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La gargote Franc-Comtoise : [RP] Une sortie Impériale - Memento Mori

Sir_eragon
Les rats quittent le navire.
Le Corbeau est triste.
Il boit plus que de raison...




Ainsi trainé dans la boue.
Ainsi calomnié par des ignorants.
Rares sont ceux qui connaissent les tenants et aboutissants de cette affaire.
Cela remonte à loin, cela se passait et se passe dans de sombres salles interdites au commun des mortels.

Ils sont encore quelques uns à ne pas avoir déserté le campement avec le Commandeur Brieuc.

Dégagez, TOUS ! Fuyez ! Regagnez votre paisible existence ! Laissez nous à notre mort !

Tout se présentait pourtant sous les meilleurs auspices, tout s'écroule une nouvelle fois.
Il n'aurait jamais dû revenir prendre le commandement de la Garde.
Car la dernière fois déjà, tous avaient fuient.
Mourir ou repartir avec honneur à une existence libre et folle.
Ne pas perdre la face, ce serait pire que d'être étendu froid et raide au pied de ces murailles.

L'alcool embrume son esprit, avivant les haines et les rancœurs.
Sa révolte est totale, ce bas-monde pue plus que tous les champs de cadavres qu'il a pu voire.
Un mélange d'hypocrisie, d'ignorance, de bassesse.
Ah ça pour parler de frère d'armes, de fidélité et d'honneur ils se pressaient.
Maintenant il est seul, avec l'un de ses rares amis.
Ils furent bien rares.
Alandaros, Yanahor, Sirius, Isadora, Perturabo, Zamday...
De grands noms pour de grandes amitiés.

Le Baron se lève titubant, brûlant de l'intérieur, détruit par ses propres sentiments.
D'une main ferme il se saisit du lourd étendard.



D'un pas déterminé, le fol se dirige vers la muraille.
Sa voix s'élève, furieuse, résonnant dans les collines environnantes.

Chevreux ! Lothilde !
Sortez de là immondes crapauds vérolés !
Que votre prétendu Franc-Comte envois ses hérauts !
Nous ne sommes plus que deux ici, auriez-vous peur ?!
Descendez vous battre loyalement, Aristote jugera !


La seule solution que son esprit enfiévré ait trouvé.
Un combat loyal.
Les hérauts de chaque camp s'affrontant au regard de tous sous un splendide couché de soleil.

Une mort sublime ou la victoire.
Sa dernière provocation.
_________________
Memento mori.
Imladris
Depuis son arrivée à Dole, Imladris n'avait jamais vu ça. L'effervescence battait son plein. La ville n'avait jamais été aussi remplie que ce jour. Il était, certes, au courant de ce qui se tramait.

En arrivant devant la cité, il avait remarqué les troupes de l'Ordre des Lames. Il était au courant de cela. Il ne s'était pas fait remarqué. Tout noble qu'il soit, il avait toujours gardé une attitude modeste et simple. Son passage à la Justice l'avait rendu d'une sobriété vestimentaire exemplaire. Il observait les allées et venues des membres de cette armée.

Il entra dans la ville de Dole par une porte dérobée. Il avait l'habitude de faire ce genre d'actions. Il vit une armée également en préparatif. Il reconnut certaines personnes forts connues dont il connaissait leurs faits d'armes. Il observa tout tranquillement la scène.

L'ambiance était lourde. On sentait qu'il allait se passer quelques choses mais quoi donc... Il ne savait que trop bien connaissant les belligérants.

En se promenant en ville, il vit la foule se masser sur les remparts. Le Grand Maître de l'Ordre des Lames déclarait quelques choses. Il se faufila et entendit les paroles.


Et bien, comment vont-ils réagir ? Il faut que je sache !

Il partit et observa les deux gouverneurs... Qu'allaient-ils faire ?

Le jour J était donc arrivé ?

_________________
Sirius7
Seuls deux restaient. Les plus braves ? Sans doute. Ils étaient du moins de ceux qui n'avaient pas froid aux yeux. Alors que maintenant la raison avait fait place à l'audace et à la vaillance, tandis que d'autres auraient plutôt employé les termes d'extravagance ou d'inconscience, ils se trouvaient au pied des murailles à affronter le regard de ceux qu'il avait toujours considéré comme des compatriotes. Maintenant il était le traître à leurs yeux, peut-être avaient-ils raison, dans tous les cas le Vicomte n'avait cure de l'avis des ignorants.

