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[RP] Tournée comtale, première, ça tourne!

Matpel
Matpel fit la connaissance du Lieutenant Benapo. Tout en étant poli, l'homme ne semblait pas impressionné, ce que le Comte appréciait tout particulièrement.

Il prit le verre tendu.


A la santé des Pétrocoriens.

Il porta le verre à ses lèvres. Le premier et sans doute pas le dernier. Il eut une pensée au temps qu'il mit à se remettre pleinement de la campagne électorale ... et surtout de tous ces verres qu'il avait partagé de la même manière. Non que ce soit une corvée sur le moment ... houla non ... mais les lendemains difficiles ont des saveurs de stricte correction.

Au diable ces préoccupations de vieillard, profitons donc du moment qui est offert.

Une élégante sihouette se profila dans son angle mort.


Votre Grandeur… c’est un plaisir que de vous voir en cette ville. Je ne vais guère être innovante en vous souhaitant la bienvenue.
Combien de temps restez-vous en la capitale ?


Comtesse, mes respects.

Il s'inclina.

Si cela est pour vous un manque d'innovation, ma foi il n'est pourtant pas désagréable à l'oreille. Je vous remercie.
Quant à la durée de mon séjour, j'imagine que notre Capitaine froncerait les sourcils si je le dévoilais. Quelques jours
dit-il en souriant. mais sans doute trop peu pour faire pleinement honneur aux habitants de notre belle capitale. Quoique nous mettrons les bouchées doubles cette fois.
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Benapo14
Benapo trinqua avec le comte. Il était ravi de voir que ce dernier n'était pas hautain, fier de son rang.
Un homme parmi les hommes, en somme; un homme pas si différents des personnes présentes dans la salle, mais un homme qui inspirait le respect. Un homme de pouvoir.


-A la santé de sa Grandeur, le comte Matpel ! Qu'il soit bon et juste !

Le vin coula à flots. De l'Aquitain, on passa au vin d'Anjou, plus léger, aux colorations plus rosées.
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Gadzelle
Heureusement qu'elle habitait juste à côté de la grand place, elle put se rendre chez elle et se changer, laissant le Comte aux bons soins du bourgmestre qui lui était déjà en habits de fête. Sa houppelande blanche enfilée, un coup de cendres sur les paupières et la voilà prête pour repartir à l'échafaud.

Lorsqu'elle revint, des nouveaux venus avaient fait leur entrée. C'est avec une joie non dissimulée qu'elle reconnut des habitants de Périgueux parmi eux.
S'approchant de Planta, elle le prit dans ses bras pour le saluer en lui chuchotant à l'oreille
Tu sais, il y a un peu plus d'un an, j'étais nommée lieutenant de cette ville... Elle savait qu'il comprendrait.

Eve vint jusqu'à elle, discrète et la salua.

Non Eve, tu n'es pas en retard ne t'inquiète pas. Gadzelle lui pressa la main. Merci d'être venue.

Un homme qu'elle reconnut comme étant messire Goyot s'avança vers elle. Il était accompagné d'un baise main et d'une rose fraiche, elle devint rouge pivoine.

Messire Goyot vous m'honorez. Cela fait longtemps que l'on ne vous avait vu en ces lieux, c'est un plaisir.

Il s'éloigna de sa vue pour saluer du monde, elle en profita pour faire un léger tour d'horizon. La comtesse de La Rochefoucauld était venue, une petite surprise, elle avait entendu parler de ses préparatifs et ne pensait pas qu'elle serait présente. Son regard s'attarda quelques instants sur sa joue. Discrètement Gadzelle la salua d'une inclinaison de la tête.


Bonjour Gadzelle, Monsieur le Maire.

Bonjour dame le tribun... Votre époux se joindra-t-il à nous? J'ai réussi à dégoter son filleul qui ne devrait pas tarder. Je viens d'apercevoir quelqu'un, je vous laisse avec le bourgmestre.
A mots couverts à Horseman : Tu peux convier les invités à table? L'honneur te revient...

