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[RP] Hôpital de campagne à Forcalquier

Kamharley
Ces derniers jours, après une certaine période d’accalmie à Arles, la guerre et le fracas des armes s’étaient de nouveau déchainés. Deux armées françaises avait affronté courageusement les nombreuses armées provençales. Trois jours durant, ça avait été l’hécatombe, le carnage et Kamharley avait vu la plupart de ses amis tomber au champ d’honneur. Et bien que médecin, il n’avait rien pu faire pour eux car lui était toujours debout et son armée s’était réfugiée à Forcalquier tandis que les blessés étaient rapatriés à Arles, ville libre. Cependant, si Kam avait perdu des amis, il avait aussi fait de lourds dégâts avec 9 victimes en trois jours. Il y avait eu une nouvelle pause le temps de reformer les rangs puis les armes parlèrent de nouveau à Aix.

Cette fois, la performance du Seigneur fut moindre et dès le premier assaut, un mauvais coup à la tête l’obligea à rentrer à Forcalquier. Il avait été surpris dès le début de la bataille alors qu’il entaillait généreusement un soldat félon. A peine le temps de sentir une ombre sur sa tête puis immédiatement un choc violent à lui en faire perdre conscience. Sans son heaume et l’intervention de deux soldats de Namay qui occirent l’agresseur, c’en était finit du Seigneur d’Anglès. Pour ce coup ci, il s’en tirera avec un bon gros bandage et une entaille au cuir chevelu. Une fois à Forc, il n’était pas seul : d’autres soldats avaient été blessés et cette fois ci il pouvait leur venir en aide.

Dans sa retraite précipitée, il avait dû se séparer de l’armée sans passer par les logisticiens et n’avait que peu de matériel. Aussi, il transforma sa propre tente en hôpital de campagne improvisé. Il s’était installé non loin de la ville, hors de portée des flèches. Un camp de fortune avait été dressé, quelques talus de terres érigés et des pieux enfoncés à leur sommet en guise de palissade. Dans la tente du Seigneur Anglès, quelques paillasses pour les plus chanceux, de la paille pour les autres. Et au milieu, deux tonneaux vides avec une planche posée dessus. La table d’opération…

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Nadaelle
Allongée sur la paille à même le sol , on aurait pu croire qu'elle dormait d'un sommeil paisible .
Son visage reflétait la tranquillité , la paix , le bonheur .
Seuls les longs bandages qui entourait son torse pouvait faire comprendre l'importance de ces blessures .
Ses yeux finirent par s'ouvrir doucement , elle regarda autour d'elle , que des corps allongés les uns auprès des autres . Quelques gémissements se faisant entendre de ci de la .


Ou ....suis.....je ?
Que c'est ....il ......passé ?


Pendant quelques minutes , Nadaelle eut du mal à mémoriser ce qu'il s'était passé , puis , tout doucement , les évènements lui revinrent en tète .

Elle entendit à nouveau les paroles du capitaine .
TUEZ LA !
Et ce coup qu'elle ressentit dans le dos , à ce souvenir , la douleur se réveilla . Une légère grimace se dessina sur son visage mais elle n'en dit rien , elle était en vie , c'est tout se qui importait .

Ses pensées partirent vers Florentin , elle n'avait pas réussi à le rejoindre , ses espoirs de le revoir et de se réconcilier devenaient maintenant presque impossible . Elle se demanda si on lui avait fait parvenir sa missive .
Elle fouilla dans sa poche . AIE ! Le fait de bouger un bras lui arracha un cri de douleur .
Sa poche était vide , quelqu'un avait du trouver sa missive . Il devait surement savoir .......
Un espoir lui vint à cette idée , il ne pourrait surement pas venir ici , mais peut être allait il l'attendre à Arles ! Elle repensa à la dernière lettre qu'elle avait reçu et son regard s'assombrit , à aucun moment il n'avait parlé de vouloir la revoir . Mais elle voulait encore espérer .

Un messager arriva et lui tendit une missive .


Déroulez ....la ..... je vous ....prie .

Elle prit la lettre et lut . Malgré elle , des larmes perlèrent sur ses joues . Flo venait de partir de Arles , il avait quitté la Provence et ne souhaitait plus y revenir . Si elle voulait le revoir , il lui faudrait guérir , seule , abandonnée , et partir le rejoindre .............Lui , ne viendrait pas la chercher .
Elle se sentit subitement seule , tout ce qu'elle avait fait jusqu'à présent , c'était pour lui , lui seul , et aujourd'hui il s'en était allé . Ho bien sur , il lui disait qu'il l'attendrait , mais Nadaelle ne voyait pas l'amour ainsi , c'est elle qui avait besoin de lui la , maintenant . Si il ne pouvait l'être par la présence , il aurait pu l'être par les mots , les missives sont faites pour cela .

Elle n'avait plus envie de lutter , ni de penser , elle regarda autour d'elle , peut être y avait il un visage familier parmi tous ces blessés . Elle n'arriva pas à décerner , la fatigue étant trop importante . Elle ferma les yeux et repartit dans le noir .

