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[RP] Vers une autre terre où ne règne que la Lumière…

Tslisch
Au petit matin...

Ils s'étaient regroupés en bas de la colline où se dressait l'Alcazar. Une petite dizaine de bergers. Il y avait Talnid, avec son fils, Leòn qui approchait bientôt de l'âge adulte. Il y avait Til, et son épouse Margit. Le vieux Juan était là, comme d'habitude. Katrina et son inséparable amie Loaconde répondaient à l'appel, comme toujours. Enfin, Tslisch, jeune adulte et orphelin depuis peu, ce qui l'avait obligé à renoncer à son troupeau et à s'installer dans un petit village sur les contreforts des Pyrénées, complétait le groupe.

Après les salutations chaleureuses, les retrouvailles pour certains, ils se mirent à gravir la colline où se dressait l'Alcazar. Comme tous les mois, depuis plusieurs années, ils venaient en ce lieu en souvenir du grand seigneur qui y vivait. Celui qui les avait tant aidé, lors de la grande disette il y a bientôt 20 ans de cela. Ils avaient appris à connaitre cet homme, si sombre de peau, mais si rayonnant dans son coeur.

Sa mort avait affecté beaucoup de ces bergers. Refusant alors de laisser ce palais tomber en ruine, ils l'avaient entretenu, et l'entretenaient toujours. Chaque mois, quel que soit la saison, le même rituel. Il fallait entretenir les arbres, les plantes, réparer les blessures infligées par le temps, enlever la végétation qui fragilisait l'édifice en s'insinuant entre chaque pierre. La tache demandait bien une journée entière de travail, mais les bergers s'en acquittait chaque mois, en reconnaissance de cet homme. Al Khalil.

Gravissant donc le flanc de la butte où se dressait le fier chateau, le petit groupe remarqua immédiatement les traces laissées par un cheval dans la terre. Intrigué, mais pas du tout inquiet, le groupe continua son chemin jusqu'à arriver devant la porte de l'édifice. A cet endroit, le groupe se sépara. Chacun savait ce qu'il devait faire. Tslisch, plus habitué aux intérieurs, se dirigea donc vers ces lieux qu'il connaissait bien à force de venir ici.

Il tomba immédiatement sur non pas un, mais deux chevaux. Tournant la tête, il aperçu deux homme à la peau sombre.
S'arrêtant net, il demanda avec un peu de méfiance :


Qui êtes vous? Que faites vous ici?

Avant soudainement de réaliser que la peau d'Al Kalil était également bien plus sombre que ce qu'il n'avait jamais pu voir.

Seriez vous des parents du Senhèr Al Kalil?
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Sidhartha
Les échanges allaient bon train avec Yvane. Nous relations tour à tout nos voyages plus au moins loitains et nos errances plus ou moins longues quand un homme apparu sous une arcade du patio.

Citation:
Qui êtes vous? Que faites vous ici?
...
Seriez vous des parents du Senhèr Al Kalil?


A l'énonciation du nom de mon père, je fis abstraction du ton sec des premières questions de l'homme.
Mon regard fixa le sien et ma main droite se porta à mon coeur alors que j'inclinais légèrement la tête en signe de respect .


"Salam! Je suis effectivement le fils de celui que tu nommes... Je me nomme Sidhartha... et voici Yvane, fils d'un fidèle proche de mon père.
Qui es-tu donc? Est-ce toi qui entretient ainsi Al Alcazar?"


Le voile recouvrant le mystère autour de l'Alcazar que je pensais retrouver à l'abandon allait-il enfin se lever?
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Yvane
Yvane avait sursauté. Dès que l'intrus était apparu, ses mains prirent chacune un couteau. Habituées aux dangers des routes, elles ne se firent pas surprendre. L'une d'elle alla se placer à côté de son oreille, rpête à tirer le couteau au premier geste menaçant, la seconde se tint en garde, le manche fermemant tenu, afin de toujours garder une arme pour le combat rapproché. Il n'avait pas fallu deux secondes pour qu'Yvane se place ainsi.

Il écouta la conversation d'un geste suspicieux. Cependant, peu à peu, il se détendit. Il alla même jusqu'à replacer un couteau dans ses vêtements. Evidemment, pas fou, il garda le second en main.

Aux dires de Sid, il inclina la tête.

Je suis en effet Yvane.

Pas un sourire, maintenant, il se méfiait de ce genre de rencontre. Il sourirait sûrement, plus tard.
Tslisch
Le visage de l'ancien berger se fendit alors d'un sourire rassurant.

Alors vous êtes revenus.

Il était au courant de l'existence du fils d'Al Kalil. Le voilà qu'il retournait sur les traces de son père. Tslisch s'inclina respectueusement devant les deux hommes. S'adresant à Yvane.

