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[RP] Ce n'est pas qu'un au revoir...

Gyldas
Gyldas sourit.

- Asti! Tu sais très bien que ce n'est pas possible entre eux deux. Alors ne les encourage pas dans ce sens. Ca leur ferait du mal pour rien. D'ailleurs, je trouve qu'Allyxia est bien longue à venir. Ca m'inquiète et j'ai peur qu'elle n'ait surpris Dorilys à faire une bêtise. Ca ne t'ennuie pas d'aller voir?

Elle était réellement inquiète. Dorilys avait la fâcheuse habitude d'être imprévisible. Gygy savait que cette façon de le congédier ne froisserait pas Asticot. Cependant, elle maudissait à la fois son manque de tact, et son incapacité à agir elle-même.

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--Dorilys

Pendant ce temps là, Allyxia avait retrouvé Dorilys et était en train de lui faire subir quelques reproches. Son impatience lui avait déplu. C'est patiemment, calmement, mais fermement que sa tante lui imposa de lui remettre le sachet de racine pour la tisane.

Les recommandations et les règles de la maison suivirent aussitôt. Ca ne lui plaisait pas. De quel droit lui interdisait-on d'entrer dans la chambre de sa mère? La jeune fille serrait les poings et les dents, et gardait la tête baissée. Elle était aussi rouge de honte que de colère, et elle avait une boule dans la gorge. Elle réussit à articuler:


- Je peux sortir?

Le signe de tête approbateur d'Allyxia à peine esquissé, Dorilys quitta le salon si rapidement qu'elle donna l'impression de s'enfuir. Elle avait envie de tout casser. Elle gagna le jardin et se recroquevilla sur un banc. Entourant ses genoux de ses bras, enfouit sa tête dedans et se laissa aller à un nouveau chagrin.

Asticot
Gyldas avait toujours eu du tact, bien plus que lui, bien qu’elle en dise souvent le contraire. Il était vrai que l’absence d’Ally se faisait sentir. Les silences devenaient plus lourds et plus nombreux.

Le sujet de l’entente de leurs enfants était une des rares choses qui les séparaient.


Mais pourquoi diable voudrais tu que cela soit impossible ? Astyxio est mon fils, mais il est enfant d’une union non aristotélicienne et en cela, il n’est pas héritier et ne le sera jamais à moins que je n’épouse Allyxia, sa mère.

Il ne put empêcher un petit rire

Et cela, tu sais très bien que ce n’est pas envisageable…

Pour Dorilys, ne t’inquiète pas, elle est probablement avec Astyxio d’ailleurs, mais je vais aller m’en assurer.

Il sortit, ne laissant pas à tata le loisir de le contredire et de s’essouffler en parlant.

L’inquiétude que montrait Gygy, le barbu en était sur, n’était que feinte pour lui donner l’occasion de s’échapper… à moins que ce ne soit pour qu’il aille chercher la rouquine. Elles étaient toutes deux amies depuis si longtemps. Les deux femmes avaient pourtant des caractères bien différents… Différents ? pas tant que ca tout compte fait. La rouquine sous ses airs frondeurs avait le cœur sur la main et c’est sans hésiter qu’elle avait proposé à Gyldas de venir chez elle, et cela malgré la contagion. La rouquine était probablement bien plus affectée par ce qui arrivait à son amie qu’elle ne le laissait paraître, et il l’aurait parié, c’était là la raison de son absence.

Il ne vit pas Dorilys, mais Ally qui faisait chauffer de l’eau, un sachet d’herbes posé sur la table. Quelques mots qu’il fit aimables à son encontre, fort de sa récente révélation sur le ressentit de la rouquine.

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--Astyxio_
Depuis son arrivée, le blondinet avait recherché la compagnie de Dorilys. Il ne s’en était pas caché à sa mère mais avait noté que ses questions pressantes l’avaient quelque peu assombrie. Elle lui avait appris toutefois qu’elle était avec sa mère. Il n’avait pas envi de monter les déranger. Un passage par les cuisines pour y chaparder une tranche de pain qu’il tartina généreusement de confiture aux myrtilles et il parti à la recherche de Cerise et de Gauthier.

