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[RP] Coup de collier(s), courbettes et ronds de jambe...

Johane
Apercevant Alienaure seule dans un coin de la salle de réception, Johane profita de l'occasion pour s'approcher d'elle, deux verres à la main.

Heureuse de vous revoir Alienaure, prendrez vous un verre avec moi ? Je propose de porter un toast à la santé de notre comte.


Lui tendant un verre, elle continua.

Je n'ai pas eu l'occasion de vous rencontrer depuis... euh... sentant le rouge lui monter aux joues depuis bien longtemps. Je voulais vous présenter mes excuses de n'avoir pu me rendre à la fête donnée en votre honneur, un facheux accident de carriole, une roue cassée. Je ne vous ai pas adressée de missive car c'est à mes yeux un moyen de communication qui peut être totalement dénué de sincérité, les paroles valent bien mieux que quelques mots sur un parchemin. Je suis venue par deux fois à Rochechouart mais n'ai pas eu la chance de vous y croiser. Vous sortez peu sans doute...
Alcyone
C'était quand même marrant, ces facéties du sort qui s'amusait à dénuder qui une comtesse, qui une ex-connétable. Et quand c'était pas la poitrine, c'étaient les gambettes! Fichtre... C'était pas à Alcyone que ça arrivait, ça, et elle n'en était pas mécontente, la rouquine.
Déjà parce qu'une toilette digne de ce nom, c'était une ruine, et qu'on avait beau être baronne, c'était la crise pour tout le monde, et qu'il ferait beau voir qu'elle massacre une robe par cérémonie, tiens! Bon, évidemment, selon la sacrosainte loi du "Porté, c'est cramé" qui veut qu'on ne ressorte jamais une tenue déjà portée parce que ca fait cheap, ladite robe finissait tout de meme dans un placard, mais qu'importe! Au moins, même en montant à cheval vêtue d'une houppelande, elle avait jusqu'ici déjoué tous les coups de ce sort vicieux qui s'amusait à montrer à tous plus que ce qu'elle préférait laisser deviner.

Elle salua donc une Corenthine rougissante d'un petit signe de la tête assorti d'un sourire compatissant pour la situation embarrassante...

Puis Il arriva... Le sourire se fit plus naturel, reflet d'un bonheur non feint... Lui... Lui qui était depuis si longtemps source de tout ce qui animait l'ex-prévote... De ses passions à ses colères... jusqu'à cette haine qu'elle affichait comme un étendard, dans laquelle elle se drapait pour mieux faire croire que rien ne l'atteignait. Mais sous la haine la plus farouche, n'importe quel idiot savait qu'il suffisait de gratter un peu pour découvrir l'amour le plus fou... le plus inconditionnel et le plus brûlant. Toutes les murailles de protection qu'elle avait savament érigé avec la haine avaient fini par céder brusquement, un soir... Tant mieux... Quand la folie se tait, quand la paix revient un peu dans des bras qu'on a si ardamment désirés, sans pour autant éteindre la passion, on vit à nouveau...

Lorqu'il lui adressa un sourire avant de s'adresse au comte, elle le lui rendit assorti d'un discret clin d'oeil. Elle savait ce qui lui coutait d'être ici, elle savait combien il abhorrait ce genre de mondanités, mais il était là. Qu'importe la suite, de toute façon... Elle lutta contre elle même pour ne pas aller le rejoindre dans le coin de la salle qu'il gagna. Fichues obligations, tintouin et compagnie...
Du coin de l'oeil, elle vit Mara qui se dégageait de l'emprise de la nourrice en reconnaissant son père. La petite ne laissa aucune chance à la femme et se précipita vers Tarrelian en courant aussi vite que ses petites jambes et sa robe le lui permirent, non sans bousculer du monde sur son passage.

Alcyone fut tirée de la béate contemplation de sa fille et de son père par Aliénaure de Malemort qui vint saluer le comte. Son sourire et son attitude trahirent quelque peu ses pensées, surtout qu'Alcyone ne pouvait que les comprendre et les approuver, elle qui arracherait volontiers les yeux de tout qui... enfin bref...


