrivèrent jusqu' aux villageois. L'un d'eux déscendit de cheval et se dirigea vers Arthur pour se présenter. Clo tendit l'oreille et comprit qu'il s'agissait d'un garde chasse. Pour sûr, cette fois du monde était bien présent au secour des villageois, ce qui allait accroître les chances de pouvoir enfin mettre un terme à ce que subissaient les Moulinois.
Aube
Par trois fois la bête a tué. Elle a retiré trois vies. Trois vies innocentes. Et elle va continuer. Cela ne fait aucun doute. Cette créature est ici pour tuer. Pour tuer par plaisir. Elle ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Elle a pu tuer trois fois impunément, elle va recommencer... et y prendre encore plus de plaisir. Chaque fois plus de plaisir...

Aube a peur. Quand elle rentre chez elle le soir, elle essaie toujours de se faire raccompagner par quelqu'un. Et si ce quelqu'un a les yeux pailletés d'or, c'est encore mieux...

Elle sourit à la pensée de l'homme qui lui a ravi son âme. Elle l'aime tant... Un voile de tristesse passe dans ses yeux. Ne l'aimera-t-il donc jamais? Devra-t-elle se résigner à n'être rien de plus pour lui qu'une bonne amie? Alors que son coeur brûle d'amour pour lui... Alors qu'elle ne rêve que de pouvoir lui prendre la main, pouvoir la serrer, pouvoir le regarder de longues minutes dans les yeux, pouvoir passer ses mains dans ses cheveux en bataille, ... toutes ces petites choses qu'on peut faire à l'être aimé et qui aime en retour.

Elle se souvient du retour de la première battue... Quand il l'a prise tout contre lui, comme pour la protéger, une vague de chaleur l'a traversée... Elle s'est sentie rassurée, réconfortée, comprise et peut-être même un peu aimée...

Aube marche dans le village, perdue dans ses pensées. Elle veut rejoindre l'orée de la forêt, car elle sait qu'une nouvelle battue va être organisée. Il y a de plus en plus de monde à Moulins. Des soldats de la COBA, des chasseurs, des aventuriers en tous genres arrivent des quatre coins du duché. Tous armés jusqu'aux dents. Elle n'a que son bâton, mais c'est mieux que rien. Et puis Arthur lui a appris les rudiments du maniement du bâton, et elle commence à se débrouiller un peu, suffisamment du moins pour ne pas blesser quelqu'un sans le vouloir. Elle se rappelle le jour où elle a assommé sa soeur et un petit rire vient lui secouer la gorge.

Mais elle ne rit pas longtemps car tout à coup, elle heurte une épaule qui lui semble plus dure qu'un bouclier de fer. Elle pousse un petit cri, relève la tête et ses yeux plongent dans ceux de l'homme de ses pensées...




"Parfois, on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant pourquoi. Parfois, on les regarde telles qu'elles pourraient être en se disant pourquoi pas..."
Arthurdayne
Assis sur une petite butte, malgré la neige, Arthur attendait. Face à la forêt, il attendait que se regroupent les volontaires. Autour de lui, il observait distraitement les villageois arriver peu à peu. Des connaissances, des proches des amis. Un étrange ballet qui animait ce petit bout de plaine, non loin des remparts. Non loin de la forêt. Invariablement, son regard y revenait. Comme si fixer la lisière des bois, essayer d'en décrypter la pénombre pouvait en faire fuir les fantômes. Il en portait son lot, de fantômes, Arthur. Cersei... le rouquin... et Maya. Ils n'avaient été que les derniers en date. Et il lui semblait qu'il portait une responsabilité dans le drame qui avait eu lieu. Certes, il n'aurait rien pu empêcher. Certes, il était des choses qui vous échappaient, quoiqu'on fasse. Certains appelaient ça le destin, la fatalité, le hasard, la volonté divine. Allez savoir... Cela ne l'empêchait pas de se sentir coupable. Parce que c'était Moulins qui avait été frappé. C'était les siens qui avaient été touchés. Chaque Moulinois était comme un membre de sa famille. Et les Moulinois vivaient dans la peur, depuis cette nuit funeste.

