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[RP]'un Oui... et l'Ordre est en marche !'

Mildiou
La viole éclectique était un instrument compliqué, une caisse cabossée, un manche en bois de serf, trois pistons, dix sept-trous, neuf manettes et des vents à n'en plus finir.

Et le fil qu'on cranche, bien sûr, celui qui ramène aux réalités, aux sentiments, à l'amour et la haine, ombilic gluant et peu pensable.

Tout cela était fait pour impressionner le chaland, évidemment personne n'était prêt à étudier le fonctionnement d'une chose pareille, mais en ce pays de lents vairs beaux, la magie, à l'instar d'aigles moins beaux,ne décolle du pavé.

Il tourna donc la manivelle, pour se rendre compte que la mélodie infernale venait des miches restantes du voyage, qu'il avait cachées en dedans. Il dut secouer l'instrument pour les faire sortir.

Il s'excusa silencieusement, reprit la rotation et entonna :

Oncques amants frésmirent, ultime feste resquirent,
Espoirs de gonfalons, d'endroits ils s'en quérirent,
Armagnac ils trouvère, Lectoure leur fit la cour,
Bras dessus,bras dessous, levés au point du jour

Niquedon, niquedouille, les enfants font papouilles !
Niquedon, niquedouille, videz donc vos fouilles !


Vers la grotte ils allèrent, les pilgrims les suivèrent,
Du puits du village, firent mât cerbère,
Notables de région, ils n'en virent que le ronron
Hurlez, chiens de sables, chantez grosses dindons

Niquedon, niquedouille, les enfants font papouilles !
Niquedon, niquedouille, videz donc vos fouilles !


Il s'arrêta de chanter, il ne connaissait pas la suite de l'histoire....

Et il vit Aure, son regard qu'elle était seule à comprendre. Il avait envie de danser
--Langlais


En retard. Il est en retard. Tellement longtemps qu'il ne s'est pas posé. Une auberge confortable et voilà le résultat. Un gros dodo et un lever difficile pour se rendre à la fameuse cérémonie.
Il grimpe la colline et fini par arriver à la grotte au moment où Myr prend la parole. Aussi discret qu'à son habitude L'Anglais observe les gens présents et la cérémonie sans se faire remarquer.
Il ne comprend pas forcément le besoin qu'ont ses chefs de se lier, mais il a dit qu'il serait là. Il y est.
Voyant Myr se reculer il ne peut s'empecher de s'approcher discrètement jusqu'à ce qu'elle puisse sentir son souffle dans son cou.

"jolie intervention, pas trop dur de faire la gentille fille ?" lui murmure--t-il. Puis, non sans un sourire, il se recule d'un pas, anticipant la réaction de la miss.

Aure62
Une viole éclectique !
Ainsi on la voyait.
Il en avait parlé
Sans jamais la montrer.
Elle aimait la musique,
Le pain, qu’on la frottât.
Mildiou qui bien tenait
Dans ses mains paysannes
La manivelle en bois
Faisant tourner la roue,
Débusquait là des sons
Parfait'ment improbables,
Et lesquels défrichaient
L’amour qui se chantait
Au centre du grand cercle.
Ainsi la pastourelle
Qui soudain s’éleva,
Dansante et chahutante,
Entraina Aure alors,
La laissant onduler
Dans sa longu' robe blanche.
Le rythme était instable,
Elle perdait pied souvent.

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"Soyons heureux en attendant le bonheur"
Lea_
Et en se penchant, elle distingue une silhouette. Humble et discrète. Pourtant... Léa en plisse les yeux. Cette silhouette ne lui est pas étrangère...
Et soudain... Elle en agite vivement le bras de son époux.


Regarde Chéri, c'est Sid... Sid est arrivé!

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Bill_boquet
La bienveillante pénombre irradie la fraîcheur apaisante des majestueuses pierres qui vont accueillir la célébration.

C’est que le périple, sous la naissante chaleur printanière, couperait les jambes au plus fier des étalons et ce n’est pas sans délectation qu’il se laisse envahir par la fraîcheur du lieu, empreint de délicate magie qui touche un cœur caché derrière ses barricades hérissées de bougonnerie.

Il est un peu plus vulnérable qu’à l’accoutumée, peinant à celer une curiosité naissante mêlée à un début d’émerveillement.

