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[RP] confessionnal

Muad_dib
le père prit quelques minutes pour réfléchir aux propos du "soldat" qui se tenait derrière l'étroite cloison de bois. Bien qu'il eut deviné son identité en observant a travers les petits trous prévus a cette occasion il n'en laissa rien paraître.
Reprenant a parole avec calme il tenta de mettre de la chaleur dans sa voix.


Mon fils je ne sais si vous connaissez mon passé, en Normandie principalement, mais j'ai péché pour les mêmes raisons que vous. Et il n'y a pas si longtemps j'étais sur le front breton a invectiver nos soldat et a les bénir, distribuant indulgences a tour de bras pour leurs futurs forfaits.
Comment pourrais je donc ne pas comprendre vos motivations?
Si vous êtes ici c'est que cela vous pèse sur la conscience; je ne vous demande pas de regretter vos actes car ils furent tous légitimes sur le moment voir meme utils. Vous avez tué des hommes qui en auraient peut être éliminés des dizaines par la suite. Je n'irais pas jusqu'à dire que vous avez bien fait car je ne peut cautionner tant de meurtres mais vos actions ne sont pas impardonnables. Le Seigneur est amour et pardon et je ne suis que son "messager".

Je vais donc vous accorder le pardon que vous recherchez mais vous devrez faire pénitence. Durant 10 jours vous devrez prier tout les soirs pour que vos victimes aient trouvées le repos. Leurs vies furent tourmentées et ils ne nous reste qu'a espérer que le Seigneur les a pardonnés. De plus pour avoir levé les armes sur des soldats de l'Église vous devrez faire livrer 2 tonneaux de vin a la cathédrale de Rouen a mon intention; et pas de la piquette. Ce vin servira a apaiser le gosier des clercs normands ainsi que le miens. Car penser a vos forfaits sur mes frères a tendance a ma soulever l'estomac. Le vin devrait tasser tout cela.

Acceptez vous cette pénitences Vi... mon fils?

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Archevêque de Rouen
Grand Aumônier de France
Cronos
Oubliant un instant l'humble protocole de la confession, Cronos prit un ton plus fort qui lui ressemblait déjà plus.

Monseigneur ! car il avait bien reconnu le Grand Aumônier Muad-Dib suite à la description qu'il avait de sa participation aux évènements normands. Vous serviriez-vous des pénitences pour vostre plaisir personnel. Je veux bien croire que je possède des caves renommées mais tout de même !

Etrange bonhomme que cet archevêque qui cherchait en partie à faire bonne chair sur le dos des fidèles tentant de faire pénitence. La gourmandise n'était-elle pas un péché ?
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Muad_dib
le père se sentit tout d'un coup un peu mal. Personne n'avait jamais osé lui parlait comme ça en confession.

mon plaisir mon plaisir comment vous y allez la?.... Je ne vous demande pas la lune tout de meme. Et si je n'essaye pas de remplir notre cave qui va s'en occuper? Les gens sont bien peu généreux avec nous ces derniers temps. Prenez cela comme un geste de charité aristotélicienne qui vous soulagera la conscience. Je fais appel a votre grand coeur... et a votre bien belle cave je l'avoue... Nous avons grand besoin de vin de messe vous savez. C'est indispensable et notre cave est vide
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Archevêque de Rouen
Grand Aumônier de France
Cronos
Grand coeur, c'est bien mal me connaistre. Mais si les porte de la rédemption de coûte pas plus cher qu'un peu de vin, alors je n'y vois pas d'inconvénient.

Le Vicomte se leva en réajustant son manteau noir. La cabane vibra légèrement. Il retrouva son ton posé pour conclure.

Je ferais porter à la cathédrale 2 tonneaux dans bon Bourgogne qu'un amis m'a livré. Merci de m'avoir entendu en confession Mon Père.
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Muad_dib
le père sourit, qu'il était bon d'avoir du vin de qualité pour les messes

Et n'oubliez pas vos 10 prières quotidiennes pour la mémoire de vos victimes surtout. C'est tout de meme le plus important alors surtout pensez y. Allez en paix mon fils
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Archevêque de Rouen
Grand Aumônier de France
Cronos
Ah oui, les prières. elles ne lui avaient plus paru aussi importante alors qu'on tentait de le dépouiller de son breuvage.

Certes Mon Père, je vous remercie

Il sorti de la cabane, l'ébranlant franchement une nouvelle fois. Il faisait bon décidément dans cette petite baraque. Dehors, le froid était mordant et le Vicomte resserra autour de lui son manteau noir avant de repartir à ses occupations.
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Nennya


Nennya suivait Monseigneur, celui ci avait pris place dans un cabanon, non mais et puis quoi encore, bientôt il se balladerait tout nu.Elle entra dans le cabanon:

-Monseigneur va prendre froid avec ce courant d'air, veuillez accepter un modeste chale pour mettre sur vos épaules.

Sa santé était au centre de ses préoccupations, avec celle de son fils et de son mari.Mais la Blackney avait aussi besoin du réconfort et des paroles de Monseigneur en cette année 1457.

-Monseigneur Muad, puis je me confesser?

Elle était perdue cela se sentait bien quelque fois, elle ne comprenait pas que la mesquinerie était le leitmotiv de beaucoup, elle avait envie de solidarité, de générosité...elle trouvait l'amour dans les yeux d'Hervald et dans celui d'Alcalnn, mais il s'éloignait lui aussi...

