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Information and comments (1)
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[RP]'un Oui... et l'Ordre est en marche !'

Domy11
Le temps n'est plus à la rêverie.....

_"Enguerand!!!!!Pousse toi de là ma puce.....Tu gènes...."


_"Rhhhhoooo!!M'man veux juste regarder!!!"


_"Voui ben regarde de plus loin......Tes mains sont.....AHHHH!!! Non!!!!!Touche pas!!!!"

Recul paniqué devant les mimines douteuses qui se tendent vers elle alors que le dernier essayage se termine tout juste entre les mains expertes de son amie qui est arrivée depuis peu,laissant les hommes terminer un labeur qui n'avait rien de féminin.

Non qu'elle soit du genre chichis et fanfreluches la Caprie...Loin de là...Sauf peut être en ce qui concerne les bas..Qui lui sont une spécialité que seuls les mâles ayant l'heur de lui plaire peuvent connaître..
Mais bon....Là n'est pas le sujet....


Caprie donc,songeuse ,ajuste le drapé à la taille fine avant de faire essayer la lourde ceinture qui sera la seule note de couleur sur cette tenue d'une pureté absolue.
Recule de deux pas....
Plisse les paupières....
Croise un bras et pose son menton dans l'autre main....
Sourit finalement pour rassurer une future épousée qui n'est plus sûre de rien..

_"Tu crois que ça va????Vraiment??"


_"Et les cheveux...J'en fais quoi de mes cheveux???Simple on a dit....Simple c'est libres...Juste un lien ...ça ira tu crois???"


Mais où est donc la Domy qui mène son monde à la baguette?
Le petit bout de femme énergique qui parvient à calmer les fureurs d'un mari trop souvent grognon?
L'épouse dont il crie sur les toits qu'elle porte les braies à la maison??

Apparemment évanouie...

Celle qui est là .....
La pauvre....
Plus moyen d'aligner deux pensées raisonnables.
Plus moyen de se faire obéir même par un simple bambin..

Tiens d'ailleurs faut s'occuper de lui aussi....
Rhoooo .....
Et pourvu que Fabrizio ne se mette pas en retard avec cette idée de préparer lui même le mât de Cocagne....
Va encore être dans un état.....Et sûrement mort de faim.....Comme d'habitude.....
Tiens,ça va encore lui faire une excuse.....

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Lacapricieuse
Citation:
_"Voui ben regarde de plus loin......Tes mains sont.....AHHHH!!! Non!!!!!Touche pas!!!!"


On courait à la catastrophe...
D'un coté une mère future remariée oscillant entre l'hystérie pure ou simple et de l'autre un rejeton bien décidé à regarder avec les mains ce que sa génitrice pouvait bien fabriquer à sauter ainsi en tous sens.
Il fallait prendre les choses en main.

Pas décidé et mine sévère, la Peste certaine de son effet attrape le gamin sous les aisselles et le dépose avec une rudesse feinte sur un siège.


Toi, le reliquat, tu ne bouges plus!
Tu restes sage sinon....


Elle s'avance toute proche des yeux écarquillés du bambin semblant s'interroger sur le pourquoi lui, face à telle harpie...

Sinon... Je t'enchaine à un arbre et on revient te chercher quand ce sera fini. Compris?

Elle se recule assez fière de l'effet qu'elle ne manque pas de produire sur le gosse.

Et si tu chougnes c'est pareil! Sentence t-elle l'index relevé plus vite que le mat de son père.
Naméo.

Le regard réprobateur de la mère poule la fait sourire.
Ça va, je l'ai pas mangé ta chose...

Elle rit et s'avance encore vers l'apprêtée pas prête, prise de tête en tête à tête, maille à partir vaille que vaille avec la parure canaille, fanfreluche esthète pour la fameuse fête.


Citation:
_"Tu crois que ça va????Vraiment??"

_"Et les cheveux...J'en fais quoi de mes cheveux???Simple on a dit....Simple c'est libres...Juste un lien ...ça ira tu crois???"


Elle sourit à son amie glissant ses doigts dans sa chevelure afin d'effaroucher un peu plus les épis gracieux.

Tu es parfaite...
On ne voit même pas la mèche que je t'ai coupée!

La garce laisse s'échapper quelques éclats cristallins se demandant si c'est bien là le meilleur moyen de détendre la future...

Une main glissée dans sa ceinture puis elle s'approche doucement dans le dos de Domy.
Nouant les mèches éparses sur les épaules d'une cordelette tissée pour l'occasion de brins de lin et agrémentée de délicats pois de senteur blancs, la brune rassure doucement l'ancienne saltimbanque lui susurrant:

Tu es splendide... A tel point que je suis jalouse... Mais ne le répète jamais!

