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[RP] Bonne chair au Finistère

Semias, incarné par Blanche_


Houlà ! Il avait carrément droit à l'accueil de la Bretonne en personne. Sans doute était-il aussi attendu qu'il avait souhaité l'être. Echange de politesses, c'est vrai que le cadre public n'est pas des plus familiers pour leurs rencontres. Profitant "pu-re-ment" par hasard de ce panorama édifiant que lui offrait l'auto-proclamé délice, il ne put s'empêcher de sentir la chaleur lui monter aux joues. Chaleur qui se dissipe tout de même rapidement lorsqu'il lui offre le baise-main, signe si rare de sa part qu'il suffit à symboliser toute la force de ses sentiments.

"Azenora sera ravie de vous voir, Sémias."

Azeno-qui ? Fouille dans sa mémoire, oui, ça lui dit quelque chose... Azenora, l'ambassadrice de Bretagne pour le BA ! Et accessoirement la bonne amie de Blanche. Après une telle remarque, il aurait été tenté de préciser "Mais qu'est-ce que j'en ai à faire de celle-là ?" bien que ça ne cadre pas trop dans ses habitudes. Il aurait préféré une phrase plutôt dans le style de celle qu'il prononça, à mi-voix, à l'oreille de la demoiselle.

"Pour ma part, je suis surtout heureux de vous voir", accentuant discrètement l'avant-dernier mot.

Il échangèrent un regard, moment opportun pour glisser un sourire mêlant amabilité et malice sous-jacente. Puis, reprenant son sérieux, il reporta l'attention sur les deux autres demoiselles assises dans la salle. L'ambiance semblait guillerette, bien que l'une des deux, celle qu'il ne connaissait pas, ne semblait pas véritablement à son aise. Un truc qui n'était pas passé au repas, peut-être. Ou bien venait-elle aussi du fin fond de nulle part à dos de cheval. Quoiqu'il en soit, il aurait l'occasion d'en apprendre plus par la suite. Ou du moins l'espérait-il. Avant qu'ils ne soient arrivés auprès des deux demoiselles et qu'il les salue comme il se devait, il osa tout de même une question.


"Saurez-vous me donner la raison de cette invitation ? J'avoue que vos beaux yeux suffisent à me faire déplacer mais... Je suis de nature curieuse."
Maewenn
Elle était la, murée dans son silence se redemandant ce qu’elle foutait la. Pas comme si, elle n’avait pas des choses plus intéressante à faire. Elle avait encore un tas d’ouvrages à lire pour savoir lesquels mettre ou non dans la bibliothèque. Elle devait peaufiner son programme électoral, continuer de gérer le clan. Mais qu’elle idée saugrenue lui était passée par la tête. Au lieu de tout ca, elle était la, froide et silencieuse, assise sur un fauteuil qui lui rappelait par ses couleurs tout ce qu’elle était en train de sacrifier pour sa présence ici. Un « dong » la sortie de ses rêveries et la Walsh s’éclipsa à la vitesse grand V. Il est fort à parier qu’avoir la BAMie dans ses appartements ne devait guère la mettre à l’aise non plus. Maewenn n’avait jamais été sociable, plutôt le genre sauvageonne qui restait à Trécesson chez son parrain ou qui errait dans les tavernes Saint Politaines. Et coté amies … Beh faut avouer que elle n’en avait réellement que 2 et Blanche n’en avait jamais fait partie. Faut dire que la vie ne leur avait pas vraiment laissé une chance de se côtoyer. Elles appartenaient à 2 mondes différents, des familles qui se détestaient tout ca tout ca. Pourtant Azenora avait toujours créée un lien entre les 2 demoiselles. Mais ce n’est que récemment que Blanche avait fait le premier pas vers la peste brune. Et contre toute attente, elle avait réussi à ne pas l’envoyer balader. Quand je vous dis que des fois, son éducation n’a pas totalement été oubliée. Mais ca n’arrive que rarement j’vous rassure. La demoiselle étant légèrement lunatique et ayant un fichu caractère ce qui soit dit en passant n’étonnera nullement ceux qui connaissent sa famille, la côtoyer s’apparente au parcours du combattant. Il faut savoir appréhender ses réactions pour ne pas faire de faux pas et qu’elle ne se mette pas à mordre ceux qui l’importunent. Sauvageonne elle est, sauvageonne elle restera. Et même sa condition n’y changera rien. Bref, reprenons le cours de l’histoire. 3 demoiselles dans un salon qui ne savent vraisemblablement pas de quoi discutailler. La blonde qui se précipite au son qui vient de casser les tympans d’une brune silencieusement perdue dans ses pensées.

La Blonde disparue de son champ de vision, la pression retombe et la jeune fille se met alors à discuter avec son amie de sa dernière trouvaille. Connaissant Azenora, elle sait que la nouvelle la fera surement rire aux éclats et elle sait combien ca lui ferait du bien. PRUNE … quel magnifique nom pour une liste électorale. Elle sourit malicieusement en regardant sa réaction. Bon techniquement c’est pas vraiment son idée mais celle de Fulgence, comme quoi, il est arrivé depuis peu de temps mais il a déjà l’air d’avoir bien saisi la vie bretonne et surtout maewennesque. Les rires des 2 amies se mêlent et l’ambiance est à la jovialité lorsque l’hôtesse et son invité arrivent. La Brignac observe le nouvel arrivant, le jauge, analysant ses gestes, ses apparats, les traits de son visage.