Fatigué d’avoir joué et parlé avec son jeune frère et sa jeune sœur, le garçon allait réintégrer la maison quand il aperçu la silhouette qu’il attendait.. Il se cacha derrière un bosquet pour l’observer quelques minutes sans même voir son désarroi et à pas de loups fit le tour pour la surprendre par derrière et lui coller ses mains devant les yeux en riant et en masquant sa voix


Qui c’est……..
--Dorilys

Dorilys sursauta et bondit sur ses pieds en se retournant. Son cœur bondit dans sa poitrine. L'homme de ses pensées se tenait à moins d'un mètre d'elle. Sa fierté en prit un coup et elle essuya prestement son visage mouillé. Vexée, elle chercha une excuse afin de se donner meilleurs contenance:

- Ca va pas de faire peur aux gens comme ça! On t'apprend quoi dans ton école?

Elle regretta aussitôt ses paroles, rougit jusqu'aux oreilles et se mordit la lèvre inférieure. Mais trop tard, c'était dit. Comme première approche depuis des mois, on avait déjà vu mieux. Il était si gentil, et voilà qu'elle gâchait tout. Qu'est-ce qu'elle pouvait être gourde parfois! Combien de fois Gyldas lui avait-elle dit de tourner sa langue dans sa bouche avant de parler?

Elle chercha quelque excuse, mais rien ne vint. Alors plutôt que d'aggraver son cas avec d'autres paroles blessantes, elle préféra se taire.


--Astyxio_
Le jeune homme était sur qu’elle serait ravie de le voir et qu’elle se joindrait à son jeu avec plaisir. Dans sa joie de la retrouver, il n’avait pas pensé une minute qu’elle le rabrouerait de cette façon. Il resta coi un moment, la dévisageant et se demandant ce qu’il avait bien pu faire pour mériter ce courroux.

Elle ne disait rien… il se lança un peu tristounet


Mais .. heu.. je ne voulais pas te faire peur, juste te surprendre.

Et soudain, en même temps qu’il la vit essuyer ses larmes d’un geste rapide, il pensa que c’était sa maman qui était dans la chambre du haut très malade… Décidément, il n’en loupait pas une ! Il fit le dernier mètre qui les séparait et lui prit la main en hésitant un peu..

Comment va tata ?
--Dorilys

Dorilys se laissa prendre la main. Au fond, elle était contente de le retrouver. Il serait toujours temps plus tard de mettre une distance entre eux. Pour le moment, il était le seul de son âge dans le coin, et elle avait grandement besoin d'un confident.

- Elle ne va pas bien du tout. Et elle n'ira jamais mieux. Tu sais, c'est pas une bonne idée d'aller la voir. Ta mère vient même de me l'interdire si ne n'était pas absolument indispensable.

Elle avait crispé sa main Dans celle d'Astyxio. La colère menaçait de la gagner à nouveau. Quand elle s'en rendit compte, elle s'écarta un peu. La journée était déjà bien avancée, et l'excuse qu'elle cherchait était toue trouvée.

- Viens, rentrons! Je commence à avoir froid.

Sans attendre sa réponse, elle se dirigea vers la maison.

--Astyxio_
Les retrouvailles n’étaient pas ce qu’il avait espéré. Il s’attendait à la voir heureuse de le revoir, au moins autant qu’il l’était lui.. il était déçu mais il essaya bravement de le cacher et il lui emboita le pas pour un retour à la maison. Il connaissait bien sa mère et savait combien elle pouvait parfois etre autoritaire, mais il savait aussi que si elle avait demandé cela à Dorilys c’était certainement pour son bien.