Caprie admire son amie et l'étreint d'un élan de tendresse aussi exceptionnel que sincère...

Tout va bien se passer, ne t'en fais pas.
Je suis la non ?
Comment cela ca ne te rassure pas???

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Domy11


Alors ce matin là était celui du grand jour...
Ce rayon de soleil qui émergeait de la vallée était le premier qui éclairerait cette journée tant attendue....
Ce souffle venant de la montagne et qui la faisait frissonner était celui qui l'accompagnerait vers ce lieu sacré vers lequel elle levait les yeux...

Ils allaient tourner définitivement le dos aux anciens préteptes...
Aller rejoindre ceux qui prônaient l'Amour plus que la Règle..
La tolérance plus que la rigidité des cérémonies imposées par l'église en place...

Elle songeait à cette toute première fois où,dans le secret d'une petite chapelle que l'église n'avait jamais voulu reconnaître,ils s'étaient,devant quelques amis fidèles,fait la promesse de vivre l'un pour l'autre à jamais,quelque soit les obstacles que la vie mettrait sur leur chemin.

Ils allaient de nouveau se prendre par la main et renouveler librement la promesse qu'il s'étaient faite des mois plus tôt en un lieu imposé,par un rite imposé...

Les amis étaient venus, pour certains de très loin,leur prouvant par delà les préjugés que l'amitié serait plus forte que la crainte de Rome.

Le vent d'Autant lui murmurait les mots de ses ancêtres et la guidait sur le chemin qui montait vers la grotte,vers ce lieu où elle savait que leurs âmes l'attendaient depuis si longtemps.

Et si,voulant être toute entière tournée vers celui qui l'attendait,elle avait confié Enguerand à sa rebelle amie,elle n'en était pas moins encore plus émue en songeant à l'effet que les images de la cérémonie qui allait se dérouler là haut laisseraient dans l'esprit de leur fils à jamais.

Allons....Le chemin raidissait sa pente....Garder son souffle....Avancer au milieu des parfums de garrigue que le soleil éveillait de ses premiers rayons....

Avancer....
Monter...
Ne plus penser qu'à ceux qui étaient là haut.....
A lui surtout qui l'attendait....Lui qui avait déjà su tenir sa main sans jamais la lâcher...
Qui partageait sa vie et qui continuerait....Avec elle....Toujours...

J'arrive mon Amour....

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Lacapricieuse
La brune avait regagné le campement.

Il lui fallait se changer elle aussi pour la cérémonie, bien qu'elle fasse fi des convenances elle ne pouvait décemment se présenter à la cérémonie en côte de maille et clochettes...

Son amie lui avait demandé de se vêtir de blanc, ainsi donc il sera fait.
Que refuser à Domy... Et comment...

De toute les rencontres que la Peste a fait dans le royaume, et Aristote sait qu'il y en eut, rares, très rares, étaient ceux dont la présence et l'amitié étaient resté indéfectible au fil du temps.
Domy faisait partie de ces exceptions.
Hagos aussi, sont cher et doux-dingue filleul qui sera de passage à Lectoure cette semaine.

Le hasard fait bien les choses...
Depuis combien de temps elle ne l'avait pas vu ? Trop longtemps pour s'en souvenir...


Deux êtres chers réunis au même endroit au même moment, cela tenait presque du prodige...

Ses pensées divaguaient tranquillement assise près de l'âtre.
Une paille fichée entre les dents elle jetait de temps en temps un œil en direction d'Enguerrand.
Dernier héritage en date qu'elle ne sut refuser à son amie.


Elle doit être un peu inconsciente la rouquine...
Me confier le truc à moi?

Elle maugrée intérieurement en regardant presque intimidée le bambin à quelques pas qui se divertie du bracelet de grelots qu'elle lui a temporairement cédé.

J'y connais rien moi en élevage de... de... de cette chose.
Qu'est ce que je vais en faire...


Elle soupire refusant de se laisser attendrir à la vision de ces petits doigts potelés qui font résonner de joyeux tintements et écoutant rire aux éclats ce petit bout d'homme aux yeux encore emplis d'innocence et de candeur.

Semblant entendre un bruissement derrière, elle se retourne vivement. Mais non... Rien... Rien d'autre que le sabot de Malin piétinant une branchette...


Ou est-il...
On va finir par être en retard...


