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[RP] Agence AAP : The Kartouche Group Bureau

Kartouche
Le décidé Kartouche allait ouvrir la porte lorsqu'Egradas l'interpella. Il arrêta son geste et se retourna.

«Hmm, je crois bien qu'elle m'était adressée personnellement... l'adresse est au singulier. Je vous aurais bien proposé de venir avec moi, mais le sujet semble assez peu intéressant, pour ne pas dire ennuyeux à mourir. Vous savez, l'Académie royale est un rassemblement de beaux parleurs et de nobles paonneaux. Et puis il y a beaucoup de choses qui se passent en Guyenne, Il me semble qu'il est important qu'un journaliste continuer à surveiller la région...»

Revenant de quelques pas en direction de la table de travail.

«J'ai vu la réponse d'Istar, rien de très transcendant. Mais une bénédiction implicite pour un éloge au capitaine... J'imagine que lorsque je serai de retour, vous aurez terminé votre article, peut-être aura-t-il même déjà été publié, qui sait ? Bien, Egradas, il faut vraiment que je parte, maintenant. Que je puisse au moins assister à une partie de cette fameuse conférence de l'Académie...»
Egradas.
Eg était toujours sur la table de travail, encore sur son article au sujet de la « revue des effectifs de fin de mandat », il commençait à fatiguer, car il en était à son quatrième essais et chaque fois, cela ne rendez pas compte des « faits » de la manière la plus impartiale et neutre qui soit.

Celui qui s’imaginait, que c’était facile d’être journaliste, se trompait lourdement, c’était justement tout le contraire ce travail. Un exercice difficile parce qu’il ne fallait pas parler de soi, ou livrer son avis, mais rester accroché juste sur ce que disaient les faits.. Affaire pas simple.

Mais il avait quand même bon espoir de finir ce premier article dans la journée, pour le présenter au « magnifique », c'est-à-dire à Kartouche, afin que ce dernier juge de son travail et ainsi de ses compétences de journaliste. Il faisait tout pour ne pas décevoir, Kartouche autant que lui-même.
Kartouche
Le Roi de France abdique a écrit:
PARIS (AAP) - Selon une information exclusive de la rédaction, le Roi de France, Sa Majesté Lévan III de Normandie, a l'intention d'abdiquer. Sans descendance, il a désigné comme successeur le Grand Duc de Bretagne.

Devant le conseil des feudataires, la pairie et la curia regis réunis en conseil extraordinaire, Lévan a annoncé avoir assez profité du pouvoir dont il dispose en tant que roi, et s'avoue las des troubles qui agitent en ce moment le royaume. Il évoque ainsi en vrac la guerre en Provence, les exactions du Lion de Juda, et la félonie des provinces vassales de l'Alliance du Ponant.

Évoquant aussi des raisons morales et altruistes, le Roi explique qu'il espère que son «abdication en faveur du grand duc de Bretagne permette au royaume de France de tirer un trait sur une page sombre de sa longue histoire, ». Une déclaration publique est attendue d'ici la fin de la semaine.

Kartinal, pour l'AAP


Guyenne : Nouveau conseil ducal a écrit:
BORDEAUX (AAP) - Melior a été reconnue duchesse de Guyenne. Sa liste, Guyenne prospère et solide (GPS), avait remporté l'élection ducale du 29 mars par 52.5% des suffrages (6 sièges), face à Aqvitania (AQVI) avec 27.9% (4 sièges) et Pour la prospérité de la Guyenne (PPG) avec 19.6% (2 sièges). La constitution de son conseil est la suivant :

Elianor_de_vergy (GPS) : porte-parole
Asophie (GPS) : procureur
Maylis (AQVI) : juge
Clemence (GPS) : commissaire aux mines
Emi4218 (GPS) : commissaire au commerce
Trunks59 (PPG) : bailli
Shushi.de.malemort (PPG) : prévôt des maréchaux
Aradiia (GPS) : connétable
Hull19 (AQVI) : capitaine
Montalban (AQVI) : chargé de la guilde ducale des marchands ambulants
Vald (AQVI) : chargé des affaires maritimes

Kartouche, pour l'AAP
Egradas.
De retour, à l’agence, il rédigea rapidement une note à l’attention de Kartouche. De manière à ce que ce dernier puisse la lire dés son arrivée.

