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[RP] PRocés de Finam

--Chef_greffier
Merci de respecter la cohérence IG/RP. Bon jeu à tous.


La bedaine en avant et un trousseau de clefs cliquetant à la main, le greffier principal se dirigeait vers la porte en râlant.

Il y en a marre de cette juge et de ses caprices… Faire entrer le public dans le tribunal. Et puis quoi encore ?

Pestant toujours mais cette fois contre la serrure rouillée qui refusa longtemps de fonctionner, il finit quand même par ouvrir la porte qui donnait sur le parvis. Il sortit et se plaça à côté, déroula un parchemin et se mit à crier d’une voix nasillarde.

Oyez, oyez !!

Que chacun sache que le procés de l’accusé Finam va commencer. Il sera mené par l’auguste juge Linon dicte d’Orient et l’accusateur public Romain de Saint-Clair.

Tout angevin peut y assister. Toute personne ayant connaissance des faits reprochés à l’accusée doit y assister.

Oyez, oyez, venez admirer la justice ducale à l’œuvre !


Il roula son parchemin et les mains croisées dans le dos, regarda entrer le public d’un air sévère.



Edit : balises
Linon
Passant d'une salle à l'autre, la juge s'installa sur l'estrade réservée et décida que ce fauteuil était plus confortable que dans l'autre salle.
Le greffier avait déjà fait entrer les curieux, Linon se tourna vers le procureur.


Messire le procureur, la parole est vôtre.
Jalee


L'Ethiopien, avocat à ses heures, mais aussi fin limier, et accessoirement justicier dans l'âme se présenta au procès de Messire Finam, le "Spino". Il n'avait pas lu les minutes du procès et se demandait bien ce qui pouvait être reproché à ce vieux routier.

Jalee n'avait strictement aucune affection pour l'accusé, ni la moindre pitié. Mais il était attaché à ce que la justice soit exemplaire en Anjou. Il y avait de toute façon fort à apprendre de ce qui dirait le suspect, enfin, l'accusé. Pas encore condamné certes.

Se fondant dans le public, Jalee salua discrètement malgré tout la Juge et le Procureur.

Jalee ne se proposerait pas comme avocat cette fois-ci. Il devait prendre du recul. Analyser. Mais il saisirait la première opportunité pour que justice soit rendue à tous, plaignants et accusés.
--Procureur_romain
Citation:
Date de début de l'affaire : 26 Février 1458
Date d'envoi du dossier au procureur : 26 février 1458
Grade et Nom du policier en charge de l'enquête : Shreak86, Lieutenant
Nom du procureur au moment de la mise en accusation : Romain
Nom du Juge au moment de la mise en accusation : Linon
Cas de récidive : non


I/ ÉNONCÉ DES PARTIES

Nom de l'accusé : Finam
Village d'origine (préciser Comté/Duché si non Anjou): Saumur
Niveau et métier(s) : Niv3, 2 potagers

Nom de la victime : Luaine
Village d'origine : St Brieux, Duché de Bretagne
Niveau et métier(s) : niv1

Les deux parties sont-elles au courant de l'affaire ? oui

II/ ENONCE DES FAITS

Dans cette affaire Le Vicomte Finam est accusé d'une part de trouble à l'ordre public pour avoir brutalisé et violenté physiquement et verbalement la jeune Dame Luaine, fille de seigneur en Bretagne mais surtout de trahison compte tenu des risques qu'il fait prendre au Duché de par sa position de Chambellan.

La jeune Dame était en pleine discussion avec Messire Letiti et Messire Alanvega1, lorsque le Vicomte a fait irruption dans la taverne. Ne laissant pas le temps à cette jeune femme de se présenter il l'a invectivé avec force véhémence en l'injuriant. Par la suite essayant de se défendre verbalement il lui sorti un majestueux "ta gueule".

Fille de bonne famille, Dame Luaine s'est levée afin de gifler le Vicomte outré par se langage, en réponse à cette gifle, elle reçu un coup de poing dans le plexus, provoquant la perte de la respiration et le malaise de celle-ci. Il est à noter que le Vicomte n'a rien fait et laissa la jeune femme à l'agonie sans sourciller.

Bien entendu Messire Alanvega1 se porta au secours de la jeune Dame et tenta d'expliquer que l'attitude du Vicomte n'était point celle d'un gentilhomme. En réponse également à cela il reçu également moultes injures grossières.