Vous pouvez laisser votre couteau tranquille, il ne vous sera d'aucune utilité.

Il entreprit alors de leur expliquer ce qui pour eux était encore un mystère.

Votre père était un homme bon. Ils nous a tellement donné à nous, bergers, qu'à sa mort nous n'avons pu nous résoudre à laisser tomber ce château en ruine. C'est nous en effet qui l'avons entretenu pendant ces années. Pour l'homme qu'était votre père.

Puis criant pour que ses compagnons puissent l'entendre :

Talnid, Leòn, Katrina, Loaconde, Juan, Til, Margit! Venez!

Une fois qu'ils furent tous là.

Le fils du Seigneur Al Kalil, Sidharta et son ami Yvane.

S'adressant à Sidhartha et Yvane :

C'est ensemble que nous avons entretenu le château.
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--Margit
Margit se figea un moment. Les souvenirs lui revenait, où employée pendant un temps au chateau, elle s'occupait de deux petits enfants, les faisait sauter sur ses genoux...

Sid, Yvane, c'est bien vous?
Sidhartha
Ainsi le mystère de retrouver l'alcazar aussi entretenu après tant d'année d'absence était levé.
Je vis un groupe d'hommes et de femmes répondre à l'appel de l'homme qui n'avait pas encore dis son nom.

Une femme du groupe nous interpela rapidement.


Citation:
Sid, Yvane, c'est bien vous?


Cette voix... Margerit... cette femme qui fût comme une seconde mère. Je m'approchais d'elle et la serra chaleureusement dans mes bras.

"Merci à tous! Considérez Al Alcazar comme votre maison! Mon retour en ce lieu ne changera rien pour vous. C'est avec grand plaisir que les portes de l'Alcazar vous seront ouvertes."

Après s'être abandonné avec bonheur à ces retrouvailles. Il était temps de poursuivre la redécouverte du reste du Palais.


"Que chacun se sente en ce lieu comme chez lui! Je souhaite prolonger mes retrouvailles avec le Palais. Quelqu'un m'accompagne?"


Alors que je m'apprêtais à poursuivre ma redécouverte de l'Alcazar, une tourterelle se posa sur une branche basse d'un oranger. Je reconnu le volatile immédiatement. Je détachai rapidement le message attaché à l'une de ses pattes...

Ainsi Afaw serait bientôt là! Ce jour était un grand jour, à marquer d'une pierre au blanc immaculé.

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--Marquis
Depuis déjà un fort moment, une calèche poussiéreuse filait sur les terres des royaumes. Les jours secs des derniers et toutes ces directions erronés, ces erreurs sur les cartes du royaume, l'avait totalement rendu méconnaissable.

Le Maître Bibliothécaire maugréait en lui-même. Ne trouvant que des détails et des noms d'endroits que personnes ne semblaient avoir entendu.
Entouré de 4 gardes de l'Ordre du Vert-Bouc, il espérait fort bien arriver très vite, sa vue étouffant devant ces uniformes verts. Se promettant un jour de convaincre le Grand Maître de les faire changer.

Puis, alors que les hommes et les chevaux s'abreuvaient à une rivière. Marquis décida de se promener. De se vider la tête de toutes ces informations des dernières semaines. Puis il leva les yeux et pria le Créateur de lui montrer le chemin. C'est alors qu'il vit au loin au menhir! Un genre de grand sentinelle de pierre.

C'est alors qu'une phrase d'un des journal personnel qu'il avait parcourue lui revient en tête; suivre le serpent d'eau qui se promène près de la sentinelle géante.

C'était donc ça, il venait par tous les hasards de trouver cette fameuse sentinelle géante qui n'était autre qu'un menhir en faîtes. Il sourit et retourna auprès de la calèche. Demandant aux gardes de se changer pour opter pour des vêtements plus discret, n'oubliant pas le but finale de cette mission.

Ils repartirent aussitôt, cette fois enfin, sur la bonne direction.

Il ne fût pas beaucoup de temps, pour que la calèche se retrouve au poste de garde...
Sidhartha
Je pris congé de la troupe de bergers bienfaiteurs et d'Yvane, laissant chacun à ses occupations et autres préoccupations.

Pour ma part je ressentais le désir de prendre de la hauteur. Je m'engageais donc dans un étroit escalier grimpant sur les murailles de l'Alcazar.
Arrivé sur ces hauteurs, mon regard pouvait embrassé tout le jardin. La végétation au vert flamboyant contrastait avec les ocres intenses des murs d'enceinte, donnant au lieu un éclat comme nul autre pareil.




Je tournai mon regard au delà de l'Alcazar... sensation soudaine d'envol.



