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[RP] Amour Crime et Botanique

Breiz24
La rousse est, on le sait, loin. Loin dans ses rêveries éhontées, si loin qu'elle a a oublié le vin. Elle ne remarque pas les gros sabo... les bottes luxueuses se poser sous le nez de Sorane, pas loin du sien donc, ni leur départ, pas plus qu'elle n'avait vu le duc toucher à son verre.

C'est le mouvement qui la sortit de sa torpeur, éveillant les vieux démons. La peur, la mort. Le Duc, pâle, debout, et déjà raide, sans avoir pu toucher le pommeau de la célèbre épée. Et comme à chaque fois que la rousse à peur, son corps agit avant que son cerveau n'ait pu analyser la situation.
Quand elle réalise que seul le duc est mal en point, et qu'il ne saigne pas, donc qu'il est empoisonné, elle a déjà son fils sur la hanche, et la main sur son épée, éloignée de la table. L'épée n'est pas dégainée. Les réflexes sont ralentis, depuis qu'elle trimballe Milo Junior dans son giron.

Tremblante, elle regarde autour d'elle, cherchant qui a pu faire ça. Qui n'a pas touché à son verre, encore?
Parce qu'il va de soi, pour elle, que tous sont empoisonnés. Sauf, peut-être, un seul, si l'un des conseillers est le coupable. Tous, si tous étaient visés.
Coup d'œil vers la table. Personne. Personne n'a bu. Sauf... Godeffroy n'a t -il pas fait changer le vin de son verre? Est-t-il au courant? Que se passe-t-il réellement au sein de ce conseil?

Avec un frisson, elle reporte son regard sur le corps sans vie du Duc. Respire-t-il? Elle n'ose s'approcher. La Mort, elle ne l'a pas affrontée depuis celle de son PiYre, elle ne tient pas à l'approcher. Elle la craint, plus que toute autre chose au monde.
Les yeux rivés sur Eusaiais, un souffle :


Qui?...

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Keltica
En retard... ilfaut dire qu'elle avait des plaintes par-dessus la tête, la petite Proc... Ecouter celles des autres pour des bisbilles, elle savait faire, mais dès qu'il s'agissait d'ouvrir un peu son coeur, pfiiou, tout le monde s'envolait ! C'est pourquoi elle arrivait avec plusieursdossiers sous le bras ; après tout, un conseilducal en ce moment, c'était "moi je moi je moi je" et "faites comme ça",ou encore "c'est moi qui commande et bouclez-la"... Alors elle pourrait travailler pendant que le ducaillon pérorerait à tout bec comme un coq sur ses ergots... D'ailleurs, Keltica songea en pouffant de rire que les petits mollets du Duc ressemblaient assez aux petites pattes fines d'un coquelet...

Elle poussa la porte de la salle, une excuse toute prête à la bouche.


Pardon... procure... dossiers... tout ça tout ça...

Stupéfaite, elle eut juste le temps de reculer ; le Duc Eusaias venait de se jeter à terre presque devant elle.

Et bien, mon mari sera ravi d'apprendre que je vous fait cet effet, cher Duc !

En même temps, mari, c n'était plus qu'un nom... Keltica sortit de se pensées en voyant Eusaias se tordre de douleur au sol.

Euh... il nous fait quoi le Duc là ?
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Poupounet
Elle n'écoutait pas les dires des uns et des autres, rien n'entrait, elle était hermétique à toutes les discussions. Babillage superficiel, discussion sans saveur, elle scrutait le Duc, son regard en disait long. Elle savait à quoi il pensait, le bureau ducal aurait pu en raconter des choses sur ce couple improbable. De la passion, de la tendresse, de l'amour, de la complicité, des engueulades aussi, tout cela aurait pu être raconté par le mobilier ducal. Elle avait subitement envie de le serrer contre lui, de le garder pour elle, la souffrance n'allait pas tarder, les premiers symptômes aussi. Lentement la digitaline allait pénétrer dans son corps, lentement son cœur allait ralentir, avec une dose assez forte on pouvait tuer. Non elle ne le tuerait pas, juste le rendre indisponible pour ses femmes, le garder pour elle, rien que pour elle. Mon dieu qu'elle l'aimait, pourquoi lui avoir fait cela ? Pourquoi lui avoir fait choisir la voie cléricale pour mettre l'homme de sa vie sur son chemin ? Pourquoi fallait il qu'il s'occupe des autres femmes alors qu'il disait ne se réserver que pour elle ? Non ! Elle l'aurait ! Il lui appartiendrait … à jamais.