- Le bonsoir, Aliénaure, ravie de vous rencontrer à nouveau.

Puis elle la regarda s'éloigner et rejoindre Finitou. Si elle pouvait être petite souris et se faufiler pour ouïr ce qui allait être dit...
Réflexions une fois de plus interrompues par l'arrive de Tiboulola à laquelle elle rendit son salut discret. Encore une mode étonnante, des collections surprenantes pour ce défilé "Hiver '57"...
Ha! Moaan vêtue normalement! Nouveau combo salut+sourire...

Et un autre sourire lorsqu'elle vit Sytral arriver. Fichtre! Son suzerain en avance! Et sans qu'elle ait du aller tambouriner chez lui pour le traîner de force à la cérémonie! Ca relevait de l'exploit! Nul besoin de trente-six fioritures, un seul regard suffisait en effet...

Le monde entrait peu à peu, la salle s'emplissait, peut-être était-il temps de commencer. Elle se tourna vers Trokinas et lui adressa ces mots à voix basse.


- En ce qui me concerne, tout est prêt. Souhaites-tu que je commence maintenant ou attend-on qu'il y ait un peu plus de monde, notamment le héraut?
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Alienaure
Elle jouait avec l'émeraude qui brillait à son doigt quand une vois la tira de ses pensées.

Heureuse de vous revoir Alienaure, prendrez vous un verre avec moi ? Je propose de porter un toast à la santé de notre comte.

Tiens donc... Bref fermeture des yeux, sourire poli vite plaqué sur ses lèvres, demi-tour effectué vers la visiteuse.

Dame Johane! Voila longtemps que nos chemins ne s'étaient pas croisés...


Verre accepté avec une certaine réticence, voire un léger doute. Elle n'aurait quand même pas osé l'empoisonner ici, au milieu de toutes ces personnes qui l'adulaient, quand même...?

Merci...

Oui, bein elle attendrait avant de boire...
Et voila que celle, par qui elle avait failli passer de vie à trépas, lui reparlait de son anniversaire! Mais elle allait l'étriper sur place, oui!...
Non! Respire un grand coup, Malemort. Souviens-toi de ta promesse faite à celui qui portait aujourd'hui la couronne. Le pardon...
Quelle bonne idée qu'elle avait eu là, tiens, d'accepter tout et n'importe quoi! Il lui ferait faire n'importe quoi, ce vaurien, avec son regard de biche aux abois.
Soupire vite réprimé et remplacé par un sourire qui se veut compréhensif.


Ne vous inquiétez pas pour cette soirée. J'ai... J'ai été indisposée et elle n'a pu se faire. L'an prochain, peut-être, si la peste ne nous emporte pas...


Réflexe que de porter le verre à sa bouche. Prune... Tiens, fort bonne récolte d'ailleurs. Il faudrait qu'elle pense à... Mais bon sang! Et si elle avait mis du poison ou autre chose?!

La jeune fille retira le verre bien vite de ses lèvres.


Désolée de ne pas vous avoir croisée à Roche. Mais j'ai passé beaucoup de temps chez mon cousin, à Meymac. Et puis, en ce moment, j'évite les tavernes de Roche. Entre la peste et les mauvaises rencontres, les dangers pululent à tous les coins de rue.
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Johane
Alienaure ne semblait pas apprécier la prune. Etonnant pour la fille de la comtesse Nebisa.

Faisant fi des convenances, Johane porta tout de meme son verre à ses lèvres et avala une gorgée. Elle était surprise de voir la jeune Malemort si souriante, le souvenir qu'elle avait gardé d'elle était bien différent... les disputes au conseil avaient gangréné leur relation.... mauvais souvenirs... vite, penser à autre chose, ha oui, l'anniversaire manqué... la peste... décidemment tout poussait Johane à partir au plus vite.


ah ! la peste ! quelles villes ne sont pas touchées !

elle avala d'un trait le reste de son verre d'ailleurs, je ne vais pas pouvoir rester plus longtemps, mon laisser passer pour le Périgord Angoumois n'est pas valable éternellement. Et puis, j'y suis attendue pour une fête qui sera certainement plus joyeuse que cette cérémonie.