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Muad_dib
le pere qui sirotait tranquillement le calva laissée par une précédente pécheresse entendit la porte du petit confessionnal s'ouvrir et reconnut dessuite la personne qui rentrée.
Avec un sourire il écouta son médecin et enfila le châle. Il avait comprit qu'il ne servait a rien de lutter avec elle de toute façon.
Une fois sa demande de confession faite il repondit d'une voix calme et suave qu'il n'utilisait que dans ce lieux


Je vous ecoute ma fille.
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Archevêque de Rouen
Grand Aumônier de France
Nennya


Acceptant qu'elle se confesse, Nennya réfléchit longuement sur ses propos, de nombreuses idées lui vinrent à la tête, elle s'était confessée quelques jours avant son accouchement, laissant à la mère supérieure de Vignats son modeste testament.Qu'était il arrivé à la Blackney depuis ce temps là?Elle avait quitté la Licorne, pris la charge de médecin de Monseigneur, et celle de rectrice de l'Hôtel Dieu. D'un point de vue personnel, elle était devenue mère et épouse, Hervald grandissait, ses cheveux blonds devenaient de plus en plus imposants sur sa caboche, Alcalnn, était à nouveau partit avec l'armée, désespérant de le voir s'occuper de son fils. Mais son futur voyage lui permettrait de faire connaissance avec son enfant, lui, qui avait pleuré en les voyant réunis. L'idée que le chat puisse porter le châton sur son dos fit sourire Nennya.

-Mon père, cette année fut chargée pour moi, je n'ai pas toujours été compréhensible, patiente envers ma famille. J'ai essayé de prendre du recul et avec cela sagesse, mais je puis dire que je n'ai pas encore atteint mon but.J'ai tué des gens et à présent j'essaye de soigner.
Je n'ai pas pardonné à ceux qui m'avaient trahis, je suis consciente que c'est un pêché.Je prie tant pour en avoir la forçe, je prie pour que le bonheur de ma famille et de mes amis soient entiers, je prie pour que chacun puisse trouver une âme charitable dans sa vie.J'ai pêché en n'étant pas assez généreuse.


Consciente qu'elle avait une chance en or d'avoir une famille unis et présente à ses côtés. Rajoutant timidement:

-Monseigneur, je prie pour que vostre santé soit toujours bonne.

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Muad_dib
le pere écouta calmement la confession de son médecin hochant la tête a certaines de ses paroles.

Ma fille, vos péchés sont mineurs pour la plupart. Par contre pour les meurtres c'est un autre problème je le crains. Expliquez moi les circonstances exactes qui vous on poussée a agir ainsi. Cela me permettra d'y voir plus clair
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Archevêque de Rouen
Grand Aumônier de France
Nennya
Les paroles furent rassurantes pour la jeune femme, les meurtres...oui elle avait tué sans vergogne comme dans une soif de vengeance perfide.

-Monseigneur, j'ai participé largement à la guerre de Bretagne, j'ai tué des gens pour le bien normand. J'ai pu voir lors de la prise de Vannes et de Saint Brieuc,les têtes de femmes terrorisées, d'enfants, des corps...
Grande punition m'attend pour ces actes commis.
A présent, que je suis mère, et épouse, je ne peux penser que j'ai pu faire cela...pour le bien de mon enfant je serais capable de tout.


Nennya stoppa, elle voyait ces visages en rêve...

-Est ce que je serais pardonnée un jour?

Peut être que son voyage pour aider les plus necessiteux serait cette voie.
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Muad_dib
Le père voyait défiler trop de personnes tourmentées par la guerre en ce moment. De mauvais souvenirs remontaient a chaque fois a la surface lui donnant la nausée. N'avait il pas lui meme bénit hommes et armes avant les combats? Il était tout aussi coupable que les soldats.

Ma fille, la guerre pousse les Hommes dans leurs retranchement les plus profond et fait surgir l'instinct bestial et animal qui nous habite tous. Cette guerre était une sale guerre. Elle nous a tous poussés a des actes odieux que l'on pensait justifier, et qui bien souvent l'étaient je vous l'accorde.
Vos actes ne sont pas impardonnables, le Seigneur est miséricordieux, et a l'inverse de lui nous ne sommes pas parfait. Mais il nous a donné une conscience afin que nos actes réveillent en nous des sentiments nous permettant ainsi d'évoluer et d'apprendre chaque jour de nos erreurs.

Afin d'être pardonnée vous devez vous repentir de vos actes. La main d'un soldat est souvent un peu trop rapide a donner la mort la ou elle n'aurait put que blesser. Aussi devrais vous regretter chaque meurtres qui n'étaient pas absolument indispensables.

Durant dix jours vous devrez prier pour la mémoire de vos victimes. Leurs vies ne furent pas des plus simples aussi nous devons espérer qu'ils ont trouvés le repos au paradis solaire.
De plus vous devez faire parvenir a la cathédrale de Rouen deux gâteaux aux poires pour les malheureux qui ont faims... et aussi un peu pour moi qui suis affamé aussi.

Acceptez vous cette pénitence qui vous apportera le pardon?

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Archevêque de Rouen
Grand Aumônier de France
Nennya


Le côté bestial, elle le retrouvait quand elle prenait sa hache et qu'il y avait une lumière au fond de ces yeux, cette lumière de folle...Secouant la tête, elle chassa ces idées, prier et faire des gateaux aux poires. QUOI faire des gâteaux aux poires???????????Il avait perdu la raison son patient préféré.

-Monseigneur, je prierais pour ces âmes défuntes, et ferait parvenir des gâteaux à Rouen, de même, toujours dans ce soucis de préserver votre santé, je vous ferais parvenir des fruits et des légumes plutôt que des sucreries.

Elle y glisserait quelques taillis aux fruits secs pour réguler son âme vitale.

-J'accepte cette pénitence, Monseigneur.

Nennya sortit à l'air libre du cabanon, il fallait préparer les gâteaux.

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