Eragon et Sirius, ivres ou exaltants, ils l'étaient.
Deux hommes qui avaient décidé de ne pas abandonner, malgré la pression, les menaces, et les beaux discours emplis d'hypocrisie. Ils avaient décidé d'affronter ceux d'en face à la loyale, inutile d'impliquer d'autres qui ignoraient pourquoi ils auraient à se battre. Le Prime Capitaine avait laissé le choix au Commandeur franc-comtois. Ce dernier avait fait le sien, celui de partir et quitter Dole. Restaient encore le frère de Sirius, ainsi que sa dévouée et fidèle vassale. Mais il leur avait imposé de quitter les lieux, leur présence n'était dûe qu'à leur dévouement sans faille. Il en serait donc ainsi, les derniers Hauts Officiers impériaux seront seuls pour leur Empereur.

Légèrement en retrait, le Vicomte de Saulx observa Eragon déclamer leur dernier défi, l'oriflamme de sable à la rose d'argent en main, tandis que lui avait la mine sombre et la main posée à sa ceinture tremblante, se demandant quelles seront les réactions depuis les remparts de la capitale.

_________________
A Virtute Viri.
Sir_eragon
--Petite_Fleur a écrit:
Un Homme arriva avec un drapeau blanc, il connaissait les lieux du campement ennemi pour avoir déjà communiqué avec Sirius.

Il cria afin de se faire remarquer et en levant les bras, les gardes voyant qu'ils ne présentaient aucune menace et qu'il était seul l'escortèrent jusqu'aux responsables de ce siège.


J'ai un message de la part du Franc Comte, il m'a également chargé de rapporter votre réponse en cette soirée.

Il tendit de manière fébrile le message

Citation:
A destination de Sirius et de ses hommes,

Sachez que je ne suis pas enclin à faire entrer en action mes champions pour vous défier. Vous ne méritez pas cette faveur eu égard à votre manque de respect pour la Franche Comté et également car je ne gagne rien à risquer la vie de mes meilleurs éléments pour vous.

Aussi je vous laisse jusqu'au levé du soleil pour lever votre campement, je veux que vous soyez hors de ma vue à mon réveil. Dans le cas contraire je marcherai sur vous avec une armée afin de vous déloger.

Vous avez encore le choix, faites le bon, et n'essayez pas de jouer aux héros et mourir sur le champs d'honneur. Il est trop tard pour être loué, votre mort n'effacera pas vos agissements contre la FC et son pouvoir en place.

Leconquerant
Franc Comte



Le Corbeau éclata d'un rire mauvais.
Le Baron n'était plus que l'ombre de lui même, diminué physiquement comme moralement, lui qui ne s'était jamais laissé aller de son vivant...
Car ils étaient déjà morts.

Encore une journée d'ivresse...

Et pourtant.
Enivrés de panache, ivres de gloire.

Ainsi donc le Franc-Comte ne prendrait pas le risque de perdre.
Ainsi donc le Franc-Comte ne comprenait pas qu'il venait de leur offrir la victoire.

Les deux hommes ne prirent même pas la peine de se concentrer.
En eux même ils savaient.
Ils avaient déjà mis un pied en enfer, ou au paradis.
Car jamais ils ne fuiraient, jamais ils ne refuseraient pareil combat, jamais plus vivant que dans l'adversité...
En pensant leur refuser une faveur, il leur offrait l'immortalité et la victoire sur un plateau d'argent. Et cela, les deux guerriers ne le refuseraient pour rien au monde, surtout pas pour la vie sauve.
Chevaliers des causes perdues...

Froissant le torchon, jetant au feu ce tissu de mensonge.

Qu'il vienne.
Et si ce chien ne craint pas les foudres d'Aristote qu'il vienne ce soir même ! Nous sommes prêts ! Point de trêve, même divine pour les braves ! Point de repos pour la Mort !


Il venait de sceller leur sort en quelques mots.
Piétinant le politique comme le divin.

Et de s'en retourner boire, et encore, et encore...
S'enivrant jusqu'à l'oubli.
_________________
Memento mori.
Chevreux
Du haut de la palissade.

Le gouverneur était toujours appuyé sur le bord de la muraille, attendant d'entendre les pas de Lothilde monter les marches probablement deux à deux, lorsqu'il vit une ombre titubante sortir d'une des tente du campement Impérial. Il pensait bien savoir de qui il s'agissait.