Puis docilement, elle se lève. Saisissant les pans de sa robe, elle la relève légèrement puis incline son buste alors que ses jambes se fléchissent. Elle est passée maitre dans l’art des révérences la jeune femme. Faut dire qu’elle s’en amusait énormément lorsqu’elle était enfant ce qui faisait rire les Saint Politains. Elle reste quelques secondes dans cette posture inconfortable puis elle se redresse esquissant un faible sourire de politesse et attend les présentations.

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Aimbaud
[Ils arrivent.]

Le son du clairon vrombit dans la plaine, à la minute précise où Aimbaud boutonnait la dernière agrafe de sa culotte de velours dont l'étiquette arborait un fier "Lavage à 30 degrés" — non excusez moi, votre dévoué narrateur s'est pitoyablement trompé de ligne, mais c'est écrit tellement petit aussi — arborait disais-je un fier "Made by Alatariel". L'enfant Penthièvre remonta immédiatement en selle, grâce à la serviable courte-échelle d'un larbin. Ce dernier vérifia le réhausseur et boucla la ceinture de sécurité en cuir bouilli, avant de rentrer dans le rang.

Les françoys s'étaient assez fait désirer. Aimbaud esquissa un petit sourire mutin, qui s'effaça aussitôt quand il lança la charge en poussant un cri de guerre :

WAZAAAaaa !

Melchiore répondit : WAZAAAa ! Grimoald fit également : WAZAAaa ! Tous les hommes hurlèrent en coeur : WAZAAAAAa ! Les chevaux hennirent aussi : WAZAAAaa ! Les talons qui frappent contre le plastron des destriers émirent un bruit qui faisait : WAZAAaaaa ! Et la meute de françoys partit au triple galop, dans un écho formidable. Ils n'étaient que bruit. Et le bruit n'était qu'eux.

Et le pont-levis du Castel breton n'eut pas le temps de dire "ouf" qu'il fut piétiné jusqu'à ce que les fers s'impriment dans la fibre du bois. A ce propos Aimbaud dira plus tard, à un journaliste-scribe légèrement péteux qui lui posait la question "Les angevins n'aiment-ils pas à laisser trace de leur passage sur toute terre qu'ils foulent ? " : "Il est vrai. Nous aimons à laisser une trace, faute de laisser les coffres.".
Les chevaux piaffèrent, envahirent la cour de la demeure. De son côté Pet-gaz avisa un bouquet grimpant de bégonias qu'il s'empressa de brouter méthodiquement.

Anjou !

Cria Aimbaud vers sa suite, tout en tirant la crinière du gredin.

Point de pillage. Faites honneur à nos hôtes.

Puis haussant le ton vers les fenêtres aux croisées, desquelles les dits hôtes devaient les observer :

Heeey du château ! Ca gaze les loulous ?
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Grimoald, incarné par Aimbaud


« Wazaaaaa ! »

Et le cheval de partir au quadruple galop, et Grimoald de se tenir pour ne pas tomber. Il avait tout perdu, ses étriers, ses rennes... Il n'espérait qu'une chose: que la selle a laquelle il se cramponnait ne tombe pas, elle aussi. Il ne savait pas comment il était arrivé vivant.

Et voilà que le Pont-Levis est traversé, sans que rien ne puisse arrêter la course folle des chevaux. Rien? Euh... non, rien. Ils arrivèrent alors dans la cours du château, et Grimoald entendit crier « Anjou ». Hey ! Ça faisait pas partit du plan, ça ! Pourquoi pas Touraine, ou Bourgogne, hein?


« Montmorency ! »

Dans tes dents, fœtus mal formé ! Regard vers son cousin a qui il fait un grand sourire, et hop, voilà qu'il regarde les fenêtres. Elles étaient donc là haut, les donzelles. Hum... Aimbaud, toujours fidèle à lui même, fait une entrée remarquée, et se fait annoncer.

Avant qu'un sexe faible ne puisse le voir, Grimoald toucha ses cheveux pour voir s'il n'était pas décoiffé. Il remit sa mèche en ordre, et essaya de lisser ce qui était dans un bordel monstre.

Enfin, il était près. C'est alors qu'il arbora son sourire colgate et qu'il attendit qu'on vienne les accueillir.


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Grimoald de Montmorency
Blanche_
Elle se préparait aux présentations, à offrir à ses amies (si tant est que Maewenn acceptât ce rôle...) un aperçu du plus formidable soupirant qu'il lui avait été donné d'avoir. Parfait en tous points, si ce n'était sa désagréable obsession à considérer la pimprenelle comme fragile et délicate, inapte à se défendre seule. Protecteur maladif qui aurait, c'était évident, gardé la princesse à distance de tout danger potentiel.
Mais elle n'était pas en sucre ; elle aimait qu'on la brutalisât, qu'on la forçat à toute sorte de choses désagréables, pour le bonheur ultime mais ô combien délectable de s'opposer à la volonté des autres.
A accéder au moindre de ses désirs, Semias courrait le risque de la lasser. Car comme toute chose... Une fois goûté, il perdrait peut être de son intérêt.
Donc elle se préparait, en tant qu'hôtesse, à présenter à Azenora et Maewenn l'héritier Penthièvre. Blablater sur les arbres généalogiques, etc etc...
Quand soudain...

Anjou !
Feu ?

Elle lève son index en l'air, murmure un "je-reviens-de-suite-vous-inquiétez-pas-voici-Semias-soyez-gentilles", et les abandonne un instant au milieu des petits fours et des papotages, pour gagner l'étage et son poste d'observation.
Un balcon, qui s'il n'était pas italien avait le luxe d'être déjà recouvert de fleurs printanières. Elle sort son mouchoir, parce que d'une ça fait plus classe, et qu'en plus ces pétales recouverts de pistils, ça lui donne grave envie de tousser.