Grimace, souffle au cœur, main sur la poitrine, le poison agissait, un imperceptible sourire se posa sur ses lèvres. Juste le temps de se mettre en condition, elle se précipita sur le Duc, mine angoissée. Oh elle avait répétée la scène assez souvent, Poup voulait être sure de paraître crédible, des heures de travail pour arriver au résultat escompté. Elle écarta tout le monde, posa la tête de son amant sur ses genoux et se mit à prier. Belle menteuse pour le coup, elle pria oui, pas pour le salut d'Eusaias car elle savait qu'il n'était pas en danger. Non elle priait pour le salut de la sienne. Pourquoi le Très Haut lui faisait il faire cela. Oui elle n'était pas fidèle à son vœux de chasteté mais elle croyait plus que tout et aimait répandre la grandeur de Dieu autour d'elle. Elle caressait les cheveux aussi noirs que les siens tout en marmonnant crédo et demande de pardon. Elle leva les yeux vers les conseillers et consultants.


Qui a fait ça ? Qui a osé ? Comment avez vous pu ?


Les larmes coulaient de ses joues, elle avait du faire preuve de toute son imagination et de ses souvenir passés pour arriver à cet exploit. Non vraiment elle tenait un bon rythme. Bientôt il serait à elle. Bientôt elle l'emmènerait loin du conseil et de ses femmes. Bientôt ils ne seraient que tous les deux. Bientôt …
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Atypic
Atypic arrivait, les comptes plein la tête, et sans aucune impatience de devoir, encore, subir les altercations permanentes de certains avec certaines.

Déjà fatigué avant de commencer, il franchit la porte du Conseil. Mais l'atmosphère, curieusement, n'avait rien à voir avec ce qu'elle était à l'ordinaire. Et quand Atypic vit le Duc au sol, semblant se tordre de douleur, il comprit en un éclair que quelque chose d'inhabituel était en train de se produire.


Gardes ! hurla-t-il.
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Sorane
Le Duc avait décidé de gracier le Baron qui faisait pourtant passer ses haines personnelles avant ses devoirs de vassal et surtout il faisait perdre un temps précieux à la justice bourguignonne et aux ducs et duchesses en exercice en leur demandant toujours d'intervenir dans ses mesquineries.
Sorane haussa les épaules à la réponse du Duc. Bah qui se ressemble s'assemble...
Elle décida de ne plus relever les allusions du Duc, elle n'avait plus guère envie de se chamailler avec un rustaud aujourd'hui.

Elle préféra sourire à Gauvain qui s'empêtrait dans ses jupons et ses jupes et jouait à "coucou me vl'a" !

De toute façon, le Duc n'avait pas besoin d'elle pour se ridiculiser, comme son caprice de faire compter les grains de blé, et là sa menace d'interdire au bailli de Bourgogne de venir au conseil, de mieux en mieux... Elle marmonna à Breiz sa voisine :


"Ben voyons, après avoir viré le Duc d'Amboise, et la Duchesse d'Auxerre, voilà qu'il fout dehors des membres du conseil ducal ! Et bien s'il pense pouvoir faire le boulot de ses conseillers à sa guise... mais il faudrait déjà qu'il commence par faire son ... !"

Elle n'eut pas le temps de finir, les paroles du Duc lui firent alors l'effet d'une gifle.

Le Duc : Ouais sort d'ici, les cuisses de Sorane, c'est pour tonton Eusaias.