Le blanc du lin s’étale en myriades d’hommages majestueux, rehaussant de clairs reflets l’obscure noblesse du schiste qui se referme sur la quiétude des officiants.

Bill a toujours ressenti un indicible plaisir secret à considérer cette grandeur naturelle, promenant son regard sur les biseaux que la nature a taillés avant que la main de l’homme ne cherche à parfaire les rondeurs basaltiques.

Cathédrale torturée ou fruste dolmen convergent en cette faculté de se parer en sanctuaires, dignes d’exalter la croyance et d’abriter la foi, curieuse coïncidence émaillant les similitudes des crédos.

Il s’avance prudemment dans la foule, se laissant happer par le cercle qui se forme autour du culte.

Quelques regards échangés aux alentours l’intriguent, cette assemblée chamarrée et hétéroclite, de nobles et de pouilleux en passant par lui-même arrivé comme un cheveu dans la soupe, a quelque chose d’irréel en cet abri des entrailles de la terre.

A peine se laisse-t-il encore intriguer par l’improbabilité de l’endroit pour un mariage, le rituel en devenir lui étant étranger. D’ailleurs, il n’a jamais assisté qu’à un seul hymen de toute sa vie, du temps de sa naïveté mourante, c’est dire si ce croyant débonnaire et dilettante reste peu perméable à ces manifestations.

Mais l’atmosphère apaisée, la simplicité rituelle le séduit, par les symboles de pureté et de proximité avec la nature qu’elle induit.

Peut-être est-ce là le signe d’une bifurcation dans les méandres désordonnés de son penchant vers l’une ou l’autre formule hiératique. Peut être l’occasion de découvrir une autre foi qui répondrait mieux à ses doutes, que ses récentes lectures pour pédants ont soulevés.

Comme tout béotien plongé hors Béotie, il s’attend à une gestuelle cabalistique exigeant génuflexions, déclarations latinistes, hourras, acclamations, pas de danses, claquements de doigts, ou hochements de têtes. Il observe donc ses voisins du coin de l’œil, prêt à s’asseoir, s’agenouiller, lever les mains ou se rouler en boule lorsque le moment sera venu. Mais ce moment ne vient pas, tous semblent pétrifiés durant l’attente des vœux.

Il s’abstient donc de se montrer trop scrutateur ou de laisser filtrer une expression de laquelle s’extirpe le moindre sentiment et reporte son regard sur les mariés répétants, laissant parfois échapper une œillade couvant la brunissime, plantée bien droit à ses côtés.

C’est sans trahir la moindre émotion qu’il écoute les serments échangés, observe le cérémonial que d’aucuns trouveraient curieux par l’absence d’officiant et l’autoproclamation du sacrement.

Il perçoit la garce entamant quelques tressautements et se méprend en les croyant rituels. Il esquisse lui-même un discret dandinement frisant le ridicule, qu’il suspend quelques instants après, constatant que les autres restent immobiles, et comprend les trépidations nerveuses de sa garce lorsque celle-ci s’exclame avec une tonitruante discrétion.

Lacapricieuse a écrit:
Faut que j'y aiiiiiiiiiiiiiiiiiille...


Un léger rictus d’affection narquoise le transfigure un instant, avant que ne lui échappe à mi-voix, une sentence mi-railleuse mi affectueuse, dont nul ne saurait dire si elle s’adresse à la chargée de miction ou à lui-même.

‘bécile…

Il reporte son attention sur l’homélie.

Le discours lui plait assurément, du moins au début. Son attention, si difficile à capter et généralement bardée d’indifférence féroce, se focalise sur l’évocation des forces de la nature, il comprend, il approuve, il écoute et se délecte d’entendre enfin ce qu’il attendait en cette communion de paroles d’harmonie.

Serait-ce le salut ?

Le minotier se hausse sur la pointe des pieds pour mieux voir, mieux absorber, jusqu’à ce moment précis où le discours bifurque sur l’intolérance et la violence du sang versé, des vitupérations de va-t-en guerre divins se sentant obligés de réaffirmer à chaque occasion leurs mâles dispositions à en découdre.

Fabrizio05 a écrit:

Je jure de verser mon sang pour les Cathares.
De me battre jusqu'au bout pour la vrai Foy.

Seuls ceux qui demanderont grâce auront ma pitié.
Et que le Créateur vienne en aide à ceux qui feront couler le sang des vrais croyants.
Qu'ils soient du Nord...Du Sud...de l'Est et de l'Ouest.[/b]


Seront pas de Mimizan, foy de moi …pfffff…

Bill se recroqueville en haussant les épaules.