Aimbaud ?
Ah, mon petit prince. C'est incroyable comme d'ici vous me paraissez encore plus petit. Prenez garde à ne point vous faire mal en sautant de votre poney, voulez vous. Ça serait ennuyeux d'écraser mes géraniums.


Une petite silhouette rousse, au nez taché de son, qui se glisse derrière elle en s'inclinant platement. Votre Sérénissime Sainteté, etc etc...
Oui ?
C'était à propos de votre notification, votre Blancheur.
Toujours pareil. Vous ferez un effort.
Même pas un kidnapping de rien du tout ? Le geôlier vous fait dire qu'à Rennes, il y a de la place, et que... Pis vous avez de l'expérience.
On les mettra au pain sec et au lait s'ils ne sont pas sages. En attendant, allez leur ouvrir.


Et, devançant la domestique, elle redescend vers ses invités, décernant à Semias un sourire resplendissant.
Vous avez déjà fait du baby-sitting, mon Cousin ?
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"Dans mon Monde à Moi, y'a tout plein de poneys, qui mangent des Arcs-en-Ciel et font des cacas Papillons !"
Melchiore.
« ANJOUMONMOWAZAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA...

Cri désaxé, insensé, mais ô combien jouissif pour une entrée en matière. De quoi là se donner du heaume au cœur. Au fond de sa gorge Montmorencéenne, la glotte et les amygdales tremblaient, vibraient, battaient comme des battants de porte frappés à pleine puissance. Et le poney, charrette derrière le cousin, le précepteur et le fils à sa maman, de passer le pont levis non levé.

-AAAAAAAAAAAAAAAAAAA....

Forcené, le gnome angevin, s'accrochant à son souffle comme à sa vie, poursuivait encore son gueulement lorsque le poney, serein, docile, passif, et nouvellement sourd, s'arrêta sagement devant les Grands-Portes.

-AAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaa.... »

Une taloche manquée, un raclement de gorge venu d'un serviteur derrière, et Melchiore de la fermer. Silence frustré, une fraction de seconde, avant de décarrer vite fait de son poney agentillé -attention, sans se vautrer sur les cailloux cette fois. Les cailloux bretons étaient d'ailleurs d'une telle dureté qu'on les aurait cru formés exprès pour s'y casser des dents. Drôle de pays. Le temps de s'épousseter les culottes une dernière fois, de jeter un oeil entendu à ses comparses, et surtout de chercher dans ses fontes ce que de besoin, avant d'avancer, le pas aussi inflexible que chahutant vers la Grand Porte. Qu'ils aient beau être à l'Ouest, les angevins jamais ne perdaient le Nord.

« Aimbaud ?
Ah, mon petit prince. C'est incroyable comme d'ici vous me paraissez encore plus petit. Prenez garde à ne point vous faire mal en sautant de votre poney, voulez vous. Ça serait ennuyeux d'écraser mes géraniums.
»

Juste devant, l'extatique porte. Derrière les trois endimanchés. Au dessus, une balconnière aux effluves géraniacées d'où provenait une voix efféminée au fort accent bretonnant. Parfait, 'semblait pas l'avoir vu de là où elle était. L'instant d'après, la porte s'ouvrait sur un domestique du terroir, dévoilant la présence, derrière lui, de silhouettes tout aussi clinquantes. N'y voyant goûte dans cet intérieur après la noyade de ses pupilles au soleil breton, terne mais vigoureux, Melchiore s'avança, fronde en main.

« Hinhinhin! Haut les nains, grandes gensses, on s'en vient mangeailler les femmes et violenter les macarons! Conduisez Melchiore et Grimoald de Montmorency au gueuleton ou c'en est fait d'votre valet d'porte, d'votre beau châtelet, et d'votre paillasson en poils de sanglier

S'essuyant prestement les chausses sur ce dernier, le gamin, canne sous le coude, bandait approximativement sa fronde, chargée d'un œuf pourri, sur le buste de l'infortuné domestique.
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Melchiore de Montmorency
D'honneur n'a que le doigt
Aimbaud
[Les liaisons vachement dangereuses.]

Aimbaud éclata d'un rire puissant.

Tandis que Melchiore tenait les gardes à distance, en ligne de mire de son arme juvénile, l'Héritier Penthièvre poussa la porte du château telles les battants de l'entrée d'un saloon. Il s'avança ravi et diabolique, talonné de près par deux gardes apparentés génétiquement à des armoires à glace. Les hommes déchirèrent quelques tentures du bout de leurs piques, renversèrent un vase de porcelaine d'orient moulé par des petits enfants forcés au travail à la chaîne, et s'arrêtèrent soudain à l'entrée du boudoir, claquant leurs lourdes bottes de fer sur le parquet précieux.

Un nouveau rire maléfique secoua Aimbaud.

Il dégaina son lance pierre dans une main, et son épée dans l'autre. Ce qui — nous le noterons discrètement — faisait qu'il ne pouvait se servir ni d'une arme ni de l'autre, car c'était une épée à deux mains, et un lance-pierre non-automatique.

Les mains en l'air !

Rugit-t'il, de la note la plus grave qu'il pouvait émettre.

Grim ! Déleste ces dames de leurs diamants. Elles seront plus légères pour que nos hommes les transportent.
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Grimoald, incarné par Aimbaud


Suivre Aimbaud, suivre Aimbaud, suivre Aimbaud... Mais il court vite, ce gnome ! Pas facile de le suivre à la vitesse a laquelle ses courtes pattes le mènent ! Et voilà qu'ils montent tous quelques marches, les escaliers, et voilà, enfin arrivés ! Attention, hare ïou rédit? L'héritier de Penthièvre, comme il n'hésite pas à s'appeler lui même, entre dans la cage aux folles.