Le regard de la Garce se perd dans les flammes... Songeuse...
L'humeur taciturne du minotier commençait à l'inquiéter ...
Oh bien sur, elle connaissait chez son compagnon ces périodes de repli et de silence.
Ainsi il était parfois... Taiseux, secret, comme absent...
Mais depuis combien de temps ne l'avait-elle pas vu sourire?
Depuis quand son rire n'est plus venu raisonner joyeusement à ses oreilles, lui apportant ainsi le plus doux moments qu'elle connaisse?
Il paraissait si loin parfois...
Bien entendu leur connivence, cette complicité évidente ce lien si solide, les unissait toujours, elle jurerait ce lien indestructible.
Mais parfois... Oui parfois... Bien que toute proche de lui, elle s'était surprise à se sentir seule...
Elle n'en prend nul ombrage mais s'interroge toujours sur l'endroit ou peuvent le mener ses pensées... Vers quelles contrées... Auprès de qui...
l'ourlet empreint de tristesse dont se voile son regard lorsqu'il se croit seul ne peut qu'alarmer Caprie et la laisser en proie a un sentiment d'impuissance.


J'ai Faim!

La rêveuse sursaute, fauchée de plein fouet dans ses pensées moroses.
Les yeux écarquillés se posent sur le petit bout d'homme qui se tient debout face à elle.

Mais...
Mais... Mais ca parle en plus?
On aurait pu me prévenir quand même!
Comment ca t'as faim?
Oui t'as faim quoi ...
Mais ...


Elle reste perplexe scrutant le gamin et grimaçant...
Bien ...
Mais...
Ça mange quoi ce... Chose...


Le bambin la toise toujours, les yeux emplit de cet éclat propre à l'enfance.

J'ai faiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim!!!

Oui bien ne t'énerves pas...
Rale t-elle en se relevant.
T'es pas le fils de ton père pour rien tiens!

Un regard aux alentours ne la rassure pas sur ce qui pourrait nourrir le petit être.
Les réserves de Bill! Bien sur!
Elle se dirige vers les salaisons et s'en revient avec un beau morceau de lard qu'elle tend à l'enfant.

Tiens.
Cependant, un doute la taraude.
Elle se saisit du petit visage, glisse l'index entre ses lèvres et fouille à la recherche de quenottes aptes à déchirer la charcuterie.


C'est bien ce qu'il me semblait, y en a pas beaucoup...
C'est bien la peine d'avoir une bouche aussi grande pour pas y mettre des dents....


La brune soupire tendant la dague accrochée à sa ceinture à l'enfant.
Ça devrait t'aider.
Bon, je vais me changer, je reviens.
Tu manges pendant ce temps et tu es sage, d'accord?

On aurait pu me donner le mode d'emploi avec! ronchonne la saltimbanque laissant le mioche livré à lui même.
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--_enguerand_


GLING...GLING.....GLING...GLING

Glink..glinglink....Glink...Glinkglinkglink....

Rigolo ce truc que la dame a donné...

Glinkglinkglink....

Rigolo.....

Elle fait quoi là?
Elle rêve ou quoi?
Coup d'oeil en coin vers la dame que sa maman a embrassé si fort avant de partir.

"Tu restes là sage avec Capri"
qu'elle lui a dit.

Sage ...Ben oui ..mais j'ai faim moi...
Pis papa l'est où lui?
M'aurait déjà donné à manger lui....

Planté devant une Capri plongée dans ses pensées,Enguerand la fixe d'abord silencieusement.
Puis,voyant que sa présence insistante ne suffit pas demande d'abord poliment:
"J'ai faim!!!"

L'a pas l'air de comprendre celle là...

Il se met à brailler,essayant d'imiter son père lorsque ça traîne à venir:
_"J'AI FAAAIIIIIIM!!!"

_"Oui bien ne t'énerves pas...
T'es pas le fils de ton père pour rien tiens!"


Ahh!!! ça marche...Y'a que les papa pour savoir faire bouger les femmes....Il lui a dit l'autre jour....

Il la regarde avec intérêt fouiller et revenir vers lui avec un morceau de ....De ...il ne sait pas trop quoi...
Voit son louveteau Loumar qui arrive du fond de la pièce où il dormait depuis un moment,attiré semblait il par l'odeur du..truc qu'elle lui tend.

Pis d'un coup ...
Mais elle fait quoi là?
Se retrouve coincé,la bouche entr'ouverte par les doigts nerveux de la femme qui palpe l'intérieur de sa bouche.
L'est folle ou quoi??

