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[RP] Un borgne en galère

melior
Un pli pour le Comte d'Aubeterre :

Citation:

Mon Ami,

Vous voici certainement arrivé en Guyenne, comme vous aviez annoncé votre désir de vous y rendre lors de notre dernière entrevue.
Permettez que je vous rende la politesse que vous me fîtes, il y a des années déjà, alors que j'étais encore jeune fille, en me conviant sur vos terres d'Aubeterre.
Sachez que vos hommes et vous êtes les bienvenus sur les terres de Castelmoron d'Albret.

J'espère que, malgré vos occupations, nous aurons le loisir de pouvoir converser un peu ensemble. C'est toujours un plaisir pour moi...surtout si cela est accompagné d'un excellent cru bordelais.

Courtoisement

Melior


_________________
Lotx
[Mission suic... sauvetage!]

Bordeaux enfin... ou plutôt déjà... Lotx n'était pas pressé de mettre les pieds en Guyenne -même que tout le monde y savait qu'il n'y avait que des péquenauds là bas- d'une part, et encore moins pressé d'aller se faire trancher la gorge d'autre part. Il affichait son visage des mauvais jours, celui qu'il affichait lorsqu'il faisait quelque chose mais qu'il voulait bien faire comprendre qu'on ne lui avait absolument pas demandé son avis à ce sujet là.
Il soupira.
Pour tromper son angoisse il mit la main dans sa besace, s'assura que la cassette, la fameuse cassette, y était toujours, piocha une missive qu'il avait reçu deux jours auparavant pour la parcourir d'un œil rapide comme il la connaissait par cœur et se tourna vers celui qui l'accompagnait, le père Sifflard.


Bon ça suffit! Tu veux bien nous chanter autre chose là! J'commence à l'savoir quesqu'est arrivé à Jeanneton quand elle est allée couper du jonc!
-Ah tu préfère autre soze? Y fallait le dire. Maintenant que ze me suis sauffé l'organe ze peux te zouer n'importe quel air en sol-do-mi.
-Nan, nanananananan! Aide-moua plutôt à trouver la euh...
-rapide coup d'œil à la missive- l'auberge "le flore".
-L'auberze "le flore"? C'est un endroit où on déflore des zens?
-J'sais pas, mais 'pparemment c'est un endroit où on en enlève en tout cas.
-Ah? Et on les viole aussi? Tu n'as pas peur d'aller dans un endroit pareil?
-...
-Bon mais on va trouver, on va trouver...


Le gamin grimaça, il aurait espéré que ce soit une bonne blague -pas drôle la bonne blague, certes, m'enfin...- mais l'expéditeur de la missive ne semblait pas vraiment enclin à la fine plaisanterie. Lotx grogna, il était déjà venu deux ou trois fois à Bordeaux, il n'avait jamais aimé cette ville, de toute manière il n'aimait aucune ville hors de son Périgord natal, et puis c'était trop grand comment retrouver une auberge ici? Autant chercher une aiguille dans une botte de...

Pardonnez-moi messire, puize m'introduire auprès de vous?
-Vous introd...?
-Voilà, ze suis le père Sifflard, honorable clerc, et voici soubin... aheum... Lotx. Nous sommes tous deux missionnaires envoyés du Périgord.
-Eh bien vous m'en voyez rav...
-Missionnaires, certes, mais dans une position inconfortable... Pour vous donner une idée, inconfortable comme lorsque ze fais exécuter à soubinet la brouette hispanique vous voyez? Vous pratiquez la brouette hispanique vous?


Le Guyennois ne répondait pas, il lançait des regards apeurés tout autour de lui à la recherche d'une personne, n'importe qui, qui pourrait l'extirper de là. Lotx s'avança.

Tsss Sifflard! Tu vas lui faire peur laisse moua faire!

Grand sourire. Il s'approcha du badaud en nage.

Bon-jou-reuh! Moua Lotx. Moua viendre Périgord. Vous connaître Périgord? Être développé et civilisé Périgord. Pas être comme Guyenne. Nous manger saucisson, pas manger foin. Foin pas bon.

Le Guyennois cligna deux fois des yeux avec la vague envie de fondre en larmes. De son côté le garçonnet était sûr de son argument, ne disait-on pas chez lui que les Guyennois étaient "bêtes à manger du foin"?