Bla bla bla... Oui, je remets pas ici ce qu'il vient de dire, vous l'avez déjà lu. Bref, Il dit à Grimoald de leur prendre leur bijoux.

« Oui, grand Seigneur ! »

Et le voilà qu'il s'exécute et qu'il passe de filles en filles. Hum... Elles sentent bon, les bougresses.

« Noooooooooon ! »

Il eut alors une idée.

« On fait pas comme ça, vous allez vous mettre en rang. ALLE ! »

En fait, son idée était simple. Elles devaient se mettre en rang pour que ça aille plus vite. C'est une idée de Taylor, un grand économiste. Les objets doivent aller à celui qui travaille, et non l'inverse. Alors après bon, je veux pas m'étendre sur le sujet, hein, mais a savoir si ça marche aussi lorsqu'on fait l'amour. Bha oui, c'est le printemps, toussa, ça titille le jeune Montmorency. Non, ne vous inquiétez pas, le zoziot est pas au garde à vous.

Quoique... D'avoir le pouvoir sur des pucelles manque d'amour et de... voila-vous-avez-compris, ça la laissait pas indifférent. Bon, bref, elles veulent pas se mettre en rang... Saleté de sexe faible !

Il essaya alors de tirer son épée, mais elle reste coincée. Petit grognement...

« Bon, euh... Vous voulez pas obéir? Très bien, on vous donnera à manger aux lions ! »

César, Ô césar, viens à mon aide...

Il s'approche alors de la petite rousse, très mignonne, et la prend doucement (mais à la voir, on croit que c'est fermement) par le bras.

« Aboule le fric ! Enfin, l'or ! »

Il voit la petite appeurée... Bon, ça suffit.

Il se tourne vers Aimbaud, lui fait un clin d'oeil, et...

« SURPRISE ! »

Grand sourire.

« C'était pour rire ! »

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Grimoald de Montmorency
Blanche_
Oh, ça non alors !
Et elle vit, de ses yeux gris ébahis, deux adolescents en rut tenter de détrousser les damoiselles présentes. Avant le goûter. Quelle ignominie ! Quelle trahison ! Quel outraaaage !

Qui a souillé d'une boue épaisse mes plus jolis tapis ?
Qui a saccagé mon papier-peint ?
QUI ?

Gaardes ! Qu'on leur coupe la têêête !

Et deux rambos rejoignirent la joyeuse compagnie, claquant des bottes plus fort que les précédents, juste pour le fun.
Elle jubilait. Face à eux, Tête de ce trio infernal, tandis que protégées par le rempart de testostérone, ses amies Azenora et Maewenn ne courraient aucun danger.
Son index gagna sa bouche, et elle en mordit l'extrémité pour cesser de rire ; un incident diplomatique était si vite arrivé... C'est qu'il ne fallait pas traumatiser ces miniatures en critiquant ouvertement leur manœuvre de diversion.
Et puis, les minimoys sont toujours marrants.


C'est toujours un plaisir, mon petit.

Et elle tend une main pâle vers lui, pour qu'il y appose chaste baiser.
Vous avez fait bon voyage ?

Puis, au petit Grimmy qui avait visiblement des problèmes avec son épée.
Tirez d'un coup sec, mon enfant. Prenez garde à ne vous faire mal.

Le pauvre avait l'air décontenancé. Il commença même à parler à... qui, du reste ? Il n'y avait personne d'autre qu'elle, Azenora, Maewenn, Semias, et ses copains français.
Surprise ?
Elle hausse un sourcil, fait mine d'être soudain très rassurée. Du reste, elle l'est un peu. La ducale Maman du petit Aimbaud n'aurait sans doute pas accepté que son rejeton reçoive une fessée bretonne.


Vous avez un humour débordant, Aimbaud. Essuyez vous les pieds avant d'entrer. Vous allez mettre de la poussière partout.
En passant près de Grimoald, elle lui replace quelques mèches rebelles. Maman protectrice ? Ou juste une grande chieuse prête à l'exaspérer tout le temps qui durera cette rencontre.
Et puis, se glissant derrière les deux françois qu'elle pousse d'une main affectueuse à l'intérieur, elle en profite pour coller au dos du Penthièvre un joli poisson en papier. "I love Breizh", qu'il y a écrit dessus.
Elle aussi, elle a de l'humour.

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"Dans mon Monde à Moi, y'a tout plein de poneys, qui mangent des Arcs-en-Ciel et font des cacas Papillons !"
Mimmome, incarné par Aimbaud


Mimmome fit sonner au valets ( qui étaient en tout 7, en comptant Derrick ) l'arrivée de la troupe des petits Français . Ou mieux, des petits , moyens , et grand Français. Car en effet il y avait dans cette troupe des grands comme Derrick ( quasiment 2m5), et des moyens-grands , comme Mimmome ( 1m80), et moyen petits, comme un des valets, et enfin les petits, comme Aimbaud . Et puis qu'est la taille? Comme dit Isidore de Séville, en parlant de la vertu physique en Platon, ... Ah? Ça donne envie de dormir? M'enfin...