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Arianrod


[Matin du 14 mars 1458... après le combat]



Et voila une nuit de plus au combat, chanceuse elle l’avait été jusqu’à cette nuit, protégée par son fils et son promis toutes les nuits sauf que là son fils n’était plus là, tombé la veille au combat, puis son promis qui devait défendre sa peau aussi. Blessée elle l’avait été par inadvertance, ce moment ou trop de poussière soulevait du sol l’empêchait de tenir sa promesse. Ou ils sont ? Sa protégée, son promis, ses amis, elle ne voit plus rien, comprend plus rien quand une grosse douleur s’empare d’elle, quand une lame se plante dans sa cuisse, pas le temps de riposter que le bouclier vole et qu’elle entend sa jobarde se briser. [...]


[...] Un mal de tête, des cris, des pleures... elle ouvre les yeux, un levé de soleil lui brule les yeux, combien de temps était elle restée là ? Elle se redresse doucement avec cette même douleur à la cuisse, elle la regarde, elle est en sang, et sa continue de couler à flot.


Satané Provençal !!!! J’aurais ta peau !!!

Emeraudes qui observent, scrutent pour voir ou ils sont mais elle ne voit rien sauf des blessés, des morts ou laissé pour mort. La Baronne est énervée, une haine s’empare d’elle de peur qu’ils leur soient arrivés malheur.

Elle finit de s’arracher le bas de ses braies et se panse la plaie, elle doit les retrouver coute que coute. Elle se lève doucement, un pas, puis un autre, mais elle tombe, sa jambe lui fait mal, Normande la Capitaine, aussi elle se redresse à nouveau et avance, un après l’autre quand elle s’effondre encore quand tout à coup elle se sent se soulever du sol, pour être prise telle une mariée qui franchit le seuil de sa demeure dans les bras de son époux.

Un regard qui se pose sur l’homme, elle le reconnait, un des hommes d’Ouillie, doucement il lui souffle au creux de l’oreille qu’elle ne doit pas s’inquiéter que tout ira bien pour elle, qu’il la conduit à la tente médical pour être soignée, mais non elle ne veut pas, elle s’énerve après lui, pauvre homme, c’est lui qui recevait toute la colère qu’elle avait en elle. Mais aussi têtu qu’elle il subit sans plus dire mot, ne l’écoutant que d’une petite oreille enfin lui faisait il croire.

La tente, il souleve le bout de toile et entre, regardant ou est le médicastre, une fois vue, il s’approche de lui, le fixant d’un air inquiet.


- Docteur, ma Maitresse a été blessé cette nuit, il faut la soigner au plus vite, sa cuisse a été touché, elle saigne en abondance.

- Non mais lâchez moi Louis !!! je dois retrouver Julien et Steph !! et puis ma cuisse c’est rien elle en a vu d’autre déjà ! faites moi descendre maintenant !! il suffit là !

- Brayez... brayez cela ne changera rien du tout, vous devez vous faire soigner point barre que cela vous plaise ou non !

- Mais Seigneur Tout Puissant je vous dis que je n’ai rien une petite égratignure de rien du tout !! faites moi descendre je n’aime pas me répéter Louis !!

- Ah oui Docteur, si vous pouviez lui donner aussi de quoi la calmer par une infusion cela me fera un peu de repos car je sens que je n’ai pas finit d’en voir avec ma Maitresse blessée, elle va se sentir comme dans un aigle en cage, je me tiendrais à l’entrée de la tente avec un autre garde pour la surveiller car elle va tenter de s’échapper, je ne la connais que trop bien.

- Alors là Louis vous abusez !!! Allez donc plutôt retrouver Julien et Steph et laissez moi donc mener ma vie comme je l’entends ! C’est un ordre !!!


- J’ai pour ordre de veiller sur vous, chose que je fais maintenant taisez vous sinon je vais devenir méchant ! La regarde sévèrement puis se tournant vers le médicastre. Prenez soin d’elle s’il vous plait sinon ma vie risque de ne plus être la même.


Louis posa la Baronne sur un lit de bonne fortune, la bloquant par les épaules pour que celle-ci ne s’échappe pas , le temps que le médicastre soigne sa plaie à la cuisse.

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Kamharley
Le médicastre était auprès d'une nouvelle victime qu'on lui avait amenée il y a peu. Celle-ci avait été rudement malemenée et portait de sévères entailles au torse. Il avait passé du temps à lui faire de bons bandages. Nadaelle alternait des états de conscience relative et de sommeil visiblement troublé. on lui avait remi une lettre puis elle avait de nouveau sombré, sans que le médecin aie eu le temps de lui parler. Qui était-elle au juste? Se battait-elle seulement du même côté que lui? Kamharley enchainait les différents blessés qu'on lui amenait sans vraiment savoir qui il soignait. Amis? Enemis?

Peu importe, n'étant plus au front, il avait repri complètement son rôle de médecin et soignait sans distinction.

Et puis il entendit devant la tente une voix familière qui semblait négocier ferme avec une autre voix, masculine, inconnue cette fois. Et ce fut sa capitaine qui entra, avec un homme qui visiblement l'entrainait sous la tente. La médecin saisit rapidement l'objet de la discussion et un sourire s'afficha enfin sur son visage.


Comptez sur moi, je vais m'occuper d'elle comme s'il s'agissait du Roy en personne.