Nous chercher auberge. "Le flore" être nom auberge. Vous savoir où ça être?
-Le flore? Oui c'est... Vous passez par là... Vous tournez à droite... ensuite vous faites le tour de la grande place vous tournez à gauche et vous y êtes... Maintenant excusez-moi mais j'ai de... euh... du foin sur le feu, voilà.
-Merci. Vous être gentil. Vous pas trop être péquenaud pour un Guyennois.
-C'est ça, c'est ça!


Tandis que l'homme s'en allait soulagé et en proie à un grand doute quant à l'intégrité mentale du comté voisin, Lotx affichait un air triomphant.

Et voilà l'travail!
-Très bien soubinet! Il ne nous reste plus qu'à y aller alors!
-Eh ouais!
-Tu as retenu le semin qu'il a dit?
-Ben... euh...
-...
-...
-...
-Nan mais on va trouver hein... On va bien finir par trouver...

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Lotx
Ze t'avais dit qu'on aurait du tourner à droite à la rue d'la cathédrale.
-Raaaaaah! Moua vivant je passerai pas dovant la cathédrale de Bordeaux!
-Oui ben c'est malin, maintenant on est perdus et z'ai le enfin les membres tout tendus.


Après un discours argumenté autour du "de toute façon c'est entièrement de ta faute" et du "je te parle du le ton que je veux" et une bonne heure d'errances dans les rues Bordelaises qui, curieusement, semblaient tourner en rond, il apparût pourtant que l'auberge n'était, finalement, pas si éloignée que cela, il suffisait juste de passer devant ladite cathédrale.
Faisant fi des bouderies du gamin et du fait qu'il allait très certainement "se faire tuer par son évêque à son retour parce qu'Odoacre sait tout et voit tout et qu'en plus il s'était crotté ses poulaines", Sifflard sortit d'un sac un tabard rouge et jaune aux symboles du Périgord. L'habit aurait pu être très beau et richement décoré si Lotx n'avait pas mis un point d'honneur à découper tout symbole faisant allusion de près ou de loin à l'angoumois. Ne restait donc plus qu'un bout d'étoffe plus près de la loque que de l'uniforme d'apparat.


Tu as besoin d'aide pour l'enfilaze?
-Nan, nan, je m'débrouille...
-Et pour remettre tes burn... ta bure en place?
-Nan! Tfaçon j'vais pas la romettre ma bure. L'principe c'est qu'on l'voye l'tabard sinan ça sert à rien. C'est une mission discrète mais tout l'monde y doit me voir et savoir que j'suis du Périgord. C'est quesqu'il a dit l'messire. Donc ce soir, j'irai missioner sans chemise, sans pant...
-Zuste un tabard et une culotte ze sais pas si c'est très...
-Mais si penses-tu! Y a qu'des crève-la-faim dans s'dûché, z'ont l'habitude ici! Pis arrête de m'rogarder à mi-hauteur quand j'te parle!


Et, d'un pas décidé mais d'un air déconfit, il entra dans "Le flore", gardant le regard droit sans trop se préoccuper de ce qu'il se passait autour. Il était prévu que Sifflard entre plus tard et se mette à une autre table pour ne pas attirer les soupçons. Conseils de son interlocuteur, encore une fois...
Geste de la main. Une serveuse à la poitrine proéminente -parce que ça fait plus vendre y paraît- vint à sa table.


Z'avez d'la liqueur de gland?
-D'la...? Euh...
-Ouais, ça vient d'Bergerac. Alors z'avez ou pas?
-Ben... On a de la liqueur de poire. Je vous sers une choppe?
-Nan, passez-moua carrément la bouteille, j'aurai bosoin d'toute ma lucidité ce souar...

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Valnor
[une taverne quelconque sur la grande place de Bordeaux]

Regardant ses deux acolytes, il ajouta.

- J'ai oublié de vous dire que j'ai reçu une invitation de la part de la Vicomtesse Melior, une amie qui m'enjoint d'aller prendre l'hospitalité en son domaine. Vous êtes invités aussi. Je vais lui répondre. D'ici là on se remet en chasse d'information.

