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[RP] Promenons-nous dans les bois...

Aelith
Elle écoutait les quelques mots du cavalier, un sourire aux lèvres, légèrement amusée par son ton assuré. Elle n'avait pas répondu à sa question, hésitant toujours à donner son nom aux inconnus. Qui lui avait appris cette stupide règle, déjà? Lothaire, sans doute... Il n'en loupait pas une quand il s'agissait de rappeler à l'ordre l'ex-petite fille qu'elle était. Quoiqu'il en fut, elle n'eut guère le temps de lui répondre: Yohanna et Lilo s'étaient rapproché d'eux, et il était hors de questions qu'elles la surprennent en pleine conversation avec un homme. Pour la simple - et excellente - raison qu'elles auraient immédiatement tenté de lui chiper. Vous savez, dans ces cas-là, la famille ne compte pas!

Mais en instant, la situation bascula. Le bruit, les branches, la fumée, les brèves explosions: rien n'avait plus le moindre sens, la réalité semblait percée par la flèche de la magie. Aussi étonnant que cela fut, alors que la jument se cabrait sous l'effet de la peur, Aelith ne paniqua pas, non: la première pensée qui la traversa fut en effet celle de la sorcellerie. Quelle situation ironique! Elle dont l'enfance avait été bercée par les insultes au vu de la séduisante mais effrayante couleur de ses cheveux, elle soupçonnait désormais être victime de ce qu'on lui avait toujours reproché sans la moindre raison. Il faudrait sans doute réfléchir là-dessus dès qu'elle aurait cinq minutes à elle.

Tentant de calmer la jument dont les hennissements nerveux et les ruades successives manquaient à chaque instant de la mettre à terre, Aelith ne vit évidemment pas, la fumée n'arrangeant rien, la femme qui sauta du haut d'une branche pour atterrir sur la croupe de sa monture. Lorsqu'on agrippa son menton, elle poussa un cri, soudainement apeurée. La jument, face à la surcharge pondérale qui pesait sur son dos, se cabra une ultime fois, jetant à bas les deux femmes qui se retrouvèrent à terre.

En temps normal, Aelith aurait immédiatement saisi la dague cachée dans la doublure de ses bottes. En temps normal, elle aurait mis en pratique les enseignements de son cousin qui, s'il s'était toujours révélé être un très mauvais conseiller conjugal, possédait une maîtrise des armes dont beaucoup devaient être envieux. Elle était agile, elle était rapide, et même si sa technique ne valait en aucun cas celle d'un guerrier durement entraîné, ou même celle d'un vulgaire brigand qui aurait pratiqué plus souvent qu'elle, elle avait ses chances.

Mais rien n'était normal. Quelques semaines plus tôt, elle était resté quelques minutes de trop dans le lac de Cosne, et ses jambes avaient souffert du léger incident. Le choc brutal qu'elle venait de recevoir en chutant lourdement au sol réveilla une douleur qu'elle avait crue définitivement enfouie. Elle poussa un bref hurlement, et sa douleur lui en rappelant une autre, son esprit se focalisa sur Luna et Yohanna: où étaient-elles? Aveuglée par la lancinante douleur, elle mit quelques instants à se redresser, constatant qu'elle était loin d'être la seule à avoir été agressée, et que celle qui l'avait fait tomber au sol la toisait désormais, un sourire sardonique aux lèvres.


Je savais que j'aurais du rester au lit, ce matin..., haleta-t-elle, grimaçant.
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Lilo-akao
[Rira bien qui rira le dernier...]


Riant sous cape de la boutade de mauvais goût qu'elle vient de faire à sa cousine, un mince sourire étire encore les lèvres de la brune alors qu'elles rejoignent enfin les deux cavaliers de tête. Le soulagement de Yohanna est presque palpable, ce qui ne fait qu'ajouter à l'amusement grandissant de l'éclopée se trouvant derrière elle. A n'en pas douter, elle parviendra à faire regretter à sa "garde-malade" de lui avoir mis des bâtons dans les roues lors de sa tentative de battre en retraite pour ne pas avoir à retourner en Bourgogne. Voyant qu'elle ne parviendrait pas à s'esquiver en douce en la présence de celle qui lui avait servi de canasson de substitution pendant plusieurs semaines, Lilo avait bien tenté de négocier le chemin du retour en compagnie des hommes, sur lesquels elles avaient pris un peu d'avance. Ceux-ci conduisaient la charrette, menaçant de plier sous le poids du foutoir que le Fou déménageait vers l'Est.