Tout en suivant la rouquine, il se demandait s’il devrait ou même s’il pourrait aller voir sa tata. Si sa mère avait interdit à Dori d’aller la voir, il en serait probablement de même pour lui, d’ailleurs son amie la rouquine lui avait dit elle-même qu’il ferait mieux de s’abstenir. Il ressentait un mélange de peur et de regrets… Il avait même peur d’avoir peur… Peur d’aller la voir et regrets de ne pas y aller. C’est qu’il l’aimait bien sa tata..

Enfin, se dit-il… nous verrons ce soir, l’heure du repas approchait et son estomac faisait des petits crouic.Il aurait bien aimé dire quelque chose, mais Dori marchait vite et sans l'attendre... d'un pas qui n'annonçait pas l'insouciance.
Gyldas
La fatigue avait eu raison d'elle, et Gyldas n'était pas descendu dîner, ni ce soir, ni les autres soirs. Ses filles venaient la voir sous la surveillance d'Asticot ou d'Allyxia, mais personne ne restait jamais bien longtemps. Un jour, Sa rouquine était même venue avec le blondinet. Bien que ces visites lui fassent plaisir, elle n'en gardait que des souvenirs vagues. Même la réaction d'Astyxio lui avait échappé. Elle se souvenait cependant avoir été contente de les voir ensemble, même si elle ne savait pas ce qu'il en était entre eux.

Cyrielle venait aussi de temps en temps. Mais les visites de la petite dernière, Ambre, s'espacèrent bien vite. La petite avait pris ses marques dans la maison. Elle avait Allyxia et Louison pour s'occuper d'elle, Cerise avec qui jouer et commençait à se détacher de sa mère. Pourquoi en avoir trois quand on en avait déjà deux? Au fond, ce n'était pas plus mal.

Mais même cet état de fait n'avait plus d'emprise sur Gygy. Elle avait de plus en plus mal, et de plus en plus de fièvre. Elle s'affaiblissait à vue d'œil. Jusqu'au jour où elle avoua à Ally:


- La tisane ne fait plus d'effet. J'ai mal…

La toux était toujours là, mais faible. Elle avait de moins en moins de force pour évacuer ce qui la gênaient pour respirer. Pourtant, les crachats étaient bien là, et de plus en plus fréquents. Au point que les draps étaient changés tous les jours. Parfois, même, deux fois par jour. C'est presque en suppliant que Gygy demanda:

- Trouve-moi un truc… pour que je n'aie plus mal… je ne veux plus avoir… mal… s'il te plait…

Elle s'était même préparée à demander une dernière chose. Elle avait retardé le moment parce qu'elle avait peur. Oui, la vaillante, forte et courageuse Gyldas avait peur de mourir. Pourtant, cette peur s'envola au moment ou elle prononça ces mots:

- Je voudrais voir un prêtre…

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Asticot
Le climat était assez lourd malgré la présence des enfants que rien de ce qui se passait ne semblait perturber. Le Baron les regardait parfois d’un air pensif en louant l’insouciance de la jeunesse. A l’étage l’état de Gyldas empirait de jour en jour. Devant eux, Ally et lui évitaient soigneusement de parler de ce qui se passait et ils choisissaient leurs mots en présence de Dorilys et d’Astyxio.

Ally et lui allaient la voir tout à tour pour ne pas la fatiguer d’avantage, lui procurant les tisanes qui la soulageaient. Ce jour là, Ally redescendit pâle comme la mort et le regard qu’elle lui lança était à la fois plein de peur et de résignation. D’un coup d’œil circulaire elle s’assura que les jeunes oreilles ne pouvaient l’entendre pour lui dire à voix basse…


Elle veut que je l’aide à en finir… c’est au dessus de mes forces… je ne peux pas…

Ainsi donc, le moment était venu. Jusque là, il s’était bien gardé de dire à Ally que le sujet avait été maintes fois évoqué entre Gygy et lui, tout comme il avait tu qu’elle lui avait confié un petit sachet d’herbes, mélange de mandragore et de belladone, qui devaient l’aider à arrêter ses souffrances.

