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" Idiotie quand tu nous tiens " ou " Comment un dénis de justice rend le Languedoc coupable d'une rupture de contrat...."

rochelle*
Cher Tachin, je déplore fortement qu'on ne puisse pas travailler ensemble, de concert je veux dire...

La il a vraiment été dommage de ne pas en parler ensemble...

Mais bon si c'est ce que vous souhaitez on va faire avec....



il aurait été judicieux d'en discuter ensemble, de trouver une solution et pourquoi pas, utiliser la question préjudicielle...


La question préjudicielle


La Cour d'Appel peut être saisie par un juge pour répondre à une
question préjudicielle concernant l'interprétation de la Charte du
Juge, l'état du droit, la peine adéquate. La question se doit d'être
précise et adressée par courrier au Procureur Général, en fournissant
l'état du dossier et les minutes du procès en cours, qui filtre les
demandes à sa discrétion. L'avis de la cour lie indirectement le juge
de première instance car s'il ne suit pas la cour dans son verdict, il
augmente les risques de révision de son jugement en cas d'appel ainsi
que l'infirmation de ce verdict.
Arnaut Lo Tocasson
Arnaut, servant d'intermédiaire à ses Maîtres retirés en Fontfroide, avait eu charge de les tenir au courant des progrès du Siècle, et c'est en s'occupant de ceci qu'il avait été amené à leur annoncer une décision particulière de la Juge, chose qui avait grandement élevé le courroux de son Seigneur au point qu'icelui mandant un scribe dans l'instant de l'annonce, avait envoyé le soldat porteur d'une missive...


Sous la dictée de Djahen, le scribe a écrit:


De Nous, D.S. De Portes & D'Exat, Humble Baron de Portes & Consort D'Exat, Seigneur de la Bannière d'Exat, siégeant au Conseil Militaire élargi, Doyen de la Faculté de Médecine, Membre de la Médecine d'Oc, qui fûmes Diacre de Notre Sainte Mère l'Eglise Aristotélicienne Romaine, Juriste reconnu de Languedoc en tant que Procureur, Juge & Bâtonnier réformateur, mais aussi & surtout Médecin & homme de sciences, dont l'Expérience & la Sagesse nous permet de voir l'Homme dans toute sa Faiblesse, sa Méchanceté & sa Bêtise,

À Vous, Juge Rochelle, Vivante Incarnation des travers de l'Homme au vu de votre incroyable décision, dont la Bêtise n'a d'égale que votre Méchanceté & votre Faiblesse motivée par l'aveuglement & l'avilissement aux formes procédurières au détriments de la Sainte Cause qu'est la Vraie Justice & c'est à savoir celle qui punit les gens au cœur méchant & protège les Justes, disons,


Salut & mise en garde d'envers notre Ire qui est fort grande,


Qu'avons appris que, suite à erreur dans l'appellation d'un prévenu, avez relaxé icelui lors qu'il avait fait preuve d'agression & de vol envers l'un de nos hommes & qu'en avons ressenti si vive colère qu'avons fait mander notre scribe pour vous faire rapporter nos paroles & que celles-ci, bien que tempérées par l'amitié aristotélicienne que nous portons à toute créature de Dieu, nous a fait vous vouer aux Enfers Lunaires & à l'accouplement avec les Démons qui les hantent pour qu'au travers de leurs assauts & de l'enfantement de la Corruption, vous ressentiez la souffrance qu'avons eu de voir le Comté trahir par votre biais les Justes & Bons accords tractés entre icelui & nous même, sous le regard Bienveillant d'un représentant de Sa Majesté Lévan III de Normandie, Notre Roy par la Grâce de Dieu, notre Divin Créateur pour qui nous n'avons qu'Amour & Reconnaissance Éternelle ;

Item vous rappelons le Devoir de Justice qu'à Notre Suzerain, Sa Grâce le Coms Ryllas, envers nous ;

Item nous l'avez refusé & pire encore, qu'avez refusé d'accomplir ce à quoi s'étaient engagés vos prédécesseurs, à savoir Nous rendre justice selon les termes prévus par Notre Coutume ;