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Flex
Vingt-cinquième jours de captivité.
La journée accablante rappelait l'arrivée du printemps et de ses premières chaleurs, tandis que la nuit froide gelait les particules d'eau suspendues dans les moisissures. Enguerrand alternait entre un débardeur crasseux le jour et se blotissait dans son épais mantel la nuit. Ni l'odeur ni la vue répugnante dégoutaient le borgne, qui s'était accommodé à toute sorte immondices. Principalement le menu habituel qui nourrirait aussi bien les cochons que les pécores.
Ses amis devinrent des livres, des tas de livres empilés un peu partout que lui apportait Archybald. De la philosophie jusqu'à l'étude militaire en passant par des pièces de théâtre & pamphlets, Sire Flex acquérait tout style d'écriture. Il devait au moins cela se disait-il. Aussi souvent que possible, c'est à dire tout le temps, le borgne s'empressait de réciter un recueil de poème du début du siècle. La journée s'était effacée sous les vers et le dernier repas apparut.

« - Je veux vous parler espèce d'ordure ! Cria-t-il de toute ses forces. Jamais un Louvelle ne m'aurait infligé autant de honte et de mépris, et ça ne commencera pas aujourd'hui ! » Il brandissait son poing en l'air.
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Ricco
[Dans une taverne quelconque de la grand place de Bordeaux]

Le lieutenant était là, il avait donné les dernières consignes et Ricco termina son verre, prit Dore par la Main et ils sortirent tous les 2.

Nous vous retrouverons au domaine de la Vicomtesse, mon lieutenant d'ici quelques heures. On va aller à la pêche.

La recherche commença donc près du grand Hôtel. Ricco s'approcha d'un échoppe, un maraicher lui sourit quand il prit une pomme dans un des paniers qui faisait fasse à lui

Combien pour cette pomme, l'ami ?

9,80 messire !

Ricco donna l'argent au marchant dites-moi, z'auriez pas vu passer un farlelu ces jours-ci ?

L'homme se mit à rire ! Des farfelus, messires, j'en vois tout les jours !

Des farfelus du genre des croisés ?

Ahhhhhhhh des comme ça, non pas vu ! en tout cas pas des ces derniers jours... l'homme se gratta la barbe... enfin, si mais ça fait déjà une bonne paie que je l'ai vu...
... y sortait d'l'hôtel, je m'en souviens, je lui ai proposé mes fruits et il s'est arrête et m'a regardé de tout son haut, que si il avait pu, il m'aurait bien écrasé... puis il m'a ignoré et continué son chemin. Il allait d'un pas franc.


Et par où est-il allé ?

[color-=blue]Par là ! [/color] Le marchand indiquant à Ricco une rue et une direction qui s’éloignait de l’hôtel.

Ricco et Dore prirent cette rue.

Répétant leurs questions auprès des marchants, ils remontaient la piste, doucement mais surement

Leur piste piétinait un peu, quand ils virent un gamin qui jouait dans la rue qui leur apprit effectivement qu’il avait vu un monchieu avé une croix noire passé par ici.

Ce fût ensuite quelques mendiants au prix de quelques pièces qui permirent aux 2 gardes de conclure le chemin parcouru… et qui semblait les diriger vers le port.

Mais il se commençait à se faire tard, et ils étaient attendus auprès du Lieutenant et ils devaient encore trouvé le chemin, mais celui-là serait plus facile à trouver.
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Le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre, à mourir quand il est juste de mourir.
citation du Bushido
Valnor
Laissant ses deux enquêteurs cherchés des réponses sur le terrain, Valnor prit le chemin du Domaine de Castelmoron d'Albret afin de visiter la Vicomtesse Melior. Prenant soin de s'enquérir du chemin à suivre auprès de quelques personnes rencontrés, il arriva à bon port s'arrêtant devant l'entrée du domaine, là il emprunta le sentier menant à la Grande Bâtisse imposante.
Il ne lui fallut que quelques instants pour trouver une homme qui s'affairait à l'entretien du parc qui donnait sur l'avant du château.

Valnor laissa au pas Feu d'Aubeterre et se présenta.


- Bonjour l'homme, suis-je bien sur les terres de la Vicomtesse Melior et si oui pouvez-vous lui annoncer l'arrivée du Comte d'Aubeterre ?
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Dorennor
[Dans une rue sombre menant au port]

La luminosité commençait à baisser sur la ville, il fallait rejoindre le lieutenant dans une taverne.

Une taverne...

Dore regarda Ricco en se mordant la lèvre inférieure. Elle hésita.

Sera-t-il d'accord? Comment va -t-il prendre cela?

Elle se lança.


Ricco, il serait bon que je poursuive un peu l'enquête seule. La langue des hommes est plus libre auprès des femmes lorsque le soir tombe.