Il n'était pas aisé de duper Yohanna, qui avait immédiatement deviner les intentions de la brune, dont l'objectif était de se retrouver seule avec les figures masculines, afin de jouer de son charme pour les convaincre de la déposer dans le village le plus proche. Le temps que ses cousines, jouant les éclaireuses, reviennent sur leurs pas et remarque son absence, la fuyarde aurait mis les voiles depuis belle lurette... Mais, non! Mam'zelle la bonne-samaritaine avait gracieusement proposé de partager sa monture avec l'éclopée, ce qui lui permettait au passage de garder officieusement un œil sur elle. Voyant sa liberté lui filer sous le nez, la brune n'avait pu qu'accepter la proposition, à grand renfort de bougonnements, comme elle sait si bien le faire.

Rancunière, elle l'est! Et c'est le sourire aux lèvres, que son esprit vagabonde en essayant de trouver un nouveau moyen de rendre la pareil à sa tortionnaire, tandis que sans se douter de rien, Yohanna entame la conversation avec la rouquine qu'elles viennent tout juste de rejoindre. Celle-ci n'a pas le temps d'ébaucher une réponse, qu'un grand fracas se fait soudain entendre lorsqu'un enchevêtrement de gros branchages s'abat bruyamment sur la route et leur bloque le passage.


Une embuscade !

L'exclamation nerveuse du chevalier exprime tout haut la pensée qui vient d'assaillir l'esprit de la brune. Se raidissant derrière Yohanna, les yeux ambrés parcourent rapidement les alentours en essayant de déterminer de quel coté les attaquants vont surgir pour se jeter sur eux, mais des détonations successives provoquent l'élévation d'une fumée épaisse lui obstruant la vue sur la bordure du chemin et faisant paniquer leur monture.
Essayant de se maintenir en selle tant bien que mal, l'éclopée a un pincement au cœur alors que l'évidence la frappe de plein fouet : leur petite troupe va se faire écraser! Ils sont à peine armés et bien loin d'être des combattants aguerris. Ils n'ont aucune chance!


Yohanna, on est dans la merdum! Si t'arrives à fuir, barres toi!

Une imposante silhouette se dessine soudain sur leur flan droit, faisant monter d'un cran l'anxiété qui anime la jeune femme. Voila longtemps qu'elle n'a pas pris les armes, mais elle n'a pas perdu la hargne qui l'animait lorsqu'elle se battait. Il est hors de question qu'elle se laisse faire telle une misérable donzelle en détresse! Avec son handicap, elle a très peu de chances de s'en sortir si le vaurien en a après sa vie, mais elle devrait réussir à l'occuper le temps que Yohanna s'éloigne.
Les grandes paluches agrippent brusquement un pan de ses vêtements et la tire avec vigueur. Manquant de perdre l'équilibre, la brune réagit par réflex. Profitant d'être en hauteur et de la force déployée par l'attaquant pour la retourner contre lui, elle se jette violemment sur l'homme, le faisant ployer sous son poids et celui de Yohanna, attirée dans la chute. Tous trois roulent au sol et mordent la poussière dans un enchevêtrement de bras et de jambes. Serrant les dent sous le choc, la brune se débat pour se dépêtrer des deux corps et rouler sur le coté.

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Brunehilde


Je savais que j'aurais du rester au lit, ce matin...


Un sourire sardonique aux lèvres qui disparut aussi vite qu'il avait été dessiné, Vivelame reprit son regard froid,sur son visage inexpressif.
Lorsque deux prédateurs se rencontraient, irrémédiablement leur instinct dominateur prenait le dessus. Ils se flairaient, sentaient les dispositions de l’autre, ou au contraire, les indispositions. Ces dernières menaient généralement à un combat à mort entre deux créatures qui ne pouvaient souffrir la soumission.

Mais quand, par hasard, les choses ne se déroulaient pas de la sorte, il s’instaurait entre eux une sorte de respect mutuel, une reconnaissance implicite de la force de l’autre, dont on se méfiait inconsciemment comme d’un air humide et chargé qui risquait à tout instant de faire éclater de mille feux le ciel. On cohabitait pour ne pas mourir, on traçait des frontières que ni l’un, ni l’autre ne devait un jour dépasser au risque de basculer vers une haine aussi subite qu’apocalyptique.
Vivelame était une prédatrice mais la cavalière ne l'était pas. Elle avait pourtant du répondant et cela n'échappa pas à l'œil vif de Vivelame.


Tels des félins, elles s’observaient d’un regard profond, impénétrable, chargé de promesses comme de menaces, la queue fouettant l’air en guise d’avertissement. Méfiance, le tigre préfère se battre jusqu’à l’agonie plutôt que de se soumettre à plus fort que lui. Les gestes implicites, les airs de ne pas toucher trahissant un subtil jeu de force semblaient être le quotidien de la demoiselle.

