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[RP] Vers une autre terre où ne règne que la Lumière…

--Marquis
Alors que le groupe d'homme suivait leur guide, celui-ci lui expliquait pourquoi il ne croyait plus en la tolérance de l'homme. L'homme de religion s'apprêtait à lui raconter un grand principe, lorsqu'un autre homme se plaça devant eux. Le regard franc, il plaça sa main sur son coeur et inclina la tête légèrement.

Yvane a écrit:
Salam! Je me nomme Sidhartha! Sois le bienvenue en ce lieu de quiètude! Que puis-je pour toi?


Yvane a écrit:
Sid, ce messire est homme de Dieu, d'un dieu en tout cas. Il dit venir ici pour voir la grande bibliothèque que tu possède. Je me retire, je te laisse avec ton hôte. Si vous avez besoin de moi, je vais me presser de mettre en place quelques chambres, avec les bergers.


Ainsi donc voici Sidartha. Marquis lui sourit à son tour et inclina la tête légèrement en signe de respect. Voici donc le f ils de ''l'ami fidèle'' et de celle au ''teint de lys sur fond de lumière''. Marquis jubilait intérieurement. La quête que ''feue'' sa soeur Sakou avait commencé prenait fin aujourd'hui. Le côté de la famille du Sultan Al Achrâf était enfin retrouvé.

Il se retourna d'abord vers Yvane.


Messire Yvane, soyez béni par votre politesse et votre courtoisie d'avoir escorté l'homme que je suis jusqu'à mon hôte.

Yvane parti laissant les deux hommes seuls avec la demi-douzaine de garde toujours derrière Marquis. Celui-ci sourit au jeune homme lorsqu'il parti et se retourna vers Sid.

Messire Sidartha!
Je suis très honoré de vous rencontrer, je suis Diacre Marquis. Je prêche et enseigne la religion Cathare, messire. Religion de mes ancêtres.

J'ai parcourue pendant plusieurs jours les terres des royaumes pour trouver ce fameux palais, dont les ouvrages de votre bibliothèque ont répercussion dans les villages les plus éloignés du royaume de France.
Sidhartha
Citation:
Messire Sidartha!
Je suis très honoré de vous rencontrer, je suis Diacre Marquis. Je prêche et enseigne la religion Cathare, messire. Religion de mes ancêtres.

J'ai parcourue pendant plusieurs jours les terres des royaumes pour trouver ce fameux palais, dont les ouvrages de votre bibliothèque ont répercussion dans les villages les plus éloignés du royaume de France.


Diacre cathare... ainsi la religion des amis de son père et de son grand père était encor bien vivante... preuve en était la présence de ce diacre...

"Cathare dis-tu? ... Ainsi tolérance et non violence ne doivent pas être de vains mots pour toi! Tant de personnes jettent le discrédit sur cette religion... il y a peu une pseudo noce soit disante cathare à surtout servit de couverture à l'organisation de méfaits de brigands... bien triste histoire quand on connait le message de tolérance et de non violence que prône cette religion.
Mais ainsi va la nature humaine... qui tantôt aspire à de belles choses mais s'égare parfois dans de bien vils et de bien tristes intentions..."


*silence*

"Permets moi de te convier à entrer et à te faire découvrir cette bibliothèque dont tu parles."

Je m'écartai et d'un geste amical conviai le diacre et sa garde à pénétrer Al Alcazar. Le regard de l'homme était direct et franc, tous ce que j'appréciais. Nous passâmes le patio, traversâmes le jardin et nous retrouvâmes devant la Grande Bibliothèque.
Je les conduisis jusqu'à l'un des nombreux petits salons propice à l'étude en toute quiétude.




"Installons nous ici si tu le veux bien!"

*clapement de mains en de demande rafraîchissement et autres gourmandises pâtissières*
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--Marquis
Sidhartha a écrit:
"Cathare dis-tu? ... Ainsi tolérance et non violence ne doivent pas être de vains mots pour toi! Tant de personnes jettent le discrédit sur cette religion... il y a peu une pseudo noce soit disant cathare à surtout servit de couverture à l'organisation de méfaits de brigands... bien triste histoire quand on connait le message de tolérance et de non violence que prône cette religion.
Mais ainsi va la nature humaine... qui tantôt aspire à de belles choses mais s'égare parfois dans de bien vils et de bien tristes intentions..."