Ricco savait que Dore n'était pas pudique et qu'elle n'hésiterait pas à user un peu de celui-ci pour avoir des renseignements. Sa jeunesse n’avait pas été tendre et elle avait vite appris à faire fi des regards.
Ricco la regarda, hésitant.
Il aurait bien aimé dire quelque chose mais il savait que c’était peine perdue.
Dore l’embrassa puis s’éloigna.
Il la suivit des yeux, perplexe.

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Qui mieux qu’une femme peut mener des hommes par le bout du nez?
melior
[Domaine de Castelmoron d'Albret]

L'homme au visage buriné vit approcher un cavalier richement vêtu. D'instinct, il retira son couvre-chef. Il cligna des yeux, un peu éberlué par telle recontre, puis il s'inclina avec respect :

Mon Seigneur, c'est y qu'vous y êtes bien, pour sûr ! j'y allons la prévenir la dame.

Et sans plus de convenance, il laissa choire sa fourche et courut comme un lapin dans l'enceinte du château. Le vilain trouva la maîtresse du domaine, le nez plongé dans un manuscrit, comme à son habitude, étrange manie qu'il avait bien du mal à comprendre, tous ces signes-là, ça avait pas trop de sens, et pis rester les bras ballants comme ça, sans bouger, c'était bien un truc de noble.
Melior releva la tête, entendant son pas lourd sur le sol :


Eh bien, Constant, pourquoi venir ainsi troubler ma lecture ?

L'homme pétrit son chapeau de ses mains câleuses, c'est que la vicomtesse, elle avait son caractère quand même...et si elle venait à se fâcher...Vertuchou !
Un bon mari, ça Constant en était persuadé, ça lui dompterait un peu les humeurs...parce que tout vilain qu'il était, il savait bien que les dames c'était fait pour avoir un seigneur, à qui obéir.


Dame, dehors...il ya le Comte de Laterre, il a dit que j'vous l'annonçons.

Melior posa le manuscrit.

Le Comte d'Aubeterre, tu veux dire. Où est-il ?

Constant opina du chef :

Oui da. Dans le parc.

Elle se leva :

Fort bien, je vais l'accueillir. Toi, pendant ce temps, demande en cuisine que l'on prépare des boissons et des mets.

Puis elle se dirigea vers le parc. Elle ne fut pas longue à le retrouver. Un sourire sincère éclaira ses traits avant de le saluer avec chaleur :

Comte ! Vous voici donc ! soyez le bienvenu icelieu.
Comment allez-vous ? avez-vous fait bonne route ?
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Valnor
L'homme lui répondit non sans un accent..

Mon Seigneur, c'est y qu'vous y êtes bien, pour sûr ! j'y allons la prévenir la dame.

Valnor démonta, flattant au passage Feu d'Aubeterre tout en regardant l'homme s'éloigner. Quelques mouvements de hanches se remettre de son tour de selle. Puis il regarda l'endroit calme et boisé au demeurant. Des lieux comme il les aimait. Il fit quelques pas attendant que l'on vienne le rejoindre.


Comte ! Vous voici donc ! soyez le bienvenu icelieu.
Comment allez-vous ? avez-vous fait bonne route ?


Le timbre de voix connu le rappela à la réalité et en se retournant c'est avec le sourire des amis que Valnor répondit à celui de la Vicomtesse.

- Vicomtesse, mes respects. Valnor s'inclinant avant de relever la tête. Chère amie, je vous remercie de m'avoir fait parvenir votre invitation, c'est pour moi un plaisir de vous revoir. Cela fait si longtemps que nous nous sommes vu. Il se permit de prendre les mains dans les siennes d'une manière des plus honorables avant d'ajouter.

- Vous êtes rayonnante ! l'air de Guyenne vous va à ravir.
Puis il répondit aux questions de Melior. Le voyage s'est en lui même bien passé peut-être un tantinet précipité . Valnor prit un air plus sombre. J'aurai aimé vous rendre visite dans d'autres circonstances mais savez-vous la raison de ma présence à Bordeaux ?
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Archybald
[À bord du Naveta.]

Iban avait été payé à hauteur de son dû. Un gaillard moins futé jouait le rôle de garde chiourme lorsque le Chacal n'était pas à Bordeaux pour un tarif moins exorbitant. Une annonce fut envoyée en Peiregòrd à monsieur le comte. Tout se déroulait à la lettre près, excepté la venue d'horizons différents d'enquêteurs de tous bords.