Déterminé, malgré les doutes, malgré les craintes, Arthur se leva, et balaya les alentours du regard. Dans sa main, il tenait la missive envoyée par Guy. Lui dont Legowen lui avait tant parlé qu'il lui semblait le connaître, alors qu'il ne l'avait croisé qu'en de trop rares occasions. Lui qui avait répondu si vite à son appel, et qui avait battu le rappel au sein de la COBA, pour apporter à Moulins une aide dont il n'avait pas osé rêver. Autour d'Arthur, le groupe des villageois avait grossi. Il reconnut Clotildette, qui avait les yeux posés sur lui, et la salua d'un hochement de tête assorti d'un demi sourire, comme pour la féliciter d'avoir le courage de se joindre à la battue. Quelques soldats étaient arrivés, aussi. Une dame dont le nom lui échappait, croisée quelques jours plus tôt en taverne. Un homme, un dénommé... Ris... Ril... Riggins... oui, Tom... ou Tim Riggins... arf, fichue mémoire des noms... Un soldat rencontré en chambre des maires, quoiqu'il en soit. Et des étrangers. Ni soldats, ni Moulinois. Des aventuriers, sans doute. Attirés par l'étrange histoire de la Bête terrorisant Moulins. Tant mieux. Des armes, des bras, de l'expérience. Voilà tout ce qu'il leur fallait. Les raisons et les motivations n'avaient pas grande importance.

L'un de ces étrangers s'approcha d'ailleurs de lui. Un homme bien armé, qui semblait à la tête d'un groupe. Certains de ses camarades avaient des chiens. D'un rapide coup d'oeil, il détailla l'homme. Arbalète. Epieux. Et une étrange arme équipée d'une lame de faux. Un habitué des battues, visiblement. Un chasseur, sans nul doute. Bien, très bien. Sunie lui avait dit qu'ils devraient compter sur des hommes ayant l'expérience de la forêt s'ils voulaient avoir une chance de dénicher cette maudite chose.


Bien le bonjour !.... Savary, garde chasse venu, en compagnie de quelques amis, porter mains fortes afin, une bonne fois pour toute, de vous débarrasser de ce qui semble hanter cette forêt.


Arthur esquissa un sourire et serra la main tendue.

Arthur Dayne, adjoint au maire de Moulins. Merci d'avoir répondu à l'appel. L'armée nous prêtera main forte. Deux escouades de soldats, auxquelles s'ajoutera un groupe composé des Moulinois volontaires. J'vous propose de vous joindre à ce groupe. Les villageois seront rassurés d'avoir des hommes d'expérience à leurs côtés. Quant à ce qui hante cette forêt...

Pas le temps de finir sa phrase qu'il se sentit bousculé. Quelqu'un qui avait heurté son épaule. Arthur se tourna, sourcil redressé, et découvrit... Aube. Dont le regard s'accrocha au sien. Un sourire naquit au coin de ses lèvres. Elle lui avait dit qu'elle viendrait. Il lui avait même enseigné des rudiments de combat pour qu'elle se sente un peu mieux préparée. Il n'ignorait pas les sentiments qu'elle éprouvait à son égard. Tentait de gérer ça au mieux, pour ne pas la blesser. Et se savait, comme à l'habitude dans ce genre de situation, d'une maladresse sans borne...

Bonjour Aube. J'suis content que tu sois là. N'oublie pas ce que je t'ai dit. Ne quitte jamais le groupe.