Mon coeur débordait d'émotions... Al Alcazar retrouvé... Yvan et la dague à tête de bouc... la fidèlité bergère par delà la mort... de mon père... et le souvenir ma mère disparue... tout se précitait en moi et tout autours de moi...
Un vent fort s'était soudainement levé sur mon existence. Après tant de circovolutions errantes où maintes fois j'eûs la sensation de tourner en rond, les évènements se précipitaient à présent.

Cliquetis de cariole... nuage de fumée à l'horizon... quelqu'un approche de l'Alcazar... et le vent souffle un peu plus fort...

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Yvane
Une femme l'appela par son nom. Il fut tenter de récupérer le couteau ,qu'il avait fini par ranger. Puis, il réfléchit un instant. Il n'avait jamais mis les pieds dans ce château de son enfance. Il n'était venu ici que quelques temps auparavant, et n'avait trouvé que son père.
Il s'était contenté de regarder le palais de loin, le veil homme ayant opté pour une masure d'où il pouvait admirer la vue et le château. Il était devenu trop vieux pour s'en occuper.
La vieille dame devait avoir entendu parler de lui, et le reconnaitre à la familiarité entre lui et Sid.
Où alors, son nom avait-il évoqué, lorsqu'il s'était présenté, quelques histoires à cette vieille femme.

Il sourit à la compagnie. Sid le laissa seul avec les bergers. Il comprenait son ami, de retour sur sa terre. Yvane préféra laisser les bergers éloignés, pour retrouver sa solitude. Il prétexta l'envie de laisser tranquillement les bergers travailler, et s'éloigna vers la porte.

Arrivé au poste de garde, il se plaqua contre un mur : une calèche inconnue... Qui se pouvait-il encore être? Il glissa dans ses vêtements deux mains rapides, et elles ressortirent armées de couteaux.
--Marquis
Arrivé au poste de garde, il se plaqua contre un mur : une calèche inconnue... Qui se pouvait-il encore être? Il glissa dans ses vêtements deux mains rapides, et elles ressortirent armées de couteaux.

Plaqué contre un mur, un homme s'y trouvait.
Il avait plongé ces mains dans ces poches et avait ressortis des couteaux.

Dans l'ombre de la calèche, Marquis passa son long capuchon de sa cape familiale, par-dessus sa tête. Cachant ainsi son visage. La porte de la calèche s'ouvra et l'homme sortie tranquillement.

Lorsqu'il posa pied à terre, il s'adressa au jeune homme devant lui.


Par Oane, quel étrange façon d'accueillir l'homme de religion que je suis.
Rangez vos jouets, mon fils! Vous pourriez vous blessez.
Et même si vous arriviez à me tuer, il vous faudra faire face à la demi-douzaine de soldats se trouvant encore dans la calèche.


Marquis fit une pause. Son capuchon lui permettait toujours de cacher son visage, mais malgré l'ombre son regard défiait toujours le jeune homme.

D'aussi loin que le Royaume de France, Al Alcazar a sa réputation d'être le plus grand lieux possédant les plus anciens ouvrages de notre monde.
Ma curiosité m'a poussé à faire ce long voyage. Je voulais voir de mes propres yeux si ce palais était toujours existant.


Marquis regarda partout autour de lui, trop heureux de trouver le palais, dont ces ancêtres on aidé à sa construction, encore debout.

Seriez-vous le maître des lieux?
Yvane
Messire l'homme de Dieu, quelque soit ce Dieu, vous êtes le bienvenu ici. Je me nomme Yvane. Non, je ne suis point le maître en ce lieu : je ne suis que le fils de la famille qui a toujours servi celle qui fait ici office de famille seigneuriale.
Pardonnez mon accueil, je vous en prie. je pense que vous comprendrez à la couleur de ma peau que je suis plus habitué aux coups qu'à la tolérance sur ces terres. De plus, la réputation de richesse de ce lieu n'est plus à faire. Combien d'âmes mal intentionnées pourrait-on y voir attirées?
Je suis prêt à offrir ma vie aux sultans d'Al Alcazar, à la défense de leur palais.


Il inclina la tête en signe de respect, portant sa main à son coeur. En parlant, l'homme à la peau sombre pour l'occident, claire pour l'Orient, le sang-mélé, avait rangé ses couteaux.
Il était maintenant d'un naturel méfiant. Mais cet homme, devant lui, lui inspirait une confiance surprenante.

Je ne pense pas être en mesure de vous accueillir, mais peut-être puis-je vous conduire auprès de votre hôte?
--Marquis
Yvane a écrit:
Messire l'homme de Dieu, quelque soit ce Dieu, vous êtes le bienvenu ici. Je me nomme Yvane. Non, je ne suis point le maître en ce lieu : je ne suis que le fils de la famille qui a toujours servi celle qui fait ici office de famille seigneuriale.