Même si la Peste fut frappée de plein fouet par ses tendres alexandrins de circonstance, ce jour où il avait sans doute trop bu ou mal résisté aux meurtriers rayons d’un facétieux soleil rouergat, l’intérêt des déclarations d’amour ne l’a jamais bouleversé d’évidence, préférant aux verbiages le cocon subtil d’une silencieuse complicité divinatoire.

Les stances prononcées par les époux lui semblait pourtant d’une irréelle noblesse, d’une insigne dignité qu’il se préparait à admirer. Les mêler à une croisade, les assortir d’une déclaration de guerre et tendre le poing durant la célébration d’un sentiment si pur, atteint par contre des subtilités qui échappent au minotier, trop fruste sans doute pour en goûter le sel.

Cela demande une réflexion qu’il n’est guère disposer à consacrer. Le taiseux devrait déjà violenter son hermétisme pour déclarer sa flamme à sa flemme, quant à lui demander en outre de proférer un serment guerrier, des nèfles !

Si d’aucuns militent pour le droit à la différence, lui serait plutôt partisan du droit à l’indifférence, et il retire le doigt du culte qu’il s’apprêtait à considérer comme digne d’intérêt.

Qu’importe, au fond, la scène est belle et mérite son respect.

Mais la magie qui l’entraînait dans la communion jusqu’à ne plus faire qu’un avec elle s’évanouit, et il reprend son simple rôle de spectateur aphasiquement complice, tandis que se scandent les vivats annonciateurs de festivités.

De l’envie d’une simple étreinte de tendresse et de partager ses impressions, lui vient le souvenir de la brusque disparition de l’Essentielle. Il se hausse sur un caillou, scrutant l’entrée du réduit, en se demandant si elle passera l’intégralité de la cérémonie accroupie dans il ne sait quel taillis.
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Ben quoi?
Lacapricieuse
Du dehors, les voix résonnent comme un brouhaha d'insectes...
Mais la Peste a déjà maille à partir à trouver le taillis qui fera son affaire pour ne point s'interroger davantage sur le devenir de la cérémonie...

Papillonnant, d'un trop fluet à un autre trop évaporé, le lieux idéal pour son affaire n'est pas si évident qu'il semble paraitre.

A bout de patience, un tronc d'arbre habité d'une végétation fournie à sa base fait l'affaire.
Le choix est de toute façon secondaire, nécessité fait loi.

Les pas à présent sereins la ramènent jusqu'à l'orée du dolmen sanctuaire.
Ça aurait du être rapide si elle ne s'était prise d'un combat sans merci avec un épineux fiché dans sa houppe.

Alors bien sur, cela avait pris un peu plus de temps, le temps justement de désincruster le satané solidement fiché dans le lin du vêtement, le temps de se piquer les doigts, le temps de pester après le bon dieu, le diable, les saints du paradis et de l'enfer et tout ce qui pouvait y ressembler de près ou de loin...

Mais c'est victorieuse et souriante qu'elle franchie l'entrée et vient étreindre son compagnon d'un geste inné.


J'ai manqué quelque chose ?

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Domy11



La bague passée au doigt de Fabrizio, elle s'approcha de lui pour enfin lui offrir ses lèvres et sceller leur promesse en une douce étreinte.

Son visage rayonnait lorsqu'elle s'écarta de lui et elle réalisa alors en survolant l'assemblée du regard que d'autres amis qu'elle n'attendait plus étaient enfin arrivés...

Le dernier qui franchissait tout juste l'entrée de leur abri de roche était Sid,le saltimbanque....Le pacifique ami qui arrivait de la lointaine Bourgogne..
Tant de route et tant de dangers affrontés juste pour venir les escorter en ces moments bénis...

Elle n'en revenait toujours pas...

Se tournant vers les assistants sans lâcher la main de son époux,elle leur offrit son plus beau sourire,la lumière amoureuse de ses yeux devint lueur malicieuse et elle fit un premier pas vers la sortie alors que son amie Capri réapparaissait d'on ne sait où:

"Les amis....Je ne sais comment vous remercier de l'honneur et la joie que vous m'avez accordés en ce jour béni entre tous.
Vous avez été les témoins exceptionnels d'un mariage exceptionnel et maintenant..."