*silence*

"Permets moi de te convier à entrer et à te faire découvrir cette bibliothèque dont tu parles."


Marquis eut vent de cette histoire aussi, mais ne pouvait point intervenir durant ces événements, se trouvant déjà en chemin pour Al Alcazar.

Marquis eu comme seule réponse un signe de tête d'acquiescement.
Sid était un homme de verbe, cela lui plaisait beaucoup.
Tolérance et non-violence, comment lui expliquer.
Bien sûr, comme ces ancêtres, il prônait Tolérance et non-violence afin de calmer tout conflit diplomatique. Mais il avait compris aussi que la violence est malheureusement parfois nécessaire, et que l'Ordre du Vert-Bouc était désormais de retour pour s'occuper de cette tâche.
Marquis s'étant promis que le sang ne coulerait plus jamais sur les mains des Franchimont.

L'homme l'invita donc à le suivre et c'est ainsi que les huit hommes marchèrent dans le palais jusqu'à la Grande Bibliothèque, puis ils marchèrent jusqu'à un petit salon.


Sidhartha a écrit:
"Installons nous ici si tu le veux bien!"


Sid frappa dans ces mains. Marquis sourit. Se rappelant avoir lu un détail dans le journal de sa grand-mère. Lorsque l'Ordre quitta de nouveau le royaume pour ce rendre en pays Sarrasin, ils se retrouvèrent au palais du Sultan. Sa grand-mère ayant décrit une scène où le sultan frappa dans ces mains et plus d'une dizaine de serviteurs arrivèrent avec mille et plats des plus délicieux.

Je suis très heureux de votre accueil, Sultan Sidhartha...

Oups! se dit-il! Il resta de marbre et continua aussitôt

... C'est un grand plaisir pour moi d'avoir enfin trouvé le grand palais d'Al Alcazar. La grandeur des lieux et de sa bibliothèque ont fait le tour de tout Paris chez les érudits. Bien sûr, c'est la diversité de votre bibliothèque qui est le plus souvent sur les lèvres des ces personnes.

J'ai donc pris l'initiative de partir à sa recherche.
Sidhartha
Ainsi, le diacre cathare était venu jusqu'ici par amour des lettres et de la culture.

"Effectivement, ici sont réunis bien des ouvrages qui ne manqueront pas d'éveiller votre intérêt.

Mais prenez donc le temps de vous restaurez. Ce salon est vôtre, vous pourrez ensuite étudier ces textes le temps qu'il vous sera nécessaire. Je dois pour ma part ranger de nouveaux ouvrages venus d'Orient qui viendront enrichir la bibliothèque de l'Alcazar. Avez vous entendu parler du Grand Sage Rûmi ?"


Un homme vint déposer sur une table basse octogonale un plateau d'argent sur lequel étaient posés une théière et de petits verres finement ornés. Un second entra, un plat en céramique dans les mains, remplis de délicieuses pâtiseries orientales.
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--Marquis
Sidhartha a écrit:
Avez vous entendu parler du Grand Sage Rûmi ?"[/b]


Un homme vint déposer sur une table basse octogonale un plateau d'argent sur lequel étaient posés une théière et de petits verres finement ornés. Un second entra, un plat en céramique dans les mains, remplis de délicieuses pâtisseries orientales.

Hélas non, préférant rester le plus clair de mon temps, loin de ces snobs érudits qui croient écrire l'histoire. Si vous en avez un ouvrage, il me fera plaisir de le consulter.

Par contre, loin de moi l'idée de vous importuner de la sorte si vous êtes si fort occupé. Par contre, j'accepte volontiers votre offre.