Aprés cette petite digression sur la troupe et sur les tailles des membres de celle ci, le lecteur voudra sans doute savoir ce que Mimmome est devenu entre le dernier post et celui ci. Eh bien , c'est simple, il s'était caché. Oui, il s'était caché . Pour aider les petits à faire leur petite blague . Normalement, il aurait été fort vénère juste à l'idée et aurait écrit une philippique contre l'homme qui inventa l'ironie dans la Grèce, puis aurait tenu une conférence sur l'inutilité de rire .Mais ce jour , bizarrement, il accepte de bon grès. Seulement la nature sut le pourquoi ce jour la Mimmome ne s'était pas énervé.

Mimmome s'était caché, avec son carrosse, juste en dehors des remparts. Enfin, vu que cacher un coche était un peu dur, il l'avait juste garé, en attendant que les petits s'amusent. Aprés avoir entendu la fin de la blague, il entra délicatement avec son carosse, et descendît de celui ci, pour saluer les dames bretonnes comme il se doit.

En attendant, un autre valet annonça les présents :


Citation:
Aimbaud de Josselinière, fils premier d'Erik de Josselinière, Duc de Corbigny et Pair de France et de Fitzounette de Dénéré Penthièvre , duchesse d'Anjou.

Melchiore de Montmorency, fils illégitime de Finam de Montmorency, vicomte de Gennes, et de Thémis la Douce de Balsac Penthièvre

Grimoald de Montmorency,protégé de la duchesse d'ambroise

Marco Ignazio Castello, Ambassadeur Général Bourguignon en Italie , Copiste à l'Académie des Lettres, Doyen et Proffesseur à l'Université de Belrupt en la Faculté des Lettres.


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Oui, proffeseur avec 2 F, comme on l'écrivait à l'époque
Maeve
[Vannes]

Déçue, j'abandonne. Tant pis !
Je retourne voir Anelha, dans ma chambre.


Mère elle est d'accord ; on y vaaaa !

Quelques instants plus tard, la voiture aux armoiries de Vannes, avec à son bord ma suivante et moi, quittait le Château pour se diriger vers Retz.
Je souris, fière de mon stratagème. Il suffit de faire croire à Anelha que Mère m'a donné sa permission -qui est nécessaire pour toute sortie- et hop ! C'est tout bon ! Je n'éprouve aucun remords à mon mensonge ; après tout, il en va de mon intégration de princesse dans la haute société.
A refaire, donc.
Je fulmine, grommelle, m'ennuie. C'est quand qu'on arrive ? C'est si loin que ça, Retz ? Sur la carte, ça paraissait près pourtant...
Peut-être que mon arrivée en retard sera remarquée.
Peut-être que Blanche elle va dire qu'une princesse doit être ponctuelle, et que du coup... J'en suis plus une !
Malheur. Vite, il faut aller plus vite.
J'échoue dans ma tentative de donnage d'ordres au cocher ; c'est donc Anelha qui prend tout.
Je passe vous mes charmantes paroles... 8 ans, mais ayant beaucoup appris dans les tavernes de Vannes !


[Saint-Père-en-Retz]

Enfin, nous v'là arrivés.
Saint-Père-en-Retz.
Je me colle à la portière pour essayer de repérer des armoiries, afin de deviner qui qui était là. Mais rien ; toutes les voitures étaient-elles déjà à l'écurie. J'suis en retaaaaaaaard !
A peine la voiture arrêtée que je saute à terre. Ah si, là-bas ; un coche ! Mais aux armoiries inconnues au bataillon. Bigre.
J'abandonne ici ma suivante, qui pourra aller s'amuser avec d'autres domestiques, et m'empresse d'atteindre l'entrée. Personne. Mais...


AH !

De la boue par terre ! Des tentures déchirées ! Un vase brisé !
Je cours aussi vite que me le permettent mes pettes jambes jusqu'à la porte. Blanche n'aurait JAMAIS laissé une entrée dans cet état.
Des méchants sont venus.
Apeurée, je risque un nouveau coup d'oeil à l'intérieur. J'entends es éclats de voix, plus loin. Je m'approche, évitant soigneusement la boue, et reconnait la douce voix de mon idole. Ouf ! Tout semble calme, là-haut, en fait.
J'attends un peu, et entends cette fois autre chose.


Citation:
Aimbaud de Josselinière, fils premier d'Erik de Josselinière, Duc de Corbigny et Pair de France et de Fitzounette de Dénéré Penthièvre , duchesse d'Anjou.

Melchiore de Montmorency, fils illégitime de Finam de Montmorency, vicomte de Gennes, et de Thémis la Douce de Balsac Penthièvre

Grimoald de Montmorency,protégé de la duchesse d'ambroise

Marco Ignazio Castello, Ambassadeur Général Bourguignon en Italie , Copiste à l'Académie des Lettres, Doyen et Proffesseur à l'Université de Belrupt en la Faculté des Lettres.


Des Français !
Des nobles !
De la haute société !
Des princes !
Viiite !
Ma peur est oubliée. J'arrive à dénicher un domestique de la maison. Etonné, celui-ci m'écoute néanmoins ; je suis p'tite, mais bien fringuée.
Celui-ci me mène donc là où se trouvait tout le beau monde. Je le suis de quelques pas, tête haute, poitrine -inexistante, mais poitrine quand même- en avant, regard droit.
On m'annonce.


Citation:
Maeve Dénéré Busard de Dongenan, fille de Mumia, Duc du Vannetais et de Chimera Dénéré Busard de Dongenan, Baronne de Bubry.


Regard rapide sur les présents.
Plein d'inconnus... Ah ! Azenora et Maewenn. Connues juste de vue.
Et Blanche, the Blanche, of course.
C'est tout ?
En gros, j'connais pas grand monde, quoi... Pfiou. Surtout, ne rien laisser paraitre, comme elle a dit, Blanche.