Que proposons, connaissant les troubles financiers dans lesquels se trouve en ce jour le Comté, trois manières de réduire à néant Notre Juste & Légitime Colère ;

Qu'en Premier, offrons de vous voir subir comme châtiment celui qu'aurait du recevoir l'Infâme Criminel & que ce choix nous agréerait grandement, car votre sottise se verrait punie & que le Comté serait épargné ;

Qu'en Second, offrons au Comté ouverture de négociations visant à l'octroi d'avantages compensatoires pour faire taire Notre Vive Douleur & que ceux-ci seraient définis contractuellement à perpétuité ;

Qu'en Dernier, offrons au Conseil de respecter les engagements pris par ses prédécesseurs & à Nous verser l'intégralité des compensations, ce qui ne nous convient guère car le Comté se verrait grandement endetté du fait de l'importance des sommes en jeu ;


Que laissons jusqu'à la fin du jour de réception de la présente missive pour que le type de réparations soit décidé par le Conseil & qu'une réponse nous soit envoyée, faute de quoi considérerons l'absence d'icelle comme injure à Notre personne & dénis d'honorer ses devoirs de la part de Notre Suzerain ; (1)



Puissent Dieu & Ses Bienheureux Prophètes de vos yeux faire tomber les écailles qui altèrent votre raisonnement,


Fait à Fontfroide, le XXXI eme jour de Décembre 1457 ;


D.S. De Portes & D'Exat








(1) Afin d'apporter des explications HRP pour la cohérence, LJD Djahen/Arnaut a écrit:


La lettre a été envoyée le 31 décembre par Djahen, respectant ainsi la cohérence temporelle nécessaire à l'arrivée de celle-ci, puisque Fontfroide, se situe près de Narbonne, et que pour franchir la distance entre cette ville et la capitale, un messager à pied, devra prendre deux journées. Mon personnage n'attend donc pas la réception de la réponse du Conseil avant le 5-6 (maxi) janvier.

PS: N'oubliez pas de dater la réponse au 3 ou 4 (maxi), pour éviter que Djahen ne se fache. Bon RP à tous, et surtout : Bonne Année !!
rochelle*
Citation:
De nous Rochelle* juge du Languedoc

A vous D.S. De Portes & D'Exat, Humble Baron de Portes & Consort D'Exat, Seigneur de la Bannière d'Exat.

A cause de la grossière erreur de la précédente procureur n'ayant pas fait appel à la vile personne, coupable des faits, j'ai été contrainte de rendre ce verdict...

Vous m'en voyez la première grandement désolée d'une telle erreur... Le procès dans sa forme première aurait conduit à une cassation en appel.


Croyez moi que je cautionne en rien les brigands et les sans noms... Je me suis empressée de demander au procureur de refaire un procès en bonne et due forme... cette fois pour que le brigand ne puisse se dérober de ses méfaits....

Ce que ce dernier a fait... c'est pourquoi je ne comprends pas votre courrier ce jour...

Fait à Narbonne le II ème jour de janvier 1458.

Rochelle*
rochelle*
Pour répondre à Tachin et Debba, Rochelle ajouta.

Voici un extrait de la charte du juge :

Citation:
Principes généraux qui régissent la bonne justice

Une personne ne peut être condamnée deux fois pour les mêmes faits reprochés par une instance de même degré.


Donc cela ne pose aucun problème, puisqu'il n'y a pas eu condamnation la première fois, dans le souci que le procès soit bien fait la deuxième fois.
tachin
C'est en effet le seul argument qui m'ait fait relancé le procès, le mot "condamné".
rochelle*
De ce fait, je ne comprends pas les personnes qui auraient voulu que je condamne la première fois ce bandit sur un procès mal fait et qu'il puisse faire infirmer le procès en Appel, avec cette grossière erreur...
Debba_1er
Arf, Mea Culpa, j'aurai juré que c'était qu'une personne ne peut être jugé deux fois pour les mêmes faits.