Au diable les connivences Mirandole ! Je vous fais une fleur en vous offrant une cache capable de recouvrir votre sale ego de périgordin, je vous laisse l'opportunité de vous venger de votre suzerain que vous méprisez, je vous laisse ourdir un complot en grand secret pour que ce Plantajeunet soit déchu à Paris et au-delà, et vous crachez dans ma soupe comme un mal élevé !

Le Capitaine, ayant au préalable quitté sa cape et son habit de voyage fort discret, brisa le bol qu'il avait apporté contre la paroi toute proche. La soupe aux légumes macérés coula contre le flanc jusqu'au parterre brinqueballant.

J'ai été généreux et vous ai même gratifié de ma présence quelques soirs, mais votre caractère de chien m'insupporte. Vous allez bouffer des araignées et des cloportes puisque vous m'emmerdez !

Et pour appuyer son assertion, il pointa du doigt les planches au sol. À racler l'ongle entre les ouvertures, il récolterait assez de crasse et de saloperies pour finir par les présenter à son palais. Désappointé, le Capitaine cacha son mépris en faisant mine de quitter l'étroite cabine, aussi déçu qu'à l'accoutumée de n'avoir pas eu un denier sur les sept cent mille réclamés. En outre, il devenait difficile de s'extirper tout au plus une veille hors du Palais de l'Ombrière pour rejoindre les bas fonds de la capitale en solitaire.

Le temps joue contre nous Mirandole. Priez pour qu'Il soit de notre bord et pas de l'autre.
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"Je vends du rêve, mais surtout des armes"
Flex
Son repas s'étalait sur un sol rempli de souillures. Flex eut un sursaut quand le récipient vint s'éclater contre le mur de bois. C'était un enfer de vivre ici, si on pouvait encore dire "vivre". Plutôt survivre.. Quand il fut seul Flex renifla en un clin d'œil l'odeur froide de sa ripaille.
« - Adieu, veaux, vaches, cochons, couvées ! Dès que je sortirais d'ici je vous ferais subir mes foudres espèce de mignon de catin et de porc ! Hurla-t-il fou de colère dans l'espoir d'être entendu de son ravisseur. Enguerrand se redressa sur ses deux jambes puis déchaina une tempête de coup de poing et de pied sur la porte qui le reliait au pont.
Je veux sortir ! Laissez-moi sortir !.. » Rien ni personne ne l'aideraient. Il se laissa glisser, dos contre la cloison, pour se recroqueviller sur lui-même. Il pleurait de rage mais aussi de tristesse.
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Ricco
[Au domaine de Castelmont quelques heures après l'arrivée de Valnor]

Ricco avait laissé Dore suivre la piste dans les bas fond. Il n’aimait pas ça car il tenait un peu à la donzelle mais bon il ne pouvait pas lutter contre son caractère trempé et la laissa faire. Elle saurait se dépêtrer des problèmes.

Ricco alla donc à la rencontre du Lieutenant au domaine de la comtesse de Guyenne où il l’attendait. Il dû demander plus d’un fois son chemin pour arriver enfin au lieu de rendez-vous.

Devant la grille, il interpella l’homme qui se trouvait derrière celle-ci.

Dis l’ami ! Peux-tu annoncer ma venue à la comtesse de Castelmoron d'Albret et au comte d’Aubeterre ! Tu diras que la garde est arrivée… Puis il se mit à rire mais cela était dû à la fatigue.

Il attendit quelques minutes ainsi devant la grille, 2 gardes virent lui ouvrir et le guider jusqu’au comte.

Je me demande si ils savent s’amuser ici ?? En tout cas je vais pas trop la ramener pensa-t-il sur le chemin jusqu’à la comtesse et le comte.

Ricco fit une réverence devant la comtesse de Castelmont d’Albret,
Comtesse !

et se mit au garde à vous face au comte d’Aubeterre.

Alors Ricco des nouvelles ?? demanda le comte.

Disons que la piste nous conduit pour l’instant au port. il fît une toute petite pause

et Dore a décidé de continuer ses recherches dans les bas fonds dit-il la voix légèrement étranglé. Elle espère pouvoir y délier quelques langues. Je venais vous dire que je retourne au port continuer mes recherches et que nous passerons la nuit en ville.

