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[RP]La chasse au Trésor

--Chevalier_blanc
La fatidique question de la dénomination du héros venait d'avoir lieu , l'homme élargit son sourire vis à vis du Dhoye et tout en écartant ses bras se présenta d'une manière majestueuse :

On m'appelle le Chevalier Blanc…
Yé vé zé yé vole au secours d'innocents!
Quand dans la campagne résonne la poudre,
Yé vé zé vole plou vite qué la foudre!
Mon épée est prête à servir,
L'ennemi n'a qu'à se tenir.
Dé chacun yé souis repecté,
dou paysan au chevalier…

On m'appelle le Chevalier Blanc…
Yé vé zé yé vole au secours d'innocents!
Cent fois ma tête fout mise à prix,
Mais yamais personne ne m'a prit.
Les soldats ne me font pas peur,
Yé pour moi la force et l'honneur.
La youstice guide mon bras,
Yamais rien ne l'arretera…

Lala lalalalala lalalala lala lala lalalalalalalala…

On m'appeeeeeeeeeeeeeeeeeeellllllllllllllllllle…
…le CHEVALIER BLANC!


Une fois sa présentation quelque longue se fini , il rangea son sabre sous sa ceinture et alla récupérer les deux morceaux du bouclier du jeune homme .

Angevin ? T'es venu d'loin ! T'ou fé quoi par z'ici ?


Il regarda au loin pour voir les bandits disparaitre dans l'épaisse masse de la forêt qui menait vers la Gascogne et vers Mont de Marsan .
Aurelien_de_dhoye
Le garçon fut surpris de la présentation hors du commun de son sauveur , tant de classe , et une voie inoubliable. C'est avec bonheur qu'il entendit enfin la chanson prendre fin.

très poétique...

Le chevalier ramassa alors les morceaux du bouclier et demanda alors la raison de la présence du Dhoye au bout du royaume françois par cette hiver des plus rigoureux.

Eh bien je suis ici sur ordre de ma famille... Mais cela à peu d'importance !

Il s'approcha de l'homme en sortant une bourse de sa main et la tendit à celui qui venait de le sauver d'une mort certaine.


Vous m'avez sauvez la vie ! j'ai une dette envers vous , mais comme je ne puis rester point longtemps en ces terres veuillez accepter cette bourse en gage de ma gratitude à votre égard.


Le jeune homme était bien pressé de repartir à la recherche du trésor , et il ne voulait pas tergiverser plus longtemps en ce lieu , et continuer au plus vite ces aventures. Mais...

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--Chevalier_blanc
Le gamin lui tendit une bourse pour le remercier de l'avoir "sauvé" comme il l'a dit. Chose que celui-ci semblait trouver exceptionnel , mais pour le chevalier blanc , cela n'était que coutume et des plus banales .

J'é né pou'i accepter dé récevoir vos deniers sireuuh .Ma seul gain sera de vous protéger duranteuh votré pétite escapade dans nos plaines... Les marauds rodent et je ne cherche qué à les repoussires.

Il avait toujours les deux morceaux du bouclier entre ces mains , et alla les accrocher à son destrier
.

Maintena' en selle ma gaillard ! je v'is t'emmener la ou t'ou souhaite té rendre angévin!

Il monta sur son cheval , et avança pas à pas vers Aurélien qui n'avait point bouger durant ce temps , et il lui tendit la main.


Po'nt de temps à pédre ! cela sembleuh être votré déviseuh.
Aurelien_de_dhoye
Aurélien fut des plus surpris lorsque le chevalier refusa la bourse et préférant l'aider à le mener au bout de son chemin . Un peu exagéré pensa t-il , mais l'on ne refuse pas tant de générosité , surtout pas lui. Il repris son épée , la rangea dans le fourreau , réajusta ses divers habits , et monta sur le cheval derrière l'homme en blanc.

Merci beaucoup chevalier....euh...chevalier blanc !

Tout en trottinant gentillement vers la forêt quelque peu plus loin , il expliqua la raison de sa présence dans ces champs.

Je suis ici à la recherche d'un trésor !....on m'a donné des indications comme quoi , il devrait se trouver tout près d'ici ...

Le cheval accéléra un peu , ce qui brusqua le Dhoye , qui failli tomber de la monture mais se cramponnant bien , il put rester stable , mais tout de même surpris et demanda la raison de ce changement de rythme.

Pourquoi donc accélérer ainsi ?

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--Chevalier_blanc
Il avait fait accélérer les destrier , ces mouvements était plus précis , il semblait vouloir rejoindre au plus vite un lieu , chose qui intriguait fortement son compagnon de route.

Pourquoi donc accélérer ainsi ?

Il sourit quand à cette remarque puis expliqua tout en maintenant sa vitesse.

Un angévin qui chércheu i'ne trésor !