Vivelame, elle, passait directement devant, tel le loup de la meute, implacable et cruel avec qui aurait voulut se jouer de son pouvoir. Les paroles de lassitude de le femme lui plaisaient, elle répondait à ses sollicitations. Pourtant, son intuition lui soufflait qu’il ne fallait pas se fier à la mélodie douçâtre des paroles de la noble. Une hypocrisie désabusée semblait, filtrer à travers elle.

Vivelame aurait tranché la gorge fine et blanche de la femme si elle avait eu devant les yeux la preuve de son inutilité.
Mais pourquoi tuer alors que cela ne soutirait aucun plaisir ? Pourquoi tuer des voyageuses, si la vue du sang laissait de marbre ? Car tel était le rôle d'un Ange de la mort, pour qui prendre la vie était comme l’absorber en soit, se sentir à l’instant fatidique tout puissant, immortelle, vivante. Le sang doucereux liquide au gout métallique que Vivelame avait souvent bu à l'orée des lèvres de jeunes victimes choisies au hasard d'un ruelle sinueuse et sombre.
Ici il n'y avait pas du ruelle, mais une forêt dérangée par le vacarme des hennissements des chevaux qui avaient suivit les explosions.

Dague pointée en avant dans une posture d'attaque Vivelame fixait son adversaire qui avait plusieurs secondes à se redresser après qu'un faible hurlement aie passé ses lèvres.
Les yeux de Vivelame cillèrent legèrement, constatant qu'elle avait affaire une victime déjà blessée, elle se mordit les lèvres jusqu'au sang de dépit,mais aussi parce que quoi qu'il en soit elle allait être obligée de ne pas abimer la marchandise


J'vous le fait pas d're. Mon lit m'manques aussi.

Ravalant sa rage et sans laisser le temps de réagir à la femme, sa dague pointée en avant elle glissa sa main gauche dans la poche de sa veste et en sortit un sac en toile imbibé d'un mélange crée par Arcenicea et qui allait aider la demoiselle à sombrer dans les bras de Morphée durant assez de temps qu'allait durer le transport.

Et comme si elle était dans une salle de bal, ses pieds se mirent en pointe, le bras porteur de sa dague levé en l'air en arc de cercle au dessus de sa tête, son autre bras placé le long de son corps elle fit un tour complet sur elle même et se retrouva derrière la femme, sur le nez de laquelle fut plaqué le sac de toile. Le corps de la femme se fit de plus en plus lourd à mesure que le produit faisait son effet, et fit un léger bruit sourd en touchant le sol.



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Maîtresse de la rumeur du Masque..Son épouse
--Chevalier.
Notre chevalier était prêt à combattre. Certes il n'avait pas prévu qu'il devrait montrer ses talents cachés devant de nobles demoiselles qu'il escortait... Pour peu qu'il ait des talents cachés.. En tout cas, il était tant de se souvenir de ses bribes d'apprentissage de combat avec son pôpa quand il était p'tit!
C'est pas qu'il avait rien appris hein, mais p'tetre qu'il avait pas retenu grand chose...
Bref! Le voilà face à un homme, en position de combat.
N'étant que très peu téméraire, le chevalier attendait que son assaillant attaque. On ne sait jamais. Peut-être ne voudrait-il pas sa mort...

C'est alors que l'homme en question avança tranquillement, épée à la main, sur de lui, limite décontracté.
Pensait-il donc qu'un chevalier accompagnant de nobles dames ne savait point se défendre?
Si c'était le cas, alors il pensait à tord.

Le chevalier hésitant au début prit l'assurance de son adversaire comme un affront, il reprit donc confiance et courut face à l'homme, épée tendue afin de bien le transpercer. Quelle idiotie d'attaquer sans armure et de ne pas prendre de position de défense! Ah! Il allait voir c'ui là!


"GRAAAAH"

Un petit grognement suivi d'un cri de guerre histoire de se donner de l'assurance...
Évidemment, coup pour rien... L'homme attaqué se débrouillait plutôt bien. Il était souple et l'avait évité juste à temps malgré son action brève et imprévisible. Ah! Il voulait jouer... Bien!

Le chevalier se concentra, observa les alentours à la recherche d'une faiblesse sur le terrain. Mais ce qu'il vit le désarçonna un peu: les trois jeunes filles étaient au sol, toutes ayant un adversaire bien coriace face à leurs frêles personnes. Il était le seul à pouvoir les défendre, mais il était déjà occupé à sauver sa vie..
Quelle poisse! Et puis ce qui se passait derrière ne devait pas le déconcentrer! Sinon il ne pourrait rien pour elles.. Il fallait se battre.. Jusqu'à la mort.. la mort de l'un des deux.
--Aghation




Aghation, les yeux fermés, il écoutait la danse des flammes qui les entouraient jusqu'à ce qu'un bruit métallique s'accentuait de plus en plus, il souriait, ses provocations avaient fonctionner et son adversaire s'était élancé sur lui...Ouvrant les yeux rapidement il fixait le sol et au dernier moment redressait la tête, le chevalier avait chargé sur lui...C'était presque un affront pour l'ancien mercenaire qu'il était, une attaque pitoyable et prévisible...Aghation redressait le visage et se décalait sur le côté laissant son adversaire frapper dans le vent...