A pas de loup pour ne pas se faire arrêter par un invité elle se rapprocha de Siska.
Tu es là! Mais tu n'as pas l'air d'aller mieux... Maudit soit ce Villa... Allez viens, on va s'assoir quelques minutes.
Et de prendre Siska par le bras et de chercher si Têf n'était pas arrivé...
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Finute
La simplicité et le respect avec lequel le Comte lui répondait laissait sur les lèvres de la jeune femme un sourire.
Pour une fois, elle n'était pas mécontente de sortir.


Il me semble en effet que le Capitaine serait fort mécontent, ainsi je n'insisterai pas plus, dit-elle à travers un sourire.
Néanmoins, je pense que votre présence en cette ville représente déjà un grand honneur, même si vous ne restez que quelques jours. Il suffit d'un rien pour faire plaisir parfois.

Finute termina avec un sourire et une inclinaison de la tête. Son regard parcourra les horizons et il croisa celui de Gadzelle. La Brune lui rendit son salue qui voulait dire deux choses : Merci pour l'invitation, et bonjour.


- A la santé de sa Grandeur, le comte Matpel ! Qu'il soit bon et juste !

Cette phrase fit rire la Blanche, puis elle se décala pour laisser passer le Comte si le besoin en était, ne voulant l'accaparer plus longtemps.
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Luaine
Plantée comme un I majuscule, la Luaine regardait le gratin arriver. Courbettes et rond de jambes, retrouvailles et ripaille et elle bavait de soif comme un chien en plein soleil. Elle ne se risqua à faire pendre sa langue pour réguler sa température, sous peine de passer pour une mal polie.
CORNEDE BOUC, elle était nobleeeee!!!

Bon il est vrai qu'elle avait voulu s'enrôler et qu'elle allait en ch....voir de toutes les couleurs. Apparemment ça commençait.
Elle zieuta Jmw en coin en penchant discrètement la tête et elle le vit avec un chose à boire. Ses yeux s'agrandirent.
Son tortionnaire de lieutenant allait il la rabrouer si elle buvait?

Le Comte était dans son trip avec toute une horde de fans en délire, le conseiller plutôt discret était.....discret. Tous les gens étaient occupés à se congratuler ou se remémorer des temps immémoriaux où la donzelle n'était même pas née.
Qui allait voir....QUIIIIIII??? Personne ne verrait.

Il fallait qu'elle boive. Si elle comptait sur une personne pour lui amener un petit coup, elle allait mourir de soif. Elle n'avait même pas demander si elle pourrait assister au banquet en y goutant ou juste en regardant les plats....
Puffffff faudra voir pour la prochaine fois à changer les termes de son contrat militaire.

la brune marcha en crabe avec une discrétion infinie. Un petit pas. Arrêt. Un petit pas. Arrêt.
Une chopine fut à sa portée, elle humait déjà la bonne odeur de houblon.
La main tendue....Chopage de chope et AAAAaaaaaaaaahhhh!!! Le bonheur.
Les yeux zigzaguant partout au dessus de sa chope, les lèvres baignant dans le divin breuvage, elle but enfin.

C'est dans ces moments là qu'on voit les bonheurs tout simple de la vie. Elle reposa en douce sa chope vide, sans avoir fait attention dans la précipitation qu'une fine moustache d'écume blanche était accrochée sur le dessus de sa lèvre supérieure.

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Jmw
Il croisa le regard de Luaine et but une gorgée. Il tourna la tête vers Gadzelle et la salua de la main, puis chercha du regard sa nouvelle soldate. Il la vit faire une drôle de danse et pensant "Il faut que je me souvient de ne jamais lui confier une mission où il faut être discret". Il sourit amusé et la suivit du regard. Il croisa les bras et la regarda poser sa chope, puis retourné discrètement a son poste. Il la suivit Et s'arrêta pour lui dire:

Alors Luaine, il est bon notre alcool ?