Un clin d'oeil et il laissa l'homme sortir et se poster à l'entrée de la tente.

Alors Capitaine? Je vous ai manqué tant que ça que vous vous blessez pour me rejoindre? Voyons voir ça!

Doucement, il défit le bandage de fortune qui protégeait l'entaille à la cuisse. Il nettoya rapidement à l'eau afin d'y voir plus clair. Son oeil expert se parcourait la plaie déjà à moitié refermée, estimant la profondeur et surtout l'état de la blessure. La cuisse nettoyée laissa apparaitre également une cicatrice, vestige d'une blessure plus longue. La capitaine avait-t-elle un point faible dasn sa parade qui conduisait fatalement la lame de l'adversaire à cet endroit? Pas vraiment le moment de lui demander.

Bon, ils ont quand même bien fait de vous amener ici. D'ailleurs le bandage de fortune était plutôt réussi, vous auriez pu vous vider de votre sang ou laisser les humeurs corrompues passer et virer à la gangrène. Là, je vais juste cautériser votre entaille afin qu'elle se referme définitivement. Vous tiendrez le coup?

Kamharley jugea que sa chef n'était pas trop affaiblie et pourrait supporter la douleur. Il se saisit alors d'une dague qui avait patiement attendu son heure dans le foyer de braise. Visiblement, Arian n'était pas la première. Il lui glissa un bout de cuir entre les dents et lui dit parla doucement.

Prenez ça, ça évitera que vous ne vous cassiez les dents en serrant trop fort lorsque je poserai la lame sur votre blessure. Allez on y va.

Un sourire d'encouragement, puis il pose la lame à l'endroit entaillé. Grésillement, odeur de chair grillée... Il sent sa patronne se contracter, mais elle a l'air de tenir bon. Sacré bout d'femme! Il en avait vu bien des hommes tomber dans les vappes à ce moment.

Voilà c'est finit mon Capitaine. Je vais vosu appliquer un cataplasme qui soulagera la douleur et les chairs brûlées... C'est à base de souci et d'huile d'ail.
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Arianrod
[Matin du 14 mars 1458... après le combat]


Plaquée au lit par Louis, elle grommelait, mais de quoi se mêlait-il à la fin !! Voila que son garde du corps du Roy ou médicastre là pour l’occasion la taquiner. Pression retombée, elle le regarde mi amusée mi inquiète de la suite des évènements.

Oui vous me manquiez tellement que j’ai supplié un ennemi de me blesser cette nuit, je ne savais pas comment vous rejoindre à Forcalquier

Elle éclata de rire, puis elle reprit doucement son sérieux car chaque rire tiré sur sa cuisse.

Mouais je ne lui ai rien demandé moi à Louis, il ne pouvait pas s’occuper de lui un peu ?! Faut il qu’il m’écoute toujours quand il faut pas ? Ah ben merci du compliment je me le suis fait moi-même quand j’ai vu à quel point cela saigné. Me cautériser.... C’est vous le médicastre.... Vous savez mieux que moi ce que vous devez faire.

Elle saisit le bout de cuire, ne réalisant pas réellement ce qu’il l’attendait, avait elle compris le mot cautériser ou cette douleur qu’elle tendait de dissimuler lui faisait perdre tete doucement. La derniere fois qu’un médicastre lui avait touché cette cuisse, il l’avait fait boire je n’oserais meme pas vous dire la quantité de calva pour saouler la brune pour lui éviter de souffrir de trop. Souvenir du passé, d’une guerre en Bretagne, soin fait dans une taverne par un ami aussi saoul qu’elle voir meme plus, aussi il suffisait de voir l’état de la blessure maintenant pour comprendre

Elle regarda la dague, puis son entaille, il allait tout de meme pas faire cela ? Non mais non… mais lui aussi était il fou ? Pas le temps de crier pour qu’il stope tout de suite ce qu’il n’a pas commencer d’ailleurs, que voila trop tard fer rouge, brulant sur sa plaie, mains qui se crispent sur le lit de fortune, machoire tellement serrée qu’elle sent ses dents s’enfoncer dans le bout de cuir, maudissant tous les diables, jurant de tous les noms que ca en aurait outré plus d’un homme, meme son dernier accouchement avait été moins douloureux

Le temps passe trop lentement, ce moment semble durer une éternité pour elle, elle veut tuer Louis pour l’avoir conduit ici, elle veut la peau de celui qui l’a obligé à subir ca, elle s’éloigne doucement de la réalité, douleur de blessure, douleur de dague brulante, douleur de la haine qui s’empare d’elle, vertiges, prises de vertiges entre cette douleur qu’elle n’oubliera jamais, et cette odeur de viandre grillée, maudit soit il, maudits soient eux !


Le Doc, comme elle se plait à l’appeler, lui parle, l’impression d’etre à des lieux de lui, elle tente de revenir, l’écoute, finit ? il a dit finit ? encore heureux.... Aurait elle supporté plus ? La soulager, oui oui fallait la soulager et vite.



S’il te plait... fait vite... met tout ce que tu voudras sur cette cuisse, mais soulage moi rapidement de cette douleur.

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Stephandra
[18 mars au soir]

Stéphandra venait de croiser, rencontrer, enfin comment énoncer ce tête à tête? Bref peu Importait l'essentiel n'était pas là.