Le diacre examinait longuement l'homme. Sa ressemblance à son père était frappante, mais il était vrai qu'il ne pouvait renier les origines de sa mère. Il avait ce nez, le même qu'Amandine. Héritage du la famille du Sultan Al-Achrâf. Marquis hésitait encore de raconter son véritable motif de cette visite. Il servit des boissons aux 7 autres hommes présents avec lui dans la pièce et prit une pâtisserie qui semblait fort trop appétissante pour sa diète. Il remercia le Sultan d'un signe de tête.
Sidhartha
Alors que le diacre et ses gardes se restauraient, je m'installai à leurs côtés tout en m'attelant à la préparation du thé.
Je me mis à verser un peu d’eau dans la théière afin de la chauffer un peu. Je rinçai la menthe dont la partie inférieur des tiges avait soigneusement été coupée au préalable.
Je vidai ensuite la théière, ajoutai le thé vert que je rinçai brièvement avec un peu d’eau bouillante et jetai l’eau.

Puis de mes mains, je tordis les tiges de menthe afin d'en exalter tout leur arôme. Je rajoutai la menthe dans la théière en petit paquet puis le sucre et l’eau bouillante. Après quelques minutes, à l’aide d’une longue cuillère, je mélangeai le contenu de la théière et servit le premier des trois thés.




"Vous ne m'opportunez nullement! Chacun est porteur de richesses et l'échange par le biais du dialogue se veut être le don suprême menant autrui à la Connaissance.
Permettez moi de vous conter l'histoire du Grand Sage Rûmi...

Shams, un derviche errant, originaire de Tabriz (Perse), vint à croiser la route de Rûmi.
Fils de l'imam Alâ al-din, Shams, doté d'une vive intelligence et d'une culture prodigieuse mais atypique, vivait tel un vagabond.
A la vue de Rûmi, lettré bien vêtu en train de lire un ouvrage précieux entouré d'un grand nombre d'autres livres savants, dans un jardin public, le traîne-savates lui demanda :

- Qu'est-ce que tu fais au milieu de tous ces livres ?

Sans lever la tête, Rûmî lui répondit :

- Quelque chose que tu ne peux pas comprendre !

- D'un bond souple, Shams esquissa un pas de danse, s'éleva dans les airs, puis, d'un coup de pied précis il expédia une pile d'ouvrages dans le bassin au bord duquel le savant homme lisait.

- Le lettré se pencha vivement au-dessus de l'eau pour retirer les parchemins avant qu'ils ne s'abîment au fond du bassin et ne se détériorent.

A sa grande surprise, il récupéra les ouvrages tout secs, sans qu'ils aient pris l'eau.

Intrigué par ce miracle, il leva les yeux sur l'intrus. Il fut frappé par sa beauté et sa prestance naturelle malgré les nippes dont il était vêtu. Il lui demanda poliment :

- Qu'avez-vous fait là ?

- Quelque chose que vous ne pourriez pas comprendre !

A cet instant, comme frappé par la foudre, Rûmî reconnut son véritable maître spirituel dans ce vagabond, et le considéra comme l'envoyé céleste tant attendu.

Shams, vivait en effet dans une très grande simplicité, de fruits, de méditation, de prières, de musique et de danse. On a dit qu'il était lié à la secte ismaélite fondée jadis par Hassan ibn al-Sabbah, le Vieux de la Montagne, qu'il y avait acquis le plus haut degré de l'initiation, celui de «Daïs l'Kebir».

Pour toute richesse, il possédait une flûte ney (à 6 trous), un qanûn (tambourin), un long fez conique en feutre, une ceinture de cuir d'aigle doublée de peau de serpent et portait par tout temps son unique costume de souple laine blanche non écrue. Il jeûnait souvent, parfois durant des semaines entières.

Tout naturellement Shams s'établit auprès de Rûmî qui délaissa ses cours, sa fonction et ses élèves, pour vivre de «véritables noces mystiques» en compagnie de l'élu, dans la solitude monacale d'un jardin retiré proche de la ville.

A ses côtés, il éprouva l'exaltante perfection née de la danse, dans l'harmonie des parfums, de la beauté subtile des roses et du chant des oiseaux.

Au cours de mois d'études raffinées, d'échanges de savoirs pointus, de communion mystique, Shams dévoila à son ami les arcanes des sciences secrètes. Il lui apprit à lire dans les astres, dans la pensée des autres, il lui enseigna comment communiquer à distance ou se rendre invisible et bien d'autres procédés étranges. Il lui révéla l'extraordinaire pouvoir de la musique alliée à la danse, la subtile alchimie qu'opèrent le rythme, les sons et le mouvement du corps dans la création de la beauté, la souveraineté de la cadence.