Citation:

Note :

Cher Kartouche, j’ai suivi le « procès / enquête » de Monseigneur Odoacre – Ce dernier, après une déclaration du nouveau capitaine (qui a demandait aux soldats de l’ost de sortir de la salle du tribunal mit à la disposition de l’inquisiteur), a décidé de partir s’installer ailleurs dans une bicoque isolée, en bordure de Montauban – Les soldats de l’ost continuent d’assurer sa sécurité sans que ce dernier en ai fait la demande – Il « semble » que le « missus » (Odoacre) ne rendra pas la procédure inquisitoriale publique – Un teutonique, du nom de Hubb, a déclaré qu’il se considérait en guerre sainte

Hier soir j’ai croisé en taverne Odoacre avec son archidiacre Corteis – une « discussion » à eu lieu au sujet du rôle des chevaliers teutoniques actuellement – Mgr. Odoacre n’apprécie pas que les hommes s’occupant du « fer » interfèrent avec son rôle d’homme du « verbe » - Son Archidiacre propose un débat officiel au sujet du « statut bancale » des OMR (Ordre Militaire Religieux)


Puis il s’installa à sa table de travail, pour se plonger dans sa documentation…
Sancte
Une autre note fut laissée au KGB à l'attention du "Magnifique".

Sancte Iohannes a écrit:
Cher ami,


    J'ai le plaisir de t'informer que les évènements qui se sont déroulés en notre bonne ville de Montauban ne valent pas un fifrelin pour un journaliste de ton envergure. Que pourrait-on dire ? Que comme à leur accoutumée, les Teutoniques cherchent noises pour noisettes à l'Inquisition qui le leur rend bien, avec le tact et la sainte élégance qu'on leur connaît, ce qui confirme la très nette aptitude instinctive des Ordres Religieux à chercher querelle y compris -voir surtout- dans leur propre camp lorsque leurs têtes de turcs viennent à manquer. Qu'attendre d'autre de toute façon de troupes aussi saintes que franches qui se considèrent États dans l'État ? En l'absence de nouvelles, donc, ces dernières ne peuvent qu'être bonnes pour nous autres.


    Néanmoins, au-delà de ces broutilles intra-Romaines qui ne nous concernent guère au-delà du mesquin -et coupable- plaisir que nous éprouvons dans la contemplation muette de cette décrépitude aussi progressive qu'avancée, je voulais attirer ton attention sur quelques sujets bouillants qui méritent probablement investigation de la part de ton bureau dont la renommée n'est plus à faire.


    A savoir:

    - La situation du conflit en Provence et ses répercussions. On parle notamment de l'intervention de Milan dans le conflit, qui succèderait à un retrait des troupes françaises qui répondrait favorablement au mécontentement grandissant des feudataires du Royaume.

    - La rumeur qui enfle dans chaque Province et qui concernerait une nouvelle mouture du Concordat Royal visant à asphyxier progressivement toute hétérodoxie présente dans le Royaume. Il va sans doute nous falloir lutter encore et toujours, conservant précieusement dans l'idée le vénérable adage indiquant que bon cœur finit toujours par briser mauvaise fortune.

    - Le Comté de Toulouse qui semble au bord de la guerre civile, après que l'armée du Capitaine Taliesin91 aie été détruite par les propres miliciens Toulousains. Une armée non autorisée a été montée face aux murs de la Capitale et il semblerait que l'AC soit déjà en ordre de marche pour venir en aide à leur malheureux voisin.

    C'est tout pour ce soir.
    Sois de nouveau le bienvenu chez toi. Si je puis faire quoi que ce soit pour te rendre service, tu sais où me trouver.


Fraternellement,

S.I.


Chose faite, il partit retrouver le tableau noir de sa clairière, profitant de ses quelques jours de vacances pour organiser prochainement une nouvelle séance de lectorat afin de fournir à ses co-religionnaires toutes les clés et l'intégralité du mode d'emploi pour surnager par-delà le marasme de l'inconsistance ambiante.
_________________

"A Dieu seul la Gloire !"
Sancte Iohannes - Lecteur Aristotélicien Réformé & Chevalier du Lion.
Kartouche
Les jours passaient au cagibi. D'abord sans le magnifique Kartouche, puis sans son apprenti. Parti, lui avait-il dit, mener quelqu'enquête du côté de la Provence. C'était une excuse douteuse, aux yeux du rédacteur ; il soupçonnait plutôt qu'Egradas était allé se consumer dans les bras de quelque donzelle de la région. Et il n'était sûrement pas près de revenir.