Après une rencontre musclée avec le messager de la Princesse Armoria, la jovente entra dans la tente médicale et chercha du regard le Doc Kam, elle espérait par la même occasion voir Arianrod qu'elle n'avait pas revu depuis sa blessure.

Pff à peine arrivée, elle croisa Louis qui l'interpella


Z'allez où comme ça ? Arian a dit pas vous, pas de suite elle a besoin de repos

Steph le regarda droit dans les yeux et le fusillait de ses azurs

Louis je vous prie deux choses à vous dire, la première je vais où je veux quand je veux (enfin presque tss) La seconde, j'ai un pot d'onguent pour le mire alors laisse moi aller...

Bourrique celui là autant qu'elle....Mais elle céderait pas, lui fit un tour de passe passe et se mit à quatre pattes et passa rapidement oups des jambes, un costaud encore ahem.

Elle leva le regard et reconnu le Doc, sourit un peu gênée, se releva toujours le pot en main et lui tendit aimablement.


Vous qui êtes mire ça vous sera utile, c'est un pot d'onguent que nous a fait porter la Princesse Armoria de Mortain depuis Arles.

Il semblerait qu'il soit de très très bonne qualité comme tout ce qui vient de Nostre Altesse d'ailleurs. Je vous fais confiance, utilisez le à bon escient, je vous remercie.


Elle sourit et tente de voir Arian, mais il cache la vue le baraqué tss...

Dîtes comme je suis là je peux aller voir Arian s'il vous plait?

Sourire angélique, yeux de cocker...Il prit le pot en souriant... et la laissa comme deux ronds flancs à attendre l'autorisation.

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Stephandra
[25 au matin]

Stéphandra s’était vu refusée l’accès lors de la première blessure d’Arianrod, mais cette fois elle demanderait pas, elle allait y entrer dans cette tente et trouver son amie nonmého!

Elle savait juste que la blessure était sérieuse, mais ne savait pas du tout ce qu’elle avait eut, marre d’être éloignée des gens qu’elle aimait, c’est décidé que la gamine pénétra dans la tente médicale.

Son regard balaya les couches posées, des blessés gisaient ici et là, Louis était sûrement parti se reposer et le mire était trop occupé pour la voir. Y en avait marre de pas savoir, de pas avoir le droit de voir qui on voulait.

C’est ainsi debout au milieu de l’entrée qu’elle cherchait à reconnaître la silhouette d’Arian, Mitijo lui avait confirmé qu’elle était sous cette tente et Stéph n’en sortirait pas sans l’avoir vu !

Un drap fixé en guise de mur était là sur un coin, la jovente s’en approcha d’un pas élancé et tira doucement sur le drap, il y avait une couche là, des draps rouge de sang, ses yeux remontèrent le long du drap et elle reconnu la chevelure d’Arian, son cœur se serra mais pas question de flancher !

Passant de l’autre côté du drap, qu’elle tira pour refermer cette « alcôve », Stéphandra s’approcha doucement d’Arian, sans un bruit…celle-ci dormait en gémissant, enfin dormir sûrement un bien grand mot. Arian avait des bandages de partout, impossible de savoir ce qu’elle avait et où elle était blessée.

La camériste s’agenouilla auprès de sa Baronne et lui caressa les cheveux en lui murmurant suavement des mots d’encouragement :


Allez Arian faut se battre, pas se laisser aller, faut guérir pour leur apprendre à vivre à ces vils….

Son amie ne devait pas comprendre se quelle lui disait, mais sa voix semblait apaiser un peu ses gémissement, la gamine aimait Arianrod comme sa mère et ne put que se mettre à prier pour que le Très Haut lui vienne en aide.

Stéph resta des heures à la veiller, lui passer de l’eau sur le front, lui caresser une des mains pas bandée puis dû partir car Louis revenu lui avait dit qu’il prenait le relais, mais qu’il ne lui interdirait plus de venir la voir, c’est qu’elle était têtue la bernique !

La jovente sortit de la tente en courant, besoin d’air, besoin d’hurler sa colère…trouver Mitijo pour évacuer, trouver Julien pour ….pourquoi d’ailleurs pleurer sur son épaule ? Le réconforter ? Non le trouver parce que lui seul pourrait comprendre ce qu’elle ressentait là !

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Juliendumoutier
[25 mars...]

Julien errait comme une âme en peine, la peur au ventre, las de tous ces morts, blessés, estropiés.
Il avait entendu dire qu'Arian était tombée au combat, funeste idée qu'elle avait eu de rejoindre la lance de commandement sans rien dire, personne pour veiller sur elle, il s'en voulait à mourrir.
Jusque là, il n'avait pas même osé aller voir, il attendait desespérément qu'une personne sorte de là afin de glâner une information, rien ne filtrait.

N'y tenant plus, pâle, les yeux hagards, il se décida enfin à écarter la toile de la tente et entra, une terrible odeur regnait là dedans.
Il remonta lentement l'allée centrale en jetant ça et là un rapide coup d'oeil, espérant et redoutant à la fois ce qu'il allait trouver.