Il ne dit rien de plus , et continua sa route , mais derrière lui , le Dhoye ne semblait pas comprendre , ainsi il rentra dans les détails.

L'abbé m'i prévenou ! Céla fait d'i années que ma grand pire avait récuéilli cé trésoreu ... Nous v'i attendi'ans...


Pas le temps de tergiversé se disait-il , cela faisait des décennies que sa famille attendait de pouvoir délaisser ce lourd fardeau qu'il fallait protéger coute que coute contre tout brigand qui passerait par la.

Il pointa alors la forêt non loin de la : v'i voyez ?....c'i per la!
Aurelien_de_dhoye
[Chapitre Quatrième: En route vers la fortune]

Il en était resté bouche bée , peu de réaction devant l'annonce du chevalier , ils étaient entrain de galoper vers le trésor qu'il cherchait depuis son arrivée dans ce comté. L'abbé en savait donc plus qu'il n'en disait , vieux mais malin se disait le Dhoye , qui à chaque instant s'approchait de son but.

Il regardait devant lui , le chevalier pointait la forêt , ces yeux pétillaient , son cœur palpitait , il pourra bientôt rentrer chez lui avec l'or et le remettre à la famille.


Mon bon chevalier ... Je vous remercie de tout ce que vous faites pour moi.

Ces paroles quittèrent sa bouche qui avait retrouvé le sourire qui l'avait quitté suite à l'incident de la tour de garde. Ils avancèrent encore quelque dizaine de mètre , et entrèrent enfin dans la forêt . Les arbres étaient dénudés , l'hiver marquait bien son territoire , ils avancèrent au pas , et arrivèrent dans une petite clairière avec au bout un amas de roche... Le cheval s'arrêta , et l'instinct du jeune homme le fit descendre , et s'avança doucement vers cette caverne. Ces lèvres remuèrent légèrement , juste pour laisser passer le son de sa voie.

C'est ici ?
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--Chevalier_blanc
Ils venaient tout juste d'arriver dans la prairie au milieu de cette forêt que le chevalier vit le jeune angevin descendre du cheval , il le regardait , celui-ci semblait être obsédé par ce vieux tas de pierre qui gisait au fond de la clairière. Blanc toujours assis sur son destrier , appela l'angevin.

Eih g'min ! cétteu mine la bas !....c'i la .

D'un hochement de tête il indiqua l'amas de pierre , comme une mine ; Aurélien avait semble t-il déjà compris. Ce tas de pierre , écrasé les un sur les autres étant l'entrée d'une ancienne mine d'or , dont le filon fut vidé voilà déjà deux siècle.

Il v'i nous fallouar trouver i'ne entrée....Ma père m'i avé ma'tré une ...Viens avé moua !


Avec une élégance sans égal , le beau brun mis pied à terre , retira son sabre de sa ceinture afin de la porter devant lui et de tailler les herbes et buissons afin d'ouvrir un chemin jusqu'à l'entrée qu'ils cherchaient

Il faisait bien attention à bien tout débroussailler pour que le Dhoye ne se blesse point , et enfin il arriva devant le tas de cailloux . Rien de très reluisant , il fit alors le tour du coté droit demandant à Aurélien de ne pas bouger. Il revint un instant plus tard la main en sang.

c'i bonne y'a p'ou dé cafard !

Il entrèrent tout deux dans l'ancienne mine...en marche pour trouver les milliers d'écus.
Aurelien_de_dhoye
Le chevalier l'avait emmené jusqu'à la mine , celle-ci n'était plus qu'amas de pierre , mais au fond se trouvait de l'or...plein d'or . C'est ainsi donc , avec cette pensée qu'il entra dans cette cavité sombre.

Aucune lumière n'avait trouvé un chemin pour arriver au fond de cette antre ce qui gêna le Dhoye , il sortit alors de sa poche un briquet* et se tourna vers la blancheur de la cape du Blanc.


Avait vous une torche noble chevalier ?

Sans grande réponse celui-ci se tourna et fit quelque geste brusque faisant tomber quelque gravillons et tendit à Aurélien une magnifique torche qu'il embrasse tant bien que mal , bien que celle-ci n'avait pas trop subit les affronts de l'humidité.

Il leva son flambeau , et l'écarta du visage du chevalier avant de le bruler , puis se rapprocha de lui , la tête baissé pour éviter de se blesser.


Et maintenant ? c'est par ou ?

*...je dirais seulement : Merci ljd Telya , je t'adore

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--Chevalier_blanc
Il venait de tendre la torche au Dhoye que toute la mine repris vie...enfin autant qu'elle le pouvais , le chemin vers le trésor se redessinait chez le chevalier , voilà bien des années que son père lui avait montré la route à mener jusqu'au trésor , et en ces instants , les idées lui étaient clair comme de l'eau de roche . Il avança donc d'un pas lorsque le Dhoye lui demanda le chemin

Z'uivé moua !