L'aurait bien tenté de la mordre,mais pas le temps qu'elle retire son doigt envahissant et lui tend un de ces couteaux pointus que sa mère lui interdit toujours de toucher.
"Ça devrait t'aider.
Bon, je vais me changer, je reviens.
Tu manges pendant ce temps et tu es sage, d'accord? "


La voila partie et lui si fier qu'il en oublie sa faim et contemple ébahi la dague qui pourrait lui servir d'épée.
Le louveteau s'est déjà saisi du morceau de lard et s'enfuit en trottinant sous la table après avoir montré ses minuscules crocs en un simulacre d'un combat qu'il n'avait même pas à entreprendre pour ce festin de choix.

Enguerand,la dague à la main empoigne l'arme,pointe en avant et part à la conquète d'un royaume qu'aucun chevalier ne saura lui prendre...
Fabrizio05
Au matin

Il est là se regardant fixement.
Il est là debout devant lui.
Torse nu, une serviette près de lui, reposant sur un coin de table.
Une cuvette d'eau au niveau de son nombril.

Il se regarde ou bien est ce qu'il regarde son passé ?
Il ne dit rien ni ne bouges un seul de ses muscles.

Restant ainsi roide devant un morceau de glace.
Contemplant les cicatrices sur sa joue ou sur son torse.
Et que dire de ses anciennes traces de coups de fouets qui zèbrent encore son dos.

Que regarde t'il... qui il voit ?
Les souvenirs affluent en lui comme les vagues d'un océan.
Elle...un soir.

Elle qui à chercher à le retrouvé même quand il était à la guerre.
Elle qui s'est acharnée, qui n'a jamais perdu le courage ni la volonté.
Elle qui dans la rousseur de ses cheveux à su lui redonner ce qu'il lui manquait....L'envi de vivre.

Ni à jamais vraiment savoir ce qu'était son ancien travail avant de partager sa vie.
Leur vie ou est ce une vie à trois...Eux et la G.E.
Elle qui à su l'écouter, le comprendre sans jamais l'influencer.

Combien de soir où les cris entre eux étaient présents ou il a vu ses larmes.
Et combien de fois son cœur s'est déchiré.

Pas un mois sans contrainte, sans obstacles.
Pas une année sans blessures sur eux mais surtout en eux...sur leurs âmes.

Ont ' ils abandonner, baissant les bras, renvoyant tous au diable ?
Il s'en est fallu de peu mais...
Devant tout ceci leur amour s'est forgé, s'est construit et par finir à devenir plus fort.

De deux corps...Ils sont devenus inséparable.
De deux âmes...Ils sont devenus qu'un.
De deux cœurs ...Ils battent au même rythme.

Alors qu'est ce donc en ce jour?
Un pied de nez auprès de l'église ?
Eux qui se sont mariés devant deux archevêques.

Ou n'est ce que le renouveau de leur Foy entre eux et ce maintenant devant le ciel, devant le créateur.

On peut le critiquer lui sur son manque d'opinion ou de Foy dans la religion qu'il a embrassé.
Mais on ne peut pas le critiquer pour les services qu'il avait rendu auprès de l'église et qu'il a fini par quitter en ayant ouvert les yeux sur eux.

Alors pardonner à un homme, à l'âme légère, aux yeux bleus scrutant son reflet devant une glace.

Car en ce jour....
Depuis deux ans qu'il l'aime.
Depuis un an qu'elle a dit oui.

Jamais il n'a abandonné ni baisser les bras.
Pour elle...Pour leur fils...Pour leur vie.

Et si d'un geste vif il s'habille en blanc, portant un tabard et braies immaculés, un mince cordon de noir serrer à son bassin.
Il est sûr...
Il est déterminé.

Comme un homme qui à soif...
Soif de ses yeux verts.
Soif de ses sourires.
Et par dessus tout...
Soif de son amour.

Alors comme au premier soir de leur vie commune, lui offrant une jeune rose avec ses racines.
Il sait que la terre lui à donner la force.
Que le vent lui à donner le courage.

Et que l'amour qu'elle lui à donner comme ferait un soleil.
Il n'a fait que grandir.

Et c'est ainsi que Fabrizio, serein, sûr de lui même, va vers la grotte d'un pas léger.

Il va vers elle...Il la rejoint.
Car jamais il n'a cesser de l'aimé.
Sir_shlomo
Shlomo avait été avertis du lieu de la cérémonie quelques jours avant...drôle d'endroit qu'une caverne pour célébrer une union se dit-il mais peut importe les spinozistes eux le font en pleine nature...