Vous êtes pittoresque messire !

Cela ne faisait qu'affirmer ses dires lorsque le chevalier regardait autour de lui, soupirant légèrement Aghation redressait la lame de son épée et pointait son adversaire du doigt, il le fixait mais la noirceur des alentours cachaient son visage...D'un ton froid et dur il s'adressait à lui....

Toi ! Fini de jouer !

Aghation tenait son épée d'une main et frappait avec force dans celle du chevalier afin que le bras de son adversaire soit écarté puis d'une rotation de poignet il laissait sa lame pénétrer dans la chair et les tripes du chevalier...Lâchant son arme de sa main il regardait le chevalier tomber à genoux...Aghation avait seulement plantait une partie de son épée ne voulant pas qu'il meurt tout de suite, il voulait le voir souffrir et entendre ces gémissements étouffés...Il se munissait ensuite de sa dague et se plaçait derrière l'homme, il laissait la lame de sa dague s'enfoncer dans le creux de l'épaule du chevalier lentement murmurant à son oreille...

N'ai pas peur de la mort...Une nouvelle vie t'attends...

Le tueur sentait la vie du chevalier partir et laissait sa dague entrer entièrement dans sa chair tout en parlant Italien...

Riposa in pace...

Il regardait le chevalier s'effondrer sur le sol puis il récupérait ses armes, regardant une dernière fois sa victime il cherchait du regard Brune et Lamenoire...Ne les voyants point il s'avançait vers la cible...La charrette où devait se trouvé la marchandise, levant légèrement la tête il voyait son aigle tourner en rond autour de lui puis partait au loin, était-ce terminé? La marchandise avait-elle été capturée?...
Cessant de se posé des questions il remettait sa dague au fourreau et laissait la lame de son épée se posée sur son épaule puis attentait patiemment la suite...


--Lamenoire
La poussière retombait lentement, laissant la scène du crime retrouver une atmosphère un peu moins opaque. Alors que la visibilité toute relative reprenait un aspect normal, Grishka le loup avait foncé hors des fourrés à la poursuite d'une proie à croquer. Les corps des jeunes femmes semblaient des plus succulents à première vue. Mais après mure réflexion il semblait qu'elles étaient déjà quasiment toutes prises... N'ayant aucune envie de se battre pour une proie qui si ça se trouve n'avait que la peau sur les os, le loup retourna son dévolu sur une belle paire de fesse à proximité.

Les courbes rondes et bien dessinés de la croupe dont les muscles saillant dansaient sous ses yeux. Un filet de bave perla des babines du loup devant cette vision festive. Soudain, le loup fondit sur sa proie en un bond, tout crocs et griffes dehors. Les griffes et les crocs se plantèrent profondément dans la croupe du cheval. Celui ci, affolé, se débattit comme un beau diable en ruant de toute part. Mais le loup bien accroché ne comptait pas lâcher sa proie si facilement, maintenant la pression jusqu'à ce que sa proie s'épuise.


La capuche noire de Lamenoire cachait un sourire carnassier. Du à la fois à l'excitation de la confrontation qu'a la réussite de son petit stratagème. Se relevant sans précipitation, sa carcasse imposante sous sa cape noire s'élevant au milieu de la fumée comme la mort elle même. Malgré tout, quelque chose ne tournait pas rond. Les membres du masque avait maitrisé les proies sur lesquelles ils étaient tombés. Trois chevaux se débattaient sur la route. Mais le groupe devait être bien plus nombreux... et accompagné d'une charrette pleine...

Un grognement de frustration sortit de la capuche. Apercevant Sagata à terre en proie avec deux donzelles, l'âme noire qui se contenait avec peine se dirigea en direction du tas. L'une des deux damoiselles s'était relevée, tentant de s'échapper. Il attrapa la demoiselle par l'encolure, la tirant en arrière jusqu'à lui avant de sortir une dague et de lui presser contre la joue.


Où... est... le reste..? Sa poigne se resserra alors que la fureur perlait dans ses yeux et ses muscles. Où sont les autres!! Parle et ta capture se fera sans douleur...
Princesseyoyo
Les cailloux mangeaient la peau tendre de ses mains. Ses genoux étaient douloureux du choc brutal au sol. Elle sentait ses yeux qui piquaient, agressés par toute cette fumée. Mais malgré ça, l'adrénaline circulant dans son sang lui donna la force de se lever alors que la scène autour d'elle était incompréhensible.