Elle serra les poings si fort autour de son ombrelle que ses ongles s'enfoncèrent dans sa chair... Elle avait envie de coller de grands coups d'ombrelle entre les cuisses du Duc, de lui arracher les yeux et la langue. A la place, elle serra ses mâchoires et se mordit les lèvres. Il lui paierait ; quand cet interminable mandat, ce calvaire serait fini, elle trouverait l'occasion de lui faire payer chaque humiliation, lui ce pantin qui voulait se faire passer pour un tyran, elle lui ferait ravaler ses paroles et ses actes. Elle se le promit.

Et Breiz qui en rajouta une couche :

Et les cuisses de Sorane sont à Gauvain comme elles étaient à son père avant lui...

Elle ne put s'empêcher de rétorquer :


"Mon corps n'appartient qu'à moi, Par Saint Lazare, bien menteur celui qui prétendra le contraire !"


Confession... Oui jamais elle n'avait autant été la proie de la colère qu'au cours de ses dernières semaines... et ses idées de vengeance... Elle adressa une prière muette, devenue fréquente, au Très-haut, lui demanda la grâce de résister à l'appel de la colère et la force de conserver son calme.

Lenada arriva bien accompagnée et sa compagne bovine suscita bien des commentaires de la part de tous.
Bah il y avait bien un cochon déjà... songea Sorane en souriant.

Sorane n'écouta plus les autres paroles désobligeantes du Duc envers Breiz, ses réponses à Frim qui venait d'entrer, ni son mensonge à propos de la pomme, tout était si ridicule... Elle ne réagit pas plus quand Della fit son entrée et alla se placer de l'autre côté du Duc.

Elle ne broncha pas d'un cil quand le Duc planta ses bottes crottées sur la table devant elle. Elle était assise droite sur son siège, adossée contre le velours et elle priait. Elle priait pour que le Très-haut protège la Bourgogne, qu'il veille sur ses fidèles bourguignons, pour que ce Duc ne continue pas de mener la Bourgogne vers sa ruine et vers la honte chaque jour davantage. Elle lui demanda de leur venir en aide... De tout son coeur, elle priait, cherchant le réconfort et l'apaisement dans sa foi.

Un valet déposa un verre de vin devant elle... Elle vit le Duc porter un verre à ses lèvres. Elle le vit se relever, basculer...
Pourtant, elle tenait toujours fermement son ombrelle dans ses mains...
Ce regard... Ce regard emplit de peur mais qui semble accepter son destin...

Sorane se relève précipitamment, sa main se porte vers la dague à rouelles cachée près de son coeur, l'autre tient toujours fermement son ombrelle.
Son éventail est tombé au sol.
Elle regarde Monseigneur Aliénor se jeter sur le corps inerte...

Un doute la saisit, ses prières auraient-elle été entendues ?

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Della
Volvents Frère et Sœur, je prendrai note et attendrai avec joie que vous me fassiez livrer 6 tonneaux, dont trois que vous m’offrez il va de soit !
Clin d'oeil à Godefroy. Evidemment qu'on lui en offrirait 3 tonneaux ! Et même un quatrième, de ma part...Ah ça, pour que le vin de Beaumont soit connu, reconnu, demandé et réclamé, que n'aurais-je fait ?
Ah si, une chose que je ne ferais pas...une seule...celle que désirait Eusaias, justement. Tss...quel coureur, cet homme ! Je me demandais s'il était aussi coureur ou plus que celui qui devait devenir mon époux. Du coup, me voilà partie en réflexions diverses sur la façon de retenir un homme. Même le Breton n'avait pas mis plus de dix jours à trouver une remplaçante. Aïe, pincement de coeur...C'est malin, fallait plus penser à lui. Le Très Haut prenait soin de lui.