Même si je ne trouve pas que l'erreur de prononciation sur le nom; alors que le bon accusé soit dans le ban d'accusé, soit un vice de forme. C'est le juge qui décide et du moment que la justice est rendue ...

_________________
"Seigneur, Protège moi de mes amis !! Je me charge de mes ennemis."
"Vive mes ennemis. Eux au moins, ils ne peuvent pas me trahir"


"Ce que ne nous tue pas, nous rend plus ... chiant"
rochelle*
C'était plus qu'une erreur de prononciation, c'était un autre accusé pour un autre procès....
Arnaut Lo Tocasson
La réponse de la Juge étant arrivée dans les temps, le Maure, après lecture de celle-ci et dictée d'une nouvelle missive, chargea Arnaut de prendre une nouvelle fois les routes, porteur du document scellé. Un voyage comme les autres en théorie, mais c'était sans compter sur la situation politique particulière de la proche région de l'Abbaye où se reposaient ses Maîtres...

En effet, à peine quittés les murs du domaine religieux et les murs de Narbonne en vue, le soldat fut pris à parti par un petit groupe hétéroclite de paysans, d'artisans et de bourgeois, armés de fourches, lances de fortune et épées de plus ou moins bonne facture, portant gambisons ou simples tuniques, accompagnés d'un homme qui semblait être le meneur de la troupe, visiblement un ancien soldat en retraite...


« Holà, voyageur ! Qu'èqu'faites sur nos rout' savez dont point qu'faut éviter Narbonne par temps qui courent ? Moé et mes compères, on vérifie qu'les hommes du tyran viennent po nous chercher d'noises, not' bon Bourgmèstre à décidé qu'le Conseil c'tait qu'des peigne-culs à botte d'un étranger, alors réponds... Z'êtes Ryllasiste ou Languedocien ? »

Ayant eu vent de la prise de position des Narbonnais, Arnaut, bien qu'habituellement peu prolixe, répondit tranquillement...

« Je suis homme du Baron d'Exat et n'ai nul autre maître, hors Dieu, le Roy et Notre Sainte Mère l'Eglise ! Faites place, car je porte missive en Montpellier et ne saurait connaître nul retard en ma mission...»

Une brève hésitation parcourut les rangs en face, puis un homme qui se tenait jusqu'alors en retrait prit la parole à son tour, s'adressant à ses camarades de manière à ce que l'homme de main du Baron puisse entendre...

« S'il dit vrai, et j'le crois aux couleurs qu'il arbore, vaut mieux pas qu'on l'empêche ! C'est qu'son Maître a des lois reconnues par les hommes du Roy, et j'tiens pas à finir au bout d'une corde. Pis p't'être qu'la Maison Shaggash en a après l'autre ? Une missive pour Montpellier, c'est p't'être bin pour l'Conseil ?

- Moé, j'dis qu'on devrait ouvrir la lettre pour savoir c'qu'il en est, répondit un autre.

- D'puis quand t'sais lire toé ? Pis t'souvin pas qu'l'Himura l'avait risqué gros en volant une lettre du Baron ?! Moé j'dis qu'on d'vrait laisser passer, déclara un paysan appuyé à sa fourche.

- Bin, reprit le second, J'sais pas, qui qu'sait lire icite ? Dis moé, Jausep, toé qu'va à Université, t'sais lire non ?

- Héé ! Oublie po qu'j'étudie à Médecine moé, j'veux pas qu'mon Doyen m'ait en mauvaises grâces ! D'jà qu'c'est bin la merde c'qu'ont fait l'Conseil là-là, alors si la Faculté m'donne plus d'siège, j'pourra plus apprendre ! C'était le dénommé Jausep, comme l'aura deviné le lecteur, qui venait de s'exclamer ainsi. »

Finalement, après concertation et mise en avant des risques à oser gêner un homme d'Exat comparé au problème principal qu'était le Coms, la troupe décida d'un commun accord de laisser passer Arnaut qui, comme à son habitude, n'avait pas ouvert la bouche depuis un bon moment et se contenta de les saluer d'un signe de tête...