Dansant au clair de lune au son du pipeau, Shams, dans une lente métamorphose, muait devant l'ami en extase sa silhouette ingrate de mendiant pauvrement vêtu, en une éblouissante apparition d'archange virevoltant vers les étoiles.

L'union si parfaite entre ces deux âmes d'élite fit jaser les âmes viles, tenues à l'écart de leur cercle. Comme souvent en pareille circonstance, des attaques sournoises, des propos délétères, des insinuations nauséabondes vinrent empoisonner la vie des deux philosophes.

Un jour, pour libérer son âme-sœur de la pression jalouse et des commérages de ses proches, Shams s'en fut à Damas. Il en revint, quelques mois plus tard, à l'instante prière de son ami. Ce fut pour succomber en 1247, assassiné par des disciples de Rûmî, jaloux de son intimité avec leur maître, à l'heure même qu'il avait prédite pour son retour aux sources.

Inconsolable, Rûmî créa le samâ (ou semâ) cette danse rare, parfaite, en souvenir de Shams qui l'avait initié à cette forme d'extase mystique, émouvante projection de la musique et du mouvement dans la tourbillonnante ivresse du corps et des sens.

C'est par cette danse du derviche virevoltant inlassablement sur lui-même dans un état second, que Rûmî finit par retrouver son «maître», non pas dans le ciel, mais en lui-même, lorsque guidé par l'intuition, il sut qu'il n'y avait pas de différence entre maître extérieur et intérieur.

Rûmî s'était identifié avec Shams au point de signer de son nom le recueil d'Odes mystiques (Diwân-e Shams e-Tabrizi) et de se livrer dès lors exclusivement à la méditation, à la musique et à la danse, fondant l'ordre des derviches tourneurs Mawlawiya (de Mawlânâ, le surnom de Rûmî) et rédigeant son œuvre majeure, le Mâthnawi, à sa mémoire.

Lorsque Rûmî mourut, en 1273, tous les habitants de Konyah prirent le deuil. Son magnifique mausolée y est aujourd'hui encore l'objet d'une grande vénération.

Après s'être imprégné de l'esprit de Shams, avoir assimilé les connaissances de tous les grands esprits de son temps et être parvenu lui-même à la parfaite communion mystique, Rûmî assura sa mission d'éveilleur d'âme, en mettant au point le samâ, sa méthode pour accéder à l'union avec Dieu.

Depuis son initiation, la musique évoquait celle des sphères célestes, représentait la vibration créatrice initiale. La danse sacrée des derviches, le samâ, véritable office liturgique, recréait sur la terre la ronde vertigineuse des planètes, la joie triomphale qui anime le cosmos.

Dès lors, sa prédication et son œuvre chantaient avec ardeur l'amour, l'amour divin d'abord, mais aussi l'amour pour tous les hommes, pour tous les êtres vivants."


Des souvenirs de certaines cérémonies auquelles j'avais eu me privilège de participer me revinrent en mémoire...


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--Marquis
Marquis avait écouté avec attention l'histoire de Sidhartha.
Quel grand conteur qu'il était.
Il eut l'impression d'être un gamin, comme quand sa grande soeur lui racontait les histoires sur la famille et la religion.


Voilà se qui est des plus intéressant et qui mérite grande réflexion sur son sens et sa philosophie. Je suis très touché que vous aillez partagé cela avec moi, Sultan.

Il prit sa tasse de thé et se rendit compte qu'il n'avait plus soif. En effet, spirituellement, il avait bu les paroles du Sultan...

Il déposa sa tasse avec un air interrogatoire.
Il regarda le Sultan et se retourna vers ces hommes a qui il ordonna de sortir.
La demi-douzaine d'homme grognèrent silencieusement et se levant difficilement de leur siège. Lorsqu'ils furent tous sortie, le diacre regarda l'homme devant lui.


Vous comprendrez que je ne peux malheureusement pêché par le mensonge. Tout se que j'ai dit jusqu'à maintenant est vrai, n'ayez aucun doute Sultan. Par contre, j'ai omis certain détail qui précise mieux ma véritable visite dans ce palais.