Vêtus d'une toge blanche laissant la moitié de sa poitrine à l'air libre Shlomo bénissait l'immanent de lui avoir insuffler cette bonne idée, car l'effort pour gravir la pente jusqu' au lieu du mariage était assez significatif sachant qu'il s'était entrainer tous les jours auparavant.

Il était enfin arrivé à la fameuse Grotte, les muscles encore courbaturés de la veille lui faisait parvenir de petit élancement.
Il y avait déjà quelques personnes...inconnues pour la plupart. Shlomo était sur de revoir d'ancienne connaissances, quel choc cela leur fera lorsqu'ils sauront qu'il était devenu Spinoziste.

Le temps a coulé, il s'est déversé à une vitesse fulgurante pensa-t-il, les temps ont changés, les gens ont changés, quelle merveille, grande est la satisfaction de la délectation du renouveau.

Shlomo attendait maintenant statique, droit et fier comme à son habitude, arborant la fleur de Spinoza fièrement.
Il regarda autour de lui au cas ou un autre frère soit arrivé...toujours personne de connus.

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Mildiou
Bon, une grotte, rien de plus facile à trouver qu'une grotte. Une précieuse information, qui l'avait fait pisser de joie sa bière de l'après-midi contre un mur qui lui semblait hostile. Ceci dit, celle-ci avait des dolmens devant l'entrée, paraissait-il, à la place de broussailles habituelles, ce qui faisait qu'on la voyait mieux. Ben tiens.

Après avoir traversé la moitié du Royaume, il ne manquait plus qu'un quadrillage en règle de l'Armagnac, pour parachever cette petite promenade. Mignon. Comme le popotin de celle qui l'avait embringué dans cette histoire, ouais.

Il chassa certaines pensées...

Il n'y avait pas eu que le popotin de la donzelle, ou son propriétaire, qui était responsable, il fallait bien être honnête.

S'il ne connaissait qu'un peu les mariés, il savait que cela, allait être un mariage Cathare. Si en bon agnostique, il se réservait le droit de prendre la religion qui l'arrangeait le mieux, autant apprendre à les connaître. C'était aussi une raison.

De plus, les cathares l'intéressaient aussi pour d'autres choses, en dehors d'oublier de payer euh..., leur écot a Rome, ils subissaient des influences de mythologies d'un sud lointain. Or religion et mythologie font rarement bon ménage. Ben il semblerait que par ici, si.

Quittant ses pensées, d'où il était, il remarqua un homme très proprement vêtu de blanc, grimper la colline. Coincidence ? Mmmmh...

Cela ne pouvait être qu'un invité. Il décida de le suivre, de prendre le risque, plutôt que de se perdre en cette région inconnue.

Aure devait encore être empêtrée dans ses chiffons, et il valait mieux qu'il ne s'en mêle pas, l'entreprise étant assez dangereuse. Elle avait de toute manière le chic pour le trouver, ou qu'il se cache.

Il avança donc, en suivant l'homme à distance respectueuse.

(plus tard...)

Il arriva, un détour de chemin, puis la grotte aux dolmens, l'homme en blanc, roide comme un piquet à l'entrée.

Il hésita, un peu comme à son habitude, avança vers l'autre et se mit à sa droite, en une vague ébauche de possibilité de cercle...
Aure62
Aure était arrivée sur place depuis quelques jours déjà avec ses compagnons. Le voyage avait été plus long que prévu et à l’arrivée ses pieds étaient en sang. Elle avait fini par se trouver une paire de bottes rouges.

Ton sur ton, ça fera l’affaire, car il était hors de question de tacher sa robe blanche.

Pour l’occasion elle s’était coiffée, ou plutôt avait relevé ses cheveux sous son chapeau. Seule une mèche rebelle lui barrait encore le front, sur laquelle elle souffla, peu convaincue du résultat qu’elle en tirerait.

Puis elle se pinça les joues et se mordit les lèvres afin d’afficher une bonne mine que l’immaculé de sa tenue avait du mal à faire ressortir.

Aure était ainsi : elle avait une sainte horreur des cérémonies, des mariages en particulier. Alors elle s’attachait à des détails qui lui remplissaient la tête et lui évitaient de se laisser surprendre par des bouffées d’émotion incontrôlée.


Brrrr, fit-elle en mettant le nez dehors. Elle sortit enfin, passant son col sur les épaules.