La jeune femme laissa ses paroles danser un instant le long des parois de roche puis,attirant Fabrizio contre elle,elle lui prit le bras et levant son petit visage rosi par le bonheur vers lui elle ajouta:
"Maintenant...Si on allait faire la fête???
Qui nous suit???
Qui veut s'amuser???"


Ils savaient leur départ proche pour St Bertrand de Comminges et comptaient bien laisser en cette bonne ville de Lectoure un souvenir impérissable...

Mais pas celui si sombre que certains avaient pu craindre à leur arrivée...

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Kachina
Ils s' échangent les anneaux......
Curieux comme dans toutes les religions, l'union de deux êtres se symbolise par ce cercle qu'on passe au doigt.

Elle se souvient de ce peuple fier, dont lui a parlé le vieux sage qui en signe d'alliance et d'appartenance pour l'être cher, porte à l'oreille gauche, celle du coeur un fil d'argent noué.....
Promesse , là bas, ils n'appellent pas ça alliance, mais promesse qui résonne comme une caresse.

Mais Kachi, tu t'égares là.... Tu n'as aucun anneau au doigt, toi, seulement des souvenirs tristes et doux......
Alors, regarde et reçois un peu de leur lumière à ces deux là....


D'un geste de la main qu'elle pose sur une épaule, elle pousse doucement, un grand gaillard qui lui bouche la vue.
Se hausse sur la pointe des pieds, juste à temps pour les voir s'enlacer, s'embrasser, s'épouser........

Les bras qui se serrent, la peau contre la peau, les lèvres qui se cherchent, les bouches qui se prennent.

L 'Amour quoi !

Est ce qu'ils savent ces deux là, du coin de leur ciel, que leur bonheur est doux aux coeurs tristes mais qu'il ravive aussi la solitude et le manque ?

Kachi a oublié le goût d'un baiser, la chaleur de deux bras qui la tiennent, les mots doux murmurés à l'oreille, le souffle qui s'accélère.
A cet instant, elle se sent seule. Elle cherche désespérément un regard ami, des yeux où se perdre.

Mais non, soit la pente était trop rude à gravir, sois la peur et la méfiance ont été les plus fortes.

Alors, ses yeux reviennent se poser sur le cercle d'amis , sur les pierres de la grotte.
Elle entend le silence , elle s'imprègne de l'énergie du groupe et se laisse aller , s'abandonne à l'instant......et à nouveau les regarde........ Lui et Elle, Eux........

Alors, en elle, l'espoir renait. Mais oui, ça existe l'Amour. Ces deux là en sont la preuve.Et pour elle, il reviendra un jour...
Un seul mot lui vient aux lèvres à l'intention du couple : Merci !
Merci de nous avoir fait partager ce moment de grâce, ce rose sur le gris et le noir.......

Merci Domy, merci Fabrizio




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Bill_boquet
Lacapricieuse a écrit:
J'ai manqué quelque chose ?


Il se retient de lever les yeux aux ciels et se contente de lui désigner le cenre du cercle.

Vous avez raté une marche…nuptiale. C’est presque fini je crois.

Impression que confirme l’annonce de la mariée.

Domy11 a écrit:
"Les amis....Je ne sais comment vous remercier de l'honneur et la joie que vous m'avez accordés en ce jour béni entre tous.
Vous avez été les témoins exceptionnels d'un mariage exceptionnel et maintenant..."

Pas tous, pas tous…. persifle-t-il en regardant Caprie d’un air goguenard… Humpf, tapez pas si fort vous…l’autre épaule… celle là vous l’avez ruinée hier soir...sauvage, va...

Domy11 a écrit:
"Maintenant...Si on allait faire la fête???

Ah... voila une idée qu’elle est bonne...

Qui nous suit???
Qui veut s'amuser???"


Interrogeant la Peste du regard, il conclut.

Au moins vous n'aurez pas tout raté, puis faire les cornichons… je crois que c’est dans nos possibilités, non ? Cornichon égoutté même, dans votre cas...

Sans attendre acquiescement, il l’emmène en aparté, l’accrochant par le bras, l’air un peu distrait, portant de derniers regards vers la voûte de l’abri de pierres.

Dites-moi ma belle… A présent que vous avez la vessie vide, vous devriez avoir plus ou moins recouvré toutes vos facultés mentales, je présume… Alors promettez-moi de vous souvenir de ne jamais rien me promettre… Et lycée de Versailles, bien entendu.