Avec beaucoup de douceur et de diplomatie, il informa Ally de tout ceci. Elle était effarée et en même temps, semblait soulagée de ne pas avoir à s’occuper de cette tâche ingrate. Le reste de la soirée se passa sans qu’aucun ne dise plus un mot, chacun dans ses pensées.

Cette nuit là, le baron dormit peu. Après les ablutions et une collation matinale prise sans appétit, il demanda à Louison de lui chauffer de l’eau, l’informant qu’il monterait lui-même la tisane à Gyldas.

Chargé d’un plateau et de deux tasses fumantes, il frappa à la porte…


Bonjour Gyldas…

La pauvre avait du mal à respirer et se contenta d’un signe de tête pour répondre à son bonjour. Le baron s’assit dans le fauteuil à coté du lit après avoir posé le plateau sur la table de chevet.

Ally m’a raconté… Ta tisane habituelle est dans la tasse blanche, celle plus près de toi… dans la tasse bleue, c’est une autre tisane. Si tu la bois, ce sera la dernière…

Il fit une pause pour s’assurer que Gyldas avait bien compris.
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Gyldas
Oui, elle avait compris. Elle remercia Christos en silence de lui avoir permis de garder toute sa lucidité le plus longtemps possible. Jusqu'au bout.

Hélas, il n'y avait pas de prêtre à Albi. Gyldas ne recevrait donc pas d'absolution finale, et c'est la seule chose qu'elle regrettait. Le baron quitta la chambre, et elle resta seule. Elle s'accorda de longues minutes pour repenser à sa vie. Qu'en avait-elle fait?

Elle avait adoptée une bâtarde, elle en avait eu deux autres derrière. Elle avait rencontré deux hommes, mais n'avait su en garder aucun. Mais elle avait servi son comté avec toute l'énergie dont elle était capable. Sergente, Lieutenante, Maire… Le Grand Couvain… Elle aurait tellement voulu aller plus loin. Elle avait eu des amis formidables qui l'avaient soutenue jusqu'au bout. Mais tout cela était finit.

Elle tendit la main vers la tasse bleue…

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Asticot
Mine des mauvais jours, l’air était pesant dans la maison qui battait depuis quelques temps maintenant au rythme des quintes de toux de Gyldas. Curieusement, insidieusement s’était instauré un silence inhabituel. Silence qu’il n’avait pas remarqué, mais qui pesait. Ally s’était réfugié dans sa chambre, les enfants, imperturbables jouaient dans le jardin et Louison s’affairait en cuisine. Il étudia les ouvrages qui étaient dans la bibliothèque et en prit un sans grande conviction, histoire d’occuper le temps. Quelques pages plus loin, il posa l’ouvrage, prenant conscience du silence. Il tendit l’oreille, espérant entendre cette fameuse toux… rien.

Il se leva lourdement du fauteuil… monta les marches qu’il aurait pourtant préféré descendre et entra sans frapper dans la chambre de Gyldas. Elle était enfin sereine, blanche et les yeux forts cernés, mais sa respiration ne la faisait plus souffrir. Gyldas n’était plus…

Il s’approcha du lit, lui prit des mains la tasse bleue vide qu’il posa sur le plateau à coté de celle encore pleine et sortit pensant à faire venir un croque mort, bien qu’il n’ait aucun doute, mais les convenances…

Sans bruit, il sortit de la chambre, prenant moult inutiles précautions. Comme s’il était possible de réveiller un mort…

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--Dorilys

Les journées passaient et se ressemblaient. Les petits déjeuners aussi, pris avec plus ou moins d'appétit. Mais ce matin, il flottait dans l'air quelque chose que Dorilys se sentait incapable de décrire. C'était pareil, et pourtant différent. Louison s'affairait en cuisine, les plus petites étaient déjà partie jouer. Alors qu'est-ce qui clochait?