J'en étais là de mes pensées lorsque je vis le Duc s'écrouler à mes pieds et à ceux des autres Conseillers, tentant de retenir un souffle qui semblait l'abandonner.
Et faisant suite à mes pensées, je lançai :

Ah non ! Pas lui aussi ! Pas encore un mort !
Et tandis que Monseigneur se précipite pour soutenir le Duc, des questions fusent, des accusations aussi !
QUI ???? Qui a tué le Duc ?
Quoi que, il n'est peut-être pas si mort...

M'agenouillant auprès de Monseigneur :
Faut le faire rendre ce qu'il vient de boire, ça limitera les dégâts...si c'est du poison...
Oui, au fait...était-ce du poison ou une maladie ?
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*~* B.U.T.*~*
Snell
Froncement des sourcils du Borgne à la première grimace de son frère. Les deux copains avaient passés des soirées et des nuits entières à boire et le Balbuzard ne grimaçait jamais devant un vin corsé. Snell ne manquerait pas de le taquiner plus tard.

Mais ce fut rapidement évident que la grimace présageait quelque chose de plus sérieux.


Eusaias?

Le duc tomba.

Eusaias!

Le Borgne se leva d'un bond et fut rapidement au côté de ce corps qui se tortillait, mais il s'arrêta. Il était dévoré d'inquiétude pour son plus grand ami, mais il savait aussi qu'il n'avait aucune connaissance médicale pouvant l'aider. Mais il pouvait le venger! La piste de l'empoisonneur était fraîche, il s'agissait de la trouver.

Le valet! Où est le foutu valet qui a servit les verres?

Snell dégaina son épée.
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Régent de Bourgogne
Vaxilart
Quand on préfère ne rien voir

Le Duc montait une à une les marches menant au conseil bourguignon… C’était à chaque jour une épreuve à elle seule… Éprouvant, fatiguant et ennuyant… Au moins pouvait-il louer la propreté des lieux.

Jusqu’à ce qu’il ne tombe sur une collection de purin écroulé entre deux paliers : l’horreur! Le Duc réprima une déformation faciale de dégoût prenant tout son courage pour continuer son ascension.

Le premier valet qu’il croisa semblait assez pressé, mais sa tâche allait attendre.


-Hey vous, y’a une tonne de purin sur les marches, pardi aller me nettoyer ça! À croire que vous ne savez pas vivre…

La valet en question aurait pu paraitre louche au Duc, mais après avoir croisé quelques étrons au milieu d’un escalier… Tout le reste lui paraissait au plus normal.

Visiblement cette journée n’annonçait rien de bon et il aurait mieux fait de rester au lit. Las… Il poussa la porte du conseil : Vache, Duc au sol, des femmes hystériques et Snell épée en main… Heu, tout cela semblait étrangement à un rituel païen…

Restant quelques instants debout dans l’embouchure de la porte, le Duc recula lentement refermant la porte tout doucement… Certaines choses devraient rester secrètes.

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Umondel
Le vieux Juge était en proie à diverses réflexions lorsqu'un valet lui apporta un courrier du Duc.
Chaussant ses lorgnons, il le lut attentivement, puis le rangea dans sa poche.

Un bruit sourd se fit entendre. Le Duc était lourdement tombé sur le sol.
Quelqu'un avait osé !


Gardes ! Empêchez quiconque de sortir ! Faites mander un medicastre sur-le-champ !

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Frim2811
Frim avait regardé son verre perplexe, pas vraiment emballée par le choix du vin. Elle restait fidèle au Chateauneuf, même si les approvisionnements étaient difficiles en ce moment. Elle fit le choix de ne pas toucher au breuvage, tout en continuant à écouter les échanges.

Elle avait préféré ne pas répondre à l'insulte du Duc, une de plus, qui la traitait de Très Chère Amie. Même mort, elle ne le supporterait pas plus. Arrogant et odieux, incompétent et mégalo, elle n'espérait qu'une chose, qu'il disparaisse, et le plus tôt possible. Depuis des jours, elle cherchait un moyen de le faire, l'idée d'un accident lui était venue ...

Plongée dans ses pensées meurtrières, elle jetait un regard noir sur le Duc, quand elle s'aperçut qu'il n'était plus sur son siège, mais écroulé, à ce tordre de douleur sur le sol.