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Blanche_
Pour éviter de prêter attention au lettré-latin-insupportable, la môme Walsh adressa un sourire de circonstance à la petite Medb. Sa Maeve. Son autre "Lui". Quel âge aurait eu son fils, s'il avait vécu ?
Elle se souvenait avoir vu son ventre enfler peu après celui de la Baronne. Dans des circonstances nettement moins favorables. Le couvent et l'encens... Elle n'avait jamais aimé.


Mo dearg, Maeve beag.

Elle ouvre des bras aimants, attend que son substitut d'enfant s'y loge. Ma chérie... Petite, douce Medb. Pardonne moi de t'avoir fait venir. Mais je ne pouvais vivre plus longtemps loin de toi.
Un peu comme une protégée. Un peu comme une élève.
Entre la fille et l'amie, la filleule et la muse.
Elle rit, et son visage s'éclaire soudain d'une affection débordante. Rares moments où elle revit. Où elle croise le regard de celle qui lui semble plus qu'une connaissance.

Chimera a bien de la chance... C'est tout du moins ce qu'elle pense en déposant au sommet du crâne roux un baiser affectueux. Et en se mettant à la hauteur de la gamine, pour caresser d'une main pâle une joue tâchée de son.

Altesse, c'est toujours un plaisir de vous voir.

Voici mon autre "moi", qu'elle a envie de dire. Ma Rousse. Sí duine breá liom le mo iníon.
Inclinez vous devant l'apprentie Princesse, manants.
Que votre buste souffre de descendre au sol. Ne levez pas les yeux sur elle. Elle est Princesse. Ael Breizh.

Elle rit à nouveau, d'une joie certaine. Banphrionsa na Breataine.
La vraie. La fausse. La professeur, l'élève.
Blonde et rousse unies dans une étreinte magique.


Messieurs, je vous présente l'adorable Medb Dénéré Busard de Dongenan, joyau Vannetais qu'il nous a été donné d'apprécier depuis plusieurs mois.
Elle tient en sa main celle de la petite rousse. Fille de la Mère. Reflet désolé de ce qu'elle aurait aimé avoir, ou de ce qu'elle aura un jour.

Et voici mon amie Azenora de Bleizhmorgan, fille de son Altesse Gildwen de Brocéliande. Accompagnée par la dame de Ploërmel, Maewenn BAMie de Brignac.
Vous avez face à vous les trois plus jolies filles de Breizh. Espérons que vous saurez savourer l'honneur qui vous est fait ce jour.


Altesses ? Et elle indique à Azenora qu'elle jouera du protocole autant que faire ce peu, pour que l'orgueil français s'éteigne, montrons à ces étrangers ce que l'hospitalité veut dire, dans un duché civilisé.

Elle claque des mains. Et sous les yeux émerveillés de la jeune Dénéré, des portes s'ouvrent, battants ouverts sur un salon empli de délectables mignardises. Où les coussins de soie se superposent, les tentures roses jouant de reflets les unes contre les autres.
Une caverne d'Ali Baba, où les guide une Shéhérézade amusée.
Let's get the party started !

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"Dans mon Monde à Moi, y'a tout plein de poneys, qui mangent des Arcs-en-Ciel et font des cacas Papillons !"
Aimbaud
L'apparition de Blanche n'avait laissé personne insensible.

Baise-main à la française.

Les graines de nobles répondirent chacun leur tour à l'annonce de leur nom, par un modique salut. En ce qui concerne Aimbaud, ce fut une révérence à trois pas, avec salto de chapeau. Et comme il était d'usage, les membres de la gente féminine exécutèrent également une série de ploiements qui bouffèrent leurs robes précieuses.
Partout : le faste. Le précieux, l'ornement, et les formes de la nature mises parfaitement en valeur. Le souci du détail étant valeur angevine, et le goût de l'harmonie étant chose de musique, Aimbaud n'y était pas insensible.

Mais alors ! Le buffet.

Une foule de parfums raffinés accoururent aux narines d'Aimbaud, qui du haut de ses dix ans, n'avait pas encore la sagesse de résister à la gourmandise, et s'était fait loi de vouloir tout ce qu'il voyait en matière de gâteau.
Mais avant de se ruer dans les gaufres aux framboises, il jeta un coup d'oeil à son précepteur. Lequel lui lança un regard plein de formules latines sévères, qui l'obligea à rester cloué sur place.

Mes damoiselles.

Reprit-il en passant sa main dans ses cheveux gominés, geste qui traduisait une gêne légère ou bien le besoin minutieux de recoiffer sa coupe au bol.

Votre réception nous ravit. Par la même, nous vous portons un cadeau de France.

Il fit un signe à ses serviteurs. Lesquels cessèrent de jouer à pierre-feuille-ciseau, et déballèrent chacun leur instrument, l'accordèrent à la va-vite, et prirent une grande inspiration. Aimbaud jubila :

Notre musique. Et nos talents de danseurs.

Tous en choeur les valets expirèrent dans leurs trompettes. Trois violes et deux tambours jouèrent. Un luth fit son solo. Un serviteur, tout en tournant les pages des partitions, s'occupait de foutre des coups de pieds dans les coussins pour dégager la piste. Il jouait aussi allègrement du pipeau en dansant d'un pied sur l'autre.
Aimbaud s'avança vers les pucelles, les joues creusées par deux fossettes aimables et d'une simple pression de main — telle que lui avait enseigné son sage précepteur "ni trop serré, ni trop leste, et point de sudation !" — convia la brune Azenora à jouer la cavalière.