Le Vicomte Finam n'en est pas à son premier agissement de la sorte si l'on en croit la sulfureuse réputation, nombreuses personnes se sont déjà plaintes des attitudes plus qu'insultantes du Vicomte. Par cette attitude odieuse avec les gens et surtout les étrangers du Duché, il fait véhiculer une très mauvaise image du Duché d'Anjou mais également l'image de la ville de Saumur. Il fait peser de très grands risques à l'Anjou de par sa position de Chambellan qui pourrait valoir au Duché une grave crise diplomatique. Il fait donc courir de graves risques à l'intégrité du Duché et doit donc selon nos lois être mis en accusation pour trahison.

L'accusé a été averti par courrier de sa mise en accusation suite à ces agissements du 26 Février de l'an 1458 en la taverne à Saumur "le tribunal du philosophe".

IV/ TEXTES DE LOI
Citation:
Coutumier, live I de la Justice

Article V - Du trouble à l'ordre public

Toute atteinte à l'intégrité physique ou morale des personnes commise sur le territoire angevin, ainsi que tout agissement ayant pour conséquence de nuire au bon fonctionnement de la communauté, pourront être considérés comme trouble à l'ordre public (brigandage, faux, machination, comportement malséant�).

V. De la Trahison.

Article V.1 : De la trahison en général
Constitue un acte de trahison, toute atteinte par un habitant d�Anjou exercée à l'encontre des institutions angevines, ou toute divulgation de renseignements politiques, militaires ou économiques. La trahison est un crime sérieux, voire grave, puni d�une forte amende accompagnée d�une peine de prison de plus de 3 jours pouvant aller jusqu�à l�exil.

*Le Procureur ayant terminé l'exposé des accusations qui portent sur le Vicomte Finam, il termina pas un raisonnant "j'ai dit !"
Linon
Merci messire Procureur.

Nous allons entendre tout de suite les témoins de l'accusation. J'appelle dame Luaine et le lieutemant Shreak86 à venir témoigner, dans l'ordre qu'il leur plaira.
Luaine, incarné par Linon
* Luaine pénétra dans les lieux, un peu impressionnée. C'était la première fois qu'elle mettait les pieds dans une cour et qu'elle se faisait agresser. Elle regarda le triste sire un peu apeurée. Son coup était encore visible sur sa poitrine. Elle salua tout le monde, d'une petite courbette.*

Bonjour. Je suis Luaine de Walsh-Montfort, fille du seigneur Balmir.
Je suis ici devant vous pour dénoncer une infamie qui m'a frappé.
J'étais avec le tavernier Messire Letiti dans sa taverne, ainsi que Messire Alanvega1, un voyageur gascon quand Messire....Excusez moi mais je me passerais de l'appeler messire, il me mérite pas mon respect. Donc Finam est rentré dans la taverne pendant que nous discutions lorsqu'il lance un "laideron". Je dois dire que je n'ai même pas eu le temps de me présenter...Donc il m'insulte, je lui demande un peu éberluée à qui il parle et là il me lance un "ta gueule". Excusez moi mais je suis une Dame et personne n'a à me parler sur ce ton et me manquer de respect surtout sans aucune raison donc je me suis levé et je l'ai giflé.

Sur ce, il m'a envoyé un coup de poing dans le plexus. Ma respiration fut stopper sur le coup. Pendant que je m'affolais à essayer de reprendre mon soufle, il te targuait d'être noble et de faire ce que bon lui semblait, me traitant de gueuse. MOI, une cousine éloignée de la Duchesse de Bretagne. Je ne pouvais pas lui répondre comme tenu de mon état. Il a continué de parler de la pluie et du beau temps, pendant que je me mourais.

Seul le voyageur Gascon a tenté de me secourir quand j'ai perdu connaissance et à réussit à me faire revenir à moi.
Après quoi le Messire à dit à Finam ce qu'il pensait des hommes qui battent les femmes, sans insulte et là, Finam à commencé les insultes à notre égard.

Etant dans un état quasi-comateux, j'ai préféré sortir. J'étais à bout de force et très choquée par ce qui venait d'arriver.

Heureusement que ce Messire Alanvega1, était là pour m'aider, sinon je n'ose penser ce qui serait arrivé de moi.

*Elle soupira et frissonna rien que d'y penser*

Ce Finam, se dit noble mais il n'a rien d'un noble. Les nobles ont un code, des valeurs. Il ternit le nom de noble angevin et salit votre comté comme il salit les autres nobles.

J'ai su avec stupeur qu'il était de surcroit chambellan. Je me demande comment il peut faire de la diplomatie.

* Regard en biais sur le triste sire*

J'espère que la justice fera son travail et ne laissera pas un homme comme lui, continuer à frapper les femmes. Il n'a même pas les manières d'un brigand. Les brigands ont de l'honneur, eux au moins.