Pendant ce temps, il s'était plongé dans un lourd dossier que lui avait fourni le Lecteur. Vraiment très lourd, au propre comme au figuré. Il avait d'ailleurs tenté de le refourguer à un collègue, mais aucune de ses tentatives n'avait donné de résultat. Et les rédacteurs capables de mener une telle affaire étaient, dans l'esprit du , bien peu nombreux. L'une argüait de liens trop étroits avec celui qui était mis en cause, un autre finissait chez les moines. C'était déprimant. Mais d'un autre côté, cela fournissait au rusé Kartouche une bonne excuse pour s'en occuper lui-même.[i]

Citation:
Salut l'ami,

C'est avec une grande délectation que j'ai pris connaissance de ta note, et que je me suis plongé dans tes papiers. Tu peux dire à ton correspondant que je me charge de l'affaire du côté de Paris, et que ça sera bruyant. Il semblerait que personne -parmi les braves que j'ai appelés- ne souhaite s'en charger. Tous des mollassons. Du côté de Toulouse, je fais l'impasse. Il me paraît impossible de plonger dans cette fange puante, en particulier depuis que j'ai appris que cette vermine de Kaly, Xavier, Laurent ou quel que soit le nom qu'il se donne, est au centre des évènements. Je me vois mal, par exemple, interroger ce rustaud. Du côté de la Provence, ça fait des étincelles, mais rien de plus. Et les marquisaux semble en passe de remporter l'affaire ; l'arrivée du Parricide en personne n'y changera rien.

Fraternellement,
K.
Kartouche
Quand une racaille de réformé et un avocat véreux manigancent, ça produit des choses intéressantes. Mais le meilleur est encore à venir.

Citation:
Cher confrère,

J'allais vous dire que j'avais également peu de temps et que je me suis quelque peu retiré des affaires ces derniers temps. Mais vous avez su me titiller en parlant d'un dossier qui pourrait faire rugir la Gorgone.

Aussi j'accepte avec plaisir que vous me transmettiez le dossier - sources avouables et inavouables... - et je me mettrais à la rédaction.

Meilleures salutations,
Bazin


Citation:
Cher confrère,

J'aime mieux vous avertir tout de suite : si vous avez peu de temps, peut-être n'est-il pas des plus avisés de prendre l'affaire en charge. C'est assez gros, et je suis convaincu que la chose devrait être écrite le plus rapidement possible, pour diverses raisons. Notamment parce que la princesse sait vaguement qu'il y a eu des fuites, et parce qu'elle risque de nous couper l'herbe sous le pied. Je m'étais d'ailleurs moi-même fixé comme objectif de terminer la chose d'ici ce soir... pour vous dire.

Toutefois, je suis ravi que vous ayez accepté ma proposition, cela me décharger d'un poids conséquent et m'évitera d'avoir à traiter d'un sujet sur lequel on pourrait me reprocher un manque d'objectivité certain. Sauriez-vous estimer quand vous pourriez livrer une version pour publication ? Je me permets aussi de vous demander, si vous êtes d'accord, de me faire parvenir une copie du texte avant de le publier, de telle sorte à ce que je puisse le faire lire à mon informateur (il ne me l'a pas demandé, mais il en serait sans doute heureux).

Naturellement, je comprendrais qu'à la lecture du dossier, vous préféreriez ne pas prendre en charge l'affaire. N'hésitez pas à me le dire franchement. Je reste à votre disposition si vous avez des questions, ou si vous souhaitez discuter avec moi.

Bien à vous,

Kartouche

P.S : Le dossier sera acheminé par petits morceaux, les pièces étant par trop volumineuses.


La pile est parmi les plus grosses de la table de travail. Bientôt, il lui faudra chausser des échasses pour pouvoir continuer à travailler dessus. Ou bien la séparer, ce qui serait plus simple. Et aurait, en sus, l'avantage de masquer un dossier ennuyeux, comme par exemple cette conférence de l'Académie royale qui n'intéresse personne...
Francois_noel
Citation:
Messer Kartouche,

Vous apprendrez qu'un Homme de ma condition aime à entretenir certaines relations ici ou là afin de se garantir toujours un coup d'avance sur son entourage.