Elle regarda autour d'elle, voyant que tout le monde s'agitait, puis reporta son regard sur le Duc, frustrée de voir qu'elle ne pourrait peut être pas mettre son plan à exécution.


- Vous vous sentez bien, Votre Grâce ?
- dit-elle, sarcastique ?
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Poupounet
Elle se demandait si un médicastre allait être appelé. Encore que, elle n'avait aucune confiance en eux et ils risquaient de le tuer au lieu de lui donner le bon antidote. Elle avait l'aconit sauveuse dans trousse d'urgence. Le séminaire médicale lescurien lui était d'une grande utilité, elle n'exerçait que dans les cas d'urgence, et elle avait apprit là bas l'utilisation des plantes et leur remèdes. C'est comme ça qu'elle avait pu préparer son poison. Quelques jours avant Poup entreprit de préparer l'objet de son forfait. Elle broya des feuilles de digitale dans un mortier jusqu’à obtenir une poudre fine. Ensuite elle mélangea la poudre avec de l’eau et la porta à ébullition. Une fois froide et filtrée la solution fut remise sur le feu afin de laisser s'évaporer le liquide. La digitaline devient alors un sel cristallin blanc qui atterrit dans son médaillon. Ensuite elle s'occupa de l'antidote. La préparation était sensiblement la même mais avec une autre plante, elle plaça néanmoins le liquide dans une fiole qui trouva sa place parmi les autres qu'elle avait toujours sur elle. Oui certaines de ses activités lui demandait de rester sur ses gardes et elle n'était jamais à l'abri d'un empoisonnement.

Remarquant que personne ne bougeait, Poup prit sur elle, enfin fit comme si et regarda de plus près son amant. Elle observa les symptômes, on ne sait jamais si quelqu'un avait eu la même idée qu'elle. Elle chercha l'odeur caractéristique des empoisonnés à la digitaline, la lavande. Bien évidemment elle la reconnue, logique hein vous me direz, ba oui mais faut faire semblant sinon on se fait griller et tout le monde se doute que ce n'est pas ce que veut Poup. Un brin plus calme, elle regarda l'assemblée.

De la digitaline ! Les symptômes et cette odeur qu'il dégage, c'est forcément ça !
Nous n'avons pas beaucoup de temps pour le sauver, un antidote, de l'aconit sans plus attendre.


Elle se leva d'un bon et fouilla les poches de son manteau. Une petite trousse noire emplie de fioles en tout genres apparut dans ses mains. Elle déroula la trousse devant elle et regarda les flacons, elle prit la solution d'aconit et commença à en verser dans la bouche du Duc. Doucement, elle vida l'antidote ne laissant perdre aucune goutte du précieux liquide. Poup gardait le tête d'Eusaias sur ses genoux attendant que l'antidote fasse effet. Sa main caressait ses cheveux et elle le berçait doucement.
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Vaxilart
Les cris dans le conseil alertèrent la garde et les ordres donnés étaient assez clair: personne ne sort. De fait, le Duc fut arrêté bien avant d’arriver aux marches, il n’était plus question de retourner se coucher; la journée serait longue, très longue.

Commençant à suer à grosse goute, Vaxilart rouvrit la porte du conseil avant de rejoindre le cercle attroupé autour du Duc. Ce qui était plus inquiétant encore, c’est que la haine que le Duc Eusaias avait cultivé au sein du conseil faisait de tous les présents d’éventuels suspects… Et si c’était lui le prochain sur la liste? Il n’avait pas été particulièrement aimable avec quelques raclures de conseillers ces derniers temps.

Il détacha le foulard blanc qui entourait sa cuisse avant de s’éponger le front.