Il cherchait ces mots, mais il optait pour la franchise directe.

Ce palais, Al Alcazar, porte l'empreinte de l'Ordre du Vert-Bouc.
Sidhartha
Le diacre cathare avait été un auditeur attentif.

Citation:
Voilà se qui est des plus intéressant et qui mérite grande réflexion sur son sens et sa philosophie. Je suis très touché que vous aillez partagé cela avec moi, Sultan.


J'opinais du chef en guise de remerciement. C'est alors qu'il intima l'ordre, à ses gardes, de sortir. Les traits de son visage étaient à présent empreint d'une certaine gravité ou plutôt d'une certaine tension. Il planta son regard dans le mien.

Citation:
Vous comprendrez que je ne peux malheureusement pêché par le mensonge. Tout se que j'ai dit jusqu'à maintenant est vrai, n'ayez aucun doute Sultan. Par contre, j'ai omis certain détail qui précise mieux ma véritable visite dans ce palais.


Mon regard se fit intérogateur...

Citation:
Ce palais, Al Alcazar, porte l'empreinte de l'Ordre du Vert-Bouc.


Vive émotion... leger tourbillon de réminiscences... bribes de souvenirs... le médaillon de Lison... la venue d'Yvane... et la dague au manche à tête de bouc... la boucle se bouclait... toutes ces visites se tenaient... les pièces du puzzle se mettaient en place une à une...

Ayant bien du mal à trouver les mots, je n'eus comme signe de réponse que celui d'écarter ma cape afin de découvrir la dague aux yeux de Marquis.

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--Marquis
Le premier morceau était lâché.
Il en était d'ailleurs soulagé d'une certaine façon.
Restait à savoir maintenant, si le Sultan connaissait l'Ordre.
Pourtant celui-ci semblait tout à coup dans une transe commémorative, ou bien ce visage qu'on fait quand on fait face à un ''déjà vu''.

Comme seul réponse, le Sultan écarta sa cape afin de montrer une magnifique lame courbée. La voir fût en un sens un choc, car une troisième lame flottait dans son regard. Marquis sourit.

À son tour, il sortie une lame courbée, celle appartenant à son frère Gabriel, et l'a déposa sur la table.


Je ne crois pas au hasard, Sultan. Encore moins à une destiné déjà écrite, car nous sommes les seuls maître de notre propre destinée. Pourtant, le Créateur semble avoir des plans précis pour nous tous.

La présence de cette lame en votre possession, est la preuve de votre appartenance à un groupe d'hommes et de femmes qui croyaient en quelques choses de grand et de fort. Al Alcazar est une preuve de se que pouvait accomplir ces hommes et ces femmes.


Marquis se leva et se dirigea vers une fenêtre et effleurait l'horizon de son regard. Il était pensif, ne sachant plus par quoi continuer.

Il fût un temps, où l'Ordre voyageait dans les différents royaumes, offrant leur service afin d'aider à régler les conflits. Durant ces années de voyages, ils en passèrent la moitié auprès d'un Sultan dont le Grand Maître de l'Ordre s'en était fait un ami, puis un frère.


Marquis s'arrêta et retourna s'assoir avant de prendre une gorgée de thé...
Sidhartha
"Force est de constaté Marquis, qu'un certains d'évènements se succèdent depuis mon retour à l'Alcazar... comme si la roue du destin s'était remise à tourner après bien des temps d'immobilisme..."

Après un léger temps de réflexion...

"L'homme qui vous a accueillit et mené jusqu'à moi... cette homme là n'est autre que le fils de celui qui forgea ces lames courbes. Il est venu jusqu'à Al Alcazar pour me remettre ce poignard...
Je connais bien peu de chose sur l'Ordre du Vert-Bouc si ce n'est qu'enfant, mon regard s'est retrouvé plusieurs fois face à la tête bien énigmatique de cet animal.
Ce souvenir était depuis fort longtemps enfoui dans les méandres de ma mémoire quand, alors que je tournais avec la troupe du Vieux Tambour, une artiste croisée à Autun fit renaître en moi un étrange sentiment en découvrant un médaillon sur lequel était gravé le profil de cet animal..."