J'ai décidé de vous en faire profiter. Non que j'éprouve pour vous la moindre sympathie mais nous dirons plutôt par réprobation de certaines manières de faire en usage dans certaines tanières obscures Odoacriennes.

Messer Kartouche, vous allez être convoqué aux auditions de l'affaire Kindjal, par le pitre Corinthien, sur demande du breton cardinal Clodewek.

Le but de la manœuvre est de vous associer autant que faire se peut à la présente affaire afin de faire peser sur vous, à tort ou à raison, les pires rumeurs de collusion avec la ditte Kindjal et ainsi de de pouvoir obtenir votre éviction de l'AAP.

Je vous invite donc à prendre au plus tôt les dispositions que vous jugerez les meilleures.

Ne me remerciez pas, contentez vous de vous montrer éternellement reconnaissant.


_________________

En savoir plus:
FNdV : Savie, Son œuvre
Kartouche
Ils sont bons les collègues, de nos jours. La concurrence se fait rude...

Citation:
15-04-2010 : Vers une guerre de religions ?
[+]

Paris (AAP) - La notion de religions amies et tolérées du royaume de France pourrait disparaître pour ne mettre en avant que deux principes: l'Aristotélitisme ou l'hérésie. La pairie étudie actuellement l'opportunité de conclure un nouveau concordat avec Rome (ndlr: un concordat règle les dispositions entre une religion et un souverain, ici le très Aristotélicien Roy de France Lévan III).

"Le royaume doit savoir ! Les croyants de France doivent savoir que jamais, au grand jamais, leur Roy n'a donné son accord pour cette... chose, cette insulte à l'ordre établi !"

C'est en ces termes qu'il y a plusieurs semaines la princesse Armoria, grand maître de France, a initié au sein du collège des pairs un débat portant sur la légitimité du concordat actuel, signé par son prédécesseur, Juliano di Juliani, qui vient pourtant de recevoir l'éloge posthume de l'académie royale de France soulignant sa droiture et sa loyauté.

Selon elle, bien qu'il porte sa signature, le "Roy, (…) ignorait, donc, que ce fichu texte était empreint de tolérance, cette même tolérance qui n'est rien d'autre qu'un engrais propice à l'hérésie."

La princesse Armoria a proposé à la pairie un nouveau texte plus intransigeant envers les cultes non-Aristotéliciens. On peut y lire par exemple que "le spinozisme, l'averroïsme, la réforme, sont dites religions infidèles, et ne sont plus tolérées par le Roy sur ses terres (…)" ou que "le précédent concordat a été obtenu du Roy et de l'Eglise par la tromperie d'un seul homme (ndlr: Juliano di Juliani), dont le nom sera honni pour les siècles des siècles, spinozisme, averroïsme, et à présent la réforme, ne sont plus protégées comme religions amies du Royaume".

Cependant, le texte autorise la pratique des autres cultes, dit païens, "de façon privée et personnelle". Les cérémonies, prêches ou prosélytisme publics étant interdit.

Ce concordat ne concernerait pour le moment que le domaine royal mais il invite les autres provinces à "suivre ce pieux exemple". Il faut cependant souligner que les lois en vigueur dans un grand nombre de provinces feront que ce texte sera de facto appliqué.

La majorité des dignitaires présents se sont exprimés sur des points de détails ne semblant pas remettre en cause la nécessité, le contenu et les buts du nouveau texte. Prenant le contre-pied, le primus inter pares Valnor a apporté un avis nuancé soulignant les possibles conséquences politiques jusqu'alors non considérées:

"(…) Pourquoi remettre en cause les religions tolérées ? Si nous partons du principe que le faux a été fait par un seul homme (…) il n'est pas normal de remettre en cause le principe de tolérance religieux (…) Nous allons soulever une levée de boucliers d'une part dans (les autres) confessions mais aussi dans la notre pour qui la tolérance fait partie des préceptes d'Aristote (…)".

Le texte surprend également à Rome. Le cardinal Aaron s'est exprimé en ces termes: "il semble que Paris veuille plus que l'Eglise n'espérait. Plus du tout de religion tolérée donc."

La mise en place d'une politique d'intolérance pourrait mener à terme à la fin des autres religions, à leurs activités publiques et politiques, voire armées en ce qui concerne de récents événements dans le Béarn ou le Toulousain par exemple. L'unité et le pouvoir du Roy ainsi que de Rome se verraient affirmés.