La pente lui sembla rude, qui la menait à la grotte. Mais elle retrouva le sourire quand elle reconnut Schlomo et Mildiou déjà sur place. Alors embrassa l’un, salua l’autre. A moins que ce ne fût le contraire, sans doute.
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"Soyons heureux en attendant le bonheur"
Durnam
Des jours qu'elle traîne dans les rues de Lecoutre. Elle avait promis d'être là et avait abandonné ses chers chemins pour eux, les deux fous qui, non contents d'être déjà mariés, voulaient remettre le couvert. En plus, elle avait appris qu'il fallait être en blanc ! En blanc ! Bien elle avait rien de blanc à part sa tunique.

Des jours à éviter les tavernes pleines de gens qu'elle ne connaissait pas, attendre un moment calme, épier par les fenêtres l'instant propice où elle pourrait aller discuter un peu avec Fab et Domy sans être obligée de faire des simagrées avec des quidams.

D'ailleurs, le peu de gens qu'elle avait croisé, soit, ils ne se rappelaient pas son nom, soit ne la reconnaissaient pas. Dix sept ans de jeunesse solitaire, ça marque. A vie sans doute. Pas qu'elle fuyait les gens et les tavernes, d'habitude, non, mais elle avait une sérieuse tendance à chercher les emmerdes et là... pas question ! Donc, elle se faisait discrète. Elle en avait même profité pour aller se frotter un peu sur les bancs de l'université et avait particulièrement aimé.

Quelques jours plus tard

Enfin ! Le jour de la cérémonie est arrivé et Durna grimpe en direction de la grotte, lieu de cérémonie au moins aussi particulier que ces rites cathares qui semblent tellement plaire aux époux. Pas difficile, tout le monde est vêtu de blanc, elle n'a qu'à suivre les invités. Sa jeunesse et sa grande habitude des déplacements font qu'elle n'a pas trop de difficultés à gravir les flancs de la colline, mais voir d'autres ahaner lui arrache un léger sourire... Pas que des avantages, la bonne chaire au quotidien... Un léger rire s'échappe de ses lèvres quand elle imagine Fab suant et pestant pour aller rejoindre l'élue de son cœur...

En arrivant au sommet, elle voit deux hommes, dont un ami aux mariés, futurs remariés qu'elle a déjà croisé. La brune s'approche du tzadik, saluant l'inconnu au passage d'un hochement de tête

Bonjour Shlomo...
Lacapricieuse
Quelques perles de sueur commençaient à décorer son front sous la chevelure ébène rabattue devant ses yeux.

Elle n'y voyait rien sous les épis en bataille, ronchonnant bras en l'air, empêtrée dans une houppe dont le lacet c'était malignement resserré au moment ou elle tentait de faire passer la tête.

L'effort était intense, un filet ourlait sa lèvre supérieure.

Réfugiée derrière une toile tendue elle maugréait...


Didiou de didiou, il dit que j'ai pris du gite à force de sédentarité mais à ce point... RHAAAAAAAA

Et elle se dandine et elle se tortille la Peste, afin de passer les épaules à la hauteur de la taille du vêtement.
Le combat est rude et l'issue semble franchement aléatoire.
Qui du vêtement ou de l'ancienne saltimbanque aura le dernier mot ...


A force de déhanchements frénétiques, la brune fini par trouver libération et happe l'air printanier avec délice.
Tout à coup la brise qui lui caresse le front semble aussi douce qu'un souffle de liberté après une période de geôle...
Toute à ses pérégrinations vestimentaires, peu habituée à devoir veiller sur quelqu'un, elle avait complètement oublié la présence du gamin.
Un coin de son esprit pensait qu'il devait manger sagement dans un coin.


C'était sans compter sur l'imagination sans borne d'un gamin mut d'une toute nouvelle puissance avec cette arme invincible dans les mains.

La silhouette de la jeune femme se tortillant en tout sens derrière le linge, déformée et accrue par un rayon de lumière, avait du faire naitre dans l'esprit de l'enfant des images de dragons ou de monstres dont lui seul saurait avoir raison.

Tel le héros au courage infaillible qu'il était en cet instant, le mioche s'élance dans un rugissement guerrier qui ferait pâlir de honte nombre de soldats d'opérette, à l'assaut de cet ennemi imaginaire.
Les deux mains ancrées solidement sur la manche de la dague, c'est à toute vitesse qui arrive à la hauteur du drap grossier et le transperce sans état d'âme.


Le cri que Caprie pousse ressemble plus à la plainte rauque d'un animal blessé qu'a une expression humaine.
Les vieux réflexes ont la peau dure, et c'est d'instinct que la Garce étreint du même mouvement son épée et la cloison de fortune.
La lame fend l'air à la recherche d'un obstacle mais en vain.
Son regard bien qu'à la recherche d'un assaillant reste bredouille et c'est de l'incompréhension que l'on peut lire dans les yeux de la brune durant un fugace instant.