Il sourit amusé.
Tetedefer
Têf grommela lorsque le soleil, au rendez-vous, lui rappela qu'on allait vers l'été. Apparemment, ce n'était pas l'avis de sa chambrière, qui l'avait affublé d'un bonnet de peau retournée des plus inconfortables. Dire qu'il allait falloir aller jusqu'au coin de la rue pour pouvoir l'ôter... Il pressa donc le pas, son valet courant presque à ses côtés.
- "Messire, c'est pas pour dire, mais qu'est-ce que vous avez a gambader tout d'un coup?"
- "Il y a, Jeannot, que j'ai la tête qui cuit plus que dans le cul du diable, voilà ce qu'il y a!"
- "Ben quoi? vous voudriez pas attraper la mort, quand même!"
- "la mort? mais je l'ai déjà attrapée, mon Jean, pas plus tard qu'au sortir de feu ma sainte mère, alors par pitié, cessez donc tous de vous occuper de ma santé comme ça!"
- "Ben la Marinette, elle vous connaît d'puis trop longtemps, Baron. Elle vous a torché la goule quand vous étiez pas plus gros qu'une courge, alors."
- "Oui, eh bien, il serait tant qu'elle prenne en compte que j'ai du poil à revendre, maintenant, et que c'est pas la peine d'en rajouter... aaaaah lààààààà! voi-là!"


Aussitôt perdu de vue le porche de la cour Mareuil, Têf dévissa le mouton de sa tête, le retourna côté poil, le tendit à Jean, et s'ébouriffa la chevelure afin d'en disperser la sueur qui gouttait. Enfin revenu à température, il se dirigea tranquillement vers la Claustre et le ram-dam qu'il savait y être depuis bien deux jours. Le flot des badauds allait s'épaisissant, et il saluait de temps en temps un des clients de la corne des muses, d'un signe de tête compassé pour les notables, d'un clin d'oeil ou d'un signe de main pour les ribauds qui y mettaient l'animation au soir venu.

Il finit par déboucher sur la grand-place, amusé par le spectacle, d'une rare vitalité. Entre les gamins qui couraient armés de chaises, les gens de toutes extractions qui se mêlaient en tous sens, et le bruit de dizaines de conversations toutes luttant contre celui des charrois, des tonnes qu'on roulait, des sabots sur les pavés, il était vaguement assourdi. Il joua des coudes vers l'estrade, cherchant le rang des conseillers, et aperçu un début d'attroupement autour de beau linge. Gadzelle, le maire, le comte, le commissaire aux mines, la jeune femme qui semblait aimer les poêmes retors, en conversation avec un homme d'allure militaire, et derrière une Dame qui semblait être l'égérie du Flex si sa mémoire ne lui faisait pas défaut. Fendant la foule dans leur direction, il se demanda où étaient la baleine et Mahaut, et les autres conseillers. Sans doute encore en chemin. Bon...
Il prit son souffle, se redressa et se rhabilla comme il put, avant de saluer les primo-arrivants.


- "Mon comte... Messires... Mesdames... J'espère que vous avez fait bonne route. En tous cas, je vois qu'on vous a déjà fait l'honneur des liqueurs du cru. Si vous n'avez point encore d'hostellerie, je serai ravi de vous accueillir à la cour Mareuil, ou je peux envoyer faire préparer des chambres. Et comme cela la Corne sera à votre pas, vous y serez bien aise à la nuit.
Quelqu'un sait-il quand le reste du conseil arrivera?"


Il avisa la militaire, qui semblait tellement avoir chaud qu'elle en avait de l'écume à la lèvre. Se rappelant sa propre ordalie du bonnet, il suggéra :

- "Peut-être pourrions-nous nous installer au frais en les attendant? sous cette tente, par exemple?"
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"non quaerenda ratio quorum non est ratio."
Horsem@n
Le Maire se dirigea vers le Comte tout en saluant sur ses pas tous les invités qui commençaient à arriver. Il s'inclina respectueusement devant le Comte.

Votre Grandeur, soyez les bienvenue à Périgueux, vous et les membres de votre Conseil.
Je suis honoré de vous accueillir pour la tournée comtale, et surtout nous sommes fier d'être le départ de cette belle tournée.
Nous avons préparé moultes animations et espérons que les pétrocoriens vont venir fêter nombreux votre venue.


Horsem@n prit un verre et le leva.

A la santé du Périgord-Angoumois, à la santé de Périgueux.
A votre Santé!