Ce dernier prit un étendard et s'approcha tant bien que mal aux pieds de la muraille. C'était Sir_Eragon, il ne pouvait plus en douter. Il vit en même temps plusieurs personnes mettre au sol quelques tentes et éteindre quelque feux. Avaient-ils décidé de lever le camp ? Partiraient-il finalement vers la Lorraine ?

Ses questions furent rapidement répondues lorsque Sir_Eragon s'efforca de crier pour être entendu


Sir_Eragon a écrit:
Chevreux ! Lothilde !
Sortez de là immondes crapauds vérolés !
Que votre prétendu Franc-Comte envois ses hérauts !
Nous ne sommes plus que deux ici, auriez-vous peur ?!
Descendez vous battre loyalement, Aristote jugera !


Le gouverneur partis à la course sur le chemin de ronde pour se rendre là où il pourrait être entendu sans avoir à crier à son tour. Il s'appuya alors pour se pencher de sorte à voir l'homme en bas du mur et lui répondit :
    Que diantre avez vous à crier de la sorte !
    Et vous titubez tellement en vous déplaçant qu'on jurerait que vous avez vidé votre réserve de bière ou de vin.
    Que désirez vous, vous qui vous présentez ici en criant, un étendard considéré comme illégal en Franche Comté à la main.
    Vous devriez allez cuver votre rage plutôt que de vous briser la george de la sorte à crier.

Soudain, le gouverneur vit un homme sortir avec un drapeau blanc et se diriger vers Sir_Eragon. Il reconnu le messager du Franc Comte, pour avoir à maintes reprises reçu des missives par ce dernier. Qu'est-ce que le Comte lui disait. Avait-il entendu la criée de Sir_Eragon ?

Il attendit donc quelques instants et vit le Corbeau éclater de rire... Cela voulait tout dire. Le Franc Comte lui aura donné un nouvel ultimatum pour quitter la ville sans quoi un combat serait inévitable. Cela fut confirmé par la réponse de l'homme.

Sir_Eragon a écrit:
Qu'il vienne.
Et si ce chien ne craint pas les foudres d'Aristote qu'il vienne ce soir même ! Nous sommes prêts ! Point de trêve, même divine pour les braves ! Point de repos pour la Mort !

Se retournant, il vit que Lothilde marchait dans sa direction. Sans l'attendre, il répondit au Corbeau:
    Sir_Eragon !
    Encore une fois vous vous pensez dans vos droits à vous entendre rire de la sorte.
    Qu'avez-vous donc à prouver encore ? Et surtout, à qui esayez vous de prouver quelque chose.
    Vous n'êtes pas le bienvenu ici, et vous le savez.
    Ni vous, ni votre ami Sirius7 qui se prend pour l'empereur en décidant comment devrait être géré les provinces du SRING.

    Je vois que vos hommes sont en train de vous laisser tomber.
    Eux auront compris que la folie s'est emparée de vous.
    N'avez vous pas la jugeotte suffisante pour acceptez votre défaite ?

    Alors maintenant que désirez vous ?

_________________

"Ne sous-estimez pas plus faible que vous !"
Sirius7
Qu'il en soit ainsi.

Mots fermes, un calme apparent, et une irrépressible envie de croiser le fer, une dernière fois. Ses références se nomment Uruk de Margny-Riddermark, frère de sang et d'armes, et ce depuis toujours ; Tithieu Chandos de Penthièvre, qui lui a livré un duel sans merci et exemplaire dans le cloitre de Meymac ; Lothilde Adams de Mélincour, car il fallait bien l'avouer, sa force de caractère avait en partie déteint sur la sienne, malgré qu'elles n'allaient pas dans le même sens ; et Bralic Fauconnier, son premier capitaine, qui restait une figure incontournable. Le Margny n'avait que trop peu combattu aux côtés d'Eragon de Roncevaux, mais il savait déjà que la fin promettait d'être belle, et grandiose.

Ignorant les paroles lancées par le Gouverneur de l'OST, le Vicomte fit volte-face, fier et arrogant. D'aucuns auraient dit fol lui aussi. Retrouver le campement maintenant réduit pour répondre au Franc-Comte, et s'assurer qu'il prenne connaissance de la réponse des impétueux Impériaux. La plume glissa, rapidement et assurément, et le papier fut plié en quatre, porteur d'une seule phrase, courte et limpide, puis remis au messager.