Ils avançaient dans la pénombre , éclairé de la seul torche que tenait Aurélien. Arrivé à un séparation de voies , le silence se fit sentir dans les allés , le chevalier ne bougeant plus , l'angevin attendant que le premier se décide. L'ambiance était presque asphyxiante


Par la !...
. Il hésita et changea d'avis : euh non par la !....il avança d'un pas mais n'était pas sur de sa décisions.

Bah vé pour la drouate !

Ils avancèrent quelque mètre et tombèrent sur une voie sans issue , se qui fit sourire le chevalier et répondit à celui qui le suivait en l'éclairant.


J'é penseu qu'é c'i l'autreu .

Il rirent harmonieusement et reprirent leur ballade dans la mine par l'autre chemin. Ainsi se passait un bon quart d'heure lorsqu''il s'arrêta et se tournant vers Aurélien


c'i git l'or !

Il montrait derrière lui , un coffre , en bois bien protégé autour par du fer forgé , capable de combattre n'importe quel cataclysme naturel. Il se recula pour laisser la place au jeune homme.
Aurelien_de_dhoye
Ils venaient d'arriver au pied du coffre , celui qui renfermait ces milliers d'écus et le trésor de l'Ancien. Aurélien s'avança vers le malle de bois , donna la torche à son compère , puis mis genou à terre et posa ses mains sur le coffre.

Nous y voilà enfin !....le trésor.

Il chercha autour de lui pour trouver un outil qui aurait les moyens d'ouvrir le coffre , un caillou , deux caillou , trois caillou , et enfin...une pierre. Il prit la pierre et la fracassa sur l'armature qui tenait le coffre isolé de toute intrusion non désiré. Celle-ci céda et un cliquetis annonça à Aurélien que la serrure n'avait pas résisté , et que ce qu'il était venu cherché allait bientôt s'offrir à ces yeux.

Ca y est !

Il poussa le couvercle , et devant ses yeux jaillirent la lumière de l'or et des pierres précieuses à tel point que la torche fut presque inutile . Il mis c'est main dans l'or pour pouvoir toucher la raison de sa présence en ce froid hivernal.

Magnifique ! Magnifique !....c'est magnifique !

Il se redressa pour parler au chevalier :

Et maintenant emmenons ce coffre hors de ce lieu !


A la force de leur bras , il transportèrent le tas d'or jusqu'en dehors de la mine , et déposèrent celui-ci dans la clairière.


Pouvez-vous me laissez votre destrier ? je m'en vais aller chercher ma coche.

Le chevalier fit signe d'approbation , et le jeune homme ne perdit pas une seconde , il savait maintenant ce qu'il lui restait à faire , ramener l'or en Anjou , et attendre son anoblissement et être reçu par le maistre de la famille le vieux Duc ...

Après une chevauché d'une bonne heure il arriva à la ville ou il attela de suite le destrier du chevalier à coté du sien afin de les emmener vers la clairière et de mettre son or à bord du char qui l'emmènerait vers son château.

Le temps passait , pour le chevalier et enfin la coche arriva , les chevaux quelque peu essoufflé par le rythme imposé par le Dhoye. Ils montèrent le coffre à bord de l'engin et dessellèrent le canasson de Blanc.


Eh bien voilà cette aventure qui prend fin...ma carte était presque juste....Déçu de pas avoir vue la bête.


le coup du coffre d'or est un peu caricatural

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--Chevalier_blanc
Ils avaient monté le coffre à bord de l'engin , le chevalier avait retrouvé son cheval , et leurs chemins allaient se séparer aussi vite qu'il s'était croisé. Aurélien était juste déçu de ne pas avoir combattu la "bête du Béarn" , il répondit alors :

Commé dirait l'aut' abbé ...c'i t'oune imagé !....A'fin...c'i pi t'être aussi i'ne dé nos politiciens...qu'a sait.


il rit un instant avec le Dhoye , puis monta son cheval et recula de quelque pas , pour dire au revoir à l'angevin.

Héré dé t'avouar connou sire !... Rentré bien chez toua !

Et il quitta la clairière avec la même fougue qui l'avait fait venir au poste de garde , il disparu quelque centaine de mètre plus loin dans l'épaisseur des arbres.
Aurelien_de_dhoye
Les adieux furent bref , et incisif , il regardait le chevalier disparaitre , puis se mis en place afin de mener la coche jusqu'en Anjou .

Prochaine destination Saumur.

en tapotant sur les fesses de son cheval il lui parla :


On rentre à la maison Sigfried !Anjou ...me voilà !

Et il quitta la clairière , puis la forêt et finalement le Béarn , durant la fraiche soirée d'hiver , son périple sudiste fini , il reprit route vers le Nord et ses amours...


                  FIN

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