Il attend que les convives se mettent en mouvement et en profite pour lui livrer quelques impressions, histoire qu'elle ne finisse pas complètement ignorante du rituel.

Sinon à part ça c’était très bien. C’est gentil leur cérémonie, mignon tout plein. Simple, net, sans bavures, la juste dose de poésie et d’émotion, franchement ça m’a bien plu.

Puis c’est économique regardez. Ni cathédrale, ni prêtre, ni cierge… ils ne sont même pas passés faire la quête, dites donc !

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Ben quoi?
Lacapricieuse
Bill_Boquet a écrit:
Dites-moi ma belle… A présent que vous avez la vessie vide, vous devriez avoir plus ou moins recouvré toutes vos facultés mentales, je présume… Alors promettez-moi de vous souvenir de ne jamais rien me promettre… Et lycée de Versailles, bien entendu.


Je ne vous promets rien! Plaisante t-elle

Elle se tient face à lui, le bras toujours solidement arrimé au sien, lui souriant paisiblement pendant qu'il lui fait part de ses sentiments sur la cérémonie

Elle patiente jusqu'à ce que les derniers témoins quittent les lieux, sa prunelle survole l'antre distraitement afin de s'en assurer...

Et bien en fait...
Je voulais vous dire …
Avant que nous les rejoignions pour les festivités...


Elle fait silence un temps avant d'enchainer, comme pour ordonner les mots qui se mêlent un peu dans son esprit.
Faire diversion, pirouette commune mais toujours efficace...

Je sais, vous avez faim mais j'espère que vous pourrez tenir vos talons encore quelques instants... badine t-elle d'un demi sourire....

Enfin voilà...
Je voulais dire que...

La brune d'ordinaire pleine d'aplomb incline les yeux, se sentant passablement gauche, sonde la pointe de ses poulaines un instant puis redresse la tête.

Bref...
Je voulais dire que...
Nul besoin de tout ceci...
Nul besoin de grotte ou de sanctuaire...
Pas plus que de prêtre, de serment ou de promesse justement....

Elle glisse ses paumelles dans les siennes et ressert ses phalanges d'une attitude douce et voluptueuse.

Non...
Nul besoin de volcan ou de torrent...
De rocher, de soleil ou de lune ou que sais-je...

Elle appuie à présent son regard, bien que se sentant de plus en plus gauche, la gorge serrée les mots peinant à franchir la barrière de ses lèvres.

La voix à cet instant plus rauque que jamais elle continue.

Vous...
Vous êtes ma seule nécessité Bill...
Ma seule évidence...

Sa main droite gagne lentement le visage du minotier, effleure ses traits du bout des doigts,
avec une infinie fragilité, fébrile...
Le léger tremblement du geste trahi son émoi lorsqu'elle redessine ses traits.
Elle le frôle avec une telle finesse que s'en est à peine perceptible, comme on toucherait un rêve que l'on redoute de voir retourner à l'abîme onirique des songes.


Ses iris aux diaprures d'ordinaire polaires, approchent de leur point de fusion au moment ou elle les immerge dans les pupilles de son compagnon.
Un souffle, comme une confidence, spontané, voluptueux, délivre les mots.


Je vous aime, Bill.... Simplement...
On va manger ?


_________________
Mildiou
Il avait rangé la viole sur sont dos, après avoir ramassé les miches et les y ayant enfournées, en lui jetant un regard affamé. Puis il rejoignit la belle

Aure dansait, l'entrainait, il connaissait les danses,
La taverniole, la guignole, la fignole, la chignole,
La gricole, les chants frivoles et la picole.
Elle demandait la volte, lui mollets cassés et grosse panse

Citation:
espèce de gaillarde qui se dansait comme le tordion sur une mesure ternaire et en tournant le corps.


Il tourna, en sautillant stupidement, et s'accrochant à sa partenaire, et le contact était bon, car il était sain, il en profita pour explorer d'étranges endroits où, pensait-il, la main de l'homme n'avait pas mis les pieds.

Le petit plateau ou se trouvait la grotte était fort étroit,
Leurs arabesques aléatoires, et le bout de gras, par sa foy,
A pas sautés, fut chute épique, le pied néant trouva,
Le versant moussu accueillit leur peu hauts ébats
Aure62
Un’ volte à voix, mais pourquoi pas ?
Lors se rapproche de Mildiou
Qui la saisit autour de taille,
Délicatement, en est surprise.
Elle tourne, vire et puis décolle.
Au creux de ses bras se repose
Or dans ses mains il la retient.