Je demande une sentence exemplaire pour cet être abjecte qui terrorise les voyageurs dans les tavernes et apparemment surtout les femmes.

*Elle regarda le procureur dans les yeux, droite comme un I, malgré la douleur qui tenaillait encore sa poitrine.*

Voilà, je n'ai plus rien à ajouter.
Linon
La juge tiqua un peu en entendant mentionner Titi, mais se reprit rapidement.

Je vous remercie dame.

Cherchant des yeux...

Lieutenant Shreak? Pouvez-vous vous avancer je vous prie?
Shreak86
Bonjour, je suis le lieutenant de police de Saumur, donc je viens ici comme personne neutre sur cette affaire et je n'ai aucun avis.

Je suis donc ici pour vous lire la déposition du témoin Alanvega1:


sorti une lettre et la déplia

je commence:

**Bonjour,

Je vient vers vous pour apporter un témoignage, j'ai en effet assister hier le 26/2/1458 à une agression envers une dame nommée Luaine, cette Dame vient de Bretagne et c est faite agressée en taverne par un dénommé Finam...
Ce triste sir l'a d'abord insultée (faible mot) et ensuite frappé devant tt le monde...
Il commencé ainsi en lui disant qu'elle n'etait qu'une etrangere, que sa noblesse ne valait rien, de rentrer ds sa cour d'ecole, et qu'elle n'etait (hrp) qu' une gamine de moins de 16 ans.
Pour ma part je ne puis tolérer ces propos discriminatoires, il y a d'autres endroits pour se defouler, je souhaite temoigner afin de défendre l'intégrité de cette Dame ma foi fort sympathique...
De plus ce Sir frappe gratuitement... Est il si désabusé pour agir de la sorte ?
Je n'ait pas pour habitude d'être ainsi choqué, je demande réparation pour elle, et également envers moi même...
Je reste à votre disposition....
Les mots me manquent tant ce Sir est abject...
Cordialement.
Alan.**

Voici donc la lettre Dame la juge.


Shreak s'avança vers elle afin de la lui déposer

Bien bonne continuation à tous
Linon
Je vous remercie lieutenant.

La juge prit la lettre et la posa sur le dossier.

Bon. Vicomte, venez vous expliquer maintenant.
Linon
La juge commençait à s'impatienter, ce qui se traduisait par un tapotement nerveux et agaçant de ses ongles sur le bureau.

Vicomte, on vous connait plus disert. Vous avez souhaité que ce procés soit public, ce n'est pas pour nous laisser en plan.
Je vous somme de vous expliquer maintenant ou je clos l'audience.



Grommellement
il croit que j'ai que ça à faire?
Finam
[Tribunal d'Anjou.]


L'aristocratie a trois âges successifs : l'âge des supériorités, l'âge des privilèges et l'âge des vanités. Sortie du premier, elle dégénère dans le second et s'éteint dans le dernier. Le Finam jouait à l'acrobate, lui, il alliait superbement les trois d'un bloc. A savoir vers lequel il penchait plus avant, si on l'questionnait c'était une autre histoire: il vous aurait collé un pruneau si vous lui aviez sorti l'troisième -l'troisième âge c'est pas réellement son fantasme, notez donc-, un pruneau si vous lui aviez sorti l'premier -frustré de n'pas avoir droit au second-, et enfin un pruneau si vous lui accordiez le second -parce que privilégié oui, le gredin-. Une bonne rincée d'Agen quoi.
Ses poings ils avaient servis dernièrement, il avait insidieusement abusé dudit privilège de second ordre: frapper du gueux. Scandale, scandale diplomatique. Et s'retrouvait juché sur le banc des accusés parce que ce cafard de Pictavius en profitait pour l'atteindre. Enfin bon, il pétait toujours haut et fort notre Vicomte, se balançant dans la vie comme sur une escarpolette, sans s'inquiéter si la corde pouvait casser. Et c'est comme ça qu'on l'aimait -ou pas-, notre Vicomte.