    « Acta est fabula. »


Une envie de rire, une envie de folie, une envie de pleurer : une envie d'en finir là. Il ne lui restait plus que la vision d'un bonheur éloigné, le goût récent de la Rouquine sur les lèvres, l'odeur indéfinissable de la victoire, le bruit des pleurs, et la sensation d'être perdu dans le dédale de la vie. Le Baron s'enivrait, le Vicomte irait prier pour la miséricorde de la folie humaine. Il était temps de tirer sa révérence, avec éclat !

_________________
A Virtute Viri.
Lothilde
Lothilde courait dans les ruelles, se retournant parfois pour s'assurer de la présence de sa domestique derrière elle et l'interrogeant dans un souffle

le comte Loïcisdumb ?...non, il est à Pontarlier, ça ne peut pas être lui...essaie de te rappeler du nom, Belette..Mais tu peux réfléchir en courant ! cours !!


Elle tournait la tête à gauche et à droite, scrutant des yeux la foule de plus en plus compacte des rues basses,jouant des coudes, arrêtant son regard à chaque silhouette mieux vêtue que les autres

Le comte Jontas ?.. Non ?... ça ne te dit rien ?? Il était à Dole, pourtant...Mais on m'a dit qu'il en était parti..Fccasper ?...

Elle s'immobilisa d'un coup, recevant dans son dos le corps replet de sa servante qui ronchonna de n'avoir pu s'arrêter à temps... Le comte de Saint-Amour...Lui aussi, Il était à Dole, en ce moment. Elle l'avait vu à l'agora.
Un petit sourire en coin étira ses lèvres..Oh et puis zut ! La Belette bien nommée le retrouverait bien, le nom de celui qui servait l'ennemi en douce


Elle reprit sa course, soulevant ses jupes à pleines mains pour enjamber les caniveaux où le gel avait figé l'eau croupie et emprisonné tous les détritus de la journée et arriva enfin à l'escalier d'accès au chemin de ronde..Creusé le long de la muraille, étroit, glissant, et souvent chichement éclairé par des torches chevrotantes, elle n'avait jamais aimé l'emprunter. Ce soir, elle n'avait pas le droit d'y penser
Collée le plus possible le long de la paroi et évitant de regarder le vide à sa gauche, elle agrippait la muraille de sa main droite en assurant son pied à chaque marche, et déboucha avec soulagement en haut des remparts. Tournant la tête de gauche à droite, hésitante...


Va à gauche, Belette..cherche ton soldat et demande lui. Je vais par la droite

Elle resserra sa cape en frissonnant, et se hâta sur le chemin de ronde, longeant maintenant le rempart de merlons à sa gauche et admira la vaillance des vougiers en faction, la tête engoncée dans leurs barbutes comme autant de gros scarabées...la ville était bien défendue...est ce que ces hommes suffiraient, ça...combien tomberaient, ça...

Elle plissa les yeux. Le gouverneur Chevreux, elle en était sûre...tout près. Il répondait à ceux d'en bas... Elle allongea le pas pour le rejoindre et s'arrêta à son côté.
Accrochant une main à la cubitière du gouverneur et l'autre au merlon, elle se pencha au dessus de la muraille. Elle n'avait rien à dire, elle savait déjà..

Elle regardait les deux hommes, fixement. Mais sous sa cape, ses poings s'étaient fermés, de rage mêlée d'une émotion qui lui serrait le cœur à lui faire mal. Elle bénit l'obscurité qui masquait ses yeux soudain brouillés par les larmes et se maudissait de cette sensiblerie qu'elle n'arriverait jamais à combattre. Peur de se battre ? Oui...mais elle l'oubliait dans le feu de l'action...Mais lui...Sirius...


Elle le regarda s'éloigner, priant avec ferveur pour qu'ils ne soient pas face à face dans la mêlée...c'est tout ce qu'elle voulait

Elle n'avait plus le cœur à la moquerie, et les divagations du disciple de Bacchus qui titubait au pied des remparts la peinaient plus qu'autre chose. Sans oser croiser le regard du gouverneur, elle se contenta de murmurer


Nous sommes prêts, gouverneur...
Chevreux
Du haut de la palissade.

Le gouverneur sentit la main de la Vicontesse près de lui et la vit du coin de l'oeil se pencher pour voir qui se trouvait en bas et qui semblait continuer à sourire.

Il avait posé une question. Il attendait une réponse.

Il perçu les brève paroles de Lothilde lui disant que tout était prêt.
Il avait toujours su qu'il pouvait compter sur elle pour ces préparatifs.
Elle avait été son guide pendant tant de mois.
Aujourd'hui, elle était son alliée, son bras droit.