Elle voudrait bien lui fair' confiance.
Entre elle et lui la viole est là,
Panse remplie de mich’s rassies.
La sangle tombe, s’est détendue.
Le pain en miettes vole au vent.
En un instant Aure a compris :
Ce n’est pas elle qu’il choisit.

Alors dévale le sentier
Qu’elle eut tant de mal à monter
Tandis qu’il pense l’attraper.
Mais il a chu avec sa viole
Et bientôt roule à ses côtés,
La serre enfin sans retenue.
Avec regrets, sinon remords ?

Qui trop embrasse, mal étreint.

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"Soyons heureux en attendant le bonheur"
Sofio
En retard !!!!un mariage tout ce qui a de plus banal , invitée mais en retard, enfin banal non, pas tant que ca, puisque ses amis avaient décidés de la jouer cathare…cathare au grand dam surement de certains, ca avait du jaser dans les hémisphères de Rome et pleurer dans les crédos, cathare, elle s’était jamais trop intéressée a ces trucs la, mais la résonance du mot lui plaisait déjà bien, puis si ca faisait jaser tant mieux, de quoi renverser, un peu certains principes datant du temps ou Aristote était en couche culotte, en fin en retard car l’armagnac c’était pas la porte a coté , Provence armagnac calme faut le temps au temps……

Viens cheri…
Prise de la main, grande avancée dans les rues du village, elle le traine derrière elle, il a beau être grand, elle fera des enjambées supérieures, tant elle a hâte.
Un petit passage en Espagne, ben son cavalier la tête dans les étoiles avait tracé une route toute droite pas de travers, pas de chemins de traverse, alors ils s’étaient retrouvé un beau matin au beau milieu d’un lac entouré de végétations inconnues, redresser le tir , pour mieux admirer le paysage, flânant par ci par la, mais en retard…..Une route défilante c’est bien connu on a beau être une oie, toute blanche et tout ben on vole pas……
Centre du village, lui avait dit fabrizio,suit les cris, demande aux badauds et tu trouveras la ou se passe la noce.

Premier villageois elle le chope par la manche, se ravise il va hurler , lui coller un procès de nos jours plus personne ne peut toucher quelqu'un sans y avoir doit.


‘hé toi je cherche une vingtaine de personnes louches, genre pas très aristo, sont cathare et doit avoir une jeune couple heureux dedans.

Signe de la main du paysan, l’air de dire passe ton chemin, la poule, je cause pas aux humains.

Je vois , oui, j’insiste , a l’heure qu’il est le village entier doit les connaitre, savez les rumeurs , alors si
Je dis une bande de fous avec des dents qui sortent et des petites antennes sur la tête, peut être bien qu’ils ont des cagoules tu vois mieux la ?


Signe du bras qui se tend avec nonchalance, indiquant de ce geste une direction, plein centre du village, elle sourit déjà, bien sur ou donc que la………

Se retourne vers azou, tout prêt si prêt, s’approche langoureusement de sa bouche, le regardant comme les soirs de grande solitude, effleure ses lèvres et dépose un baiser sur le coin de sa bouche rajustant d’une main son col de chemise, profitant pour passer cette même main plongeante sur son torse, finissant du bout des doigts a la ceinture du pantalon……descend querir sa main chaude dans la sienne, sourire en coin.

Allons y

Sommet de l’église, surement pas par la, cherchons un opposé, plus la peine attiré par le bruit de la foule qui se masse, elle aperçoit le cercle, se faufile tirant de son bras son aimé, hésite un instant, la foule le bruit, pas vraiment a l’aise, azou reprend la marche, plonge dans la cohue, sourire radieux fabri et domy sont bien la, saluant de la tête les invités qu’elle connait a peine, avance droit vers le couple, radieux, elle a loupé la cérémonie, s’en veut déjà, coincée entre deux armées et un choix de liberté a défendre, il ne pouvait en être autrement, ne plus penser a la Provence, ce jour est fête….

Sourire complice a domy, stoppe devant eux, leurs regards en dit long sur leur amour qui perdure.