C'est tout au bout de la tente qu'il fut attiré, instinctivement par la longue chevelure de la belle brune. Le spectacle était mortifiant, elle était alongée là, inerte, inconsciente, bandée de toute part, impossible de savoir ce qu'elle avait...

Il tomba à genoux devant sa couche et pleura amèrement sur sa main, de longues minutes...

Ce n'est que longtemps après qu'il sentit en lui des voix du passé, l'enseignement de sa mère lui revenait en boucle...il commenca alors à palper le corps inerte à la recherche d'une ou plusieurs blessures, s'arrêtant un instant sur son front brûlant, il y déposa un baiser plein d'amour et de reconnaissance.
Ayant terminé son inspection, il sortit d'une petite bourse en cuir le pendentif offert quelques temps au paravant et le noua au cou de sa propriétaire légitime


voilà ma douce, c'est toi qui a besoin de sa protection maintenant...

puis une petite pierre de couleur verte qu'il alla poser sur le plexus, elle ferait son travail toute seule...et enfin quelques feuilles qu'il avait au préalable broyées, il en glissa un peu entre ses lèvres entrouvertes...

oui, je sais mon coeur, c'est très amer mais bon...

Il resta là, longtemps, à genoux, à prier tous les Saints de la création attendant il ne savait quoi, perdu dans ses pensées, perdu dans son desespoi, ne se resignant pas à lâcher cette main froide, dernier trait d'union entre eux.........................................

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Stephandra
[28 mars...]




Il fait beau, Stéphandra et son tendre aimé se baladent avec insouciance dans un champ parsemé de fleurs. Ils rient, profitent de chaque instant et de chaque belle chose que la nature compte.

Le couple fait des projets pour l'avenir, imagine une vie faite de joie et d'amour, peut être même créer une famille qui sait... ils sont là main dans la main heureux, quand.....


Doucement du bruit se faisait entendre, les gémissements de douleurs des uns, les colères des autres...Le mire et les infirmières qui donnaient les soins... une sorte de vacarme incessant, une musique violente...

Puis surtout la douleur, ce corps meurtri qui tentait de se battre pour guérir, cette épaule qui lançait, ce flanc qui tiraillait et cette jambe qui frottant le drap posé sur elle,s'irritait... la sortirent de son songe, ce n'était qu'un rêve, la réalité était bien plus amère.

Stéphandra ouvrit les yeux, il n'était pas là... peut être même ne le reverrai-t-elle jamais. Ses blessures la faisaient souffrir mais moins que son coeur qui saignait à l'idée de ne pas le revoir, de ne plus pouvoir être au creux de ses bras.. Elle était là ne pouvant que peu se mouvoir, juste se détourner un peu et encore le moindre mouvement la sciait.

La bernique se remémora sa nuit de combat, soupira rassurée de n’avoir pas heurtée la belle châtain et son époux, car vu qu’ils avaient fait le jambon entre les armées venues d’Aix et celle de For elle aurait pu se retrouver face à eux. Elle chercha du regard un visage familier et ami, mais ne vit personne…

Serrant les dents, les larmes jaillissant de ses paupières, Steph ferma les yeux pour éviter de pleurer de trop…ne pas s’apitoyer sur son sort, se battre pour se sortir de là, continuer à espérer en l’avenir, à croire en eux…

C’est à cet instant qu’une infirmière vint lui nettoyer et panser les blessures, tout en lui parlant doucement pour la rassurer…La jovente ré ouvrit les yeux et reconnu Mitijo, elle esquissa un sourire et se laissa faire sans mot dire de ses maux.

Puis des questions envahirent sa tête, Arian allait-elle mieux? Julien passerait il les voir? Son beau brun pensait il à elle? Acamar s'était il sauvé?

Soins prodigués, infusion pour l'assommer engloutie, Stéphandra retourna dans son rêve...

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Neiviv
[26 Mars]

Neiviv avait été catapulté au début de la semaine à la place de chef de l'armée.

Depuis déjà 5jours il reposait les attaques des provencaux.
Depuis cinq jours les braves français résistaient.
Puis en ce jours, l'ennemi réussit à entrer dans la ville tout en poutrant au passage l'armée Française.

Le Faucheur Normand se battait alors contre un homme qu'il blessa superficiellement de son épée quand il sentit une lame lui transpercer le flanc droit.
Regardant son assaillant dans les yeux, il tomba d'abord à genoux, se retirant l'épée du ventre, regardant l'ensemble du champ de bataille, voyant ses compagnons tomber eux aussi.

Le Normand tomba ensuite face contre terre et fut laisser pour mort, le sang coulant assez pour pas qu'on ne pense à allez vérifier de son état.


[27 Mars]

Le Normand se réveilla sur une plaine vide d'hommes vivant.
Quelques morts de ci de là uniquement.
Le Dieppois, la flanc bander d'un haillons trouver par terre pour calmer l'hémoragie alla doucement jusqu'à l'endroit où un compagnon avait déjà été accompagné: l'hôpital de campagne.

Arriva en fin d'après-midi, Neiviv entra dans la tente.
Se tenant fièrement droit, il balaya du regard le lieu de son regard de son froid regard habituel.
Se tournant vers celui qui semblait s'occuper des blessés sans trop se soucier de ses derniers.