Mais Yohanna ne pouvait pas fuir et laisser là les membres de sa famille. il fallait qu'elle les aide, qu'elle les défende! Sa hache vite!
Elle lâcha un juron quand elle se rendit compte que son arme n'était pas à sa ceinture. Sans elle, la jeune fille se sentait vide, lâche même. Et ce n'était absolument pas le moment de l'être!
Luna gisait au sol, ses jambes encore si peu fortes. Aélith avait une adversaire qui était tout à fait apte à lui faire du mal, et le chevalier payé pour défendre ses demoiselles était déjà au sol, un ennemi en face de lui bien supérieur à la force qu'il se targuait d'avoir...

La bataille était pire qu'inégale.
Puis, tout tourna au drame en quelques secondes.

La jeune fille fut choquée par la vision floue de ce qui se déroula sous ses yeux encore à moitié fermés par l'irritante fumée.
Le chevalier n'avait même pas tenu quelques secondes dans son combat, Aélith fut mise hors d'état de nuire... Tuée, blessée? Yohanna ne voyait pas. Luna s'était roulé près du cheval fou mordu par une bête et risquait à tout instant de se faire piétiner..

Soudain, une main de fer l'agrippa et la plaqua contre un corps dur et chaud. Cette sensation de chaleur fut vite remplacée par la fraicheur glaciale d'une lame contre sa joue; et des mots tout aussi glacials prononcés dans son oreille.


Où... est... le reste..?
Où sont les autres!! Parle et ta capture se fera sans douleur...


Le reste? Les autres? Capture!
L'esprit de la jeune noble était en ébullition mais elle n'arrivait pas à rassembler ses esprits, tétanisée par la peur et bloquée dans ses mouvements par une main non moins ferreuse que la lame contre son visage.
Mais il fallait qu'elle dise quelque chose pour éviter que la colère perçant dans la voix de l'homme n'explose et qu'il n'attente à sa vie ou celle de sa cousine.

Elle essaya de prononcer sans trop sangloter ce qui lui vient en tête:


"Laissez Dame Luna en vie et je vous direz tout ce que vous voulez..."


Peut-être serait-il clément et accepterais d'épargner sa cousine. Ou peut-être pas... Mais au moins elle aurait essayé...
Une larme roula sur son visage...

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--Lamenoire
Lamenoire renifla l'air alentour, sentant la détresse de sa proie. L'odeur de la poudre avait quelque peu altéré l'atmosphère ambiante mais à présent il pouvait à nouveau ressentir toute la détresse et la peur qui habitait le lieu. Sa lame remonta doucement le long de sa joue, ramassant par la même la larme qui perlait dessus avec une précision extrême sans jamais abimer la peau de la jeune fille.

Ne t'inquiètes pas... oui... on ne compte pas vous faire de... mal...

La fragilité et la détresse de son interlocutrice avait su renaitre le calme au sein de cet esprit tourmenté. Ou peut être est ce que dans un recoin de sa tête, une autre âme avait su desserrer ses chaines l'espace d'un instant sous le poids des sentiments. Toujours est il que sa voix était beaucoup plus posée, emprunte de vérité puisqu'en effet il n'avait aucun intérêt à abimer les jeunes filles. Malgré tout la frustration que tout ne se soit pas passé comme prévu lui fit imprimer légèrement son étreinte.

Maintenant parle... Je sais que votre groupe est plus important... Où sont les autres?

Les autres membres du masque semblaient maitriser leur sujet. Son loup "jouait tranquillement" à côté. Il n'y avait donc aucune raison de ne pas prendre la mesure comme il se doit de cet hôte. Il se pourrait même qu'il la laisse consciente s'il elle se montrait conciliante. Mais avant tout il devait faire la lumière sur ce qui était arrivé au groupe initiale pour amaigrir ainsi leur butin...

Pressant la jeune noble contre son corps, beaucoup plus musculeux qu'il ne paraissait sous les traits de sa longue cape noire, il la tira un peu à l'écart pour éviter une ruade de chevaux.


Bien... vous allez tout me dire... maintenant... ouii...
Mon camarade avec votre amie n'est pas très... patient... et il se pourrait qu'il se laisse emporter si je ne le rejoins pas rapidement...