Il murmura simplement un "
Merci Vicontesse !", sans lâcher du regard les hommes au pieds du mur.

Puis, il apperçu Sirius7 sortir de la tente et tendre un bout de parchemin au messager qui portait toujours le drapeau blanc et qui était resté là, sans rien dire.
Le pauvre ! Son métier n'était certe pas dangereux, mais il sentait dans le mouvement de va et vient sur un pied et sur l'autre qu'il aurait préféré être ailleurs à ce moment précis.

Il vit le messager prendre le parchemin et attendre une instruction du Prime Capitaine.
Peut-être s'attendait-il à un message parlé, quelques paroles à faire transmettre au Franc Comte, ou tout simplement l'autorisation de retourner à l'intérieur de la ville.

Peu importait, le gouverneur se dit qu'il était temps d'aller recontrer le Franc Comte et de savoir quel était le contenu de son message et surtout, quelle était la réponse de Srius7.

Laissant du regard les trois hommes en bas, il se retourna vers Lothilde.


    Vicontesse, je pense qu'il est temps d'aller rencontrer le Franc Comte.
    Vous n'avez pas vu mais le messager du comte que vous voyez là-bas vient de remettre un parchemin à Sir_Eragon.
    Ce dernier éclata de rire à sa lecture, ce qui me fait croire que le Franc Comte a donné un dernier ultimatum.
    Nos troupes sont prêtes...
    Nous devons donc savoir ce que le Franc Comte a dit, et surtout ce que le Sirius7 viens de remettre au messager comme réponse.
    Je pense qu'il est temps de mettre un terme à toute cette histoire.
    Qu'en pensez-vous ?

    Au fait, pourquoi étiez-vous pressée ?
    Je vous ai vu marcher d'une telle vitesse parmis la foule que votre domestique avait peine à vous suivre.
    Si je ne vous connaissais pas tant, je croirais que vous avez entendu parlé d'un fantôme ou d'un revenant.
    Alons trouver le Franc Comte, vous m'expliquerez en chemin.

Sur ce, le gouverneur s'éloigna de la muraille et se dirigea vers les escaliers les plus prêts.
_________________

"Ne sous-estimez pas plus faible que vous !"
--Croc_mort


Grande silhouette lugubre, dégingandée.
Du type pas bavard, terriblement ennuyeux, terrifiant aussi.
Son métier personne n'en veut, mais lui accomplit sa part du boulot, en râlant et en maudissant le monde entier, mais il le fait bien.

Le bougre n'a jamais eu d'ennuis, faut dire qu'il est pas très futé, pas besoin de savoir penser pour creuser des tombes.

La ville est en danger à c'qui parait.
Les méchants sont sous les murailles, assiégeant les pauvres Dolois.
A c'qui s'dit ce serait des créatures du Sans-Nom qui voudraient moissonner les âmes des honnêtes croyants.
Heureusement le Duc est l'envoyé d'Aristote, l'Ost Parangon serait la main de Dieu, envoyée pour les protéger de ces démons.

Non, pas malin le zèbre.
Et pourtant, il montera sur les murailles, voir de ses propres yeux ces fichus diables.
Il risque beaucoup, les gardes n'aiment guère voir des civils trop curieux arpenter leurs murailles.
Mais pour la première fois, le Fossoyeur se souciera d'autre chose que de lui même, d'autre chose que des morts, ou presque.

Il ne le sait pas encore, mais il vient de faire un pas décisif vers la transgression de l'ordre établit, troublant sa lugubre vie.
Sir_eragon
    Sir_Eragon !
    Encore une fois vous vous pensez dans vos droits à vous entendre rire de la sorte.
    Qu'avez-vous donc à prouver encore ? Et surtout, à qui esayez vous de prouver quelque chose.
    Vous n'êtes pas le bienvenu ici, et vous le savez.
    Ni vous, ni votre ami Sirius7 qui se prend pour l'empereur en décidant comment devrait être géré les provinces du SRING.

    Je vois que vos hommes sont en train de vous laisser tomber.
    Eux auront compris que la folie s'est emparée de vous.
    N'avez vous pas la jugeotte suffisante pour acceptez votre défaite ?

    Alors maintenant que désirez vous ?


Chevreux croit donc encore à la raison.
Mais l'homme est ivre, de liqueur comme d'honneur.
Et jamais le Corbeau ne se rend.

Point de défaite pour qui combat avec Honneur Gouverneur !