Impassible mais fatigué, il attendit que la comtesse et le comte lui donne congé afin qu’il retourne à ses investigations même si ses pensées allaient pour l’instant vers Dore plutôt que vers Flex.
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Le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre, à mourir quand il est juste de mourir.
citation du Bushido
Valnor
Valnor s'était laissé conduire par son hôtesse jusque dans les murs du Domaine et avait goûté à l'hospitalité de la Châtelaine. Ils avaient tous deux conversé sur l'enlèvement de Flex à Bordeaux et la demande de rançon envoyé au Périgord & Angoumois, l'inquiétude des offices de la Couronne sur l'enlèvement d'un de ses officiers. L'enquête avançait...doucement... C'est à ce moment qu'on annonça l'arrivée d'un garde royal au domaine. Regardant Melior, Valnor lui dit doucement.

- Nous en apprendrons peut-être un peu plus. Pardonnez-moi. Valnor se leva alors que Ricco faisait son arrivée.

Alors Ricco des nouvelles ??

- Disons que la piste nous conduit pour l’instant au port....et Dore a décidé de continuer ses recherches dans les bas fonds....Elle espère pouvoir y délier quelques langues. Je venais vous dire que je retourne au port continuer mes recherches et que nous passerons la nuit en ville

- Hummm... Merci Ricco. Rejoignez Dorennor et revenez dès votre tour effectué ici. Regardant Melior. Dame la Vicomtesse nous fait l'honneur de nous accueillir en ces murs, vous pourrez prendre un peu de repos après ces quelques jours fort chargés.

Valnor laissa son enquêteur repartir. Puis revint vers Melior et sur un ton un peu gêné.

- Puis-je abusé de votre bonté ? En fait, j'ai appris suite à une audition que Messire Archybald, Capitaine de Guyenne était la dernière personne censé devoir rencontré Flex le soir de sa disparition. Aussi....vous serait-il possible d'intercéder en ma faveur pour m'arranger une entrevue avec ce dernier. Valnor avait omis de parler de l'appartenance d'Archybald au clan Louvelle auquel il savait Melior proche.
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melior
Ces retrouvailles faisaient le plus grand bien à Melior. L'amitié qu'elle portait à cet homme était sans nul doute liée à cet honneur dont il ne s'était jamais départi. Lorsqu'il s'inclina, elle fit de même, puis elle sourit avec douceur :

Le plaisir est partagé, mon ami.

Il lui parla de son air rayonnant, sa main alors se posa sur son ventre proeminant, la grossesse arriverait bientôt à son terme. Lorsqu'il lui demanda :

Citation:
J'aurai aimé vous rendre visite dans d'autres circonstances mais savez-vous la raison de ma présence à Bordeaux ?


Une ombre passa sur son visage, elle acquiesça :

Oui, je ne le sais que trop, l'impétueux Flex...Sommes-nous à jamais condamnés à veiller sur ces garnements ?

Un homme fit son entrée dans la pièce, un dénommé Ricco, Melior le salua courtoisement. Elle laissa le Comte s'entretenir avec lui, et quand il fut parti, les mots que prononça Valnor

Citation:
Puis-je abusé de votre bonté ? En fait, j'ai appris suite à une audition que Messire Archybald, Capitaine de Guyenne était la dernière personne censé devoir rencontré Flex le soir de sa disparition. Aussi....vous serait-il possible d'intercéder en ma faveur pour m'arranger une entrevue avec ce dernier.


provoquèrent un léger haussement de sourcil.

Archybald ? Oui, je le puis. Il est naturel que nous vous aidions dans votre enquête.

Elle se tut un instant.

Vous savez...il vous rappellera peut-être quelqu'un...la même fougue...le même langage de...de...le même langage aussi cru.
Que voulez-vous, ce doit tenir de son sang.

Elle fit alors apporter de quoi écrire par l'un de ceux de sa mesnie et apposa ces lignes sur le parchemin :

Citation:
Sieur Archybald,

Pourriez-vous me faire la grâce de venir me rejoindre à Castelmoron ?
J'ai pour invité un mien ami, que je souhaite vous présenter.
Il désire s'entretenir avec vous, afin que vous puissiez l'aider à retrouver le Vicomte de Mussidan.

Je vous en serais reconnaissante. Flex compte également parmi mes amis. Ma vassale doit l'épouser sous peu, et je dois avouer que sa disparition m'inquiète.

Melior



Puis elle remit le pli à l'homme, et se tourna vers Valnor :

Voilà, j'ai requis sa présence.
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