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[Rp] Sur la plaine abandonnée, organisation et crustacés.

Isatan
[ Vive le Mans, vive le Mans, vive le Mans d'misère ... ]


Après s’être battue bec et ongles pour la mairie , m’enfin avec les autres rapaces hein pas les gardes, les avait toujours pas trouvé ceux là. Mais bon pas grave y’avait l’fauteuil de maire qui lui tendait les bras et c’est avec un immense plaisir qu’elle s’y vautra .

Après l’amusement v’nait le temps du labeur, l’avait donc dû laisser quelques temps SON bureau pour partir en quête du butin municipal avant que les autres lui soufflent sous l'nez. Chose assez aisée en fait, toutes les mairies se ressemblant elle savait exactement où chercher. Ce à quoi elle ne s’attendait pas en fait c’est l’état de pauvreté du bas d’laine du maire, même le cellier était vide …
L’en avait vu des mairies pauvres, mais là c’était limite si on s’foutait pas d’sa tronche.
Namého !!! Comment qu’elle allait gagner sa croûte la Jarretière avec une telle misère.
Arf , la poisse est là et bien là y’a pas à dire.
L’avait sué sang et eau … m’enfin presque … bon d’accord l’a juste eu à pousser la porte en fait , mais elle a quand même devancé les autres, ça compte un p’tit peu.
D’ici à ce que les mainois… pardon les Gennais, disent qu’elle les avait ruiné y’avait pas loin. L’hôpital qui s’fout d’la charité là , y’avait que dal à piquer ici !

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, elle retourna se jeter sur SON fauteuil pour y abattre un boulot monstre… étant par le passé v’nue faire un tour ici , y’avait un truc qui lui avait déplu –bon en fait tout un tas d’choses, mais c’est pas l’sujet … - alors maint’nant qu’elle tenait les rênes fallait changer l’nom de SA taverne, nan parce que « Les fruits de l’été » ça f’sait pitié comme blase, et voulait pas qu’on lui fasse la remarque, l’avait d’la dignité, dans la foulée elle imagina de nouveaux menus à un prix nettement plus abordable.
Ayant rebaptisé le lieu à la hauteur de son nouveau tavernier, elle prit une jolie plume et écrivit à sa morveuse histoire d’lui dire qu’elle était en vie.




Yop la naine !
J't'écris vite fait d'mon nouveau bureau.
Les Mainois sont tellement fous d'moi qu'ils m'ont laissé d'venir maire.
J'sais pas si moi même j'l'aurai fait mais bon ...l'peuple a parlé hein, c'pas comme ci z'avaient pas voulu.
Bref tout ça pour dire j'suis pas morte, t'inquiètes pas.

En espérant qu'ton vieux lui va bientôt claquer, j'te dis à plus.

Ta mère.



Sans prendre la peine de se relire, elle continua sur sa lancée et établit des mandats pour remercier tous ceux qui les avaient aidé à investir la place, volontaires ou non, conscients ou non, nombreux étaient les élus...

Citation:
Pour te remercier de nous avoir soutenu et de soutenir encore le Mouvement.
L'Union tient à te remercier comme il se doit et te faire comprendre par ce modeste geste à quel point tu comptes pour nous et espérons que cela t'apportera le bonheur, tout comme nous t'avons apporté la liberté.
Ne me remercie pas c'est tout naturel !
Travaille bien, sois modeste, retourne à ton champ et tu vivras heureux à jamais.


Après tout ça l'était claquée la Jarretière, l'en pouvait plus.
Pour récupérer elle décida d'aller se ressourcer dans SA taverne et en profiter pour y transporter elle même l’peu de nourriture qu’elle avait trouvé, un déchirement de plus à son p’tit cœur car elle devait pour se faire, abandonner une nouvelle fois SON cher siège …
M'enfin r'viendrait vite, l'avait franchement pas l'intention d'le lâcher aussi facilement.

_________________
Saltarius
Le Salt était arrivé un peu en retard à la prise du château. Bah ! N'y avaient que quelques nains de jardin qui montaient la garde en astiquant leur petite brouette. Rien de bien terrible. Il avait eu raison, sommes toutes de rester prostré dans les bras de Morphée. Un jour quelqu'un lui avait dit que Morphée était un mec. N'en revenait pas le Salt... Dormait toujours si bien. Et son Morphée à lui avait les traits un brin rustiques mais avenants tout de même de sa sainte préférée.

Quelle sainte ?
Se souvenait encore des sourires de ces ignares de curaillons manceaux qui ne connaissaientpas l'illustre, la Toute Belle et Toute Puissante Bécassine;

L'était heureux le Saint Plet, depuis qu'il avait re-consacré la cathédrale du Mans en Sainte Bécassine et Baquemart, elle lui reparlait. Elle était de nouveau avec lui. Tout pourrait reprendre. C'est tout ce qui comptait pour lui. Bast...