Satisfait de l'issue pacifique d'une telle rencontre, l'homme de main reprit sa route, perdu dans ses pensées quand, quelques heures plus tard et ayant contourné la ville, il rencontra un second groupe d'une dizaine d'hommes, vêtus d'habits aux couleurs du Comté et aux gueules de routiers...

Le chef, un cavalier, s'approcha du messager et demanda avec un horrible accent d'oïl...


« Holà, voyageur ! Qu'est ce que vous faites ici ? Vous ne savez pas qu'il faut éviter Narbonne par les temps qui courent ? Moi et mes mercenaires, on vérifie que les hommes du Séparatistes tentent pas une sortie, histoire d'aller semer le trouble dans les villes voisines. Alors réponds... Tu es Languedocien ou Ryllasiste?

- Décidément, quelle journée. Bon, puisqu'il le faut, je vais me répéter... Et d'une voix monocorde, Arnaut leur sortit le même discours. Je suis homme du Baron d'Exat et n'ai nul autre maître, hors Dieu, le Roy et Notre Sainte Mère l'Eglise ! Faites place, car je porte missive en Montpellier et ne saurait connaître nul retard en ma mission...

- Dites chef, Exat c'est pas au sud de Carcassonne, demanda un borgne au cavalier.

- Si fait, expliqua un autre soldat mal rasé, aux chicots noircis et branlants, c'est même eux qui possèdent une Bannière et des hommes en armes.

- Des hommes en armes ! S'exclama le meneur. Sont-ils alliés ou ennemis ?

- Ben, je crois qu'ils sont alliés, vu qu'ils demandent leur solde à notre patron, comme nous ! Répondit le borgne.

- D'ailleurs, on la touche quand notre paye, chef ? Demanda le type à la dentition douteuse.

- Ben je sais pas, on verra bien. Le patron a dit qu'on serait payé à la St Glinglin, tu sais quel jour ça tombe toi ? Se remémorant soudain les paroles d'Arnaut, le cavalier reprit. Dis toi, le voyageur, t'as dit que tu répétais, t'as vu une autre de nos patrouilles ?

- Pas une de vos patrouilles, un groupe de séparatistes, ils sont à quelques heures de marche à l'Ouest, vous suivez la route et vous devriez les trouver. Répondit laconiquement le messager.

- Holà, s'écria alors le chef de troupe, tout le monde derrière moi, sus aux vilains !»

Seul au milieu de la route, Arnaut resta un long moment immobile, à fixer la troupe qui s'éloignait dans le lointain, le cavalier galopant comme un fou tandis que ses hommes le suivaient à pied, en s'efforçant tant bien que mal, et plutôt mal que bien, de ne pas se faire distancer...

Se massant les tempes, l'homme de main soupira et marmonna avant de reprendre son chemin...


« Tous des blaireaux...»

Et finalement, malgré ce léger retard, la missive parvint à sa destinataire...

Sous la dictée de Djahen, le scribe a écrit:
De Nous, D.S. De Portes & D'Exat, Humble Baron de Portes & Consort D'Exat, Seigneur de la Bannière d'Exat, siégeant au Conseil Militaire élargi, Doyen de la Faculté de Médecine, Membre de la Médecine d'Oc, qui fûmes Diacre de Notre Sainte Mère l'Eglise Aristotélicienne Romaine, Juriste reconnu de Languedoc en tant que Procureur, Juge & Bâtonnier réformateur, mais aussi & surtout Médecin & homme de sciences,

À Vous, Juge Rochelle, dont la réponse Nous est parvenue dans les délais impartis sans pour autant vous protéger du ressentiment qu'éprouvons, disons,


Salut & mise en garde d'envers la sentence qu'aurez à rendre,


Qu'avons bien compris les raisons qui vous ont poussée à prendre telle décision, mais que ne saurions pardonner, sans excuses en bonne & due forme, le risque qu'avez pris en relâchant le criminel sujet de notre prime missive ;