Débarrassant Alienaure de son verre qui semblait l'encombrer, Johane lui prit des mains et en avala le contenu, sans plus de manière.

vous avez tort de ne pas y goûter, elle est excellente cette prune ! je ne connaissais pas encore avant ce soir, mais je dois dire que j'y prends goût. Allez jusqu'au buffet, il s'y trouve d'autres boissons, j'en suis sûre. Je vous souhaite une bonne soirée Alienaure, amusez vous bien. Vous transmettrez mes respects à Monsieur le comte pour moi, s'il vous plaît, je ne peux rester plus longtemps ici.

Johane inclina gracieusement la tête en guise d'au revoir, déposa les verres au buffet et s'éloigna en direction de la sortie.
Trokinas
Pendant que chacun vaquait à ses occupations, le Comte semblait soucieux. Quand il entendit la question d'Alcyone, il se raidit un peu plus, et se tourna vers elle. Il aurait préféré aller au buffet pour boire en compagnie des gens présents. Il jeta un coup d'oeil furtif vers Alienaure, et regretta de ne pouvoir aller la voir, car il était appeler par ses fonctions.

Oui, nous pouvons commencer. Le problème est que cela fait 5 jours que je demande à notre Héraut d'organiser cela, mais je n'ai pas vraiment de réponses. J'espère que tout sera réglé sous peu, sinon...
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Amael59
Le Gouverneur Amael fut surpris et très amusé de voir l'ex-Connétable et nouvelle Prévôte arriver avec sa robe fendue, il pensa en lui-même que çà lui allait très bien et que toutes les dames du Royaume devraient suivre cette nouvelle mode.

Bonjour Finitou, merci pour tes félicitations pour mon deuxième mandat de Gouverneur, je trouve ta nouvelle robe très sexy, c'est charmant.

Se tournant vers le buffet, il prit deux coupes et lui en tendit une, trinquant à la santé du nouveau Comte.

Je me demande ce que va être cette cérémonie, c'est la première fois que j'y assiste et je ne suis pas très au courant de cet Ordre du Grand Couvain bien que je vois certains en porter ici le collier.
Attendons que le Comte commence son discours.

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Finitou
Corenthine sourit en présence d'Amael. Elle était toujours très à l'aise avec des gens simples et courtois. C'était ces moments de francs sourires qu'elle affectionnait, sans arrières pensées ni manigances.

Merci bien pour le compliment gouverneur.
Oui qui sait peut être qu'un jour les femmes montreront leurs jambes qui sait ?


Les hommes de roche ont bien de la chance...tu t'occupes de leur garnison comme d'un bijou.

Il lui tendit une coupe, qu'elle prit.

Merci bien Amael....Ben oui tu vas voir ça se passera bien. Oui tu as raison le Comte va surement faire un discours enfin je crois...

Elle tenait, de son autre main, discrètement, un pan de sa robe pour cacher la nudité de sa jambe sous le brocard.
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Alienaure
Sans qu'elle n'ait eu le temps de placer mot ou autre, Aliénaure regarda Johane partir.
Décidément, elle devait faire fuir la compagnie, ce soir... Un autre verre? Pourquoi pas... Elle se dirigea vers le buffet et prit un des verres de prunes.
Réprimant un soupire, la jeune fille balaya la salle du regard. Pourquoi était-elle venue? Elle n'avait pas d'invitation. Elle ne connaissait personne. Elle était seule dans un coin à regarder toute l'hypocrisie limousine faire son spectacle.
Regard vers un Comte emprunté. Eclats bleutés qui se croisent, s'accrochent un instant avant que le masculin revienne à son rôle.
Bon, d'accord... Elle n'avait pas reçu de carton personnalisé, mais rien que pour ce que ces yeux si bleu lui dire, elle aurait affronté n'importe quel garde lui empêchant l'accès ici.

Rassurée, la jeune fille porta le verre à ses lèvres. Bonne cuvée, l'ancienne CAC avait raison. Elle allait se tourner vers un des balcons quand un vieux bonhomme lui enfonça son coude dans l'estomac. Voulant s'excuser, il avança son bras qui entra en collision avec sa main droite... qui vida le verre de prune dans le décolleté bleuté de la jeune Malemort.