A contrario, l'intolérance religieuse pourrait être dommageable à la couronne, tant pour son image que pour la paix dans le royaume.
D'une part en détournant d'elle une partie des croyants qui n'y reconnaîtraient plus les principes de tolérance de leur foi Aristotélicienne.
Et, d'autre part, en servant de justification aux extrémistes de tous bords pour mener des actions violentes sur fond d'idéologie, semant les troubles dans l'un ou l'autre province voire amorçant une véritable guerre de religions.

Or c'est militairement et politiquement affaiblie que la couronne pourrait commencer une telle guerre suite à certains choix politiques du grand maître de France.

D'abord avec une conséquence directe à une politique d'intolérance: l'argument moral irait aux réactionnaires auxquels adhérerait une frange de la population pourtant modérée. Ensuite avec la guerre de Provence, dont la continuation est nécessaire pour ne pas ternir le prestige de la France tant que la victoire n'est pas remportée, qui immobilise donc des armées à l'étranger et qui ramènera quoiqu'il en soit des soldats fatigués. A cela pourrait s'ajouter la défection de certaines provinces, ordres militaires et hauts personnages d'influence: ceux qui s'étaient senti floués et désavoués lors de la croisade contre Genève (cf articles aap), ceux qui ont vu leur gouvernement élu et légitime déposé sur décision du grand maître de France ou leurs dirigeants historiques désavoués par Paris à l'image du duc du Berry George le Poilu.

Si rien n'est encore décidé, l'ouverture du débat à un plus large cercle politique et religieux pourrait éviter à Paris les conséquences évoquées plus haut et mener à une solution acceptée par tous, tout en resserrant la cohésion des provinces contre l'activisme idéologique violent.

Planchet, pour l'AAP
--Netto
La porte de l'agence s'ouvrit à la volée, laissant pénétrer un fond d'air frais, ce qui n'était pas malvenu après la chaleur torride de la journée. Frottant ses bottes toutes crottées de boue contre le mur de l'entrée, netto s'annonça bruyamment.

Salut der Wunderbar, devine qui c'est !

Sans attendre de réponse de ce gros feignant de kartouche, netto se dirigea vers son bureau, se cala sur une chaise, laissant ses pieds trainer sur une étagère et, glissant un livre ouvert sur ses yeux, décida de piquer un petit roupillon.
Kartouche
Citation:
À Messer de Voltaire,
Kartouche,

Salut !

C'est avec un grand amusement, mêlé de reconnaissance, que j'ai pris connaissance de votre missive. Amusé par les intentions supposées d'Odoacre, reconnaissant que vous me fassiez part de ceci. Soyez assuré que j'ai dans la manche quelque tour à jouer à l'évêque.

J'espère que nous aurons loisir, un jour, de partager une lampée d'Armagnac dans mon bureau ; il est toujours plaisant de deviser avec de savants hommes, chose fort rare de nos jours.

Fraternellement,

Kartouche.


Le magnifique Kartouche avait juste terminé de répondre à l'académicien que la porte s'ouvrit violemment, enfoncée par un bourrin, sa serrure désormais inutilisable. Ces trucs français, ça ne valait pas les sécurités des helvètes. Il eût juste le temps de signer le courrier et de le plier avant que son malappris de collègue ne vienne s'asseoir, après avoir étalé la boue bordelaise sur le mur repeint même pas un mois plus tôt.

«Crevard de mécréant ! Où t'crois-tu donc ?»

Sans attendre de réponse -à son tour- l'enrogné Kartouche se leva et tira brusquement la chaise sur laquelle Netto s'était assis, de sorte à l'envoyer cul par terre.
--Netto
Bien forcé de faire une roulade arrière,netto finit dos au mur, le poids de son corps supporté par ses mains. Agitant les pieds de manière comique, il fit un grand sourire au suisse.

Oh tu es bien der unvergleichlich et ausserordentlich Kartouche toi, le grand comique des neiges !

Se remettant d'aplomb non sans mal, et avec quelques égratignures et bleus en prime, netto décida de d'asseoir sur le bureau, carrément.

Bon, ya quoi à faire en ce moment ?
Kartouche
L'indécrottable Kartouche s'esclaffa en voyant son confrère agiter les pieds en l'air. Avant de prendre un air bien plus sévère, lorsqu'il s'assit sans vergogne sur son bureau.