Qu'en effet, n'êtes pas sans savoir que les officiers royaux en charge de la comparution des prévenus, fort doués dans la traque & la capture de tout individu dont le nom est connu des services judiciaires, ne sauraient amener par devant le tribunal toute personne dont les pas l'aurait amenée à quitter les terres d'où la Justice pèse sur elle ;

Qu'aussi, avez pris le risque de voir ledit criminel quitter le Languedoc & ainsi Nous priver du Droit de Justice qu'avez d'envers Nous, lors disons qu'avez eu grand' chance qu'icelui soit resté en Comté de Languedoc ;


Que vous rappelons clairement qu'êtes soumise à l'application des peines prévues par la Coutume d'Exat & que si venions à apprendre que ne les avez respectées, que sur Vous serait l'ire d'Exat & de Portes & que vous ferions traquer par delà les frontières jusqu'à ce que Justice Nous soit rendue ;



Puissent Dieu & Ses Bienheureux Prophètes Vous protéger de la Folie & Vous montrer la Juste Voie de la Raison pour que Justice soit,


Fait à Fontfroide, le IV eme jour de Janvier 1458 ;


D.S. De Portes & D'Exat

stronghold
Le soldat d'exat rougit sous l'insulte en vue du verdict qui avait été faite a sa baronnie , ne préférant se laisser emporter laissant apr ailleurs ceci a majda qui elle s'emporterait sans doute ... La seule envie du soldat eut été de flanuer une bonne paire de baffes a ce ramassis d'incapables et de charognes ....
Arnaut Lo Tocasson
Portée par Arnaut, une lettre venant de Fontfroide fut remise aux agents en charge de la bonne tenue de la Salle des Plaintes et de la transmission des affaires, à l'intention du prochain Conseil Comtal légitime...



Sur la lettre et sous la dictée de son Seigneur & Maître, le Scribe d'Exat a écrit:




De Nous, D.S. De Portes & D'Exat, Humble Baron de Portes & Consort D'Exat, Seigneur de la Bannière d'Exat, siégeant au Conseil Militaire élargi, Doyen de la Faculté de Médecine, Membre de la Médecine d'Oc, qui fûmes Diacre de Notre Sainte Mère l'Eglise Aristotélicienne Romaine, Juriste reconnu de Languedoc en tant que Procureur, Juge & Bâtonnier réformateur, mais aussi & surtout Médecin & homme de sciences,

À l'intention du prochain Conseil Comtal légitime, qu'il soit de régence ou sous la gouvernance d'un Coms,


Salut & avertissement d'envers l'ire qui est Notre & qui est fort grande,


Qu'avons appris les dispositions prises lors des jugements rendus par Mèstre Bazin, infâme pécore, qui n'a de Juriste que la prétention & dont les décisions iniques entrainent violations manifestes des accords tractés entre le Comté de Languedoc & Notre Maison, sous le regard bienveillant de la Hérauderie par l'intermédiaire de Sa Grâce Messire Legueux, Roy d'Arme & Pair au service de Sa Majesté, Lévan III, Notre Roy par la Grâce de Dieu & reconnus par la Cour d'Appel lors de précédentes affaires ;

Qu'aussi, devant l'importance des injures portées envers Nous, Notre Maison & nos valeureux soldats, demandons que procédure soit lancée à son encontre, en vertu de Notre Coutume afin d'obtenir réparation ;

Que demandons donc, puisque l'injure touchait l'intégralité de la Bannière, une plainte groupée au nom de nos membres inscrits sur les registres de nos casernes & qui sont au nombre de Dix-huit . Hors donc, selon nos textes, le prévenu reconnu coupable & cela sera du fait de l'aspect publique de l'injure, se verra puni de Quatre-cent cinquante écus & Quatre-vingt dix coups de verges & que cette demande devra être appliquée individuellement pour chacun des procès iniques rendu par cet individu & bafouant Notre Maison ;