Puis son regard descend jusqu'à rencontrer celui d'Engerrand.
Le gamin est comme tétanisé et blême de stupeur.
Il ne bouge plus et semble hésiter à respirer.


Mais enfin... Mais tu es... Mais tu es FOU!

La Peste prend peur après coup de ce qui aurait pu se passer et le regard effrayé de l'enfant la calme plus surement qu'un seau d'eau froide...

Interdite, elle se tourne vers le haut de sa cuisse.
Un léger filet de sang descend déjà jusqu'au mollet.
Une vilaine égratignure tout au plus.
Pas de quoi fouetter un chat.
L'orientation de la lumière avait déviée quelque peu son ombre sur le tissu. Heureusement.


Le gosse restait immobile, la lame entre les mains la bouche légèrement entrouverte semblant se demander à quelle sauce il allait être mangé.

La Garce le regarde, sourit doucement et lui retire le poignard des mains avec douceur.
L'enfant ne bouge pas.
Alors elle s'approche, accroupie face a lui? un petit miracle se produit.
Doit-on appeler ca une miette d'instinct maternel ou une combinaison d'humeur improbable?
Nul ne le saura.
Toujours est-il que la lame fichée dans la main gauche, elle passe son bras autour de la petite taille, et approche le frêle enfant tout contre elle avant de lui murmurer d'une voix rassurante:


Ce n'est rien ce n'est pas grave...
C'est de ma faute.


Elle l'étreint un moment avant de s'écarter doucement.

Va donc chercher ton louveteau, je finie de m'habiller et nous partons rejoindre tes parents.

Un gentille tape conclue ce qui ressemble fort a un câlin et la nounou improbable se relève regardant l'enfant courir en toute insouciance après son animal.

Un rictus qui ressemblerait presque a un doux sourire accompagne la course du petit homme.

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Gauvain
Gauvain était arrivé sur place accompagné d'un de ses amis qu'il avait rencontré après avoir écumé les routes d'Europe, en effet depuis la mort de son illustre cousin Excelsior il s'était lancé sur les routes à la recherche d'on ne sait quoi, il y avait croisé Atanaur qu'il avait ramené et escorté, à la Grande Ecole Havre Spinoza (GEHS), ce dernier était en passe de devenir spinoziste...

Gauvain montait allègrement vers la grotte, l'imposant guerrier portait l'épée au côté, il avait revêtu pour l'occasion une cuirasse blanche qui resplendissait sous le soleil, le site était magnifique et les rayons de soleil qui éclairaient la vallée le rendait encore plus beau. Tout en marchant Gauvain regarda en arrière et apercevait d'autres hommes et femmes qui montaient vers le sommet... Il appréciait l'idée de faire des efforts avant d'arriver au lieu où allait se dérouler la cérémonie, en arrivant au sommet il voit quelques personnes qu'il salue d'une manière générale, il reconnaît parmi eux Shlomo, puis Gauvain se range de côté respirant l'air pur et frais qui règne icelieu, attendant impatiemment la suite des évènements...
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Domy11


Le plus dur du chemin est franchi et le vent devient plus frais en montant vers Le Mas d'Azil...

Elle profite d'un replat du chemin caillouteux pour souffler un peu ,calmer les battements de son coeur dont elle ne sait plus s'ils sont dûs à l'ascension ou à l'émotion qui l'étreint de plus en plus.

Elle en arrive presque à regretter d'avoir insister à monter seule...
Que n'a-t-elle accepté la compagnie de celle qui va être son témoin?
Laki et ses bavardages aurait à coup sûr éloigné toute angoisse et même la pente lui aurait semblé moins rude..

Un rocher plat l'accueille et elle s'y arrête un instant,face au vent qui fait tourbillonner quelques mèches flamboyantes autours de son visage rosi par l'effort.
Elle lève les yeux vers le haut du chemin dont elle va bientôt atteindre le bout,entrevoit sous les branches quelques mouvements furtifs..
Ils sont déjà là?

Il est déjà là???

Bientôt sa main prendra la sienne et cette pensée la fait repartir,impatiente à présent de se sentir enfin sous son regard qui toujours la rassure.
Près de son épaule qui toujours l'a soutenue..

Reprendre sa place dans cette aura unique faite juste pour eux deux.