Doc'.
Vous p'vez quelqu'chose pour un Normand percer en plein flanc et dans son orgueil d'avoir perdu son premier combat?
Parc'qu'j'ai bien peur d'mettre fait embrocher.... j'aurais du r'garder mes arrières.
L'problème est pas tant dans la blessure, mais plutôt dans l'fait qu'sa saigne comme j'ai jamais vu.

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Porte-Enseigne et Cadet de Normandie
Stephandra
[30 mars au matin]

Ce matin là, les douleurs du corps de Stéphandra commençaient à s'apaiser, pas celles de l'âme. Cette nuit là, elle avait reçu une nouvelle qui termina de tuer une part d'elle même... un nouvel abandon, malgré qu'elle ne vivait que ça depuis sa naissance, elle ne pouvait s'y faire...

La jovente s'en voulait même d'être presque sur pied, si elle avait su cela avant elle se serait laisser mourir sans lutter, mais non on avait attendu pour lui signifier histoire de bien la briser un peu plus ou pour toutes autres raisons qu'elle ne comprenait pas de toutes façons....

L'âme déchirée, la gorge serrée, la boule au ventre, l'esprit limite inexistant elle se redressa de sa couche, ses yeux azurs étaient mornes, vitreux elle ne devait plus que ressembler à l'ombre d'elle même. Peut être même pouvait elle faire peur rien qu'à sa vue, cela n'importait plus de toutes façons, elle n'aurait plus à plaire...

Doucement elle se leva et se dirigea vers la couche d'Arian, son amie qui était toujours entre deux eaux: la vie , la mort. La camériste n'avait même plus de larme qui coulerait ce jour, son corps s'en était vidé toute la nuit...

Elle s'agenouilla au chevet d'Arianrod et lui caressa ses beaux cheveux en lui murmurant:


Arian... je vous aime... je vous prie revenez nous...
Cette guerre m'a tout pris, tout... mon âme et mon cœur j'y laisse aussi... j'aurai tant aimé vous donner les forces qui m'ont permise de guérir et moi même mourir... j'en peux plus mon amie de vous voir ainsi vaciller... en fait je n'en peux plus tout court...
Vous êtes tant aimée et moi si peu... je vous en conjure guérissez...


Malgré tout une larme roula sur sa joue, sûrement une rescapée de sa douleur intense, aucun combat ne pouvez faire autant souffrir que l'amour. Stéphandra n'était pas genre à s'apitoyer sur son sort, mais là elle avait eut plus que sa dose... d'ailleurs elle n'avait plus goût à rien même pas en la vie!

Délicatement, elle embrassa son amie sur le front, se redressa et regarda les autres blessés autour d'elle, elle inclina légèrement la tête à ceux qui la regardèrent, mais ne parvint pas à sourire.

La jeune femme, car cette guerre l'avait changé de gamine à jeune femme éconduite, se dirigea vers la sortie de la tente, comme un fantôme sans savoir où elle allait où ce qu'elle ferait... se disant que peut être la folie lui serait plus douce que la réalité... mais c'était sa réalité et elle tenterait de vivre avec, sans plus d'espoir, sans amour, ... elle n'avait plus rien!

_________________
Stephandra
Avril....ne te découvre pas d'un fil

Un soir d'Avril, après plusieurs semaines passées à Forcalquier, remise de ses blessures, après des nuits et des jours de réfection, Stéphandra avait pris une lourde décision qui peut être changerait sa vie.

Ce jour là, elle avait passé sa journée au chevet d'Arianrod qui n'était pas du tout remise de ses blessures et semblait encore perdue entre deux mondes, ses gémissements étaient toujours là et pas un sourire sur ses lèvres depuis ses blessures.

Stéphandra ne supportait plus d'être incapable de l'aider, Arian ne se rendait même pas compte de sa présence à ses côtés, le coeur de la jovente été meurtri de ce mutisme. Quelle soit là ou pas Arian n'en savait rien, ses yeux papillonnaient parfois mais son esprit était ailleurs comme perdu entre deux eaux.

La jovente ne cessait de lui parler, lui chantonnait des petites mélodies, lui caressait les cheveux ou sa main valide. Le mire prenait grand soin de son amie aussi ce soir elle lui écrivit un mot qu'ellle glissa sur la petite table de chevet auprès de ses affaires personnelles, là où elle l'avait mis, le jour où Arian ouvrirait les yeux elle ne pourrait que le voir


Citation:



Ma Capitaine,
Ma Baronne adorée,
Mon amie,
Arian,

Arian, nous sommes à For depuis le 6 mars, vous avez été lourdement blessée une nuit de mars, je ne sais plus laquelle exactement c'était aux alentours du 20 du mois.

Depuis ce jour, je vous ai veillé sans cesse et vous n'avez pas repris connaissance, entre temps j'ai moi même été blessé et donc fut alitée non loin de vous. Je ne sais plus quoi faire pour vous être utile et vous aider, la Duchesse Nennya Blackney vous a soigné et ôté la pointe de la flèche qui était dans votre épaule, je vous ai posé l'objet emballé dans vostre besace au cas ou vous vouliez la garder...

Si vous saviez comme il m'est difficile de vous écrire en ce jour... Je suis remise depuis quelques jours de mes blessures et j'ai pris une décision. Étant incapable de vous aider,ne supportant plus de vous voir ainsi inerte vous tellement pleine de vie.