Pardonnez mon accueil, je vous en prie. je pense que vous comprendrez à la couleur de ma peau que je suis plus habitué aux coups qu'à la tolérance sur ces terres. De plus, la réputation de richesse de ce lieu n'est plus à faire. Combien d'âmes mal intentionnées pourrait-on y voir attirées?
Je suis prêt à offrir ma vie aux sultans d'Al Alcazar, à la défense de leur palais.


Le jeune fit un signe de tête tout en portant sa main sur sa poitrine.
Après son geste de respect, il rangeait ces couteaux. Ainsi donc se trouvait devant lui le fils d'un des serviteurs de la famille du Sultan.

Marquis fit un signe de tête en retour, et fit un signe de croix en respect à cet homme.


Yvane a écrit:
Je ne pense pas être en mesure de vous accueillir, mais peut-être puis-je vous conduire auprès de votre hôte?


Marquis enleva sa capuche pour regarder le jeune homme dans les yeux.


Votre humilité me touche beaucoup Messire Yvane!
Vous êtes peut-être fils d'une famille qui a servi les maîtres des lieux, mais vous êtes loin d'être un serviteur pour autant. Vous ne pensez pas être en mesure de m'accueillir, pourtant vous l'avez fait dans le plus grand respect, à mon égard.

Que par Oane, fils de l'Architecte Créateur, votre vie soit remplie de tolérance des autres à votre égard, mon fils.


Marquis claqua des doigts et la demi-douzaine de soldats sortie rapidement.

Je suis prêt à vous suivre, Messire Yvane. Afin de rencontrer l'hôte de ce palais.
Sidhartha
Perché sur les hauteurs de l'Alcazar, j'appercevais en contre-bas des murs, l'énigmatique attelage escorté stopper devant la Porte San Sébastian.
Yvane apparût, probablement pour s'enquérir de l'identité des arrivants.

Une calèche escortée... mais qui donc pouvait être ce visiteur ainsi accompagné?

Je me décidais à quitter mon perchoir bien décidé à éclaircir ce mystère.

Arrivée à hauteur des jardins je vis déboucher au coin de l'allée centrale, Yvane accompagnant un homme suivit d'une bonne demie douzaine de gardes.

Arrivé à leur hauteur, je me plantais devant le messire, plongeant mon regard dans le sien comme pour mieux y déceler ses intentions.
Le regard semblait franc... je portais ma main au coeur en inclinant légèrement la tête alors qu' Yvane introduisait le visiteur avant de se retirer.


"Salam! Je me nomme Sidhartha! Sois le bienvenue en ce lieu de quiètude! Que puis-je pour toi?"
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Yvane
Yvane accompagna le religieux, jusqu'à croiser Sid. Chemin faisant, il expliqua à l'homme qu'il le remerciait pour ses bonnes paroles, mais qu'il y avait longtemps qu'il ne croyait plus à la tolérance des hommes.

Quand ils croisèrent Sid, ce fut Yvane qui pris en premier lieu la parole.

Sid, ce messire est homme de Dieu, d'un dieu en tout cas. Il dit venir ici pour voir la grande bibliothèque que tu possède. Je me retire, je te laisse avec ton hôte. Si vous avez besoin de moi, je vais me presser de mettre en place quelques chambres, avec les bergers.

Il invlina la tête et s'éloigna. Il n'avait pas d'autorité ici, et tant qu'à être là, autant se rendre utile : il pris donc le chemin des chambres, pour installer la compagnie!
--Amazzal


[Sur les remparts de l'Alcazar...]

Amazzal "le Dévoué", garde d'Al Alcazar, observait de haut Sidhartha et Yvane venus à la rencontre d'un étrange attelage, fort escorté.
Depuis quelque temps le palais connaissait une nouvelle émulation après bien des moments de calme absolu.

Lui le guerrier maure, avait quitté le califat de Grenade pour rejoindre Sidhartha et l'Alcazar. Rencontré lors d'une cérémonie "rumie", Amazzal s'était rapidement lié d'amitié avec ce fils de sultan-sans-terre au sang mêlé et à l'histoire bien singulière, tiraillée entre Orient et Occident. Ainsi, dès qu'il avait appris que sidhartha projetait de rejoindre le palais de son père Al Khalil dont il lui avait si souvent vanté les splendeurs, Amazzal s'était mis en marche pour rejoindre ce lieu qui l'attirait étrangement.

Même si en tant que garde avisé, il portait attention à ce qui se passait près de la porte "San Sébastian", son affût se portait plutôt sur le chemin montant vers l'Alcazar. Sidhartha l'avait prévenu de l'arrivée prochaine d'Afaw, son grand ami de Grenade. Son coeur s'emplissait de joie à l'idée de le revoir enfin.

Alors qu'il scrutait l'orée du bois où débouchait le chemin, il distingua une silouhette...


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