En relatant ces faits, toujours la même sensation de malaise... enfant cet animal avait si souvent envahit mes nuits...

"Plus tard, je fût convié au Castel de la famille de Franchimont par Lison, afin d'envisager une animation avec la troupe pour une fête. Alors que je longeais un long corridor, mon regard croisa de nouveau l'animal... Je n'ai jamais oser en parler à Lili... comme si le souvenir d'une très ancienne terreur m'en empêchait... c'est si difficile à expliquer... mes souvenirs d'enfant sont si confus... tout ce que je peux dire, c'est que cet animal à hanté mes nuits enfantines sans trop savoir d'où il est apparut... mais peut être m'en direz vous plus..."

Je plongeais mon regard dans le sien... comme un appel... un appel à la compréhension... le temps était venu de lever le voile de mystère entourant cet étrange beste...
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--Marquis
Le Sultan le regarda dans les yeux! Ainsi donc il était déjà passé par le domaine et connaissait sa soeur. Marquis but une autre gorgée, sachant qu'il ferait un long discours pour tenter d'éclaircir le passé du fils de l'ami de son père.

Il sourit tout à coup, sans raison, pourtant oui, il avait une raison. Sachant très bien que l'histoire de cet Ordre était un peu complexe, puisqu'elle s'entremêle étroitement avec l'histoire de ses parents.


Jadis, François II de Franchimont devient veuf et père de trois enfants; Alexis, Jeanne et Claude. Afin de les protéger et de leur inculquer des règles de disciplines et la maîtrise du combat, il créa l'Ordre du Vert-Bouc. Le bouc étant le premier animal qu'il aurait vu ce matin-là et le vert pour la couleur qui représente la famille de Franchimont.

Se voyant refusé sa demande de devenir un ordre royale, il se refusa de servir la religion d'Aristote. Prenant plutôt la religion Cathare comme éducation religieuses pour ces enfants et ces soldats.

Dans ces nombreux voyages qu'ils fessaient accompagnées de ces enfants, il se trouvèrent un jour dans le Palais d'un jeune Sultan Al Alchrâf et l'aidèrent à repousser des barbares.

L'état de santé du Grand Maître les obligèrent de rentrer et ainsi Alexis de Franchimont fut nommé au poste. Continuant ainsi le travail de son père, accompagné de ces trois fils; Jean, Alimerus Calimerus et François III de Franchimont.

Plusieurs années plus tard, l'Ordre se déplaça de nouveau en terre sarrasine, venant repousser une armée de mongole et remit le royaume au Sultan. Durant ce long arrêt au palais, Alexis de Franchimont rencontra Zambellina Al Alchrâf, la soeur du Sultan.

De cet union, naîtra Amandine de Franchimont. Une femme comme vous, Sultan, de sang royale et de sang Français. Malheureusement pour le Grand Maître, un espion en informa sa femme, Marie-Thérèse.


Marquis pris une pause... pour prendre encore du thé et une pâtisserie.
Il regarda l'homme d'un air interrogatoire;


Croyez-vous aux monstres, aux sorcières et à la magie, Sultan?
Sidhartha
A mon tour je me fis auditeurs. Certains des dires ne m'étaient point inconnus mais ce discours apportait un nouvel éclairage sur bien des ombres de mon histoire familiale.

Marquis cessa sa narration, se restaura et me posa une question pour le moins inattendue...


Citation:
Croyez-vous aux monstres, aux sorcières et à la magie, Sultan?


Après un instant de surprise...

"Les djinns ont accompagné mon enfance... tissées de "lumière d'une flamme subtile, d'un feu sans fumée"... mais pourquoi donc cette question?"
_________________
--Marquis
Car l'histoire prend une tournure assez étrange.

Il est raconté, que Marie-Thérèse de Saxe-Cobourg-Gotha, épouse du Gm de l'Ordre, possédait un savoir assez ancien, qui était transmis de génération en génération. Un peu plus puissante à change nouvelle fille qui naissait. De son vivant, elle pratiquait l'art de l'herboristerie qui consiste a créer des parfums de toute sorte et pour créer des rituels magiques et des enchantements pour venir en aide aux soldats de l'Ordre.