Ne comprend-t-il pas que ce monde en plein changement n'est plus le leur ?
Que l'époque ou les cavaliers d'aciers furent maîtres est révolue, que désormais plus rien ne se règle avec l'Honneur et Talent.
Bien loin le temps ou l'on tirait l'épée au clair pour un oui ou pour un non.
Bien loin le temps ou les Roy pliaient genoux devant les guerriers.
Voici venu le temps des palabres, des machinations, des alliances, des compromis.
Plus de place pour une folle et passionnée existence. Plus de place pour d'extravagante et insensée aventures !
Le Moyen-Âge glisse lentement et inexorablement vers la Renaissance.

Ne voyez vous donc pas qu'il n'y plus de place ici pour nous ?
Alandaros, Perturabo, Cuculus, autant d'Illustres noms, autant de hérauts d'une époque révolue !
Ou sont-ils ? Ou sont-ils ?
Basta !
Plus de place ici pour les hommes de fer !
Quia pulvis es et in pulverem reverteris


"Parce que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière"

La seule chose qu'il lui reste à faire est de quitter ce monde noblement.
Fou et Sage, aux cotés de son frère d'armes.
_________________
Memento mori.
Leconquerant
Leconquerant vit Chevreux et Lothilde se dirigeait vers lui. Le gouverneur demanda au Franc Comte qu'en était-il du rapport du messager.

Vous voulez connaître le message, mais je pense que vous avez déjà un avis là dessus ? Ils ont dit non à mon ultimatum et pour être plus précis.

« Qu'il vienne.
Et si ce chien ne craint pas les foudres d'Aristote qu'il vienne ce soir même ! Nous sommes prêts ! Point de trêve, même divine pour les braves ! Point de repos pour la Mort ! »

Cette situation est plus dramatique que réjouissante. Mais nous ne pouvons laisser ces personnes même ivres morts continuer à nous narguer ainsi. Nous lancerons donc l’opération aujourd’hui. Rassemblez vos hommes, nous partons dans la journée et je vous accompagne. J’ai également un compte à régler avec ces derniers.

Puis en chuchotant au gouverneur

Méfions nous tout de même, il se peut que cela soit un piège, ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

Je vais chercher mon épée et uniforme, je serai dans une heure au pied des remparts, tachez d’en faire autant.
Sirius7
L'astre solaire s'était couché, plongeant cette scène à l'allure de final resplendissant dans l'obscurité de la nuit. Seul un faible feu de camp illuminait les visages des deux frères d'armes ; pourtant, nulle lueur d'espoir à l'horizon. La couleur du sang les attendrait le lendemain, ils le savaient et s'impatientaient.
Puis, l'étoile s'était enfin levée, dévoilant de ses rayons un décor mélancolique. Le feu s'était éteint, mais la flamme en eux était toujours belle et bien présente. L'oriflamme de sable flottait encore, comme l'avait juré le Vicomte. Il leva les yeux vers l'étendard, les yeux pétillants. Jamais ils ne le replieraient, comment en aurait-il pu être autrement ?

Le duel lancé avait été refusé, le peu d'honneur de ceux d'en face faisaient peine à voir. Incapables de penser par eux-même, se pliant à la moindre volonté du Franc-Comte, pire que tout. Sirius n'aurait aucune pitié face à la traîtrise et à la faiblesse. Chevreux pensait que le Vicomte se prenait pour l'Empereur, il en était pourtant seulement son bras armé. L'arme qu'il planterait dans le cœur de Leconquerant, s'il en aurait ne serait-ce que l'ombre d'une occasion, était prête.

Le Margny se leva pour s'approcher lentement des remparts, du haut desquels les franc-comtois les regardaient depuis des jours et des jours, et s'arrêta en dessous, les poings serrés, la mine fermée. Levant la tête, il s'écria d'une voix assez forte pour qu'on puisse l'entendre depuis le bas de la muraille.


Leconquerant ! Vois ! Nous sommes au lever du jour, et mon oriflamme flotte encore ! Si tu veux le voir descendu, il te faudra descendre de ta tour d'ivoire et venir céans pour nous passer sur le corps !
_________________
A Virtute Viri.
Sir_eragon
Déjà trois jours et l'ivresse ne se dissipait pas.
Chevalier décadent pour époque déliquescente.

Son compagnon lui est toujours droit, la griserie de l'adversité lui suffit.
Des heures à l'observer au coin du feu, le renvoyant au plus profond de lui même.