Il se promenait dans les rues mornes du Mans. Chercha une taverne. Entendit :

- Saltinouchet ?

Arf, l'était content mais pas au point de supporter de se faire appeler comme ça
- Un peut de respect là haut.. Suis quand même ministre des cultes et ancien connétable . N'auriez pas attrapé la maladie Mainoise ?
- Gnê
- Ben j'sais pas moi, zètes trop gentille
- Ouais bon... C'est vrai suis pas sûre d'être contente de voir des nains ed jardins dans MON église. On s'tire ?
- Ouais,d'ac !

- Heu Bécassine ?
- Ouais ?
- Suis content de vous retrouver,vous m'avez manqué.

Il sentit plus qu'il ne vit le sourire de sa sainte
- MMMM...
Melchiore.
[Entrée du château, intérieur, juste avant les Portes Ouvertes.]


-Bu...Bureau du Co...comissaire au..., nan. Off...ffice du Ba...Bailli?...Grumph, nan.



La clé des champs du trésor Mainois entre les mains, c'est d'un œil alerte que le petit Gennais décortiquait les insignes de chaque fermail, ce malgré un illettrisme probant. Lourd était le trousseau, et nombreuses les clés. Quant à savoir laquelle ouvrait le gros portillon, une toute autre affaire que celle-là. Le trousseau accablant et clinquant en diable qui lui ballait dans la main en était un exemple probant: le Mainois ne s'égarait pas en futiles pondérations. Et il avait bien raison, à en croire la rapidité avec laquelle Melchiore avait pu mettre la main dessus. Mais alors, comment faisait-il, le Mainois, pour retrouver Une clé, lors qu'il avait perdu le trousseau entier? Le gnome s'en battait fermement l'oeil, concentré à la tâche qu'il était, nez plissé, sourcils froncés en sus. Mais si la question était venue le tarauder, nul doute qu'il l'aurait trouvé terriblement fortiche, le Mainois. Sûr qu'ils devaient en avoir dans les couches.

Dans un grognement d'impatience, Melchiore laissa choir le passe-partout contre sa jambe. Finalement, le Gennais n'irait pas se géner pour toutes les essayer, quitte à forcer un peu la serrure. Et le voilà qui claudiqua jusqu'à la grosse porte fermement cadenassée. Choisissant à tout hasard la plus grosse clé, il tomba, à son plus allègre étonnement, sur la bonne encoche. Dans un cliquetis sonore, la manille de fonte céda en un tour de main. Bidard de Melchiore. Grivois, le voilà qui nourrissait à présent de nouveaux rêves. Finis les fantasmes de monarque, il serait serrurier en série! Il sourit en son for, avant de remarquer un détail de taille. De solides planches -que dit-on, des poutres- clôturaient encore fermement la porte.

-Hareum!
Dans un sursaut, le bastaing faillit bien lui aplatir un pied lorsque le minot tourna la tête vers la brune, le visage rougi et les tempes ruisselant sous l'effort. Un battant à moitié ouvert seulement, restait à dés-encocher la planche en son autre extrémité sans se faire écraser par elle.
-Hey p'tit, t'es avec la Zoko?
Un mot qui ne lui était pas étranger, bien que proprement insensé à son 'innocente' oreille. Et de trembler de tous ses membres en retenant l'immense poutre, suffoquant.
-J'sais pas où qu'c'est ça, Zoko. Mais j'veux bien qu'tu m'aides m'dame.
En passant son bras par l'embrasure, elle pourrait sûrement lui amoindrir le poids de son fardeau, et libérer totalement l'accès à la vague d'assiégeurs qui ne tarderait pas. Quant à savoir qui était cette brune, la question attendrait que les bras soient soulagés.
_________________
Melchiore de Montmorency
D'honneur n'a que le doigt
--Une_brunette_commune
Mais pourquoi il ne suivait pas? Son oeil sombre analysa la position du petit. Il était coincé! En fait, coincé n'était pas le mot. C'est tout un tas de poutre qui menaçait de lui broyer les os. La fausse soldate passa le bras et, constatant que les exercices des derniers temps avait portés leurs fruits, ne déploya que peu d'effort afin de soutenir le battant et ainsi libérer le petit.

Elle s'appliqua alors à libérer l'entrée, désengageant la planche gênante. Elle laissa au petit le soin de terminer le boulot. Il ne fallait pas empêcher le mioche de terminer sa mission.

Drôle de petit d'ailleurs. Enfin, ça s'était son point de vue. Elle n'avait jamais pu comprendre tout ce qui n'était pas plus haut que trois pommes. Elle ne comprenait pas plus pourquoi les jeunes femmes de son âge s'enorgueillaient à en avoir toute une trâlée autour de leur jupon. Rien qu'à y penser, tout le corps de la jeune femme fut secoué d'un tremblement.

Ramenant son attention au moment présent, elle reprit;


Ça y est? Tu as autre chose à faire?
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