Ayant appris l'infidélité de son mari, elle ''maudit'' l'enfant à naître.
Ainsi donc, un enfant naîtra; mi-humain, mi-animal, une fille. Ironie de la situation, la malédiction fût que la partie animal soit celui d'un bouc.
Prénommée Amandine. Elle fût ramener en royaume de France par son père. Ce n'est que lorsque sa femme vit l'ampleur de sa colère, qu'elle passa le reste de sa vie à trouver le remède à la malédiction.

Naît sous l'effet de la magie, à peine 1 an après sa naissance, elle était maintenant une adulte. Possédant une force incroyable, elle devient la grande protectrice de la très grande richesse de cette famille.

D'ailleurs, une légende lui est associée où des brigands racontent leur rencontre avec le Vert-Bouc.


Marquis pris une pause, bu de nouveau un gorgé de sa tasse de thé.

Le reste de cet histoire est toute nouvelle pour moi.
Il y a peu, l'ancienne Matriarche de cette famille, Sakou de Franchimont, avait retrouvé un cousin. Ensemble, ils retrouvèrent l'endroit secret où Alexis de Franchimont avait caché tous les trésors reliés à l'Ordre et de leurs nombreux voyages. Dans le lots, plusieurs journaux personnels de Marie-Thérèse, sa grand-mère, y étaient.

Pour en revenir à mon histoire; quelques années plus tard. L'Ordre fit un dernier voyage en terre sarrasine. dame Marie-Thérèse tenait à rencontré Zambellina pour se faire pardonner par tous les moyens.
Parmis ce voyage se trouvait le nouveau GM et son épouse. Marguerite Brangança, qui s'y fit accompagné par une vieille amie, dame Esclarlys, votre mère.


Marquis lui sourit.

De ce long séjour, une idylle se créa entre Esclarlys et Al Khalil.
Puis un jour, le retour en France était inévitable. Attendant un enfant, elle resta auprès du fils du sultan.

Malheureusement, ils durent quitter leur palais à la suite de la mort d'Al Alchrâf et vint s'installer ici, à Al Alcazar. Un palais construit par vos parents et les miens, ainsi que les soldats de l'Ordre.

Mais j'imagine que cette deuxième partie de cette histoire vous était déjà familière.


Marquis rêvassa tout à coup. L'angle par lequel le soleil entrait dans la pièce, lui rappela tout à coup un souvenir. Se rappelant clairement d'être déjà venu ici avant, alors qu'il n'était encore qu'un jeune gamin. Il se souvenait de ce sentiment d'avoir eu l'impression de se retrouver dans un autre monde tellement que ce palais était différent du château où il vivait.
Sidhartha
J'écoutais attentivement Marquis relater des bribes d'histoire en lien avec celle de ma famille. Après sa passionante narration, je le vis s'absorber dans une contemplation toute intérieure. Quelques minutes s'égrénèrent avant que je rompe ce temps silencieux.

"Ce personnage du Vert Bouc a effectivement hanté quelques nuits de mon enfance... je n'ai pourtant aucun souvenir franc que cette histoire m'ait été conté mais surement ai-je dû laisser vagabonder mes oreilles d'enfant au gré des discutions entre adultes.

Ainsi vous connaissez fort bien l'histoire de mes aïeux... soyez remercié de me la faire partager."


A mon tour je m'absorbais dans mes pensées où divaguaient les souvenirs de mes parents disparus.

"Considerez vous à l'Alcazar comme chez vous. Les ouvrages de cette bibliothèque sont à votre entière disposition.
Dois-je vous faire préparer une chambre?"

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--Marquis
Marquis accepta volontiers les remerciements du Sultan, mais il faut savoir aussi qu'il avait toujours rêvé de devenir un grand conteur et que des foules seraient suspendues à ces lèvres relatant des histoires de héros et de montres.

Sidhartha a écrit:
"Considérez vous à l'Alcazar comme chez vous. Les ouvrages de cette bibliothèque sont à votre entière disposition.
Dois-je vous faire préparer une chambre?"


Marquis se leva pour faire la révérence.

Me voilà honorer, Sultan par votre invitation.
Puis-je oser demander si la chambre que mes parents utilisaient, est toujours existante?
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