Une colère, divine et saine colère.
Ne pas mourir en ivrogne, quitter ce monde en brave !
Et cette outre de vin de voler à des mètres de là.
Ce visage cadavérique de se ranimer par la seule force de la volonté.

Plus de tristesse.
Plus de sentiments, à part un subtil bonheur, celui de savoir enfin ou ils vont, que plus rien ne s'arrêtera désormais.

A l'intérieur des murs les troupes se préparent, l'esprit enfumé par les boniments de leurs maîtres.
Laissez-leur quelques jours et ils les convaincront que ce sont eux les héros.
Que le vrai courage est de sortir avec un Ost entier pour abattre froidement deux hommes.
Ils ont même de bonnes raisons de penser que le Franc-Comte guidera son bras armé pour l'assassinat, et trouvera quelque artifice pour se convaincre de sa bravoure !

Il est décidément plus que temps de quitter ce monde décrépi.
La nuit tombante, les sinistres nuages s'amoncelant sur leurs têtes et ce fin crachin sont les annonciateurs de leur funeste destin.
Mais deux braises brûlent encore devant ces remparts.
Deux compagnons d'armes enfiévrés et téméraires.

Nul haine en lui désormais, ces longues heures à contempler sa mort et sa vie l'auront rendu vertueux.
Enfin presque.
Mais il sait qu'il aurait pu combattre aux cotés de Lothilde ou Chevreux plutôt que de les affronter cette nuit ou demain.

Autour d'eux la nuit est calme, réconfortant les deux condamnés à mort.
Ils ont acceptés leur sort, l'ombre ne les effraient désormais pas plus que le trépas.
Et pourtant, cette Mère, cette Marraine est troublée par de lointains échos.
Des pas, des hennissements, ces bruits de métal.
Mais aucun des deux pensifs ne semblent se rendre compte de ce trouble.

Sortant de sa torpeur, le Baron se met en quête de parchemin et d'encre.
Prêt à rédiger ses dernières volontés, qu'elles soient respectées ou non.

Un bon moment plus tard, ayant mis la main sur ce qu'il cherchait dans leur foutoir de camp -ou les possessions des gardes impériaux partis la queue entre les jambes côtoyaient tous leurs objets de vie quotidienne laissés à l'abandon- il se mit à rédiger son testament d'une écriture grossière.

Citation:
A qui de droit,

Nous, Eragon Rubempré de Roncevaux,
Sain de corps sinon d'Esprit,
Sachant notre fin proche,
Actons ce qui suit.

Que nos possessions foncières et nos titres de noblesse, à savoir la Baronnie de Danne et Quatre Vent et le Seigneurie de Morestel sis en Lyonnais-Dauphiné, reviennent à notre fidèle vassal et fils de notre dernier compagnon d'armes, Eiddin de Margny-Riddermark.
Lui souhaitons victoire dans le cas ou les Félons Lorrains souhaiteraient lui retirer ces terres légalement acquises.

Que notre corps soit brûlé à la manière des païens d'antan, que nos cendres soient enterrées aux cotés de notre frère d'armes Sirius de Margny-Riddermark.
Que notre histoire soit contée par delà les montagnes, que notre mémoire ne soit pas souillée en quelconque manière, que notre mort ne soit pas vaine.



Eragon Rubempré de Roncevaux,
Dict l'Affranchi,
Baron de Danne et Quatre Vent,
Seigneur de Morestel.


De nouveaux jurons à chercher son sceau et de la cire.
Sourire ironique et désabusé devant cette signature qui ressemblait tant à une épitaphe.
L'Affranchi rangea cette lettre dans son noir manteau, leurs assassins ne se généraient pas pour les fouiller à la recherche de quelconque objet de valeur, il avait sûrement une chance -aussi minime soit-elle- de tomber sur un soldat doté de plus d'honneurs que ses compagnons.
_________________
Memento mori.
Chevreux
Quelque part derrière la palissade


Le gouverneur, suivi de Dame Lothilde, s'étaient empressés de descendre les marches menant du sol au chemin de ronde.
La nuit commençait à tomber et il les marches sombres en étaient que plus dangereuses car elle étaient recouverte de l'humidité laissée par les pieds enneigés qui les avaient gravis toute la journée.

Le froid de la nuit avait transformé cette neige en petites plaques de glace.

Ce n'était pas le moment de se fracasser une jambe ou un bras.

Il entendait les bas de la vicontesse derrière lui, pas un peu plus hésitant que le sien, probablement pour les mêmes raisons.