Nouveau demi sourire. Puis regard hésitant, faute de mots justes à dire, qui finalement se remit à balayer l'endroit. Le groupe prenait forme. Il manquait encore du monde, néanmoins. Non loin de là, sur la petite butte où il était assis précédemment, son épée, son arc et son carquois attendaient patiemment que la traque commence. A sa ceinture, il portait aussi le poignard que Baile lui avait offert. Armé ainsi, il ressentait le lointain écho de ces longues nuits passées aux remparts, à attendre un ennemi qui avait frappé au moment le plus inattendu. Ou bien après l'annonce de cette guerre récente, après la chute de Bourbon, à attendre la troupe de brigands menée par Gmat, et à la solde du Poilu.

L'attente. C'était ça, le point commun. Ce moment qui précède l'instant décisif, où le combat sera engagé, où la chasse sera lancée. Ce temps plus ou moins long, où l'on ignore quelle sera l'issue, où l'on n'a plus d'autre choix qu'attendre...

Il sortit de ses songes et revint à Aube.


Tu te sens... prête?
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Franceska
[Sur les hauts remparts…]

Ils venaient de connaître l’un des hivers les plus rudes et le froid persistait encore. La saison nouvelle approchant pourtant à grand pas, la neige, était une nouvelle fois venue recouvrir les plaines du BA.

Emmitouflée dans sa capeline, un châle rajouté sur ses épaules et enroulé autour de son cou, Franceska tentait au mieux de protéger son visage du vent qui venait s’abattre sur sa peau, une peau d’ordinaire blafarde, qui cette fois, et sous les rafales, prenait une couleur rougeâtre.

A vive allure, elle avait rejoint les remparts de Moulins pour voir l’amoncellement de gens qui s’était formé. Tous avaient répondus à l’appel. Nombreux étaient les villageois, connus ou méconnus, les premiers soldats étaient eux aussi arrivés suivi de près pars quelques autres disposant d’une horde de chiens.

Perché sur les hauts remparts du village, elle observait, elle écoutait. De la haut, elle entendait certaines discussions, tout le monde parlait, se posait d’innombrables questions. Sur le visage de certains, elle pouvait y voir de la crispation, de la peur. Mais chacun étaient portés par le courage et se vouaient à venir apporter leur aide du mieux qu’ils le pourraient.

Cependant, elle, grimpée sur les remparts, elle les regarderait s’éloigner. Elle resterait là, sans même oser aller participer à la traque. Non pas qu’elle n’en ai pas eu l’envie mais juste parce qu’elle ne s’en sentait pas capable. Deux choses l’en empêchait ; la première étant son faible gabarit. Elle ne souhaitait pas avoir à ralentir tous ces braves et encore moins tenter le diable. La seconde ; au vu de son état moral pitoyable de ces derniers jours, elle aurait pu, qui sait, se damner, cherchant à se perdre volontairement pour que cette chose qui se tenait si bien cachée jusqu’à présent, vienne à son tour l’emporter.

Le regard fixe, scrutant l’immense forêt, elle s’en était détaché pour observer de nouveau l’ambiance, éprouvant une peur terrifiante. Tous semblaient être prêt. S’apprêtant à descendre de là où elle était perchée, elle se ravisa, regard posé sur Arthur qui venait tout juste de bouger, partant à la rencontre d’ un homme qu’elle n’avait jamais vu, et puis... voilà qu’arrivait Aube. Que venait-elle faire ? Aube, qui tout comme elle craignait de rentrer seule le soir se voyait-elle emprunte à un énorme élan de courage ? Ou venait-elle simplement souhaiter bon courage à celui à qui elle tenait tant ?
Elle ne savait pas vraiment, mais elle espérait réellement que celle-ci, si elle se devait de participer à la chasse ne commettrait pas d’imprudence…


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(Chez Frances A la Pensée Bénéfique http://villagedemoulins.bbactif.com/a-la-pensee-benefique-f183/)
Laurentide
Marchant cote a cote avec mon ami Tim accompagné de Malvina ainsi que Merenwenn
Nous arrivons a un regroupement, tous armée de fourche, bâton, chien, et bien d`autre outils de chasse.
Notre mascotte L`massien serait heureux ici, attend pastienment le mot d`ordre de faire cette battu.
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