Oui d'accord rassurer les âmes en détresse ça les aide à se calmer et à se concentrer. Mais bon le bon vieux chantage ça reste une valeur indémodable et drôlement efficace. Et puis c'est vrai que si elle pouvait se magner un peu les miches la donzelle il éviterait peut être de perdre la valeur de la marchandise à cause d'un grand dadet passablement éméché et pas foutu de contrôler ses nerfs...
Aelith
Elle n'avait rien d'une guerrière. La finesse de ses traits en témoignait, la pâleur de son teint et la gracile courbure de son corps la reléguait sans doute possible au rang de celles qui n'ont guère l'habitude de se battre. Son adversaire l'avait remarqué: il ne pouvait en être autrement. Mais autour d'elle, c'était l'apocalypse: Luna et Yohanna étaient à terre, leur fringuant défenseur happé dans un combat qu'il ne pouvait maîtriser, à tel point d'ailleurs que bientôt le cri déchirant de sa douleur fendit l'air comme une flèche tout juste décochée.

Se redressant avec peine, et dans un sursaut d'inutile folie, Aelith tira alors de sa botte la petite dague au manche serti de fines pierreries que lui avait offert son père. Lorsqu'elle fut debout face à l'ombre féline que semblait incarner son adversaire, elle n'était plus désarmée. Elle adoptait même une parfaite position de défense, une position longuement travaillée, et avec un sourire ironique, elle pensa à Stephan. Sourire qui devint rictus en entendant les paroles de sa vis-à-vis. Était-ce une sorte de mercenaire à l'humour mordant? Peut-être était-il préférable de remettre cette question à plus tard: la jeune femme avait également une dague en main, qui se révélerait peut-être bien plus mordante que son sarcasme.

La douleur dans ses jambes oubliées, Aelith n'attendait plus que le choc, qui ne tarderait pas à arriver. Les deux jeunes femmes se déplaçaient lentement, telles deux chattes furieuses se disputant on ne sait quelle mâle ou on ne sait quel bout de territoire, prêtes à l'attaque. Mais le choc ne venait pas, et Aelith commençait à douter de la réalité d'un quelconque combat lorsqu'un étrange sac de toile fut sorti par son adversaire. Surprise, elle baissa légèrement sa garde dans un mouvement de recul étonné. Il n'en fallut pas plus à celle qui lui faisait face pour prendre l'avantage: avant qu'elle n'ait eu le temps de réagit, une odeur déplaisante monta à ses narines, embrumant son cerveau plus rapidement qu'une bouteille du meilleur des vins. Sans qu'elle ne puisse plus la contrôler, sa main lâcha la dague qui tomba au sol sous les yeux ahuris d'Aelith, qui bientôt à leur tour se fermèrent, la plongeant dans un sommeil profond.

Elle était endormie avant même que son leste corps ne touche terre...

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Princesseyoyo
Bon bon, Visiblement, elle n'avait pas le choix, il fallait parler.
Apparemment, l'homme qui parlait et qui devait être le chef n'avait pas l'intention de les tuer. Ils n'étaient donc pas des brigands de grands chemins, mais avaient un but bien précis. d'ailleurs, ils avaient l'air bien renseigné sur leur petit groupe! Comment savait-il pour les autres?
Les autres, c'était entre autre sa douce sœur Jade-Valentine, et il était hors de question de leur donner l'occasion d'aller lui faire du mal.

Il fallait aussi parler vite, parce que l'homme qui s'était déjà rapproché de Luna avec un rictus d'envie à effrayer même une fille de joie. Il commençait même à avoir des mains baladeuses. Tout cela, mélangé au fait que des mains puissantes la tenait fermement immobile, rendait la jeune fille plus que nerveuse. A tel point que ses lèvres laissèrent perler une goute de sang sous ses dents coupantes. Un gout ferreux, rappelant ainsi à la jeune fille qu'une lame était toujours posée contre sa joue.

Il fallait donc parler... Mais pas trop... Et même, si on pouvait l'envoyer sur une mauvaise piste, ça ne pouvait pas faire de mal.

Un chuchotement entre ses dents toujours serrées par la peur:


- Les autres ne sont pas sur la route. On s'est séparés et les moins pressés ont prévu de ne partir que demain au levé du soleil. Peut-être même qu'ils prendront une autre route.. *espérons que ma voix ne tremble pas trop dans ce piteux mensonge*
Lâchez-moi, vous me faites mal! Et que cherchez-vous au juste? Si c'est de l'argent, on peut vous en donner... *encore un coup de bluff, pas un sous en poche en ce moment... mais bon, le cousin aurait bien un peu de sous à nous prêter pour sauver sa "si chère jumelle" non?*


Ah! Voilà qu'Aélith était trainée par la brigande dans les fourrés après avoir été glissée dans un grand sac de toile. ils n'allaient donc pas rester là. la brunette avait hâte que cela finisse enfin, tout était embrouillé dans sa tête, plus rien n'était cohérent. Elle n'aimait pas ne pas savoir où la mènerait cette situation. Tout ce qu'elle sentait, c'est que ses cousines et elle étaient en danger, et sa sœur aussi...
Ses jambes se dérobèrent sous elle mais la jeune fille se fit violence pour ne pas perdre son sang froid. Sans arme, sa sagacité devait reprendre le dessus pour se sortir de ce mauvais pas... Peut être quand la troupe d'agresseurs se serait décidée à agir plus avant.