Le rythme était entraînant, et les paroles tellement profondes :

Quelque soit ton comté, ta ville ou ton continent,
Ma belle déhanche-toi correctement
Quelque soit ton comté, ta ville ou ton continent,
J'ai ressentit en toi quelque chose de spécial..

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Maewenn
Des cris qui ressemblent à un beau brouhaha retentissent alors que les présentations allaient être faites. On est envahi enfin ? L’armée de son duc vient la libérer de cette journée affreuse ? Allez ziouplaiiiiiiiiiiiit. Au premier mot elle aurait presque pu y croire si ca n’avait été prononcé par une voix criarde qui vraisemblablement n’avait pas encore muée …

Anjou … Montmorentruc … Bidule imprononçable …

Cruelle déception et voila la demoiselle qui hausse un sourcil interrogateur alors que leur hôtesse s’éclipse rapidement après une présentation des plus rapides et un « soyez gentilles ». Elle en a de bonnes elle. Sourire contrit vers l’homme. Va falloir qu’on fasse les présentations comme des grandes à priori. La journée va rapidement devenir éreintante pour la demoiselle. C’est qu’elle est en train d’épuiser son quota annuel de bonnes manières et de gentillesses tss. Et on est qu’en mars … J’vous préviens, évité de la croiser vers la fin de l’année ca serait mieux pour vous. Les dialogues entre la Blonde et le Gnome se font entendre au loin alors que la jeune femme s’incline de nouveau.

Maewenn De Brignac, Dame de Ploërmel (et Grande BAMie mais si j’le dis ca personne il va encore savoir ce que c’est tss donc beh j’le murmure juste discrètement style de rien), enchantée messire Sémias.

Elle zieute sa voisine, j’la présente, j’la présente po … Am stram gram … Il la connait, il la connait pas … Pouarf, euh, Aze réveilleuuuuuuuuuuu toiiiiiiiiiiiiii. Bon beh tant pis hein. Sourire toujours affiché.

Et voici Azenora Bleizmorgan, fille de la vicomtesse de Montfaucon sous Cholet.

Vu le remue-ménage qu’on entendait du boudoir, les gnomes avaient du envahir le château. Elle grimace inconsciemment alors qu’un rire se fait entendre. Tiens le môme Penthièvre tenterait il de devenir un vrai Penthièvre ? Tss y’a du boulot ma parole … Elle se retint de rire lorsqu’elle vit arriver la joyeuse troupe à sa vue. D’instinct, elle posa la main sur l’épée à son flanc, pas tant pour se protéger mais parce que ca fait classe. Faut dire que c’est quand même l’épée de son feu son parrain, une épée richement décorée aux armes des Brocéliande qui a du être souillée de sangs barbares à maintes et maintes reprises. Bon concrètement, faut pas se leurrer hein, l’avoir à son flanc est surtout un moyen de dissuasion, parce que la tiote avec ses petits bras musclés moyennement musclés, elle est bien incapable de la soulever. Pour sa défense, elle cache surtout une dague glissée dans sa botte.

Un deuxième gnome obéissant au premier s’approche d’elle. Elle le laisse l’effleurer, sentir son odeur. Elle connait le pouvoir des femmes sur les hommes. Supérieures en tous points, ils perdent rapidement leurs moyens face à elles. Et bien entendu les émeraudes qui ornent son décolleté y resteront bien présentes. C’est pas un môme haut comme 3 pommes à genoux qui pourra les atteindre tss à moins qu’elle n’y consente. Elle sourit de cette entrée somme toute assez peu banale et de la scène qui se déroule sous ses yeux. Si elle avait été au théâtre, elle aurait applaudi devant tant de drôleries. Le petit môme censé leur prendre leurs effets prend soudain de l’assurance et leurs ordonnes des trucs. Mais il rêve lui, il se prend pour qui ? Maewenn se retient toujours de rire, feignant la crainte. Faudrait pas les vexer les étrangers hein ? Et l’hôte qui met enfin fin à la comédie … Le rideau tombe.

Un homme, nettement moins voir pas du tout morveux, entre enfin. Ahhh, ils ont quand même quelqu’un pour les surveiller, nan parce qu’a cet âge la … Faut se méfier tout de même. C’est que la Peste n’a pas franchement l’intention de leurs changer leurs langes hein … Et pendant qu’il les salue, le valet énonce les présents. Une petite rousse fait son entrée. Pour le peu qu’elle l’a croisée, l’héritière Brignac sait qu’elle saura lui rendre la journée moins détestable, du moins elle l’espère.

Puis la Blonde commence les présentations. Effet de surprise garantis sur une brune qui a du vraisemblablement rater un épisode … Aze, fille de Joa ? Hum … Bref, soit, ca doit encore être une manigance de la Haute Society. Ptete que fille de Gildwen de Broc, ca claque mieux que fille de Leyah Bleiz de Broc. Faudra qu’elle se renseigne sur les usages des salons mondains à l’occasion. A l’annonce de son nom, elle s’incline pourtant docilement. Sois proche de tes amis et encore plus de tes ennemis qu’on lui à dit. Alors beh, elle se fond dans l’ambiance. Mais c’est sans compter les extravagances de la Blonde. C’est qu’elle se la pète sévère quand même hein … Un salon apparait à ses yeux médusés. C’est à en vomir … Du rose, du rose partout … Par Aristote, elle doit fuir loin de tout ca, loin de toute cette mièvrerie ambiante. Helppppppppppppppppppppppppppppppp.