Et face à ceux qui sont venus pour eux, lui dire encore une fois qu'à jamais elle est à lui.

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Myrandha
Levée de bonne heure Myrandha prend le temps de se faire un bon petit déjeuné, il va bien falloir ça pour tenir le temps de la cérémonie puis s’en vient un brin de toilette. En un rien de temps mais avec quelques jurons la jeune femme enfile sa tenue blanche, bustier de cuir et jupe longue. Un chignon non sans quelques mèches sauvages pour tenir sa tignasse en place, son éternelle besace en travers des épaules, la voilà prête. Maintenant il ne lui reste plus qu’à éviter tous les pièges de la route qui pourraient venir entacher sa tenue. Mais quelle idée ce blanc !

La douce brise qui vient lui caresser le village au moment de fermer sa porte la fait sourire, chose plutôt rare, puis elle se met en route, vers la montagne. Quelle idée cette grotte ! Toujours aussi râleuse la jeune femme gravit lentement mais surement la pente qui doit la mener au lieu de la cérémonie. Un pas après l’autre elle se rapproche de cette grotte, s’imaginant la tenue des mariés, celles des invités, le déroulement de la cérémonie puis son esprit par bien plus loin que tout ça, vers les souvenirs enfouis, les bons et les autres.

A son arrivée elle se rend compte qu’elle n’est pas la première, pourtant pas faute d’être partie de bonne heure. Le temps auraient il filé plus vite qu’elle ne s’en est rendu compte ? Préférant comme à son habitude rester en retrait le temps de voir ou elle met les bottes elle se cale le dos contre un arbre non loin de l’entrée puis sort une petite gourde d’eau qui lui fait grand bien après cette montée. Tout en s’enfilant les gorgées une à une Myrandha observe, souriant ici et là, plutôt détendue au final.
Atanaur
Un jeune blondin d'une vingtaine d'année suivait Gauvain d'un air nonchalant.

Plutôt grand, le pas souple, il observait le paysage avec une sorte de curiosité détachée.
C'était donc ici qu'allait se passer... quoi d'ailleurs ? enfin du moins avait-il compris qu'il allait rencontrer des aristotéliciens d'obédience cathare.

Il y a plusieurs mois il était en Béarn et avait participait à la défense du Comté contre les Réformés. Il s'était investi pour rien...

Lorsque les Réformés se retirèrent, il fit la nuit qui suivit leur départ un drôle de rêve.

Il était un mouton bêlant dans un troupeau cerné par une bande de loups hurlants.
Des hommes ont accouru et un à un ont abattu les loups.
Une fois les loups partis ou morts, les hommes ont fait entré le troupeau de moutons dans un enclos avec des balles de foins et des abreuvoirs.
Tous les moutons étaient heureux que les hommes s'occupent d'eux, aucun d'eux n'avait plus rien à faire.
Un matin un homme a pris un mouton, puis il est revenu de nouveau seul et a pris un autre mouton, quand se fut son tour l'homme l'amena dans une grange, il y entra et vit ses congénères tous suspendus par les pattes la gorge tranchée.

Quand Atanaur se réveilla de son cauchemar il se remémora d'un après-midi passé avec l'ancien Coms de Tolosa, Excelsior Ravanel, l'un des grands Admors du spinozisme mort noyé du coté de Bayonne.

Il se souvint alors de cette phrase étrange qu'il lui prononça...

"Veux-tu avoir la vie facile mon cher Atanaur ?
Reste toujours près du troupeau, et oublie-toi en lui.
Mais prends garde alors de ne pas passer à coté de ta vie."


Depuis lors, il avait décidé d'aller faire un tour à la légendaire Grande Ecole Havre Spinoza. Quand il entra dans le corridor qui menait à un vaste patio emplit de plantes étranges et d'arbres fruitiers au milieu duquel coulait une fontaine, il vit écrit sur une bannière la maxime suivante :
"A l'intérieur de la force est le rire.
A l'intérieur de la force est le jeu.
A l'intérieur de la force est ta liberté.
Celui qui connaît sa force connaît Dieu le divin."


Au fond de ce corridor, il aperçut la silhouette du colosse Carnavalet qu'il avait accompagné jusqu'en Franche-Comté..
C'est alors qu'il y eut comme des étincelles devant ses yeux, une sorte de feu follet, ce jour là Atanaur décida de devenir spinoziste.


Ils étaient arrivés...
Quelques personnes étaient déjà là.
Il ne sut que dire sinon que leur sourire en signe de reconnaissance...

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Pour voir loin, il faut y regarder de près.
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