Salut vous, alors c’est fait ?z’etes unie a la mode cathare,pour le pire et les poutrages ?purée fabri t’a fait un effort vestimentaire la…


le détaille de la tête aux pieds se marre doucement.

domy tu es magnifique, mais ne pouvait t’il en être autrement, je vous présente azoura l’homme de ma vie.

Regard appuyé sur fabri, si il rit elle vomira sur sa ripaille, c’est comme ca une espèce de rite entre eux qui date d’un temps, que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, le Rouergue ca voulait dire….se ressaisit et reprend en ton ironique.

Dites matador est par la je crois, je l’aurais bien salué a ma façon.

Pose une main sur son épée en saliverait d’avance mais ce n’est pas tous les jours noël…..

A la mode cathare, rien d’extraordinaire non plus, un mariage comme les autres, surement que nombreux pigeons et parchemins ont du voler a travers les duchés et comtés, surement que dans la foule, de nombreux badauds ne sont la que pour surveiller espionner, iront t’ils jusqu'à exécuter leur travail consciencieusement, pour enquêter aussi cette nuit, nuit de noce , les tourtereaux auront intérêt a condamner portes et fenêtres, pour ne point voir de nez collé, un mariage comme tant d’autres, peut être pas finalement car celui-ci comporte de l’amour..


Félicitation
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Azoura
Si bien ,se reposant d'avoir chevauché encore une nuit de plus,rêvant de douceur,sentant presque le câlin du matin, tout s'évapora d'un coup au son ferme d'un...

"" Allez...GO GO GO au mariage amour!!!""

Mi réveillé,yeux écarquillé,grognant jusqu'à ce qu'il soit enfin prêt,il cria..

Alors quoi,c'est toi qui traine la!!

Elle l'attendait depuis un moment déjà,pestant,faisant les 100 pas devant la porte,lui arriva vitesse tortue, tout sourire...

""Viens chéri...""

Quand elle lui pris la main,il cru bien que son bras allait se détacher de son corps tant elle tirait pour une avancée plus rapide ,espérant surement en l'espace de 10 minutes rattrapé le retard d'un petit détour d'une journée au lac "apoiletplouf"dans un pays qui cause même pas du comme nous...

En parlant de causer,en v'la un qui devait avoir perdu sa langue,juste une brève gestuel pour indiqué le chemin.
Chance a lui qu'azou soit pressé,il lui aurait volonté filé quelques bourres pifs pour le rendre plus aimable,déjà qui puant autant si pas plus que les cochons qui devait élever.

Encore une approche de sa douce se terminant sur de fausse espérance,il imaginait une fouille en règle du "qu'est ce qui à dans le braie" lorsqu' il senti ses doigts se balader sur sa ceinture...
Hé ben,nada,rien,juste une main dans la sienne l'invitant à se rendre sur la place non loin d'eux avec un...

""Allons-y""

Réponse sorti aussi vite de sa bouche:

ouai ouaii,j'espère ki z'on pas tout bu,j'ai la gorge sèche de toute cette poussière du trajet moi!!

Encore une légère hésitation sur la direction à prendre,se ravisa et voilà, la foule,le bruit, pas de doute possible c'est bien la.
Ce frayant chemin parmi les invités,Sofi les dirigeait vers le centre de la cohue ou bientôt il fût présenté au couple fraichement marié.

C'est tout sourire,qu'il se dressa devant eux...

Bonjour ,mes plus vives félicitations,je ne regrette aucunement le déplacement,vous faites beau couple et la mariée est des plus ravissante

Paroles d'un charmeur Gascon ,n'étant pas très loin de ses terres

Je ne vous souhaite pas d'être heureux,cela se lit déjà sur vos visage!!...

Une petite inclinaison de la tête en guise de salut,il resserra la main de son amour un peu plus fort,il ne vit aucun visage connu de lui...
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Mildiou
La viole avait vomi ses miches, dans la dégringolade.
Tant de pieds mis devant, parfois derrière,
Pour un épandage rassis, farine et levure amassés,
Frais de vairs, petits gris, poussière de voyage.

Il rebondissait sur les formes généreuses,
D'un corps étranger néanmoins connu,
La sarabande avait tourné court, un pied volage,
L'esquive de l'audition de retardés arrivés.

Hurlevents, braillements et vagissements
De trop pensants à l'esprit faible et aux aux mots répétés
Serments compassés d'outrances mille fois usées
Fantoches d'événements, homoncules du jour.

Il se reprit, au bas de la colline.

Aure ! Où es-tu ?
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