L'équipe municpale est prête à démarrer les festivités, il faut dire que Dame Gadzelle a fait ce qu'il fallait pour que tout soit prêt à temps. Personne ne manque de rien et l'ambiance sera bon enfant, vous savez que les pétrocoriens sont des gens simples et chaleureux, le sens de l'hospitalité est primordiale dans notre ville et je m'attache à le faire valoir lorsque nous accueillons aussi des étrangers pacifistes.


Du coin de l'oeil, Horsem@n regarda Gadzelle arriver joliment vêtue et maquillée.

Pardon votre Grandeur, je dois consulter un instant ma conseillère qui est magnifique je dois dire. J'avoue que je suis un peu troublé, elle est si... resplendissante.

Il tendit l'oreille lorsque Gadzelle lui chuchota.

J'attendais ton feu vert, merci Gadzelle. Au fait, tu es magnifique, tu devrais rester comme ça tous les jours, même au conseil.

Horsem@n lui fit un petit clin d'oeil puis se rapprocha à nouveau du Comte pour prendre à la parole.

Votre Gandeur, Messires, Dames, Damoiselle, chers invités. S'il vous plait, je vous demande votre attention. Nous allons pourvoir passer à table. Venez vous installer à notre grande table de fêtes, de nombreux plats périgourdins vous y attendent, je suis certains que vos palais seront comblés.

Le Maire guida le Comte et le reste de la troupe vers la grande tablée en extérieur, le soleil brillait et la douce chaleur du printemps était propice pour déjeuner en plein air. Puis il se tourna vers les troubadours, leur fit signe de commencer à jouer. Le maire attendit que tous se mettent à table avant de faire son discours.
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Bavmorda62
Bavmorda fut ravie de voir Périgueux. Le garçon qui l'accompagnait avait lourdement ralenti le voyage. Elle ne comprenait pourquoi il sautait de son poney pour rejoindre les fourrées. Peut être avait il des envies pressantes...
Toujours est il qu'elledescendit de son cheval sur la place de Périgueux, retira sa lourde cape poussiérieuse et s'avança vers le conseil comtal et les périgourdins déjà présents.

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Luaine
Alors Luaine, il est bon notre alcool ?

Elle se dressa instinctivement, bombant son torse.

Heiiiiiiiiiiiin? Alcool!!! Euhh non. Pas goûté....

La pauvre fille ressemblait à un chien enragé. Encore un peu et on allait l'euthanasier.

Elle ne sifflota pas mais le coeur y était. Mais pourquoi est ce qu'elle avait un chef bourreau? Il aimait pas dessous tout la traumatiser la pauvre fifille.
La brunette espérait qu'il la laisse tranquille et qu'il n'allait pas la faire remarquer.

Un homme arriva dans la foule. On pouvait le distinguer facilement par sa prestance et surtout ses cheveux ébouriffés, qui lui donnait une allure....sauvage.
Luaine reconnu l'homme avec qui elle avait déjà échangé quelques vers à peine arrivée.

Un sourire en coin et un petit salut de tête. Elle n'osa une révérence habillée en braies, chemise et cuissardes et surtout elle devait se fondre dans la masse. On l'avait amenée pour sa dextérité à l'épée et couper quelques bras des gueux qui tenteraient de toucher le Comte.


"Peut-être pourrions-nous nous installer au frais en les attendant? sous cette tente, par exemple?"

OOOOOOOOOOOOOOOOOHH Alléluia quelqu'un avait vu qu'elle souffrait le martyr sous ce soleil sans "presque" rien boire.

Un coup d'oeil à droite, puis à gauche. Elle tenta une percée vers le baron. Essai transformé, elle était enfin devant lui.


Bonjour Baron. Je vois que vous n'êtes pas du style à passer inaperçu dans une foule.

Un sourire facétieux se dessina.

Je vous suis. Je garderais un oeil sur sa grandeur. Mille merc de m'avoir sortie de cette étuve. Saint homme!!

Soudain un homme beugla que le banquet était ouvert. Son visage se leva vers Tetedefer et ses prunelles jade devinrent, sans le vouloir, suppliantes.