Peut être ne me pardonnerez vous jamais ce que je m'apprête à faire ce soir, mais je souhaite que vous me comprendrez...

Je pars...Je vais tenter de quitter Forcalquier comme beaucoup ont tenté de le faire avant moi...comme certains l'ont fait d'ailleurs.
Je ne rentre pas en Bourgogne, je compte retourner sur Arles... si j'y parviens.

Je prends la route ce soir avec Acamar , je vous laisse Snellounet, il est à vous, à moi, à nous... il sera un peu de moi à vos côtés.

Peut être serai je de retour demain, peut être serai je sur les routes, mais je ne supporte plus le fait d'être ainsi inutile.

Arian, je vous aime comme une mère, chacune de mes pensées ira vers vous à tout jamais. Je vous remercie d'avoir pris soin de moi, je vous remercie d'être la femme que vous êtes.

J'espère vous revoir et qui sait peut être vous lire prochainement.
C'est le coeur gros que je vous laisse ici, mais..... je vous en prie pardonnez moi.

Je prierai chaque jour pour vostre rétablissement, j'ai hâte de vous retrouver et même vos taloches me manquent.

Pardon...
A bientôt...

Je vous embrasse tendrement

Vostre dévouée Stéphandra


Stéphandra pleura en pliant délicatement le velin, puis elle prit tendrement son furet Snellounet entre ses bras, le câlinant quelques instants, lui accrochant une longue longe autour du cou.

Puis elle le posa sur la couche d'Arian, celui-ci se blottit contre elle doucement. La jovente se pencha sur Arian lui posa un baiser sur le front, lui caressa sa belle chevelure, lui murmura quelques mots et se leva lentement en la regardant puis à reculons sorti de la tente médicale.

Le coeur meurtri à l'idée de la laisser là, mais décidée à retrouver Arles et tout ce que cela impliqué, elle monta sur Acamar et prit les chemins en priant pour son Amie.

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Arianrod
Il était un temps...


Ou elle courrait dans les champs Normands, par pur plaisir que de sentir l’herbe fraiche sous ses pieds nus, il était un temps ou elle aimait trainer en taverne avec ses amis sans se soucier de ce qu’il se passait dans le Royaume de France, il était un temps ou elle aimait simplement sans retenue, sans se soucier de rien mais ce temps n’est plus...


Vingt et un jours... de très longs jours... des douleurs, un transport vers une taverne malfamée avait elle entendu dire par les voix qui semblaient si lointaine, puis une très grosse douleur et le néant. Néant qui lui était devenu tortures, de douleurs en douleurs toujours aussi puissantes les unes que les autres. Une respiration qui ne se faisait plus, qui lui donnait si mal qu’elle priait pour rejoindre le Tout Puissant, rejoindre son époux, son fils...


Mais... quelque chose la retenait, l’empêcher de partir en paix, une grosse vague d’amour l’enveloppait, la protégeait, elle se sentait bien en sa présence quand elle l’autorisait à l’effleurer l’instant de quelques secondes pour lui faire oublier ces satanés douleurs qu’elle avait dans le corps entier. Dans quel état était-elle réellement la Baronne pour avoir si mal. Et qui était cette personne qui l’aimait aussi fort à tel point de la protéger, de lui faire sentir qu’elle était aimée. Une ? Des ? Qui étaient-elles ? Sa fille ? Mais qui aurait pris le risque de la prévenir pour lui dire l’état physique de sa mère, nulle doute personne. Son fils ? Grand doute la dessus bien qu’il aime sa mère... Son aimé ? Mais... elle n’avait pas de souvenir depuis... cette jeune amie, sa bernique qui là aucun doute n’avait surement jamais quitté son chevet la connaissant, bernique un jour bernique toujours...


Un aigle... un loup... deux bêtes sauvages qui pourtant s’aimaient en la présence l’une de l’autre, une qui protégeait l’autre et vice versa. Et pourtant, depuis quelques jours l’aigle était blessé, il pleurait en silence, suppliant le loup de lui donner la force de reprendre son envol. Cet aigle qui aimait se posait entre les pattes de ce loup sauvage, de celui qui le protégeait aussi, qui lui apportait tellement, que l’aigle était redevable à ce loup...


La nature Normande à nouveau, mais rien d’autre qu’un ciel bleu magnifique, un tout léger vent suffisant pour lui faire rappeler l’odeur de la pomme, de ce fruit qui faisait la fierté Normande. Un loup au loin se promenait levant son museau par moment vers le ciel pour apercevoir si l’aigle était là, mais rien... Toujours le même rêve qu’elle faisait la Baronne, et toujours aussi mal au cœur ca lui donnait... elle ne voulait pas se réveiller, elle ne voulait pas ne pas connaitre la fin de celui ci, ce loup ne pouvait pas être sans cet aigle, un n’allait pas sans l’autre, plus maintenant, ils ne le voulaient pas tous les deux. Plongée dans ce sommeil profond elle pourchassait ce rêve afin de le finir...