-Monseigneur, de grâce, fournissez l’extrême onction à cet homme… Le contraire lui assurera la damnation lunaire éternelle! Il ne reste sans doute pas beaucoup de temps avant son trépas… Soyez miséricordieuse, je ne puis souhaiter l’enfer à quiconque!
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Snell
Les gardes obéirent au juge Umondel en fermant les portes, mais pas avant d'avoir fait rentrer les valets à l'intérieur. Fou de colère nourrie d'impuissance, le Borgne ne fut pas tendre en bottant les derrières des pauvres domestiques pour les envoyer dans un coin où il les surveillerait de la pointe de son épée.

Celui qui a fait ça le regrettera mille fois! Je le jure!

Le Borgne grogna le serment pendant que son oeil unique brillant de rage faisait fondre en larmes ses pauvres victimes.
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Régent de Bourgogne
Lenada
Lena ne bougeait pas elle regardait de loin, le cercle des conseillers entourant le Duc, l'évéque qui criait son amour à l'homme à terre, lui caressant les cheveux.

Elle écoutait le brouhaha de tout se petit monde qui avait tant incriminé le Duc et qui maintenant mouchoir à la main était en train de pleurer devant son corps tordu de douleur.

Elle plaignait ce Duc incompris mais tellement trop sûr de lui réclamant à corps et à cri son droit de cuissage et que certains pour rester dans ses bonnes grâce lui donnait et ensuite allaient pleurer qu' c'était un tyran.

Il ne méritait pas cela c'est un fait!!! mais Aristote l'avait puni.Son regard toujours posé sur l'évéque elle dodelinait de la tête se disant que tout Evéque qu'elle était, ce n'était pas sa foy mais son coprs de femme qui pour l'instant réagissait.

N'ayant plus rien à faire dans ce bureau, elle ramassa ses dossiers et se dirigea vers la porte, elle avait du travai, qu'elle soit la ou pas ne ramenerai pas le Duc dans la forme ou la veille elle l'avait vu.

Elle garderai en mémoire leur soirée à Chalon lorsqu'ils s'y étaient rencontrés, leurs fou rires, leurs ..... oui cela leurs appartenaient à eux rien qu'à eux.

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Eusaias, incarné par Poupounet
Dernier poste de LJD Eusaias. La suite sera MAJ par moi même quand on aura un forum -_-'.





Il sentait la mort l’emmener peu à peu. Tous n’étaient plus qu’ombre autour de lui et il ne reconnaissait les gens qu’à leur pas, leur voix. Son frère, son évêque étaient les plus proches. Il entendait le remue ménage autour de lui et un spasme violent le força à rendre son déjeuner. Tout ce bousculait dans sa tête, ses amis, sa famille, ses maitresse, ses voisins. Il ne verra pas grandir ses enfants Cassian et Alycianne et il ne passera jamais la bague au doigt d’Aléanore. Il n’y aura plus de concours ridicules en taverne avec son frère Ian. Plus de confidence avec sa presque fille Jusoor, ni avec sa filleule. Il ne passera plus voir les Maussac-Thézan, Morgane ne lui fera plus son regard sévère. S’en était fini des aventures avec Rochefort, Tip, Luke, Zao, tout comme s’en était fini des combats auprès de sa suzeraine ou de son frère à l’œil mort.

Tout ce bousculait dans sa tête, il se devait de donner un mot à son frère, un dernier. Il réfléchit et opta pour : « Dis à mes enfants que leur père veillera sur eux ! » à moins que « Dis à Marie qu’il n’y aura pas de Hongrie… » Mieux : « Dis à Aléanore que je l’aime, je l’aimerai encore et toujours. ». Il fronça les sourcils, il avait trouvé : « Veilles sur les nôtres, sur la Bourgogne ». C’était le mieux, il se concentra et murmura donc : « Je sais que tu as triché aux dés hier soir et j’ai vu Kiss couper le vin des étrangers avec de l’eau… ».

Raté…

Tout n'était plus que murmure autour de lui, il sentait des mains douces et délicates sur lui, on lui donnait une mixture... Sans doute cherchait-on à abréger ses souffrances. Il s'en foutait, il était bien désormais, il ne souhaitait plus que dormir.



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