-[..] plus disert. Vous avez souhaité que [..] plan. Je [...]audience.
Les mots n'viennent pas tous à ses oreilles, pour ainsi dire il se contrefiche pas mal des invectives de Linon. Il se lève, haut, droit, droit au point d'avoir le dos concave, fier, il semble très fier le Vicomte. La juge semble d'un coup retrouver le sourire, Finam va s'exprimer.
Le regard du barbu se porte d'abord sur les magistrats, puis l'accusation, enfin l'assistance. Un long et sonore raclement de gorge, puis d'un ton empreint d'une lassitude des plus profondes, il lâche un:

-J'ai grand faim.
Une musique éclate alors derrière lui, tandis que des soufflements d'exaspération sifflent en la salle.
Silence!
Les vociférations dans l'public s'estompent illico-presto.
Pas vous, j'm'en tamponne les châsses de vos frimousses. J'parlais d'eux.
Il pointe les deux-trois importuns musiciens de l'index, qui continuent bon gré mal gré leur représentation.
J'vous ai dit au début de ma plaidoirie, bordel, c'est pourtant pas compliqué. Et.. , il agite ses bras, faisant de grands moulinets, ma bouffe putain! Qu'on m'apporte à grailler!
La musique s'arrête.
Finam se retourne vers une Linon aux couleurs de plus en plus vives, coi notre homme, le sourcil qui se dresse à mesure que le visage de la Juge vire au rouge écarlate.

Oui, bon, permettez? J'n'ai pas pu finir mon quatrième plat c'midi avec ces inconvenances, forcément, si vous n'y mettez pas du votre aussi..
_________________
"Aristote aurait pu devenir un saint, le patron de tous ces Romains qui ne cessent de trahir.."
Linon
Ecarlate la petite juge, c'est bien le terme... D'abord elle avait sursauté de peur devant l'intrusion cacophonante d'un orchestre, puis avait viré stupéfaite en écoutant l'accusé réclamer son quatre heure.

C'est donc agacée tendance folle de rage qu'elle se dressa et menaça Finam d'un maillet qui ne demandait qu'à s'envoler vers la tronche vicomtale.


Non mais vous vous croyez où ???? Vous êtes ici pour répondre aux accusations que cette dame a porté contre vous, pas pour jouer à la dînette. Donc si vous n'avez rien de plus à ajouter pour votre défense, vous pouvez aller rôter dehors pendant que je rédige votre ordre d'engeôlement immédiat.

Pigé Vicomte?
Finam
-Oui, bon..
Il se racle la gorge, raclement qui vient faire écho aux gargouillis de son estomac, se brosse un coup la barbe d'un coup de doigts.
Donc, voici comment ça s'est passé.
Cette fraîche garce gambadait allègrement sur le pavé boueux de Gennes, vendant son lait quelques deniers. Elle apparait en ma remembrance encore aussi net qu'au premier jour, et avec le même émeuvement, son œil clair, ses boucles brunes, son tétin mignon, et, passant le tout, ce très délectable sourire par où elle paraissait s'entrouvrir, et de son corps et de son âme, à l'irréfrénable joie d'être vive parmi les vifs, tant est qu'à la fin je n'peux penser à cette journée qui me laissa pourtant des souvenirs si funestes sans me ramentevoir cette mignote qui, l'épaule tant navrée de son fardeau, et la gambe tant lasse de sa trotte me servait et souriait en aimable guise. Elle avait ce.. Coccyx lui tire la manche avec vigueur, avant de lui chuchoter.
-Ce n'est pas pour cette jeune femme que vous comparaissez là.
-Pas pour..
-Non. Pour une bretonne.
-La bretonne?
-L'hystérique.
-Ah.. Putain.


-Vicomte?! La juge encore.
-Ça vient, ca vient. Mettez entre parenthèses le prime épilogue, je reviens dessus.
Il se racle la gorge, raclement qui vient faire écho aux gargouillis de son estomac, se brosse un coup la barbe d'un coup de doigts.
Voici ma version des faits, dame la Juge, que.. que pourra ensuite venir corroborer le témoin de la défense, le philosophiquement et intelligiblement réfléchi Letiti.
Roulement de tambours derrière. Vos gueules, bordel, vous deux! Le silence revient subitement.
Je suis entré en l'antre du Philosophe histoire d'égayer ma journée d'une pinte. Trois personnes s'y trouvaient assises: Letiti derrière le comptoir, et deux inconnus, la dénommée.. -oublié le nom-, une bretonne quoi, et un gascon. Je suis outré, votre Honneur, outré d'être aujourd'hui rangé sur le banc des accusés, tant je fus persécuté par ce bout d'femme. Dévergondée, dépravée, impudique et libertine, la bretonne a certainement confondu la chasse aux buses et la chasse à la Buse, puisqu'elle s'est de suite projetée sur ma personne, des actes obscènes à ma vision -moi le blanc pudibond-, en guise de bienvenue.