Une fois au bas de l'escalier, il chercha du regard où pouvait se trouver le Franc Comte. La chose était simple. Il suffisait de chercher quelques gardes stationnés devant une porte et de s'y rendre. Sans perdre de temps, il se dirigea vers ce bâtiment et fit signe aux gardes qu'il désirait entrer, indiquant que Lothilde était avec lui. Elle et lui étaient connu des gardes et ils n'hésitèrent pas à les laisser entrer.

Une fois à l'intérieur, le Franc Comte les vit arriver le le gouverneur lui demanda, sans autre salutations qu'un signe de la main en entrant, ce qu'il en était de cette missive dont le messager devait maintenant être revenu.

Comme de fait, il vit le jeune homme debout dans un coin, près de la cheminée, à attendre patiemment un nouvel ordre de la part du Franc Comte.

À sa question aussi abrupte, le Franc Comte n'y alla pas par quatres chemins pour lui répondre.

Leconquerant a écrit:
Vous voulez connaître le message, mais je pense que vous avez déjà un avis là dessus ? Ils ont dit non à mon ultimatum et pour être plus précis.

« Qu'il vienne.
Et si ce chien ne craint pas les foudres d'Aristote qu'il vienne ce soir même ! Nous sommes prêts ! Point de trêve, même divine pour les braves ! Point de repos pour la Mort ! »

Cette situation est plus dramatique que réjouissante. Mais nous ne pouvons laisser ces personnes même ivres morts continuer à nous narguer ainsi. Nous lancerons donc l’opération aujourd’hui. Rassemblez vos hommes, nous partons dans la journée et je vous accompagne. J’ai également un compte à régler avec ces derniers.


Ainsi, le grand jour était arrivé.
Il savait que cela devait arriver... Il s'y préparait depuis plusieurs jours.

Sans plus attendre, il prit un parchemin sur la table du Franc Comte et écrivit des instructions:


Citation:
À tous les membres de l'Ost Parangon.

Nous avons reçu l'Ordre du Franc Comte pour mettre un terme à ce siège.

L'armée de Sirius7 doit être détruite.

Il est temps de vous préparer pour le combat.
Brandisser haut l'oriflamme de l'Ost pour que tous sachent que nous partons nous battre cette nuit.

Qu'on laisse les tentes et matériel inutiles pour le combat.

Que tous se présentent près des portes de la ville...
Nous sortirons tous ensemble.

Mais attention a la noirceur de la nuit. Les brigands pourraient tenter d'entrer dans la ville.
Alors soyez vigileant.

Comtois rends toi ! Nenni ma foi !


    Chevreux d'Entrelacs
    Gouverneur de l'Ost Parangon



Il se retourna vers le messager et lui dit:

    Petit, viens ici.
    Va porter ça au campement immédiatement. Rassemble mes chef de sections et lie leur le contenu de cette missive.
    Allez ! Je retournerai au campement dans quelques minutes.

_________________

"Ne sous-estimez pas plus faible que vous !"
Leconquerant
L'ordre avait été transmis des mains du gouverneur à l'ensemble des hommes, leconquerant les passa une dernière fois en revu avant le départ.

Cet ennemi était particulier, car il n'avait rien à défendre, rien à prétendre, rien à espérer rien, sauf mourir le plus brillament possible. Que faisait-il si prêt de Dole ? Que faisait-il en s'obstinant ainsi ? Il n'y avait pas de réponse, excepté la folie humaine.

Soldats, nous sommes amenés à une bien triste victoire; la plus dure que nous aurons à mener. En effet il s'agira de tuer des frères de sang qui se sont égarés.

Mais ne baissez pas pour autant la garde, car ils n'auront aucune pitié pour les quelques coups qu'ils pourront trancher avant de mourir, ils saliront leur mémoire, pensant mourir en héros, mais ils n'en sont plus à cela prêt.

Sachez enfin que même si nous ne connaissons pas leur nombre, il y a de forte chance pour que nous soyons en supriorité numérique. Pour autant il n'y a pas pire ennemi qu'un animal blessé en son amour propre et qui sait qu'il n'a plus rien à perdre et la vigileance devra être de mise.

Soldats, c'est ce soir que nous partons, et cet infame étendard qui nous nargue depuis tant de jours, qui est la risée de ceux qui se disent servir l'Empire, va enfin tomber, laissant place à des jours meilleurs.

Puis il laissa au gouverneur chevreux diriger la bataille, il fit donc un pas en arrière pour laisser ce dernier diriger l'OST.
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