Vous pensez que j'ai le droit. Je ne voudrais commettre de bévue aujourd'hui. Je tiens franchement pas à boulotter les reste dans les cuisines.

Si elle était accompagnée d'un baron, on oserait rien lui dire quand même....
Toujours l'écume aux lèvres comme une enragée, Luaine se risqua à poser sa main sur l'avant bras du baron, pour le suivre vers cette tente qui apporterait une certaine fraîcheur....On pouvait pas en dire autant de sa tenue, qui avait subit le voyage.

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Jmw
Il rit aux dires de Luaine.

Et bien vous devriez, il est gratuits notre alcool.

Il se retourna et aperçut Bavmorda, il la salua de la tête. Il partit s'appuyé contre un arbre, sa chope a la main.
Gadzelle
Tout se déroulait au mieux, les conseillers étaient en train d'arriver tranquillement, le place se peuplait.

Tu as entendu Siska? Le repas va commencer, ça te fera du bien d'avaler quelque chose je pense, tu es pâle comme un ... main qui s'appuie sur une chaise comme un linge. Un étourdissement rien de plus. Elle serra les dents, compta jusqu'à 10 et réouvrit les yeux... sur le baron.

Il est arrivé, je vais le saluer, peut être qu'il pourra nous renseigner sur ce que tu dois faire, surtout ne bouge pas j'y vais.

Elle trouva son chemin entre toutes les personnes assoiffées et affamées qui se dirigeaient vers les tables, et eut l'impression de connaître la sensation d'un saumon avançant à contre courant.

Enfin elle se retrouva à côté du baron et le souffle court elle dut poser la main sur son bras, profitant de reprendre son souffle pour sourire à Luaine.


Baron... cher juge... bonjour. Vous allez bien? Merci d'être venu! Je dois vous parler de la santé d'une amie à moi, elle aurait besoin de vos conseils.
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Goddefroy
A la santé de notre grandeur monsieur Matpel le compte !
Et à cette tournée qui est fort chaleureuse !
Merci de cette invitation ..

Et à Notre compte et notre compté !
Lève son verre ..
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Tubafat
Saint Claud avait vu un ballet de bouteilles et tonneaux passer sous ses fenêtres, cela ne pouvait signifier qu'une seule chose... Le Comte était arrivé!

Il termina les derniers dossiers qu'il était en train de traiter et sortit de son bureau, se dirigeant tranquillement vers la place où tout le monde devait se réunir.

Il constata que plusieurs personnes étaient déjà présentes et que l'alcool coulait déjà à flot.

Du coin de l'œil il aperçut une présence familière... sa douce était déjà présente. Il s'empressa de la rejoindre et lui prit la taille d'une main, et un verre de l’autre.
Levant son verre à l’appel au toast, il but à la santé du comte comme tous les gens présents.
Partant rejoindre les tentes où aurait lieu le banquet, il s’approcha du nouveau sergent-chef de la maréchaussée.


Bonjour Goddefroy !
Ton emménagement se passe bien ?
Viens avec moi, je vais te présenter au comte si le cœur t’en dit…


N’attendant pas sa réponse, il tourna les talons et se dirigea vers le comte au nom le plus imprononçable de toute l’histoire du Périgord-Angoumois.
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Gadzelle
Tout en marchant, elle vacilla une seconde fois et dut se forcer à s'arrêter.
Non... pas ce soir. Quelques personnes à côté d'elles la regardaient, c'est vrai qu'elle devait sembler étrange. Elle avait chaud et froid à la fois, ses mains tremblaient et des gouttes de sueur perlaient sur son front. Les apparences, sauve les apparences... Discrètement, elle sortit un tout petit morceau de gomme de sa besace et le glissa dans sa bouche. Calé contre ses gencives, elle devait attendre qu'il fasse effet dans quelques minutes. Le Maure et ses remèdes exotiques... mais efficaces. Bientôt elle ne ressentirait plus ni douleur ni fatigue et baignerait dans une douce euphorie...

Une grande inspiration, un sourire forcé plus tard, Gadzelle put reprendre ses esprits. Où en était le banquet? Les invités étaient-ils tous assis?

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