Que de nuits, de jours, de nuits, à cauchemarder, votre Honneur, me remémorant ce tragique épisode!
Il se passe une main sur le visage, comme pour laver son être, le regard hagard, avant de reprendre.
Elle se jeta sur moi donc, commençant à glisser des mains semble-t-il expertes par delà les cloisons textiles, caressant mon corps, s'attardant sur ma velue poitrine.
Les poils, c'est la vie, dis-je couramment. Ce soir là, c'était l'envie!
La voilà elle pas qui commence à vouloir glisser sa langue entre les pans de ma chemise pour l'y glisser dans les broussailles, le saint des saints. Le saint des saints, votre Honneur, ma raison de vivre! Il pose alors une main sur son cœur, lentement, et surtout théâtralement.
Je la repousse, la rejette, "non, tu n'y gouteras pas", clamais-je. Je glisse un "laideron" bien senti, et la voilà qui s'empourpre! Qui se met à battre de ses bras de grands moulinets, les insultes fusent sur ma personne. Elle met une claque à ma noble personne, votre Honneur. A laquelle je répond, effectivement, d'un grand coup dans le plexus, comme toute roture l'eut mérité. Et son gascon de camarade qui s'en vient la soutenir, qui me colle également un coup, sous insultes grivoises. Je crois qu'si le tavernier n'avait pas été là, j'aurais enroulé le cou des deux corniauds de leurs entrailles avant de les pendre avec. Qu'est-ce là? La roture a donc tous les droits? Le rang de noblesse ne rentre pas en compte? Cette petite et insipide effrontée a clamé faire partie de la noblesse pour remuer toute la région, amener ce procès, ce cher Pictavius n'en demandant pas plus pour y voir là l'occasion d'assouvir sa haine à mon encontre par l'entremise de sa fonction. Cette petite donc, est une bâtarde, de la roture à deux balles qui se prend des envies de grandeur et de suffisance. Je suis étonné de voir d'une part la justice politisée et servie par des intérêts personnels, via Pictavius, et la noblesse autant rabaissée par ce seul acte d'accusation. Car en plus d'être dans mon droit en corrigeant une gueuse, je suis également victime. Victime de cette frénétique et démente bretonne. Qu'elle aille brûler la chandelle par les deux bouts ailleurs, pas d'place pour les aliénés ici: ce procès n'est qu'une farce. C'est cet abruti de procureur qui est la cause de l'incidence diplomatique, qui par parti clairement prit a préféré mettre en procès la victime et soutenir la coupable.

L'on m'accuse de trahison? Je vais donner une leçon de vocabulaire à ce cher Pitavius. La trahison spécifie un acte "à l'encontre des institutions", ça signifie une incidence directe d'un individu contre le gouvernement et annexes gouvernementales, contre ce que représente l'Anjou. La trahison, elle est sienne, à vouloir trouver une culpabilité où elle n'a pas lieu d'être chez un noble angevin, noblesse qui symbolise une large part du prestige ducal. D'autant que ledit accusé n'a pas accès aux mêmes textes de loi que la Procure..
_________________
"Aristote aurait pu devenir un saint, le patron de tous ces Romains qui ne cessent de trahir.."
Linon
Oui... bon... Vous n'avez rien à dire contre le procureur, Vicomte. C'est votre procés aujourd'hui, pas le sien.

Linon se rassit en essayant de chasser de son esprit les images improbables et répugnantes de la bretonne tripotant le vicomte en taverne. Elle lui glissa un regard perplexe avant de revenir à Finam.

Vos dépositions ne concordent pas. Evidemment...
Petit soupir.

Avant d'entendre Titou... euh... votre témoin Letiti, je donne la parole au procureur. D'ailleurs pendant que vous mangiez, messire Romain a été remplacé par dame Cune.


Elle tourna la tête vers le procureur.


Bienvenue à vous dame le procureur, avez-vous pu lire les minutes de l'audience? Dans ce cas, avez-vous des questions pour dame Luaine ou le vicomte?
Cunegonde_lanaine
Maintenant installée à sa place, le procureur relit les dépositions. Elle lève le nez quand le vicomte daigne enfin commencer sa plaidoirie.
Elle prend des notes et lâche discrètement quelques soupires, trahissant son état d'esprit,
Elle tentait de cacher son exaspération derrière un air sévère et concentré si peu utilisé.


Des questions? Comme toujours, pourquoi tant de haine? Gardant pour elle cette interrogation, elle se lève et s'adresse au juge.

Oui en effet, j'aimerai poser une petite question au vicomte Finam avant de continuer.

Proc-proc tourne les talons et se retrouve face à l'accusé.

Dans cette affaire, les dépositions des témoins ont une grande importance. Vous dites que si le tavernier, Messire Letiti, vostre témoin, n'avait pas été là vous aurez...Hum...torturer à mort Dame Luaine et Messire Alanvega. Je me demande juste comment la présence de Messire Letiti a-t-elle pu vous calmer?
_________________


D.E.C.O. !
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