Item, étant médecin & soucieux de préserver les corps des criminels offerts à la Médecine d'Oc, mais aussi & surtout Fidèle convaincu du Dogme de Notre Sainte Mère l'Eglise, Nous savons que nul ne saurait survivre à tant de meurtrissures & de douleur (*), lors qu'offrons au Conseil, dans un élan d'Amitié Aristotélicienne, de remplacer la flagellation par une pendaison, afin que lui soient épargnées souffrances inutiles & toute dégradation de ses chairs, qui sauront faire progresser la Science lorsque sa dépouille mortelle sera remise aux étudiants en Médecine, tandis que l'amende servira pour la célébration d'une messe pour le repos de son âme, la rémission de ses péchés & lui épargner les Tourments Éternels des Enfers Lunaires ;

Que si nulle réponse positive n'était donnée & procédure n'était lancée selon la réparation offerte, que demanderons l'application immédiate des sanctions édictées dans les accords unissant le Comté à Notre Maison & c'est à savoir, le versement, en sus des sommes déjà dues, de Quinze-Mille écus de Bon Aloi & l'élévation en vicomté par deux fois de la Baronnie de Notre épouse, soit donc en Comté, ou le versement de Trente-Mille écus de Bon aloi, ainsi que le détachement de la Bannière de tout contrôle Comtal ;



Puissent Dieu & Ses Bienheureux Prophètes Vous montrer la Juste Voie de la Raison pour que Justice soit,



Fait à Fontfroide, le XXVIII eme jour de Janvier 1458 ;

D.S. De Portes & D'Exat









(*)

Spoiler:
 
Afin de fournir les explications HRP nécessaires, LJD Arnaut/Djahen a écrit:
Pour les incrédules, je peux fournir la documentation d'un médecin (François GIRAUD) ayant calculé de manière précise les dégâts corporels dus à une cinquantaine de coups portés avec une « flagra », le type d'instrument le plus proche du fouet qu'utilise le Bourrel d'Exat, à savoir, un fouet à deux lanières, armé de billes de plomb et de crochets.

Au passage je dois avouer que trouver cette documentation, relative à la Passion du Christ, m'a doucement fait sourire, puisque allant servir dans le cadre d'une punition infligée à l'ami d'un personnage se prenant pour le Messie...

Douce ironie, non ?


Dans la demande de mon personnage, le nombre de coups atteint une quantité effroyable, puisque pour chaque procès rendu en violation avec son Coutumier, il est pratiquement du double de celui nécessaire pour tuer un homme robuste, d'âge moyen et en bonne condition physique. De fait, deux solutions sont offerte au prévenu en cas de culpabilité reconnue :

La pendaison du personnage, qui peut être contrée grâce au dogme RP de l'Eglise qui autorise le retour à la vie, mais qui entrainera une perte sévère en points de caractéristique ainsi qu'une immobilisation, et donc aura un impact IG.

La flagellation du personnage, qui ne peut pas être contrée par le dogme, puisque le corps sera trop abimé pour respecter les conditions de cohérence du RP, mais n'entrainera aucune perte ni blocage, ce qui permettra au joueur de « faire un nouveau personnage », portant le même nom que l'ancien, mais dont l'histoire sera différente, tout en conservant ses acquis IG, ce qui limitera l'impact au seul RP.
Arnaut Lo Tocasson
Une nouvelle lettre, portée par Arnaut fut confiée aux fonctionnaires comtaux en charge de la salle des plaintes, afin que celle-ci soit remise à qui de droit...


Sous la dictée du Baron, le scribe a écrit:




De Nous, D.S. De Portes & D'Exat, Humble Baron de Portes & Consort D'Exat, Seigneur de la Bannière d'Exat, siégeant au Conseil Militaire élargi, Doyen de la Faculté de Médecine, Membre de la Médecine d'Oc, qui fûmes Diacre de Notre Sainte Mère l'Eglise Aristotélicienne Romaine, Juriste reconnu de Languedoc en tant que Procureur, Juge & Bâtonnier réformateur, mais aussi & surtout Médecin & homme de sciences,


À l'intention du Conseil Comtal légitime,


Salut & avertissement d'envers l'ire qui est Notre & qui ne fait que croitre devant tant d'insolence,