Désolé, mon petit.

Bouche entre-ouverte, elle fixait le vieil homme qui commençait à essuyer ses méfaits en prenant grand soin de prendre son temps.


S'il vous plaît...


Mais il continuait, tranquillement, à essuyer la prune avec une serviette déjà trempée, et il reluquait sa gorge découverte.

Hé! Mais vous allez arrêter de me tripoter, vieux vicieux?!


Main ridée bien vite repoussée. Regard précisant qu'il valait mieux ne pas insister.
Elle s'éloigna du buffet où trop de monde commençait à la regarder, chiffon pris au bras d'un jeune serveur. Face au balcon, à l'abri dans un coin, Aliénaure tamponnait aussi délicatement que possible le tissus mouillé.

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Alcyone
Elle venait de recevoir le feu vert du Comte. Elle acquiesca à ses propos, le héraut avait sans doute du mal à trouver son chemin jusqu'à Limoges, il faudrait sans doute même que les allégeances aient lieu dans une autre salle, mais on verrait ça plus tard, chaque chose en son temps!

Tandis que le Comte se tenait devant son trône, Alcyone s'avança, toussota pour s'éclaircir la voix et prix la paroles, haussant la voix pour bien se faire ouïr.


- Nobles dames et sires, Limousins, Limousines... Voici que s'achève un mandat, celui de la Comtesse Ewaele, et que débute celui de Trokinas. Il est de coutume que le Limousin salue et récompense, de diverses manières, ceux qui ont oeuvré pour lui sans compter leur temps et leur peine. L'ordre du Grand Couvain que je représente aujourd'hui est donc fier de mettre à l'honneur ces Limousins qui se sont distingués.

Dans un premier temps, j'appelle deux personnes qui ont déjà été mises à l'honneur. Dame Finitou de Sarran et Messire Ranna, veuillez me rejoindre, je vous prie...


Elle sourit et balaya du regard l'assemblée, car si elle était sûre de la présence de Finitou, elle n'avait pas encore vu Ranna. Elle éspérait qu'il avait tout de meme pu faire le déplacement.
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Finitou
La prévôte et le Gouverneur s'étaient arrêtés de parler et attendaient.
La femme entendit son nom et agrippa d'avantage le pan de sa robe ouverte pour cacher sa jambe fuselée.

Elle s'avança un peu plus près du fauteuil comtal en attendant ranna.

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Amael59
Amael se demanda ce qui allait se passer quand il entendit prononcer le nom de Finitou et qu'elle lui remit précipitamment sa coupe tout en tenant les pans déchirés de sa robe pour s'avancer vers l'estrade.
Il se doutait que quelque chose d'important allait se passer et attendit impatiemment la suite des événements. Les murmures dans la salle cessaient progressivement et tous avaient les yeux fixés vers le Comte et Dame Alcyone, Finitou avait pris sa place à leurs côtés et tous attendaient la venue de Ranna en silence.

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--Le_commis
Le commis de Ranna arriva, prévenu par un courrier et tendit un courrier au maistre de cérémonie. Sur celui-ci l'on pouvait lire quelques mots, visiblement griffonnés à la hâte.

Citation:
Dame Alcyone,

Je suis fort désolé de n'avoir pu vous prévenir avant mais je suis parti plutôt rapidement pour un petit voyage d'agrément. La boulangerie et la taverne que je possède ont retenus toute mon attention avant mon départ et je n'ai pu répondre à vos sollicitations.
Vous comprendrez donc qu'il me sera difficile de participer à la cérémonie à laquelle je vous remercie de m'avoir convier.

Bien à vous

Ranna


[HRP : Désolé trop pris ces derniers jours, LJD Ranna]

Le commis attendit comme un sot qu'on lui donne ordre
Moaan
Assise sur une chaise dans un coin, Moaan observait le beau monde...
Fin de mandat, nouvelle cérémonie, un peu répétitif à la longue, mais passage obligatoire...
Elle aurait pu rester à Tulle aujourd'hui oui, mais elle avait eu ce besoin de sortir, voir des gens.
Peut-être y trouverait-elle un nouveau mari qui sait !