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--Lamenoire
Lamenoire écouta la jeune femme avec attention. Et lorsque je dis écouter, ça veut dire non seulement traduire les sons qui sortaient de sa bouches en mots puis en phrases intelligibles. Mais également sonder la véracité de ses propos ou l'anxiété qui l'habitait en fonction des intonations de sa voix. Ainsi donc le groupe était bien celui qu'ils étaient supposé appréhendé.

Le pourquoi du comment de l'absence de la seconde partie du groupe n'avait que peu de valeur à vrai dire. Il était hors de question qu'ils s'attardent ici en attendant le reste du groupe qui ne viendrait peut être pas avec des otages plus ou moins frais...


Je n'ai que faire de votre argent...

Lamenoire donna un léger coup sur l'arrière des genoux de la jeune femme pour les faire plier, la mettant ainsi à genoux au sol. Sortant une corde de sous sa cape il vint ligoter ses mains derrière son dos. Et rapprocha sa capuche de sa tête.

Ne vous inquiétez plus de rien... on va prendre soin de vous...

Il serra un peu plus la corde et sorti un sac en toile qu'il lui présenta devant les yeux.

Je ferais attention à vos amies... En attendant ce chapeau vous ira à ravir... ouiii...

C'est alors qu'il enfouit sa tête dans le sac, la plongeant dans le noire profond avant de venir la soulever et la poser sur ses épaules. Il aurait très bien pu l'assommer d'un coup bien placé. Mais Grishka aurait moins tendance à vouloir niaquer une femme qui bouge et le gros balourd avait à ce qu'il parait plus d'appétit sexuel pour les corps inertes... Fin bref on fait avec les circonstances hein... Ils n'avaient maintenant plus aucune raison de s'éterniser ici. Plus vite ils seraient au domaine et plus vite ils pourraient laisser leurs proies vaquer à leur guise dans leur petit coin...

Suivant un chemin au travers des feuilles, il rejoignit l'endroit où ils avaient laissé leurs chevaux et déposa son "paquet" sur la croupe de son canasson.
--Sagatada


Mmmh elles tombent, comme je l’ai prévu mais j’avais pas prévu qu’elles me tomberaient avec autant de force. Je suis par terre, sonné, de la terre dans la bouche… Je me relève, oh oui, elles vont me le payer ces donzelles. Je me relève d’un coup, une fille s’écarte… vers Lamenoire, inconsciente… Qu’elle est…

Moi je m’occupe de l’autre. Le cheval se débat, quelle engeance, je prend la chemise de la fille et la tire avec force… Son vêtement craque… Quel plaisir, je me lèche les babines.

Mmmh ce que je pourrais lui faire avec toute sortes d’instruments tranchants, je porte la main à ma lame à ma ceinture, c’est à ce moment que une voix s’élève dans mon crane…*La maitresse les veux en vie*. Je renifle…

Une conscience se réveillerait-elle ? J’en doute… Mais elle n’a pas tord. Je soulève donc la fille par sa chemise qui commence à se déchirer laissant apercevoir de jolies choses.

Nous nous écartons du cheval fou, sans dommage et allons un peut plus loin des combat. Je lui souris, ma gueule couverte de sang et respire son odeur.


Donà, tu es fort belle… Je pourrais m’amuser avec toi…

Graou, cette sensation remonte d’en bas, je sens une chaleur s’élever de mon bas ventre. J’immobilise la fille et la colle contre moi. Elle semble bien frêle par rapport à ma carcasse mais qu’importe… D’autre plus jeune et fraiches sont bien passées par là…
Nous sommes un peu plus loin des combat, je peux m’amuser un peu, il n’en subsistera que de petites traces indécelables… Et puis, elle a dit vivante... Pas forcément en très bon état...

Je continue à dénuder un peu la jeune fille… sans-nom,Arrêtez moi... Ou plutôt, non...Mouarf

Brunehilde


Alors que la fille dégoulinait dans ses bras et atterrissait mollement sur le sol, Vivelame l'observa un instant partagée entre l'envie d'égorger cette si fine gorge qui se dévoilait devant ses yeux. Le regard de Vive monta jusqu'aux lèvres de la donzelle, et les siennes propres frémirent, à la pensée du baiser de mort qu'elle laisserait sur cette bouche voluptueuse si elle avait put le faire.