Sans faire attention aux remontrances de Louison qui la pressait de finir son bol afin de libérer la cuisine, la rouquine réfléchissait. Astyxio était à côté d'elle, comme tous les matins, à essayer de renouer un contact qu'elle lui refusait, Ally était montée dans sa chambre et le baron avait pris la place de sa tante pour monter la tisane de sa mère. Depuis, c'était comme si la maison s'était arrêtée, et ça ne lui plaisait pas.

Ce n'est qu'une fois dans le couloir que Dorilys s'aperçut qu'un silence inhabituel régnait dans la maison. Normalement, la tisane calmait les douleurs de Gyldas, mais ça ne l'empêchait pas de tousser.


- Qu'est-ce qu'il lui a donné cette fois?

Une once d'espoir s'empara tout à coup de la jeune fille. Avait-on enfin trouvé quelque chose qui soulageait vraiment sa mère? Elle monta l'escalier quatre à quatre et trouva Asticot en train de refermer la porte. Le visage souriant, elle lui demanda:

- Vous avez trouvé un remède qui la soulage? Elle va mieux? Je peux la voir?

Sans attendre la réponse, elle se précipita sur la porte.

Asticot
A se concentrer pour ne faire aucun bruit, il n’avait pas entendu Dorilys arriver et sursauta presque quand elle lui demanda si elle allait mieux. Il eut tout juste le temps de faire barrage pour l’empêcher d’entrer. Il prit ses mains fermement entre les siennes.

N’entre pas Dori.. Il va falloir être courageuse.. Ta mère.. ta mère ne souffre plus, elle est partie rejoindre Aristote.

Comment annoncer ce genre de nouvelles à une enfant qui vient de perdre sa mère ? Jamais il n’avait eu à faire semblable chose. Maladroitement, il s’apprêta à l’enlacer comme il aurait fait pour son propre fils.


Crois moi mon enfant, c’est mieux ainsi… c’était sans espoir de guérison, tu le sais bien.. Et tu n’es pas seule, nous sommes là, ta tante Ally et moi-même pour t’aider.

Il tenta de l’inciter à redescendre et rejoindre Ally qui en tant que femme pourrait certainement mieux que lui, trouver les mots qui rassurent.
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--Dorilys

Sous l'effet de la stupeur, Dorilys resta sans voix quelques secondes. Puis elle se raidit et se débattit soudain.

- Non, c'est pas vrai! Vous êtes un menteur. Vous lui avez monté sa tisane, je vous ai vu. Elle allait bien!

Mais les gras du baron l'enserraient trop fort pour qu'elle puisse se dégager. Ce n'est que lorsqu'il lui proposa de redescendre qu'elle réussit à lui échapper. Elle fonça dans la chambre. Et là, elle la vit. Personne n'avait encore remonté le drap sur son visage. Elle était calme, et les deux tasses de tisane étaient encore sur le chevet.

Deux!? Pourquoi deux? Le sang ne fit qu'un tour dans les veines de la rousse. Elle ne savait rien des conversations entre sa mère et le baron. Pourtant, son imagination, pour une fois, l'amena sur le chemin de la vérité. Elle serra les poings et se retourna, furieuse:


- Du poison! C'est ça? Vous lui avez donné du poison!

L'accusation tomba comme un coup de poignard:

- Vous l'avez tuée!

Les larmes lui montèrent aux yeux et elle se précipita sur Asticot qu'elle assena de coups de poing en hurlant:

- Assassin! Vous l'avez tuée! Je vous déteste! Je vous déteste tous! Vous n'aviez pas le droit! Je vous déteeeeste!

Sa détresse l'empêchait d'entendre raison. Le chagrin la submergea comme jamais, et elle ne fit rien pour le cacher. Elle se moquait que ses sœurs puissent l'entendre hurler et donc découvrir la vérité. Elle se moquait qu'Astyxio la surprenne dans cet état de folie incontrôlée. Elle se moquait de tout. Elle ne pensait même plus. Sa mère était partie. Partie…

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