Fort heureusement, le buffet n'était pas bien loin : Une part de tarte par ci, un verre par là.
Oui elle avait faim, et tant pis pour les regards, tant pis pour les convenances.
Après tout, elle n'y avait jamais vraiment porté d'importance, pourquoi cela changerait-il aujourd'hui.

Elle scrutait la salle, à la recherche de visages connus, voir familiers...
Dommage que peu de tullistes étaient présents à ce genres de cérémonies, ils étaient toujours en minorités...

Les premières personnes se firent appeler, le silence gagna peu à peu la grande salle. Moaan se rassit, et observa...

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Psyk
[A quelques lieues de là...]

- Et qu'on te revoit plus de si tot! Dégage, bougre d'ane!


Et voilà le PsyK qui se fait éjecter de la taverne, et qui se retrouve les fesses dans la neige. Il se releva et passa ses mains sur ses braies pour enlever les quelques glaçons restés collés. Il regarda la porte de la taverne qui s'était refermée après son passage, plutot furtif d'ailleurs, et grommela dans sa barbe.

- Pffff... j'suis pas un ane, j'suis un macaque.. 'fin meme pu, j'me suis fait dégrader j'suis pu que caque... Pis en plus le patron l'est d'mauvaise foi, j'avait raison c'tout...

Il enfonça ses poings dans ses poches, baissa la tête et il s'éloigna de la taverne tout bougon. Il aurait bien piccolé un coup ou deux de plus.

Il passa devant le bâtiment comtal d'où s'échappait une petite musique. A l'entrée deux gardes qui avait pas l'air bien fûté.

- Ben voilà, un réunion d'gens civilisés! Exactement c'qui m'fallait.

Il ajusta comme il faut son mantel, respira un bon coup, gonfla le torse et c'est d'un pas déterminé qu'il se dirigea vers les gardes. Mais le voyant arrivé ils n'y croyèrent guère, leur lance en forme de croix pour l'empecher de franchir la porte.

- Halte! On ne passe pas.

- Comment ça j'passe pas, meuh bien sur qu'si j'passe!

Joignant le geste à la parole il essaya de forcer le passage, mais le duo d'intellectuels avait deux avantages sur lui, ils étaient plus nombreux, et ils étaient vachement plus costauds.
Par l'ouverture de la porte il apperçu le Comte Trokinas, vu qu'ils bossaient ensemble il le ferait probablement rentrer. PsyK tenta de l'interpeller discrètement, sautant sur place et agitant ses bras dans tout les sens :


- Youhouuu!!!! Trokiii!!! Votre Grand Leurre Trokinas! J'suis là viens m'chercher s'te plait
Gyldas
La cérémonie des allégeances était de nouveau de mise. Lors de la dernière, Gyldas s'y était manifestée en venant rendre sa bague à Arteis. Un scandale avait failli éclater qu'elle avait préféré calmer en s'en allant. Cette fois, elle n'essaya même pas de savoir qui y serait. Pas question de se donner en spectacle une seconde fois. D'ailleurs, il n'était plus question de paraître à une cérémonie où elle n'était pas invitée. C'était impoli au possible. Elle avait pensé s'excuser de son comportement de la dernière fois. Elle n'en avait pas eu l'occasion.

Elle serra sans sa main le sac en feutre parme qui se trouvait au fond de sa poche. Il contenait la bague qu'Arteis venait de lui rendre par l'intermédiaire de Dorilys. Non! Elle ne la porterait pas!

Les bras chargés de dossiers, elle ralentit tout de même par curiosité devant la porte de la salle des allégeances. Des paroles en sortaient, mais trop indistinctes pour que la lieutenante en capte le moindre sens. A quoi bon, de toute façon? Arteis était parti, il n'y serait pas cette fois. Elle chassa ses pensées en secouant la tête et reprit le couloir qui menait à son bureau. Encore quelques dossiers à mettre à jour, et elle pourrait rentrer chez elle.

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