Groumph … Et voila que l’angevin s’y met. De la musique, manquait plus que ca pour parfaire son bonheur à la Brune. Y’a pas à dire, son éducation Penthiévérique enfin Penthiévrestruc avait totalement été foirée. Il n’aurait pas pu hériter un peu plus de son arrière grand père ? Nan parce que la … la journée avait à peine débutée que déjà l’envie de rentrer se faisait sentir.

Le Môme Penthièvre invite Aze à danser. Elle se retient de rire à cette scène tellement improbable. Si on lui avait raconté, elle ne l’aurait jamais cru. L’aurait du mettre des talonnettes le mioche non ? Il aurait paru moins riquiqui tout de même. Alors qu’elle sourit malicieusement en observant le couple danser, sa main se pose délicatement, et dans la discrétion la plus totale bien évidemment, sur la table à la recherche d’une choppe salvatrice. Nan parce que la, son état mental risque d’en prendre un coup. Faut qu’elle s’hydrate sérieusement la demoiselle.

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Azenora
- J’en ai marre.
- Soyez donc patiente.
- Je le suis, trop.
- Faux, vous râlez tout le temps.
- Faut croire que c’est dans les gênes…
- Ah bah ça, vrai que vous n’êtes pas gâtée !
- T’as un problème avec mes gênes, Ephygénie ?
- Oh non du tout, je vous vénère comme une déesse, vous êtes si raffinée !
- Ouai c’est vrai ça, alors ta gueule.

La Peste Bleizhmorgan, ou l’art d’envoyer tout le monde chier. Non mais il faut être honnête, avec Maewenn, elles font bien la paire. Alors que sa BB Blonde court partout, même que Azenora elle en a trop marre de voir sa coiffure tik tok d’la boulette faire BOUING BOUING, bah elles, elles restent les doigts de pieds en l’air. Mais où qu’ils sont ces p’tits nains ? Bordel ! Quand on vous dit que les Français sont bourrés de défauts, faut le prendre au pied de la lettre, même pas fichus d’être à l’heure à un goûter chez les plus belles de Breizh. Elle scrute l’horloge, le tonneau de Prune, l’horloge, le tonneau de Prune. Finalement, elle chantonne, enfin dans sa tête, parce que d’accord elle a une magnifique voix, mais ce serait quand même carrément la honte :

A Dada son mon biquet quand il broute il fait des prouts !

Hum…Pas très à la mode, reprenons :

Elle s’la pète j’m’en fous ! Elle s’la pète j’m’en fous ! Elle s’la pète j’men fouuuuuuuuuuuuuuus ! YO ici Aze-Aze pour les intimes han yeeeah ! Bouge ton corset ma Bey, à ct’ goûter j’t’emmène !

YOU ! Et sa cartonne dans la tête de la Peste, qui relèverait presque ses jupons pour remuer son popotin sur une piste de dance floor improvisée.

SPLACH ! (Ca splach pour moi moi moi moi moi) cassage du mite. Vla Semias qui choisit ce même moment pour ramener sa fraise. Non mais ils vont arrêter de nous emmerder à la fin ? Qu’on les foute aux cachots ! Ca fera plus de macarons pour nous ! Sourire ultra white, chevelure l’oréal parce qu’elle le vaut toujours aussi bien, cils gemey-maybelline, bref l’est parfaite.

A peine eut-elle le temps de se remettre de sa révérence au Balsac-Penthièvre, qu’une horde de gamins baveux firent leur entrée, renversant au passage bibelots et portraits, salissant tapis et parquets. Bref THE révolution dans le domaine paisible. Cri strident en signe d’alerte, et la BB Brune qui court se planquer derrière son trône froufrouteux. Diamants ? Pouah ! Faudra qu’ils me passent sur le corps ces gnomes !

Blanche ou super Blanchounette, héros du chignon, vint mettre un point d’honneur à cette mascarade franchement pas drôle, même qu’elle a faillit avoir trop peur.

Hautaine et arrogante, elle les dévisage. Pfff sont quand même bien fringués, voilà qu’ils remontent dans son estime. Bref même rituel, sourire ultra white etc., p’tite révérence mais pas trop quand même, c’est nous les bosses namého !

Et l’autre qui sort toute la généalogie, ben on est mal barrés, le champagne il risque d’attendre un long moment.

Mentalement, elle se marre : Azenora Bleizhmorgan, chieuse de Leyah Bleizhorgan De Brocéliande, rousse crainte et championne du chiffre, Vicomtesse de Montfaucon parce qu’elle est la meilleure. Peste actuellement détestée d’une bonne partie de la Bretagne…Et accessoirement une bonne partie de sa famille. Mouhahahaha ! Un vrai conte !

Début des présentations de sa personne. Elle manque de s’étouffer, et vois bien sa Mae se trémousser.

Hum…Azenora Bleizhmorgan, fille de Leyah Bleizhmorgan De Brocéliande Vicomtesse de Montfaucon-sous-Cholet et presque fille de son altesse Gildwen de Brocéliande, on est un peu complexe, comme famille.

Sourire qui se transforme peu à peu. Le jeune Penthièvre l’étonne, il a sorti le grand jeu. Elle ne dit rien, mais elle est ravie. La musique est entrainante, la culture Française vaut la peine d’être connue.

Il vint vers elle, elle le regarde, penchant légèrement son buste. Il l’invite à se déhancher, elle ne peut refuser pareille invitation. Aussi, posa-t-elle délicatement sa main ornée de bagues sur la sienne. Elle le suivit ensuite jusqu’au centre du salon, et, main contre main, commença à tourner. L’écart de taille est amusant. Quant à sa chansonnette, elle laisse éclater un petit rire mélodieux. Signe que malgré tout, elle s’amuse.
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