Nouvelle vague de chaleur qui la caresse puis plus rien, le froid total pour la Baronne et le rêve qui reprend, pourquoi grand dieu n’arrivait elle pas à connaitre la fin ? Nouveau décor Normand puis changement radical de paysage, le loup et l’aigle réunit, à nouveau, mais cette fois le loup à contre son ventre allongé au sol l’aigle blessé, doucement il lape les blessures de l’aigle en lui parlant, un discours que la Baronne n’arrive pas à comprendre mais l’aigle semble si reposé, si heureux entre les pattes de ce loup. Elle regardait ce rêve, cette scène comme une spectatrice devant une pièce de théâtre, aimant ce qu’elle voyait malgré ce froid qui l’enveloppait de plus en plus. Ils se parlaient doucement dans un langage qui se voulait si doux à l’oreille de la Brune, si incompréhensible à la fois, mais c’était tellement beau de les voir ainsi.


Puis doucement les paroles du loup arrive aux oreilles de la baronne, elle entend ce qu’il dit, c’est à elle qu’il parle et non à l’aigle, c’est elle qu’il soigne dans ce magnifique rêve, c’est à elle qu’il demande de ce réveiller, qu’il suffit maintenant, que son heure n’est pas arrivée encore, mais rien pour le moment ne fait changer d’avis la belle brune, au contraire, elle reste là dans ses pattes, se blottissant toujours un peu plus, sentir cette fourrure contre sa peau, mais voila, il n’est pas d’accord, elle l’entend grogner maintenant, lui ordonnant de reprendre vie, qu’elle a encore des taches à accomplir, une vie à aimer, à vivre. Il lui glisse doucement à l’oreille que ceux qu’elle aime ne sont plus à ses cotés d’où ce froid qu’elle ressent.


Le loup est agacé de la voir ainsi, il se détache de l’aigle, donc d’elle, il s’éloigne tout en la regardant, hurlant à la mort, ce cri semble si long, si puissant dans les oreilles de la brune que ca lui procure une nouvelle douleur si intense cette fois puis il revient vers elle, le regard si méchant mais aimant à la fois, et chope l’aigle par le cou comme ferait une chatte avec un chaton, puis avance une patte après l’autre lentement, puis accélère le pas, pour finir au pas de course à nouveau dans un champ vers une lumière si belle, si parfaite et dans un élan de colère ? D’envie de la sauver ? Le loup balance dans un grand mouvement de gueule l’aigle vers la lumière qui a un simple effet sur la Brune que ses deux paupières qui s’ouvrent dans un grand cri dans la tente médicale.



Pourquoi t’as fait ca ?!!

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ulrich
[le 15 avril 1458, Forcalquier]

Ulrich ouvrit la tente, puis toussa, il sortait à peine d'une tamagochite aigüe qui l'avait cloué loin des gens pendant près d'un mois... Apparemment, elle n'était pas encore tout à fait partie, il faudrait qu'il continue à se soigner...
Mais pour l'heure, ce n'était pas son état de santé qui l'inquiétait; mais celui de sa mère...
Et puis, il avait reçu des ordres, qui signifiaient son éloignement de sa génitrice...
Elle était là, étendue, exactement comme l'avait dit Louis...

Ulrich farfouilla dans les poches de son pourpoint, afin de rédiger un petit mot pour s'enquérir de la santé maternelle, et la prévenir de son départ... Mais il ne trouva pas son matériel...

Il allait faire demi-tour, mais n'osa pas: il ne pouvait lever le camp sans en aviser sa mère...
Il posa la main sur le front de la baronne et murmura...


Maman!

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Pour vous quand il vous plaît!
Filomene2


Filomene, se promenant comme souvent, s'aventure près de l'hopital ou se trouvait les blessés de forcalquier, beaucoup de Français, pour ne pas dire que des français. S'avançant près de la tente, entre timidement, cherchant du regard quelqu'un physicien ou infirmière, elle voulait leur proposer son aide pour les quelques jours qui lui restait sur forcalquier.

Regardant autour d'elle reconnu le sir Ulrich, non pas par ces esquisses faites un moment plus tôt dans la taverne, d'ou il était partie très vite, surement pour se nettoyer, mais par son grand chapeau et sa tenue noire.

Bonjour messir Ulrich, j'espère ne pas vous avoir offensé tout à l'heure? Je voudrai vous remettre mon vrai cadeau, si on peut appeler ça un cadeau, mais le voici.

Filomene, tendant le parchemin ou elle avait dessiné Ulrich avec ses dessins, lui sourit.

Je ne vous embetterez pas plus messirs, je vous souhaite bonne journée et à bientôt et excusez moi encore si je vous ai offensé par mes esquisses. Je vous laisse tenir compagnie à la gente dame.

Se retournant et parcourant la tente du regard, remarque que bien des blesser sont encore ici et que peut être souhaiterai un peu de compagnie et de distractions, français ou pas, ce n'était que des hêtres humains après tout et avaient droit comme toute personne à un peu de considération.
N'ayant croisé personne dans la tente, va s'assoire au fond, sort un parchemin et commence a déssiner, pas les blessés non, mais le lac, la forêt, le village aussi, afin de pouvoir donner un peu de chaleur et de réconfort autour d'elle.

Ses dessins fini, elle les accrocha sur la toile et sortie pour le champs ou elle travaillait pour la journée.

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