Qu'avons pris note de votre refus d'apporter réponse à notre précédente missive lors que Mèstra Christina, LXIVe du nom, est reconnue régente & qu'une telle attitude ne saurait demeurer sans réaction de notre part ;

Qu'aussi, devant tant de mépris, déclarons que dès le présent jour de rédaction de cette missive, que la Bannière d'Exat ne reconnaît en le Comté de Languedoc nulle autorité de par les multiples violations dont celui-ci s'est rendu coupable ;


Que demandons donc, en sus des soldes non-payées, versement de l'intégralité des sommes dues suite aux dites violations & qu'elles sont :

Que pour le non-payement des soldes, qui est violation du Contrat : Sept-mille & cinq cent écus de bonne aloi, en sus de l'élévation de la Baronnie d'Exat ;

Item pour le déni de justice, qui est violation de la Coutume : Quinze mille écus de bonne aloi, en sus de l'élévation de la Baronnie d'Exat par deux fois ;

Item que si les élévations ne pouvaient être, que les sommes seraient doublées pour un total de Quarante & cinq mille écus de bon aloi ;

Item que si payement ne saurait être immédiat, que serait appliqué sur la somme totale, taux d'usure royal & c'est à savoir de Dix écus pour Cent dus par semaine passée ;

Que les soldes ne sauraient être touchées par le doublement & l'usure ;

Que le contrat liant Exat au Comté de Languedoc sera désormais nul, hors ses applications particulières de compensation & que la Coutume d'Exat sera maintenue ;


Que sommes ouvert à toute proposition d'accords concernant le versement des sommes dues & qu'avons plusieurs solutions à vous proposer pour éviter la ruine du Comté ;

Que si nulle réponse n'était donnée avant reconnaissance du prochain Coms, que demande officielle d'intervention serait déposée auprès des Offices Royaux, en la personne du Secretaire d'Etat & que l'information serait transmise aux crieurs, ce qui ne saurait que nuire grandement au prestige du Comté de Languedoc, qui serait désormais connu de tous pour être une terre qui ne respecte ses engagements, ni ne paye ses dettes ;




Puissent Dieu & Ses Bienheureux Prophètes Vous montrer la Juste Voie de la Raison pour que Justice soit,



Fait à Fontfroide, le IIe eme jour de Février 1458 ;
D.S. De Portes & D'Exat




Christina64
Christina venait de recevoir deux courriers apportés par un fonctionnaire comtal. En lisant les dates des pigeons, elle ne put que constater avec fureur qu'il avait dû faire le tour de Montpellier à plusieurs reprises et s'aventurer en taverne avant de lui porter les courriers. Elle n'avait pas le temps de s'occuper de son cas, mais donnerait des ordres pour qu'il soit châtié avant son renvoi. Elle écrivit une réponse qu'elle lui demanda de porter sur l'heure à qui de droit, tant son humeur était délétère.


Citation:
De nous, Christina de La Nuit Etoilée, Rengentaira de Lengadoc

A vous, D.S. De Portes & D'Exat, Baron de Portes & Consort D'Exat

Venons de recevoir à l'instant vos missives par la négligence d'un fonctionnaire incompétent et que nous nous chargerons de son compte, dès que le temps précieux que nous accordons à relever le comté nous le permettra.

Que ne voyez nul insolence dans notre réponse tardive.

Que vous n'êtes pas sans savoir que les Sieurs Ryllas et Mazarin ont mis bien à mal les finances du comté que nous avions inlassablement essayé de remonter lors du conseil précédent, sous la Régence de Laurine Sauvage.

Que nous vous demandons instamment et humblement de revenir sur vos décisions qui mèneraient le Comté à la ruine, ce que, nous en sommes certaine, n'est point votre désir.

Que des négociations soient ouvertes afin que nous puissions trouver un accord afin que justice soit rendue, tout en préservant le Languedoc.

Recevez nos profonds respects.

Faict à Montpelhier le 6 Février 1458.

Christina de La Nuit Etoilée, Rengentaira de Lengadoc
Occitania per totjorn !
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