« Et toi, l'ami, tu es l'unglaubliche nicht so nett... »

Le docte Kartouche montre du bras ce qui soutient le séant de barbare entré dans son bureau. Des piles de parchemins, en plus ou moins bon état.

« Au cas où tu ne l'avais pas remarqué, tu t'es assis sur ce que j'ai à faire, justement. Allez, ouste, fishlekan avant que je ne t'oxydes d'un coup d'épée rouillée... »
Egradas.
Après être rentré en Guyenne, Eg décida d’allé faire un passage au KGB, pour faire le point avec Kartouche sur les articles, en « suspend » et ceux qu’il pourrait éventuellement traiter. Son esprit sentait qu’actuellement dans le duché, plusieurs affaire, était en suspend, mais il se demandait bien par laquelle commencé. Sans parler de son article sur la revue de l’ost à l’Ombrière qu’il avait un peu délaissé, et qui était pourtant presque terminé.

Bonjour messires, comment allez vous depuis la dernière fois qu’on s’est croisé ? Bon je suis de retour, et j’ai fait un peu le tour de tout ce qui est en train de mijoter dans le duché, j’ai même fait une liste de tout cela pour avoir votre avis.

Il planta la liste sur tableau là, pour que Ka puisse jeter un coup d’œil. Il savait l’homme préoccupé par un tas d’affaires, et pas toujours disponible, pour discuter à chaud sur les sujets. Des fois ce dernier avait besoin de recul pour donner des réponses.

Citation:


Listes des articles en projets

1 | Revue de l’ost au palais de l’Ombrière --> Article à boucler si toujours d’actualité

2 | Les dérives, les risques pour la santé de la pratique de l’onanisme chez les membres du clergé local.

3 | Les afficheurs sauvages et leur propos diffamant à l’encontre de hauts dignitaires du duché. Lacheté, manipulation ou vérité ?

4 | La tarte aux courgettes. Vraie mode, ou dérive d’une jeunesse attardée ?

5 | L’armée de Xavier Laurent. Fera t’elle un nouveau tour dans notre duché, ou n’étais ce qu’un exercice d’entrainement de course à pied pour former sa troupe ?

6 | Ouverture du salon de thé à Montauban de Dame Sophie. Veut-elle déclarer la guerre en cassant les prix et déstabilisé le petit commerce local ?

7 | Haggden. Psychopathe ou vrai visionnaire de la religion Aristotélicienne?

8 | Odoacre. Amoureux de la vie, ou trafiquant de boudin dangereux ?

9| Bardieu. Victime, coupable ?

10 | Nicolas Eimerich. Est-ce que le commandement de l’armée, ne lui aurait pas fait péter un câble ? Les soldats, victimes de la pression de leurs supérieurs.

_________________
Kartouche
Le fugace Kartouche entra dans son entrepôt. Mais cette fois-ci, contrairement à ses habitudes, il n'accrocha pas son chapeau sur ce clou rouillé et tordu planté dans le montant gauche -en sortant- de la porte. Il fit un bref "bonjour", s'attendant à voir son apprenti dans un coin de la grande salle qui servait à la fois de bureau, de cuisine, de salle de réunion et de chambre à dormir, lorsqu'il ne couchait pas ailleurs. Sans attendre de réponse, qui ne viendrait peut-être même pas si Egradas n'était pas là, il se dirigea prestement vers la table, empila tous les parchemins, qui représentaient une épaisseur d'une bonne toise, et les fourra tant bien que mal dans un gros sac de toile. Il ce dernier par terre, et se saisit d'une plume qui traînait sur un coin de sa planche de travail, avec laquelle il griffona quelques mots sur un papier.

Citation:
Jeune apprenti,

Mes affaires m'appellent ailleurs, je quitte ce jour la Guyenne pour le Périgord. J'ai lu votre programme en dix points : c'est ambitieux, mais prenez garde à ne point vous laisser submerger. Mieux vaut faire peu et bien, que beaucoup et mal. Je ne suis pas sûr que nous aurons un jour l'occasion de nous revoir.

Que l'inspiration soit avec vous !

K.


Le pressé Kartouche laissa la lettre au centre de la table, maintenant entièrement débarrassée à l'exception de quelques parchemins vierges. Il ramassa le sac et le jeta sur son épaule, avant de quitter l'endroit, sans se retourner sur ce qui avait été le théâtre de bien des évènements palpitants dans la vie du Magnifique.[/i]
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