Sa bouche se tordit dans une grimace de dépit en même temps quelle la trainait par les épaules avant de réussir à la rehausser à sa hauteur. Marionnette sans fils, la fille pesait lourd contre son épaule qu'elle soulevait de son autre bras qu'elle passa sous les éssailles de la donzelle, et l'emportait vers le lieu ou avaient été cachés les chevaux.
La poussant contre la bête elle la déposa en croupe sur sa monture et monta derrière une main fortement appuyée sur la marchandise pour ne pas qu'elle glisse elle attendait l'arrivée des autres et l'ordre de départ de Lamenoire.

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Maîtresse de la rumeur du Masque..Son épouse
--Lamenoire
Vive était revenue avec son colis sans grande difficulté. Il lui jeta un bref regard de satisfaction puis regarda à nouveau à travers les bois en direction de la route. De là il ne voyait rien de ce qui pouvait s'y passer. Malgré tout le temps que mettait leurs deux "compagnons" à revenir comparé à la puissance relative de leurs opposants directes titilla l'âme noire déjà quelque peu irritée par ce minime revers.

Se baissant pour ramasser un cailloux de la taille d'une pomme, Lamenoir avança d'un pas irrité en direction du chemin de terre...


Quelque chose fusa derrière le grand dadet alors que ses mains étaient à l'œuvre sur le corps de la jeune femme. La pierre vint le frapper sur le côté du crâne alors qu'un râle de colère s'élevait non loin d'eux.

J'ai dis on ne TOUCHE PAS à la marchandise!!

L'âme noire était au bord de l'ébullition. Jamais il n'aurait du écouter Vive, jamais il n'aurait du ramener cet empoté avec eux... La subtilité d'un tel plan, toute aussi relative soit elle, n'avait aucune chance de passer la porte d'un esprit aussi étriqué qu'il semblait l'être et passer outre ses pulsions. Elle savait qu'il allait faire une connerie, oh oui mon précieux elle le savait.

Les dagues giclèrent de sous la cape noire pour atterrir dans les mains du maitre des ravisseurs. Alors que dans sa tête un combat féroce s'engageait pour garder le contrôle de ses actes et rester lucide, Lamenoire avançait en direction du "couple pour les séparer... quelque soit le moyen.
--Sagatada


Mmmmh, mes mains parcouraient ce joli corps, c'était bon! J'essyais d'un revers de ma manche la bave qui commençait à couler à la commissure. Elle allait sentir la démesure de mon...illustre personne... Je souriait, lui léchait le cou, la mordant par la même occasion.

Ouch! Une chose dure venait de me frapper le crane... Que se passait-il? Je revint sur terre rapidement et regardait à mes pieds. Voir la chose qui m'était tombé dessus, un petit gravier... Bizare forêt que voilà, des graviers nous tombant dessus...


C'est à ce moment là que j'entendis une voix sombre, tel le jappement d'un loup...

J'ai dis on ne TOUCHE PAS à la marchandise!!

Lamenoire s'approchait, j'avais la fille dans mes mains. Il sortit ses lames...

Hep mon ami que de sombres pensées t'étreignent... Je t'en laisse une partie si tu veux... Tu préfère les jambes ou le tronc?

J'éclatais de rire... Je pressais les carotides de la fille entre mes doigts, il ne fallait pas plus de quelques dizaines de secondes pour qu'elle ait cessé de bouger... Quel empêcheur de tuer en rond, ce maitre des ravisseurs. Je lui fait un faux sourire, ce ne sera jamais l'amour fou entre nous deux, il est bien trop terre à terre mais bon, je peux lui pardonner, il n'a jamais vu l'enfer lunaire de ses yeux...

Je lance la fille sur mon épaule, non sans respirer encore une fois son parfum...


Désolé , l'ami... Je m'étais un peu perdu... Mais qui ne serait pas charmé par cette fragrance et ce fumet. Je rêverais de voir le dessous de la chose...

Bon, je m'abstiens de lui dire que j'allais la tuer, faudrait pas qu'il s'énerve plus que ça...

Bon allons-y!

Je charge la donzelle sur mon épaule pour l'amener à mon cheval, sur lequel je la dépose délicatement et lui entrave les mains au cas où elle se réveillerait... Je monte derrière elle...Histoire de maintenir la belle en place et de pouvoir tâter la marchandise...

Je me tourne vers Vivelame.

Désolé, un léger contretemps d'ordre sentimental... Nous pouvons y aller maintenant...

Je me cale et attend l'ordre de Lamenoire. j'ai pas assuré l'affaire, ce n'est rien, enfin rien d'irrattrapable...
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